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Johny Srouji, grand architecte des puces Apple, dément son départ

La valse des départs et des changements se poursuit chez Apple, mais cette fois-ci, il y a un démenti. Ce week-end, Mark Gurman expliquait que Johny Srouji, le responsable des puces Apple depuis l'A4 (qui a déjà plus de 15 ans), était sur le départ et qu'il ne s'en cachait pas. Mais l'intéressé, dans les colonnes de Bloomberg, nie.

Son départ, et surtout pour aller à la concurrence, serait terrible pour Apple. Image Apple.

Il a apparemment envoyé un mémo aux personnes qui travaillent dans sa divison, pour indiquer « Je sais que vous avez lu toutes sortes de rumeurs et de spéculations sur mon avenir chez Apple, et je pense que vous avez besoin d'avoir de mes nouvelles directement. » Il explique aussi « Je suis fier des technologies étonnantes que nous construisons tous sur les écrans, les appareils photo, les capteurs, le silicium, les batteries et un très large éventail de technologies, dans tous les produits Apple. Ensemble, nous permettons les meilleurs produits au monde. J'aime mon équipe, et j'adore mon travail chez Apple, et je n'ai pas l'intention de partir de sitôt. »

Départs : Srouji et Cook, les prochains sur la liste ? Qui restera à la fin ?

Départs : Srouji et Cook, les prochains sur la liste ? Qui restera à la fin ?

Il y a trois façons d'interpréter ses propos. La première est que c'est un contre-feu et qu'il a réellement envie de quitter Apple, comme Bloomberg l'a indiqué. La seconde, c'est que Bloomberg se trompe et qu'il n'a réellement aucune envie de quitter Apple (ce que sous-entendent ses déclarations). La troisième se trouve entre les deux : peut-être que les tentatives pour le garder chez Apple ont fonctionné. Selon Gurman, Tim Cook lui aurait proposé des responsabilités élargies et un salaire réévalué à la hausse.

Dans tous les cas, le départ de Johny Srouji serait un séisme chez Apple. Il est à l'origine des puces actuelles, et c'est une des plus grandes réussites de la marque ces dernières années.

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Johny Srouji, grand architecte des puces Apple, dément son départ

La valse des départs et des changements se poursuit chez Apple, mais cette fois-ci, il y a un démenti. Ce week-end, Mark Gurman expliquait que Johny Srouji, le responsable des puces Apple depuis l'A4 (qui a déjà plus de 15 ans), était sur le départ et qu'il ne s'en cachait pas. Mais l'intéressé, dans les colonnes de Bloomberg, nie.

Son départ, et surtout pour aller à la concurrence, serait terrible pour Apple. Image Apple.

Il a apparemment envoyé un mémo aux personnes qui travaillent dans sa divison, pour indiquer « Je sais que vous avez lu toutes sortes de rumeurs et de spéculations sur mon avenir chez Apple, et je pense que vous avez besoin d'avoir de mes nouvelles directement. » Il explique aussi « Je suis fier des technologies étonnantes que nous construisons tous sur les écrans, les appareils photo, les capteurs, le silicium, les batteries et un très large éventail de technologies, dans tous les produits Apple. Ensemble, nous permettons les meilleurs produits au monde. J'aime mon équipe, et j'adore mon travail chez Apple, et je n'ai pas l'intention de partir de sitôt. »

Départs : Srouji et Cook, les prochains sur la liste ? Qui restera à la fin ?

Départs : Srouji et Cook, les prochains sur la liste ? Qui restera à la fin ?

Il y a trois façons d'interpréter ses propos. La première est que c'est un contre-feu et qu'il a réellement envie de quitter Apple, comme Bloomberg l'a indiqué. La seconde, c'est que Bloomberg se trompe et qu'il n'a réellement aucune envie de quitter Apple (ce que sous-entendent ses déclarations). La troisième se trouve entre les deux : peut-être que les tentatives pour le garder chez Apple ont fonctionné. Selon Gurman, Tim Cook lui aurait proposé des responsabilités élargies et un salaire réévalué à la hausse.

Dans tous les cas, le départ de Johny Srouji serait un séisme chez Apple. Il est à l'origine des puces actuelles, et c'est une des plus grandes réussites de la marque ces dernières années.

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Un prototype d'iPhone 16 Pro sous iOS 19, sans Liquid Glass

De temps en temps, des prototypes d'iPhone avec une version bêta d'iOS font surface, parfois après de longues années… et parfois plus rapidement. AppleInsider a pu avoir accès à un prototype EVT d'un iPhone 16 Pro qui fonctionne sous iOS 19. Oui, avant qu'Apple décide que le successeur d'iOS 18 allait être iOS 26, iOS 19 existait bien. Et cette version du système n'intègre pas Liquid Glass, l'interface présentée à la WWDC 2025.

iOS 19. Image AppleInsider.

Un prototype EVT (Engineering Verification Test) est un modèle des débuts du développement : c'est la période pendant laquelle le matériel est conçu, et les modèles EVT peuvent différer parfois assez largement de la version finale. Les deux étapes suivantes sont le DVT (la partie matérielle est globalement fixée, la partie logicielle encore en test) et le PVT (des prototypes normalement identiques aux modèles du commerce, destinés aux essais).

De nombreuses app internes. Image AppleInsider.

Cet iPhone 16 Pro fonctionne donc avec une version bêta d'iOS 19, qui date donc d'avant le choix de nommer l'OS de 2025 « iOS 26 ». Comme nos confrères l'indiquent, l'interface reste celle d'iOS 18 et l'activation de l'interface Solarium dans les apps de développement (ce qui allait devenir Liquid Glass) ne change rien visuellement.

Si l'iPhone n'est pas sous SwitchBoard (qui est le système de test), il intègre tout de même de nombreuses applications internes, qui n'ont pas vocation à être publiques. Il y a aussi des indices sur le fait qu'Apple travaille déjà sur les prochaines versions d'iOS (ce qui est évident) : une des apps internes liste les nouveautés de la WWDC 2025, mais aussi la liste des prochaines évolutions. Il y a le printemps et l’automne 2026, la WWDC 2027, etc. Le smartphone sous iOS 19 intègre visiblement deux fonctions attendues à l'automne 2026, sans plus de détails.

Les futures fonctions. Image AppleInsider.

Notons tout de même que les prototypes équipés de versions de tests préliminaires comme celle-ci sont assez rares. Dans la majorité des cas, ils arrivent avec une version commerciale du système ou parfois une version bêta intermédiaire.

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Un prototype d'iPhone 16 Pro sous iOS 19, sans Liquid Glass

De temps en temps, des prototypes d'iPhone avec une version bêta d'iOS font surface, parfois après de longues années… et parfois plus rapidement. AppleInsider a pu avoir accès à un prototype EVT d'un iPhone 16 Pro qui fonctionne sous iOS 19. Oui, avant qu'Apple décide que le successeur d'iOS 18 allait être iOS 26, iOS 19 existait bien. Et cette version du système n'intègre pas Liquid Glass, l'interface présentée à la WWDC 2025.

iOS 19. Image AppleInsider.

Un prototype EVT (Engineering Verification Test) est un modèle des débuts du développement : c'est la période pendant laquelle le matériel est conçu, et les modèles EVT peuvent différer parfois assez largement de la version finale. Les deux étapes suivantes sont le DVT (la partie matérielle est globalement fixée, la partie logicielle encore en test) et le PVT (des prototypes normalement identiques aux modèles du commerce, destinés aux essais).

De nombreuses app internes. Image AppleInsider.

Cet iPhone 16 Pro fonctionne donc avec une version bêta d'iOS 19, qui date donc d'avant le choix de nommer l'OS de 2025 « iOS 26 ». Comme nos confrères l'indiquent, l'interface reste celle d'iOS 18 et l'activation de l'interface Solarium dans les apps de développement (ce qui allait devenir Liquid Glass) ne change rien visuellement.

Si l'iPhone n'est pas sous SwitchBoard (qui est le système de test), il intègre tout de même de nombreuses applications internes, qui n'ont pas vocation à être publiques. Il y a aussi des indices sur le fait qu'Apple travaille déjà sur les prochaines versions d'iOS (ce qui est évident) : une des apps internes liste les nouveautés de la WWDC 2025, mais aussi la liste des prochaines évolutions. Il y a le printemps et l’automne 2026, la WWDC 2027, etc. Le smartphone sous iOS 19 intègre visiblement deux fonctions attendues à l'automne 2026, sans plus de détails.

Les futures fonctions. Image AppleInsider.

Notons tout de même que les prototypes équipés de versions de tests préliminaires comme celle-ci sont assez rares. Dans la majorité des cas, ils arrivent avec une version commerciale du système ou parfois une version bêta intermédiaire.

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Les promotions sur les casques Beats reviennent, presque aux tarifs du Black Friday

Pendant le Black Friday, Amazon avait proposé de très grosses promotions sur les casques de Beats, avec des réductions qui dépassaient 50 %. Et les promotions reviennent aujourd'hui, avec (presque) les mêmes prix.

Le premier est le casque Beats Studio Pro. Il est à 200 € au lieu de 400 €, une très belle réduction. Ce casque haut de gamme avec réduction de bruit est très efficace, peut fonctionner en filaire en USB-C et existe en de nombreuses couleurs.

Image Beats.
Test du Beats Studio Pro, le casque Apple qui cible un peu trop Android

Test du Beats Studio Pro, le casque Apple qui cible un peu trop Android

Pour un tarif beaucoup plus doux — 120 € au lieu de 230 € —, le Solo 4 est un bon casque audio sans fil. Il n'a pas de réduction de bruit active, mais bien les intégrations intéressantes des produits Beats dans la plateforme Apple, tout en gardant une compatibilité Android.

Le Solo 4. Image Beats.
Test du Beats Solo 4 : un excellent casque… pour 2019

Test du Beats Solo 4 : un excellent casque… pour 2019

Si vous préférez les écouteurs, il y a de nombreux modèles en promotion. Les Studio Buds+ sont à moitié prix : 100 € au lieu de 200 €. La version transparente n'est malheureusement pas en promotion.

Image Beats.
Test des Studio Buds + : Beats met les choses au clair

Test des Studio Buds + : Beats met les choses au clair

Les Solo Buds, en entrée de gamme, sont à 50 € au lieu de 90 €, un prix vraiment faible pour des écouteurs sans fil de bonne qualité.

Test des Beats Solo Buds : des écouteurs qui se fondent dans la poche

Test des Beats Solo Buds : des écouteurs qui se fondent dans la poche

Pour le sport et les petits budgets, les Beats Flex sont à 45 € au lieu de 90 €. Ils ont un fil qui relie les deux écouteurs, mais se connectent tout de même en Bluetooth.

Image Beats.
Test des Beats Flex

Test des Beats Flex

Les récents Beats Powerbeats Pro 2, qui intègrent un capteur cardiaque comme les AirPods Pro 3, sont à 200 € en orange ou en bleu (210 € pour les autres couleurs), au lieu de 300 €.

Image Beats.
Test des Powerbeats Pro 2 : réduction de bruit sur fond de rythme cardiaque

Test des Powerbeats Pro 2 : réduction de bruit sur fond de rythme cardiaque

Enfin, l'enceinte Beats Pill (USB-C) est à 100 € au lieu de 170 €. C'est une enceinte efficace en Bluetooth, avec une excellente autonomie.

Image Beats.
Test de la Beats Pill : une enceinte qui a du cachet

Test de la Beats Pill : une enceinte qui a du cachet

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Apple fait son show en Corée pour montrer des jeux vidéo

Depuis quelques années, à chaque keynote, Apple montre des jeux à gros budgets (ce qu'on appelle des AAA) qui ont été portés sur Mac ou iPhone. Et même si les ventes ne semblent pas nécessairement suivre, la société continue à pousser ce sujet. Il y a quelques jours, Apple a par exemple organisé un « Apple Game Showcase » à Séoul, en Corée du Sud.

Des jeux présentés dans un salon. Image Seoul Shinmun.

La marque montrait des iPhone, des iPad et des Mac, en partenariat avec des développeurs locaux. On pouvait voir Netmarble (spécialisé dans les jeux mobiles, notamment sous licence), Devsisters (CookieRun), Com2uS (la série Summoners War), Krafton — PUBG: Battlegrounds, inZOI, Hi-Fi Rush, etc. — ou NCSoft.

Les développeurs présents ont notamment expliqué que les appareils d'Apple avaient l'avantage d'être très stables dans le temps (une des nouveautés de l'iPhone 17 Pro avec sa chambre à vapeur). Ceux à l'origine de inZOI, une sorte de Sims avec des graphismes de très bonne qualité, expliquaient aussi que l'iMac ou le Mac mini offrent d'excellentes performances.

Apple améliore peu à peu ses puces

Si nous mettons de côté les problèmes ergonomiques (qui peuvent être réglés avec des manettes) et financiers — un iPhone 17 Pro est plus cher que plusieurs PlayStation 5 —, les différentes évolutions des puces Apple vont dans le bon sens. La marque a ajouté le ray tracing, des optimisations pour les jeux vidéo, des unités pour l'IA qui permettent d'améliorer la qualité de l'image, etc. Et un iPhone moderne est aussi rapide qu'une puce M1… et que certains GPU d'entrée de gamme.

inZOI. Image Seoul Shinmun.

Le principal problème actuel, dans un sens, est toujours le choix d'imposer Metal… et uniquement Metal. Car même s'il existe des solutions libres pour adapter les jeux pensés pour Windows (et DirectX 12), il y a un gros problème : elles reposent généralement sur Vulkan, l'API qui a succédé à OpenGL. Et Apple n'a malheureusement pas décidé de proposer une compatibilité avec cette API.

Mais peut-être que l'arrivée du Steam Frame, un casque de réalité virtuelle autonome, va permettre de changer les choses. Valve affirme que son casque équipé d'un système sur puce ARM (un Qualcomm Snapdragon 8 Gen 3) peut exécuter des jeux PC et il est donc possible que les couches d'émulation de Valve se retrouvent un jour dans nos appareils.

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Les AirPods 4 en promotion au prix du Black Friday, dès 109 €

Les AirPods 4 sont encore en promotion, et Amazon propose la même réduction que pendant le Black Friday. Pour la version classique, sans réduction de bruit, vous ne devrez débourser que 109 € pour les écouteurs sans fil d'Apple. C'est 40 € de moins que le prix conseillé, une belle réduction qui n'est pas si courante sur les AirPods.

Image Apple.
Test des AirPods 4 : double dose de confort

Test des AirPods 4 : double dose de confort

La version avec réduction de bruit, qui va taquiner les premiers AirPods Pro dans ce domaine, est à 170 € au lieu de 200 €. Elle est intéressante pour ceux qui n'aiment pas les intra-auriculaires : les écouteurs ne bloquent pas le conduit auditif, tout en offrant tout de même une réduction de bruit correcte.

Image Apple.
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Qu'utilisez-vous comme enceinte(s) sur votre bureau avec votre Mac ?

Dans la majorité des cas, quand nous testons des moniteurs avec des enceintes intégrées, elles sont médiocres et la seule société qui semble s'intéresser à ce sujet est Apple (tant sur le Studio Display que sur les iMac). De même, une bonne partie des enceintes d'entrée de gamme offre des résultats assez mauvais, souvent loin derrière les haut-parleurs intégrés dans les Mac. Nous avons donc une question : qu'utilisez-vous comme enceintes sur votre bureau ? Si vous avez un moniteur avec des enceintes correctes, c'est le moment de l'indiquer dans les commentaires.

Avec son kit d'enceintes Z333, Logitech met de faux haut-parleurs.
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L'AV1 représente 30 % des vidéos lues sur Netflix (mais probablement pas chez Apple)

Quand vous regardez une vidéo en streaming, vous n'avez probablement aucune idée du codec employé1. Et pourtant, il a de l'importance. Netflix vient d'annoncer, dans un billet de blog, que l'AV1 est utilisé dans environ 30 % des vidéos lues sur le service.

Netflix.

Historiquement, Netflix se repose évidemment sur le H.264, et c'est logique : il est bien pris en charge depuis une vingtaine d'années dans le monde informatique. Mais avec le temps, il a été remplacé par le H.265 (HEVC) et l'AV1. Le code open source a d'abord été employé dans un cas précis chez Netflix : pour les smartphones Android, dès 2020. Le codec AV1 permet de réduire la bande passante à qualité identique et est donc parfait pour de la vidéo en basse définition destinée à des appareils qui ont des abonnements limités sur la quantité de données. Grâce au décodeur dav1d, il est parfaitement possible de se reposer sur un décodage logiciel dans ce cas de figure.

dav1d, le décodeur AV1 le plus optimisé qu

dav1d, le décodeur AV1 le plus optimisé qu'Apple refuse d'utiliser

Netflix a ensuite étendu l'usage de l'AV1 aux téléviseurs (en 2021), aux navigateurs (en 2022) et aux appareils Apple (en 2023). Dans le cas d'Apple, justement, il est possible que Netflix ne vous envoie jamais d'AV1 : la société n'a pas intégré de décodeur logiciel dans ses systèmes d'exploitation (certaines apps peuvent intégrer dav1d) et le décodage matériel n'est apparu qu'avec les puces A17 Pro et M3. Il faut donc un iPhone, un iPad ou un Mac assez récent pour en profiter. Les appareils qui n'ont pas la bonne puce — ce qui inclut tous les modèles d'Apple TV — ne reçoivent pas d'AV1.

L'évolution de l'AV1 chez Netflix.

Dans le post de blog, la société explique que l'AV1 permet une meilleure qualité d'image (avec des tests normalisés) par rapport au H.264 et au H.265, mais qu'il permet aussi de réduire les interruptions si vous avez une connexion un peu limitée. Le codec est aussi important dans le domaine de l'écologie : il réduit l'usage du réseau et permet d'améliorer l'efficience des serveurs de Netflix. C'est assez simple à comprendre : avec une capacité en sortie fixe (par exemple 10 Gb/s), un serveur peut envoyer plus de flux vidéo en AV1 que de flux en H.264.

Le passage à l'AV1 a aussi permis la mise en place de la norme HDR10+ pour ses contenus et d'optimisations sur la présence du grain dans les vieilles vidéos.

Parfait pour la vidéo en direct

Ils expliquent aussi que l'AV1 est intéressant dans le monde de la diffusion en direct. D'abord pour ses qualités intrinsèques qui permettent de servir plus de clients avec la même bande passante, mais aussi parce que le codec permet plus facilement l'intégration d'images en surimpression que d'autres codecs. Il est possible d'intégrer en amont des choses comme les publicités ou les scores, alors qu'il faut a priori gérer ça du côté du client avec d'autres codecs. C'est aussi une solution efficace pour le cloud gaming.

L'Apple TV ne décode pas l'AV1.

Enfin, la dernière partie est un tacle implicite pour Apple : 88 % des appareils certifiés Netflix sortis entre 2021 et 2025 prennent en charge l'AV1. C'est-à-dire la majorité du marché… sauf une partie de la gamme Apple actuelle. Si tous les iPhone sont compatibles, ce n'est ni le cas des Mac (le Mac Pro est encore sur une puce M2) ni des iPad. Le modèle le moins cher de la gamme est encore animé par une puce A16, qui ne décode pas matériellement l'AV1. Et il y a bien évidemment l'éléphant au milieu de la pièce quand on parle de Netflix : l'Apple TV et son système sur puce A15. Une absence réellement gênante, tant l'AV1 offre des avantages évidents.


  1. Sur YouTube, l'option pour le vérifier s'appelle Stats pour les nerds.  ↩︎

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30 % de réduction sur un écran OLED 4K LG de 32 pouces

Le LG UltraGear 32GX850A est en promotion sur Amazon, à 704 € au lieu de 1 000 €. Si c'est un moniteur pensé pour les joueurs, la dalle OLED qui permet des noirs profonds est un avantage aussi pour ceux qui travaillent et regardent des vidéos, pas uniquement pour les gamers.

Un écran OLED. Image LG.

Il possède une dalle de 32 pouces 4K (3 840 x 2 160) capable d'atteindre 165 Hz, une valeur élevée. Si vous aimez les gros pixels, il est même possible de passer en 1080p à 330 Hz, une fonction surtout utile dans certains jeux rapides. Comme beaucoup de moniteurs OLED informatiques, la luminosité maximale peut sembler faible (275 nits) mais rappelons que les recommandations classiques sont de l'ordre de 150 à 180 nits, et que le contraste élevé pallie un peu ce défaut. Par ailleurs, c'est un choix qui est dicté par une contrainte matérielle : éviter le marquage de la dalle. Il est tout de même compatible HDR10, mais avec une valeur maximale trop faible pour que ce soit réellement utile (DisplayHDR 400).

LG UltraGear 32GX850A. Image LG.

Pour les utilisateurs de Mac, attention, il nécessite un modèle avec une sortie vidéo HDMI (certains MacBook Pro, Mac mini, etc.) ou un adaptateur USB-C. En effet, il propose une entrée DisplayPort (1.4) et deux entrées HDMI, mais pas d'USB-C. Mais c'est un défaut mineur compte tenu des avantages d'une dalle OLED. Enfin, il n'a pas de haut-parleurs mais intègre une sortie jack 3,5 mm pour récupérer le son transmis via l'entrée. Mais personne ne s'en plaindra, tant les enceintes sont habituellement médiocres dans les moniteurs1.

Pas d'USB-C mais un hub USB. Image LG.

  1. Sauf chez Apple.  ↩︎

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Pour tester le MTE, une nouvelle fonction de ses processeurs, Apple a créé un Rosetta « ARM »

Avec les iPhone de la cuvée 2025, Apple a ajouté une corde à son arc dans la sécurité de ses puces, le MIE (Memory Integrity Enforcement). Cette technologie permet une bien meilleure protection de la mémoire, et elle nécessite des modifications matérielles dans les puces. Nous n'allons pas vous refaire notre dossier sur le sujet, mais il y a un point intéressant dans le développement de cette fonction : Apple a créé une version de Rosetta adaptée pour émuler les fonctions nécessaires lors des tests.

L'icône de Rosetta 2. Image Apple.
Memory Integrity Enforcement, la solution d

Memory Integrity Enforcement, la solution d'Apple pour mieux protéger les iPhone 17 des attaques les plus sophistiquées

Le MIE repose sur une technologie ARM qui porte le nom de MTE (Memory Tagging Extension). Et pour tester le tout sur des puces qui n'avaient pas les instructions MTE, Apple a choisi une voie particulière : un émulateur. Et pas n'importe lequel, son propre émulateur : Rosetta. Les commentaires du code open source du noyau d'Apple, mis en ligne récemment, l'expliquent (vers la ligne 1 300). Un commentaire repéré par Longhorn.

MTE is a hardware security feature available in recent hardware devices. For legacy devices, we support an internal-only readiness tool based on Rosetta that aims at qualifying binaries for the new hardware, but that is not meant to be used in production.

Soit en français :

MTE est une fonctionnalité de sécurité matérielle disponible sur les appareils récents. Pour les appareils plus anciens, nous prenons en charge un outil interne de préparation basé sur Rosetta, conçu pour qualifier les binaires pour le nouveau matériel, mais qui n’est pas destiné à être utilisé en production.

Une version interne de Rosetta, pensée pour convertir du code ARM64 vers du code ARM64, a donc été développée pour tester de nouvelles fonctions. C'est un usage intéressant de la technologie, qui ne se limite donc pas à la translation du code x86 vers le code ARM64.

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Apple va finalement diffuser la saison 3 de Téhéran sur Apple TV (et annonce la saison 4)

Si vous êtes adeptes des thrillers politiques, vous avez peut-être apprécié la série israélienne Téhéran, sur le service Apple TV. Bonne nouvelle pour ceux qui attendaient la 3e saison, elle va arriver dès le 9 janvier 2026, et la 4e saison, elle, est en production. C'est une nouveauté un peu inattendue : elle a été diffusée dans son pays d'origine fin 2024 et Apple ne semblait pas vouloir la diffuser, pour des raisons politiques.

Téhéran. Image Apple.

Nous en avons parlé dans un article : la troisième saison de Téhéran est dans les limbes depuis un long moment. Annoncée en février 2023, elle aurait dû être diffusée en avril 2024. Mais le contexte géopolitique, avec la guerre entre l'Iran et Israël à la même période, a retardé sa sortie. La chaîne israélienne Kan 11 a pu la diffuser dès décembre 2024 après de longues discussions avec Apple (qui la distribue à l'international) mais beaucoup — dont nous faisons partie — pensaient que la saison n'allait jamais être diffusée hors de son pays. C'est finalement le cas selon le communiqué d'Apple, avec presque deux ans de retard.

Séries Apple TV : quand la politique dicte les annulations ou reports

Séries Apple TV : quand la politique dicte les annulations ou reports

Cette sortie est peut-être une bonne nouvelle pour une autre série, The Savant. Elle devait être diffusée en septembre 2025, mais a été retardée peu après l'assassinat de l'influenceur d'extrême droite Charlie Kirk. En effet, dans cette série, l'actrice Jessica Chastain se fait passer pour une suprémaciste blanche pour tenter d'empêcher un groupuscule d'extrême droite de lancer une attaque terroriste aux États-Unis, un sujet visiblement sensible.

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Des clés de sécurité FIDO2 en promotion, pour différents scénarios et appareils

Dans le monde de la sécurité, le mot de passe classique a été remplacé par les clés d'accès (passkey) sur de nombreux services. Et si vous voulez une couche de protection physique, il est aussi possible dans certains cas de passer par une clé physique, qui est conforme à la norme FIDO2. Elle vous permet de vous connecter sans mot de passe à taper sur de nombreux sites.

La version de base.

Les plus connues sont celles de la marque Yubico, mais elle n'est pas la seule sur ce marché. En effet, il suffit de suivre la norme, et donc il y a de nombreuses alternatives. Celles en promotion sont de la marque Thetis, qui assure une compatibilité FIDO2. La première est un modèle USB-A, donc à réserver à ceux qui ont un adaptateur, un hub ou un PC. Elle est à 20 € au lieu de 26 €. La seconde, en promotion à 24 € au lieu de 27 €, est aussi USB-A, mais intègre en plus une puce NFC. Avec un iPhone, il est donc possible d'en profiter sans fil. Et la dernière est à 37 €, et elle est la plus adaptée aux Mac : elle est USB-C en plus de l'USB-A, avec toujours du NFC pour les iPhone.

C’est quoi, les passkeys ?

C’est quoi, les passkeys ?

Il est par ailleurs possible d'utiliser une clé de ce type pour vous connecter à votre compte Apple (ce qui remplace l'authentification à deux facteurs avec le code) mais il y a un bémol : la solution d'Apple impose la présence de deux clés.

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Apple met à jour iOS 18.7.3 en Release Candidate, mais pousse iOS 26 pour les iPhone compatibles

En parallèle de la sortie d'iOS 26.2 en version Release Candidate (qui est une sorte de version finale qui sert à vérifier l'absence de problèmes), Apple a aussi mis en ligne une nouvelle version d'iOS 18, la 18.7.3, elle aussi en RC. Elle est aussi proposée pour les iPad, avec le même numéro de version.

La RC d'iOS 18.7.3.
Apple met en ligne la Release Candidate d

Apple met en ligne la Release Candidate d'iOS 26.2, iPadOS 26.2 et macOS 26.2

Pour le moment, les nouveautés de cette version ne sont pas encore connues, mais il s’agit probablement des mêmes corrections de sécurité que pour la RC d'iOS 26.2. En parallèle de la sortie de cette mise à jour, Apple a d'ailleurs visiblement décidé de pousser iOS 26 pour les récalcitrants. Si vous avez un iPhone sous iOS 18 compatible avec iOS 26 (ce qui exclut les iPhone XR, XS et XS Max), c'est iOS 26.1 qui va apparaître en premier dans les listes des mises à jour disponibles. Un bon moyen d'augmenter les parts de marché du nouveau système d'exploitation.

iOS 26 est bien mis en avant.

La version finale d'iOS 18.7.3, comme celle d'iOS 26.2, est attendue vers le 9 décembre.

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Free Mobile passe de la première à la dernière place sur le réseau 3G, coupé au profit de la 4G

C'était assez prévisible, mais la chute est rude : dans l'observatoire mensuel de l'ANFR (agence nationale des fréquences), le nombre d'antennes 3G pour Free Mobile passe de 30 116 (dans l'observatoire de novembre) à 21 179 (soit 8 937 sites de moins). La société de Xavier Niel n'a pas démonté les pylônes pour autant : comme prévu, ils sont surtout passés de la 3G dans la bande des 900 MHz à la 4G dans la même bande de fréquence.

Free et la 3G. Montage iGeneration.

C'est un mouvement attendu et sur lequel Free Mobile a déjà communiqué : en décembre, c'est-à-dire ce mois-ci, le réseau 3G en propre de l'opérateur va être coupé pour réutiliser les fréquences pour de la 4G. Un cheminement logique pour Free : il permet d'améliorer les performances sur le réseau 4G, qui est largement plus employé en 2025 que l'antique réseau 3G. Une solution qui ne va évidemment pas faire les affaires des rares personnes qui ont encore un smartphone ou un téléphone qui n'est pas 4G. Pour le moment, ils ne vont pas se retrouver sans connexion, mais ils vont dépendre du réseau d'Orange, en itinérance.

Free Mobile coupe déjà son réseau 3G grâce à son contrat d’itinérance avec Orange

Free Mobile coupe déjà son réseau 3G grâce à son contrat d’itinérance avec Orange

Une solution qui reste un compromis, et qui ne va pas durer très longtemps : Free a un partenariat avec Orange jusqu'en 2028, c'est-à-dire le moment où Orange va couper son propre réseau 3G. Pour la 2G, ce sera encore plus rapide : le couperet va tomber en 2026. Par ailleurs, si le réseau de Free Mobile n'est pas réputé pour ses performances en 3G, l'itinérance, elle, est à la limite de l'inutilisable en 2025 : le débit annoncé est de seulement 384 kb/s.

Enfin, ce changement a aussi un impact sur certains smartphones qui sont 4G. En effet, les modèles 4G (LTE) ne sont pas tous compatibles avec la VoLTE (voix en 4G) et se reposent encore sur la 2G ou la 3G pour les appels. Et d'autres appareils ne sont 4G que sur certaines fréquences, comme l'iPhone 5 qui se contente de la bande des 1 800 MHz. Chez Apple, le premier iPhone est uniquement 2G, les modèles 3G, 3GS, 4 et 4S sont aussi 3G et les modèles 5, 5s et 5c sont 4G (avec de grosses limites pour l'iPhone 5, donc) mais ne sont pas VoLTE. Si vous avez un de ces anciens modèles, il va donc peut-être falloir penser à changer si vous voulez continuer à effectuer des appels dans les prochaines années.

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L'arrêt des réseaux 2G et 3G pourrait toucher aussi des smartphones 4G, dont l'iPhone 5S

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Kohler peut entraîner une IA avec les photos de votre

Kohler, une société spécialisée dans les sanitaires, a présenté en octobre un nouveau produit, le Dekoda. C'est une caméra à placer dans la cuvette de vos toilettes, qui va analyser l'aspect de vos besoins naturels pour vous donner des indications sur votre santé intestinale, mais aussi sur votre hydratation, grâce à la couleur de votre urine.

La vie privée en premier. Image Kohler.
Kohler met une caméra dans la cuvette des toilettes, pour analyser votre

Kohler met une caméra dans la cuvette des toilettes, pour analyser votre

Compte tenu du contexte sensible, Kohler met bien évidemment en avant la sécurité de son produit. Mais selon un chercheur, qui a pu poser des questions à la marque, c'est un peu plus compliqué que ce qui est présenté. Premièrement, la société annonce un chiffrement « de bout-en-bout » (end-to-end envcryption). Mais comme Simon l'explique, ce n'est pas tout à fait le cas. Habituellement, on parle de chiffrement de bout-en-bout dans le cas d'une connexion entre deux personnes1, par exemple avec une messagerie chiffrée. Ce chiffrement implique que seuls les deux correspondants peuvent déchiffrer les messages et que le fournisseur du service (Apple, Meta, Signal, etc.) ne peut pas le faire.

Dans le cas de Kohler, cette mention est un peu fallacieuse : la société a accès aux informations étant donné qu'elle doit les analyser. Et donc ce chiffrement de bout-en-bout n'est qu'une simple liaison HTTPS entre votre installation (la caméra ou votre smartphone) et les serveurs de Kohler. La liaison est bien chiffrée, mais Kohler peut parfaitement accéder aux données et possède la clé pour déchiffrer les informations stockées sur ses serveurs.

Les photos peuvent entraîner une IA

Le second point qu'il met en avant, c'est que la société propose de cocher une case lors de l'inscription sur son app, et qu'elle permet à la société d'utiliser les données personnelles pour la recherche, le développement et l'amélioration des produits. Mais surtout, si vous allez lire les conditions du service, de vendre les données à des tiers, pour promouvoir ses services ou entraîner des IA. Même si les données sont en théorie anonymisées (ou séparées de celles qui permettent d'identifier un client), avez-vous vraiment envie que des photos de l'intérieur de vos toilettes — et rappelons-le, c'est littéral — servent à entraîner des IA ? Ou que — si Kohler se fait pirater — les images en question se retrouvent en vente dans les coins sombres du Web ?


  1. Mais pas que : les données stockées sur iCloud peuvent être chiffrées de bout-en-bout, sans qu'Apple puisse accéder aux données.  ↩︎

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Apple avait visiblement prévu un casque Vision Pro noir

Le casque Vision Pro, que ce soit dans sa version M2 ou M5, est un produit assez clair au niveau de l'esthétique. Il marie le blanc et le gris clair avec le noir de la vitre à l'avant, qui est un écran. Mais Sonny Dickson, qui a souvent de bonnes sources pour les prototypes et autres produits jamais sortis des laboratoires de Cupertino, montre qu'Apple avait prévu une version noire.

Une des pièces noires de Sonny Dickson.
La seconde.

Il a en effet des prototypes des bandes latérales qui servent pour la partie audio du casque, et ils sont noirs, alors que la version commerciale est blanche à ce niveau. Bien évidemment, il n'y a qu'une question à se poser quand on parle de couleurs et de produits Apple : est-ce un Vision Pro Minuit ou un Vision Pro Gris Sidéral qui était prévu ?

Le casque et la version blanche. Image Apple.
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N'espérez pas acheter de SSD à bon prix chez Transcend : la société ne reçoit plus de mémoire flash

Dans le monde des SSD, il y a les fabricants qui vendent leur propre production — Samsung, Sandisk, Micron, etc. —… et les autres. Des acteurs comme Lexar, Corsair ou Transcend, eux, dépendent des approvisionnements en mémoire flash. Et dans le cas de Transcend, ça pose un problème : la société a annoncé à ses clients qu'elle n'avait plus reçu de mémoire depuis octobre.

La marque est connue pour ses cartes SD raccourcies.

Dans le message dévoilé par Jukan sur X, on apprend donc que Sandisk et Samsung retardent les envois, et que les prix augmentent fortement, avec des hausses de 50 à 100 % sur une semaine. Pour la marque, les problèmes devraient continuer au moins pour trois à cinq mois (et probablement plus, selon des analystes).

La lettre aux clients.

Dans le cas de Transcend, la marque explique à ses clients que les délais seront donc plus longs et les prix plus élevés sur les SSD, les cartes mémoire ou les clés USB.

Terminons par un point : même les sociétés qui vendent leur propre mémoire abandonnent le navire : Micron a annoncé récemment que sa branche grand public, Crucial, allait disparaître.

Crucial disparaît d’un marché de la mémoire vive déjà très tendu

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Apple met en ligne la Release Candidate d'iOS 26.2, iPadOS 26.2 et macOS 26.2

Apple vient de mettre en ligne la RC (Release Candidate) d'iOS 26.2, iPadOS 26.2, macOS 26.2 et les autres (watchOS, visionOS, etc.). Cette dernière étape vient clôturer le cycle de beta amorcé il y a quasi un mois, à un jour près.

Toutes les nouveautés d

Toutes les nouveautés d'iOS 26.2 bêta 3

Si tout se passe bien, Apple devrait ensuite proposer la version finale la semaine prochaine. Elle permettra aux développeurs de prendre des vacances et de partir sur de bonnes bases en début d'année pour la version 26.3 et la version 26.4, après avoir sorti une salve de mises à jour en prévision de la 26.2. Et cette année, ces versions intermédiaires devraient amener des changements importants, comme un Siri moins bête plus intelligent.

Tim Cook confirme le nouveau Siri pour 2026

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La diffusion hertzienne de l'heure va réduire sa consommation en énergie, qui reste extrêmement élevée

Dans de nombreux domaines, une des contraintes nécessaires pour obtenir un fonctionnement fiable est de disposer d'une source précise pour le temps. Dans le monde informatique, les deux solutions classiques passent par le protocole NTP (qui permet une synchronisation de l'heure via Internet) ou par les signaux GNSS (ce qu'on appelle habituellement le GPS). Mais dans de nombreux cas, les deux solutions sont compliquées à mettre en œuvre, et il existe une troisième solution : la diffusion hertzienne. En France, l'émetteur d'Allouis (dans le Cher) émet un signal qui permet notamment aux horloges de la SNCF d'être à l'heure1, à travers ce qu'on nomme le Temps Légal Français.

L'émetteur d'Allouis. Avialle, CC BY-SA 3.0

Le problème principal de cette solution, c'est son coût élevé. L'émetteur d'Allouis a été mis en place en 1938 pour émettre la radio en grandes ondes (c'est-à-dire avec une fréquence comprise entre 30 et 300 kHz), avec une puissance élevée. En 2016, la diffusion de France Inter sur l'émetteur en question a été stoppée, et il n'a donc plus servi qu’à la diffusion de l'heure légale. Avant l'arrêt de France Inter, l'émetteur fonctionnait avec une puissance de 2 000 kW la journée, et 1 000 kW la nuit.

Peu après l'arrêt, la puissance a été réduite à 1 100 kW, une puissance a priori suffisante à l'époque pour les récepteurs. Et peu à peu, elle a été réduite. Elle est ensuite passée à 800 kW en 2020, avant que des tests sur une puissance limitée à 675 kW — ce qui reste une valeur élevée — soient effectués. Selon l'ANFR (Agence nationale des fréquences), cette puissance a été validée lors d'un essai du 22 octobre au 3 décembre 2024, puis lors d'un second du 20 mai au 18 novembre 2025. Dans les deux cas, aucune anomalie significative n’a été détectée, ni par les utilisateurs ni par les systèmes de surveillance. Une troisième période de test est prévue entre le 16 décembre 2025 et le 31 mars 2026 (la puissance est donc pour le moment de 800 kW), qui va permettre de valider un passage permanent à 675 kW au second trimestre 2026.

Une solution qui reste gourmande

Même après les essais et une diminution de la puissance d'émission, le coût énergétique reste élevé. C'est en partie lié au fait que l'émetteur et la technologie employée ont été pensés pour une diffusion hertzienne en grande onde, en parallèle de la radio. Le cas de l'émetteur DCF77 allemand le montre bien : il consomme 50 kW pour diffuser l'heure sur une bonne partie de l'Europe. La technologie est parfois employée dans les radios-réveils pour les garder à l'heure, même en France.

L'émetteur DCF77 allemand. Image Patrick Kempf.

Il faut tout de même noter que si l'émission en grandes ondes a un coût énergétique élevé, il est probablement plus faible que les modifications nécessaires pour adapter tout le matériel existant à des technologies modernes.


  1. Contrairement aux trains.  ↩︎

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Samsung refuse de vendre de la RAM à Samsung, à cause de la pénurie

La crise dans le monde de la RAM, à cause de l'IA, prend un tournant depuis quelques jours, avec des hausses très importantes chez certains fabricants. Et elle touche même directement certains fabricants : la division de Samsung dédiée aux semi-conducteurs — qui produit de la RAM — aurait refusé de vendre de la RAM à la division mobile du géant coréen.

Une usine de production de RAM Samsung. Image Samsung.

Plus exactement, c'est un contrat longue durée qui a été refusé, et c'est pourtant un point important dans le domaine des smartphones. De façon très schématisée, de grands constructeurs comme Samsung (ou Apple) peuvent prendre des contrats à long terme (parfois plusieurs années) pour s'approvisionner en mémoire vive à un coût prévisible. Mais avec la hausse du prix de la RAM, les producteurs de RAM semblent refuser ces derniers depuis quelques mois. Un choix qui a un impact direct sur les prix : les acheteurs, devant des coûts qui peuvent varier, tendent à anticiper des prix élevés qui se répercutent sur le coût des produits finis.

Le prix de la mémoire vive en très forte hausse : +170 %, et ça ne risque pas de s

Le prix de la mémoire vive en très forte hausse : +170 %, et ça ne risque pas de s'arrêter

Selon WccfTech, la filiale dédiée aux smartphones a obtenu des contrats avec une durée assez courte, trois mois. Un changement qui va imposer des négociations régulières et (surtout) probablement des hausses de prix, compte tenu des tarifs actuels. Dans le cas d'un smartphone avec 12 Go de RAM (ce qui tend à devenir la norme), le coût des puces de mémoire est passé de 33 $ en début d'année à 70 $ actuellement. Et ce n'est probablement pas terminé. Pour une gamme comme la série S26 de Samsung, c'est un coup dur : dans les modèles de 2025, la majorité des variantes avaient 12 Go de RAM, et le S25 Ultra possède même 16 Go de RAM.

De la mémoire LPDDR5, très employée par Apple. Image Samsung.

Du côté d'Apple, il n'y a pour le moment pas eu de fuites en rapport avec les approvisionnements en mémoire vive, mais tant les iPhone que les iPad ou les Mac utilisent de la mémoire vive assez classique (de la LPDDR5X). Donc sauf si Apple a réussi à sécuriser des contrats à long terme, il y a de fortes chances que le coût des prochains appareils augmente.

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Après Evernote, Vimeo, WeTransfer ou AOL, Bending Spoons se paye la billetterie Eventbrite

Chez les Italiens de Bending Spoons, il y a probablement une nouvelle règle : s'ils n'achètent pas une grosse société liée à Internet tous les mois, ils reçoivent un gage. Car après AOL en novembre ou Vimeo en septembre, c'est Eventbrite qui est en passe d'être racheté.

Eventbrite propose d'acheter des billets pour des événements locaux.

Eventbrite est une billetterie en ligne assez connue, et elle est entrée en négociation avec Bending Spoons pour un rachat. La société italienne rachèterait les Américains pour environ 500 millions de dollars en cash.

Bending Spoons met en avant ses nombreuses acquisitions.

Dans le communiqué, Bending Spoons explique vouloir créer une messagerie dédiée, intégrer l'IA (évidemment), améliorer la recherche et s'aventurer dans le marché de la revente. La société s’engage à investir à long terme et le conseil d'administration d'Eventbrite a approuvé à l'unanimité le rachat.

Attention aux habitudes de Bending Spoons

Le problème avec Bending Spoons, c'est la différence entre la réalité et les promesses. Evernote a été acheté en 2022 et la plupart des employés américains ont été licenciés en 2023. Même chose avec WeTransfer ; un rachat en 2024… et le licenciement de 75 % des employés la même année. Nous pourrions vous dire qu'ils vont faire la même chose avec AOL, mais le géant d'Internet était déjà mal en point (et c'est un peu tôt, attendons 2026). Bien évidemment, le CEO de Bending Spoons, Luca Ferrari, affirme que sa société n'a jamais revendu une des (nombreuses) entreprises rachetées, mais c'est un peu biaisé tout de même compte tenu du grand nombre de licenciements.

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Plusieurs stations d'accueil pour Mac mini M4 et M2 (et Mac Studio) en promotion

Mise à jour du 8 décembre 2025 : Le prix des stations diminue. Pour le modèle d'Ugreen, le prix descend à 75 €. La version de Satechi, elle, passe à 86,81 € mais certains peuvent avoir une réduction de 15 € avec le code EELD8P0NM58D (il ne semble pas actif chez tous les clients). La version pour les anciens Mac mini et les Mac Studio est à 90 € au lieu de 120 € (là aussi avec une réduction possible). Le prix des deux modèles sans emplacement M.2, lui, n'a pas bougé.

Version originale : Même après le Black Friday, il reste des promotions. Plusieurs stations d'accueil pour Mac mini M4, Mac Studio et Mac mini M2 sont en promotion.

Pour Mac mini M4. Image Satechi.

Commençons par le modèle de Satechi. La station pour Mac mini M4 est à 80 €. Elle est annoncée à 93 € mais le code UDPNQ9R7QCL4 permet de gagner 15 %. Elle intègre un emplacement M.2 pour un SSD (10 Gb/s), deux prises USB-A à 10 Gb/s, une prise USB-A à 480 Mb/s (par exemple pour un dongle) et un lecteur de cartes SD UHS-II (312 Mo/s). Elle possède aussi une encoche pour un accès plus simple au bouton du Mac mini M4.

Test de deux stations d’accueil pour Mac mini M4, pour retrouver l’USB-A et plus encore

Test de deux stations d’accueil pour Mac mini M4, pour retrouver l’USB-A et plus encore

La version de chez Ugreen, elle, est à 80 € au lieu de 100 €. C'est un peu plus que pendant le Black Friday, mais ça reste une réduction. Elle possède plus de connecteurs, et le même emplacement M.2 pour un SSD. On retrouve trois prises USB-A à 10 Gb/s, deux prises USB-A à 5 Gb/s, deux prises USB-C à 10 Gb/s, une entrée USB-C pour alimenter le boîtier (c'est optionnel) et un lecteur de cartes SD et microSD (UHS-I). C'est un modèle que nous avons testé et qui fait parfaitement le travail attendu.

Trois stations pour Mac Studio ou Mac mini M1, M2 (etc.)

Satechi propose aussi 15 % avec le code UDPNQ9R7QCL4 sur la version pour les anciens Mac mini, qui passe donc à environ 102 €. En pratique, elle est compatible avec les Mac mini dès 2010 et les Mac Studio (qui ont la même surface au sol). Attention, comme elle est USB-C, il faut prévoir un adaptateur sur les vieux Mac mini (avant 2018), ce qui peut ralentir la station. Elle propose un emplacement M.2 (10 Gb/s), un lecteur de cartes UHS-I (SD et microSD), une prise USB-C à 10 Gb/s, une prise USB-A à 10 Gb/s, deux prises USB-A à 5 Gb/s et une sortie audio jack en face avant. Le fabricant prévient que les périphériques USB peuvent perturber le Wi-Fi et le Bluetooth dans la bande des 2,4 GHz, un problème courant.

Pour Mac Studio (avec SSD). Image Satechi.

Enfin, Satechi vide visiblement les stocks sur la version de base, sans emplacement M.2. Elle est à 31 € en argent (avec le même code) et même 24 € en gris. Elle possède trois prises USB-A à 5 Gb/s, une prise USB-C à 5 Gb/s, une sortie audio et un lecteur de cartes SD et microSD (UHS-I).

Pour Mac mini (sans SSD). Image Satechi.
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SmartTube, l'interface alternative pour YouTube qui supprime les publicités, a été infecté par un malware

Si vous avez un téléviseur sous Android ou un boîtier TV sous Android TV ou Google TV, méfiez-vous. L'app SmartTube, souvent employée pour éviter les publicités sur YouTube, a eu un gros problème de sécurité récemment. La version officielle a en effet été modifiée à l'insu de son créateur, pour intégrer des composants malveillants.

SMartTube. Image SmartTube.

L'histoire est malheureusement classique : Yuriy Yuliskov s'est fait pirater et les malandrins ont pu modifier le contenu de l'app open source pour intégrer du code malveillant. Les versions 30.43 à 30.47 sont infectées, et peuvent envoyer des données à des serveurs. Les premiers retours indiquent qu'il n'y a pas d'attaques particulières liées à ce comportement, car le but est a priori d'identifier des appareils vulnérables, pour ensuite en profiter dans un botnet, par exemple.

Une application problématique car les utilisateurs savent qu'elle est dans une zone grise

Si le développeur a remarqué le problème et a indiqué à Google que l'app est malveillante, les protections de Google (avec le Google Play Protect) ne sont pas nécessairement efficaces. En théorie, les versions infectées ont été supprimées par les outils de Google… si vous avez un appareil qui intègre les outils de Google. Dans les autres cas, il va falloir supprimer manuellement l'app pour installer une nouvelle version (dès la 30.55).

Image SmartTube.

C'est un problème lié au fonctionnement même de l'app : SmartTube est une interface alternative pour YouTube qui permet de supprimer les publicités sans payer. Et elle n'est distribuée officiellement que sous la forme d'un APK (un fichier d'installation sous Android), ce qui peut poser des soucis pour les mises à jour. Ce choix amène surtout un gros problème : elle est parfois distribuée sur des App Store ou proposée sur d'autres sites, dans des versions modifiées qui peuvent elles aussi contenir des malwares ou (tout simplement) intégrer de la publicité. C'est un des rares cas qui montrent qu'un App Store centralisé (que ce soit celui de Google, Apple, Amazon, etc.) est intéressant pour la sécurité.

Car en l'état, même si les outils Play Protect de Google peuvent supprimer l'app ou a minima indiquer aux utilisateurs qu'elle est malveillante, beaucoup décideront tout de même de l'utiliser. Comme son usage principal est de supprimer les publicités, les utilisateurs ne prennent en effet pas au sérieux les alertes, en partant du principe qu'elles sont liées à cet usage précis pour les inciter à rentrer dans le rang.

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