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Strava : l’Apple Watch passe en tête des montres de sport

Strava vient de partager son rapport annuel sur les habitudes de ses utilisateurs. Si on y trouve tout un tas d’informations diverses, l’une d’entre elles devrait donner le sourire Tim Cook : l’Apple Watch a été la montre la plus utilisée par les sportifs de Strava en 2025.

Image WatchGeneration

Strava ne donne pas de chiffres directs pour comparer mais indiquait l’année dernière que l’Apple Watch Series était la montre la plus utilisée pour suivre une course, juste devant l’Apple Watch SE. L’entreprise a récemment annoncé avoir constaté une hausse de 20 % de l’utilisation de son app sur Apple Watch en 2024.

Vu sous cet angle, on comprend mieux pourquoi Strava a chouchouté watchOS tout au long de année. Le service s’intègre mieux avec Fitness+ depuis janvier, et un partenariat entre les deux entités permet d’obtenir jusqu’à trois mois de cours gratuits sur la plateforme d’Apple.

Strava offre jusqu’à trois mois gratuits d’Apple Fitness+

Strava offre jusqu’à trois mois gratuits d’Apple Fitness+

Mais surtout, Strava a cette année complètement revu son application Apple Watch. L’interface a été repensée avec un démarrage des activités plus rapide et une présentation plus lisible des statistiques. Son système de défis entre coureurs est désormais mieux intégré, et l’entreprise a promis l’arrivée de nouvelles fonctions de manière régulière.

Strava se réinvente sur Apple Watch et prend en charge les segments en direct

Strava se réinvente sur Apple Watch et prend en charge les segments en direct

Le rapport de Strava indique que COROS a le vent en poupe. Les différents accessoires à porter autres que les montres comme la bague Oura ou le bracelet WHOOP connaissent également « une croissance rapide ». Strava rappelle au passage que la majorité de ses membres enregistrent encore leurs séances directement depuis leur smartphone : 72 % des activités sont enregistrées via l’app mobile, Garmin arrivant deuxième tous appareils confondus et Apple Health (Formes) en troisième.

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Apple efface déjà John Giannandrea de sa page des dirigeants

Cela n’aura pas traîné. 72 heures après l’annonce de son départ, l’ex-chef de l’IA d’Apple John Giannandrea n’a plus sa tête sur la page des dirigeants d’Apple. Apple a déclaré en début de semaine que l’homme allait plier bagage au printemps prochain pour être remplacé par Amar Subramanya. Certaines de ses équipes vont être transférées à Sabih Khan et Eddy Cue.

La page des dirigeants d’Apple. Image MacGeneration

Apple n’a donc pas perdu de temps pour mettre à jour cette page, qui est pourtant figée dans le temps avec plusieurs photos n’ayant pas bougé depuis des années. Le nouveau chef de l’IA Amar Subramanya n’a pas encore droit à sa tête sur ce trombinoscope. Il prendra le même poste que Giannandrea sous la supervision de Craig Federighi.

Le départ de John Giannandrea n’est pas vraiment une surprise : sa place était remise en question depuis quelque temps. Beaucoup lui reprochent de ne pas avoir vu venir les intelligences artificielles génératives à la ChatGPT, qui sont désormais des incontournables. Le retard du nouveau Siri lui est souvent mis sur le dos, et il avait perdu l'équipe en charge de la robotique d’Apple en avril dernier.

Comment Apple s’est pris les pieds dans le tapis avec son nouveau Siri

Comment Apple s’est pris les pieds dans le tapis avec son nouveau Siri

Plus d'une demi-douzaine d'anciens employés ayant travaillé au sein de l'équipe IA d'Apple ont déclaré que les problèmes rencontrés par Siri étaient dus à un manque de vision. Giannandrea estimait que l’apprentissage automatique ne pouvait conduire qu’à des améliorations progressives, ce qui lui a fait prendre du retard. Selon les rumeurs, entre 2023 et 2024, les résultats d’Apple dans le domaine des LLM auraient été bien en deçà de ce que proposait alors OpenAI.

Il s’agit du second gros départ annoncé cette semaine chez Apple. Hier soir, on a appris que le responsable en chef des interfaces de Cupertino Alan Dye allait partir travailler chez Meta. Entré chez Apple en 2006, il a participé à abandonner le skeuomorphisme avec iOS 7, a supervisé la création de la police San Francisco et a géré l’équipe concevant le langage visuel de l’Apple Watch. Il sera remplacé par Stephen Lemay, un vétéran chez Apple depuis la fin des années 1990.

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Strava : l’Apple Watch passe en tête des montres de sport

Strava vient de partager son rapport annuel sur les habitudes de ses utilisateurs. Si on y trouve tout un tas d’informations diverses, l’une d’entre elles devrait donner le sourire Tim Cook : l’Apple Watch a été la montre la plus utilisée par les sportifs de Strava en 2025.

Image WatchGeneration

Strava ne donne pas de chiffres directs pour comparer mais indiquait l’année dernière que l’Apple Watch Series était la montre la plus utilisée pour suivre une course, juste devant l’Apple Watch SE. L’entreprise a récemment annoncé avoir constaté une hausse de 20 % de l’utilisation de son app sur Apple Watch en 2024.

Vu sous cet angle, on comprend mieux pourquoi Strava a chouchouté watchOS tout au long de année. Le service s’intègre mieux avec Fitness+ depuis janvier, et un partenariat entre les deux entités permet d’obtenir jusqu’à trois mois de cours gratuits sur la plateforme d’Apple.

Strava offre jusqu’à trois mois gratuits d’Apple Fitness+

Strava offre jusqu’à trois mois gratuits d’Apple Fitness+

Mais surtout, Strava a cette année complètement revu son application Apple Watch. L’interface a été repensée avec un démarrage des activités plus rapide et une présentation plus lisible des statistiques. Son système de défis entre coureurs est désormais mieux intégré, et l’entreprise a promis l’arrivée de nouvelles fonctions de manière régulière.

Strava se réinvente sur Apple Watch et prend en charge les segments en direct

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Le rapport de Strava indique que COROS a le vent en poupe. Les différents accessoires à porter autres que les montres comme la bague Oura ou le bracelet WHOOP connaissent également « une croissance rapide ». Strava rappelle au passage que la majorité de ses membres enregistrent encore leurs séances directement depuis leur smartphone : 72 % des activités sont enregistrées via l’app mobile, Garmin arrivant deuxième tous appareils confondus et Apple Health (Formes) en troisième.

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Apple efface déjà John Giannandrea de sa page des dirigeants

Cela n’aura pas traîné. 72 heures après l’annonce de son départ, l’ex-chef de l’IA d’Apple John Giannandrea n’a plus sa tête sur la page des dirigeants d’Apple. Apple a déclaré en début de semaine que l’homme allait plier bagage au printemps prochain pour être remplacé par Amar Subramanya. Certaines de ses équipes vont être transférées à Sabih Khan et Eddy Cue.

La page des dirigeants d’Apple. Image MacGeneration

Apple n’a donc pas perdu de temps pour mettre à jour cette page, qui est pourtant figée dans le temps avec plusieurs photos n’ayant pas bougé depuis des années. Le nouveau chef de l’IA Amar Subramanya n’a pas encore droit à sa tête sur ce trombinoscope. Il prendra le même poste que Giannandrea sous la supervision de Craig Federighi.

Le départ de John Giannandrea n’est pas vraiment une surprise : sa place était remise en question depuis quelque temps. Beaucoup lui reprochent de ne pas avoir vu venir les intelligences artificielles génératives à la ChatGPT, qui sont désormais des incontournables. Le retard du nouveau Siri lui est souvent mis sur le dos, et il avait perdu l'équipe en charge de la robotique d’Apple en avril dernier.

Comment Apple s’est pris les pieds dans le tapis avec son nouveau Siri

Comment Apple s’est pris les pieds dans le tapis avec son nouveau Siri

Plus d'une demi-douzaine d'anciens employés ayant travaillé au sein de l'équipe IA d'Apple ont déclaré que les problèmes rencontrés par Siri étaient dus à un manque de vision. Giannandrea estimait que l’apprentissage automatique ne pouvait conduire qu’à des améliorations progressives, ce qui lui a fait prendre du retard. Selon les rumeurs, entre 2023 et 2024, les résultats d’Apple dans le domaine des LLM auraient été bien en deçà de ce que proposait alors OpenAI.

Il s’agit du second gros départ annoncé cette semaine chez Apple. Hier soir, on a appris que le responsable en chef des interfaces de Cupertino Alan Dye allait partir travailler chez Meta. Entré chez Apple en 2006, il a participé à abandonner le skeuomorphisme avec iOS 7, a supervisé la création de la police San Francisco et a géré l’équipe concevant le langage visuel de l’Apple Watch. Il sera remplacé par Stephen Lemay, un vétéran chez Apple depuis la fin des années 1990.

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Nuki abandonne son système d’abonnement aux États-Unis

Gros rétropédalage chez Nuki. Ce fabricant de serrures connectées s’est lancé cet été sur le marché américain, avec une petite différence par rapport au Vieux Continent : il a misé sur un système d’abonnement annuel (ou mensuel) quasi obligatoire. L’expérience n’a visiblement pas été concluante, l’entreprise venant d’abandonner ce modèle économique.

L'offre Nuki Premium aux États-Unis

Dans l’Hexagone et en Europe, les serrures connectées de la marque sont vendues entre 150 € et 350 € selon les modèles. L’entreprise a tenté une approche différente aux États-Unis en cassant les prix sur le matériel : la serrure seule y est vendue pour 159 $ ou 229 $ dans sa version avec un clavier numérique. Mais un abonnement Nuki Premium affiché à 5,90 $ par mois ou 70,80 $ par an est nécessaire pour certaines fonctions basiques.

Il permet principalement de connecter la serrure au Wi-Fi ou de la régler à distance. Il donne également accès à quelques outils administratifs pour les AirBnb, des notifications en temps réel ou un remplacement rapide du matériel en cas de pépin. Bref, des fonctions basiques avec d’autres plus pros incluses dans un abonnement vendu aussi cher que celui de certaines plateformes de streaming, qui ne concernait à chaque fois qu’une unique serrure.

On sentait Nuki assez hésitante à le mettre en avant. L’entreprise a offert son abonnement à vie jusqu’au mois de septembre avant de repousser l’échéance jusqu’à la fin décembre. Finalement, elle a confirmé à AndroidAuthority que les clients américains n’auront pas besoin de mettre la main à la poche pour la plupart de ces fonctions basiques.

L’offre sur le site américain de Nuki.

À la place, Nuki va remonter ses prix pour les rendre plus proches de ceux pratiqués en Europe. Ce n’est pas une mauvaise affaire sur le long terme, et les plus anxieux pourront à la place payer 29 $ pour une assurance sur trois ans ou 69 $ par an pour un service visant les propriétaires bailleurs. Celui-ci est également disponible en France pour 69 €.

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Chez Meta, Alan Dye va diriger un studio créatif pour inventer l’après-smartphone

Mais que va donc faire Alan Dye chez Meta ? Hier, on apprenait que le chef des interfaces de la pomme allait quitter le navire pour grossir les rangs de Mark Zuckerberg. Ce dernier a annoncé aujourd'hui son intention de lancer un studio créatif dirigé par Alan Dye. La nouvelle a été annoncée en grande pompe sur Threads : le créateur de Facebook veut que ce studio fusionne différents éléments en utilisant l’IA comme un « nouveau matériau de conception ».

Voir dans Threads

« Ce nouveau studio réunira le design, la mode et la technologie afin de définir la prochaine génération de nos produits et expériences », a expliqué Mark Zuckerberg. « Notre idée est de considérer l'intelligence comme un nouveau matériau de conception et d'imaginer ce qui devient possible lorsqu'elle est abondante, performante et centrée sur l'humain », ajoute-t-il.

Alan Dye sera accompagné dans cette tâche par Billy Sorrentino, un vieux collègue d’Apple. Cet ancien directeur créatif de Wired arrivé à Cupertino en 2016 a dû être débauché récemment étant donné qu’il était encore chez Apple en octobre 2024 et que son LinkedIn n’a pas été mis à jour. Les deux ont travaillé sur la refonte Liquid Glass, arrivée avec les systèmes de cette année.

L’équipe sera également composée de membres de l'équipe de design existante de Meta, ainsi que de celle ayant géré le métavers. « Nous prévoyons de rehausser le design au sein de Meta et de réunir un groupe de talents alliant savoir-faire, vision créative, pensée systémique et expérience approfondie dans la création de produits emblématiques qui font le pont entre le matériel et les logiciels », explique Mark Zuckerberg.

Alan Dye à la dernière WWDC.

Mark Zuckerberg sent bien qu’il tient quelque chose avec ses lunettes connectées, qui font un carton et qui sont régulièrement en rupture de stock en boutique. Le CEO fait miroiter une « nouvelle ère » grâce à ce nouveau format et explique que le nouveau studio va permettre de rendre « chaque interaction réfléchie, intuitive et conçue pour servir les personnes ». L’entreprise travaille d’arrache-pied sur de nouvelles lunettes, et a lancé cette année un premier modèle à écran intégré.

Meta Ray-Ban Display : un prototype qui aura besoin de cinq ans pour devenir un vrai produit ?

Meta Ray-Ban Display : un prototype qui aura besoin de cinq ans pour devenir un vrai produit ?

Apple s’intéresse également au format, mais il ne faut rien attendre tout de suite : le produit n’arriverait qu’en 2027 selon Ming Chi-Kuo. Celles-ci n’auraient pas d’écran et permettraient de faire plus ou moins ce que font les Meta Ray-Ban actuelles. Un « Vision Air » pourrait être lancé la même année avant une grosse révision du casque en 2028.

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Nuki abandonne son système d’abonnement aux États-Unis

Gros rétropédalage chez Nuki. Ce fabricant de serrures connectées s’est lancé cet été sur le marché américain, avec une petite différence par rapport au Vieux Continent : il a misé sur un système d’abonnement annuel (ou mensuel) quasi obligatoire. L’expérience n’a visiblement pas été concluante, l’entreprise venant d’abandonner ce modèle économique.

L'offre Nuki Premium aux États-Unis

Dans l’Hexagone et en Europe, les serrures connectées de la marque sont vendues entre 150 € et 350 € selon les modèles. L’entreprise a tenté une approche différente aux États-Unis en cassant les prix sur le matériel : la serrure seule y est vendue pour 159 $ ou 229 $ dans sa version avec un clavier numérique. Mais un abonnement Nuki Premium affiché à 5,90 $ par mois ou 70,80 $ par an est nécessaire pour certaines fonctions basiques.

Il permet principalement de connecter la serrure au Wi-Fi ou de la régler à distance. Il donne également accès à quelques outils administratifs pour les AirBnb, des notifications en temps réel ou un remplacement rapide du matériel en cas de pépin. Bref, des fonctions basiques avec d’autres plus pros incluses dans un abonnement vendu aussi cher que celui de certaines plateformes de streaming, qui ne concernait à chaque fois qu’une unique serrure.

On sentait Nuki assez hésitante à le mettre en avant. L’entreprise a offert son abonnement à vie jusqu’au mois de septembre avant de repousser l’échéance jusqu’à la fin décembre. Finalement, elle a confirmé à AndroidAuthority que les clients américains n’auront pas besoin de mettre la main à la poche pour la plupart de ces fonctions basiques.

L’offre sur le site américain de Nuki.

À la place, Nuki va remonter ses prix pour les rendre plus proches de ceux pratiqués en Europe. Ce n’est pas une mauvaise affaire sur le long terme, et les plus anxieux pourront à la place payer 29 $ pour une assurance sur trois ans ou 69 $ par an pour un service visant les propriétaires bailleurs. Celui-ci est également disponible en France pour 69 €.

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Chez Meta, Alan Dye va diriger un studio créatif pour inventer l’après-smartphone

Mais que va donc faire Alan Dye chez Meta ? Hier, on apprenait que le chef des interfaces de la pomme allait quitter le navire pour grossir les rangs de Mark Zuckerberg. Ce dernier a annoncé aujourd'hui son intention de lancer un studio créatif dirigé par Alan Dye. La nouvelle a été annoncée en grande pompe sur Threads : le créateur de Facebook veut que ce studio fusionne différents éléments en utilisant l’IA comme un « nouveau matériau de conception ».

Voir dans Threads

« Ce nouveau studio réunira le design, la mode et la technologie afin de définir la prochaine génération de nos produits et expériences », a expliqué Mark Zuckerberg. « Notre idée est de considérer l'intelligence comme un nouveau matériau de conception et d'imaginer ce qui devient possible lorsqu'elle est abondante, performante et centrée sur l'humain », ajoute-t-il.

Alan Dye sera accompagné dans cette tâche par Billy Sorrentino, un vieux collègue d’Apple. Cet ancien directeur créatif de Wired arrivé à Cupertino en 2016 a dû être débauché récemment étant donné qu’il était encore chez Apple en octobre 2024 et que son LinkedIn n’a pas été mis à jour. Les deux ont travaillé sur la refonte Liquid Glass, arrivée avec les systèmes de cette année.

L’équipe sera également composée de membres de l'équipe de design existante de Meta, ainsi que de celle ayant géré le métavers. « Nous prévoyons de rehausser le design au sein de Meta et de réunir un groupe de talents alliant savoir-faire, vision créative, pensée systémique et expérience approfondie dans la création de produits emblématiques qui font le pont entre le matériel et les logiciels », explique Mark Zuckerberg.

Alan Dye à la dernière WWDC.

Mark Zuckerberg sent bien qu’il tient quelque chose avec ses lunettes connectées, qui font un carton et qui sont régulièrement en rupture de stock en boutique. Le CEO fait miroiter une « nouvelle ère » grâce à ce nouveau format et explique que le nouveau studio va permettre de rendre « chaque interaction réfléchie, intuitive et conçue pour servir les personnes ». L’entreprise travaille d’arrache-pied sur de nouvelles lunettes, et a lancé cette année un premier modèle à écran intégré.

Meta Ray-Ban Display : un prototype qui aura besoin de cinq ans pour devenir un vrai produit ?

Meta Ray-Ban Display : un prototype qui aura besoin de cinq ans pour devenir un vrai produit ?

Apple s’intéresse également au format, mais il ne faut rien attendre tout de suite : le produit n’arriverait qu’en 2027 selon Ming Chi-Kuo. Celles-ci n’auraient pas d’écran et permettraient de faire plus ou moins ce que font les Meta Ray-Ban actuelles. Un « Vision Air » pourrait être lancé la même année avant une grosse révision du casque en 2028.

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Google aussi reformule les titres d’articles, et ça se passe mal

Google aussi s’essaie au résumé des titres d’articles par IA. The Verge a remarqué que certains articles affichés dans Google Discover avec des titres générés par IA différents de ceux des publications originales. Comme cela avait été le cas avec Apple Intelligence, certains sont trompeurs, voire carrément erronés.

Deux exemples de titres incompréhensibles ou erronés repérés par The Verge

Google a par exemple résumé « La Steam Machine de Valve ressemble à une console, mais ne vous attendez pas à ce qu'elle soit vendue au même prix » en « Le prix de la Steam Machine dévoilé ». Une affirmation trompeuse étant donné que Valve s’est bien gardée de donner les prix de sa future machine.

Sur un autre registre, le moteur de recherche affirme que « les cartes graphiques AMD surpassent celles de Nvidia » d’une manière laissant penser qu’AMD a présenté un nouveau modèle surpuissant. La réalité est moins intéressante : il s’agit simplement de l’histoire d’un revendeur allemand ayant réussi à vendre plus de cartes AMD que Nvidia en une semaine. D’autres titres sont simplement sans queue ni tête et ne permettent pas de vraiment comprendre de quoi il retourne.

Google ajoute à ces titres un résumé de l’article par IA. Tout cela est accompagné d’une mention « Généré par une IA qui peut commettre des erreurs » n’apparaissant cependant que si l’internaute appuie sur le bouton « Voir plus ». Il peut donc penser que le titre bancal vient du journaliste, sans suspecter Google. L’entreprise a indiqué à The Verge qu’il s’agissait d’une simple expérimentation déployée auprès d’une poignée d’utilisateurs de Discover.

Tout cela rappelle évidemment le couac d’Apple Intelligence, qui peut résumer les notifications des messages comme des titres de presse. La technologie a été fortement critiquée pour sa capacité à générer de fausses nouvelles ou à s’emmêler les pinceaux pour donner des résumés incompréhensibles. La fonction a rapidement été bridée avant de revenir il y a peu sur iOS 26.1. Apple permet désormais de ne pas résumer les apps d’actualité.

Apple a vraiment envie que vous réessayiez les résumés des notifications fournis par Apple Intelligence

Apple a vraiment envie que vous réessayiez les résumés des notifications fournis par Apple Intelligence

La petite expérience de Google est plus grave, l’entreprise étant connue pour être hostile aux médias : elle s’est par exemple vue infliger une amende de 500 millions d’euros pour non-respect du droit voisin en 2021. Il semblerait que cela soit la raison pour laquelle les utilisateurs français soient privés des AI Overviews, ces réponses par IA dans le moteur de recherche. Si un tel système de résumé de titres pourrait plaire à certain, il devrait également en énerver plus d’un, obligé d’aller chercher comment le désactiver.

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Le Royaume-Uni va mettre en place une taxe kilométrique sur les voitures électriques

Les voitures électriques ont le vent en poupe. Si c’est un bon point pour la qualité de l’air, ça l’est moins pour certaines recettes du gouvernement : les taxes sur les carburants servant à financer les routes vont logiquement diminuer. Face à ce problème, le Royaume-Uni vient de présenter une nouvelle taxe visant les voitures électriques et hybrides. Elle sera mise en place à partir d’avril 2028.

Une Jaguar 100 % électrique. Image Jaguar

Le gouvernement britannique a récemment présenté son nouveau budget mentionnant directement les voitures électriques. L’idée est de continuer à pousser la transition vers cette nouvelle forme de mobilité via une allocation supplémentaire de 1,3 milliard de livres sterling. 100 millions seront alloués aux infrastructures de recharge. Cette stratégie devrait continuer jusqu’en 2030, date à laquelle le pays veut interdire la vente de voitures thermiques.

Le revers de la médaille, c’est que tout cela va fortement diminuer les recettes liées aux taxes sur le carburant. « Tous les véhicules contribuent à la congestion et à l'usure des routes », rappelle le gouvernement. Si « les conducteurs de véhicules à essence et diesel paient une taxe sur les carburants à la pompe afin de contribuer équitablement », le gouvernement a bien remarqué que les conducteurs de véhicules électriques ne payaient actuellement pas de taxe équivalente.

Image Mini

Pour compenser, le gouvernement va donc mettre en place une nouvelle taxe kilométrique pour les voitures électriques et hybrides rechargeables. L’idée reste de laisser les véhicules électriques plus intéressants sans surpénaliser les hybrides, qui paient déjà la taxe habituelle à la pompe. La nouvelle taxe sera donc de 3 pence par mile pour les voitures 100 % électriques, et de 1,5 pence par mile pour les hybrides rechargeables. « Lorsque la taxe entrera en vigueur en avril 2028, un conducteur moyen de véhicule électrique paiera environ 240 £ par an, soit 20 £ par mois », explique le gouvernement.

Les autres types de véhicules comme les fourgonnettes, les bus, les motos, les autocars et les poids lourds, ne seront pas concernés par la taxe lors de son introduction. Il faut dire que la transition vers le tout électrique est actuellement moins avancée pour ces types de véhicules. Le gouvernement ne sait pas encore comment comptabiliser les kilomètres, mais veut « protéger la vie privée » des automobilistes. Il précise qu’il ne sera pas nécessaire d’installer un traceur sur sa voiture ou de déclarer la date des kilomètres effectués. Le Royaume-Uni n’est pas le seul à envisager une telle taxe, la Suisse envisageant également un système similaire.

Image Fastned

Avec la voiture électrique, les habitudes changent. La Bretagne va accueillir sa première station-service sans essence dès l’année prochaine. Implantée à St Yvi le long de la Route Nationale 165, on y trouvera six bornes ultrarapides de 400 kW. Elle sera mise sur pied par Fastned, un spécialiste européen de la recharge électrique.

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Canal+ : bientôt la fin du partage de compte ?

Canal+ s'apprête visiblement à serrer la vis sur le partage de compte. Comme l’a noté le fouineur @anael_tw sur X, la plateforme a récemment revu ses conditions d’utilisation. Elle déclare que l’utilisation du compte doit désormais rester « à tout moment strictement privé et au sein du même foyer ». L’utilisation était jusqu’à présent possible dans le « cercle familial » (sous-entendu même à distance), ce qui laisse à penser qu’il va y avoir du changement.

Le changement est mentionné pour les offres souscrites après le 14 janvier 2025. Il semble bien y avoir anguille sous roche : contacté par BFM, Canal+ a déclaré ne pas vouloir faire de commentaire. On attend maintenant de voir à quoi ressemblera cette nouvelle politique, et si la plateforme envisage de proposer un système de compte supplémentaire payant pour les invités à la manière de Netflix.

Les conditions d’utilisation indiquent qu’un contrôle des adresses IP est possible pour surveiller le partage. Elles stipulent également que « toute monétisation des droits sur l'Abonnement et/ou des connexions simultanées auxquelles l'Abonnement donne droit est interdite ». Une ligne qui semble viser les plateformes de partage comme Spliiit.

Témoignages : le partage d

Témoignages : le partage d'abonnements ne subit pas la crise

La nouvelle risque de mal passer, d’autant plus que Canal a souvent joué de sa tolérance côté partage de compte face à la concurrence. Elle a par exemple réalisé des pubs s’en amusant avec le slogan « le plus simple pour partager ses codes Canal+, c'est d'en avoir ». Elle a aussi publié des affiches sur lesquelles des personnages de programmes incitent à « donner ses codes Canal+ Series ».

Avec ce changement, Canal+ suit la tendance. Netflix a commencé à chasser les comptes partagés en 2022, ce qui lui a permis d’engranger des millions de nouveaux abonnés. HBO Max s’y est également mis en 2024, la même année que Disney+.

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Apple publie puis retire une mise à jour pour la batterie MagSafe de l’iPhone Air

L’iPhone Air a été présenté en même temps qu’un nouveau modèle de batterie MagSafe qui lui est réservée. Cet accessoire a gagné hier un nouveau firmware, passant de la version 8A351 à la 8B25. Or, cette mise à jour a été quasi immédiatement retirée par Cupertino. Elle était répertoriée sous le numéro 99.0 dans les Réglages, quand l’actuel micrologiciel est le 91.0.

Image iGeneration

Apple n’indique pas ce qu’apportait ce nouveau firmware. On peut imaginer qu’il améliorait les performances d’une manière ou d’une autre, ou bien qu’il résolvait de potentiels bugs. Difficile de savoir quand elle reviendra et les raisons de son retrait. Il s’agissait de la deuxième mise à jour publiée pour cet accessoire depuis son lancement en septembre.

L’installation d’une telle mise à jour n’est pas des plus pratique, car Apple ne propose pas de moyen simple pour cela sur iOS. Le plus sûr est sans doute de brancher la batterie à un Mac. Vous pouvez sinon laisser votre iPhone sur la batterie pendant quelque temps et croiser les doigts. Le numéro de version peut être trouvé dans les Réglages, onglet Informations, puis tout en bas « iPhone Air MagSafe Battery ».

Cette batterie Magsafe est malheureusement réservée à l’iPhone Air. Pensée spécifiquement pour le nouveau smartphone ultra-fin, elle embarque… une batterie d’iPhone Air. Vendue 115 €, elle permet de récupérer jusqu’à 65 % d’autonomie supplémentaire.

L’accessoire fonctionne bien au quotidien, mais on peut regretter qu’Apple n’ait pas essayé d’en faire plus avec le concept. De nombreuses batteries tierces proposent par exemple une petite béquille pour regarder une vidéo en s’en servant, et ont l’avantage d’être compatibles avec la majorité des téléphones. La batterie de l’iPhone Air garde pour principal atout sa finesse qui la rend facile à oublier au fond d’un sac.

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Panels : l’application de fonds d’écran de MKBHD va bientôt être débranchée

Fin de partie pour Panels, l’application de fonds d’écran signée du vidéaste américain MKBHD. Celle-ci sera débranchée le 31 décembre prochain, à peine un an après son lancement… compliqué. Dans une vidéo, le Youtubeur concède que lui et son équipe ont commis des erreurs lors de la création de cette première application. « Nous n'avons pas réussi à transformer [mon idée] en ce que j'avais imaginé », explique-t-il.

Panels avait un concept intéressant : proposer uniquement des fonds d’écran de qualité vus dans ses vidéos ou mis en ligne par des artistes triés sur le volet. Le lancement a été chaotique, l’application étant visiblement un peu vite sortie du four. Elle était très gourmande en données personnelles, imposait un onéreux abonnement pour en profiter et n’était pas très sécurisée (un script a rapidement été publié pour télécharger l’intégralité du catalogue). Le prix de l’abonnement a vite été revu à la baisse, mais Panels n’a jamais réussi à refaire sa réputation.

Le Youtubeur MKBHD sous le feu des critiques après le lancement de son application de fonds d’écran

Le Youtubeur MKBHD sous le feu des critiques après le lancement de son application de fonds d’écran

« Au début de l'année, la composition de l'équipe de développement a changé, et malgré tous nos efforts pour recruter des collaborateurs qui partageaient notre passion et notre vision, nous n'avons pas réussi à trouver les personnes adéquates », explique un message publié sur le site web de Panels. « Plutôt que de continuer à exploiter l'application sans pouvoir la développer comme nous l'avions initialement prévu, nous avons estimé qu'il valait mieux tourner la page. ».

Par conséquent, Panels sera débranchée le 31 décembre et les données des utilisateurs seront alors supprimées. Tous les abonnements seront automatiquement résiliés lorsque l’app sera retirée des boutiques d'applications. Les remboursements pour les abonnements actifs seront effectués après le 31 décembre. Ceux ayant téléchargé ou acheté des fonds d'écran peuvent continuer à les utiliser, une FAQ a été mise en place avec plus de détails.

L'app à son lancement. Image iGeneration

Le code de l’app devrait ensuite être rendu open source au début 2026. L’idée est de permettre à des développeurs de prendre la relève en utilisant Panels comme base pour créer leur propre app de fond d’écran.

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Ducklet s’éteint : le petit client SQLite natif pour macOS tire sa révérence

C’est déjà la fin pour Ducklet, ce client macOS natif pour les bases de données SQLite lancé en 2023 que nous avions relayé dans les colonnes de MacG. La mauvaise nouvelle a été annoncée sur le site officiel de l’app.

Ducklet. Image développeur/MacGeneration

« Nous avons pris la décision difficile d'arrêter Ducklet », déclarent ses développeurs. Ils expliquent avoir posé de grands espoirs sur ce produit, qui ne s’est malheureusement pas montré rentable. « Nous ne pouvons plus consacrer le temps et les ressources nécessaires pour faire avancer le projet », écrivent-t-ils. Ducklet avait comme principal avantage son interface native codée en SwiftUI.

Le logiciel était développé par la petite équipe allemande de ohoj Software GmbH, qui a visiblement été mise en liquidation au début de l’année. « En tant que petite équipe, avec un seul développeur derrière l'application, il est devenu de plus en plus difficile de maintenir et d'améliorer le produit afin de répondre aux besoins en constante évolution de nos utilisateurs ».

La première version de Ducklet date d’octobre 2023, et sa dernière est sortie en février 2024. L’utilitaire était disponible sur le Mac App Store pour 40 €, sachant qu’une démo permettait de se faire un avis. Elle a malheureusement été mise hors-ligne, tout comme l’app complète.

Les utilisateurs démunis ont tout intérêt à effectuer des sauvegardes et à vérifier que tout fonctionne avant de se tourner vers une alternative. Base, un éditeur du même genre, a justement eu droit à une nouvelle version hier. Il est possible de l’acheter sur le site du développeur ou depuis le Mac App Store via un achat in app. Une période d’essai est disponible, et l’app proposée dans le bouquet Setapp.

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DaVinci Resolve prend maintenant en charge le montage 32K sur les Mac M5

Le logiciel de montage et d’étalonnage DaVinci Resolve vient de passer en version 20.3, qui apporte pas mal de nouveautés. La plus importante est sans doute la prise en charge des vidéos 32K sur les machines M5. Ce genre de définition vise surtout les tournages très particuliers (caméras 17K, murs de LED ou VR), bien loin des besoins de la plupart des créateurs. Il faudra pour cela avoir la version « Studio », qui est payante.

DaVinci Resolve sur macOS. Image DaVinci Resolve

Seul le MacBook Pro dispose pour le moment de la puce M5 dans sa version de base, ce qui risque d’être un peu limite pour une telle utilisation. Le montage vidéo en 32K reste une utilisation de niche, mais le changement montre le fort potentiel des Mac M5 dans le domaine, et surtout des M5 Pro et M5 Max plus puissants qui sont sans doute en cours de développement.

Cette version 20.3 pour Mac apporte d’autres changements. On notera surtout l’amélioration des performances de la réduction du bruit Resolve FX et des workflows de sauvegarde de la timeline. De nouveaux champs de métadonnées ont fait leur apparition, tandis que les métadonnées HDR10+ sont intégrées dans les encodages QuickTime et MP4. La liste complète des changements est disponible à ce lien.

La version iPad du logiciel a également eu droit à une mise à jour. Elle peut désormais exporter une vidéo en arrière-plan, une nouveauté apparue avec iPadOS 26. Cette fonction n’est activée que sur l’iPad Pro M4 et M5 pour le moment. Mis à part cela, on notera des améliorations pour la réduction du bruit Resolve FX et du Media Pool. Les formats d'image 2,39 et 2,40 sont désormais pris en charge, tout comme Alpha pour le créateur d'aspect cinématographique. Ces nouveautés sont également disponibles sur macOS.

La version iPad. Image DaVinci Resolve.

Lancé en 2004, DaVinci Resolve est disponible gratuitement tandis que la version avancée « Studio » est facturée 255 €. La déclinaison iPad est apparue fin 2022 sur l’App Store américain, puis dans l’Hexagone à l’été 2023. Elle nécessite iPadOS 18 au minimum et une puce A12 Bionic ou plus puissante. Son interface est traduite en français.

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Z TriFold : Samsung officialise son premier smartphone pliant à trois écrans

Alors qu’Apple n’a même pas encore un iPhone pliant à son catalogue, Samsung prend de l’avance et vient de dévoiler le Z TriFold, son premier smartphone à trois écrans. Il peut être déplié pour atteindre la taille énorme de 10", soit quasiment la surface d’un iPad ! La dalle Dynamic AMOLED affiche une définition 2160 x 1584 et est rafraîchie à 120 Hz, sachant qu’il affiche jusqu'à 2 600 nits de luminosité. Il se replie vers l’écran principal, à la manière d’un livre.

Image Samsung/iGeneration

À quoi va donc servir toute cette surface d’écran ? On peut par exemple faire tourner trois apps horizontales côte à côte, ou encore passer en mode DeX sans moniteur externe. Pour rappel, cette fonction va adapter l'interface pour lui donner celle d'un ordinateur de bureau, ce qui fait qu’on pourra lui relier clavier et souris pour en faire une station de travail autonome. Samsung met aussi en avant la consultation de contenu, et il est vrai qu’un écran de 10" sera sans doute très pratique pour rattraper ses séries en déplacement.

Sous le capot, Samsung a caché un Snapdragon 8 Elite gravé en 3 nm épaulé par 16 Go de RAM et jusqu’à 1 To de stockage. On y trouve également une batterie de 5 600 mAh compatible avec la charge filaire 45 W et la charge sans fil. Cette puissance va permettre de gérer jusqu’à quatre bureaux avec plusieurs apps chacun et toute une panoplie de fonctions d’IA.

Le produit fait 12,9 mm d’épaisseur replié, contre 8,75 mm pour l’iPhone 17 Pro. Une fois ouvert, il ne mesure que 3,9 mm en son point le plus fin. On notera que les écrans n’ont pas tous la même épaisseur, celui du milieu ayant un peu plus d’embonpoint étant donné qu’il héberge le port USB-C. L’appareil pèse 309 grammes, soit 76 grammes de plus qu’un 17 Pro Max.

Image Samsung

Samsung n’a pas fait de gros sacrifice en photo en promettant un capteur 200 Mpx, un ultra-grand-angle 12 Mpx et un téléobjectif x3 10 Mpx. Deux caméras à selfie 10 Mpx sont également incluses. L’appareil est certifié IP48 et supporte une immersion en eau douce jusqu’à 1,5 m pendant 30 minutes mais n’est pas protégé contre la poussière fine ni le sable.

Ce Z TriFold tourne évidemment sous la dernière version d’Android et ne sera proposé que dans un unique coloris noir. Il sera lancé le 12 décembre en Corée du Sud avant d’être commercialisé sur plusieurs autres marchés par la suite. Les États-Unis et la Chine sont mentionnés, mais pas l’Europe. Le prix sera de 3 590 400 wons, soit environ 2 300 €.

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Cyber Monday : des accessoires fun pour vos produits Apple à petit prix chez Elago

Amazon affiche de nombreuses promos sur les produits de la sympathique marque Elago ce matin. On y trouve tout un tas de supports pour chargeurs Apple : la basique MS1 pensée pour un galet MagSafe passe de 26 € à 19 €, tandis que la plus ronde MS2 est à 21,83 € (-16 %). Le modèle en aluminium tombe de 36 à 30 €. Il y a aussi de quoi faire avec les chargeurs d’Apple Watch, certains modèles classiques en côtoyant d’autres plus originaux, comme celui-ci en forme de Macintosh que l’on peut obtenir pour 16,79 € (-16 %).

Station de charge et support pour galet d’Apple Wach.

La marque propose également quelques accessoires originaux, comme ce support de galet d’Apple Watch transformant l’écran de votre montre en moniteur (-24 %). Ce pot à crayon devrait vous permettre de plus facilement ranger votre Apple Pencil en cas de longue période d’inutilisation (12,21 €, soit -24 %). Vous pourrez sinon protéger l’accessoire à l’aide d’une jolie coque à 13,33 € au lieu de 15,99 €. Notons au passage cette coque porte-clef pour AirTag affichée à moins de 13 € reprenant le look de la manette de SNES.

Elago propose quelques coques pour AirPods qui feront de bons cadeaux de Noël. On trouve des coques sous forme de cassette ou de console Nintendo coûtant quelques euros de moins qu’en temps normal, sachant que le tarif de base n’est pas particulièrement élevé. Le modèle transparent simple est aussi en promo pour ceux souhaitant rester dans la sobriété.

Coque pour Apple Pencil et pour AirPods

Quelques accessoires MagSafe sont également en promo. Cette ventouse magnétique sera bien pratique pour regarder des vidéos dans le train ou en avion et ne coûte que 15,95 € (-16 %). La marque a aussi un porte-carte magnétique pas très cher, vendu 15,95 € dans sa version Nintendo et 2 € de moins dans une déclinaison plus sobre. On remarquera aussi la présence d’un modèle transparent à 17,53 € et d’un autre origami vendu 5 € de moins qu’en temps normal.

Enfin, la marque propose des coques pour les télécommandes d’Apple TV perdant 16 %. Certaines ont des styles plus originaux que d’autres. La marque a également une coque pour Apple TV 4K 2022 la transformant en vraie fausse SNES. Vous ne devriez pas peiner à trouver un cadeau rigolo et pas cher pour un proche fan d’Apple.

Ventouse Elago et protection pour télécommande Apple TV.
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Lutte contre le sida : Apple relance son opération (RED) avec Apple Pay

Les fêtes de fin d’année sont là, et avec elles, le retour de la traditionnelle opération d’Apple visant à lever des fonds pour l'association (RED). Sur son site, la Pomme indique qu’elle versera 5 dollars pour chaque achat réglé avec Apple Pay dans un Apple Store, sur son site web ou via l’app Apple Store. L’action se fait dans la limite de 3 millions de dollars, qui seront probablement atteints rapidement.

L'opération est indiquée sur le site d'Apple. Image MacGeneration

L’annonce a lieu à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le SIDA, organisée chaque 1er décembre dans le monde entier. Apple indique que les dons iront au Fonds mondial de lutte contre le sida et contribueront « au financement de pro­grammes de santé essentiels qui sauvent des vies ». Cela fait depuis 2006, soit 19 ans, qu’Apple a un partenariat avec l'association (RED).

Par le passé, ce partenariat s’est traduit par le lancement de certains appareils en coloris (RED). Tout a commencé en 2006 avec la sortie d’une version spéciale de l’iPod nano de seconde génération. L’iPhone 7 y a eu droit quelques années après. Cependant, les choses ont ralenti ces dernières années. Il n’y a pas eu d’iPhone 15 ni d’Apple Watch Series 10 rouge.

Les derniers représentants du genre, à savoir les iPhone SE 3, 14 et 14 Plus, ont été retirés de la vente en février. Si Apple ne propose plus d’appareils Product(RED), elle a cependant lancé des cadrans pour Apple Watch. Ils sont recensés sur la page de l’opération.

Certaines rumeurs voient venir un iPhone 18 Pro en coloris bordeaux. Rien n’est sûr pour le moment et il devrait s’agir d’un coloris moins flashy que les anciens Product(RED), mais on peut espérer qu’Apple ressortira ce partenariat un jour ou l’autre.

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Flocons, guirlande : Snowy apporte la magie de Noël sur votre bureau

Aujourd’hui, c’est le premier décembre ! Si vous avez envie de donner un look festif à votre Mac pour l’occasion, on notera la mise en ligne récente du petit utilitaire Snowy. Celui-ci active en un clic différents effets dans l’esprit de Noël, guirlande et flocons inclus.

Avec Snowy activé. Image MacGeneration

Dès son lancement, l’app ajoute une guirlande en haut de l’écran du Mac et fait pleuvoir de discrets petits flocons. Un bouton dans la barre des menus permet de procéder à différents ajustements : on peut modifier la vitesse et le nombre de flocons qui tombent, ou faire en sorte de les cacher derrière les fenêtres.

Les flocons sont au premier plan et ne font rien de particulier quand on clique dessus (ils n’empêchent pas d’accéder aux éléments dessous non plus). On peut également changer le look de la guirlande et son style d’éclairage.

Enfin, Snowy permet de rapidement passer sur un fond d’écran représentant un sapin de Noël décoré des commandes des fenêtres Mac au design Aqua. Vous pouvez revenir à votre ancien fond d'écran en un clic depuis l'app de la barre des menus. Le développeur promet que son app est optimisée pour ne pas trop tirer sur la batterie.

Le fond d’écran inclu. Image MacGeneration

Bref, c’est rigolo, c’est gratuit et ça a le mérite d’être disponible sur le Mac App Store. Il faudra une machine avec Sequoia en version 15.6 pour en profiter, et l’interface est uniquement proposée en anglais. Vous pouvez sinon la télécharger directement sur le site du développeur.

Mise à jour le 1er décembre à 10:30 : certains lecteurs nous ont fait remarquer que l’app était un clone moins poussé de Festivitas, que nous avions évoqué l’année dernière. Elle est plus complète que Snowy et a l’avantage d’être disponible sur iOS.

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Fin de Windows 10 : Dell ne s’attend pas à un boom des ventes de PC

La fin de Windows 10 n'apportera pas le coup de fouet espéré. Dell a prévenu que la transition vers le plus récent Windows 11 ne se faisait pas aussi vite qu’espéré. Le fabricant affirme que la vitesse actuelle est inférieure de 10 à 12 points au rythme observé lors de la précédente transition. Malgré les quelque 500 millions de PC bloqués sur Windows 10, Dell ne s’attend donc pas à une explosion des ventes l’année prochaine.

Image Dell

Selon Dell, de nombreuses entreprises ont simplement décidé de ne pas renouveler leur parc informatique dans l’immédiat, étant donné que les machines sous Windows 10 tournent encore correctement (la prise en charge étendue est assurée jusqu'en octobre 2028 pour les entreprises). Microsoft a rétropédalé sur ses plans initiaux pour le grand public, « offrant » un an de mise à jour grâce au cloud et en se connectant à un compte Microsoft.

Fin de Windows 10 : une transition vers Windows 11 qui vire au fiasco

Fin de Windows 10 : une transition vers Windows 11 qui vire au fiasco

Dell ne promet donc pas un rebond spectaculaire dans les mois qui viennent. Le COO Jeffrey Clarke a cependant évoqué un marché du PC qui devait « prospérer », avant de préciser qu’il fallait comprendre par là des ventes globalement stables, malgré une progression des ventes de PC de la marque à un rythme de quelques pour cent seulement sur l’année écoulée.

La croissance est ailleurs pour Dell, qui a annoncé des résultats solides pour sa division serveurs et réseau. Sur le trimestre clos le 31 octobre, les commandes de serveurs dédiés à l’IA ont atteint 12,3 milliards de dollars, et Dell a livré pour 5,6 milliards de machines. Au total, l’activité serveurs et équipements réseau a généré 10,1 milliards de dollars de chiffre d’affaires, soit une hausse de 37 % sur un an.

De manière générale, Dell se porte bien : le groupe a réalisé 27 milliards de dollars de chiffre d’affaires sur le trimestre (+ 11 % sur un an) et vise 31,5 milliards au prochain trimestre, pour un total de 111,7 milliards sur l’exercice 2026. Le constructeur compte notamment sur le renouvellement de ses serveurs avec des prix moyens en hausse dans un contexte de flambée des coûts de la RAM et du NAND.

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Apple entraîne une IA à lire les ondes cérébrales avec les AirPods en ligne de mire

Apple réfléchit à des moyens d’utiliser le machine learning pour lire les signaux du cerveau. Un groupe de chercheurs de Cupertino a récemment publié un long papier présentant une méthode permettant à un modèle d'IA d'apprendre un aspect de la structure de l'activité électrique du cerveau sans aucune donnée annotée. Si tout est encore très théorique, tout cela pourrait bien finir par être intégré à de futurs appareils, comme une révision des AirPods.

AirPods Pro 3. Image Apple

Les travaux portent sur l’électroencéphalographie (EEG), ces signaux électriques captés par des électrodes posées sur le crâne. Ils sont précieux pour analyser le sommeil, détecter des crises d’épilepsie ou explorer l’état cognitif d’un patient, mais restent difficiles à exploiter à grande échelle : les enregistrements sont longs, massifs, et doivent être minutieusement annotés par des spécialistes.

Dans ce nouveau papier, les chercheurs introduisent une méthode baptisée PARS, pour « PAirwise Relative Shift ». L’idée est de remplacer les tâches classiques où un modèle reconstruit des morceaux masqués du signal. Ici, on prend deux fenêtres d’EEG et le réseau doit prédire de combien l’une est décalée dans le temps par rapport à l’autre. Le modèle est ainsi forcé de comprendre la structure globale du signal, les transitions d’un état cérébral à l’autre et les dépendances de long terme entre les activités neuronales.

En d'autres termes, les chercheurs ont constaté que les méthodes existantes entraînent principalement les modèles à combler de petites lacunes dans le signal. Ils ont donc cherché à savoir si une IA pouvait apprendre la structure plus large des signaux EEG directement à partir de données brutes non étiquetées.

Cela semble être le cas. À chaque fois, les modèles pré-entraînés avec PARS font mieux que les approches existantes, en particulier lorsque les annotations sont rares. Ce travail est présenté comme très efficace pour apprendre des représentations génériques du cerveau à partir de grandes masses de données brutes.

Tout cela peut sembler très académique, mais s’inscrit dans une trajectoire plus large chez Apple. L’expérience se basait sur des mesures de phases du sommeil récupérées via un appareil porté autour de l’oreille, un format ressemblant beaucoup à… des écouteurs. Comme le rapporte 9to5Mac, Apple a déposé une demande de brevet pour « un appareil électronique portable permettant de mesurer les signaux biologiques d'un utilisateur » en 2023. Il décrit des écouteurs truffés d’électrodes capables de mesurer différents biosignaux (y compris l’activité cérébrale). Rien de tout cela n’est mentionné aujourd’hui, mais il n’est pas difficile de faire le lien entre les deux.

On a déjà vu la firme explorer le contrôle cérébral de ses appareils avec les implants neuronaux de Synchron, qui permettent à des patients lourdement handicapés d’utiliser un iPad par la pensée grâce à des signaux captés au-dessus du cortex moteur. En août 2025, Synchron a publié la première démonstration publique d’un patient contrôlant un iPad par la pensée en s’appuyant sur le protocole BCI HID d’Apple. Reste à voir si ces travaux se concrétiseront un jour dans des produits grand public.

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ChatGPT se prépare à afficher des pubs pour financer ses milliards de dépenses

ChatGPT ne va pas rester gratuit et accessible sans publicités éternellement. Un utilisateur de X a remarqué que le code de la dernière bêta de l’app Android faisait référence à l’arrivée de réclames. Une « fonctionnalité publicitaire » est mentionnée, mêlant contenus de type place de marché, annonces sponsorisées dans les résultats de recherche et carrousel de pubs intégré à la recherche.

Image @btibor91 sur Twitter

Autrement dit, OpenAI pourrait afficher des publicités personnalisées dans ChatGPT faisant la promotion de produits mentionnés dans une conversation. L’entreprise pourrait également insérer des publicités dans les résultats de recherche web à la manière de celles sur Google Search. La fuite suggère que la manœuvre serait initialement limitée à cet aspect, mais cela pourrait changer à l'avenir.

La personnalisation des pubs serait très facile pour OpenAI, qui en sait beaucoup sur ses utilisateurs grâce à ses discussions permettant de dresser un portrait précis. L’entreprise compterait 800 millions d’utilisateurs hebdomadaires, et recevrait plusieurs milliards de requêtes par jour. Les publicités étant intégrées à l’app ou au site, les réclames devraient passer entre les mailles du filet de nombreux adblockers.

Il faut dire qu’OpenAI va bien devoir trouver un moyen de devenir rentable à un moment où un autre. Selon les derniers chiffres de WindowsCentral, OpenAI a pris des engagements vertigineux à hauteur de 1 400 milliards de dollars pour financer ses serveurs alors qu’elle n’a engrangé que 20 milliards de dollars de revenus cette année. D’après Forbes, OpenAI brûlerait 15 millions de dollars par jour pour faire tourner le générateur de vidéos Sora 2. GPT-5 coûterait lui aussi plusieurs millions.

Actuellement, l’entreprise se fait de l’argent grâce à ses API et les abonnements à ChatGPT. Ces derniers sont loin d’être suffisants pour faire pencher la balance, et c’est même l’inverse : Sam Altman avait confié que la formule Pro à 200 $ n’était pas rentable. L’arrivée de publicités semble donc inévitable, même si l’on peut se demander si cela sera assez sur le long terme. Des projections citées par HSBC et le Financial Times estiment qu’OpenAI pourrait devoir lever plus de 200 milliards de dollars supplémentaires d’ici 2030, y compris dans un scénario optimiste où son chiffre d’affaires grimperait à 200 milliards de dollars.

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