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Grève de contrôleurs aériens français : annulations de vols en masse

La moitié des vols annulés à Nice, le quart dans les aéroports parisiens jeudi, et davantage vendredi: une grève de contrôleurs aériens français va perturber le début des vacances d'été de dizaines de milliers de voyageurs. Le deuxième syndicat d'aiguilleurs du ciel, l'Unsa-Icna (17% des voix aux dernières élections professionnelles) a lancé ce mouvement pour réclamer de meilleures conditions de travail et des effectifs plus importants.

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☕️ Microsoft prévoit 9 000 nouveaux licenciements, soit 4 % de son effectif

Microsoft a confirmé mercredi au Seattle Times qu’un nouveau tour de vis se préparait au sein de ses équipes. L’entreprise affiche son intention de se séparer d’un maximum de 4 % de ses effectifs, soit environ 9 000 personnes, sans préciser comment ces coupes franches allaient se répartir entre les différentes unités business et implantations géographiques.

Il semblerait tout de même que la division jeu vidéo soit concernée au premier chef, avec des réductions d’effectifs envisagées dans plusieurs studios du groupe. King, éditeur de Candy Crush, tombé dans le giron de Microsoft suite au rachat d’Activision Blizzard, devrait par exemple se séparer d’environ 200 personnes, soit 10 % de ses équipes.

Un courrier adressé aux salariés par Phil Spencer, patron de la division Xbox, illustre la justification avancée par Microsoft : diminuer au maximum les couches intermédiaires de management quand elles ne sont pas indispensables, et réduire les effectifs sur les sujets les moins stratégiques, pour concentrer les efforts sur les projets considérés comme les plus porteurs.

Microsoft, qui compte environ 228 000 employés dans le monde, multiplie les vagues de départ depuis deux ans. En mai, l’entreprise avait déjà entrepris de faire sortir quelque 6 000 personnes. En 2024, l’éditeur avait déjà procédé à des réductions d’effectifs au sein des branches HoloLens et Azure, ainsi que dans sa division jeux vidéo. Début 2023, Satya Nadella avait annoncé un plan de départ visant 10 000 postes.

Microsoft a publié le 30 avril dernier ses résultats pour le troisième trimestre de son exercice fiscal 2025, clos au 31 mars. L’entreprise fait état d’un chiffre d’affaires de 70,1 milliards de dollars, en hausse de 13 % sur un an, et d’un résultat net de 25,8 milliards de dollars sur le trimestre.

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Grève de contrôleurs aériens français : annulations de vols en masse

La moitié des vols annulés à Nice, le quart dans les aéroports parisiens jeudi, et davantage vendredi... Une grève de contrôleurs aériens français va perturber le début des vacances d'été de dizaines de milliers de voyageurs. Le deuxième syndicat d'aiguilleurs du ciel, l'Unsa-Icna (17% des voix aux dernières élections professionnelles) a lancé ce mouvement pour réclamer de meilleures conditions de travail et des effectifs plus importants.

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☕️ Microsoft prévoit 9 000 nouveaux licenciements, soit 4 % de son effectif

Microsoft a confirmé mercredi au Seattle Times qu’un nouveau tour de vis se préparait au sein de ses équipes. L’entreprise affiche son intention de se séparer d’un maximum de 4 % de ses effectifs, soit environ 9 000 personnes, sans préciser comment ces coupes franches allaient se répartir entre les différentes unités business et implantations géographiques.

Il semblerait tout de même que la division jeu vidéo soit concernée au premier chef, avec des réductions d’effectifs envisagées dans plusieurs studios du groupe. King, éditeur de Candy Crush, tombé dans le giron de Microsoft suite au rachat d’Activision Blizzard, devrait par exemple se séparer d’environ 200 personnes, soit 10 % de ses équipes.

Un courrier adressé aux salariés par Phil Spencer, patron de la division Xbox, illustre la justification avancée par Microsoft : diminuer au maximum les couches intermédiaires de management quand elles ne sont pas indispensables, et réduire les effectifs sur les sujets les moins stratégiques, pour concentrer les efforts sur les projets considérés comme les plus porteurs.

Microsoft, qui compte environ 228 000 employés dans le monde, multiplie les vagues de départ depuis deux ans. En mai, l’entreprise avait déjà entrepris de faire sortir quelque 6 000 personnes. En 2024, l’éditeur avait déjà procédé à des réductions d’effectifs au sein des branches HoloLens et Azure, ainsi que dans sa division jeux vidéo. Début 2023, Satya Nadella avait annoncé un plan de départ visant 10 000 postes.

Microsoft a publié le 30 avril dernier ses résultats pour le troisième trimestre de son exercice fiscal 2025, clos au 31 mars. L’entreprise fait état d’un chiffre d’affaires de 70,1 milliards de dollars, en hausse de 13 % sur un an, et d’un résultat net de 25,8 milliards de dollars sur le trimestre.

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On a essayé le VanMoof S6, un vélo électrique prometteur qui tient ses nouvelles promesses

VanMoof S6 vélo électrique Eurobike 2025

Évolution du S5, le nouveau vélo électrique VanMoof S6 appporte des améliorations sensibles autant en matière d’agrément de conduite que de la fiabilité. Nous avons pu l’essayer à l’Eurobike 2025, voici nos premiers retours.
 [Lire la suite]

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On a essayé le VanMoof S6, un vélo électrique prometteur qui tient ses nouvelles promesses

VanMoof S6 vélo électrique Eurobike 2025

Évolution du S5, le nouveau vélo électrique VanMoof S6 appporte des améliorations sensibles autant en matière d’agrément de conduite que de la fiabilité. Nous avons pu l’essayer à l’Eurobike 2025, voici nos premiers retours.
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House vote on Trump’s big bill hangs in balance as Johnson vows to ‘get it over the line’

Speaker struggles to muster enough Republican votes as lawmakers object to provisions and cost

Donald Trump’s signature tax-and-spending bill is hanging in the balance as Republicans struggle to muster sufficient votes in the US House of Representatives.

House speaker Mike Johnson is determined to pass the bill as soon as possible, but has been frustrated by lawmakers who object to its provisions and overall cost. They have blocked House Republicans from approving a rule, which is necessary to begin debate on the measure and set the stage for its passage.

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© Photograph: Annabelle Gordon/Reuters

© Photograph: Annabelle Gordon/Reuters

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On a essayé ce vélo cargo électrique très joueur qui prouve que les biporteurs peuvent être compacts

Zag Bike vélo compact électrique Eurobike 2025

Bientôt disponible, le vélo électrique compact français Zag veut séduire les professionnels et les amateurs de charge avec une construction robuste et des composants haut de gamme. On a même pu le voir et l'essayer à l’Eurobike 2025.
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On a essayé ce vélo cargo électrique très joueur qui prouve que les biporteurs peuvent être compacts

Zag Bike vélo compact électrique Eurobike 2025

Bientôt disponible, le vélo électrique compact français Zag veut séduire les professionnels et les amateurs de charge avec une construction robuste et des composants haut de gamme. On a même pu le voir et l'essayer à l’Eurobike 2025.
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Les astronomes confirment l'existence des mystérieuses doubles explosions d'étoiles

Les astrophysiciens utilisent des explosions d'étoiles, des supernovae SN Ia dans leur jargon, pour découvrir et étudier l'énergie noire, notamment avec l'Observatoire Vera Rubin. Mais, en utilisant des observations du Very Large Telescope (VLT) de l'Observatoire européen austral (ESO), ils ont...

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Les astronomes confirment l'existence des mystérieuses doubles explosions d'étoiles

Les astrophysiciens utilisent des explosions d'étoiles, des supernovae SN Ia dans leur jargon, pour découvrir et étudier l'énergie noire, notamment avec l'Observatoire Vera Rubin. Mais, en utilisant des observations du Very Large Telescope (VLT) de l'Observatoire européen austral (ESO), ils ont...

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‘A second exile’: Nepal moves to expel refugees already deported by the US

Dozens of Bhutanese refugees are facing deportation from Nepal, a country that once gave them shelter

Ashish Subedi never imagined he would be deported once, let alone twice.

Subedi, 36, had grown up in the Beldangi refugee camp in eastern Nepal where his family, along with over 100,000 other ethnic Lhotshampas, ended up after being expelled from Bhutan in the early 1990s.

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© Photograph: Gaurav Pokharel/The Guardian

© Photograph: Gaurav Pokharel/The Guardian

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Harcèlement : les trois anciens cadres d’Ubisoft condamnés, jusqu’à trois ans avec sursis

Harcèlement : les trois anciens cadres d’Ubisoft condamnés, jusqu’à trois ans avec sursis

Accusés de harcèlement moral et sexuel et pour l’un, de tentative d’agression sexuelle, trois anciens cadres d’Ubisoft ont été condamnés mercredi par le tribunal de Bobigny à des peines allant jusqu’à trois ans de prison avec sursis et 30 000 euros d’amende. Lors de leur procès, les prévenus s’étaient retranchés derrière l’idée d’une culture d’entreprise dont ils n’auraient pas été directement responsables.

Le tribunal de Bobigny a rendu mercredi son délibéré dans le procès des trois anciens cadres et dirigeants d’Ubisoft accusés de harcèlement moral et sexuel à l’encontre de plusieurs personnes de leurs équipes. Il a finalement suivi les réquisitions du parquet en ce qui concerne le principal protagoniste de l’affaire.

D’après l’AFP, qui rapporte ce verdict, c’est en effet Thomas François, vice-président du service éditorial, qui a été condamné à la peine la plus lourde, à savoir trois ans de prison avec sursis et 30 000 euros d’amende, pour harcèlement moral, harcèlement sexuel et tentative d’agression sexuelle.

Des réquisitions suivies

Les faits incriminés se sont produits entre 2012 et 2020, date à laquelle l’éditeur de jeu vidéo a procédé à son licenciement pour faute grave, après que les accusations de harcèlement répété mené à l’encontre de ses équipes eurent été rendues publiques, notamment par l’intermédiaire d’une enquête de Libération. A l’époque, une vingtaine de témoins rapportaient l’ambiance délétère entretenue par Thomas François, à base de supposées blagues en forme d’humiliations.

Lors du procès, début juin, l’intéressé avait minimisé les humiliations en question, expliquant par exemple qu’il n’avait pas compris la gêne de l’intéressée lorsqu’il avait ligoté l’une de ses collaboratrices à une chaise avant de la mettre dans l’ascenseur.

Son supérieur Serge Hascoët, directeur créatif d’Ubisoft de 2000 à 2020 et donc numéro deux de l’éditeur derrière Yves Guillemot jusqu’à sa démission, a quant à lui été condamné à 18 mois de prison avec sursis et 45 000 euros d’amende pour complicité de harcèlement moral. Les nombreux témoignages apportés au procès appuyaient l’hypothèse selon laquelle il aurait laissé son protégé sévir à sa guise.

Le procès a également mis en lumière comment Hascoët profitait de sa position pour faire réaliser à ses subalternes des tâches servant ses besoins personnels et non la bonne marche de l’entreprise. « Hascoët s’est défendu en affirmant qu’il n’avait aucun souvenir de tous ces événements, qu’il n’avait rien vu des agissements de Tommy François, qu’il ne pensait pas à mal », rapporte à son sujet Libération.

Le troisième accusé, Guillaume Patrux, ancien game director du projet AGOS: A Game Of Space, a quant à lui été condamné à 12 mois de prison avec sursis et à 10 000 euros d’amende « pour son comportement violent et intimidant à l’égard de la petite équipe où il travaillait ».

« No comment » de la direction

En tant que personne morale, Ubisoft n’a fait l’objet d’aucune poursuite à ce stade, tout comme son équipe dirigeante actuelle. Une absence soulignée par la défense des trois prévenus. « Si on veut être cohérent avec l’idée que le harcèlement soit systémique, il faut que tout le monde soit présent à la barre », avait par exemple plaidé Jean-Guillaume Le Mintier, l’avocat de Serge Hascoët.

En attendant, l’éditeur fait profil bas, dans sa communication officielle, sur cette affaire. Rappelons que ce procès intervient alors que l’entreprise basée à Montreuil a lancé un plan de restructuration stratégique qui prévoit le transfert d’une partie de ses activités à une nouvelle filiale codétenue avec le géant chinois Tencent, actionnaire historique du groupe. Ubisoft, qui a fermé plusieurs studios au cours des derniers mois, affronte par ailleurs un climat social tendu depuis la fin 2024 sur fond de réduction des latitudes offertes à ses salariés en matière de télétravail.

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☕️ Lancement réussi pour le satellite MTG-S1 et la mission Copernicus Sentinel-4

Un satellite, deux missions. « Confirmation du déploiement des panneaux solaires du satellite MTG-S1, lancé plus tôt ce soir depuis la Floride. Ce lancement marque le début de deux missions clés d’observation de la Terre : MTG-S1, qui fournira des données améliorées pour les prévisions météorologiques et la détection des tempêtes, Copernicus Sentinel-4, qui améliorera la surveillance de la qualité de l’air en Europe », a annoncé l’Agence spatiale européenne dans la nuit de mardi à mercredi sur X. Le lancement a été réalisé mardi 1er juillet au soir depuis Cap Canaveral, avec un décollage exécuté à 23h04, heure de Paris, à bord d’une fusée Falcon 9 de SpaceX.

Ce lancement permet à l’Europe de se doter de deux nouveaux instruments de mesure à des fins d’analyse ou de prévision climatique. Le satellite Meteosat troisième génération (MTG) embarque en effet un sondeur infrarouge que l’ESA présente comme « le premier instrument européen de sondage hyperspectral en orbite géostationnaire ». Ce dernier devrait permettre de réaliser « un profil de température et d’humidité à différentes altitudes au-dessus de l’Europe toutes les 30 minutes », mais aussi de recueillir toutes les 60 minutes des données relatives à la présence de polluants tels que les aérosols, l’ozone, le dioxyde d’azote et le dioxyde de soufre dans l’atmosphère.

Un satellite pour deux missions d’observation de l’atmosphère – crédit Eumetsat

« Le sondeur infrarouge du MTG-S1 analysera près de 2 000 longueurs d’onde infrarouges thermiques toutes les 30 minutes afin d’établir des profils verticaux de température, d’humidité et de traces de gaz. Ces données seront cruciales pour détecter les phénomènes météorologiques convectifs à évolution rapide, en révélant des variations soudaines d’instabilité, d’humidité ou de vent, avant même la formation des nuages », promet Eumetsat, l’organisation européenne pour l’exploitation des satellites météorologiques.

Le satellite embarque par ailleurs un second instrument, complémentaire du premier, dans le cadre de la mission Sentinel-4. Cette fois il s’agit d’un spectromètre imageur ultraviolet, visible et proche infrarouge (UVN), qui se concentrera sur l’Europe et le nord de l’Afrique, pour mesurer « la pollution toutes les 60 minutes avec un niveau de détail et de précision qui transformera notre façon de prédire la qualité de l’air à travers l’Europe ». Capable de travailler sur les mêmes molécules que le sondeur infrarouge du MTG-S1, il contribuera à en enrichir les données, et nourrira le service de surveillance de la qualité de l’air Copernicus Atmosphere Monitoring Service (CAMS).

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Harcèlement : les trois anciens cadres d’Ubisoft condamnés, jusqu’à trois ans avec sursis

Harcèlement : les trois anciens cadres d’Ubisoft condamnés, jusqu’à trois ans avec sursis

Accusés de harcèlement moral et sexuel et pour l’un, de tentative d’agression sexuelle, trois anciens cadres d’Ubisoft ont été condamnés mercredi par le tribunal de Bobigny à des peines allant jusqu’à trois ans de prison avec sursis et 30 000 euros d’amende. Lors de leur procès, les prévenus s’étaient retranchés derrière l’idée d’une culture d’entreprise dont ils n’auraient pas été directement responsables.

Le tribunal de Bobigny a rendu mercredi son délibéré dans le procès des trois anciens cadres et dirigeants d’Ubisoft accusés de harcèlement moral et sexuel à l’encontre de plusieurs personnes de leurs équipes. Il a finalement suivi les réquisitions du parquet en ce qui concerne le principal protagoniste de l’affaire.

D’après l’AFP, qui rapporte ce verdict, c’est en effet Thomas François, vice-président du service éditorial, qui a été condamné à la peine la plus lourde, à savoir trois ans de prison avec sursis et 30 000 euros d’amende, pour harcèlement moral, harcèlement sexuel et tentative d’agression sexuelle.

Des réquisitions suivies

Les faits incriminés se sont produits entre 2012 et 2020, date à laquelle l’éditeur de jeu vidéo a procédé à son licenciement pour faute grave, après que les accusations de harcèlement répété mené à l’encontre de ses équipes eurent été rendues publiques, notamment par l’intermédiaire d’une enquête de Libération. A l’époque, une vingtaine de témoins rapportaient l’ambiance délétère entretenue par Thomas François, à base de supposées blagues en forme d’humiliations.

Lors du procès, début juin, l’intéressé avait minimisé les humiliations en question, expliquant par exemple qu’il n’avait pas compris la gêne de l’intéressée lorsqu’il avait ligoté l’une de ses collaboratrices à une chaise avant de la mettre dans l’ascenseur.

Son supérieur Serge Hascoët, directeur créatif d’Ubisoft de 2000 à 2020 et donc numéro deux de l’éditeur derrière Yves Guillemot jusqu’à sa démission, a quant à lui été condamné à 18 mois de prison avec sursis et 45 000 euros d’amende pour complicité de harcèlement moral. Les nombreux témoignages apportés au procès appuyaient l’hypothèse selon laquelle il aurait laissé son protégé sévir à sa guise.

Le procès a également mis en lumière comment Hascoët profitait de sa position pour faire réaliser à ses subalternes des tâches servant ses besoins personnels et non la bonne marche de l’entreprise. « Hascoët s’est défendu en affirmant qu’il n’avait aucun souvenir de tous ces événements, qu’il n’avait rien vu des agissements de Tommy François, qu’il ne pensait pas à mal », rapporte à son sujet Libération.

Le troisième accusé, Guillaume Patrux, ancien game director du projet AGOS: A Game Of Space, a quant à lui été condamné à 12 mois de prison avec sursis et à 10 000 euros d’amende « pour son comportement violent et intimidant à l’égard de la petite équipe où il travaillait ».

« No comment » de la direction

En tant que personne morale, Ubisoft n’a fait l’objet d’aucune poursuite à ce stade, tout comme son équipe dirigeante actuelle. Une absence soulignée par la défense des trois prévenus. « Si on veut être cohérent avec l’idée que le harcèlement soit systémique, il faut que tout le monde soit présent à la barre », avait par exemple plaidé Jean-Guillaume Le Mintier, l’avocat de Serge Hascoët.

En attendant, l’éditeur fait profil bas, dans sa communication officielle, sur cette affaire. Rappelons que ce procès intervient alors que l’entreprise basée à Montreuil a lancé un plan de restructuration stratégique qui prévoit le transfert d’une partie de ses activités à une nouvelle filiale codétenue avec le géant chinois Tencent, actionnaire historique du groupe. Ubisoft, qui a fermé plusieurs studios au cours des derniers mois, affronte par ailleurs un climat social tendu depuis la fin 2024 sur fond de réduction des latitudes offertes à ses salariés en matière de télétravail.

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☕️ Lancement réussi pour le satellite MTG-S1 et la mission Copernicus Sentinel-4

Un satellite, deux missions. « Confirmation du déploiement des panneaux solaires du satellite MTG-S1, lancé plus tôt ce soir depuis la Floride. Ce lancement marque le début de deux missions clés d’observation de la Terre : MTG-S1, qui fournira des données améliorées pour les prévisions météorologiques et la détection des tempêtes, Copernicus Sentinel-4, qui améliorera la surveillance de la qualité de l’air en Europe », a annoncé l’Agence spatiale européenne dans la nuit de mardi à mercredi sur X. Le lancement a été réalisé mardi 1er juillet au soir depuis Cap Canaveral, avec un décollage exécuté à 23h04, heure de Paris, à bord d’une fusée Falcon 9 de SpaceX.

Ce lancement permet à l’Europe de se doter de deux nouveaux instruments de mesure à des fins d’analyse ou de prévision climatique. Le satellite Meteosat troisième génération (MTG) embarque en effet un sondeur infrarouge que l’ESA présente comme « le premier instrument européen de sondage hyperspectral en orbite géostationnaire ». Ce dernier devrait permettre de réaliser « un profil de température et d’humidité à différentes altitudes au-dessus de l’Europe toutes les 30 minutes », mais aussi de recueillir toutes les 60 minutes des données relatives à la présence de polluants tels que les aérosols, l’ozone, le dioxyde d’azote et le dioxyde de soufre dans l’atmosphère.

Un satellite pour deux missions d’observation de l’atmosphère – crédit Eumetsat

« Le sondeur infrarouge du MTG-S1 analysera près de 2 000 longueurs d’onde infrarouges thermiques toutes les 30 minutes afin d’établir des profils verticaux de température, d’humidité et de traces de gaz. Ces données seront cruciales pour détecter les phénomènes météorologiques convectifs à évolution rapide, en révélant des variations soudaines d’instabilité, d’humidité ou de vent, avant même la formation des nuages », promet Eumetsat, l’organisation européenne pour l’exploitation des satellites météorologiques.

Le satellite embarque par ailleurs un second instrument, complémentaire du premier, dans le cadre de la mission Sentinel-4. Cette fois il s’agit d’un spectromètre imageur ultraviolet, visible et proche infrarouge (UVN), qui se concentrera sur l’Europe et le nord de l’Afrique, pour mesurer « la pollution toutes les 60 minutes avec un niveau de détail et de précision qui transformera notre façon de prédire la qualité de l’air à travers l’Europe ». Capable de travailler sur les mêmes molécules que le sondeur infrarouge du MTG-S1, il contribuera à en enrichir les données, et nourrira le service de surveillance de la qualité de l’air Copernicus Atmosphere Monitoring Service (CAMS).

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Exchange, SharePoint : Microsoft acte la hausse de prix de ses licences « on premise »

On premise, mais pas trop
Exchange, SharePoint : Microsoft acte la hausse de prix de ses licences « on premise »

Microsoft appliquera à compter du mois de juillet une hausse de 10 % sur le tarif des licences de ses logiciels serveur Exchange, SharePoint et Skype for Business quand ces derniers sont installés on premise. Les licences d’accès client (CAL) associées augmenteront quant à elles de 15 à 20 % au 1er août.

« Bien que les suites Microsoft 365 continuent d’être un excellent choix (…) en raison de leurs performances, de leur évolutivité et de leur sécurité exceptionnelles, nous reconnaissons le besoin critique et toujours d’actualité de déploiements sur site dans certains environnements clients », commence par affirmer Microsoft. Mais si l’éditeur se dit enclin à perpétuer la possibilité d’installer un serveur Exchange ou SharePoint on premise, c’est à dire sur l’infrastructure en propre du client, cette alternative sera désormais facturée plus cher.

Des hausses de prix comprises entre 10 et 20 %

En l’occurrence, le prix facial de la licence SharePoint Server, Exchange Server ou Skype for Business Server augmente de 10 %, avec une hausse censée entrer en vigueur courant juillet. Microsoft justifie cette augmentation par la nécessité de « prendre en charge la maintenance continue et les mises à jour des produits de serveur sur site ».

L’éditeur annonce dans le même temps une hausse du prix des licences d’accès client (CAL) associées, qui s’ajoutent à la licence du logiciel serveur pour gérer les utilisateurs finaux. Cette fois, l’augmentation est datée au 1er août. Elle sera de 15 % sur la suite CAL Core Microsoft, et se montera à 20 % pour la suite CAL Entreprise Microsoft.

« Ces modifications s’appliquent exclusivement aux versions sur site de ces produits. Elles n’ont aucun impact sur les tarifs de SharePoint Online, Exchange Online ou Microsoft Teams achetés séparément ou via une licence Microsoft 365 », prend encore soin de préciser l’éditeur.

Lancement d’Exchange Server Subscription Edition

Ces hausses de prix interviennent alors que Microsoft vient tout juste d’annoncer la disponibilité générale de l’offre qui remplace désormais Exchange Server 2016 ou 2019 : Exchange Server Subscription Edition (résumé en Exchange SE), accompagné d’une version équivalente de Skype for Business Server.

L’occasion est toute trouvée de remettre l’accent sur l’intérêt des déclinaisons cloud de l’offre. « Alors qu’Exchange Online et Microsoft 365 continueront d’offrir les solutions les plus récentes et les plus innovantes, notamment l’intégration de Microsoft 365 Copilot, Exchange SE démontre notre engagement à fournir un support continu pour les scénarios dans lesquels les solutions sur site restent essentielles », répète ainsi la firme de Redmond.

L’introduction d’Exchange Server SE marque pour mémoire un tournant dans la façon dont Microsoft gère ses licences logicielles. Alors que les précédentes versions d’Exchange Server sont associées à une date de fin de support prévisionnelle – la dernière mise à jour des éditions 2016 et 2019 est censée intervenir le 14 octobre prochain, cette Subscription Edition bascule sur une logique d’amélioration continue. Elle est donc censée recevoir des mises à jour et des nouveautés fonctionnelles sans interruption, dont l’utilisateur pourra profiter tant qu’il remplit les conditions exigées.

Comme rappelé dans une FAQ dédiée, Microsoft n’autorise plus, avec Exchange Server SE, l’achat de licences nues comme il le faisait avec Exchange Server 2019. Outre la licence serveur et les CAL, l’entreprise cliente doit en effet disposer soit d’un abonnement Software Assurance (SA), soit d’abonnements cloud pour tous les utilisateurs et appareils qui seront amenés à accéder à Exchange Server SE… au moyen par exemple d’abonnements Microsoft 365.

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Exchange, SharePoint : Microsoft acte la hausse de prix de ses licences « on premise »

On premise, mais pas trop
Exchange, SharePoint : Microsoft acte la hausse de prix de ses licences « on premise »

Microsoft appliquera à compter du mois de juillet une hausse de 10 % sur le tarif des licences de ses logiciels serveur Exchange, SharePoint et Skype for Business quand ces derniers sont installés on premise. Les licences d’accès client (CAL) associées augmenteront quant à elles de 15 à 20 % au 1er août.

« Bien que les suites Microsoft 365 continuent d’être un excellent choix (…) en raison de leurs performances, de leur évolutivité et de leur sécurité exceptionnelles, nous reconnaissons le besoin critique et toujours d’actualité de déploiements sur site dans certains environnements clients », commence par affirmer Microsoft. Mais si l’éditeur se dit enclin à perpétuer la possibilité d’installer un serveur Exchange ou SharePoint on premise, c’est à dire sur l’infrastructure en propre du client, cette alternative sera désormais facturée plus cher.

Des hausses de prix comprises entre 10 et 20 %

En l’occurrence, le prix facial de la licence SharePoint Server, Exchange Server ou Skype for Business Server augmente de 10 %, avec une hausse censée entrer en vigueur courant juillet. Microsoft justifie cette augmentation par la nécessité de « prendre en charge la maintenance continue et les mises à jour des produits de serveur sur site ».

L’éditeur annonce dans le même temps une hausse du prix des licences d’accès client (CAL) associées, qui s’ajoutent à la licence du logiciel serveur pour gérer les utilisateurs finaux. Cette fois, l’augmentation est datée au 1er août. Elle sera de 15 % sur la suite CAL Core Microsoft, et se montera à 20 % pour la suite CAL Entreprise Microsoft.

« Ces modifications s’appliquent exclusivement aux versions sur site de ces produits. Elles n’ont aucun impact sur les tarifs de SharePoint Online, Exchange Online ou Microsoft Teams achetés séparément ou via une licence Microsoft 365 », prend encore soin de préciser l’éditeur.

Lancement d’Exchange Server Subscription Edition

Ces hausses de prix interviennent alors que Microsoft vient tout juste d’annoncer la disponibilité générale de l’offre qui remplace désormais Exchange Server 2016 ou 2019 : Exchange Server Subscription Edition (résumé en Exchange SE), accompagné d’une version équivalente de Skype for Business Server.

L’occasion est toute trouvée de remettre l’accent sur l’intérêt des déclinaisons cloud de l’offre. « Alors qu’Exchange Online et Microsoft 365 continueront d’offrir les solutions les plus récentes et les plus innovantes, notamment l’intégration de Microsoft 365 Copilot, Exchange SE démontre notre engagement à fournir un support continu pour les scénarios dans lesquels les solutions sur site restent essentielles », répète ainsi la firme de Redmond.

L’introduction d’Exchange Server SE marque pour mémoire un tournant dans la façon dont Microsoft gère ses licences logicielles. Alors que les précédentes versions d’Exchange Server sont associées à une date de fin de support prévisionnelle – la dernière mise à jour des éditions 2016 et 2019 est censée intervenir le 14 octobre prochain, cette Subscription Edition bascule sur une logique d’amélioration continue. Elle est donc censée recevoir des mises à jour et des nouveautés fonctionnelles sans interruption, dont l’utilisateur pourra profiter tant qu’il remplit les conditions exigées.

Comme rappelé dans une FAQ dédiée, Microsoft n’autorise plus, avec Exchange Server SE, l’achat de licences nues comme il le faisait avec Exchange Server 2019. Outre la licence serveur et les CAL, l’entreprise cliente doit en effet disposer soit d’un abonnement Software Assurance (SA), soit d’abonnements cloud pour tous les utilisateurs et appareils qui seront amenés à accéder à Exchange Server SE… au moyen par exemple d’abonnements Microsoft 365.

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☕️ Figma prépare son entrée en bourse et pourrait lever 1,5 milliard de dollars

Un temps convoité par Adobe, le célèbre service en ligne dédié à la conception vectorielle d’interfaces Figma se prépare à aller chercher des capitaux sur les marchés. La société, immatriculée dans le Delaware mais basée à San Francisco, a en effet déposé mardi 1er juillet son formulaire S1 (PDF) auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC). Ce document, qui fait office d’enregistrement initial, résume les principales informations relatives à la santé financière de l’entreprise, à sa gouvernance, et à sa vision du marché.

En revanche, il ne présente pas encore les modalités financières envisagées telles que la date d’introduction, la portion du capital mise sur le marché, et le nombre d’actions qui en découle. D’après la banque d’investissement Renaissance Capital, citée par Techcrunch, Figma ambitionnerait d’aller chercher des fonds de l’ordre de 1,5 milliard de dollars au travers de cette opération.

Le formulaire S1 de Figma révèle toutefois quelques données chiffrées, qui témoignent d’une activité en fort développement. L’entreprise revendique ainsi 749 millions de dollars de chiffre d’affaires en 2024, en hausse de 48 % sur un an. L’activité est présentée comme rentable sur le premier trimestre 2025, comme sur le premier trimestre 2024. Elle accuse toutefois une lourde perte lorsque l’exercice 2024 est regardé dans son ensemble, mais Figma la présente comme un phénomène exceptionnel, dû à un important programme de rémunération des employés sous forme d’actions de l’entreprise.

L’outil de créations d’interfaces Web est devenu une suite complète basée sur le collaboratif

Figma revendique par ailleurs 13 millions d’utilisateurs actifs mensuels, dont les deux tiers ne seraient pas issus des métiers du design, ainsi qu’une présence dans 95 % des entreprises qui composent le classement Fortune 500. Dans la déclaration liminaire de son document d’enregistrement, le cofondateur de Figma Dylan Field indique que l’entreprise investit déjà massivement dans l’IA et prévoit de doubler ses efforts en la matière dès cette année. « Les dépenses en matière d’IA vont peut-être peser sur notre efficacité pendant quelques années, mais l’IA est au cœur de la façon dont les processus de design vont évoluer au fil du temps ».

La vague de l’IA devrait selon lui modifier en profondeur la façon dont on développe des interfaces. « Aujourd’hui, nous en sommes à l’ère MS-DOS de l’IA, avec le prompt comme interface. Au fil du temps, de nouveaux modèles de design vont émerger qui rendront possibles de nouveaux scénarios d’usage spécifiques. Tout comme les GUI [interfaces graphiques, ndlr] ont aidé les utilisateurs d’aujourd’hui à comprendre les capacités de l’ordinateur, il y aura une prolifération d’interfaces qui feront apparaître les possibilités de l’IA au travers de designs exceptionnels », prophétise-t-il encore.

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On a roulé avec l’un des vélos pliants électriques les plus stables : prometteur et prix très attractif

Velo de Ville Foldy électrique test Eurobike 2025

Très agréable au guidon, le Velo de Ville Foldy débarque cet été dans la gamme du fabricant allemand, avec une assistance légère et un prix attractif sous les 2 000 euros. Nous l’avons pris en main, voici nos premières impressions.
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