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Bloquer iMessage reviendrait à couper toutes les notifications d’iOS

La Russie a choisi de bloquer FaceTime depuis la semaine dernière, mais pas iMessage. Pourquoi ce traitement de faveur pour la messagerie instantanée d’Apple ? Si, comme le gouvernement russe le prétend, FaceTime est utilisé pour des activités terroristes, ce sera probablement aussi vrai pour iMessage et un blocage aurait été logique. L’explication est peut-être purement technique : comme l’a relevé cet internaute sur Mastodon, la messagerie est intimement liée à Apple Push Notification service (APNs), le service fourni par la Pomme pour gérer toutes les notifications qui s’affichent sur iOS. Bloquer iMessage reviendrait ainsi peut-être à bloquer toutes les notifications… rendant les appareils Apple presque inutiles.

Image iGeneration, photo de base Artem Beliaikin sur Unsplash.

Le lien entre iMessage et APNs est souligné par Apple sur cette page de son site, qui explore la sécurité de la messagerie instantanée maison. Il existe par ailleurs plusieurs autres signes de l’association entre les deux. Ainsi, les notifications de toutes les apps continuent de fonctionner sur un iPhone ou iPad dans les avions qui proposent une connexion à internet gratuite uniquement pour les messageries. C’est sûrement parce que cela revient à autoriser les serveurs d’Apple qui gèrent les deux services.

Par ailleurs, iMessage reste accessible dans de nombreux pays qui censurent pourtant tous ses concurrents occidentaux. En Chine, par exemple, on ne peut utiliser ni WhatsApp, ni Telegram, ni Messenger, ni Signal, du moins pas sans un VPN. En revanche, la messagerie d’Apple reste accessible, sans activer quoi que ce soit. Dans le monde de l’entreprise ou dans l’éducation aussi, on connaît bien le problème : s’il existe des solutions pour bloquer iMessage, elles bloquent alors toutes les notifications, comme le relève par exemple le gestionnaire de réseaux GFI sur son site.

Un lien voulu par Apple pour éviter la censure ?

S’il est bien établi qu’iMessage dépend étroitement des notifications sous iOS et que l’on ne peut pas bloquer l’un sans gêner les autres, on ne sait pas pourquoi Apple a choisi cette approche. Est-ce précisément pour protéger iMessage contre la censure gouvernementale ? John Gruber a une autre théorie sur son blog : il suggère qu’Apple aurait pu lier intimement les deux pour forcer la main des opérateurs.

Scott Forstall présente la toute première version d’iMessage pendant le keynote de l’iPhone 4s, en octobre 2011. Image Apple/iGeneration.

Lors de l’arrivée d’iMessage, en 2011, l’iPhone était déjà un beau succès, mais pas à l’échelle actuelle et les rapports de force entre Apple et ses partenaires étaient bien différents. Les opérateurs auraient pu choisir de bloquer iMessage au profit des SMS, qui restent sous leur contrôle, et la Pomme aurait pu choisir cette solution pour faire en sorte que ce soit impossible techniquement, en tout cas pas sans retirer une fonction essentielle de son smartphone. On peut aussi souligner que construire iMessage sur les bases d’APNs, qui existait depuis 2009, était l’option la plus simple et la plus logique pour Apple.

Quoi qu’il en soit, le constat ne change pas à l’arrivée. Bloquer iMessage sans nuire sérieusement à l’utilisation d’un iPhone semble impossible, ce qui favorise la messagerie instantanée d’Apple. Pour le moment au moins, elle reste ainsi accessible en Russie et, a priori, toujours chiffrée de bout en bout et donc inaccessible pour les autorités.

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Bloquer iMessage reviendrait à couper toutes les notifications d’iOS

La Russie a choisi de bloquer FaceTime depuis la semaine dernière, mais pas iMessage. Pourquoi ce traitement de faveur pour la messagerie instantanée d’Apple ? Si, comme le gouvernement russe le prétend, FaceTime est utilisé pour des activités terroristes, ce sera probablement aussi vrai pour iMessage et un blocage aurait été logique. L’explication est peut-être purement technique : comme l’a relevé cet internaute sur Mastodon, la messagerie est intimement liée à Apple Push Notification service (APNs), le service fourni par la Pomme pour gérer toutes les notifications qui s’affichent sur iOS. Bloquer iMessage reviendrait ainsi peut-être à bloquer toutes les notifications… rendant les appareils Apple presque inutiles.

Image iGeneration, photo de base Artem Beliaikin sur Unsplash.

Le lien entre iMessage et APNs est souligné par Apple sur cette page de son site, qui explore la sécurité de la messagerie instantanée maison. Il existe par ailleurs plusieurs autres signes de l’association entre les deux. Ainsi, les notifications de toutes les apps continuent de fonctionner sur un iPhone ou iPad dans les avions qui proposent une connexion à internet gratuite uniquement pour les messageries. C’est sûrement parce que cela revient à autoriser les serveurs d’Apple qui gèrent les deux services.

Par ailleurs, iMessage reste accessible dans de nombreux pays qui censurent pourtant tous ses concurrents occidentaux. En Chine, par exemple, on ne peut utiliser ni WhatsApp, ni Telegram, ni Messenger, ni Signal, du moins pas sans un VPN. En revanche, la messagerie d’Apple reste accessible, sans activer quoi que ce soit. Dans le monde de l’entreprise ou dans l’éducation aussi, on connaît bien le problème : s’il existe des solutions pour bloquer iMessage, elles bloquent alors toutes les notifications, comme le relève par exemple le gestionnaire de réseaux GFI sur son site.

Un lien voulu par Apple pour éviter la censure ?

S’il est bien établi qu’iMessage dépend étroitement des notifications sous iOS et que l’on ne peut pas bloquer l’un sans gêner les autres, on ne sait pas pourquoi Apple a choisi cette approche. Est-ce précisément pour protéger iMessage contre la censure gouvernementale ? John Gruber a une autre théorie sur son blog : il suggère qu’Apple aurait pu lier intimement les deux pour forcer la main des opérateurs.

Scott Forstall présente la toute première version d’iMessage pendant le keynote de l’iPhone 4s, en octobre 2011. Image Apple/iGeneration.

Lors de l’arrivée d’iMessage, en 2011, l’iPhone était déjà un beau succès, mais pas à l’échelle actuelle et les rapports de force entre Apple et ses partenaires étaient bien différents. Les opérateurs auraient pu choisir de bloquer iMessage au profit des SMS, qui restent sous leur contrôle, et la Pomme aurait pu choisir cette solution pour faire en sorte que ce soit impossible techniquement, en tout cas pas sans retirer une fonction essentielle de son smartphone. On peut aussi souligner que construire iMessage sur les bases d’APNs, qui existait depuis 2009, était l’option la plus simple et la plus logique pour Apple.

Quoi qu’il en soit, le constat ne change pas à l’arrivée. Bloquer iMessage sans nuire sérieusement à l’utilisation d’un iPhone semble impossible, ce qui favorise la messagerie instantanée d’Apple. Pour le moment au moins, elle reste ainsi accessible en Russie et, a priori, toujours chiffrée de bout en bout et donc inaccessible pour les autorités.

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IKEA prépare la mise en rayon complète de sa nouvelle gamme Matter pour janvier 2026

La commercialisation de la nouvelle gamme domotique d’IKEA est un petit peu chaotique, c’est souvent le cas avec le géant de l’ameublement suédois. Officialisée en novembre, elle est visible sur le site internet depuis le début de ce mois de décembre, mais pas encore tout à fait en vente… enfin du moins, pas officiellement. L’entreprise nous a indiqué que la commercialisation allait commencer en France en janvier 2026, même si cela ne veut pas dire que quelques produits ne sont pas déjà dans les rayons de quelques magasins en attendant.

Deux nouveaux produits de domotique dans les rayons d’un magasin IKEA. Photo prise et transmise par Cécile sur le Discord du Club iGen.

Pour rappel, IKEA a totalement repris sa gamme domotique, en pariant sur une compatibilité directe avec le standard logiciel Matter grâce au standard matériel Thread. Les anciens produits Zigbee vont tous être remplacés par des équivalents construits sur cette nouvelle base technique, qui permet bien souvent de se passer d’une passerelle propriétaire. Au programme, des ampoules, des interrupteurs, des capteurs variés et des prises… en tout, l’entreprise va sortir pas moins de 21 nouveaux produits.

IKEA officialise l’arrivée de sa nouvelle gamme de produits connectés via Matter et Thread

IKEA officialise l’arrivée de sa nouvelle gamme de produits connectés via Matter et Thread

Matter, Thread et prix serrés : IKEA dévoile sa nouvelle gamme de produits connectés

Matter, Thread et prix serrés : IKEA dévoile sa nouvelle gamme de produits connectés

Ce lancement est un peu désordonné, ce qui se traduit par des produits qui arrivent en ordre dispersé. S’ils sont presque tous visibles en ligne, la majorité ne peut pas être achetée sur internet et une partie de la gamme ne peut pas être livrée du tout. En se rendant sur place, on peut avoir quelques produits, à l’image du magasin IKEA où s’est rendue notre lectrice, qui n’a qu’une ampoule et une télécommande à vendre pour le moment.

En bref, si vous voulez acheter ces produits, le mieux est encore d’attendre le mois de janvier. En théorie, toute la gamme sera alors dans les rayons et disponible sur le site d’IKEA, ce sera plus simple. En attendant, vous pouvez tenter votre chance avant de manger quelques boulettes, vous aurez peut-être une bonne surprise.

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IKEA prépare la mise en rayon complète de sa nouvelle gamme Matter pour janvier 2026

La commercialisation de la nouvelle gamme domotique d’IKEA est un petit peu chaotique, c’est souvent le cas avec le géant de l’ameublement suédois. Officialisée en novembre, elle est visible sur le site internet depuis le début de ce mois de décembre, mais pas encore tout à fait en vente… enfin du moins, pas officiellement. L’entreprise nous a indiqué que la commercialisation allait commencer en France en janvier 2026, même si cela ne veut pas dire que quelques produits ne sont pas déjà dans les rayons de quelques magasins en attendant.

Deux nouveaux produits de domotique dans les rayons d’un magasin IKEA. Photo prise et transmise par Cécile sur le Discord du Club iGen.

Pour rappel, IKEA a totalement repris sa gamme domotique, en pariant sur une compatibilité directe avec le standard logiciel Matter grâce au standard matériel Thread. Les anciens produits Zigbee vont tous être remplacés par des équivalents construits sur cette nouvelle base technique, qui permet bien souvent de se passer d’une passerelle propriétaire. Au programme, des ampoules, des interrupteurs, des capteurs variés et des prises… en tout, l’entreprise va sortir pas moins de 21 nouveaux produits.

IKEA officialise l’arrivée de sa nouvelle gamme de produits connectés via Matter et Thread

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Matter, Thread et prix serrés : IKEA dévoile sa nouvelle gamme de produits connectés

Matter, Thread et prix serrés : IKEA dévoile sa nouvelle gamme de produits connectés

Ce lancement est un peu désordonné, ce qui se traduit par des produits qui arrivent en ordre dispersé. S’ils sont presque tous visibles en ligne, la majorité ne peut pas être achetée sur internet et une partie de la gamme ne peut pas être livrée du tout. En se rendant sur place, on peut avoir quelques produits, à l’image du magasin IKEA où s’est rendue notre lectrice, qui n’a qu’une ampoule et une télécommande à vendre pour le moment.

En bref, si vous voulez acheter ces produits, le mieux est encore d’attendre le mois de janvier. En théorie, toute la gamme sera alors dans les rayons et disponible sur le site d’IKEA, ce sera plus simple. En attendant, vous pouvez tenter votre chance avant de manger quelques boulettes, vous aurez peut-être une bonne surprise.

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Le transfert simplifié entre iOS et Android répond à une exigence du DMA, rappelle l’Union européenne

Google et Apple ont travaillé ensemble pour améliorer et simplifier le transfert des données entre un appareil iOS et Android. On a appris la nouvelle en début de semaine et on a encore très peu de détails, si ce n’est qu’il faudra attendre des mises à jour des deux systèmes d’exploitation. Il faudra probablement patienter jusqu’en 2026 pour voir à quoi cela ressemble, mais d’ici là, l’Union européenne se permet une petite piqûre de rappel : l’arrivée de cette nouveauté ne vient pas d’une générosité naturelle de la part des deux entreprises américaines.

Image iGeneration.

Un porte-parole de la Commission européenne a envoyé un message à nos confrères de 9to5 Mac pour rappeler l’influence du DMA sur l’arrivée de cette fonctionnalité. Le transfert des données entre systèmes d’exploitation, ainsi que la migration d’eSIM qui est disponible depuis cet automne avec iOS 26, « découlent directement du DMA, qui impose aux services désignés (dont iOS et Android) de garantir une véritable portabilité des données ». Histoire de lever tout doute restant, le porte-parole a ajouté : « ces solutions ont été rendues possibles grâce à un important travail d’ingénierie et à une collaboration étroite entre Apple et Google, ainsi qu’à des discussions poussées avec la Commission au cours des deux dernières années. »

D’ailleurs, Apple avait prévenu bien en amont que cela allait venir. Cela remonte, puisque c’est dans la feuille de route fournie à la Commission européenne au printemps 2024. À l’époque, le transfert simplifié des données depuis Android était prévu pour l’automne 2025, il a donc pris un petit peu de retard.

DMA : Safari, Plans, transfert de données… Apple a encore du pain sur la planche

DMA : Safari, Plans, transfert de données… Apple a encore du pain sur la planche

Contrairement à d’autres mesures liées au DMA, ce transfert simplifié sera proposé dans le monde entier, même pour les citoyens hors de l’Union européenne. Reste que la législation européenne était bien à l’origine de la décision et a certainement poussé Apple et Google à collaborer autour d’une solution commune, au minimum.

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Le transfert simplifié entre iOS et Android répond à une exigence du DMA, rappelle l’Union européenne

Google et Apple ont travaillé ensemble pour améliorer et simplifier le transfert des données entre un appareil iOS et Android. On a appris la nouvelle en début de semaine et on a encore très peu de détails, si ce n’est qu’il faudra attendre des mises à jour des deux systèmes d’exploitation. Il faudra probablement patienter jusqu’en 2026 pour voir à quoi cela ressemble, mais d’ici là, l’Union européenne se permet une petite piqûre de rappel : l’arrivée de cette nouveauté ne vient pas d’une générosité naturelle de la part des deux entreprises américaines.

Image iGeneration.

Un porte-parole de la Commission européenne a envoyé un message à nos confrères de 9to5 Mac pour rappeler l’influence du DMA sur l’arrivée de cette fonctionnalité. Le transfert des données entre systèmes d’exploitation, ainsi que la migration d’eSIM qui est disponible depuis cet automne avec iOS 26, « découlent directement du DMA, qui impose aux services désignés (dont iOS et Android) de garantir une véritable portabilité des données ». Histoire de lever tout doute restant, le porte-parole a ajouté : « ces solutions ont été rendues possibles grâce à un important travail d’ingénierie et à une collaboration étroite entre Apple et Google, ainsi qu’à des discussions poussées avec la Commission au cours des deux dernières années. »

D’ailleurs, Apple avait prévenu bien en amont que cela allait venir. Cela remonte, puisque c’est dans la feuille de route fournie à la Commission européenne au printemps 2024. À l’époque, le transfert simplifié des données depuis Android était prévu pour l’automne 2025, il a donc pris un petit peu de retard.

DMA : Safari, Plans, transfert de données… Apple a encore du pain sur la planche

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Contrairement à d’autres mesures liées au DMA, ce transfert simplifié sera proposé dans le monde entier, même pour les citoyens hors de l’Union européenne. Reste que la législation européenne était bien à l’origine de la décision et a certainement poussé Apple et Google à collaborer autour d’une solution commune, au minimum.

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La folie des bilans de l’année : même ma voiture propose son « wrapped »

Spotify a lancé une sacrée tendance en créant son « Wrapped » en 20161. Ce bilan de l’année passée en musique a tellement plu que la recette a été copiée partout, à commencer par ses concurrents directs, puis par d’autres services au fil du temps. Depuis 2022 par exemple, le lanceur multitâches Raycast propose son propre bilan annuel en décembre. Il semble que de plus en plus d’entreprises considèrent que c’est une fonctionnalité de base désormais, au point de tomber dans le ridicule. Disons-le : on est clairement dans l’excès et il y a beaucoup trop de bilans pour tout et n’importe quoi.

Le bilan annuel désormais proposé par Tesla. Image MacGeneration.

La preuve, même ma voiture a ajouté son « wrapped », enfin pardon, un « Passeport recharge ». L’idée est toujours la même, mais adaptée à un contexte bien différent de celui de Spotify, en l’occurrence la charge rapide. Le constructeur compile quelques statistiques et affiche un bilan constitué d’une carte des chargeurs rapides visités et propose aussi quelques badges qui ressemblent fort aux trophées de l’Apple Watch. Ce n’est pas moche et l’amateur de statistiques que je suis apprécie les données, mais fallait-il créer une section dédiée dans l’app, des badges et tout ce qui va avec le bilan ?

C’est loin d’être une exception, tout le monde veut proposer une fonctionnalité inspirée par celle de Spotify. Anker me propose tous les mois un bilan de ma production solaire et de l’utilisation des batteries associées. Discord a lancé il y a quelques jours son « Checkpoint » qui a permis à un collègue d’apprendre qu’il fait partie du « top 21,19 % des personnes les plus actives sur les chats vocaux de Discord dans le monde entier ». Il est ravi. Et ne parlons pas de la rétrospective annuelle proposée par la SNCF, rien que le nom me donne envie de fuir le quai au plus vite.

La « Rétrainspective » de la SNCF… ‍♂️. Image SNCF.

J’ai hâte de découvrir ma rétrimpôtspective 2025 !


  1. Même si l’idée est plus ancienne et c’est probablement Last.fm qui a été le premier à proposer un bilan musical annuel. Le service le fait d’ailleurs toujours au bon moment, c’est-à-dire en janvier quand l’année précédente est entièrement terminée, un détail qui m’agace de manière totalement irraisonnée.  ↩︎

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La folie des bilans de l’année : même ma voiture propose son « wrapped »

Spotify a lancé une sacrée tendance en créant son « Wrapped » en 20161. Ce bilan de l’année passée en musique a tellement plu que la recette a été copiée partout, à commencer par ses concurrents directs, puis par d’autres services au fil du temps. Depuis 2022 par exemple, le lanceur multitâches Raycast propose son propre bilan annuel en décembre. Il semble que de plus en plus d’entreprises considèrent que c’est une fonctionnalité de base désormais, au point de tomber dans le ridicule. Disons-le : on est clairement dans l’excès et il y a beaucoup trop de bilans pour tout et n’importe quoi.

Le bilan annuel désormais proposé par Tesla. Image MacGeneration.

La preuve, même ma voiture a ajouté son « wrapped », enfin pardon, un « Passeport recharge ». L’idée est toujours la même, mais adaptée à un contexte bien différent de celui de Spotify, en l’occurrence la charge rapide. Le constructeur compile quelques statistiques et affiche un bilan constitué d’une carte des chargeurs rapides visités et propose aussi quelques badges qui ressemblent fort aux trophées de l’Apple Watch. Ce n’est pas moche et l’amateur de statistiques que je suis apprécie les données, mais fallait-il créer une section dédiée dans l’app, des badges et tout ce qui va avec le bilan ?

C’est loin d’être une exception, tout le monde veut proposer une fonctionnalité inspirée par celle de Spotify. Anker me propose tous les mois un bilan de ma production solaire et de l’utilisation des batteries associées. Discord a lancé il y a quelques jours son « Checkpoint » qui a permis à un collègue d’apprendre qu’il fait partie du « top 21,19 % des personnes les plus actives sur les chats vocaux de Discord dans le monde entier ». Il est ravi. Et ne parlons pas de la rétrospective annuelle proposée par la SNCF, rien que le nom me donne envie de fuir le quai au plus vite.

La « Rétrainspective » de la SNCF… ‍♂️. Image SNCF.

J’ai hâte de découvrir ma rétrimpôtspective 2025 !


  1. Même si l’idée est plus ancienne et c’est probablement Last.fm qui a été le premier à proposer un bilan musical annuel. Le service le fait d’ailleurs toujours au bon moment, c’est-à-dire en janvier quand l’année précédente est entièrement terminée, un détail qui m’agace de manière totalement irraisonnée.  ↩︎

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Apple et les analystes miseraient sur un lancement réussi du premier iPhone pliant à l’automne 2026

Apple devrait présenter son tout premier iPhone pliant dans moins d’un an, puisqu’on l’attend à l’automne 2026 en même temps que les iPhone 18 Pro et 18 Pro Max. D’après ETnews, cité par MacRumors qui note que l’article d’origine a été supprimé depuis, l’entreprise aurait confiance en son produit, puisque les commandes de dalles flexibles seraient en hausse. Le site coréen suggérait que Samsung aurait reçu des commandes pour onze millions de dalles OLED pour Apple en 2026, ce qui suggère une production autour des dix millions pour le lancement.

Image MacRumors.

Ces chiffres sont plus de 30 % supérieurs aux précédentes estimations de l’industrie. On parlait jusque-là de 6 à 8 millions d’iPhone pliants pour le lancement, un chiffre qui provenait de la même source, à savoir des rumeurs autour de la production par Samsung de dalles OLED destinées à Apple. Est-ce le signe qu’Apple a gagné en confiance dans son propre produit et espère en vendre bien plus que prévu initialement ?

Samsung aurait lancé la production de l’écran du futur iPhone pliant

Samsung aurait lancé la production de l’écran du futur iPhone pliant

La Pomme devrait en tout cas bousculer le marché des smartphones pliants, dominé jusque-là par Samsung et Google. Le cabinet d’analyse IDC s’attend à une croissance des téléphones que l’on plie de l’ordre de 30 % pour 2026, presque uniquement grâce au lancement d’un iPhone pliant, même si Samsung pourrait aussi faire quelques vagues avec son modèle à trois écrans.

Z TriFold : Samsung officialise son premier smartphone pliant à trois écrans

Z TriFold : Samsung officialise son premier smartphone pliant à trois écrans

Malgré tout, c’est bien Apple qui devrait tirer le marché vers le haut, en s’accaparant en quelques mois une large part des ventes de smartphones pliants en volume et une encore plus grande en valeur. D’après IDC, Apple devrait récupérer 22 % de parts de marché en volume et même 34 % du marché en valeur. Une performance permise par un prix de vente plus élevé que la moyenne, sans trop de surprise : le cabinet estime ainsi que le prix de départ serait à 2 400 $ pour ce premier modèle. iOS devrait logiquement occuper plus de place sur ce segment, où le système mobile d’Apple est actuellement absent et le cabinet envisage qu’il dépasse HarmonyOS, le système de Huawei, dès la première année. Il pourrait même représenter un tiers des appareils en action à l’horizon 2028.

Graphique IDC.
Graphique IDC.

Pour rappel, le premier iPhone pliant devrait s’ouvrir comme un livre et proposer un format proche d’un iPad mini une fois déplié. Apple aurait adopté le même format général que le Galaxy Z Fold de Samsung ou bien le Pixel Fold de Google, y compris avec un troisième écran sur l’extérieur qui permet de l’utiliser rapidement sans l’ouvrir.

Tout ce que l

Tout ce que l'on sait du futur et premier iPhone pliant

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Apple et les analystes miseraient sur un lancement réussi du premier iPhone pliant à l’automne 2026

Apple devrait présenter son tout premier iPhone pliant dans moins d’un an, puisqu’on l’attend à l’automne 2026 en même temps que les iPhone 18 Pro et 18 Pro Max. D’après ETnews, cité par MacRumors qui note que l’article d’origine a été supprimé depuis, l’entreprise aurait confiance en son produit, puisque les commandes de dalles flexibles seraient en hausse. Le site coréen suggérait que Samsung aurait reçu des commandes pour onze millions de dalles OLED pour Apple en 2026, ce qui suggère une production autour des dix millions pour le lancement.

Image MacRumors.

Ces chiffres sont plus de 30 % supérieurs aux précédentes estimations de l’industrie. On parlait jusque-là de 6 à 8 millions d’iPhone pliants pour le lancement, un chiffre qui provenait de la même source, à savoir des rumeurs autour de la production par Samsung de dalles OLED destinées à Apple. Est-ce le signe qu’Apple a gagné en confiance dans son propre produit et espère en vendre bien plus que prévu initialement ?

Samsung aurait lancé la production de l’écran du futur iPhone pliant

Samsung aurait lancé la production de l’écran du futur iPhone pliant

La Pomme devrait en tout cas bousculer le marché des smartphones pliants, dominé jusque-là par Samsung et Google. Le cabinet d’analyse IDC s’attend à une croissance des téléphones que l’on plie de l’ordre de 30 % pour 2026, presque uniquement grâce au lancement d’un iPhone pliant, même si Samsung pourrait aussi faire quelques vagues avec son modèle à trois écrans.

Z TriFold : Samsung officialise son premier smartphone pliant à trois écrans

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Malgré tout, c’est bien Apple qui devrait tirer le marché vers le haut, en s’accaparant en quelques mois une large part des ventes de smartphones pliants en volume et une encore plus grande en valeur. D’après IDC, Apple devrait récupérer 22 % de parts de marché en volume et même 34 % du marché en valeur. Une performance permise par un prix de vente plus élevé que la moyenne, sans trop de surprise : le cabinet estime ainsi que le prix de départ serait à 2 400 $ pour ce premier modèle. iOS devrait logiquement occuper plus de place sur ce segment, où le système mobile d’Apple est actuellement absent et le cabinet envisage qu’il dépasse HarmonyOS, le système de Huawei, dès la première année. Il pourrait même représenter un tiers des appareils en action à l’horizon 2028.

Graphique IDC.
Graphique IDC.

Pour rappel, le premier iPhone pliant devrait s’ouvrir comme un livre et proposer un format proche d’un iPad mini une fois déplié. Apple aurait adopté le même format général que le Galaxy Z Fold de Samsung ou bien le Pixel Fold de Google, y compris avec un troisième écran sur l’extérieur qui permet de l’utiliser rapidement sans l’ouvrir.

Tout ce que l

Tout ce que l'on sait du futur et premier iPhone pliant

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Amazon répète que les frais de port obligatoires nuisent à la lecture en France

Vous ne serez pas surpris d’apprendre qu’Amazon n’aime pas la loi Darcos, qui l’oblige depuis 2023 à facturer 3 € de frais de port sur toute commande de livres inférieure à 35 €. Cette législation française vise à protéger les libraires indépendants face au géant du commerce américain, mais elle n’a pas eu les effets escomptés selon Frédéric Duval, le directeur général d’Amazon France. Il détaille ses arguments dans un article publié sur le site institutionnel de l’entreprise et s’il défend évidemment son employeur, il a des arguments intéressants à faire valoir.

Un carton peut-être plein de livres. Image Amazon.

Il base son analyse sur une enquête d’opinion effectuée en 2024 par l’Ifop à la demande d’Amazon France, ce qui n’est peut-être pas la source la plus objective qui soit, pour indiquer que plus de la moitié des Français ont réduit leurs achats de livres, spécifiquement à cause de la hausse des frais de port. C’est assez logique au fond, ce qui était jusque-là (quasiment1) gratuit est devenu payant, et pas qu’un peu. Trois euros de frais de port sous la barre de 35 €, c’est un pourcentage potentiellement élevé de la commande et une hausse très nette du prix d’un livre.

Après tout, c’est l’objectif de la loi, qui voulait inciter les Français à acheter dans les librairies autour de chez eux au lieu de passer commande chez Amazon. Pour autant, la réalité est moins belle si l’on en croit le directeur général, qui évoque notamment une baisse générale du marché du livre, à hauteur de 3 % en volume pour 2024 selon GFK, un cabinet d’études spécialisé sur le sujet. Plus gênant pour la législation française, cette baisse est bien une exception locale, puisque c’est la pire baisse en Europe.

Non seulement on achète moins de livres, mais les libraires ne profitent pas de la loi, toujours selon Amazon. Sans donner ses sources cette fois (on peut supposer que c’est encore GFK), Frédéric Duval indique que les clients privilégient en réalité majoritairement les hypermarchés et grandes chaînes culturelles aux acteurs indépendants quand ils se déplacent pour acheter un livre. Seuls 26 % des lecteurs choisissent un petit libraire selon l’entreprise, ce qui s’explique sans doute par l’absence de petits acteurs de proximité sur une bonne partie du territoire, et notamment hors des grandes villes. De ce fait, les librairies ont vu leurs ventes diminuer en 2024 et alors qu’il y avait eu une forte croissance des ouvertures de nouveaux lieux en 2022 et 2023, la situation était moins positive l’an dernier.

C’est un exemple un petit peu extrême, mais la législation oblige Amazon à quasiment doubler le prix de base de ce livre. Image MacGeneration.

Si ces arguments ne suffisent pas à vous convaincre, la firme américaine en a encore sous le pied. La commune de Paris accueille 20 % des librairies françaises pour seulement 3 % de la population. À l’inverse, près de la moitié des commandes de livres effectuées sur Amazon sont destinées à des petites villes et des zones rurales, qui sont aussi les lieux moins bien desservis par les libraires indépendants. Depuis la mise en œuvre de la loi, le site estime que plus de cent millions d’euros de frais de port ont été dépensés par les clients français pour recevoir des livres.

Amazon a tout fait pour éviter les effets négatifs de la loi Darcos, notamment en utilisant les casiers de retrait proches des points de vente de livres, une idée combattue par le gouvernement. L’entreprise a tout intérêt de supprimer ces 3 € de frais de port obligatoires pour vendre davantage, il ne faut pas se leurrer sur ses réels motifs. Néanmoins, on peut aussi reconnaître qu’Amazon a de solides arguments et je sais à titre personnel que je fais moins d’achats impulsifs de livres depuis l’application de la loi. J’essaie de combiner plusieurs commandes pour atteindre 35 € et j’en oublie au passage ou le temps de réflexion m’amène à reconsidérer un achat. Tant mieux pour mon compte bancaire, tant pis pour la culture (et le compte bancaire de Jeff Bezos).


  1. Amazon demandait un centime symbolique lorsqu’il envoyait un livre, puisqu’une précédente loi interdisait déjà les livraisons gratuites.  ↩︎

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Amazon répète que les frais de port obligatoires nuisent à la lecture en France

Vous ne serez pas surpris d’apprendre qu’Amazon n’aime pas la loi Darcos, qui l’oblige depuis 2023 à facturer 3 € de frais de port sur toute commande de livres inférieure à 35 €. Cette législation française vise à protéger les libraires indépendants face au géant du commerce américain, mais elle n’a pas eu les effets escomptés selon Frédéric Duval, le directeur général d’Amazon France. Il détaille ses arguments dans un article publié sur le site institutionnel de l’entreprise et s’il défend évidemment son employeur, il a des arguments intéressants à faire valoir.

Un carton peut-être plein de livres. Image Amazon.

Il base son analyse sur une enquête d’opinion effectuée en 2024 par l’Ifop à la demande d’Amazon France, ce qui n’est peut-être pas la source la plus objective qui soit, pour indiquer que plus de la moitié des Français ont réduit leurs achats de livres, spécifiquement à cause de la hausse des frais de port. C’est assez logique au fond, ce qui était jusque-là (quasiment1) gratuit est devenu payant, et pas qu’un peu. Trois euros de frais de port sous la barre de 35 €, c’est un pourcentage potentiellement élevé de la commande et une hausse très nette du prix d’un livre.

Après tout, c’est l’objectif de la loi, qui voulait inciter les Français à acheter dans les librairies autour de chez eux au lieu de passer commande chez Amazon. Pour autant, la réalité est moins belle si l’on en croit le directeur général, qui évoque notamment une baisse générale du marché du livre, à hauteur de 3 % en volume pour 2024 selon GFK, un cabinet d’études spécialisé sur le sujet. Plus gênant pour la législation française, cette baisse est bien une exception locale, puisque c’est la pire baisse en Europe.

Non seulement on achète moins de livres, mais les libraires ne profitent pas de la loi, toujours selon Amazon. Sans donner ses sources cette fois (on peut supposer que c’est encore GFK), Frédéric Duval indique que les clients privilégient en réalité majoritairement les hypermarchés et grandes chaînes culturelles aux acteurs indépendants quand ils se déplacent pour acheter un livre. Seuls 26 % des lecteurs choisissent un petit libraire selon l’entreprise, ce qui s’explique sans doute par l’absence de petits acteurs de proximité sur une bonne partie du territoire, et notamment hors des grandes villes. De ce fait, les librairies ont vu leurs ventes diminuer en 2024 et alors qu’il y avait eu une forte croissance des ouvertures de nouveaux lieux en 2022 et 2023, la situation était moins positive l’an dernier.

C’est un exemple un petit peu extrême, mais la législation oblige Amazon à quasiment doubler le prix de base de ce livre. Image MacGeneration.

Si ces arguments ne suffisent pas à vous convaincre, la firme américaine en a encore sous le pied. La commune de Paris accueille 20 % des librairies françaises pour seulement 3 % de la population. À l’inverse, près de la moitié des commandes de livres effectuées sur Amazon sont destinées à des petites villes et des zones rurales, qui sont aussi les lieux moins bien desservis par les libraires indépendants. Depuis la mise en œuvre de la loi, le site estime que plus de cent millions d’euros de frais de port ont été dépensés par les clients français pour recevoir des livres.

Amazon a tout fait pour éviter les effets négatifs de la loi Darcos, notamment en utilisant les casiers de retrait proches des points de vente de livres, une idée combattue par le gouvernement. L’entreprise a tout intérêt de supprimer ces 3 € de frais de port obligatoires pour vendre davantage, il ne faut pas se leurrer sur ses réels motifs. Néanmoins, on peut aussi reconnaître qu’Amazon a de solides arguments et je sais à titre personnel que je fais moins d’achats impulsifs de livres depuis l’application de la loi. J’essaie de combiner plusieurs commandes pour atteindre 35 € et j’en oublie au passage ou le temps de réflexion m’amène à reconsidérer un achat. Tant mieux pour mon compte bancaire, tant pis pour la culture (et le compte bancaire de Jeff Bezos).


  1. Amazon demandait un centime symbolique lorsqu’il envoyait un livre, puisqu’une précédente loi interdisait déjà les livraisons gratuites.  ↩︎

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Ford choisit Renault plutôt que Volkswagen pour proposer des citadines électriques en Europe

Si Ford reste un géant de l’automobile, le constructeur américain a beaucoup de mal à négocier le passage à l’électrique, au point de faire appel à d’autres constructeurs pour concevoir des véhicules adaptés à l’Europe. La Mustang Mach-E présentée à la fin des années 2010 est bien une voiture entièrement conçue en interne, mais elle vise davantage le marché américain. Pour notre continent, le constructeur a sorti l’Explorer puis le Capri, deux SUV plus compacts qui sont en réalité des variantes des ID.4 et ID.5 de Volkswagen.

Ford fait appel à Volkswagen pour l’Explorer, un SUV électrique taillé pour l’Europe

Ford fait appel à Volkswagen pour l’Explorer, un SUV électrique taillé pour l’Europe

Ford retarde son électrification pour tenter de vendre des voitures électriques sans perdre d’argent

Ford retarde son électrification pour tenter de vendre des voitures électriques sans perdre d’argent

Cette stratégie semble convenir à Ford, puisque le constructeur a annoncé l’arrivée de voitures plus petites sur les marchés européens à l’aide d’un acteur local. Sauf que ce n’est pas Volkswagen qui a retenu son attention cette fois, mais Renault, comme l’annonce l’entreprise américaine sur son site. La plateforme Ampère1 créée par le groupe français et notamment exploitée par ses Renault 5 et Renault 4 servira de base à deux futures Ford qui seront elles aussi entièrement électriques et sans doute proches en termes de format.

Ceci n’est pas la future Ford 5. Image Renault/MacGeneration.

La communication du jour se concentre sur l’annonce de l’accord, il n’est pas question de montrer des images de ces futures voitures et encore moins d’évoquer la fiche technique ou le prix. Tout ce que l’on sait, c’est que Ford compte prendre son temps : leur commercialisation n’est pas prévue avant 2028. Contrairement à ce que Nissan a fait avec sa nouvelle Micra, qui n’est qu’une version légèrement modifiée à l’extérieur et quasiment identique à l’intérieur de la Renault 5, le groupe américain compte ainsi changer en profondeur la base fournie par son homologue français. Il l’avait déjà prouvé avec ses deux véhicules basés sur la plateforme de Volkswagen d’ailleurs, avec un style bien différent dedans comme dehors et surtout un logiciel spécifique.

C’est vraisemblablement cet aspect qui demandera le plus de travail, même si le choix de Renault en faveur du système d’exploitation de Google pourrait simplifier la tâche de Ford, qui l’utilise aussi depuis 2021. Malgré tout, il faudra modifier de larges pans du logiciel américain pour l’adapter au matériel français et les deux entreprises vont ainsi travailler ensemble sur l’élaboration de ces deux futurs véhicules électriques.

Ford et Google signent un large accord sur la fourniture d

Ford et Google signent un large accord sur la fourniture d'Android Auto

Le choix de Renault est une belle victoire pour le groupe français, qui a été privilégié à Volkswagen, évidemment dans la course lui aussi. Ford travaillait déjà avec le constructeur allemand et ce dernier a prévu une plateforme MEB+, plus petite pour sa future Polo électrique qui devrait arriver en concession l’année prochaine. On imagine que c’était la solution la plus évidente pour proposer un petit véhicule européen, mais ce n’est pas celle qui a été retenue.

Volkswagen dévoile l’ID. 2all, son idée pour une voiture électrique à moins de 25 000 €

Volkswagen dévoile l’ID. 2all, son idée pour une voiture électrique à moins de 25 000 €

Jim Farley, CEO de Ford, a expliqué devant la presse sans détour pourquoi Renault a été choisi et non Volkswagen, comme le rapportent nos confrères des Échos :

Nous connaissons très bien Volkswagen, sa supply chain et ses coûts. Nous avons fait une analyse très poussée, et c'est Renault qui est sorti en tête, pour de nombreuses raisons, dont le prix.

Un coup dur pour Volkswagen, même si Ford reste associé au constructeur allemand pour ses deux voitures actuelles et des véhicules utilitaires, et une réussite pour Renault, qui restera impliqué dans le processus et qui pourra même utiliser sa propre capacité de production pour les besoins de son nouveau partenaire. Les deux véhicules prévus par Ford seront en effet produits à Douai, dans le nord de la France, sur le même site que la Renault 5 et bien d’autres véhicules du groupe. Le groupe se félicitait la semaine dernière d’avoir produit 100 000 Renault 5 sur ces chaînes de production, signe du succès de la citadine électrique et de l’usine par la même occasion.

Une Renault 5 flambant neuve en sortie de la chaîne de production de Douai, à côté de son illustre ancêtre. Image Renault.

Si c’est moins concret pour le moment, les deux constructeurs ont aussi prévu de coopérer dans le cadre de leur accord sur de futurs véhicules utilitaires légers, également destinés au marché européen.


  1. Le communiqué ne le dit pas explicitement, mais il s’agit très probablement d’AmpR Small, pas d’AmpR Medium qui sert de base au Scenic E-Tech et qui concurrence directement la plateforme MEB de Volkswagen que Ford a utilisée pour ses deux SUV européens.  ↩︎

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QuickNetStats surveille l’état de votre connexion à internet depuis la barre des menus de macOS

QuickNetStats (gratuit) est un utilitaire qui vient se loger dans la barre des menus de macOS et dont le rôle principal est de surveiller votre connexion à internet. Il sera surtout utile si vous perdez régulièrement votre accès à internet, puisqu’il pourra alors vous prévenir clairement et instantanément qu’il y a un problème. Il affiche aussi quelques informations supplémentaires, comme vos IPv4 publique et locale, et évalue en arrière-plan la qualité de la connexion à internet.

QuickNetStats en action en haut, avec ses réglages en bas. Image MacGeneration.

Cet utilitaire est loin d’être le premier sur ce segment, il existe déjà de nombreuses options dans le même esprit, à commencer par une app complète comme iStat Menus qui propose cette exacte fonctionnalité depuis bien longtemps. Néanmoins, QuickNetStats est une app gratuite et même open-source, l’intégralité de son code en Swift étant distribuée sur GitHub. Vous pouvez contribuer au projet si vous avez les compétences nécessaires, de quoi ajouter la gestion des modernes IPv6 en plus des antiques IPv4, par exemple.

Même si son interface est très simple, l’app propose déjà de multiples fonctionnalités. QuickNetStats distingue les différents types de connexion (Ethernet, Wi-Fi ou partage de connexion) et peut afficher des informations supplémentaires, comme le mode économie de données de macOS s’il est activé pour un réseau sans fil. La qualité de la connexion est mesurée sur trois niveaux et le développeur explique que sa priorité a été d’avoir un résultat aussi rapide que possible. C’est donc une estimation et non pas un test de débits en bonne et due forme, mais cela peut être suffisant à l’usage.

Les deux adresses IP peuvent être ajoutées au presse-papier d’un clic et l’app peut afficher le statut de la connexion directement dans la barre des menus (comme sur ma capture ci-dessous) ou bien se contenter d’une icône. Si QuickNetStats n’est pas traduite en français pour le moment, c’est typiquement une tâche qui pourrait être accomplie grâce à son code ouvert. Si vous voulez tester l’app, vous pouvez récupérer la dernière version depuis cette page ou bien passer par le gestionnaire de paquets Homebrew avec cette commande :

brew tap FI-153/tap && brew install quicknetstats

L’avantage de cette méthode, c’est que vous pourrez installer les mises à jour de l’app via Homebrew également. Il n’y a pas de dispositif de mise à jour intégré à QuickNetStats pour le moment. macOS 13 est nécessaire au minimum, même si le développeur recommande macOS 26 pour bénéficier de toutes les fonctionnalités.

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Eve Thermo 5 : un nouveau design pour la tête thermostatique Matter sur Thread

Eve a commercialisé une nouvelle génération de l’Eve Thermo, sa tête thermostatique connectée à Matter par le biais de Thread. Vendue uniquement sur le site du fabricant pour le moment, ce modèle est toujours affiché à 80 € l’unité, avec un prix dégressif si on en achète plusieurs : 220 € au lieu de 240 pour trois ou encore 360 € au lieu de 400 pour cinq. À ce tarif de base, il faudra encore ajouter 7 € de frais de port pour la France.

La nouvelle tête thermostatique, plus compacte que l’ancien modèle. Image Eve.

Ce n’est pas donné, surtout face au modèle précédent qui est couramment en promotion et alors que les changements d’une génération à l’autre semblent minimes. Le fabricant est toutefois étonnamment discret sur ce point et pour autant que je puisse en juger, seul le design évolue franchement. Alors que l’ancienne Eve Thermo était un rectangle allongé d’un côté et assez encombrante dans ce domaine, la nouvelle version est un carré d’environ 5,5 cm de côté aux bords arrondis. Cette cinquième génération perd un centimètre en hauteur et elle ainsi plus compacte, même si ce n’est pas une différence énorme.

Si cela reste un avantage pour les radiateurs placés bizarrement, ce changement ne devrait pas vraiment changer l’usage de l’appareil. Eve a repris son affichage discret sur le dessus ainsi que les deux petits boutons qui permettent d’ajuster la consigne. Deux piles AA (fournies) servent toujours à alimenter l’Eve Thermo et le fabricant ne fait toujours aucune promesse d’autonomie. Ce n’était pas un point fort de l’ancienne génération, avec moins de six mois d’autonomie réelle, et l’absence de chiffre annoncé n’est pas très rassurante.

Si vous cherchez une tête thermostatique compatible avec Matter via Thread, l’ancienne Eve Thermo est actuellement vendue à 50 € sur Amazon et c’est une meilleure option à mon avis. Quel que soit votre choix, vous aurez besoin d’un routeur de bordure Thread, ce qui veut dire un HomePod 2, HomePod mini ou Apple TV 4K avec Ethernet dans l’univers Apple. Les deux générations sont aussi compatibles avec l’Eve Thermo Control, un petit thermostat qui permet de mesurer la température et de modifier la consigne depuis un autre endroit dans la pièce.

Eve commercialise le Thermo Control, un thermomètre connecté qui peut ajuster la consigne de l’Eve Thermo

Eve commercialise le Thermo Control, un thermomètre connecté qui peut ajuster la consigne de l’Eve Thermo

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Euria : Infomaniak lance un concurrent à ChatGPT, une IA hébergée en Suisse qui chauffe aussi des logements

Infomaniak annonce le lancement d’Euria, un chatbot basé sur un grand modèle de langage qui peut répondre à n’importe quelles questions et réaliser des tâches pour vous. C’est une intelligence artificielle générative qui vient directement concurrencer ChatGPT ou Gemini, avec toutefois l’approche spécifique de l’hébergeur suisse. L’entreprise n’a pas entraîné ses propres modèles de langage, elle utilise des LLM ouverts, dont Qwen 3, même si le communiqué de presse se contente d’indiquer que le système « s’appuie sur plusieurs modèles d’IA open source en fonction de la demande de l’utilisateur », sans préciser lesquels.

Euria en action, ici dans Safari. Image MacGeneration.

C’est assez logique au fond, Euria est un produit destiné au grand public, qui cherche à effacer toute la complexité liée à la sélection du bon modèle en fonction de la tâche. On se retrouve avec un champ de texte et on peut poser n’importe quelle question et obtenir une réponse. Comme dans toutes les solutions de ce type, il est possible de faire appel à une recherche sur le web et Infomaniak a prévu un mode automatique, assez similaire à celui de ses concurrents. Si l’utilisateur peut forcer le chatbot à faire une recherche sur internet, le système décidera en fonction de votre requête si elle est nécessaire.

Euria est accessible gratuitement et sans même avoir à créer de compte à cette adresse. S’il n’y a pas encore d’app pour desktop, on peut en revanche installer une app pour iOS et Android. Infomaniak met en avant la rapidité et la générosité de son offre gratuite et il lui faut en effet moins de dix secondes pour répondre à ma question avec demande de liens, pour forcer une recherche sur le web. Ce n’est pas nécessairement mieux que ChatGPT d’après mes tests, mais on ne parle pas des mêmes moyens mis en œuvre entre l’hébergeur suisse et le géant qu’est devenu OpenAI.

Exécution d’une demande à Euria avec une recherche sur le web. Image MacGeneration.

La générosité promise m’a moins impressionné. Après quatre ou cinq requêtes, Euria refuse de répondre à mes questions et me demande de créer un compte ou alors d’attendre un jour. S’il faut payer pour un usage plus intensif, Infomaniak n’a pas créé d’abonnement spécifique et l’accès à son chatbot repose sur ses offres my kSuite qui intègrent aussi une boîte mail, du stockage en ligne et des services annexes, comme un calendrier ou une solution de visioconférence. L’offre gratuite permet d’utiliser davantage Euria et l’option payante, facturée 1,9 € par mois ou 19 € par an, offre un accès encore étendu à l’IA. La version destinée aux entreprises kSuite Pro inclut elle aussi un accès à Euria.

Le choix de modèles ouverts permet à Infomaniak de les faire tourner sur ses propres infrastructures en Suisse. L’hébergeur met en avant le respect des données de ses clients, en notant que les échanges sont chiffrés et surtout que les données des utilisateurs ne seront pas utilisées pour entraîner des modèles de langage. Un mode éphémère est prévu pour les besoins encore plus sensibles : dans ce cas, tous les échanges sont immédiatement supprimés et les serveurs n’en garderont aucune trace. Enfin, Infomaniak met en avant ses arguments écologiques, en rappelant que ses centres de données servent à chauffer des logements, un sujet que l’entreprise connaît bien.

Une tech plus verte : comment Infomaniak veut chauffer Genève avec un data center

Une tech plus verte : comment Infomaniak veut chauffer Genève avec un data center

Ce sera d’autant plus le cas avec les gourmandes cartes graphiques qui sont indispensables pour faire tourner les grands modèles de langage qui servent de fondation à toutes les IA génératives. Le centre de données situé à Genève qui héberge Euria devrait ainsi permettre de chauffer jusqu’à 6 000 logements en hiver.

Infomaniak promet plusieurs évolutions de son offre à l’avenir : génération d’images, ajout d’une mémoire globale ou encore des agents pour réaliser des tâches spécifiques. L’intégration d’Euria au sein des offres kSuite devrait aussi être plus profonde, on imagine par exemple pour chercher des éléments dans une boîte mail ou dans les fichiers stockés dans le cloud.

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Promotion : 30 € de réduction sur toutes les Apple Watch Series 11

Si vous cherchez une Apple Watch de dernière génération à petit prix, alors cette promotion proposée par Boulanger pourrait vous intéresser. Les Series 11 GPS sont proposées à 30 € de moins que le tarif officiel d’Apple. Ce n’est pas une réduction énorme, mais on a rarement des promotions sur des produits aussi récents, il s’agit bien de la dernière génération. Comptez ainsi 419 € au lieu de 449 sur les petits modèles de 42 mm ou bien 449 € au lieu de 479 sur les grandes de 46 mm, dans les deux cas en version GPS, donc sans modem cellulaire.

Une Apple Watch Series 11 au déballage. Image WatchGeneration.

Ces prix sont proposés sur toute la gamme proposée par Boulanger, avec des livraisons gratuites dès le lendemain sur toute la France. Autre avantage, les retours sont possibles jusqu’au 31 janvier 2026, de quoi préparer un cadeau de Noël dès maintenant, sans risque si la montre choisie par vos soins ne vous convient pas.

L’Apple Watch Series 11 est une excellente montre connectée, l’aboutissement d’une dizaine d’années d’évolutions. Certes, les gains sont minimes par rapport aux Series 10, comme nous l’avions détaillé dans le test, mais ça n’a aucune importance si vous avez un modèle plus ancien. Pour le reste, la formule a été améliorée au fil du temps, c’est une montre fine et très bien finie, avec une très bonne autonomie et de multiples fonctionnalités utiles au quotidien. Vous ne pouvez pas vous tromper, c’est ce qu’Apple a de mieux à offrir si vous ne voulez pas d’une encombrante Ultra.

Test de l

Test de l'Apple Watch Series 11 : on prend la même et on recommence

La réduction est aussi proposée sur des Series 11 cellulaires : comptez alors 539 € au lieu de 569 pour une version de 42 mm. Seuls les modèles en aluminium sont concernés par la promotion et Boulanger n’a pas toutes les variations, notamment en termes de bracelet.

Si vous ne trouvez pas votre bonheur de ce côté, Amazon a aussi quelques montres en promotion, même si la majorité du stock semble vide pour l’heure. À titre d’exemple, la Series 11 GPS de 42 mm en noir avec bracelet sport également noir est à 419 € au lieu de 449, le même prix donc.

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La nouvelle serrure de Yale est disponible : Matter via Thread pour 139 €

Yale, spécialiste historique des serrures, commercialise finalement sa nouvelle serrure connectée, la Linus 2 Lite. Annoncée en septembre dernier, elle est maintenant en vente, sur le site du fabricant uniquement même si on retrouve la gamme de produits sur Amazon et ce nouveau modèle devrait aussi s’y retrouver à terme. Comptez 139 € (frais de port offerts en France) pour ce premier produit de la marque qui est compatible avec Matter par le biais de Thread.

La Linus 2 Lite installée sur une porte. Image Yale.

Cette connectivité permet de l’installer sur sa porte et d’ajouter la serrure dans Maison d’Apple, à la seule condition d’avoir un concentrateur HomeKit qui intègre aussi une puce Thread. Vous aurez besoin au choix d’un HomePod 2, HomePod mini ou d’une Apple TV 4K avec Ethernet et si c’est votre cas, vous n’aurez besoin de rien de plus pour installer la Linus 2 Lite. Les autres modèles de la marque reposaient sur du Wi-Fi, via un bridge propriétaire, c’est donc un avantage pour ce nouveau modèle, en sachant que le bridge reste une option si vous n’avez pas de réseau Thread.

L’autre différence majeure par rapport aux anciennes gammes est le format cylindrique, qui rappelle fort celui des nouvelles serrures de Nuki. Yale n’a pas été sur le terrain du haut de gamme toutefois, comme en témoigne le prix contenu, et sa Linus 2 Lite est entièrement faite de plastique, en deux coloris (argent et noir). Ce n’est pas forcément gênant à l’usage, surtout si on compte principalement sur la domotique pour les opérations de (dé)verrouillage. Dernière concession à faire, il n’y a pas de batterie ici : trois piles CR123A, un format standard heureusement, doivent tenir jusqu’à six mois en utilisation normale.

Yale adopte à son tour le format cylindrique pour sa nouvelle serrure, sans monter en gamme comme Nuki

Yale adopte à son tour le format cylindrique pour sa nouvelle serrure, sans monter en gamme comme Nuki

Par rapport à la Linus 2 classique, il manque quelques subtilités à cette version Lite, comme le capteur qui permet de savoir si la porte elle-même est bien fermée. L’accès distant depuis l’app de Yale nécessite d’ajouter le bridge Wi-Fi, mais Maison proposera un accès à distance et peut même gérer les invités depuis iOS 18… à condition toutefois qu’ils utilisent eux aussi un iPhone. D’autres méthodes de déverrouillage existent, comme le Yale Dot, un palet Bluetooth pratique pour les personnes sans smartphone, ou bien un pavé numérique avec lecture d’empreintes, bien utile pour multiplier les options.

Le plus gros avantage de la Linus 2 Lite est clairement son prix, légèrement plus bas que la Smart Lock de base de chez Nuki. Cette dernière est aussi plus encombrante face au design cylindrique qui semble désormais s’imposer, à vous de voir si c’est un critère important.

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Apple a travaillé avec Google pour améliorer le transfert entre iPhone et appareils Android

Apple et Google ont travaillé ensemble pour faciliter le transfert d’une plateforme mobile à l’autre, d’un iPhone vers un smartphone Android et réciproquement. Les premiers résultats de ce travail seront visibles dans la dernière mise à jour Canary d’Android, une version de développement proposée avant même les bêtas, uniquement pour les Pixel. Comme le note 9To5 Google qui rapporte l’information, une future version d’iOS 26 contiendra le nécessaire du côté d’Apple. Si les détails restent encore minces à ce stade, il semble bien que l’idée soit de remplacer les deux apps actuelles par une solution bien meilleure.

Image iGeneration.

Passer plus facilement d’une plateforme à l’autre n’est pas une idée nouvelle et Apple propose même une app dédiée à cette tâche depuis plus de dix ans (désolé pour le coup de vieux). Cette solution permet de transférer ses données depuis un appareil Android vers un iPhone, comme on peut transférer ses données d’un iPhone au suivant. L’opération se fait en Wi-Fi ou depuis l’an dernier avec un câble pour accélérer les transferts et au fil des années, Apple a essayé de conserver un maximum d’éléments, y compris les eSIM ou récemment les messages audio à destination du Dictaphone.

Une migration Android vers iPhone en images

Une migration Android vers iPhone en images

iOS 18 améliore le transfert de données depuis Android vers l

iOS 18 améliore le transfert de données depuis Android vers l'iPhone

Google n’est pas en reste, avec une app similaire sur l’App Store pour réaliser le transfert dans l’autre sens, si on veut abandonner son iPhone au profit d’un téléphone sous Android. Elle est plus récente, sa sortie remonte à 2022, mais fonctionne de la même manière.

Jusque-là, les deux entreprises travaillaient ainsi chacune dans son coin pour régler le même problème et elles ont manifestement décidé que ce n’était pas le plus optimal. Ce travail a été mené depuis plusieurs mois, comme en témoigne cette référence repérée au printemps dernier, quand on ne savait pas encore qu’iOS 26 allait se nommer ainsi.

La bêta d

La bêta d'Android 16 révèle une nouvelle fonction de transfert pour iOS 19

Au lieu de reposer sur des apps à installer sur la boutique correspondante à chaque plateforme, le nouveau transfert concocté par Apple et Google sera proposé dès la phase de configuration d’un smartphone. C’est tout ce que l’on sait, mais on peut imaginer que le transfert depuis un appareil Android ferait partie des options proposées lors de la configuration d’un iPhone, en plus de la restauration d’une sauvegarde iCloud ou du transfert d’un autre iPhone. De même, un appareil Android devrait proposer plusieurs options de restauration, dont la récupération des données depuis un iPhone.

Jusque-là, le transfert dès la phase de configuration d’un iPhone est réservé à l’écosystème Apple. C’est cela qui devrait changer suite à la collaboration entre Apple et Google. Image iGeneration.

Nos confrères de 9To5 Google n’ont pas plus de détails à apporter et on ne peut pas tester tant que la mise à jour d’iOS 26 n’est pas disponible. On peut supposer que ce sera avec iOS 26.3 en début d’année prochaine ou iOS 26.4 au printemps. Côté Android, les Pixel devraient rapidement y avoir droit et pour les autres marques… tout dépendra de la volonté des fabricants de l’implémenter. Néanmoins, proposer une solution simple aux utilisateurs d’iPhone pour basculer sur leurs produits sera sans doute perçu comme attractif par ces constructeurs de smartphones Android.

Pour Apple, c’est peut-être une manière d’éloigner quelques critiques de l’Union européenne en matière d’interopérabilité. Si le passage de sa propre plateforme fermée à Android est simplifié, c’est certainement un argument que la Pomme pourra mettre en avant à l’avenir pour convaincre la Commission européenne de ne pas lui forcer la main sur d’autres sujets.

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Si un monstre attaque, n’oubliez pas Apple Pay

La dernière publicité d’Apple est assez amusante. Dans un scénario assez classique de film catastrophe, notre héroïne fuit un gigantesque monstre, dans l’esprit de Godzilla, quand sa voiture (qui n’est pas une Prius, rien à voir) tombe en panne d’essence. Elle se précipite en catastrophe à la station du coin, mais elle a oublié sa carte de crédit… heureusement qu’Apple Pay était configuré sur son iPhone ! ‍

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La finale des 26.2 attendra, on a une RC2 pour iOS 26.2 pour ce soir

On attendait la version finale d’iOS 26.2, macOS 26.2 et tous les autres ce soir, mais ce sera manifestement pour une autre fois et probablement la semaine prochaine. D’ici là, les serveurs d’Apple nous régalent malgré tout (fallait pas…) avec une RC2 qui semble uniquement distribuée sur les iPhone. Pour l’heure, iPadOS 26.2, macOS 26.2, watchOS 26.2, tvOS 26.2 et visionOS 26.2 restent sur la première RC, on verra si cela change dans la soirée ou les prochains jours.

Sur un iPhone 17. Image iGeneration.

Moins d’une semaine après la première RC, il s’agit certainement d’un correctif de dernière minute. Après tout, le principe des « RC », pour « Release Candidate » que l’on pourrait traduire par « version candidate », est de proposer une version bêta qui deviendra la finale si aucun problème n’est identifié. Manifestement, cela n’a pas été le cas cette fois, alors la RC2 sera peut-être la mise à jour distribuée à tout le monde dans le futur.

La version 26.2 s’annonce une grosse mise à jour pour les principaux systèmes d’Apple. Il y a eu de nombreuses petites nouveautés à découvrir et à la fin, cela fait une belle liste dans tous les domaines, de l’écran verrouillé à Mots de Passe, de Freeform à Rappels, en passant par un éclairage pour la visio sur les Mac ou encore par un score de sommeil revu et corrigé sur les Apple Watch.

iOS 26.2 bêta 1 : toutes les nouveautés

iOS 26.2 bêta 1 : toutes les nouveautés

iOS 26.2 bêta 2 : tour d’horizon des nouveautés

iOS 26.2 bêta 2 : tour d’horizon des nouveautés

Toutes les nouveautés d

Toutes les nouveautés d'iOS 26.2 bêta 3

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Promo : l’ancien Magic Trackpad noir en Lightning à 100 €, un excellent prix

La Fnac cherche manifestement à se débarrasser d’un stock de Magic Trackpad 2 d’ancienne génération et c’est le moment de vous équiper. Le modèle Lightning en coloris noir, plus rare et surtout plus cher, est actuellement vendu à 99,99 €, c’est 69 € de moins que le prix officiel d’Apple et c’est une excellente affaire. Certes, ce n’est pas le modèle le plus récent, mais seule la connectique change et il sera fourni avec un câble Lightning tressé d’excellente qualité, qui ne fera pas tâche dans un coin de votre bureau pour la recharge.

Image Apple/MacGeneration.

Le Magic Trackpad se connecte en Bluetooth à n’importe quel Mac ou iPad, même si on peut aussi l’utiliser avec un câble si on le souhaite. Si le port Lightning sert principalement à la recharge, il peut aussi transmettre des données et il sert notamment à la connexion initiale. Lors du premier branchement, le Mac identifiera le trackpad et fera l’association Bluetooth dans la foulée. On retrouve par ailleurs le pourcentage de batterie restante dans le Centre de contrôle de macOS et l’intégration avec le système est aussi bonne qu’on peut l’imaginer.

Si vous cherchez un produit de ce genre, 100 € est vraiment un bon prix, même sans USB-C. D’ailleurs, le Magic Trackpad qui accompagne mon Mac depuis des années est encore un modèle Lightning et ce n’est vraiment pas gênant, en tout cas pas suffisamment pour justifier les 69 € supplémentaires pour un modèle avec la nouvelle connectique.

On n’a aucune idée de la durée de la promotion, c’est sans doute le temps de vider des stocks, alors ne traînez pas trop si vous êtes tenté. La livraison est gratuite et promise dès le 10 décembre, alors ça peut aussi faire un cadeau de Noël pour un proche.

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Paramount ne lâche pas l’affaire et propose une offre d’achat hostile pour récupérer Warner Bros

Netflix était censé avoir remporté la bataille pour récupérer une bonne partie de Warner Bros, comme l’annonce de vendredi dernier le disait très clairement. Néanmoins, Paramount n’a manifestement pas digéré sa défaite et l’entreprise américaine vient de proposer sa propre offre pour récupérer Warner Bros. Discovery. Il s’agit d’une offre publique d’achat hostile qui est plus élevée que celle de Netflix et qui s’accompagne d’un slogan dans l’air du temps : « Building a Stronger Hollywood » (construire un Hollywood plus fort).

Image Paramount/iGeneration.

Pour parvenir à ses fins, l’offre de Paramount est censée être supérieure à celle de Netflix sur tous les points. La somme proposée est ainsi plus élevée, avec 108,4 milliards de dollars mis sur la table, contre 82,7 milliards « seulement » pour le géant du streaming. L’acquisition concerne tout Warner Bros. Discovery, y compris ses chaînes de télévision en direct (CNN, TNT Sports et d’autres), que Netflix ne souhaitait pas récupérer dans la transaction. Enfin, l’achat se ferait entièrement avec de l’argent, sans actions comme c’était en partie le cas pour le service de streaming.

Netflix achète les studios, films et séries de Warner Bros. et HBO pour 82,7 milliards de dollars

Netflix achète les studios, films et séries de Warner Bros. et HBO pour 82,7 milliards de dollars

Ce magnifique tableau gentiment proposé par Paramount pour comparer les deux offres, façon accessoiriste sur AliExpress, tient même compte de la dimension politique, ici sobrement rappelée par les engagements vis à vis des régulateurs. Pour le dire plus directement, Paramount est dirigée par Larry Ellison qui est un proche de Donald Trump, alors que le président américain n’aime pas spécialement Netflix et l’a déjà fait savoir. Sans être explicite, il a fait part de ses doutes pendant le week-end, en soulignant que des problèmes liés à la concurrence pouvaient se poser. Est-ce que ces problèmes pourraient disparaître comme par magie si Paramount achetait Warner Bros. Discovery ? C’est une possibilité.

Image Paramount.

Difficile de prédire la suite, mais ce jeu de surenchères entre les deux rivaux pourrait tourner à l’avantage de Warner Bros. Discovery. En même temps, Netflix semblait déjà payer le prix fort pour récupérer l’un des plus gros studios hollywoodiens et son contenu prestigieux, alors on ne sait pas si l’entreprise pourrait (et voudrait) vraiment offrir beaucoup plus.

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Apple Fitness+ ajoute la Belgique et 27 autres pays et des doublages générés par IA

Mise à jour le 08 décembre 2025 à 19h20

Depuis la publication initiale de l’article, Apple a mis à jour son communiqué avec la liste complète des 28 nouveaux pays et excellente nouvelle si vous nous lisez depuis la Belgique : le pays est en réalité inclus dans les nouveaux qui recevront Apple Fitness+ !

Tous ces pays pourront utiliser le service, avec un déploiement qui débutera le 15 décembre :

  • Argentine
  • Belgique
  • Bolivie
  • Chili
  • Costa Rica
  • Équateur
  • Finlande
  • Guatemala
  • Honduras
  • Hong Kong
  • Inde
  • Islande
  • Nicaragua
  • Norvège
  • Panama
  • Paraguay
  • Pays-Bas
  • Pérou
  • Philippines
  • Pologne
  • République dominicaine
  • Salvador
  • Singapour
  • Suède
  • Taïwan
  • Venezuela
  • Vietnam

Le Japon suivra début 2026.


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Apple s’est fendu d’un communiqué de presse pour annoncer l’arrivée de Fitness+ dans 28 nouveaux « marchés » d’ici la fin de l’année, ainsi que l’arrivée pour la première fois de doublages dans d’autres langues. Évacuons d’emblée la mauvaise nouvelle : il n’y a pas de doublage en français. Si vous nous lisez depuis l’un des nouveaux pays ou si voulez réviser votre espagnol ou allemand, alors l’annonce devrait vous enthousiasmer.

Image Apple.

Doublage numérique en espagnol et en allemand

Du côté des doublages, Fitness+ était jusque-là proposé uniquement en anglais, avec des sous-titres pour toutes les autres langues. Pour la première fois, les instructions et encouragements des coachs vont être proposés dans d’autres langues, en commençant par l’espagnol et l’allemand à partir du 15 décembre. Le japonais devrait suivre en début d’année prochaine… et c’est tout ce qu’annonce Apple, on ne sait pas si le français est prévu par la suite, même si c’est fort possible quand on sait comment ces doublages sont obtenus.

En effet, Apple n’a pas fait appel à des doubleurs professionnels pour son service, il s’agit de doublages « numériques ». Si la Pomme ne parle jamais d’intelligence artificielle, le communiqué est assez clair : il s’agit de « voix générées à partir des voix des 28 entraîneurs de Fitness+ ». L’avantage, c’est que l’on pourrait rapidement avoir d’autres langues, puisqu’il ne sera pas nécessaire d’embaucher d’autres acteurs. L’inconvénient, outre les questions éthiques, c’est que ça s’entend fortement, même si on imagine qu’un doublage humain n’aurait probablement pas été beaucoup plus soigné. Voici un extrait fourni par Apple pour en juger.

Malgré l’utilisation de voix artificielles, tout le contenu de Fitness+ ne sera pas doublé au lancement. Si les nouvelles vidéos proposées à partir de maintenant seront systématiquement doublées, ça ne sera pas le cas du catalogue existant, du moins pas intégralement. Les utilisateurs pourront en tout cas choisir leur langue préférée dans les réglages de l’app et rester à l’anglais s’ils le souhaitent.

Les doublages nécessiteront iOS 26.1, mais ne seront pas disponibles avant le 15 décembre, lundi prochain donc. Est-ce le jour prévu pour la sortie d’iOS 26.2 ? On attendait les mises à jour plutôt ce soir…

Au passage, ces voix artificielles générées à partir des coachs de Fitness+ nous rappellent la fonction Workout Buddy de l’Apple Watch, cet assistant vocal dopé par Apple Intelligence qui peut intervenir pendant un exercice. Est-ce qu’il faut comprendre que la fonctionnalité sera bientôt proposée en espagnol, allemand et japonais ? Elle est réservée aux utilisateurs anglophones depuis son lancement à l’automne.

Expansion dans 28 nouveaux marchés

L’autre grosse annonce du jour est l’arrivée de Fitness+ dans 28 nouveaux marchés. Apple ne dit pas pays, car il y a Hong-Kong dans le lot et ce serait dommage de déclencher un conflit à cause d’une app de fitness. Plus proche de nous, la Belgique, les Pays-Bas, la Pologne, la Norvège ou encore la Suède auront droit à Fitness+, sachant que le déploiement se fera progressivement à partir du 15 décembre. On sait par exemple que le Japon attendra début 2026, mais c’est le seul détail donné à ce stade.

En tout, le service est maintenant proposé dans 49 pays et territoires dans le monde. Le communiqué de presse donne finalement la liste exhaustive, cf la mise à jour de l’article plus haut.

Autres nouveautés

Les amateurs de K-Pop, et ils sont nombreux, ont enfin été entendus par Apple : Fitness+ ajoute enfin ce genre à sa liste de styles musicaux. Si vous voulez bouger (ou méditer ? ) au rythme de la pop coréenne, vous pourrez choisir ce genre parmi ceux qui sont proposés par l’app.

Image Apple.

Fitness+ permettra par ailleurs de créer des programmes spécifiques qui s’adaptent à votre routine ou vos objectifs. L’app permettra d’ajouter des exercices supplémentaires si on veut augmenter sa charge d’entraînement et simplifiera aussi les premiers pas des débutants qui ne savent pas nécessairement quels cours suivre au départ.

Plusieurs artistes vont par ailleurs servir de base à des listes de lecture spécifiques à Fitness+, dont Taylor Swift, BTS, Beyoncé ou encore Coldplay. « Time to Walk », la série d’épisodes audio (ne parlez pas de podcasts) réalisés avec des stars, s’enrichira aussi de plusieurs volets, en commençant dès aujourd’hui par Yuki Tsunoda, un pilote de F1 qui est clairement le nouveau sport préféré d’Apple. Il y aura aussi de nouveaux contenus pour méditer, Fitness+ pouvant aussi avoir cet objectif.

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