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OpenBSD 7.8

The OpenBSD project produces a free, multi-platform BSD 4.4-based UNIX-like operating system. Its efforts emphasize portability, standardisation, correctness, proactive security and integrated cryptography. The project also develops the widely-used and popular OpenSSH (OpenBSD Secure Shell) software, which provides encrypted communication sessions over a computer network using the SSH protocol.
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Les réseaux russes de Patrice Hubert, nouveau directeur général du Rassemblement national

Le nouveau bras droit du président du RN, Jordan Bardella, fut l’un des poissons-pilotes du parti d’extrême droite en Russie. Il a notamment cherché à se rapprocher de Konstantin Malofeïev, un oligarque ultraconservateur qui finance des opérations d’ingérence pour le compte du Kremlin.

© Mikhail Klimentyev, Sputnik, Kremlin Pool Photo via AP

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Au Pérou, l’état d’urgence est décrété à Lima et Callao

Le gouvernement péruvien compte sur l’armée et des mesures exceptionnelles pour endiguer la vague de violence et d’extorsions attribuée au crime organisé. Dans ce cadre, il peut envoyer l’armée patrouiller dans les rues et restreindre certains droits comme la liberté de réunion.

© Présidence Péruvienne via AFP

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Les purges dans l’armée chinoise, un aveu de faiblesse de Xi Jinping ?

Jamais, depuis la mort de Mao Zedong en 1976, la Chine n’avait connu de purges aussi massives à la tête de son Armée populaire de libération (APL). Quelques jours avant un plénum du comité central du Parti communiste chinois devant officialiser (du 20 au 23 octobre) les grandes orientations économiques du pays pour 2026-2030 ainsi que des remaniements politiques, neuf responsables militaires ont été expulsés du parti pour de "sérieuses violations" de sa discipline. Ils sont "soupçonnés d’avoir commis des crimes graves dans l’exercice de leurs fonctions, impliquant des sommes d’argent exceptionnellement importantes" - en clair, de corruption.

Le président Xi Jinping, adepte de la "stratégie de la décapitation", n’a pas hésité à frapper très haut. Parmi les déchus, He Weidong, qui siégeait au Politburo (24 personnes), était l’un des deux vice-présidents de la très puissante Commission militaire centrale (CMC, dirigée aussi par le n°1 chinois), qui supervise l’ensemble des forces armées chinoises. Trois membres de cet organe stratégique sur sept ont été débarqués ces dernières années. Le second est l’ex-amiral Miao Hua, ancien directeur du Département du travail politique, dont la mission - cruciale - consiste à s’assurer de la loyauté des militaires envers le parti.

Etre prêt à envahir Taïwan en 2027

La purge s’est accélérée en 2023, lorsque plusieurs responsables de la Force des missiles ont été licenciés pour corruption - mais aussi sans doute pour des problèmes de qualité des engins (la presse étrangère avait révélé que certains missiles avaient été remplis avec de l’eau plutôt qu’avec du carburant). Depuis, un ministre de la Défense, Li Shangfu, lui aussi membre de la CMC, et son prédécesseur ont également été écartés.

Alors que "l’empereur rouge" a demandé à son armée d’être prête à envahir Taïwan en 2027, les experts s’interrogent sur ce coup de balai. Pour une partie d’entre eux, Xi perdait le contrôle sur l’APL et craindrait même d’être renversé. Autre constat critique : ce grand ménage prouverait son manque de discernement dans le choix de ses collaborateurs.

Selon d’autres spécialistes, et cela semble plus fondamental, ce mouvement illustrerait surtout le mécontentement du leader chinois, qui jugerait que son armée n’est pas encore suffisamment en ordre de bataille pour se mesurer aux Etats-Unis. La séquence démontre aussi, et surtout, sa domination sur les hauts gradés, y compris ceux qu’il nomme. "Xi peut les élever et les détruire. Cela renforce son autorité plutôt que la diminuer", argumente dans le podcast China Talk l’ancien analyste de la CIA Jon Czin, aujourd’hui chercheur à la Brookings Institution, qui estime que, depuis l’arrivée au pouvoir du dirigeant chinois, "la moitié des membres en uniforme de l’APL ont été démis de leurs fonctions ou sont portés disparus". De quoi, plus généralement, ôter l’envie à tout candidat à la succession de l’autocrate (72 ans) de le défier.

© Xinhua via AFP

Le président chinois Xi Jinping, également secrétaire général du Comité central du Parti communiste chinois et président de la Commission militaire centrale, passe en revue les troupes lors de son inspection de la garnison de l'Armée populaire de libération de la Chine stationnée dans la Région administrative spéciale de Macao, dans le sud de la Chine, le 20 décembre 2024. (Xinhua/Li Gang)
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Les Ukrainiens enrôlés de force dans l’armée russe sont contraints de combattre contre leur pays

Moscou mène une politique de russification et de militarisation forcées dans les territoires occupés, afin d’en transformer les habitants en soldats. Ces Ukrainiens d’origine, déployés en nombre sur le front, représentent déjà un quart des prisonniers de guerre aux mains de Kiev, révèle « Le Monde ».

© GUILLAUME HERBAUT POUR «LE MONDE»

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Giorgia Meloni tombe le masque, trois ans après son arrivée au pouvoir en Italie

Nommée en octobre 2022, la présidente du conseil italien a rassuré Bruxelles et les marchés financiers, notamment en réduisant le déficit public. Mais derrière cette image conciliante se cache une dirigeante d’extrême droite qui ne cesse de se rapprocher de Donald Trump, utilisant les mêmes méthodes sur la scène intérieure.

© Evan Vucci / AP

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