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Google voudrait afficher l'IMEI sur l'écran de déverrouillage d'urgence

L'app Personal Safety de Google, qui permet notamment d'afficher les numéros de contact d'urgence ou des informations médicales, pourrait gagner une nouvelle fonction : l'affichage de l'IMEI. Et même si ce n'est pas évident au premier abord, c'est une fonction de sécurité intéressante dans certains cas.

iOS peut afficher la fiche médical ou les contacts d'urgence.

L'IMEI (International Mobile Equipment Identity) est un identifiant normalement unique attribué à un téléphone. C'est ce qu'utilisent les opérateurs pour identifier un appareil sur le réseau, mais aussi pour bloquer un appareil indiqué comme volé : en empêchant l'IMEI lié à un appareil d'accéder au réseau, il est inutilisable.

Une fonction de sécurité

Il peut donc sembler étonnant de vouloir afficher ce numéro directement sur l'écran d'accueil, mais cette idée a du sens. Une demande d'ajout de fonctionnalité, en février 2025, explique bien le problème : dans certains cas, les forces de l'ordre demandent le mot de passe d'un appareil pour « vérifier si l'appareil n'a pas été volé ». C'est parfois un prétexte pour accéder à un appareil, sans autres raisons valables.

Le résultat. Image Android Authority

En affichant l'IMEI sur l'écran d'accueil sans déverrouiller le smartphone (le principe même de l'app Personal Safety), il serait donc possible de protéger (un peu) la vie privée des utilisateurs. En effet, grâce à l'IMEI il est possible de vérifier facilement si un appareil a été volé et donc éviter de donner son mot de passe pour ce prétexte. C'est un compromis qui semble intéressant, surtout en prenant en compte que même si l'IMEI est unique, vous prenez peu de risques en le divulguant. En théorie, une personne malveillante pourrait bien tenter de bloquer votre appareil, mais cette tâche demanderait d'autres données personnelles plus sensibles. Et pour les malandrins qui veulent suivre un appareil (par exemple), il y a des moyens plus efficaces pour récupérer l'IMEI d'un appareil que d'aller lire cette valeur sur le smartphone lui-même.

Reste à voir si Google va vraiment intégrer cette fonction, comme le suggère Android Authority : Google a au départ refusé la demande, en mettant en avant les risques.

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Google voudrait afficher l'IMEI sur l'écran de déverrouillage d'urgence

L'app Personal Safety de Google, qui permet notamment d'afficher les numéros de contact d'urgence ou des informations médicales, pourrait gagner une nouvelle fonction : l'affichage de l'IMEI. Et même si ce n'est pas évident au premier abord, c'est une fonction de sécurité intéressante dans certains cas.

iOS peut afficher la fiche médical ou les contacts d'urgence.

L'IMEI (International Mobile Equipment Identity) est un identifiant normalement unique attribué à un téléphone. C'est ce qu'utilisent les opérateurs pour identifier un appareil sur le réseau, mais aussi pour bloquer un appareil indiqué comme volé : en empêchant l'IMEI lié à un appareil d'accéder au réseau, il est inutilisable.

Une fonction de sécurité

Il peut donc sembler étonnant de vouloir afficher ce numéro directement sur l'écran d'accueil, mais cette idée a du sens. Une demande d'ajout de fonctionnalité, en février 2025, explique bien le problème : dans certains cas, les forces de l'ordre demandent le mot de passe d'un appareil pour « vérifier si l'appareil n'a pas été volé ». C'est parfois un prétexte pour accéder à un appareil, sans autres raisons valables.

Le résultat. Image Android Authority

En affichant l'IMEI sur l'écran d'accueil sans déverrouiller le smartphone (le principe même de l'app Personal Safety), il serait donc possible de protéger (un peu) la vie privée des utilisateurs. En effet, grâce à l'IMEI il est possible de vérifier facilement si un appareil a été volé et donc éviter de donner son mot de passe pour ce prétexte. C'est un compromis qui semble intéressant, surtout en prenant en compte que même si l'IMEI est unique, vous prenez peu de risques en le divulguant. En théorie, une personne malveillante pourrait bien tenter de bloquer votre appareil, mais cette tâche demanderait d'autres données personnelles plus sensibles. Et pour les malandrins qui veulent suivre un appareil (par exemple), il y a des moyens plus efficaces pour récupérer l'IMEI d'un appareil que d'aller lire cette valeur sur le smartphone lui-même.

Reste à voir si Google va vraiment intégrer cette fonction, comme le suggère Android Authority : Google a au départ refusé la demande, en mettant en avant les risques.

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Samsung annonce un SSD externe qui contient un peu d'un smartphone Galaxy

Samsung vient d'annoncer un nouveau SSD externe, le T7 Resurrected. Sur le papier, c'est l'équivalent du modèle T7 déjà en vente, mais avec un petit plus : un peu de green washing. Le SSD n'est pas vert, mais l'aluminium utilisé pour le boîtier est annoncé comme 100 % recyclé. Selon Samsung, le métal provient des chutes de la production des smartphones de la gamme Galaxy et il est argenté pour éviter d'employer des produits chimiques pour anodiser la coque.

Le même, en gris et en aluminium recyclé. Image Samsung.

Pour le reste, c'est un SSD assez classique : une interface USB-C à 10 Gb/s qui permet des débits de l'ordre de 1 Go/s, un poids de 72 grammes et un chiffrement matériel en AES avec une clé de 256 bits. Il existe avec une capacité de 1 To, 2 To ou 4 To et Samsung le vend déjà pour 135, 205 et 405 €. Des prix un peu élevés, mais les fabricants ont souvent tendance à afficher des tarifs plus hauts que les revendeurs. Le T7 classique se trouve par exemple pour un peu plus de 115 €.

Le T7 nouvelle génération.

Comme souvent avec les SSD externes, le type de mémoire flash n'est pas annoncé, ni la capacité du cache pSLC ou les performances en dehors du cache.

Le cache pSLC clarifié (1/2) : l

Le cache pSLC clarifié (1/2) : l'arme secrète des SSD modernes

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Samsung annonce un SSD externe qui contient un peu d'un smartphone Galaxy

Samsung vient d'annoncer un nouveau SSD externe, le T7 Resurrected. Sur le papier, c'est l'équivalent du modèle T7 déjà en vente, mais avec un petit plus : un peu de green washing. Le SSD n'est pas vert, mais l'aluminium utilisé pour le boîtier est annoncé comme 100 % recyclé. Selon Samsung, le métal provient des chutes de la production des smartphones de la gamme Galaxy et il est argenté pour éviter d'employer des produits chimiques pour anodiser la coque.

Le même, en gris et en aluminium recyclé. Image Samsung.

Pour le reste, c'est un SSD assez classique : une interface USB-C à 10 Gb/s qui permet des débits de l'ordre de 1 Go/s, un poids de 72 grammes et un chiffrement matériel en AES avec une clé de 256 bits. Il existe avec une capacité de 1 To, 2 To ou 4 To et Samsung le vend déjà pour 135, 205 et 405 €. Des prix un peu élevés, mais les fabricants ont souvent tendance à afficher des tarifs plus hauts que les revendeurs. Le T7 classique se trouve par exemple pour un peu plus de 115 €.

Le T7 nouvelle génération.

Comme souvent avec les SSD externes, le type de mémoire flash n'est pas annoncé, ni la capacité du cache pSLC ou les performances en dehors du cache.

Le cache pSLC clarifié (1/2) : l

Le cache pSLC clarifié (1/2) : l'arme secrète des SSD modernes

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L'Inde veut préinstaller une app de sécurité gouvernementale sur les iPhone, Apple refuse

De temps en temps, Apple résiste à des demandes gouvernementales1. L'Inde vient en effet d'imposer l'app Sanchar Saathi à tous les fabricants de smartphones, mais Apple a refusé. Cette app de sécurité permet aux Indiens de s'identifier de façon sécurisée (sans pseudonymat), et elle peut aussi détecter les appels frauduleux ou bloquer un appareil en fonction de son IMEI. Sur le papier, c'est une bonne idée, mais pas quand le gouvernement demande qu'elle soit préinstallée sur tous les appareils.

Montage iGeneration.

Selon Reuters, le pays souhaiterait aussi que les fabricants de smartphones empêchent sa désactivation… alors que le même gouvernement explique que les citoyens seront parfaitement libres de ne pas l'activer ou de la désinstaller. Dans les faits, certains craignent que le gouvernement nationaliste de Narendra Modi profite de cette application pour accéder aux données des 730 millions de smartphones indiens.

Sanchar Saathi

La réponse d'Apple est visiblement assez courte : « Apple ne peut pas faire ça. Point. » Les raisons mises en avant sont évidemment liées à la vie privée et à la sécurité, mais il y a une autre raison, officieuse. Depuis le lancement de l'iPhone, il y a 18 ans, Apple a toujours refusé de préinstaller les applications des opérateurs, et laisser un gouvernement imposer une app serait un dangereux précédent. Même dans des cas compliqués comme celui de l'Europe, les App Store alternatifs ne sont pas préinstallés, et si Apple propose de choisir un autre navigateur que Safari au premier lancement, les concurrents ne sont pas installés par défaut.

Il n'y a plus qu'à attendre la réponse de l'Inde, qui a donné 90 jours aux fabricants pour se conformer à la demande. Car si le pays menace de bannir les iPhone, peut-être que la réaction d'Apple sera différente.


  1. Bon, surtout quand la demande ne vient pas des États-Unis ou de la Chine.  ↩︎

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L'Inde veut préinstaller une app de sécurité gouvernementale sur les iPhone, Apple refuse

De temps en temps, Apple résiste à des demandes gouvernementales1. L'Inde vient en effet d'imposer l'app Sanchar Saathi à tous les fabricants de smartphones, mais Apple a refusé. Cette app de sécurité permet aux Indiens de s'identifier de façon sécurisée (sans pseudonymat), et elle peut aussi détecter les appels frauduleux ou bloquer un appareil en fonction de son IMEI. Sur le papier, c'est une bonne idée, mais pas quand le gouvernement demande qu'elle soit préinstallée sur tous les appareils.

Montage iGeneration.

Selon Reuters, le pays souhaiterait aussi que les fabricants de smartphones empêchent sa désactivation… alors que le même gouvernement explique que les citoyens seront parfaitement libres de ne pas l'activer ou de la désinstaller. Dans les faits, certains craignent que le gouvernement nationaliste de Narendra Modi profite de cette application pour accéder aux données des 730 millions de smartphones indiens.

Sanchar Saathi

La réponse d'Apple est visiblement assez courte : « Apple ne peut pas faire ça. Point. » Les raisons mises en avant sont évidemment liées à la vie privée et à la sécurité, mais il y a une autre raison, officieuse. Depuis le lancement de l'iPhone, il y a 18 ans, Apple a toujours refusé de préinstaller les applications des opérateurs, et laisser un gouvernement imposer une app serait un dangereux précédent. Même dans des cas compliqués comme celui de l'Europe, les App Store alternatifs ne sont pas préinstallés, et si Apple propose de choisir un autre navigateur que Safari au premier lancement, les concurrents ne sont pas installés par défaut.

Il n'y a plus qu'à attendre la réponse de l'Inde, qui a donné 90 jours aux fabricants pour se conformer à la demande. Car si le pays menace de bannir les iPhone, peut-être que la réaction d'Apple sera différente.


  1. Bon, surtout quand la demande ne vient pas des États-Unis ou de la Chine.  ↩︎

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Un nouvel adaptateur CR2032 pour empêcher les piles d'exploser dans les Macintosh

Dans les vieux Macintosh, une des causes de mort prématurée n'est pas un disque dur qui arrête de fonctionner ou la panne d'un composant, mais l'explosion de la pile ou (tout simplement) une pile qui coule. Dans de nombreux Macintosh, l'heure et les quelques données nécessaires pour démarrer correctement sont stockées dans une mémoire de type NVRAM. Pour garder les données, elle doit être alimentée, et c'est généralement une pile de type LS14250 (demi AA) qui est employée. Le problème, c'est que certains modèle peuvent littéralement exploser avec le temps (en expulsant des composés qui rongent ensuite la carte mère au passage) et que d'autres tendent à perdre des électrolytes, ce qui donne le même résultat.

Les dégâts d'une explosion. Image This Does Not Compute.

Une fois qu'une pile a coulé, la carte mère est souvent inutilisable, sauf si vous remarquez assez vite les dégâts. Heureusement, il existe une solution : remplacer la batterie d'origine par une simple pile CR2032. Ce type de pile a beaucoup moins tendance à couler, et elles se trouvent très facilement. Il existe quelques design open source pour des adaptateurs, et Kero (spécialisé dans les composants pour les vieux Mac) a décidé d'améliorer les versions classiques. Sa version, qui va être proposé sur sa boutique en ligne, améliore trois points.

L'adaptateur. Image Kero.

Le principe reste le même : un petit circuit imprimé pensé pour s'insérer dans un emplacement dédié à une LS14250, avec un support pour une pile CR2032. Il a d'abord ajouté un emplacement optionnel pour un condensateur. Sur certains Macintosh II, la pile intervient dans le mécanisme qui permet d'allumer et d'éteindre le Mac sans passer par un interrupteur physique (soft power) et le condensateur stabilise ces modèles. La seconde amélioration est une finition avec cdes contacts dorés, qui améliorent les contacts (et c'est plus important que pour des câbles audio). La troisième est la possibilité d'installer des supports pour éloigner l'adaptateur de la carte mère et simplifier le changement de pile. Il faut noter que l'adaptateur peut être placé parallèlement à la carte mère ou perpendiculairement, et qu'un support imprimé en 3D existe pour bien fixer le tout.

Une ancienne version du design. Image MacGeneration.

Notons enfin, pour ceux qui connaissent les Macintosh, que les piles LS14250 utilisées habituellement ont une tension de 3,6 V alors que les CR2032 sont à 3,2 V au départ. Mais les circuits des Mac sont capables de fonctionner avec une tension qui descend jusqu'à 3 V, et c'est documenté chez Apple. Une pile CR2032 devrait fonctionner environ quatre à huit ans (en fonction de vos usages), contre une quinzaine d'années avec une pile classique… mais sans les risques d'explosion et de destruction de la carte mère.

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Un nouvel adaptateur CR2032 pour empêcher les piles d'exploser dans les Macintosh

Dans les vieux Macintosh, une des causes de mort prématurée n'est pas un disque dur qui arrête de fonctionner ou la panne d'un composant, mais l'explosion de la pile ou (tout simplement) une pile qui coule. Dans de nombreux Macintosh, l'heure et les quelques données nécessaires pour démarrer correctement sont stockées dans une mémoire de type NVRAM. Pour garder les données, elle doit être alimentée, et c'est généralement une pile de type LS14250 (demi AA) qui est employée. Le problème, c'est que certains modèle peuvent littéralement exploser avec le temps (en expulsant des composés qui rongent ensuite la carte mère au passage) et que d'autres tendent à perdre des électrolytes, ce qui donne le même résultat.

Les dégâts d'une explosion. Image This Does Not Compute.

Une fois qu'une pile a coulé, la carte mère est souvent inutilisable, sauf si vous remarquez assez vite les dégâts. Heureusement, il existe une solution : remplacer la batterie d'origine par une simple pile CR2032. Ce type de pile a beaucoup moins tendance à couler, et elles se trouvent très facilement. Il existe quelques design open source pour des adaptateurs, et Kero (spécialisé dans les composants pour les vieux Mac) a décidé d'améliorer les versions classiques. Sa version, qui va être proposé sur sa boutique en ligne, améliore trois points.

L'adaptateur. Image Kero.

Le principe reste le même : un petit circuit imprimé pensé pour s'insérer dans un emplacement dédié à une LS14250, avec un support pour une pile CR2032. Il a d'abord ajouté un emplacement optionnel pour un condensateur. Sur certains Macintosh II, la pile intervient dans le mécanisme qui permet d'allumer et d'éteindre le Mac sans passer par un interrupteur physique (soft power) et le condensateur stabilise ces modèles. La seconde amélioration est une finition avec des contacts dorés, qui améliorent les contacts (et c'est plus important que pour des câbles audio). La troisième est la possibilité d'installer des supports pour éloigner l'adaptateur de la carte mère et simplifier le changement de pile. Il faut noter que l'adaptateur peut être placé parallèlement à la carte mère ou perpendiculairement, et qu'un support imprimé en 3D existe pour bien fixer le tout.

Une ancienne version du design. Image MacGeneration.

Notons enfin, pour ceux qui connaissent les Macintosh, que les piles LS14250 utilisées habituellement ont une tension de 3,6 V alors que les CR2032 sont à 3,2 V au départ. Mais les circuits des Mac sont capables de fonctionner avec une tension qui descend jusqu'à 3 V, et c'est documenté chez Apple. Une pile CR2032 devrait fonctionner environ quatre à huit ans (en fonction de vos usages), contre une quinzaine d'années avec une pile classique… mais sans les risques d'explosion et de destruction de la carte mère.

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Linus monte le PC de Linus en vidéo

Connaissez-vous Linus Sebastian ? Ce vidéaste canadien a lancé sa chaîne YouTube Linus Tech Tips il y a de longues années, et est devenu un spécialiste dans le domaine des nouvelles technologies. Et connaissez-vous Linus Torvalds ? Ce développeur finlandais a décidé, en 1991, de concevoir son propre système d'exploitation compatible UNIX, qu'il a nommé Linux. Et bien ces deux stars sont réunies dans une vidéo.

Le premier va en effet monter un PC pour le second, et le tester. La vidéo dure près d'une heure, et elle explique certains des choix de Linus (celui de Linux). Premièrement, il a évidemment besoin d'un processeur puissant, avec de nombreux cœurs pour s'occuper de la maintenance du noyau Linux. C'est un Threadripper 9960X qui a été choisi. Il s'agit d'un modèle doté de 24 cœurs (48 threads), l'équivalent professionnel des Ryzen. Ce n'est pas le plus puissant de la gamme, tout simplement car le but est d'avoir un PC à peu près discret en évitant les modèles dotés d'un TDP trop élevé. Pour la mémoire, Linus a imposé de la mémoire vive ECC, c'est-à-dire avec de la correction d'erreur. Il a une opinion très tranchée sur le sujet et considère que c'est très important pour éviter les erreurs, même si les causes ne sont pas nécessairement les rayons cosmiques. La mémoire ECC est plus onéreuse, mais pour compiler et tester le noyau Linux, encore une fois, c'est important.

Linus et Linus.

Le SSD est un modèle assez classique, un Samsung 9100 Pro de 2 To, tout comme le boîtier, un Fractal Design Torrent. La carte graphique est un modèle Intel Arc B580, pour une bonne raison1 : Intel a de bons pilotes et Linus veut brancher deux écrans 6K (dont l'Asus PA32QCV que nous avons testé). Pour le processeur, le système de refroidissement est un Noctua haut de gamme, équipé de deux ventilateurs et pensé pour le processeur AMD. Ils n'ont pas installé un système de refroidissement liquide, car Linus a peur de la fiabilité (et des fuites) mais — surtout — n'aime pas le bruit de gargouillis de certains watercooling.

En plus de montage du PC de Linus par Linus, vous verrez aussi des anecdotes sur Linus et vous apprendrez aussi quel système d'exploitation Linus utilise (on vous laisse deviner). Bon visionnage.


  1. Non, ce n'est pas parce qu'il n'aime pas Nvidia (enfin, pas totalement).  ↩︎

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Linus monte le PC de Linus en vidéo

Connaissez-vous Linus Sebastian ? Ce vidéaste canadien a lancé sa chaîne YouTube Linus Tech Tips il y a de longues années, et est devenu un spécialiste dans le domaine des nouvelles technologies. Et connaissez-vous Linus Torvalds ? Ce développeur finlandais a décidé, en 1991, de concevoir son propre système d'exploitation compatible UNIX, qu'il a nommé Linux. Et bien ces deux stars sont réunies dans une vidéo.

Le premier va en effet monter un PC pour le second, et le tester. La vidéo dure près d'une heure, et elle explique certains des choix de Linus (celui de Linux). Premièrement, il a évidemment besoin d'un processeur puissant, avec de nombreux cœurs pour s'occuper de la maintenance du noyau Linux. C'est un Threadripper 9960X qui a été choisi. Il s'agit d'un modèle doté de 24 cœurs (48 threads), l'équivalent professionnel des Ryzen. Ce n'est pas le plus puissant de la gamme, tout simplement car le but est d'avoir un PC à peu près discret en évitant les modèles dotés d'un TDP trop élevé. Pour la mémoire, Linus a imposé de la mémoire vive ECC, c'est-à-dire avec de la correction d'erreur. Il a une opinion très tranchée sur le sujet et considère que c'est très important pour éviter les erreurs, même si les causes ne sont pas nécessairement les rayons cosmiques. La mémoire ECC est plus onéreuse, mais pour compiler et tester le noyau Linux, encore une fois, c'est important.

Linus et Linus.

Le SSD est un modèle assez classique, un Samsung 9100 Pro de 2 To, tout comme le boîtier, un Fractal Design Torrent. La carte graphique est un modèle Intel Arc B580, pour une bonne raison1 : Intel a de bons pilotes et Linus veut brancher deux écrans 6K (dont l'Asus PA32QCV que nous avons testé). Pour le processeur, le système de refroidissement est un Noctua haut de gamme, équipé de deux ventilateurs et pensé pour le processeur AMD. Ils n'ont pas installé un système de refroidissement liquide, car Linus a peur de la fiabilité (et des fuites) mais — surtout — n'aime pas le bruit de gargouillis de certains watercooling.

En plus de montage du PC de Linus par Linus, vous verrez aussi des anecdotes sur Linus et vous apprendrez aussi quel système d'exploitation Linus utilise (on vous laisse deviner). Bon visionnage.


  1. Non, ce n'est pas parce qu'il n'aime pas Nvidia (enfin, pas totalement).  ↩︎

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Samsung permet de désactiver les publicités sur ses frigos connectés

Il y a quelques semaines, Samsung avait pris une drôle de décision : ajouter de la publicité sur l'écran de ses réfrigérateurs connectés de la gamme Family Hub, sans prévenir les utilisateurs. Une mise à jour, qui annonçait en parallèle l'arrêt du suivi et de quelques fonctions, a ajouté de la publicité dans un widget sur l'écran.

Plus de publicités sur l'écran. Image Reddit.

Les modèles Family Hub ont un écran de 21 ou 32 pouces et valent plus de 2 000 $, donc les retours des clients étaient assez désastreux. Et on les comprend : se retrouver avec de la publicité sur un écran dans sa cuisine sans avoir été prévenus, surtout sur un appareil de ce prix, c'est probablement assez énervant.

Samsung ajoute de la publicité sur l

Samsung ajoute de la publicité sur l'écran de ses frigos connectés

Mais alors que certains imaginaient déjà des AdBlock pour frigo ou décidaient de déconnecter leur réfrigérateur connecté, Samsung a finalement proposé une nouvelle option qui permet de désactiver les publicités. La méthode est expliquée sur Reddit et passe par les réglages de l'appareil. Il faut tout de même noter que Samsung n'abandonne donc pas les publicités : c'est une option qui doit être explicitement cochée, et les retours indiquent que le fonctionnement par défaut est toujours d'afficher des publicités. Comme sur les téléviseurs.

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Les cours de programmation de Purple Giraffe sont en promotion

Si vous avez toujours eu envie d'apprendre la programmation1, bonne nouvelle : les formations de Maxime Britto sur sa plateforme Purple Giraffe sont en promotion. Au lieu de 24 € par mois, l'abonnement pour un accès illimité est à 19 € par mois (ou 189 € par an au lieu de 239 €).

Une idée d'app iOS ou Android ? Les formations sont là pour ça. Image Purple Giraffe.

La plateforme propose des cours pour apprendre le Swift, SwiftUI (pour de belles interfaces sur les appareils Apple), Flutter (qui est agnostique) ou le Dart que Google utilise pour Android (et il y en a d'autres). Les formations sont accessibles pour tous les niveaux, du débutant à l'expert, et la plateforme propose des forums d'échange, des séances de coaching, des défis, etc. En clair, si vous avez une super idée d'app mais que vous ne connaissez rien au développement, c'est parfait pour se lancer.

Et le tout ne se limite pas aux smartphones : Maxime ajoute régulièrement du contenu pour d'autres plateformes, comme visionOS.

Notons enfin que ce tarif promotionnel ne devrait plus être proposé plus tard : dans les prochaines semaines, l'offre va évoluer. La formule unique proposée ici sera remplacée par trois formules distinctes (débutant, intermédiaire, expert), avec des tarifs différents. Et la version pour les experts, la plus proche de l'actuelle, devrait être plus onéreuse que l'offre à laquelle vous pouvez vous abonner.


  1. Et pas la programmation de la machine à laver ou du magnétoscope.  ↩︎

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Samsung permet de désactiver les publicités sur ses frigos connectés

Il y a quelques semaines, Samsung avait pris une drôle de décision : ajouter de la publicité sur l'écran de ses réfrigérateurs connectés de la gamme Family Hub, sans prévenir les utilisateurs. Une mise à jour, qui annonçait en parallèle l'arrêt du suivi et de quelques fonctions, a ajouté de la publicité dans un widget sur l'écran.

Plus de publicités sur l'écran. Image Reddit.

Les modèles Family Hub ont un écran de 21 ou 32 pouces et valent plus de 2 000 $, donc les retours des clients étaient assez désastreux. Et on les comprend : se retrouver avec de la publicité sur un écran dans sa cuisine sans avoir été prévenus, surtout sur un appareil de ce prix, c'est probablement assez énervant.

Samsung ajoute de la publicité sur l

Samsung ajoute de la publicité sur l'écran de ses frigos connectés

Mais alors que certains imaginaient déjà des AdBlock pour frigo ou décidaient de déconnecter leur réfrigérateur connecté, Samsung a finalement proposé une nouvelle option qui permet de désactiver les publicités. La méthode est expliquée sur Reddit et passe par les réglages de l'appareil. Il faut tout de même noter que Samsung n'abandonne donc pas les publicités : c'est une option qui doit être explicitement cochée, et les retours indiquent que le fonctionnement par défaut est toujours d'afficher des publicités. Comme sur les téléviseurs.

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Les cours de programmation de Purple Giraffe sont en promotion

Si vous avez toujours eu envie d'apprendre la programmation1, bonne nouvelle : les formations de Maxime Britto sur sa plateforme Purple Giraffe sont en promotion. Au lieu de 24 € par mois, l'abonnement pour un accès illimité est à 19 € par mois (ou 189 € par an au lieu de 239 €).

Une idée d'app iOS ou Android ? Les formations sont là pour ça. Image Purple Giraffe.

La plateforme propose des cours pour apprendre le Swift, SwiftUI (pour de belles interfaces sur les appareils Apple), Flutter (qui est agnostique) ou le Dart que Google utilise pour Android (et il y en a d'autres). Les formations sont accessibles pour tous les niveaux, du débutant à l'expert, et la plateforme propose des forums d'échange, des séances de coaching, des défis, etc. En clair, si vous avez une super idée d'app mais que vous ne connaissez rien au développement, c'est parfait pour se lancer.

Et le tout ne se limite pas aux smartphones : Maxime ajoute régulièrement du contenu pour d'autres plateformes, comme visionOS.

Notons enfin que ce tarif promotionnel ne devrait plus être proposé plus tard : dans les prochaines semaines, l'offre va évoluer. La formule unique proposée ici sera remplacée par trois formules distinctes (débutant, intermédiaire, expert), avec des tarifs différents. Et la version pour les experts, la plus proche de l'actuelle, devrait être plus onéreuse que l'offre à laquelle vous pouvez vous abonner.


  1. Et pas la programmation de la machine à laver ou du magnétoscope.  ↩︎

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La saga Traqués continue : Apple ne trouverait pas les ayants droit du roman plagié

La saga de la série Traqués (The Hunt) continue, avec un problème assez important pour Apple. En effet, la société ne trouverait pas les ayants droit du roman plagié, ce qui pose évidemment de nombreux soucis. Commençons par un petit résumé1, pour ceux qui n'ont pas suivi.

Traqués. Image Apple.

Le 3 décembre 2025, Apple devait mettre en ligne une série française sur son service Apple TV, développée avec Gaumont. Traqués, avec Benoît Magimel et Mélanie Laurent, raconte l'histoire d'un groupe de chasseurs partis pour un week-end, qui rencontre un autre groupe, avec des blessés à la clé. Après cet incident, resté secret, les protagonistes reprennent leurs vies mais se sentent observés… et traqués.

De notre côté, la saga commence le 21 novembre : Apple décide de supprimer toutes traces de la série. Les communiqués, bandes-annonces et autres pages dédiées disparaissent, façon 19842.

Apple fait totalement disparaître Traqués (The Hunt), une série française, de son service Apple TV

Apple fait totalement disparaître Traqués (The Hunt), une série française, de son service Apple TV

Quelques jours après, une explication arrive : la série serait un plagiat. Le réalisateur, Cédric Anger, aurait oublié de prévenir Apple et Gaumont que la série était une adaptation d'un roman des années 70. Shoot, de Douglas Fairbairn, date de 1973 et a été adapté en film en 1976, même s'il a été largement oublié. Petit détail piquant, la version française du roman s'appelle La Traque.

Quelques jours plus tard, nous apprenions que le réalisateur aurait finalement admis s'être « librement et étroitement inspiré » du roman. Apple, pour éviter de s'asseoir sur les 16 millions de dollars investis dans la série, aurait donc fait un choix : payer les droits du roman, rétroactivement. Un compromis nécessaire, même si la facture, dans ce genre de cas, est évidemment plus élevée que pour une transaction classique. Fin novembre, nous en étions là.

Les ayants droit introuvables

Le problème, selon Clément Garin qui suit ce dossier avec attention, c'est que trouver les personnes qui possèdent les droits sur un roman qui a une cinquantaine d'années, c'est compliqué. Et Douglas Fairbairn, l'auteur du roman, est décédé en 1997. Le premier obstacle pour Apple, c'est que la maison d'édition ne propose plus le roman dans son catalogue. Il est donc impossible d'acheter ou de licencier les droits sur ce dernier. De plus, Clément Garin explique que le fait que les droits ne soient pas disponibles peut avoir deux raisons.

La première, c'est que la maison d'édition a perdu les droits sur le roman, et a cédé les droits à la famille. La seconde, moins problématique pour Apple, serait qu'elle dispose encore des droits mais qu'elle a juste décidé qu'ils n'avaient plus d'intérêts d'un point de vue commercial. Pour tenter d'éclaircir ce point, et il y aura donc probablement d'autres épisodes dans cette saga, Apple aurait embauché un détective privé pour retrouver la famille de Douglas Fairbairn, sans succès a priori. La seule personne identifiée serait un homme âgé de 85 ans et injoignable.

Ce n'est probablement pas ce détective. Image Apple.

Les chances de voir rapidement la série Traqués sont donc faibles.


  1. Qui pourrait presque être le scénario d'une série.  ↩︎

  2. Cette série n'a jamais existé. D'ailleurs, quelle série ?  ↩︎

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La saga Traqués continue : Apple ne trouverait pas les ayants droit du roman plagié

La saga de la série Traqués (The Hunt) continue, avec un problème assez important pour Apple. En effet, la société ne trouverait pas les ayants droit du roman plagié, ce qui pose évidemment de nombreux soucis. Commençons par un petit résumé1, pour ceux qui n'ont pas suivi.

Traqués. Image Apple.

Le 3 décembre 2025, Apple devait mettre en ligne une série française sur son service Apple TV, développée avec Gaumont. Traqués, avec Benoît Magimel et Mélanie Laurent, raconte l'histoire d'un groupe de chasseurs partis pour un week-end, qui rencontre un autre groupe, avec des blessés à la clé. Après cet incident, resté secret, les protagonistes reprennent leurs vies mais se sentent observés… et traqués.

De notre côté, la saga commence le 21 novembre : Apple décide de supprimer toutes traces de la série. Les communiqués, bandes-annonces et autres pages dédiées disparaissent, façon 19842.

Apple fait totalement disparaître Traqués (The Hunt), une série française, de son service Apple TV

Apple fait totalement disparaître Traqués (The Hunt), une série française, de son service Apple TV

Quelques jours après, une explication arrive : la série serait un plagiat. Le réalisateur, Cédric Anger, aurait oublié de prévenir Apple et Gaumont que la série était une adaptation d'un roman des années 70. Shoot, de Douglas Fairbairn, date de 1973 et a été adapté en film en 1976, même s'il a été largement oublié. Petit détail piquant, la version française du roman s'appelle La Traque.

Quelques jours plus tard, nous apprenions que le réalisateur aurait finalement admis s'être « librement et étroitement inspiré » du roman. Apple, pour éviter de s'asseoir sur les 16 millions de dollars investis dans la série, aurait donc fait un choix : payer les droits du roman, rétroactivement. Un compromis nécessaire, même si la facture, dans ce genre de cas, est évidemment plus élevée que pour une transaction classique. Fin novembre, nous en étions là.

Les ayants droit introuvables

Le problème, selon Clément Garin qui suit ce dossier avec attention, c'est que trouver les personnes qui possèdent les droits sur un roman qui a une cinquantaine d'années, c'est compliqué. Et Douglas Fairbairn, l'auteur du roman, est décédé en 1997. Le premier obstacle pour Apple, c'est que la maison d'édition ne propose plus le roman dans son catalogue. Il est donc impossible d'acheter ou de licencier les droits sur ce dernier. De plus, Clément Garin explique que le fait que les droits ne soient pas disponibles peut avoir deux raisons.

La première, c'est que la maison d'édition a perdu les droits sur le roman, et a cédé les droits à la famille. La seconde, moins problématique pour Apple, serait qu'elle dispose encore des droits mais qu'elle a juste décidé qu'ils n'avaient plus d'intérêts d'un point de vue commercial. Pour tenter d'éclaircir ce point, et il y aura donc probablement d'autres épisodes dans cette saga, Apple aurait embauché un détective privé pour retrouver la famille de Douglas Fairbairn, sans succès a priori. La seule personne identifiée serait un homme âgé de 85 ans et injoignable.

Ce n'est probablement pas ce détective. Image Apple.

Les chances de voir rapidement la série Traqués sont donc faibles.


  1. Qui pourrait presque être le scénario d'une série.  ↩︎

  2. Cette série n'a jamais existé. D'ailleurs, quelle série ?  ↩︎

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John Giannandrea, responsable de l'IA, va quitter Apple et être remplacé par un spécialiste issu de chez Microsoft

Apple vient d'annoncer que John Giannandrea, le responsable de la division dédiée à l'intelligence artificielle, allait quitter la société. Il démissionne de son poste de vice-président pour la stratégie liée à l'IA et va être remplacé par Amar Subramanya, qui prend le même poste sous la supervision de Craig Federighi. Giannandrea va rester chez Apple jusqu'au printemps 2026, en tant que conseiller, avant de prendre sa retraite. Subramanya, qui va donc avoir la lourde tâche de s'occuper d'Apple Intelligence et ses futures fonctionnalités, vient de chez Microsoft et a aussi passé près de 16 ans chez Google.

Un nouveau retraité chez Apple. Image Apple.

La mise à l'écart de Giannandrea, nommé à ce poste en 2018, n'est pas totalement inattendue. Il aurait perdu l'équipe en charge de la robotique en avril et Kim Vorrath, une spécialiste des cas difficiles, a été choisie pour tenter de régler les bugs et les errements d'Apple Intelligence en début d'année. John Giannandrea est considéré comme étant sur la sellette depuis un moment, et les déboires de Siri lui sont souvent reprochés.

Si le communiqué d'Apple est laudatif et que Tim Cook remercie bien évidemment Giannandrea, les changements n’en restent pas moins importants dans l’organisation de l’entreprise. Il faut donc s’attendre à un véritable changement de cap dans le domaine de l’IA.

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John Giannandrea, responsable de l'IA, va quitter Apple et être remplacé par un spécialiste issu de chez Microsoft

Apple vient d'annoncer que John Giannandrea, le responsable de la division dédiée à l'intelligence artificielle, allait quitter la société. Il démissionne de son poste de vice-président pour la stratégie liée à l'IA et va être remplacé par Amar Subramanya, qui prend le même poste sous la supervision de Craig Federighi. Giannandrea va rester chez Apple jusqu'au printemps 2026, en tant que conseiller, avant de prendre sa retraite. Subramanya, qui va donc avoir la lourde tâche de s'occuper d'Apple Intelligence et ses futures fonctionnalités, vient de chez Microsoft et a aussi passé près de 16 ans chez Google.

Un nouveau retraité chez Apple. Image Apple.

La mise à l'écart de Giannandrea, nommé à ce poste en 2018, n'est pas totalement inattendue. Il aurait perdu l'équipe en charge de la robotique en avril et Kim Vorrath, une spécialiste des cas difficiles, a été choisie pour tenter de régler les bugs et les errements d'Apple Intelligence en début d'année. John Giannandrea est considéré comme étant sur la sellette depuis un moment, et les déboires de Siri lui sont souvent reprochés.

Si le communiqué d'Apple est laudatif et que Tim Cook remercie bien évidemment Giannandrea, les changements n’en restent pas moins importants dans l’organisation de l’entreprise. Il faut donc s’attendre à un véritable changement de cap dans le domaine de l’IA.

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SMIC, un fondeur chinois, annonce l'arrivée de puces en 5 nm

Dans le petit monde des sociétés capables de graver des puces modernes, les sociétés les plus connues sont TSMC (le leader, qui grave les puces d'Apple), Samsung ou Intel. Mais vous n'avez probablement jamais (ou rarement) entendu parler d'UMC, GlobalFoundries ou SMIC, respectivement les 4e, 5e et 3e plus gros fondeurs mondiaux. Pourtant, SMIC est une société à surveiller : elle vient d'annoncer ses premières puces en 5 nm.

Des puces sur un Wafer. Image .RGB., CC BY 2.0.

Actuellement, Samsung et TSMC produisent des puces en 3 nm (une valeur qu'il faut prendre comme un nom marketing et pas au pied de la lettre) et UMC ou GlobalFoundries se concentrent plutôt sur des technologies plus anciennes (comme le 12 nm), rentables pour de nombreuses puces. Mais le cas de SMIC est intéressant : c'est un fondeur chinois, qui fournit les sociétés chinoises qui n'ont plus accès aux technologies taïwanaises ou coréennes à cause d'embargos mis en place par les États-Unis. Et SMIC a un autre problème, lié aux mêmes raisons : la société n'a pas accès aux machines européennes d'ASML, qui permettent de graver avec des « Extreme Ultraviolet » (EUV), et doit se contenter des machines plus anciennes en DUV (Deep Ultraviolet).

Sans entrer dans les détails trop techniques, passer par des machines DUV nécessite beaucoup plus de temps et d'étapes pour graver une puce, ce qui complexifie et ralentit le développement d'une nouvelle génération. Le 7 nm de SMIC, par exemple, nécessite 34 étapes pour graver une puce, contre 9 avec une machine EUV. Bien évidemment, les étapes réduisent le rendement en augmentant le risque d'erreurs, ce qui fait monter mécaniquement le coût des puces.

Le chip binning, c

Le chip binning, c'est bien plus que de vous vendre des puces défectueuses

Du 5 nm pour une puce Kirin

Nos confrères d'Hardware and Co. expliquent que le simple fait de développer un processus en 5 nm avec des machines DUV était considéré comme inutile et peu viable. Mais devant l'absence d'alternatives et avec une demande qui reste forte chez les fabricants chinois, SMIC a tout de même relevé le défi. Le fondeur aurait enfin réussi à proposer une puce en 5 nm produite en masse, le système sur puce Kirin 9030 Pro. Il intègre neuf cœurs CPU et une partie graphique maison, mais les fréquences annoncées (2,75 GHz au mieux) restent assez faibles pour une puce en 5 nm, ce qui montre que la technologie a probablement quelques limites.

La nouvelle puce Kirin est en 5 nm.

Pour mémoire, la première puce gravée en masse en 5 nm est l'A14 d'Apple en 2020, qui a été suivi très rapidement par l'Apple A14X l'Apple M1. SMIC reste donc assez loin de TSMC et Samsung pour le moment, mais la société rattrape peu à peu son retard, et va peut-être permettre un jour à la Chine de ne plus dépendre de technologies étrangères. C'est aussi une preuve qu'il est possible d'arriver à produire des technologies à peu près compétitives sans nécessairement dépendre d'ASML. Et qui sait, peut-être qu'Apple décidera un jour de produire ses propres puces. Mais pour le moment, la dernière rumeur en date est une production d'une partie de la gamme dans les usines d'Intel.

Apple pourrait utiliser Intel pour produire ses Mx d’entrée de gamme

Apple pourrait utiliser Intel pour produire ses Mx d’entrée de gamme

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Le premier iPhone SE, le dernier iPhone avec une prise jack, est obsolète

En 2016, Apple lançait le premier iPhone SE. Le concept était un peu étonnant pour la marque : il reprenait l'esthétique de l'iPhone 5 (sorti quatre ans plus tôt) avec des composants assez proches de l'iPhone 6S, le modèle haut de gamme de cette année-là. C'était une tentative — réussie — de proposer un modèle d'entrée de gamme, dans un format compact qui avait déjà tendance à disparaître.

L'iPhone SE et ses couleurs. Image Apple.

L'iPhone SE n'avait pas un appareil photo aussi bon que l'iPhone 6S et perdait quelques fonctions, mais il offrait le même système sur puce A9 que son grand frère, gage d'excellentes performances pour l'époque. Et c'était surtout un gros changement par rapport aux iPhone d'entrée de gamme précédents : pendant un temps, Apple recyclait les iPhone précédents avec 8 Go (de stockage, pas de RAM…) et son premier essai d'iPhone d'entrée de gamme, l'iPhone 5c, n'avait pas été un succès. L'iPhone SE a eu un successeur en 2020, avec le SE de 2e génération. Il reprenait l'esthétique globale de l'iPhone 6 avec des composants proches de l'iPhone 11. Le SE de 3e génération, en 2022, gardait le même boîtier, mais avec des composants proches de l'iPhone 13. Enfin, le descendant moderne de l'iPhone SE est l'iPhone 16e : un iPhone 14 un peu modifié avec le même système sur puce que l'iPhone 16. On ne change pas une recette qui gagne.

Image Apple.

Tout ça pour dire que l'iPhone SE, abandonné en 2018 et qui est resté bloqué sur iOS 15, est obsolète. Chez Apple, un produit obsolète ne peut plus être réparé officiellement et il n'est plus possible de commander des pièces pour le réparer. Si la batterie de votre iPhone SE montre des signes de faiblesse, il va donc falloir trouver un distributeur alternatif.

Dans tous les cas, c'est le moment de verser une larme pour le dernier iPhone compact et aussi le dernier iPhone équipé d'une prise jack 3,5 mm.

Quelques autres produits abandonnés

La liste des produits obsolètes comprend aussi quelques produits un peu plus anecdotiques. Premièrement, l'enceinte Beats Pill 2.0. Deuxièmement, l'iPad Pro 12,9 pouces de seconde génération. Et troisièmement, les Apple Watch Series 4 Hermès et Nike. Ils ont probablement moins marqué le public que le premier iPhone SE.

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SMIC, un fondeur chinois, annonce l'arrivée de puces en 5 nm

Dans le petit monde des sociétés capables de graver des puces modernes, les sociétés les plus connues sont TSMC (le leader, qui grave les puces d'Apple), Samsung ou Intel. Mais vous n'avez probablement jamais (ou rarement) entendu parler d'UMC, GlobalFoundries ou SMIC, respectivement les 4e, 5e et 3e plus gros fondeurs mondiaux. Pourtant, SMIC est une société à surveiller : elle vient d'annoncer ses premières puces en 5 nm.

Des puces sur un Wafer. Image .RGB., CC BY 2.0.

Actuellement, Samsung et TSMC produisent des puces en 3 nm (une valeur qu'il faut prendre comme un nom marketing et pas au pied de la lettre) et UMC ou GlobalFoundries se concentrent plutôt sur des technologies plus anciennes (comme le 12 nm), rentables pour de nombreuses puces. Mais le cas de SMIC est intéressant : c'est un fondeur chinois, qui fournit les sociétés chinoises qui n'ont plus accès aux technologies taïwanaises ou coréennes à cause d'embargos mis en place par les États-Unis. Et SMIC a un autre problème, lié aux mêmes raisons : la société n'a pas accès aux machines européennes d'ASML, qui permettent de graver avec des « Extreme Ultraviolet » (EUV), et doit se contenter des machines plus anciennes en DUV (Deep Ultraviolet).

Sans entrer dans les détails trop techniques, passer par des machines DUV nécessite beaucoup plus de temps et d'étapes pour graver une puce, ce qui complexifie et ralentit le développement d'une nouvelle génération. Le 7 nm de SMIC, par exemple, nécessite 34 étapes pour graver une puce, contre 9 avec une machine EUV. Bien évidemment, les étapes réduisent le rendement en augmentant le risque d'erreurs, ce qui fait monter mécaniquement le coût des puces.

Le chip binning, c

Le chip binning, c'est bien plus que de vous vendre des puces défectueuses

Du 5 nm pour une puce Kirin

Nos confrères d'Hardware and Co. expliquent que le simple fait de développer un processus en 5 nm avec des machines DUV était considéré comme inutile et peu viable. Mais devant l'absence d'alternatives et avec une demande qui reste forte chez les fabricants chinois, SMIC a tout de même relevé le défi. Le fondeur aurait enfin réussi à proposer une puce en 5 nm produite en masse, le système sur puce Kirin 9030 Pro. Il intègre neuf cœurs CPU et une partie graphique maison, mais les fréquences annoncées (2,75 GHz au mieux) restent assez faibles pour une puce en 5 nm, ce qui montre que la technologie a probablement quelques limites.

La nouvelle puce Kirin est en 5 nm.

Pour mémoire, la première puce gravée en masse en 5 nm est l'A14 d'Apple en 2020, qui a été suivi très rapidement par l'Apple A14X l'Apple M1. SMIC reste donc assez loin de TSMC et Samsung pour le moment, mais la société rattrape peu à peu son retard, et va peut-être permettre un jour à la Chine de ne plus dépendre de technologies étrangères. C'est aussi une preuve qu'il est possible d'arriver à produire des technologies à peu près compétitives sans nécessairement dépendre d'ASML. Et qui sait, peut-être qu'Apple décidera un jour de produire ses propres puces. Mais pour le moment, la dernière rumeur en date est une production d'une partie de la gamme dans les usines d'Intel.

Apple pourrait utiliser Intel pour produire ses Mx d’entrée de gamme

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Le premier iPhone SE, le dernier iPhone avec une prise jack, est obsolète

En 2016, Apple lançait le premier iPhone SE. Le concept était un peu étonnant pour la marque : il reprenait l'esthétique de l'iPhone 5 (sorti quatre ans plus tôt) avec des composants assez proches de l'iPhone 6S, le modèle haut de gamme de cette année-là. C'était une tentative — réussie — de proposer un modèle d'entrée de gamme, dans un format compact qui avait déjà tendance à disparaître.

L'iPhone SE et ses couleurs. Image Apple.

L'iPhone SE n'avait pas un appareil photo aussi bon que l'iPhone 6S et perdait quelques fonctions, mais il offrait le même système sur puce A9 que son grand frère, gage d'excellentes performances pour l'époque. Et c'était surtout un gros changement par rapport aux iPhone d'entrée de gamme précédents : pendant un temps, Apple recyclait les iPhone précédents avec 8 Go (de stockage, pas de RAM…) et son premier essai d'iPhone d'entrée de gamme, l'iPhone 5c, n'avait pas été un succès. L'iPhone SE a eu un successeur en 2020, avec le SE de 2e génération. Il reprenait l'esthétique globale de l'iPhone 6 avec des composants proches de l'iPhone 11. Le SE de 3e génération, en 2022, gardait le même boîtier, mais avec des composants proches de l'iPhone 13. Enfin, le descendant moderne de l'iPhone SE est l'iPhone 16e : un iPhone 14 un peu modifié avec le même système sur puce que l'iPhone 16. On ne change pas une recette qui gagne.

Image Apple.

Tout ça pour dire que l'iPhone SE, abandonné en 2018 et qui est resté bloqué sur iOS 15, est obsolète. Chez Apple, un produit obsolète ne peut plus être réparé officiellement et il n'est plus possible de commander des pièces pour le réparer. Si la batterie de votre iPhone SE montre des signes de faiblesse, il va donc falloir trouver un distributeur alternatif.

Dans tous les cas, c'est le moment de verser une larme pour le dernier iPhone compact et aussi le dernier iPhone équipé d'une prise jack 3,5 mm.

Quelques autres produits abandonnés

La liste des produits obsolètes comprend aussi quelques produits un peu plus anecdotiques. Premièrement, l'enceinte Beats Pill 2.0. Deuxièmement, l'iPad Pro 12,9 pouces de seconde génération. Et troisièmement, les Apple Watch Series 4 Hermès et Nike. Ils ont probablement moins marqué le public que le premier iPhone SE.

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