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Test : Shadow Labyrinth : le retour de Pac-Man par la grande porte du jeu d'auteur

Pac-Man, le glouton jaune aux courbes pures, n'était pas prédestiné à l'introspection métaphysique ou à la tragédie cyberpunk. Et pourtant, avec Shadow Labyrinth, ce sont bien les vestiges froids d'un mythe du jeu vidéo que l'on déterre et qu'on reconstruit à coups d'esquives tendues et de parades millimétrées. En confiant les clés de la maison à Seigo Aizawa, Bandai Namco a signé une réinvention culottée de son patrimoine. Shadow Labyrinth est un jeu d'auteur déguisé en produit de catalogue, qui déroute autant qu'il captive. Si son gameplay ne bouleverse pas l'ordre établi, il parvient à imposer une véritable personnalité par la richesse de son univers, ses choix esthétiques radicaux et son respect profond de l'histoire de l'éditeur. Et dans un secteur qui recycle à la chaîne, ça suffit déjà à faire la différence.

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Test : Shadow Labyrinth : le retour de Pac-Man par la grande porte du jeu d'auteur

Pac-Man, le glouton jaune aux courbes pures, n'était pas prédestiné à l'introspection métaphysique ou à la tragédie cyberpunk. Et pourtant, avec Shadow Labyrinth, ce sont bien les vestiges froids d'un mythe du jeu vidéo que l'on déterre et qu'on reconstruit à coups d'esquives tendues et de parades millimétrées. En confiant les clés de la maison à Seigo Aizawa, Bandai Namco a signé une réinvention culottée de son patrimoine. Shadow Labyrinth est un jeu d'auteur déguisé en produit de catalogue, qui déroute autant qu'il captive. Si son gameplay ne bouleverse pas l'ordre établi, il parvient à imposer une véritable personnalité par la richesse de son univers, ses choix esthétiques radicaux et son respect profond de l'histoire de l'éditeur. Et dans un secteur qui recycle à la chaîne, ça suffit déjà à faire la différence.

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