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App Detective dévoile la technologie derrière chaque app Mac

Le récent bug de performances touchant les applications Electron sur macOS Tahoe l’a rappelé : la technologie utilisée pour créer une app n’est pas anodine. Lorsqu’une anomalie affecte un framework, c’est tout un ensemble d’applications qui en subit les conséquences. App Detective est un nouvel utilitaire gratuit qui met justement en lumière la « nature » des apps installées sur votre Mac. Cela permet de mieux comprendre pourquoi certaines se ressemblent et pourquoi d’autres ne réagissent pas de la même manière.

App Detective. Image MacGeneration.

App Detective analyse les composants des apps et identifie le framework principal de chacune. Il les classe ensuite par type et par technologie utilisée, offrant ainsi un nouveau regard sur votre bibliothèque logicielle.

L’outil reconnait les grands frameworks d’Apple :

  • AppKit : le framework d'interfaces historique du Mac, celui qui est censé offrir la meilleure intégration à macOS ;
  • SwiftUI : le « nouveau » framework d’Apple (qui date quand même de 2019), qui permet de créer des interfaces pour tous les appareils de la Pomme ;
  • Catalyst : la « passerelle » qui permet de porter simplement des apps iPad vers le Mac.

Il sait également détecter d’autres frameworks, à commencer par Electron, conçu pour développer des applications multiplateformes en utilisant des technologies du web. Si vous vous demandez pourquoi Signal et 1Password pèsent près de 500 Mo chacun, App Detective confirme que ces deux apps utilisent Electron et embarquent dès lors l’équivalent d’un mini-navigateur. L’utilitaire distingue aussi Flutter, un framework poussé par Google, React Native, proposé par Meta, et d’autres.

Les apps Electron méritent-elles encore leur mauvaise réputation ?

Les apps Electron méritent-elles encore leur mauvaise réputation ?

Au cas où vous l’ignoreriez, vous pouvez inspecter vous-même une application. Un clic secondaire sur son icône puis sur « Afficher le contenu du paquet » permet d’explorer ses composants. Dans le cas de 1Password, on repère ainsi la présence d’éléments nommés Electron Framework qui ne trompent pas.

Exploration manuelle d’une app. Image MacGeneration.

À toutes fins utiles, rappelons que le framework ne fait pas tout. Une app construite avec les outils natifs d’Apple n’est pas automatiquement meilleure qu’une app Electron ou Flutter. Elle part avec des avantages, comme la légèreté, mais au final c’est le soin apporté par le développeur qui fait réellement la différence.

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App Detective dévoile la technologie derrière chaque app Mac

Le récent bug de performances touchant les applications Electron sur macOS Tahoe l’a rappelé : la technologie utilisée pour créer une app n’est pas anodine. Lorsqu’une anomalie affecte un framework, c’est tout un ensemble d’applications qui en subit les conséquences. App Detective est un nouvel utilitaire gratuit qui met justement en lumière la « nature » des apps installées sur votre Mac. Cela permet de mieux comprendre pourquoi certaines se ressemblent et pourquoi d’autres ne réagissent pas de la même manière.

App Detective. Image MacGeneration.

App Detective analyse les composants des apps et identifie le framework principal de chacune. Il les classe ensuite par type et par technologie utilisée, offrant ainsi un nouveau regard sur votre bibliothèque logicielle.

L’outil reconnait les grands frameworks d’Apple :

  • AppKit : le framework d'interfaces historique du Mac, celui qui est censé offrir la meilleure intégration à macOS ;
  • SwiftUI : le « nouveau » framework d’Apple (qui date quand même de 2019), qui permet de créer des interfaces pour tous les appareils de la Pomme ;
  • Catalyst : la « passerelle » qui permet de porter simplement des apps iPad vers le Mac.

Il sait également détecter d’autres frameworks, à commencer par Electron, conçu pour développer des applications multiplateformes en utilisant des technologies du web. Si vous vous demandez pourquoi Signal et 1Password pèsent près de 500 Mo chacun, App Detective confirme que ces deux apps utilisent Electron et embarquent dès lors l’équivalent d’un mini-navigateur. L’utilitaire distingue aussi Flutter, un framework poussé par Google, React Native, proposé par Meta, et d’autres.

Les apps Electron méritent-elles encore leur mauvaise réputation ?

Les apps Electron méritent-elles encore leur mauvaise réputation ?

Au cas où vous l’ignoreriez, vous pouvez inspecter vous-même une application. Un clic secondaire sur son icône puis sur « Afficher le contenu du paquet » permet d’explorer ses composants. Dans le cas de 1Password, on repère ainsi la présence d’éléments nommés Electron Framework qui ne trompent pas.

Exploration manuelle d’une app. Image MacGeneration.

À toutes fins utiles, rappelons que le framework ne fait pas tout. Une app construite avec les outils natifs d’Apple n’est pas automatiquement meilleure qu’une app Electron ou Flutter. Elle part avec des avantages, comme la légèreté, mais au final c’est le soin apporté par le développeur qui fait réellement la différence.

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En « alerte rouge », OpenAI lancerait GPT-5.2 dès cette semaine

Après avoir fait largement la course en tête pendant trois ans, OpenAI voit la concurrence se rapprocher dangereusement, au point qu’une « alerte rouge » aurait été déclenchée en interne. Face à la montée en puissance de Google et Anthropic, Sam Altman aurait demandé à ses équipes de mettre le paquet sur les fonctions de base de ChatGPT, quitte à retarder des projets secondaires, comme l’intégration de la pub et la création d’un assistant de santé.

Options de personnalisation introduites avec GPT-5.1. Image OpenAI.

Dans ce contexte d’urgence, OpenAI pourrait lancer GPT-5.2 dès cette semaine, soit un mois seulement après GPT-5.1. D’après The Verge, ce nouveau modèle était initialement prévu fin décembre, mais face à un Gemini 3 qui s’est placé en tête de nombreux benchmarks, la sortie pourrait être avancée au 9 décembre.

Google lance Gemini 3 Pro, qui doit être meilleur que GPT-5, Grok ou Claude

Google lance Gemini 3 Pro, qui doit être meilleur que GPT-5, Grok ou Claude

« Il s'agit de bien plus qu'un simple remaniement du classement », a expliqué à The Verge Wei-Lin Chiang, cofondateur et directeur technique de LMArena, un comparateur de modèles d’IA. Gemini 3 Pro domine largement les catégories professionnelles telles que la programmation et l'écriture créative, et ses capacités de programmation autonome « ​​surpassent, dans de nombreux cas, celles des meilleurs modèles de programmation comme Claude 4.5 et GPT-5.1 ». Il s'est également hissé en tête du classement de la compréhension visuelle et a été le premier modèle à dépasser le score de 1 500 points dans le classement textuel de la plateforme.

Au-delà de ces benchmarks dont la fiabilité est discutable, Google représente également une menace d’ordre commercial. Moins de 24 heures après son lancement, plus d’un million de personnes avaient déjà testé Gemini 3 via Google AI Studio et l’API Gemini. « C’est le meilleur démarrage que nous ayons eu pour l’un de nos nouveaux modèles », a fait savoir Logan Kilpatrick, responsable produit de Google AI Studio et de l’API Gemini chez Google DeepMind. D’où la volonté d’OpenAI de vite remettre ses technologies dans la lumière.

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En « alerte rouge », OpenAI lancerait GPT-5.2 dès cette semaine

Après avoir fait largement la course en tête pendant trois ans, OpenAI voit la concurrence se rapprocher dangereusement, au point qu’une « alerte rouge » aurait été déclenchée en interne. Face à la montée en puissance de Google et Anthropic, Sam Altman aurait demandé à ses équipes de mettre le paquet sur les fonctions de base de ChatGPT, quitte à retarder des projets secondaires, comme l’intégration de la pub et la création d’un assistant de santé.

Options de personnalisation introduites avec GPT-5.1. Image OpenAI.

Dans ce contexte d’urgence, OpenAI pourrait lancer GPT-5.2 dès cette semaine, soit un mois seulement après GPT-5.1. D’après The Verge, ce nouveau modèle était initialement prévu fin décembre, mais face à un Gemini 3 qui s’est placé en tête de nombreux benchmarks, la sortie pourrait être avancée au 9 décembre.

Google lance Gemini 3 Pro, qui doit être meilleur que GPT-5, Grok ou Claude

Google lance Gemini 3 Pro, qui doit être meilleur que GPT-5, Grok ou Claude

« Il s'agit de bien plus qu'un simple remaniement du classement », a expliqué à The Verge Wei-Lin Chiang, cofondateur et directeur technique de LMArena, un comparateur de modèles d’IA. Gemini 3 Pro domine largement les catégories professionnelles telles que la programmation et l'écriture créative, et ses capacités de programmation autonome « ​​surpassent, dans de nombreux cas, celles des meilleurs modèles de programmation comme Claude 4.5 et GPT-5.1 ». Il s'est également hissé en tête du classement de la compréhension visuelle et a été le premier modèle à dépasser le score de 1 500 points dans le classement textuel de la plateforme.

Au-delà de ces benchmarks dont la fiabilité est discutable, Google représente également une menace d’ordre commercial. Moins de 24 heures après son lancement, plus d’un million de personnes avaient déjà testé Gemini 3 via Google AI Studio et l’API Gemini. « C’est le meilleur démarrage que nous ayons eu pour l’un de nos nouveaux modèles », a fait savoir Logan Kilpatrick, responsable produit de Google AI Studio et de l’API Gemini chez Google DeepMind. D’où la volonté d’OpenAI de vite remettre ses technologies dans la lumière.

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Bon plan : le kit de démarrage Philips Hue avec le Bridge Pro à - 30 %

Pour faire ses débuts dans l’écosystème Hue sans être limité par la suite, Darty fait une offre intéressante. Le kit de démarrage comprenant le Bridge Pro, un interrupteur et trois ampoules E27 multicolores est en promo à 139,99 € au lieu de 199 €. Les ampoules incluses ont une luminosité maximale de 1 100 nits.

C’est l’une des premières promotions portant sur le Bridge Pro, le nouveau pont de connexion qui prend en charge jusqu’à 150 luminaires et 50 accessoires, contre seulement 50 produits au total pour la version classique. Ce pont peut également stocker plus de 500 scènes personnalisées, est censé offrir des temps de réponse significativement réduits et autorise des fonctionnalités inédites, notamment Hue MotionAware, qui transforme les luminaires Hue (plus de 95 % sont compatibles) en détecteurs de mouvement.

Lorsqu’un mouvement est détecté, le système déclenche des alertes lumineuses et envoie des notifications. Les alertes lumineuses sont gratuites, mais pour recevoir les notifications de sécurité, il faut un abonnement Hue Secure (à partir de 39,99 € par caméra par an). Si vous n'avez pas de caméras de surveillance, la marque propose les alertes de sécurité MotionAware pour 0,99 €/mois.

Philips Hue fait la lumière sur son Bridge Pro et ses ampoules Essential

Philips Hue fait la lumière sur son Bridge Pro et ses ampoules Essential

Si vous ne prévoyez pas d’installer des dizaines et des dizaines d’ampoules chez vous et que vous n’êtes pas intéressé par Hue MotionAware, la marque propose depuis peu une nouvelle gamme plus abordable. Le pack de démarrage avec le Bridge standard et quatre ampoules E27 Essential multicolores est vendu 99 €. Ces ampoules sont un peu moins avancées que les versions traditionnelles (fabrication tout en plastique et luminosité limitée à 806 lumens), mais elles restent de bonne qualité et permettent de profiter de toutes les fonctions connectées de l’univers Hue.

Test de l’ampoule Hue Essential : la qualité Hue dans une ampoule Matter à 15 €

Test de l’ampoule Hue Essential : la qualité Hue dans une ampoule Matter à 15 €

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Bon plan : le kit de démarrage Philips Hue avec le Bridge Pro à - 30 %

Pour faire ses débuts dans l’écosystème Hue sans être limité par la suite, Darty fait une offre intéressante. Le kit de démarrage comprenant le Bridge Pro, un interrupteur et trois ampoules E27 multicolores est en promo à 139,99 € au lieu de 199 €. Les ampoules incluses ont une luminosité maximale de 1 100 nits.

C’est l’une des premières promotions portant sur le Bridge Pro, le nouveau pont de connexion qui prend en charge jusqu’à 150 luminaires et 50 accessoires, contre seulement 50 produits au total pour la version classique. Ce pont peut également stocker plus de 500 scènes personnalisées, est censé offrir des temps de réponse significativement réduits et autorise des fonctionnalités inédites, notamment Hue MotionAware, qui transforme les luminaires Hue (plus de 95 % sont compatibles) en détecteurs de mouvement.

Lorsqu’un mouvement est détecté, le système déclenche des alertes lumineuses et envoie des notifications. Les alertes lumineuses sont gratuites, mais pour recevoir les notifications de sécurité, il faut un abonnement Hue Secure (à partir de 39,99 € par caméra par an). Si vous n'avez pas de caméras de surveillance, la marque propose les alertes de sécurité MotionAware pour 0,99 €/mois.

Philips Hue fait la lumière sur son Bridge Pro et ses ampoules Essential

Philips Hue fait la lumière sur son Bridge Pro et ses ampoules Essential

Si vous ne prévoyez pas d’installer des dizaines et des dizaines d’ampoules chez vous et que vous n’êtes pas intéressé par Hue MotionAware, la marque propose depuis peu une nouvelle gamme plus abordable. Le pack de démarrage avec le Bridge standard et quatre ampoules E27 Essential multicolores est vendu 99 €. Ces ampoules sont un peu moins avancées que les versions traditionnelles (fabrication tout en plastique et luminosité limitée à 806 lumens), mais elles restent de bonne qualité et permettent de profiter de toutes les fonctions connectées de l’univers Hue.

Test de l’ampoule Hue Essential : la qualité Hue dans une ampoule Matter à 15 €

Test de l’ampoule Hue Essential : la qualité Hue dans une ampoule Matter à 15 €

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Nos coups de cœur et nos coups de gueule 2025

À l’heure où 2025 s’achève, l’équipe de MacGeneration dresse le bilan des produits qui ont marqué son année, qu’ils soient fraîchement sortis ou déjà bien installés. Il y a eu de bonnes surprises, des satisfactions attendues, mais aussi quelques déceptions. Voici nos coups de cœur et nos coups de gueule, de quoi inspirer vos cadeaux de Noël… ou vous éviter quelques achats regrettables.

Image unukorno (CC BY).

Coups de cœur

Le stabilisateur Flow 2 Pro (Pierre)

L'année dernière, j'avais mis DockKit dans mes coups de gueule. Cette année, j'ai changé d'avis. En 2025, j'ai testé le Flow 2 Pro d'Insta360. C'est un stabilisateur DockKit, qui corrige les défauts du modèle de Belkin, et avec le support MagSafe (souvent optionnel, malheureusement), c'est vraiment pratique.

Je ne fais pas ça avec, mais ça montre qu'il est assez souple. Image Insta360.

Je m'en sers souvent pour filmer des plans fixes proprement, mais c'est aussi très efficace pour les conversations FaceTime, quand on aime marcher en parlant ou quand on veut montrer quelque chose. J'utilisais des stabilisateurs depuis quelques années, mais le combo MagSafe et DockKit (plutôt que la pince classique) est vraiment pratique. Et je me surprends réellement à l'utiliser très régulièrement. Si j'aime beaucoup DockKit, du coup, c'est vraiment dommage qu'Apple ne mette pas ça plus en avant.

Test de l

Test de l'Insta360 Flow 2 Pro : le meilleur stabilisateur pour iPhone compatible DockKit (encore une fois)

L’application forScore (Cédric)

Pendant des années, j’ai cherché une application pour gérer des partitions. Celles qui m’intéressaient étaient chères et je n’ai jamais osé sauter le pas, jusqu’à ce début d’année où j’ai dépensé 30 € dans forScore. L'application est universelle et chez moi, chaque appareil a son utilité : le Mac aide à importer les partitions dans la bibliothèque et à créer des setlists ; l’iPad sert évidemment à lire les partitions, mais aussi à les annoter pendant les répétitions avec une merveilleuse fonction de calque ; l’iPhone dépanne pour vérifier ou relire un passage rapidement.

forScore

En migrant mes partitions dans cette app (import PDF et scanner intégré), j'ai pu m’alléger de mes protège documents qui alourdissaient mon sac et me faisaient perdre du temps dans mes recherches. Bref, je recommande vivement cette application aux musiciens qui veulent se simplifier la vie et emporter avec eux leurs real books, partitions de concert ou autres.

L’iPhone Air (Greg)

Alors oui, l’idée n’est pas forcément dans l’air du temps quand on voit les ventes de cet iPhone ultra fin. Mais si tous les compromis peuvent refroidir l’utilisateur en général, il est des personnes chez qui ceux-ci ne sont pas si gênants, et j’en fais partie.

Oui, il n’a qu’un objectif, qu’un haut-parleur, mais il est fin, léger, et a un grand écran. C’est tout ce que je lui demande ! Image MacGeneration.

Dans la majorité des tests, les reproches sont les mêmes : l’autonomie, l’unique caméra arrière et le haut-parleur monophonique. L’autonomie ? Je n’ai pas à m’en plaindre, je n’ai jamais été au bout de la batterie. Il faut dire que mon utilisation typique n’en demande pas trop : la plupart du temps, je suis chez moi. Et quand je sors, je suis en voiture et le chargeur sans fil intégré fait l’affaire.

L’appareil photo ? Étant un grand amateur de photo, quand je sais que j’en ai besoin, je sors le DSLR. Certes, le meilleur appareil est celui qu’on a avec soi. Mais au final, si c’est juste pour prendre une photo à l’arraché, l’optique unique de l’iPhone Air me suffit amplement. Reste le haut-parleur monophonique. Si au départ, c’était étrange de n’avoir de son que sur un côté, en usage courant, je ne m’en aperçois même plus. Et quand j’ai besoin d’avoir un meilleur son, je sors au choix les AirPods Pro 2 ou le Focal Bathys.

Au bout du compte, l’iPhone Air a des limitations, mais on s’en fait plus une montagne qu’autre chose. En contrepartie, j’ai un téléphone avec un grand écran, ce qui revêtait la plus haute importance pour moi étant grand consommateur de contenus textuels. Et que dire du poids : quand je reprends un autre iPhone — à part l’iPhone mini de ma compagne —, quelle différence énorme, j’ai l’impression d’avoir une brique entre les mains ! Donc oui, l’iPhone Air est validé, et c’est sûrement le meilleur iPhone que j’ai eu ces dernières années !

Test de l’iPhone Air : mais pourquoi f’Air ?

Test de l’iPhone Air : mais pourquoi f’Air ?

Le casque Shokz OpenSwim Pro (Félix)

J’ai pu tester cet été le casque OpenSwim Pro de Shokz à conduction osseuse et qui a l’avantage de pouvoir aller sous l’eau. Le produit m’a complètement convaincu, au point que c’est la première fois que j’attribue une note de 5 sur 5 dans les colonnes de MacG !

OpenSwim Pro. Image Shokz.

Le casque n’a rien de particulièrement dingue dans son design ou sa fabrication, mais permet d’écouter sa musique sous l’eau. C’est assez magique la première fois et l’effet ne s’est toujours pas estompé chez moi, même après plusieurs baignades. J’ai retrouvé l’effet « waouh » de la découverte des AirPods, ce moment où l’on se dit : « Attends, on peut vraiment écouter de la musique comme ça ? » Il fonctionne également sur la terre ferme, où il est devenu un bon allié pour mes footings. Bref, un achat que je recommande chaudement pour les nageurs amateurs du mois d’août comme pour ceux pratiquant en bassin plusieurs fois par semaine.

Test des écouteurs Shokz OpenSwim Pro : de la musique sur terre comme sous l’eau

Test des écouteurs Shokz OpenSwim Pro : de la musique sur terre comme sous l’eau

Les S3XY Buttons et surtout le Commander de Enhance Auto (Nicolas)

Cela faisait des années que j’étais intrigué par les « S3XY Buttons » et surtout le Commander d’Enhance Auto. Ce boîtier vient se brancher directement sur les circuits de communication des Tesla et il leur ajoute de multiples fonctionnalités, par le biais des boutons ou même en toute autonomie. J’apprécie d’avoir des commandes physiques dans l’habitacle pour diverses tâches qui nécessitent normalement de passer par l’écran, comme un bouton qui (dés)active la ventilation à l’arrière de ma Model 3. La vraie force du produit dans notre cas, c’est toutefois l’Autopilot en continu, qui corrige un des plus gros défauts de la voiture.

Un des boutons S3XY installé dans ma Model 3. Image MacGeneration.

Comme je l’ai détaillé dans le test complet, le Commander réactive automatiquement le maintien de la trajectoire après avoir changé de voie, ce que Tesla refuse de faire par défaut pour vendre son Autopilot amélioré à 3 600 €. S’il n’était pas question de dépenser une telle somme, ce produit vendu environ 260 € est bien plus raisonnable et il fonctionne vraiment bien. Cela fait maintenant près de 12 000 km que nous roulons avec le boîtier en place, nous avons eu l’occasion de le tester dans toutes les configurations et nous n’avons jamais été déçus par l’appareil.

Test des S3XY Buttons pour les Tesla : 260 € pour en économiser 3 800

Test des S3XY Buttons pour les Tesla : 260 € pour en économiser 3 800

L’aspirateur SwitchBot S20 (Christophe)

Je crois que cela fait bien 20 ans que je cherche à acquérir un aspirateur robot, mais on m’a toujours découragé à le faire. Ce secteur est actuellement en plein boom avec l’essor de la domotique et de l’intelligence artificielle.

SwitchBot S20

Non seulement le Switchbot S20 passe l’aspirateur à ma place, mais il est capable de laver le sol. Je reviendrai sur les capacités de cet appareil dans un test à venir, mais voilà, je peux dire à Siri de faire le ménage pendant que je continue de travailler.

Le résultat est tout à fait satisfaisant. Avec le recul, je regrette presque de ne pas avoir pris un modèle branché directement au système d’eau dans la maison. Bref, je ne passe plus l’aspirateur, mais je passe désormais mon temps à l’entretenir. Malgré tout, le gain de temps reste largement positif.

L’iPad (Artem)

J’ai longtemps été un détracteur de l’iPad, un appareil dont je n’avais jamais réussi à justifier l’achat, parce qu’il se positionnait pour moi bizarrement entre le Mac et l’iPhone. Mais cette année, quelque chose a changé. J’en ai tellement marre d’utiliser mon Mac dix heures par jour que, quand je veux me détendre sur un appareil avec un grand écran, l’iPad est devenu la solution. Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit : ce n’est clairement pas l’idéal, et iOS 26 a même empiré les choses à certains égards (le nouveau système de fenêtres est toujours une alternative étrange à Split View et à un Slide Over vraiment multitâche). Mais malgré tout, ça reste un appareil de niche plutôt sympa.

iPad Pro 13 pouces M4. Image MacGeneration.

Je joue avec, notamment à Medieval Total War et au Colin McRae Dirt 2 de la PSP en émulation. Je compte bien relancer Red Dead Redemption, un jeu de mon enfance. L'iPad de 13 pouces est encombrant à transporter, mais étonnamment pratique en voyage, car il fait parfaitement l'affaire comme écran supplémentaire. Alors, malgré mes sentiments mitigés, j'ai décidé de faire de l'iPad mon coup de cœur cette année. Au fait, j’utilise un iPad Pro M4 de 13 pouces avec le Magic Keyboard.

Le DJI Mic Mini (Félix)

De temps à autre me prend l’envie de faire des vidéos. J’ai pendant longtemps utilisé un micro-cravate de Rode qui a fini par prendre la poussière à cause de son long câble contraignant à mettre en place (et à démêler en le sortant du tiroir). Voulant retenter l’expérience avec un modèle sans fil, je me suis tourné un peu au hasard vers le Mic mini de DJI, qui ne coûte pas grand-chose étant donné qu’il est vendu 25 € seul ou 45 € avec un récepteur.

Mic Mini. Image DJI

Je ne m’attendais pas à être particulièrement époustouflé au vu de ce tarif très abordable par rapport à la concurrence (il faut débourser au moins 100 € pour la même chose chez Rode). J’ai été très agréablement surpris : le micro est livré dans une petite pochette de transport avec différentes bonnettes et plusieurs câbles.

Tout fonctionne immédiatement, le son est excellent et l’autonomie très bonne. Il n’y a même pas besoin d’installer l’application de DJI et le micro peut se connecter directement aux différents produits de la marque. Bref, un achat un peu hésitant que je ne regrette absolument pas.

Aqara FP300 et les autres détecteurs de présence sur pile (Nicolas)

La détection de présence a bousculé ma vision de la domotique : ces appareils basés sur un radar ultra-précis au lieu des ondes infrarouges plus grossières permettent de créer des automatisations vraiment fiables et de gérer les lumières réellement en fonction de la présence dans une pièce. Longtemps réservés à des appareils qui consommaient trop pour fonctionner sans fil, 2025 a été l’année de la détection de présence sur piles, ouvrant de nouvelles opportunités.

Le FP300 d’Aqara, première option nativement compatible Matter que j’ai testée dans la catégorie. Image MacGeneration.

Si j’ai pu expérimenter avec la catégorie en début d’année grâce à Home Assistant, le FP300 d’Aqara est le premier modèle d’envergure dans le domaine. Équipé d’une puce qui peut se connecter en Zigbee ou en Thread au choix, c’est un modèle nativement compatible avec Matter et que l’on peut donc exploiter dans l’app Maison d’Apple. Il fonctionne par ailleurs aussi bien que promis et offre plusieurs fonctionnalités annexes, avec son thermomètre ou son capteur de luminosité intégrés.

Test du FP300 d’Aqara, le premier détecteur de présence sur pile compatible avec Matter

Test du FP300 d’Aqara, le premier détecteur de présence sur pile compatible avec Matter

L’appareil est malheureusement victime de son succès, mais il semble avoir ouvert la voie pour d’autres produits identiques. SwitchBot en a désormais un, même s’il nécessite un hub maison pour Matter, et Meross a suivi le mouvement avec son propre modèle qui se connecte à la domotique grâce à Thread. Tous ces produits reposent sur les mêmes mécanismes et promettent des fonctionnalités proches, mais vous pouvez compter sur de futurs tests pour s’en assurer.

AirPods Pro 3 (Stéphane)

Les AirPods Pro 3 en coup de cœur, ce n’est pas vraiment une surprise, quoique. J’adore mes AirPods Pro 2 — achetés seulement en fin d’année dernière pour remplacer des Pro 1 défaillants — et j’étais bien décidé à les privilégier pendant longtemps. Mais voilà, les derniers écouteurs ont réussi à me surprendre.

AirPods Pro 3. Image MacGeneration.

Le bond en avant n’est pas aussi important qu’entre les deux premières générations, néanmoins les AirPods Pro 3 progressent sur tous les fronts. La réduction de bruit, bien aidée par les nouveaux embouts infusés de mousse, me bluffe tout particulièrement. Même si je n’utilise pas souvent le capteur de fréquence cardiaque, les AirPods Pro 3 ont conquis mon cœur.

Test des AirPods Pro 3 : un vrai coup de cœur

Test des AirPods Pro 3 : un vrai coup de cœur

Le routeur portable GL.iNet pour simplifier les vacances connectées (Nicolas)

Ma série estivale sur les vacances connectées a beaucoup fait parler d’elle, mais ce que je retiens surtout, c’est bien le routeur portable qui était au cœur de l’expérience. J’avais choisi un peu au hasard le GL-MT3000 de GL.iNet et le choix s’est avéré payant : à plusieurs reprises, il m’a considérablement simplifié l’accès à internet sur un lieu de vacances, en récupérant la connexion fournie sur place et en créant un réseau Wi-Fi identique à celui qui est en place chez nous.

Le routeur en action dans une maison de vacances. Image MacGeneration.

Bien évidemment, c’est utile si vous vous déplacez avec les objets connectés, qui pourront ainsi retrouver leur connexion n’importe où, sans avoir à les connecter à un réseau différent à chaque fois. C’est aussi, et peut-être surtout, pratique pour tous nos iPhone, montres connectées, iPad et autres ordinateurs portables. Grâce au routeur de GL.iNet, tous ces périphériques peuvent se connecter au même Wi-Fi qu’à la maison, sans avoir à saisir des identifiants à rallonge à chaque fois et en bénéficiant de performances souvent bien supérieures à ce qui est proposé sur place. Que j’ai accès à une prise Ethernet, un réseau sans-fil existant ou même tout simplement que je partage la connexion de mon smartphone, le résultat est toujours le même, ce qui est très pratique.

Le système d’exploitation du routeur GL.iNet regorge d’options, bien plus que je l’imaginais au départ. Je n’ai pas encore tout exploité, mais j’aimerais bien configurer un VPN depuis mon réseau local pour renforcer encore l’idée que je peux transporter ma maison connectée n’importe où.

Vacances connectées : un routeur portable pour reproduire le réseau de la maison

Vacances connectées : un routeur portable pour reproduire le réseau de la maison

L'Ethernet rapide arrive enfin à un prix correct (Pierre)

Depuis quelques années maintenant, des NAS intègrent des prises Ethernet à 2,5 ou 10 Gb/s (même chez Synology) et les connexions à internet dépassent largement 1 Gb/s. Mais en parallèle, le matériel ne suivait que rarement. Les cartes Ethernet à 10 Gb/s restent assez onéreuses, les adaptateurs Thunderbolt valent facilement plus de 200 €, et même chez Apple c'est uniquement une option sur le Mac mini M4 et ce n'est pas proposé sur l'iMac M4. Mais en 2025, il y a eu deux bonnes nouvelles.

Test de l

Test de l'adaptateur USB-C WP-UT5 : l'Ethernet à 5 Gb/s devient enfin une option viable

En janvier, je testais un adaptateur Ethernet à 5 Gb/s en USB-C, et j'espérais un prix vers 40 € pour l'arrivée en masse des accessoires sur le marché. Je m'étais trompé : ils sont à 30 € environ. Et fin novembre, j'ai essayé un des premiers adaptateurs USB-C à 10 Gb/s de la même société (Realtek). Dans les deux cas, l'Ethernet à plus de 1 Gb/s se démocratise et c'est une bonne nouvelle. Il y a quelques compromis, mais pour profiter d'un NAS rapide ou d'une connexion à 8 Gb/s, c'est parfaitement suffisant et surtout beaucoup moins cher que le Thunderbolt.

L'adaptateur USB (à gauche) est vraiment plus petit que le (gros) modèle d'OWC, en Thunderbolt. Image MacGeneration.
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Test d'un adaptateur USB-C vers Ethernet à 10 Gb/s : des compromis pour un petit prix

Apple Music (Stéphane)

Très attaché à Spotify depuis ses débuts, je lui fais pourtant régulièrement des infidélités en lançant Apple Music. Pourquoi ? Parce que j’aime (re)découvrir des morceaux en Dolby Atmos. Le rendu varie d’un titre à l’autre, mais cette année, toute la discographie d’Oasis a été convertie à l’audio spatial, alors je ne pouvais pas passer à côté de ça.

Des nouveautés sympas d’Apple Music sur iOS 26 : l’animation sur l’écran verrouillé ainsi que la traduction et la prononciation des paroles. Image MacGeneration.

Dans la famille, on aime aussi le karaoké, et Apple Music est imbattable dans ce domaine. Et avec iOS 26, je peux enfin prononcer (et comprendre) les paroles des chansons de J-pop et de K-pop. Dans un autre genre, je trouve précieux les guides introduits cette année dans Apple Music Classical qui aident à mieux comprendre les œuvres.

Bref, Apple Music regorge de fonctions innovantes qui manquent à Spotify. C’est pour cela que je traque les offres spéciales — je ne compte plus le nombre de mois gratuits glanés au fil du temps. Alors pourquoi ne pas basculer totalement vers le service d’Apple ? Parce que Spotify garde des atouts essentiels à mes yeux, notamment ses recommandations et Spotify Connect. Je jongle donc entre les deux, et ce n’est finalement pas si mal.

Essai d’Apple Music sur iOS 26 : de belles trouvailles, malgré quelques fausses notes

Essai d’Apple Music sur iOS 26 : de belles trouvailles, malgré quelques fausses notes


Coups de gueule

Le HomePod 2 et le tactile fou (Cédric)

Quand Apple a sorti le HomePod 2, j’en ai acheté une paire pour m’en servir d’enceintes de home cinema couplées à une Apple TV. Je les ai immédiatement posés sur un meuble et je les contrôle depuis l’Apple TV ou vocalement avec « Dis Siri ». Il y a quatre mois, ces deux HomePod 2 se sont mis à jouer de la musique à tue-tête en pleine nuit. Heureusement, ça n’a réveillé que moi. J’ai compris rapidement que les enceintes avaient relancé la lecture de la playlist arrêtée juste avant d’aller me coucher.

La surface tactile du HomePod 2 qui s’active toute seule. Image iGeneration.

Le panneau tactile que je n’utilise jamais me fait défaut et un de mes HomePod 2 devient donc inutilisable après deux ans et demi. Il y a bien une bidouille à effectuer dans les paramètres d’accessibilité pour atténuer le problème, mais celle-ci n’a fonctionné qu’un temps. Il y a trois semaines, le HomePod s’est rallumé en pleine nuit avec un podcast cette fois.

À l’Apple Store, on m’a indiqué qu’il n’y avait pas assez de retours utilisateur pour qu’Apple mette en place un programme de service synonyme de réparation gratuite. Il me reste trois options : démonter moi-même l’appareil pour débrancher la nappe de la zone tactile ; payer 280 € pour un remplacement chez Apple ; ou payer un réparateur tiers. Si vos HomePod rencontrent le même problème, n’hésitez pas à aller râler en Apple Store. Qui sait, à la fin, Apple finira peut-être par organiser un programme de remplacement.

La menace fantôme : les HomePod mini et HomePod 2 souffrent d

La menace fantôme : les HomePod mini et HomePod 2 souffrent d'un problème d'activation inopinée sur la partie tactile

Logi Options+, l’app qui ruine (presque) les excellentes souris de Logitech (Nicolas)

Je savais que Logi Options+, l’app associée aux produits Logitech, était mauvaise. Mon collègue Félix avait eu l’occasion de la tester et je l’avais entendu parler de son poids de plus en plus élevé et de ses fonctions « intelligentes » très mal pensées. Néanmoins, j’ai eu l’occasion de le vivre directement en testant la récente souris MX Master 4 et j’ai failli être aveuglé par l’app au point d’ignorer les qualités du matériel.

L’app n’a pas l’air si horrible comme ça, n’est-ce pas. Image MacGeneration.

Le poids de l’app est évidemment ridicule : quasiment 500 Mo sont utilisés sur mon Mac pour configurer une souris. Son interface Electron n’est pas forcément moche, même si elle ne respecte pas les canons de macOS et surtout, elle n’est pas toujours intuitive. Ce qui m’a surtout gêné, pour ne pas dire choqué, ce sont les demandes envahissantes au démarrage de l’app, Logitech obligeant à donner accès à tout ce que l’on saisit sur son Mac pour pouvoir lancer Options+. Si cela peut éventuellement être utile pour un clavier (et encore), c’est totalement superflu pour une souris et je ne devrais pas avoir à donner un tel accès.

Pour ne rien arranger, l’app est techniquement mauvaise sur plein de points. Dans mon test de la souris, j’ai détaillé cette automatisation suggérée par Logitech qui lance Notes en activant Spotlight puis en saisissant le nom de l’app dans le champ de recherche ! Le Mac est une excellente plateforme pour automatiser des tâches et le fabricant devrait avoir honte de proposer une telle fonctionnalité. Heureusement que son matériel est bon…

Test de la souris MX Master 4 de Logitech : une souris qui nous fait vibrer ?

Test de la souris MX Master 4 de Logitech : une souris qui nous fait vibrer ?

Le support rotatif DockKit de Belkin (Pierre)

Le même coup de gueule que l'année dernière, mais pour une raison simple : Belkin a rappelé son support, qui était très perfectible, pour des risques d'incendie. Il n'y a pas de remplacement possible (ni de remplaçant) et Belkin rembourse l'appareil en demandant de s'en débarrasser et de ne plus l'utiliser. Un échec tout du long, donc.

Support rotatif DockKit Belkin

La coque GameBaby (Félix)

J’ai eu la bien mauvaise idée de faire un achat impulsif en début d’année et de précommander la coque GameBaby. Sur le papier, le concept est sympa : une coque réversible dont on peut déclipser la partie arrière pour transformer son iPhone en une sorte de GameBoy avec l’émulateur Delta. Malheureusement, le résultat est plus que bancal pour un accessoire ayant de trop nombreux problèmes de conception.

Image MacGeneration

La coque n’est pas très pratique en soi et est assez compliquée à mettre en place. Même quand c’est fait, le produit est difficilement utilisable étant donné qu’il cache une partie de l’interface du téléphone. Pire : de nombreux faux contacts rendent les parties frustrantes et passent l’envie de s’en servir. L’idée de base n’est pas bête et mériterait sans doute d’être intégralement repensée comme accessoire MagSafe, mais en l’état, la coque a fini au fond d’un tiroir en moins d’une semaine.

Test du Gamebaby : une coque qui transforme (mal) votre iPhone en Game Boy

Test du Gamebaby : une coque qui transforme (mal) votre iPhone en Game Boy

La disparition des sorties d’enregistrement dans la hi-fi (Greg)

Vous vous dites peut-être « qu’est-ce que ça vient faire sur un site qui parle d’Apple ? » Le lien est pourtant là, et beaucoup plus profond qu’il n’y parait.

Vieux, mais pas obsolète : le DAT aurait de quoi en remontrer aux aficionados du streaming ! Image audiophile.coolblog.jp

Il y a encore quelques années, un ampli hi-fi ne se concevait pas sans une sortie permettant d’y brancher une platine cassette, ou pour les plus modernes d’entre nous, une platine DAT ou CD-R. Mais depuis quelque temps, y compris dans la hi-fi haut de gamme, pouf, disparue ! Le streaming et la dématérialisation sont passés par là, et ils ont fait de gros dégâts pour ceux qui aiment de temps en temps s’enregistrer une bonne mix tape. La majorité du grand public ne s’intéresse plus qu’à la musique en ligne, en ajoutant au mieux une platine vinyle.

Les audiophiles (même si je déteste ce terme) qui ont encore des platines cassette, DAT, MiniDisc ou même DCC se retrouvent les dindons de la farce : impossible d’avoir un ampli décent, récent et connecté qui possède la moindre sortie pour y enregistrer ses morceaux favoris. Certes, ça ne concerne pas la majorité des consommateurs, qui ne jurent maintenant que par Spotify ou Apple Music. Mais par pitié, tout comme certains regrettent la fin de la prise jack sur les iPhone, rendez-nous une sortie d’enregistrement, au moins sur un ampli dans votre gamme !

L'USB-C qui est en fait de l’USB-A (Pierre)

Ça fait une dizaine d'années que j'utilise de l'USB-C (avec un MacBook Pro 2017) et cette norme universelle m'énerve sur un point : les prises USB-A. Sur les dizaines d'accessoires que j'ai pu acheter ou tester sur la période et qui sont « USB-C », je peux compter sur les doigts d'une main ceux qui sont arrivés avec un câble USB-C vers USB-C. Dans l'énorme majorité (en dehors peut-être des SSD externes), le constat est assez simple : les appareils possèdent bien une prise USB-C femelle mais sont livrés avec un câble USB-C vers USB-A. Et dans une partie significative des cas (même si heureusement c'est un défaut qui tend à disparaître), il n'est même pas possible de le remplacer par un câble USB-C classique : ça ne fonctionne tout simplement pas sur un chargeur USB-C qui suit correctement la norme USB PD.

La fameuse prise USB-C (Brett Jordan, CC BY 2.0)

Je ne vais pas vous réécrire le dossier USB-C compliqué et je sais que le problème vient du fait que les acheteurs sont sous Windows avec des PC qui n'ont pas toujours plusieurs prises USB-C, mais ce n'est pas vraiment mon problème, en fait. Si l'USB-C est globalement une réussite et qu'il me semble plutôt positif de tenter d'unifier ce sac de nœuds, la mise en place est tout sauf une réussite. Et devoir vérifier sur la fiche technique si je vais avoir le bon câble, ça a tendance à m'énerver… surtout quand je vois que la seule solution est parfois de me tourner vers une version « pour Mac » évidemment vendue plus cher. Et le résultat, c'est que j'ai une boîte à câble qui ne contient presque que des câbles USB-C vers USB-A, et que je dois garder un chargeur USB-A pour quelques accessoires récalcitrants.

Les chargeurs Qi2 ventilés (Stéphane)

J’apprécie la recharge par induction. J’apprécie encore plus la recharge MagSafe/Qi2 pour sa facette magnétique et sa puissance plus élevée. Mais à trop chercher la vitesse, les fabricants ont fini par faire des produits absurdes.

Pour remplumer le plus rapidement possible les derniers iPhone, certains chargeurs Qi2 de 25 W intègrent un ventilateur. Et devinez quoi, un ventilateur ça fait du bruit. Un bruit qui est vraiment insupportable quand l’appareil est posé sur votre table de chevet.

Pas totalement bêtes non plus, les fabricants ont anticipé cette nuisance en permettant de couper la soufflerie. Mais au bout du compte, on se retrouve face à une débauche de technologies et à des prix très élevés pour un résultat qui reste inférieur à un simple câble en matière de puissance. Absurde, vous dis-je.

Test de la station Belkin UltraCharge Pro 25 W : l’air des chargeurs Qi2 ventilés pour iPhone démarre

Test de la station Belkin UltraCharge Pro 25 W : l’air des chargeurs Qi2 ventilés pour iPhone démarre

Les gens qui croient encore à Windows ARM (Pierre)

Au départ, je voulais faire un coup de gueule sur Windows ARM, parce que chaque PC que je teste est décevant. Mais en fait, ce qui m'énerve quand je teste ce genre de PC, ce sont les personnes béatement optimistes sur le futur de cette solution. Dans littéralement tous les tests, quand j'explique que les applications natives sont ridiculement rares, les commentaires (que ce soit à l'écrit ou à l'oral) sont du même type : « oui, mais ça va arriver », avec parfois une remarque du genre « regarde, — nom d'un logiciel — vient d'arriver en version ARM » ou « mon jeu préféré qui a 20 ans tourne en émulation ». Et je ne comprends pas comment on peut arriver à défendre l'absence d'applications natives.

Windows ARM c'est sympa, tant qu'on ne l'utilise pas. Image MacGeneration.

Les premiers PC sous Windows 10 ARM datent de fin 2017, et les applications réellement natives sont encore rares. En dehors des navigateurs, il y a Office… et c'est à peu près tout. Les jeux ? Oubliez. Les applications pour le travail, dès qu'il ne s'agit pas des géants du secteur ? Oubliez. Et même chez les grands éditeurs, il faut parfois se contenter de versions bêta. Pour tout dire, même Microsoft a traîné pendant des années avant de proposer une version native d'Office ou de ses outils de développement. Un comble. Donc, non, ça ne va pas arriver. Nous sommes en 2025, et à chaque sortie d'un processeur Qualcomm, on peut entendre la même rengaine : « cette fois, c'est bon. » Sauf qu'en réalité, non, ce n'est pas bon.

Je peux comprendre que certains détestent le x86 (et soient encore dans cette opposition RISC/CISC particulièrement datée et fausse), mais pas qu'on puisse en être à encore considérer que cette plateforme puisse un jour devenir autre chose qu'un hobby amusant pour Microsoft et Qualcomm. Un hobby qu'on tente de relancer chaque année avant de se rendre compte que littéralement personne n'achète les PC en question. Et ce qui me fait presque sourire, c'est que c'est en partie à cause des imprimantes. Une catégorie de produits que je pourrais mettre dans les coups de gueule chaque année.

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Sortie de veille : les départs en cascade chez Apple, mauvaise nouvelle ou chance inespérée ?

Toutes les semaines, écoutez Sortie de veille, le podcast hebdomadaire de MacGeneration ! On débat de l'actualité Apple et tech des derniers jours en une quinzaine de minutes.

Coup sur coup, Apple vient de perdre deux de ses cadres les plus importants. John Giannandrea, qui supervisait les technologies d’intelligence artificielle, va prendre sa retraite. Et Alan Dye, le responsable du design logiciel, va rejoindre Meta. Ces départs sont-ils de mauvaises nouvelles ou au contraire une chance pour l’avenir ? On en discute dans cette émission.

Au programme également, la crise sur la mémoire vive, les moyens de lutter contre les appels indésirables sur iPhone et le blocage de FaceTime en Russie.

Pour écouter Sortie de veille, c'est simple :

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Bonne écoute !

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Nouvelles spéculations sur la succession de Tim Cook… et sur sa santé

Qui remplacera Tim Cook ? La question revient de plus en plus souvent, nourrie par les rumeurs de la presse américaine et les départs en cascade de cadres. The Information apporte de l’eau au moulin, en dévoilant de manière surprenante des éléments très personnels sur le CEO d’Apple.

« Qui veut devenir CEO ? » Image Apple

Alors que Bloomberg contredisait récemment le Financial Times sur un départ imminent, The Information suggère que celui qui est aux commandes d’Apple depuis quinze ans commence à fatiguer. Difficile de ne pas l’être en enchaînant toute l’année les voyages à travers le monde, pour des rendez-vous plus ou moins réjouissants.

Selon les sources du média d’investigation, Tim Cook, qui a aujourd’hui 65 ans, a changé dernièrement quelques-unes de ses habitudes. Il ne se lèverait plus à 4 heures du matin tous les jours pour faire une séance de sport aux aurores. Il aurait aussi acheté une luxueuse maison près de Palm Springs, en Californie, pas très loin d’Eddy Cue, après des années passées en tant que « simple » locataire.

The Information va même jusqu’à interroger l’état de santé du patron d’Apple. Des personnes l’ayant côtoyé ces derniers mois auraient remarqué un léger tremblement de ses mains, écrivent les journalistes Aaron Tilley et Wayne Ma, en ajoutant immédiatement que ce n’est pas forcément un signe alarmant. Mais ils appuient tout de même leurs dires en pointant la remise tremblotante du cadeau doré à Donald Trump à la Maison-Blanche l’été dernier.

Alors qui pourrait prendre son fauteuil le moment venu ? John Ternus semble tenir la corde. Après avoir gravi patiemment les échelons, l’actuel responsable de l’ingénierie matérielle est loué pour son calme, son intelligence émotionnelle et son sens des responsabilités. Il avait notamment assumé l’échec des claviers papillon, quand d’autres n’ont pas toujours reconnu leurs torts.

Mais des éléments pourraient jouer contre lui, selon The Information. En interne, certains lui reprochent de ne pas avoir le charisme d’un Steve Jobs. Il serait aussi peu impliqué dans les dossiers géopolitiques et réglementaires qui occupent aujourd’hui une grande partie de l’agenda du big boss. On aurait pu faire toutefois les mêmes reproches à Tim Cook avant son entrée en poste, ce qui ne l’a pas empêché de bien mener la barque.

L’hypothèse Craig Federighi est également avancée. Populaire auprès des fans d’Apple, le patron de l’ingénierie logicielle, 56 ans, ne serait toutefois pas particulièrement intéressé par le job de CEO.

Enfin, The Information cite un nom plus inattendu : Tony Fadell. Le co-inventeur de l’iPod aurait récemment confié à des proches qu’il se verrait bien succéder à Cook. Son arrivée pourrait, selon certains anciens cadres, insuffler un nouvel élan à Apple grâce à un profil plus entrepreneurial et centré sur le produit. Fadell a aussi cofondé Nest, vendue à Google en 2014. Le média tempère néanmoins cette indiscrétion (pilotée ?) en ajoutant que d’autres personnes proches d'Apple considèrent Fadell comme un candidat improbable, notamment en raison de son passé mouvementé au sein de l’entreprise. Les rumeurs n’ont pas fini…

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X sanctionné par Bruxelles : amende de 120 millions d’euros pour non-respect du DSA

Cela pendait au nez d’Elon Musk : X vient d’écoper d’une amende de 120 millions d’euros dans le cadre du DSA. Après deux ans d’enquête, la Commission européenne estime que le réseau social enfreint plusieurs dispositions du règlement sur les services numériques.

Elon Musk en septembre 2025. Image Gage Skidmore (CC BY-SA)

Premier grief : la coche bleue attribuée aux « comptes vérifiés ». Contrairement à l’ancien système de certification de Twitter, n’importe qui peut désormais obtenir ce badge en payant, sans véritable vérification de l’identité. D’après Bruxelles, cela empêche les utilisateurs d’évaluer clairement l’authenticité des comptes et des contenus, et les expose à des escroqueries. Le DSA n’impose pas la vérification des utilisateurs, mais il interdit aux plateformes de prétendre faussement que ceux-ci ont été vérifiés.

La Commission reproche aussi à X son manque de transparence : le répertoire public des publicités ne respecte pas les critères du DSA et la plateforme ne permet pas aux chercheurs d’exploiter ses données publiques. Bruxelles avait déjà alerté la société d’Elon Musk l’an dernier. Faute de réponse et de coopération, elle a décidé de sanctionner.

Si le montant de l’amende peut sembler modeste, « il est proportionné aux infractions [et] coûte beaucoup plus cher au réseau X que s’il appliquait les règles », affirme un fonctionnaire européen au journal Le Monde. X a maintenant 60 jours pour présenter des mesures corrigeant son badge de certification et 30 de plus concernant le répertoire publicitaire et l’accès aux chercheurs.

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N26 va intégrer Wero pour faciliter les paiements entre particuliers

Wero poursuit son expansion. Après son intégration à Revolut, le service de paiement entre particuliers va se faire une place au sein de N26. À partir de l’été 2026, les clients français, allemands et néerlandais de la banque mobile pourront envoyer de l’argent à d’autres utilisateurs Wero depuis l’app N26.

Image N26

La néobanque permet déjà de transférer facilement de l’argent à un autre client N26. L’intérêt de Wero est d’étendre cette simplicité aux utilisateurs d’autres établissements. Il n’y a pas d’IBAN à saisir, un numéro de téléphone ou une adresse email suffit pour effectuer le transfert.

« Notre solution de paiement sera désormais accessible à des millions d’utilisateurs supplémentaires de cette banque numérique sur les marchés où Wero est déjà opérationnel. Nous avons hâte qu’ils découvrent notre solution de paiement européenne sécurisée, fluide et rapide, notamment à l’heure où l’autonomie numérique de l’Europe est un enjeu de plus en plus central », déclare Martina Weimert, la CEO d’EPI, le consortium pilotant le service.

Wero est déjà intégré à la plupart des applications des banques françaises, puisque celles-ci ont poussé le projet avec leurs homologues belges et allemands. En France, le service permet uniquement de réaliser des transferts d’argent entre particuliers à l’heure actuelle, mais son périmètre va s’élargir. En Allemagne, il permet depuis peu de payer sur certains sites marchands, une fonctionnalité qui sera déployée dans l’Hexagone en 2026. À terme, il permettra aussi de régler ses achats dans les boutiques physiques, ce qui le mettra directement en concurrence avec Apple Pay.

Wero fourbit ses armes face à Apple Pay

Wero fourbit ses armes face à Apple Pay

N26 propose quatre offres bancaires pour les particuliers, qui vont de 0 € à 16,90 €/mois. La formule gratuite s’est nettement appauvrie au fil des ans, elle ne comprend même plus de carte physique. Mais dans le même temps, la néobanque a élargi son catalogue de services, en proposant notamment des produits d’épargne et d’investissement.

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La Russie bloque FaceTime

FaceTime est désormais bloqué en Russie. Le Roskomnadzor, l’agence gouvernementale chargée des télécommunications, a annoncé la mesure ce jeudi. Ce blocage suit d’autres restrictions similaires visant notamment YouTube, WhatsApp et Telegram.

Image iGeneration

« D’après les forces de l’ordre, FaceTime est utilisé pour organiser et perpétrer des attentats terroristes dans le pays, recruter des auteurs et commettre des fraudes et autres crimes contre des citoyens russes », a justifié dans un email l’organisme de censure, sans apporter aucune preuve pour étayer ces accusations.

Selon Reuters, des habitants de Moscou ayant tenté d’utiliser FaceTime ces dernières heures ont vu apparaître le message « Utilisateur indisponible ». Une utilisatrice a indiqué que son interlocutrice avait bien reçu son appel, mais qu’il était impossible d’établir la connexion.

Apple a cessé la commercialisation de ses produits en Russie en 2022 à la suite de l’invasion de l’Ukraine, mais il reste évidemment des utilisateurs d’iPhone dans le pays. Les appels FaceTime sont chiffrés de bout en bout, ce qui empêche leur interception par un tiers, y compris les autorités.

Ces derniers mois, la censure s’est accentuée à l’égard des services occidentaux. En août, les autorités russes ont restreint certains appels sur WhatsApp et Telegram, accusant ces plateformes de refuser de fournir des informations dans le cadre d’affaires liées à la fraude ou au terrorisme. Pas plus tard que la semaine dernière, le Roskomnadzor a menacé de bloquer complètement WhatsApp.

Dans le même temps, le pouvoir cherche à imposer Max, une messagerie développée par le géant national VKontakte. En août, le gouvernement a ordonné sa préinstallation sur tous les smartphones et tablettes vendus dans le pays. Selon Mikhail Klimarev, directeur de la Russian Internet Protection Society, une ONG en exil de défense des libertés, cette application offre un accès total aux services de sécurité : « tout ce que vous ferez sur cette plateforme sera accessible au FSB », déclarait-il à Politico en septembre.

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Free Mobile facilite l’activation de l’eSIM sur les iPhone achetés chez lui

Free Mobile améliore sa prise en charge de l’eSIM, mais pas dans le domaine le plus attendu. Comme l’opérateur l’a récemment annoncé sur X, il gère désormais l’activation rapide de l’eSIM pour les téléphones achetés dans sa boutique.

Activation rapide sur un Pixel. Image Free.

Lorsque vous recevez un nouveau smartphone acheté chez Free pour lequel vous avez choisi une eSIM, celle-ci y est déjà préinstallée. Au premier allumage, il suffit de se connecter au Wi-Fi pour activer l’eSIM en suivant les instructions. Cela évite d’avoir à scanner un QR code dans un email ou dans son espace client. Cette activation facile fonctionne à partir des iPhone 13 et sur divers smartphones Android (Pixel 9 et 10, Samsung A54 et S24…).

La prise en charge a été confirmée par Apple sur une page d’assistance. SFR propose également cette activation rapide, tout comme Bouygues, même si ce dernier n’est bizarrement pas mentionné sur la page d’Apple.

Cette avancée est bienvenue, notamment avec l’iPhone Air qui fait l’impasse sur la carte SIM physique. Mais la nouveauté la plus attendue reste la prise en charge de l’eSIM sur Apple Watch. L’année dernière, Xavier Niel avait laissé entendre une arrivée possible en 2025. Cet automne, l’opérateur a promis que cela se produira « bientôt », sans plus de précision.

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Souhaiteriez-vous des AirPods dans d’autres couleurs ?

Les AirPods sont des écouteurs fantastiques, mais ils traînent une lacune depuis leurs débuts. Pour une fois, on ne va pas parler de leur batterie irremplaçable, mais de l’absence totale de choix dans les couleurs. Les AirPods sont blancs, et c’est tout.

AirPods Pro 1 à 3 : une chose n’a pas changé, la couleur. Image WatchGeneration.

Pourtant, Apple n’hésite pas à prendre sa palette de peintures pour d’autres produits : l’iPhone 17 existe en cinq coloris, le MacBook Air en quatre et l’Apple Watch Series 11 en sept si l’on tient compte des deux métaux. Peu de fabricants offrent autant de choix. Même l’AirPods Max est proposé en cinq teintes différentes. Mais pour les AirPods standard et Pro, c’est blanc ou rien.

Samsung propose ses Galaxy Buds3 Pro en deux couleurs.

Du temps de l’iPod, les écouteurs blancs étaient un signe distinctif, un moyen d’identifier d’un coup d’œil un client d’Apple parmi la marée d'oreillettes noires. Mais cet effet s’est estompé depuis longtemps, toutes les marques ayant adopté à leur tour ce coloris. Dans ce contexte, on s’interroge sur la raison pour laquelle Apple reste inflexible sur le blanc pour les AirPods. Y a-t-il réellement une demande pour autre chose ?

C’est précisément ce que nous voulons mesurer avec notre sondage du jour : souhaiteriez-vous des AirPods dans d’autres couleurs, ou même des modèles transparents à la manière de Nothing et de certains prototypes aperçus çà et là ? À vous de voter.

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iPhone 17 Pro : mais où est passé le mode Nuit pour les photos en Portrait ?

Les iPhone 17 Pro représentent le nec plus ultra en photo… sauf sur un point inattendu. Comme l’ont relevé quelques utilisateurs sur les forums d’Apple, les nouveaux iPhone sont étonnamment dépourvus du mode Nuit lorsqu’on prend une photo en mode Portrait.

Pas de mode Nuit disponible quand le mode Portrait est activé sur l’iPhone 17 Pro et que l'on se trouve pourtant dans un environnement sombre. Image iGeneration.

Depuis les iPhone 12 Pro, ces deux modes peuvent pourtant fonctionner de concert : en mode Portrait dans un environnement peu éclairé, le mode Nuit s’active pour que l’image ne soit pas trop sombre. Cette combinaison est réservée aux iPhone Pro, car elle s’appuie sur leur LiDAR à l'arrière, un capteur qui mesure les distances et qui n’a pas peur du noir.

Des 12 Pro (Max) aux 16 Pro (Max), tous les modèles peuvent conjuguer ces deux modes, mais pas les iPhone 17 Pro, comme nous l’avons vérifié sur notre exemplaire. Ce n’est apparemment pas un oubli de la part d’Apple, car dans le guide utilisateur d’iOS 26, il est bien indiqué que la compatibilité s’arrête aux 16 Pro.

Mode Nuit + mode Portrait sur un iPhone 15 Pro (toujours sur iOS 18). Image iGeneration.

Alors pourquoi les iPhone 17 Pro sont-ils privés de cette capacité ? Il y a sans doute une explication technique, mais elle n’a pas été communiquée. Le LiDAR utilisé est identique à celui des iPhone 16 Pro et 15 Pro (Sony IMX591). On peut seulement avancer des hypothèses, comme le changement de position de ce capteur, qui est plus loin des objectifs photo.

Test des iPhone 17 Pro et 17 Pro Max : le Pro est-il devenu de trop ?

Test des iPhone 17 Pro et 17 Pro Max : le Pro est-il devenu de trop ?

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L’iPhone 17e peaufinerait son design à la marge

Le successeur de l’iPhone 16e pourrait voir sa face avant évoluer d’un chouia. N’espérez ni écran toujours allumé ni Dynamic Island : d’après The Elec, les bordures entourant la dalle de l’iPhone 17e seront simplement un peu plus fines. Celles de l’iPhone 16e ne posent pas de problème, mais puisque Apple sait faire mieux, ce raffinement serait toujours bon à prendre.

iPhone 16e. Image iGeneration.

Pour le reste, l’écran de l’iPhone 17e serait identique à celui du 16e, à savoir une dalle OLED de 6,1" avec une luminosité maximale de 800 nits en standard. C’est un bel écran, mais l’iPhone 17 standard vient de creuser l’écart en adoptant ProMotion pour un rafraichissement dynamique jusqu’à 120 Hz et un affichage toujours allumé.

D’après le média coréen, BOE assurerait la majorité de la production des écrans de l’iPhone 17e. Ce nouveau modèle serait lancé au début de l’année prochaine, avec un objectif de 8 millions d’unités écoulées au premier semestre.

Les rumeurs précédentes évoquent logiquement une puce plus récente (A19 au lieu d’A18). En revanche, aucune indication pour l’instant sur un éventuel retour du MagSafe ou de la puce UWB, deux absences qui peuvent freiner les possesseurs actuels d’iPhone à la recherche d’un modèle plus moderne.

L'iPhone 16e, qui occupe actuellement l'entrée de gamme, est un patchwork d'anciens modèles : écran et encoche de l’iPhone 13 ; châssis de l’iPhone 14 ; dos de l’iPhone 15 ; bouton Action de l’iPhone 15 Pro. Il est vendu 719 € par Apple (souvent moins chez les revendeurs), un tarif qui a nettement relevé le ticket d’entrée par rapport à l’époque de l’iPhone SE. Peut-on aussi espérer du mieux sur ce point avec son remplaçant ?

iPhone 17e : date de sortie, puce A19, design… tout ce qu’on sait déjà du futur iPhone “entrée de gamme”

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Test de l’iPhone 16e : pour tout le monde, ou presque

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Android 16 : Google accélère la cadence des mises à jour système

Google déploie actuellement une mise à jour intermédiaire d’Android 16. Ça n’a l’air de rien dit comme ça, mais c’est un tournant dans la manière dont le système d’exploitation évolue. Pendant une dizaine d’années, Google sortait une grande mise à jour annuelle d’Android avant de se concentrer directement sur la suivante. Cette fois, le cycle change.

Image iGeneration

Après la version initiale d’Android 16 sortie en juin, une mise à jour additionnelle a été distribuée en septembre et une autre est en train d’arriver. C’est l’équivalent d’iOS 26.1 et 26.2, mais baptisé différemment : Android 16 QPR1 (Quarterly Platform Release) pour la mise à jour de septembre, QPR2 pour celle de décembre.

Ce changement de cadence vise à mettre de nouvelles API plus rapidement entre les mains des développeurs, afin que les nouveautés parviennent plus vite aux utilisateurs. Cela ne veut pas dire que les smartphones Android étaient complètement délaissés entre deux versions majeures : l’architecture étant modulaire, Google pouvait déjà injecter de nouvelles fonctions via ses apps et ses API indépendantes du système. Mais l’éditeur veut désormais accélérer le rythme sur les composants étroitement liés à l’OS.

Les nouveautés d’Android 16 QPR2

Android 16 QPR2 introduit plusieurs nouveautés tangibles. À l’image d’Apple Intelligence, le système peut désormais résumer les notifications en local grâce à un modèle de langage exécuté sur l’appareil. Il sait aussi regrouper automatiquement les notifications pour ne faire ressortir que les plus importantes.

Côté personnalisation, un domaine où iOS a fini par dépasser les options de base d’Android, Google ajoute la possibilité de choisir la forme des icônes sur l’écran d’accueil. De plus, le thème s’applique sur toutes les icônes, ce qui évite d’avoir un look hétérogène. Dans le même esprit, un mode sombre forcé arrive pour les applications qui n’en proposent pas.

Les contrôles parentaux gagnent également en visibilité : ils sont désormais intégrés aux réglages du système, plutôt que relégués dans l’application Family Link. Il y a d’autres nouveautés plus mineures, qui sont détaillées par nos confrères d’Android Authority.

Cette mise à jour est en cours de déploiement sur les Pixel compatibles. Elle n’est pas réservée aux smartphones de Google, mais les autres fabricants doivent l’adapter avant de la distribuer. Samsung, Xiaomi et les autres proposent en effet leurs propres options de personnalisation, par exemple.

En parallèle, Google a présenté plusieurs nouveautés indépendantes d’Android 16. Dans l’application Téléphone, il devient possible d’indiquer qu’un appel est « urgent », afin de signaler au destinataire qu’il doit vraiment répondre s’il le peut. Cette fonction est pour l’instant en bêta.

Et pour lutter contre les arnaques par SMS, on peut tirer parti de la fonction « Entourer pour rechercher » : en encerclant un message suspect, le moteur de recherche indiquera s’il s’agit ou non d’une tentative frauduleuse en se basant sur les infos sur le web. Comme cette nouveauté dépend d’AI Overview, elle n’est sûrement pas disponible en France pour le moment.

Aperçu du Pixel 10 Pro : plus que jamais l’iPhone d’Android

Aperçu du Pixel 10 Pro : plus que jamais l’iPhone d’Android

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Vente flash sur un chargeur Qi2 Belkin iPhone + Apple Watch avec les accessoires inclus

Si vous avez loupé le Black Friday — comment avez-vous fait ? —, Amazon propose une petite séance de rattrapage sur un produit essentiel pour de nombreux utilisateurs d’appareils Apple. Le station de charge Qi2 Belkin BoostCharge Pro 2-en-1 est en promotion à 99,99 € au lieu de 129 € pour une durée limitée. C’est son prix le plus bas depuis son lancement.

Pensée pour accompagner votre iPhone et votre Apple Watch partout, cette station recouverte de tissu est à la fois compacte (8,2 cm de côté pour 2,8 cm d’épaisseur) et pliable. Elle peut être utilisée à plat ou comme support, ce qui permet d’activer le mode En veille de l’iPhone.

Le chargeur Qi2 délivre jusqu’à 15 W pour les iPhone 12 ou ultérieur. Le petit galet est quant à lui compatible avec la recharge rapide des Apple Watch (à partir des Series 7) et il peut recharger certains boitiers d’AirPods (AirPods Pro 2/3 et AirPods 4 avec ANC). Belkin fournit un adaptateur secteur de 30 W ainsi qu’un câble USB-C.

Il y a d’autres chargeurs 2-en-1 dans le même esprit. Citons notamment le précurseur Butterfly SE de Twelve South (promo en cours à 69 € au lieu de 109 €) et le charmant Voyage de Native Union (99 €), tous deux vendus sans adaptateur secteur. Ces modèles sont encore plus compacts que celui de Belkin, mais leur position de support est moins stable.

Prise en main du chargeur Voyage de Native Union : un bon compagnon pour l’iPhone et l’Apple Watch

Prise en main du chargeur Voyage de Native Union : un bon compagnon pour l’iPhone et l’Apple Watch

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Contre l’usurpation de numéros, les appels suspects basculeront en masqués dès 2026

Ça vous est peut-être déjà arrivé : vous recevez un appel d’une personne qui vous demande pourquoi vous l’avez contactée. Il ne s’agit pas d’un malandrin, mais bien de quelqu’un de bonne foi ayant reçu juste avant un coup de fil affichant… votre numéro. Vous avez été victime d’une usurpation de numéro. Alors que cette tromperie prend de l’ampleur, l’Arcep passe à l’action.

Image iGeneration

Initialement, le régulateur des télécoms envisageait d’afficher « 99 99 99 99 99 » pour les appels potentiellement usurpés. Finalement, dans une décision publiée le 2 décembre, l’Arcep a changé son fusil d’épaule : ces appels apparaîtront désormais comme des appels masqués. La mesure cible les appels depuis l’international affichant un numéro mobile français qui n’a pas pu être authentifié.

En théorie, l’usurpation de numéros ne devrait pas être possible. Un mécanisme d’authentification du numéro d’appelant (MAN) existe depuis une loi de juillet 2020. Ce dispositif, aujourd’hui déployé chez tous les opérateurs français, les oblige à bloquer les appels non authentifiés et à transmettre les informations permettant d’identifier l’opérateur émetteur. Mais cette protection n’est pas efficace lorsque les appels viennent de l’étranger. Depuis le début de l’année, l’Arcep a reçu près de 18 000 signalements d’usurpation via sa plateforme d’alerte. D’où ce nouveau tour de vis.

À partir du 1er janvier 2026, un appel masqué pourra donc avoir deux significations : soit l’appelant a délibérément choisi de cacher son numéro1, soit l'appel n’a pas pu être authentifié pour des raisons techniques, ce qui peut indiquer une usurpation. Dans les deux cas, le numéro de l'appelant ne s’affichera donc pas.

Dans sa décision, l’Arcep annonce une autre mesure visant à mieux protéger les consommateurs. Les opérateurs devront respecter un délai d’au moins 45 jours avant de réaffecter un numéro résilié à leur initiative, par exemple lors de la fermeture d’une ligne cuivre. L’objectif est de laisser le temps à l’abonné concerné de récupérer son numéro avant qu’il ne soit attribué à quelqu’un d’autre.

Pour limiter les appels indésirables sur votre iPhone, nous venons justement de publier un guide comprenant plusieurs conseils importants :

Comment éviter les appels indésirables sur iPhone : les solutions vraiment efficaces

Comment éviter les appels indésirables sur iPhone : les solutions vraiment efficaces


  1. Sur iPhone, l’option pour masquer son numéro de téléphone se trouve ici : Réglages > Apps > Téléphone > Afficher mon numéro (case à décocher).  ↩︎

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Mistral Large 3 et Ministral 3 apportent un vent de fraicheur aux modèles d’IA ouverts

À chacun son tour. Quelques semaines après GPT-5.1, Gemini 3 et Opus 4.5, Mistral AI accouche d’une nouvelle famille de modèles d’intelligence artificielle. Mistral Large 3 représente le nec plus ultra avec un total de 675 milliards de paramètres. En pratique, le modèle est découpé en « experts » mobilisant 41 milliards de paramètres chacun. Sa fenêtre de contexte atteint 256 000 tokens, ce qui permet de lui faire ingérer d’un seul coup une grande quantité de données.

Multimodal, Mistral Large 3 vise les usages courants : analyse de documents, programmation, assistance personnelle, etc. Contrairement à Gemini ou GPT, c’est un modèle ouvert, publié sous licence Apache 2.0, librement modifiable et utilisable. Son créateur l’oppose ainsi à d’autres modèles de cette catégorie, notamment DeepSeek V3.1. Sans surprise, les benchmarks sélectionnés placent la techno française en tête dans la plupart des scénarios.

Graphique Mistral AI

GPT-OSS, le modèle ouvert d’OpenAI qui compte jusqu’à 120 milliards de paramètres, ne fait pas partie des comparaisons pour une raison précise : il s’agit d’un modèle de raisonnement, qui traite chaque question via une « chaîne de pensée » censée produire de meilleures réponses. Une variante de Mistral Large 3 dédiée au raisonnement est promise pour bientôt.

Mistral Large 3 sera intégré prochainement à Le Chat, l’interface conversationnelle de l’éditeur, et il est déjà disponible sur plusieurs plateformes, dont Hugging Face. Le modèle demandant une puissance de calcul et une quantité de mémoire que seuls des serveurs peuvent offrir, Mistral propose aussi des versions condensées capables de tourner sur des machines grand public.

Ministral 3-3B sur un MacBook Air M1. Image MacGeneration.

C’est la série Ministral 3, disponible en trois tailles (3 milliards, 8 milliards ou 14 milliards de paramètres) et en trois variantes : Base (pré-entraîné), Instruct (optimisé pour le chat) et Reasoning (pour les problèmes complexes). Le spécialiste de l’IA assure que cette nouvelle génération offre le meilleur rapport coût/performance parmi les modèles ouverts. Sur un MacBook Air M1, dans LM Studio, Ministral 3-3B en quantization 4 bits occupe un peu moins de 3 Go de RAM et la génération s’effectue à environ 22 tokens par seconde.

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L'IA est là : le glossaire pour tout comprendre

Comment faire tourner DeepSeek-R1 (ou un autre LLM) sur votre Mac

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Toujours sur iOS 18 ? Apple place désormais iOS 26 au premier plan

Apple appuie un peu plus fort sur la pédale pour encourager les utilisateurs restés sur iOS 18 à passer à iOS 26. Depuis le lancement d’iOS 26 en septembre, les détenteurs d’un iPhone 11 ou ultérieur se voient proposer deux choix dans les réglages : découvrir iOS 26 et son interface Liquid Glass, ou poursuivre encore quelque temps sur iOS 18.

Jusqu’à récemment, iOS 18 occupait la place principale, tandis qu’iOS 26 apparaissait en bas de page. Mais comme l’a remarqué MacRumors, Apple a inversé l’ordre récemment : iOS 26 est désormais affiché en grand et iOS 18 relégué en plus petit.

Suggestions actuelles de mises à jour sur un iPhone 12 mini resté sur iOS 18. Image iGeneration.

C’est la stratégie habituelle de la Pomme : au fur et à mesure que la dernière version majeure gagne en stabilité, elle est davantage mise en avant. Rien ne vous empêche de rester pour l’instant sur le cycle d’iOS 18 si vous le préférez. La version 18.7.2, publiée début novembre, a d’ailleurs bouché des failles.

Mais tôt ou tard, si votre iPhone est compatible avec iOS 26, seules les mises à jour de ce système vous seront proposées. Cela pourrait d’ailleurs arriver dès iOS 26.2, qui devrait être finalisé dans les prochaines semaines — cela s’était passé ainsi avec iOS 16.2 et iOS 15. Les iPhone XS et XS Max qui sont, eux, « bloqués » sur iOS 18, continueront de recevoir des mises à jour d’iOS 18 exclusivement dédiées à la sécurité pendant encore quelques années.

Côté iPad, d’après nos constatations sur un iPad mini 5 resté sur iPadOS 18, iPadOS 26 est toujours affiché en second choix pour l’instant.

Suggestions de mises à jour sur un iPad mini 5 resté sur iPadOS 18. Image iGeneration
Les nouveautés d’iOS 26 et iPadOS 26 à ne pas rater

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ChatGPT pourrait s’intégrer à l’application Santé de l’iPhone

Et si ChatGPT pouvait exploiter les données de l’application Santé préinstallée sur votre iPhone ? C’est ce que suggère une découverte de MacRumors. La dernière version de l’app iOS de ChatGPT contient une image de l’icône de Santé avec un nom de fichier laissant supposer une connexion possible entre les deux.

L’app d’OpenAI pourrait puiser dans plusieurs catégories, comme l’activité physique, le sommeil, la respiration ou encore l’audition. On imagine qu’en donnant accès à ces informations très complètes, on pourrait ensuite demander au robot des analyses ou des conseils précis sur sa condition physique.

Santé va-t-elle bientôt rejoindre la liste des apps dans lesquelles ChatGPT peut puiser ? Image iGeneration.

Pour l’heure, cette intégration n’est pas disponible. Si OpenAI confirme un jour cette nouveauté, il reviendrait à chaque utilisateur d’autoriser ou non l’accès de ChatGPT à des données aussi sensibles. Les intégrations déjà possibles avec d’autres services se configurent dans Paramètres > Applis et connecteurs.

Une telle évolution ne serait en tout cas pas surprenante : les questions liées à la santé figurent parmi les demandes les plus fréquentes et OpenAI pourrait être tenté d’offrir des recommandations ultra-personnalisées basées sur des données fiables. Et sur le plan technique, l’éditeur soignant particulièrement ses apps iOS et macOS, une intégration avec Santé s’inscrirait dans une continuité logique.

App Store : les apps de santé vont bientôt devoir afficher leur statut de dispositif médical en Europe

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