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De nombreuses coques iPhone en promotion, avec 20 % de réduction et plus

Si vous avez un iPhone, il y a de nombreuses protections Apple en promotion pour différents modèles d'iPhone. La réduction moyenne est d'environ 20 %, ce qui est plutôt intéressant.

La coque transparente pour iPhone 17 est à 47 € au lieu de 60 €, comme celle pour iPhone 17 Pro et iPhone 17 Pro Max, qui sont à 48 €.

Image Apple.

Il y a aussi de nombreuses coques pour iPhone 17 Pro en promotion, avec différentes couleurs pour la version en silicone à 48 € au lieu de 60 €. Celle en tissage technique sont à 56 € au lieu de 70 €. Les coques en silicone pour iPhone 17 Pro Max sont aussi à 48 € (au lieu de 60 €) et même à 40 € seulement. Comme pour le 17 Pro, celle en tissage technique est à 56 € pour iPhone 17 Pro Max.

Image Apple.

Le bumper pour iPhone Air est à 27 € pour certaines couleurs, au lieu de 45 €, alors que la coque en silicone est à 40 € au lieu de 60 €.

Image Apple.

Les coques en silicone sont à 47 € au lieu de 60 € pour iPhone 17, comme certaines couleurs des coques en silicone pour iPhone 16. Celles pour iPhone 16 Plus sont à 48 €. Pour les iPhone 16 Pro, il faut mettre 47 € au lieu de 60 €, et seulement 36 € pour l'iPhone 16e. N'hésitez pas à chercher un peu : certaines couleurs sont même vendues à des prix plus faibles, comme la coque Denim pour iPhone 16 Pro Max : 38 € seulement.

Image Apple.

Si vous préférez la FNAC, de nombreuses coques sont proposées avec la même réduction, avec aussi quelques variantes pour d'anciens modèles d'iPhone comme les 15. On peut par exemple voir la coque transparente pour iPhone 17 à 48 €, une coque en silicone pour iPhone 17 Pro à 48 €, une transparente pour iPhone 17 Pro Max à 48 €, une version en tissage technique à 56 € (pour iPhone 17 Pro) ou une promotion sur une coque pour iPhone 16.

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Non, Apple ne produit pas des iPhone sans appareils photo

Sur X, un post sur un iPhone un peu particulier vient d'avoir du succès : il montre un modèle sans appareil photo. Son auteur, visiblement amateur de théories du complot, sous-entend que si Apple peut enlever des composants — ce que la société ne fait pas —, elle peut aussi en ajouter secrètement. Mais c'est une mécompréhension flagrante de la raison d'être ce type d'iPhone.

Vidéo HustleBitch.

Nous avons déjà parlé des iPhone sans appareils photo : ce sont des modèles employés dans certaines administrations ou dans des endroits sécurisés, comme les centrales nucléaires. Vous pouvez bien évidemment penser que l'absence de l'appareil photo est un choix qui est fait pour empêcher les utilisateurs de prendre des photos… et vous aurez raison. C'est précisément la raison d'être de ces iPhone modifiés : empêcher leurs utilisateurs de prendre des photos dans des endroits sécurisés pour cacher des choses.

Avez-vous déjà vu un iPhone sans appareils photo ?

Avez-vous déjà vu un iPhone sans appareils photo ?

Par ailleurs, nous l'avions indiqué, ce n'est pas Apple qui propose des iPhone sans appareils photo. Ce sont des appareils modifiés par des sociétés tierces, qui achètent des iPhone avant de remplacer la coque arrière et d'enlever physiquement les modules qui contiennent les objectifs. Comme l'explique ce sujet sur Reddit, qui montre des photos d'un iPhone 7 sans appareil photo, iOS indique bien un problème avec la caméra.

iOS affiche un message si l'appareil photo est absent.
Un iPhone 7 sans caméra. La coque ne vient pas de chez Apple. Image Reddit.
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De nombreuses coques iPhone en promotion, avec 20 % de réduction et plus

Si vous avez un iPhone, il y a de nombreuses protections Apple en promotion pour différents modèles d'iPhone. La réduction moyenne est d'environ 20 %, ce qui est plutôt intéressant.

La coque transparente pour iPhone 17 est à 47 € au lieu de 60 €, comme celle pour iPhone 17 Pro et iPhone 17 Pro Max, qui sont à 48 €.

Image Apple.

Il y a aussi de nombreuses coques pour iPhone 17 Pro en promotion, avec différentes couleurs pour la version en silicone à 48 € au lieu de 60 €. Celle en tissage technique sont à 56 € au lieu de 70 €. Les coques en silicone pour iPhone 17 Pro Max sont aussi à 48 € (au lieu de 60 €) et même à 40 € seulement. Comme pour le 17 Pro, celle en tissage technique est à 56 € pour iPhone 17 Pro Max.

Image Apple.

Le bumper pour iPhone Air est à 27 € pour certaines couleurs, au lieu de 45 €, alors que la coque en silicone est à 40 € au lieu de 60 €.

Image Apple.

Les coques en silicone sont à 47 € au lieu de 60 € pour iPhone 17, comme certaines couleurs des coques en silicone pour iPhone 16. Celles pour iPhone 16 Plus sont à 48 €. Pour les iPhone 16 Pro, il faut mettre 47 € au lieu de 60 €, et seulement 36 € pour l'iPhone 16e. N'hésitez pas à chercher un peu : certaines couleurs sont même vendues à des prix plus faibles, comme la coque Denim pour iPhone 16 Pro Max : 38 € seulement.

Image Apple.

Si vous préférez la FNAC, de nombreuses coques sont proposées avec la même réduction, avec aussi quelques variantes pour d'anciens modèles d'iPhone comme les 15. On peut par exemple voir la coque transparente pour iPhone 17 à 48 €, une coque en silicone pour iPhone 17 Pro à 48 €, une transparente pour iPhone 17 Pro Max à 48 €, une version en tissage technique à 56 € (pour iPhone 17 Pro) ou une promotion sur une coque pour iPhone 16.

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Non, Apple ne produit pas des iPhone sans appareils photo

Sur X, un post sur un iPhone un peu particulier vient d'avoir du succès : il montre un modèle sans appareil photo. Son auteur, visiblement amateur de théories du complot, sous-entend que si Apple peut enlever des composants — ce que la société ne fait pas —, elle peut aussi en ajouter secrètement. Mais c'est une mécompréhension flagrante de la raison d'être ce type d'iPhone.

Vidéo HustleBitch.

Nous avons déjà parlé des iPhone sans appareils photo : ce sont des modèles employés dans certaines administrations ou dans des endroits sécurisés, comme les centrales nucléaires. Vous pouvez bien évidemment penser que l'absence de l'appareil photo est un choix qui est fait pour empêcher les utilisateurs de prendre des photos… et vous aurez raison. C'est précisément la raison d'être de ces iPhone modifiés : empêcher leurs utilisateurs de prendre des photos dans des endroits sécurisés pour cacher des choses.

Avez-vous déjà vu un iPhone sans appareils photo ?

Avez-vous déjà vu un iPhone sans appareils photo ?

Par ailleurs, nous l'avions indiqué, ce n'est pas Apple qui propose des iPhone sans appareils photo. Ce sont des appareils modifiés par des sociétés tierces, qui achètent des iPhone avant de remplacer la coque arrière et d'enlever physiquement les modules qui contiennent les objectifs. Comme l'explique ce sujet sur Reddit, qui montre des photos d'un iPhone 7 sans appareil photo, iOS indique bien un problème avec la caméra.

iOS affiche un message si l'appareil photo est absent.
Un iPhone 7 sans caméra. La coque ne vient pas de chez Apple. Image Reddit.
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Orange active les messages satellites sur les Pixel de Google

Apple, depuis l'iPhone 14, propose un service d'urgence par satellite. Pour les smartphones des autres marques, Orange a une solution, qui a été annoncée en novembre : les messages par satellites. L'opérateur travaille avec Skylo, un opérateur américain, pour proposer une solution équivalente à celle d'Apple à ses clients.

Vous êtes perdu sans réseau ? Posez-vous pour envoyer un message. Image Orange.

Pour le moment, il y a de nombreuses limitations. La principale est la compatibilité : seuls les Pixels de Google (9 et 10) sont compatibles. Skylo passe par les satellites géostationnaires d'Echostar et d'Inmarsat pour une connexion possible sur une partie de la planète. L'offre est valable dans l'Union européenne, en Amérique du Nord (Canada et États-Unis), à Puerto Rico et en Australie. L'Asie et l'Afrique sont donc exclues pour le moment, comme l'Amérique du Sud et une partie de l'Europe. De plus, seules les terres émergées sont couvertes (22 km au-delà des côtes, selon Orange).

Pour la mise en place, il faut évidemment une vue directe vers le ciel, l'absence de couverture pour les réseaux cellulaires et Wi-Fi et l'option idoine (Message Satellite). Elle est gratuite actuellement pour six mois et sera facturée ensuite 5 €/mois.

Google Message uniquement

La solution se limite à Google Message avec les contraintes d'une solution géostationnaire. Il faut environ 3 minutes pour se connecter aux satellites et il est ensuite possible d'envoyer et recevoir des SMS. Orange n'indique pas explicitement si les images sont acceptées, mais l'utilisation du mot SMS le sous-entend. Comme toujours avec les satellites géostationnaires, la latence est élevée et s'approche de la seconde1, ce qui n'est normalement pas un problème pour des messages textes.

Les messages par satellites selon Orange.

Il est probable qu'Orange étende la compatibilité dans le futur, d'ailleurs : Skylo certifie les Samsung Galaxy S25, par exemple. Enfin, il reste une inconnue : l'arrivée de l'offre de Starlink en Europe. Sur le papier, elle offre plus de fonctions et est compatible avec plus de smartphones. Mais pour le moment, les opérateurs européens ne se bousculent pas au portillon.

Connexion satellitaire : Starlink Direct to Cell se rapproche doucement de l’Europe

Connexion satellitaire : Starlink Direct to Cell se rapproche doucement de l’Europe


  1. Un satellite géostationnaire est à environ 36 000 km du sol, ce qui implique une liaison qui dure à peu près 120 ms. Mais chaque message doit passer du smartphone au satellite, du satellite à sa station de base, puis de la station aux serveurs d'Orange. Et ensuite ils doivent effectuer le chemin inverse.  ↩︎

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Orange active les messages satellites sur les Pixel de Google

Apple, depuis l'iPhone 14, propose un service d'urgence par satellite. Pour les smartphones des autres marques, Orange a une solution, qui a été annoncée en novembre : les messages par satellites. L'opérateur travaille avec Skylo, un opérateur américain, pour proposer une solution équivalente à celle d'Apple à ses clients.

Vous êtes perdu sans réseau ? Posez-vous pour envoyer un message. Image Orange.

Pour le moment, il y a de nombreuses limitations. La principale est la compatibilité : seuls les Pixels de Google (9 et 10) sont compatibles. Skylo passe par les satellites géostationnaires d'Echostar et d'Inmarsat pour une connexion possible sur une partie de la planète. L'offre est valable dans l'Union européenne, en Amérique du Nord (Canada et États-Unis), à Puerto Rico et en Australie. L'Asie et l'Afrique sont donc exclues pour le moment, comme l'Amérique du Sud et une partie de l'Europe. De plus, seules les terres émergées sont couvertes (22 km au-delà des côtes, selon Orange).

Pour la mise en place, il faut évidemment une vue directe vers le ciel, l'absence de couverture pour les réseaux cellulaires et Wi-Fi et l'option idoine (Message Satellite). Elle est gratuite actuellement pour six mois et sera facturée ensuite 5 €/mois.

Google Message uniquement

La solution se limite à Google Message avec les contraintes d'une solution géostationnaire. Il faut environ 3 minutes pour se connecter aux satellites et il est ensuite possible d'envoyer et recevoir des SMS. Orange n'indique pas explicitement si les images sont acceptées, mais l'utilisation du mot SMS le sous-entend. Comme toujours avec les satellites géostationnaires, la latence est élevée et s'approche de la seconde1, ce qui n'est normalement pas un problème pour des messages textes.

Les messages par satellites selon Orange.

Il est probable qu'Orange étende la compatibilité dans le futur, d'ailleurs : Skylo certifie les Samsung Galaxy S25, par exemple. Enfin, il reste une inconnue : l'arrivée de l'offre de Starlink en Europe. Sur le papier, elle offre plus de fonctions et est compatible avec plus de smartphones. Mais pour le moment, les opérateurs européens ne se bousculent pas au portillon.

Connexion satellitaire : Starlink Direct to Cell se rapproche doucement de l’Europe

Connexion satellitaire : Starlink Direct to Cell se rapproche doucement de l’Europe


  1. Un satellite géostationnaire est à environ 36 000 km du sol, ce qui implique une liaison qui dure à peu près 120 ms. Mais chaque message doit passer du smartphone au satellite, du satellite à sa station de base, puis de la station aux serveurs d'Orange. Et ensuite ils doivent effectuer le chemin inverse.  ↩︎

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Orange, Bouygues Telecom et SFR s'allient pour éviter les débranchements sauvages de fibres optiques

Si vous avez une connexion en fibre optique, ce qui est probablement le cas, vous avez peut-être déjà souffert d'un débranchement sauvage. C'est un problème courant et évident : quand un sous-traitant (et sous-payé) se retrouve devant une armoire de rue remplie ou mal rangée, il peut être tenté de débrancher une fibre optique déjà en place pour installer la nouvelle, ce qui coupe évidemment la connexion en question. Un problème qui peut avoir des conséquences importantes, et qui a un coût pour les opérateurs, étant donné qu'ils doivent envoyer un technicien pour régler le problème. Mais avec « e-intervention », c'est un souci qui devrait disparaître, ou tout du moins être plus rare.

Un technicien dans un centre de données. Image Rawpixel.

La solution a été développée à partir de Check Voisinage, une technologie Bouygues Telecom. Elle permet à un technicien de recevoir une notification dans son application de suivi si une fibre reliée à une box est déconnectée. Avec « e-intervention (Lot 1) », un technicien mandaté par Bouygues peut ainsi vérifier que son intervention ne débranche pas de clients de Bouygues (même chose pour Orange ou SFR). Avec « e-intervention (Lot 2) », comme l'explique le communiqué conjoint, la notification est étendue aux clients d'Orange et Bouygues Telecom (pour le moment) et ceux de SFR dans quelques semaines. D'autres opérateurs — sans citer Free spécifiquement — suivront. Comme la technologie est portée par Interop’Fibre et que Free est un des membres, la société de Xavier Niel devrait suivre à un moment où à une autre.

L'intérêt de la solution, c'est que comme les coupures sont notifiées, elles sont aussi enregistrées, et un installateur indélicat ne pourra donc pas expliquer qu'il n'a rien remarqué. Une fois la solution étendue à tous les opérateurs, les problèmes liés aux installations devraient donc diminuer radicalement, pour le plus grand bonheur des clients qui devraient voir les coupures sauvages se réduire. Bien évidemment, cette solution ne sera utile que pour les interventions officielles dans les armoires : si une personne profite d'un local technique mal fermé pour aller dégrader son contenu, elle n'aura aucun effet.

« e-intervention (Lot 2) » est utilisé depuis le 4 décembre chez Bouygues Telecom et Orange, après des essais commencés fin septembre 2025.

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Orange, Bouygues Telecom et SFR s'allient pour éviter les débranchements sauvages de fibres optiques

Si vous avez une connexion en fibre optique, ce qui est probablement le cas, vous avez peut-être déjà souffert d'un débranchement sauvage. C'est un problème courant et évident : quand un sous-traitant (et sous-payé) se retrouve devant une armoire de rue remplie ou mal rangée, il peut être tenté de débrancher une fibre optique déjà en place pour installer la nouvelle, ce qui coupe évidemment la connexion en question. Un problème qui peut avoir des conséquences importantes, et qui a un coût pour les opérateurs, étant donné qu'ils doivent envoyer un technicien pour régler le problème. Mais avec « e-intervention », c'est un souci qui devrait disparaître, ou tout du moins être plus rare.

Un technicien dans un centre de données. Image Rawpixel.

La solution a été développée à partir de Check Voisinage, une technologie Bouygues Telecom. Elle permet à un technicien de recevoir une notification dans son application de suivi si une fibre reliée à une box est déconnectée. Avec « e-intervention (Lot 1) », un technicien mandaté par Bouygues peut ainsi vérifier que son intervention ne débranche pas de clients de Bouygues (même chose pour Orange ou SFR). Avec « e-intervention (Lot 2) », comme l'explique le communiqué conjoint, la notification est étendue aux clients d'Orange et Bouygues Telecom (pour le moment) et ceux de SFR dans quelques semaines. D'autres opérateurs — sans citer Free spécifiquement — suivront. Comme la technologie est portée par Interop’Fibre et que Free est un des membres, la société de Xavier Niel devrait suivre à un moment où à une autre.

L'intérêt de la solution, c'est que comme les coupures sont notifiées, elles sont aussi enregistrées, et un installateur indélicat ne pourra donc pas expliquer qu'il n'a rien remarqué. Une fois la solution étendue à tous les opérateurs, les problèmes liés aux installations devraient donc diminuer radicalement, pour le plus grand bonheur des clients qui devraient voir les coupures sauvages se réduire. Bien évidemment, cette solution ne sera utile que pour les interventions officielles dans les armoires : si une personne profite d'un local technique mal fermé pour aller dégrader son contenu, elle n'aura aucun effet.

« e-intervention (Lot 2) » est utilisé depuis le 4 décembre chez Bouygues Telecom et Orange, après des essais commencés fin septembre 2025.

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Un boîtier open source pour sauvegarder un iPhone sur une carte microSD

L'iOS Backup Machine, un projet open source, pourrait intéresser nombre d'entres-vous : il s'agit d'un petit boîtier, basé sur une carte plus ou moins dérivée des Raspberry Pi Zero, qui permet de sauvegarder un iPhone sans avoir accès à un PC équipé d'iTunes ou un Mac.

L'outil de backup.

L'appareil ne repose ni sur les outils logiciels d'Apple, ni sur iCloud. Il passe par les API de libimobiledevice, des outils open source (encore) qui permettent de communiquer avec un appareil iOS. La mise en place est totalement automatisée : une fois l'iPhone branché, il est sauvegardé automatiquement sur la carte microSD, avec des données chiffrées directement par iOS. Il n'a pas besoin d'Internet ou d'un Apple ID, et il est évidemment possible de restaurer les données. Attention, cette partie nécessite un ordinateur et un lecteur de cartes microSD.

Matériellement, le boîtier repose sur une carte Radxa Zero 3W, qui reprend le format du Raspberry Pi Zero mais avec un système sur puce plus rapide et de la mémoire eMMC intégrée (8 Go), un écran eINK, un système de batterie pour éviter les coupures pendant la sauvegarde, un lecteur de cartes microSD et un boîtier imprimé en 3D. Compte tenu des composants, il doit être possible de le construire pour moins de 100 €.

Ceci n'est pas un Raspberry Pi. Image Radxa.

L'installation de la partie logicielle nécessite quelques connaissances, mais si vous n'avez pas peur de taper quelques commandes, tout devrait bien se passer. Les instructions disponibles semblent assez détaillées.

Dans tous les cas, l'idée est bonne et devrait intéresser ceux qui ne veulent pas laisser leurs données (chiffrées) sur les serveurs d'Apple, ou pour ceux qui ne souhaitent pas payer un abonnement iCloud. Reste la question de la pérennité : libimobiledevice est un projet bien suivi, mais il n'est pas exclu qu'Apple décide un jour de casser la compatibilité ou empêche certains outils de fonctionner pour des questions de sécurité.

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Un boîtier open source pour sauvegarder un iPhone sur une carte microSD

L'iOS Backup Machine, un projet open source, pourrait intéresser nombre d'entres-vous : il s'agit d'un petit boîtier, basé sur une carte plus ou moins dérivée des Raspberry Pi Zero, qui permet de sauvegarder un iPhone sans avoir accès à un PC équipé d'iTunes ou un Mac.

L'outil de backup.

L'appareil ne repose ni sur les outils logiciels d'Apple, ni sur iCloud. Il passe par les API de libimobiledevice, des outils open source (encore) qui permettent de communiquer avec un appareil iOS. La mise en place est totalement automatisée : une fois l'iPhone branché, il est sauvegardé automatiquement sur la carte microSD, avec des données chiffrées directement par iOS. Il n'a pas besoin d'Internet ou d'un Apple ID, et il est évidemment possible de restaurer les données. Attention, cette partie nécessite un ordinateur et un lecteur de cartes microSD.

Matériellement, le boîtier repose sur une carte Radxa Zero 3W, qui reprend le format du Raspberry Pi Zero mais avec un système sur puce plus rapide et de la mémoire eMMC intégrée (8 Go), un écran eINK, un système de batterie pour éviter les coupures pendant la sauvegarde, un lecteur de cartes microSD et un boîtier imprimé en 3D. Compte tenu des composants, il doit être possible de le construire pour moins de 100 €.

Ceci n'est pas un Raspberry Pi. Image Radxa.

L'installation de la partie logicielle nécessite quelques connaissances, mais si vous n'avez pas peur de taper quelques commandes, tout devrait bien se passer. Les instructions disponibles semblent assez détaillées.

Dans tous les cas, l'idée est bonne et devrait intéresser ceux qui ne veulent pas laisser leurs données (chiffrées) sur les serveurs d'Apple, ou pour ceux qui ne souhaitent pas payer un abonnement iCloud. Reste la question de la pérennité : libimobiledevice est un projet bien suivi, mais il n'est pas exclu qu'Apple décide un jour de casser la compatibilité ou empêche certains outils de fonctionner pour des questions de sécurité.

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La fin de la 2G s'approche, mais il reste des millions de cartes SIM connectées aux réseaux

L'Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse) vient de publier son suivi trimestriel des cartes SIM utilisées dans les terminaux 2G et 3G, et il n'est pas très encourageant : il reste encore plus de 5 millions de cartes SIM dans des appareils qui se connectent à ces deux réseaux dont les jours sont comptés.

Vous avez encore une carte SIM dans le premier iPhone ? C'est bientôt la fin.

Pour la 2G, la fin est assez proche : Orange va commencer à fermer le réseau à partir de mars 2026. Les deux autres opérateurs avec un réseau 2G, Bouygues Telecom et SFR, attendront fin 2026. Mais dans un peu plus d'un an, donc, la 2G devrait être de l'histoire ancienne en France. Et selon l'Arcep, il restait encore 1,57 million de cartes SIM actives dans des appareils 2G en septembre 2025 (1,63 million en juin). Le total se limite aux terminaux grand public, c'est-à-dire essentiellement des téléphones. Dans le monde industriel (ce qu'on appelle M2M, Machine to Machine), il reste 1,09 million de cartes SIM en 2G. Il s'agit des voitures, des systèmes de surveillance des ascenseurs, de vieux récepteurs GPS connectés, etc.

Quelques millions aussi en 3G

Pour la 3G, la fin est aussi annoncée : Orange compte couper le réseau à partir de fin 2028 (ce qui va de facto couper l'accès aux clients de Free Mobile), SFR indique aussi fin 2028 et Bouygues Telecom parle de fin 2029. Dans le cas de Free Mobile, le réseau est en passe d'être coupé. La société réalloue les fréquences employées pour la 3G vers la 4G, et les rares appareils uniquement 3G devront donc se contenter du réseau d'Orange en itinérance dès 2026.

Free Mobile passe de la première à la dernière place sur le réseau 3G, coupé au profit de la 4G

Free Mobile passe de la première à la dernière place sur le réseau 3G, coupé au profit de la 4G

L'Arcep liste 1,05 million de cartes SIM actives dans des terminaux 3G pour le grand public, et 1,9 million dans le monde industriel. Pour les terminaux grand public, le total est de 2,62 millions pour les appareils uniquement 2G ou 2G et 3G, soit environ 3,3 % du nombre de cartes SIM actives en France. Dans le monde industriel, il y en a plus (2,99 millions) et elles sont surtout plus importantes dans le total : 12,1 %.

Pour le moment, les évolutions à la baisse sont assez lentes, mais devraient évidemment accélérer quand Orange va commencer à couper le réseau 2G. Le problème principal ne devrait pas être le monde grand public, car les opérateurs communiquent déjà sur ce point, mais les appareils embarqués. Dans de nombreux cas, la présence d'une carte SIM et d'une connexion 2G ou 3G n'est pas nécessairement connue par les utilisateurs.

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Free TV ne fonctionne pas toujours avec Starlink

Pour les utilisateurs de Starlink, la connexion à Internet par satellites fournie par SpaceX, une question est récurrente : comment profiter de la télévision ? Starlink, contrairement aux opérateurs classiques, n'a pas d'offres Triple Play et se contente d'une connexion à Internet. La dernière offre de Free, Free TV, aurait pu être la solution… mais ne l'est pas. En effet, Free a exactement le même problème que les autres fournisseurs de contenus, comme Molotov : de temps en temps, le service n'est pas accessible.

Free TV.
Starlink à l

Starlink à l'essai : tout ce qu'il faut savoir sur cette connexion par satellite d'un genre nouveau

Le problème ne vient pas directement de Free, mais bien de Starlink. De temps en temps, l'IP publique attribuée n'est pas considérée comme une IP française, ce qui bloque Free TV. Ce n'est pas un problème limité à Free TV : de nombreux services sont limités ou bloqués (comme Molotov) si votre adresse IP n'est pas considérée comme française, pour des questions de droits. Nous avions mis en avant ce défaut dans notre dossier sur Starlink, et il a parfois un impact inattendu. Dans certains cas, le site de la Poste ne permet par exemple pas d'effectuer des achats.

Si Free TV est parfois bloqué sur Starlink, ce n'est pas pas systématique : tout dépend de l'IP assignée. Free, selon UniversFreebox, rejette la faute sur Starlink, qui utiliserait une base de géolocalisation incorrecte ou plus à jour. De façon très concrète, il peut donc arriver que Starlink attribue une IP qui n'est pas considérée comme française par certains services et sites Internet.

macOS ne permet pas de prendre une capture d'une vidéo, mais croyez-nous : Free TV peut fonctionner sur une connexion Starlink.

Il n'y a pas de réelles solutions, et le problème est présent depuis plusieurs années chez l'opérateur, notamment avec Molotov. Si vous voulez vraiment regarder la télévision, la solution la plus simple (si vous avez un téléviseur) est probablement de passer par la TNT. Et si vous n'avez qu'un ordinateur, un VPN avec un point de sortie en France devrait suffire pour éviter le problème.

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Un malware pour Mac profite de ChatGPT et des (trop) petits SSD des Mac pour infecter ses victimes

Dans le monde Mac, les logiciels malveillants sont relativement rares, mais pas absents. Nous vous parlons d'AMOS (Atomic macOS Stealer) depuis 2023 et le logiciel utilisé par des malandrins pour vous voler vos données évolue de façon régulière. La dernière méthode en date passe par ChatGPT et Grok, en profitant d'un problème récurrent sur les Mac : la capacité du SSD.

Le premier vecteur est le fait que les Mac de 2025 sont toujours livrés avec 256 Go de SSD.

Les chercheurs de chez Huntress détaillent les nouveautés, découvertes en décembre 2025. Premièrement, ils utilisent une question courante pour un utilisateur lambda d'un Mac : comment nettoyer le disque et gagner quelques gigaoctets d'espace libre. C'est une question courante sur un moteur de recherche, étant donné qu'Apple livre encore une bonne partie de ses appareils avec un SSD de seulement 256 Go par défaut. Ils expliquent que la méthode a été découverte en tapant « Clear disk space on macOS » dans Google.

Une conversation malicieuse. Image Huntress.

Le piège vient des réponses : des liens vers des conversations pour deux chatbots, ChatGPT et Grok. Il ne s'agit pas de sites malicieux, mais de simples résultats sponsorisés, qui renvoient vers des pages qui semblent parfaitement légitimes. Mais le contenu des messages, lui, ne l'est pas. Sous couvert de conversations qui semblent expliquer comment gagner un peu d'espace sur le SSD du Mac, les différentes informations dispersées sont les différentes étapes qui permettent d'installer le malware sur un Mac.

La façon dont les différentes étapes sont créées n'est pas totalement claire, mais elles résultent *a priori* d'une demande spécifique qui n'est pas rendue publique, et qui va lister les points que l'IA doit donner dans ses réponses. C'est une utilisation détournée des différents outils. Une fois la « bonne » réponse proposée par ChatGPT ou Grok, il est possible de sauver le résultat pour le rendre public.

C'est toute la « beauté » de la chose : un néophyte qui a confiance dans les réponses d'un chatbot comme ChatGPT ou Grok n'a aucune raison de penser que les différentes étapes (compliquées) proposées sont malicieuses et permettent d'installer un malware. L'utilisateur va littéralement permettre l'installation d'AMOS, presque consciemment. Les protections intégrées dans les navigateurs ou avec certains résolveurs DNS ne peuvent pas réellement bloquer ce genre d'attaques (elles sont simples à reproduire et bloquer ChatGPT ou Grok est inenvisageable) et la confiance dans les chatbots actuellement est trop grande pour que les personnes qui tombent sur ce genre de réponses se méfient réellement.

En l'état, la seule recommandation à faire est de vous méfier, et (surtout) de ne pas taper votre mot de passe de façon automatique. Une ligne de commande à copier dans le terminal n'est jamais totalement anodine et celles trouvées sur ChatGPT, Grok, GitHub ou n'importe quel site Internet (oui, même MacGeneration) doivent être considérées dans tous les cas avec méfiance.

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L'Apple Watch peut (presque) piloter les drones de DJI

La version 1.19.4 de l'app de DJI pour ses drones (DJI Fly) amène une nouveauté amusante : les drones DJI Neo 2, DJI Flip et DJI Neo (trois modèles compacts peu onéreux) peuvent maintenant être pilotés depuis une Apple Watch.

La montre et un drone. Image DJI.

N'attendez pas évidemment un contrôle tactile des mouvements des drones, mais il est possible de voir le flux vidéo du drone, d'afficher le niveau de la batterie, d'afficher des informations sur l'appareil et d'émettre des commandes vocales pour des contrôles basiques.

Des exemples de réglages.

DJI indique qu'il faut a minima une Apple Watch Series 8 (ou une Apple Watch Ultra). La montre doit être sur le même réseau Wi-Fi que le drone, et le drone doit avoir été mis à jour. Actuellement, seul le Neo 2 a été mis à jour, mais les deux autres devraient recevoir la mise à jour nécessaire rapidement.

Si la fonction peut ressembler à un gadget, c'est une idée intéressante pour suivre les mouvements d'un drone qui surveille un endroit précis sans forcément avoir son smartphone à la main, même si les possibilités restent assez limitées dans l'absolu.

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Une analyse de l'A19 Pro d'Apple montre des changements plus importants que prévu sur la gravure

Quand Apple sort une nouvelle puce, de nombreuses personnes se mettent à analyser l'intérieur du système sur puce, en tentant de deviner ce que cachent les transistors (et en démontant des iPhone pour décaper les puces à l'acide, aussi). Nous avons parlé d'une analyse de l'A19 de l'iPhone 17 peu après sa sortie, mais une image annotée de la structure de l'A19 Pro permet de mettre en avant des changements subtils mais efficaces chez Apple.

L'A19 Pro dans la version marketing. Image Apple.
Une analyse en profondeur de l

Une analyse en profondeur de l'A19 de l'iPhone 17

Le point intéressant noté par SemiAnalysis, c'est que la puce A19 Pro est environ 10 % plus compacte que l'A18 Pro, et que l'A19 est à peu près 9 % plus compact que l'A18. Pourtant, le passage de la gravure en 3 nm N3E de TSMC vers la gravure en 3 nm N3P (plus évoluée) ne doit permettre qu'un gain de 4 % environ selon le fondeur, et en partant du principe que les deux systèmes sur puce sont identiques, ce qui n'est pas le cas. Les puces A19 et A19 Pro sont en effet plus performantes et contiennent plus de transistors.

Selon eux, la raison est simple : Apple a optimisé ses composants de façon intelligente. Premièrement, les cœurs P (performants) sont un peu plus compacts (de l'ordre de 4 %) quand les cœurs E (basse consommation) et les cœurs de la partie graphique sont plus gros (d'environ 10 %). C'est un changement logique, compte tenu des performances : le gros des gains de la génération de 2025 vient justement des cœurs basse consommation et du GPU.

L'A19 Pro dans sa version annotée. Image Cardyak.

Mais ils expliquent surtout qu'Apple a optimisé certaines zones (le contrôleur pour l'affichage, les fonctions de sécurité, etc.) pour qu'elles nécessitent moins de transistors. Et en parallèle, la mémoire cache — qui représente une bonne partie de la surface — est passée sur une organisation qui permet de réduire le nombre de transistors à capacité identique. Selon eux, on passe de 1,08 mm2 pour 4 Mo dans l'A18 à 0,98 mm2 dans les A19.

Une réduction de la taille d'une puce est toujours un avantage technique évident, ne serait-ce que pour le rendement. La surface du wafer, la structure employée pour graver des puces, est fixe, comme son coût. Donc si la surface de la puce est réduite, il est possible d'en graver plus pour un coût identique, ce qui réduit le prix unitaire. De plus, en considérant que le taux d'erreur est constant, une puce plus petite implique mécaniquement un rendement plus élevé. Bien évidemment, ce sont des paramètres qui dépendent d'une chose : le prix du wafer. Et dans le cas de TSMC, la version en N3P est a priori plus onéreuse que celle en N3E.

Le chip binning, c

Le chip binning, c'est bien plus que de vous vendre des puces défectueuses

Dans tous les cas, l'analyse montre qu'Apple ne se contente pas d'améliorer les performances de ses différents blocs ou d'ajouter de la mémoire cache, mais qu'il y a aussi une réelle réflexion pour mieux tirer parti des processus de gravure. Un choix qui n'est pas systématique chez tous les constructeurs : dans une itération qui consiste essentiellement à améliorer (un peu) les performances en profitant d'une gravure plus efficace, il est tentant de se contenter de garder une puce avec une taille physique identique en ajoutant de la mémoire cache. Apple, ici, a amélioré les performances et optimisé le tout pour produire une puce plus compacte, un choix rare.

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Qu'utilisez-vous comme adaptateur secteur USB pour vos appareils ?

Depuis quelques années, les adaptateurs secteur USB à bas prix se retrouvent partout, entre les magasins discount (Action, etc.), les revendeurs sur les grandes plateformes comme Amazon ou directement chez les revendeurs chinois. Et malheureusement, les chargeurs d'entrée de gamme sont souvent au mieux de mauvaise qualité, et au pire dangereux. Divers magazines (dont UFC - Que choisir en France) ont publié récemment des tests sur des chargeurs achetés sur Temu, quand nos confrères de Next ont tenté la même chose avec des modèles à bas prix achetés dans diverses enseignes. Et dans les deux cas, les résultats sont explosifs (plus ou moins littéralement) avec des modèles dangereux ou inadaptés.

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N'achetez pas un adaptateur secteur USB sur Temu ou Shein, ils sont dangereux

Notre question est donc simple : êtes-vous de l'équipe « Un chargeur est un chargeur, ils sortent tous de la même usine et je n'ai jamais eu de problème » ou de celles « Je n'achète que des grandes marques connues et reconnues » ? Ou, plus pragmatiquement, utilisez-vous des (mauvais) chargeurs noname à quelques euros, des modèles vendus par des sociétés chinoises connues (Ugreen, Baseus, Anker, etc.), des appareils vendus par de grandes marques occidentales — Belkin, des fabricants de smartphones, etc. — ou, tout simplement, uniquement celui du fabricant de votre appareil ?

Les soudures contenaient du plomb, ce qui est interdit (et toxique). Image Canard PC.

Image d'ouverture : Next.

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Un nouveau modèle de Raspberry Pi, le Compute Module Zero, uniquement pour la Chine

Si les cartes Raspberry Pi sont plutôt considérées comme des outils pour l'éducation ou pour les amateurs de DIY (Do It Yourself, faites-le vous-même), la gamme comprend des cartes pensées pour une intégration à un niveau industriel, avec les Compute Module. Et après celui basé sur le Raspberry Pi 5 et la version 4S pour les anciens produits, voici le Compute Module Zero.

La nouvelle carte. Image Raspberry Pi.

Cette nouvelle version est destinée aux appareils à très bas coût, et c'est ce qu'on appelle un SoM (System on Module), une carte très compacte — 39 x 33 x 2,8 mm — basée sur le Raspberry Pi Zero 2. On retrouve donc le système sur puce issu de Raspberry Pi 3 (mais à une fréquence plus faible) avec ses quatre cœurs Cortex A53 (à 1 GHz), 512 Mo de mémoire vive, une sortie vidéo mini HDMI et deux prises Micro USB. La première sert pour l'alimentation, la seconde peut être employée pour des accessoires.

On peut voir les GPIO, le lecteur de cartes, les prises Micro USB ou la sortie vidéo. Image Raspberry Pi.

La carte est proposée en six variantes : sans stockage interne (un lecteur de cartes microSD est alors présent), avec 8 Go de mémoire eMMC interne ou avec 16 Go. Pour les trois cas, il est possible d'obtenir la carte avec ou sans Wi-Fi et Bluetooth. C'est une plateforme plutôt limitée au niveau de la puissance de calcul, mais suffisante pour de nombreux usages : si vous devez afficher quelques informations sur un écran et générer des graphiques, par exemple, le système sur puce et la RAM ne sont pas un problème. Les cartes ont surtout l'avantage de proposer une distribution GNU/Linux stable et bien supportée, contrairement à de nombreuses autres cartes à bas prix.

Cette carte a une particularité, elle est réservée à la Chine. Un choix probablement lié au fait que la majorité des sociétés qui veulent intégrer une carte Raspberry Pi produit ses périphériques en Chine. La page officielle ne liste pas le prix recommandé, mais le revendeur EDATech vend la carte à partir de 128 ¥ (environ 15 €).

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Amazon Prime Video retire (encore) des doublages générés par IA

Avec l'avènement des IA, il y a un domaine qui est souvent mis en avant : celui du doublage. Pour de nombreuses sociétés qui diffusent des contenus, payer un comédien de doublage est souvent vu comme une dépense inutile, quand un ordinateur peut générer un résultat équivalent (selon eux). C'est une technique qui apparaît peu à peu dans le monde des jeux vidéo, qui a été généralisée par YouTube et qu'un service de streaming majeur tente d'imposer depuis longtemps. Nous parlons ici de Prime Video, le service d'Amazon.

Banana Fish a été doublé par IA. Image Amazon.

La société avait tenté en douce d'utiliser la voix d'Alexa pour des doublages il y a quelques années (sans grand succès, le résultat était plutôt hilarant) et a aussi tenté de proposer une voix artificielle pour un film avec Sylvester Stallone, car Alain Dorval, sa voix française historique, est décédé en 2024. Et plus récemment, la société a (encore) essayé de mettre des doublages artificiels. Cette fois, ce sont des animes japonais qui ont été touchés. Amazon a généré par IA des doublages anglophones et hispanophones pour Banana Fish (2018), Vinland Saga (2019) et No Game No Life (2014). Mais devant la qualité discutable du doublage et les réactions outrées des comédiens de doublage américain, Amazon a finalement retiré les doublages en question… avant la prochaine salve.

Un extrait du doublage en question.

Une industrie française importante

Le cas d'Amazon est un rien différent de celui de YouTube, qui force le doublage par IA. En effet, sur YouTube, le choix est laissé aux vidéastes (certains proposent des versions doublées par des professionnels) et YouTube n'a pas vocation à financer des doublages. Il s'agit plus d'une (mauvaise) solution pour éventuellement étendre une audience. Amazon Prime Video, a contrario, produit une partie des contenus diffusés et passer par un doublage par IA permet donc de réduire les coûts, au détriment de la qualité. Et surtout, contrairement à YouTube, c'est un service payant, et les clients attendent donc un minimum de qualité1.

En France, le problème est souvent mis en avant, car le pays a une industrie du doublage importante, contrairement à d'autres pays. Certains comédiens sont d'ailleurs très connus et une pétition a même été lancée pour empêcher les différents éditeurs de proposer des doublages par IA.


  1. Bon, dans le cas d'Amazon Prime Video, la barre est placée assez bas, avouons-le.  ↩︎

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La RATP doit aller au tribunal pour faire corriger le bug de 2038 dans le RER A

Connaissez-vous le bug de l'an 2038 ? Il n'est pas (encore) aussi médiatisé que celui de l'an 2000, mais il risque de poser quelques problèmes. Pour faire simple, dans la majorité des logiciels, le temps démarre le 1er janvier 1970, une convention issue d'UNIX. Dans beaucoup de cas, le nombre de secondes depuis cette date est stocké dans une valeur signée sur 32 bits (soit 231 valeurs possibles), ce qui implique que la date limite enregistrable est le 19 janvier 2038 vers 03:14:07. C'est un problème connu, qui devrait normalement être corrigé d'ici là d'une façon ou d'une autre. Mais à la RATP (la régie des transports parisiens), il a fallu aller au tribunal.

Un véritable bug de l'an 2000. Certifié d'époque. Image MacGeneration.

La RATP, qui achète ses rames à Alstom, a découvert le bug dès 2017. Ils se sont rendu compte que choisir une date au-delà de la limite empêchait les appareils de fonctionner. La RATP a donc demandé à Alstom de corriger le problème1, qui a refusé, en arguant ne pas être capable de régler le souci. Une analyse a ensuite permis de révéler que tous les appareils vendus par Alstom entre 1989 et 2014 étaient touchés, et que le problème allait affecter environ un tiers du réseau, selon L'informé. Devant les refus d'Alstom, la RATP a donc dû passer par la case du tribunal.

Une rame de RER A. Eole99, CC BY-SA 3.0.

Le tribunal administratif a pris le parti de la RATP et ordonne donc à Alstom de trouver une solution rapidement (un an), avec des astreintes élevées au-delà (100 000 € par mois de retard). Elle devra ensuite être mise en place avant 2030 dans les véhicules (avec des astreintes de 1 million d'euros par mois au-delà)

Si les rames de la RATP devaient donc rouler correctement dans la nuit du 19 janvier 2038, nous pouvons prendre les paris sur un point : ce n'est probablement pas la dernière fois que vous entendrez parler du bug de l'an 2038.


  1. Les deux solutions sont de passer sur une valeur 64 bits ou sur une valeur 32 bits non signées (soit 2^32 valeurs). Dans les deux cas, le problème est reporté assez loin (2106 dans le cas du 32 bits, dans 292 millions d'années en 64 bits).  ↩︎

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France 2 UHD va passer en Dolby Vision et HDR10+ pour les Jeux olympiques d'hiver de 2026

Pour les Jeux olympiques de Paris, en 2024, France Télévisions avait inauguré une chaîne en 4K, France 2 UHD. Si la compétition avait bien été proposée en Ultra HD nativement (avec HDR10), elle ne propose plus depuis que des contenus upscalés. Mais ça va changer : pour les Jeux olympiques d'hiver de 2026, le contenu natif va revenir. Et en Dolby Vision et HDR10+.

Les sports d'hiver sont bien adaptés au HDR. France Olympique, CC BY-NC-ND 2.0.

C'est Ultra-K qui l'indique, France 2 UHD va donc passer dans une diffusion mixte avec du Dolby Vision et HDR10+. Les deux normes permettent d'améliorer un peu le rendu du HDR avec des métadonnées dynamiques. Elles permettent surtout d'adapter le rendu à des contenus dont la luminosité moyenne varie beaucoup, comme les Jeux olympiques. En effet, les réglages pour les sports d'intérieur et pour ceux qui prennent place dans la neige, en extérieur, ne sont pas forcément les mêmes. Selon lui, le Dolby Atmos devrait aussi être de la partie pour la partie audio.

Le HDR décodé : pour une vie plus lumineuse

Le HDR décodé : pour une vie plus lumineuse

Pour la TNT (diffusion hertzienne) et Fransat (diffusion satellite), le changement est prévu le 26 janvier 2026, un peu avant la cérémonie d'ouverture prévue le 6 février 2026 à Milan. Les différents opérateurs qui diffusent déjà France 2 UHD devraient probablement suivre, mais il n'y a pas encore de retour de la part d'Orange, Free, SFR ou Bouygues Telecom. Le fournisseur d'accès régional OrneTHD a par contre annoncé l'arrivée de cette version le 26 janvier.

Le logo des Jeux olympiques de 2026.
France 2 UHD (4K) débarque chez les opérateurs, en plus de la TNT

France 2 UHD (4K) débarque chez les opérateurs, en plus de la TNT

Au niveau de la compatibilité, vous aurez besoin d'une box compatible 4K et HDR10 chez les différents opérateurs (et évidemment un téléviseur compatible). Pour la TNT, il faut un modèle 4K compatible HDR10 avec un tuner DVB-T2 et être couvert par la TNT UHD. Attention, certaines zones qui diffusaient la zone en 2024 ne sont plus couvertes en 2025. Le meilleur moyen de vérifier la compatibilité sans fouiller la fiche technique du téléviseur est de faire une recherche dans l'interface. Enfin, ceux qui possèdent un téléviseur uniquement HDR10 pourront tout de même profiter de la chaîne : dans le cas précis d'un flux à la fois compatible HDR10+ et Dolby Vision, la rétrocompatibilité HDR10 classique est assurée. Sans les métadonnées dynamiques, évidemment, donc avec potentiellement une dynamique réduite dans certains cas.

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Johny Srouji, grand architecte des puces Apple, dément son départ

La valse des départs et des changements se poursuit chez Apple, mais cette fois-ci, il y a un démenti. Ce week-end, Mark Gurman expliquait que Johny Srouji, le responsable des puces Apple depuis l'A4 (qui a déjà plus de 15 ans), était sur le départ et qu'il ne s'en cachait pas. Mais l'intéressé, dans les colonnes de Bloomberg, nie.

Son départ, et surtout pour aller à la concurrence, serait terrible pour Apple. Image Apple.

Il a apparemment envoyé un mémo aux personnes qui travaillent dans sa division, pour indiquer « Je sais que vous avez lu toutes sortes de rumeurs et de spéculations sur mon avenir chez Apple, et je pense que vous avez besoin d'avoir de mes nouvelles directement. » Il explique aussi « Je suis fier des technologies étonnantes que nous construisons tous sur les écrans, les appareils photo, les capteurs, le silicium, les batteries et un très large éventail de technologies, dans tous les produits Apple. Ensemble, nous permettons les meilleurs produits au monde. J'aime mon équipe, et j'adore mon travail chez Apple, et je n'ai pas l'intention de partir de sitôt. »

Départs : Srouji et Cook, les prochains sur la liste ? Qui restera à la fin ?

Départs : Srouji et Cook, les prochains sur la liste ? Qui restera à la fin ?

Il y a trois façons d'interpréter ses propos. La première est que c'est un contre-feu et qu'il a réellement envie de quitter Apple, comme Bloomberg l'a indiqué. La seconde, c'est que Bloomberg se trompe et qu'il n'a réellement aucune envie de quitter Apple. La troisième se trouve entre les deux : peut-être que les tentatives pour le garder chez Apple ont fonctionné. Selon Gurman, Tim Cook lui aurait proposé des responsabilités élargies et un salaire réévalué à la hausse.

Dans tous les cas, le départ de Johny Srouji serait un séisme chez Apple. Il est à l'origine des puces actuelles, et c'est une des plus grandes réussites de la marque ces dernières années.

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Un prototype d'iPhone 16 Pro sous iOS 19, sans Liquid Glass

De temps en temps, des prototypes d'iPhone avec une version bêta d'iOS font surface, parfois après de longues années… et parfois plus rapidement. AppleInsider a pu avoir accès à un prototype EVT d'un iPhone 16 Pro qui fonctionne sous iOS 19. Oui, avant qu'Apple décide que le successeur d'iOS 18 allait être iOS 26, iOS 19 existait bien. Et cette version du système n'intègre pas Liquid Glass, l'interface présentée à la WWDC 2025.

iOS 19. Image AppleInsider.

Un prototype EVT (Engineering Verification Test) est un modèle des débuts du développement : c'est la période pendant laquelle le matériel est conçu, et les modèles EVT peuvent différer parfois assez largement de la version finale. Les deux étapes suivantes sont le DVT (la partie matérielle est globalement fixée, la partie logicielle encore en test) et le PVT (des prototypes normalement identiques aux modèles du commerce, destinés aux essais).

De nombreuses app internes. Image AppleInsider.

Cet iPhone 16 Pro fonctionne donc avec une version bêta d'iOS 19, qui date donc d'avant le choix de nommer l'OS de 2025 « iOS 26 ». Comme nos confrères l'indiquent, l'interface reste celle d'iOS 18 et l'activation de l'interface Solarium dans les apps de développement (ce qui allait devenir Liquid Glass) ne change rien visuellement.

Si l'iPhone n'est pas sous SwitchBoard (qui est le système de test), il intègre tout de même de nombreuses applications internes, qui n'ont pas vocation à être publiques. Il y a aussi des indices sur le fait qu'Apple travaille déjà sur les prochaines versions d'iOS (ce qui est évident) : une des apps internes liste les nouveautés de la WWDC 2025, mais aussi la liste des prochaines évolutions. Il y a le printemps et l’automne 2026, la WWDC 2027, etc. Le smartphone sous iOS 19 intègre visiblement deux fonctions attendues à l'automne 2026, sans plus de détails.

Les futures fonctions. Image AppleInsider.

Notons tout de même que les prototypes équipés de versions de tests préliminaires comme celle-ci sont assez rares. Dans la majorité des cas, ils arrivent avec une version commerciale du système ou parfois une version bêta intermédiaire.

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Les promotions sur les casques Beats reviennent, presque aux tarifs du Black Friday

Pendant le Black Friday, Amazon avait proposé de très grosses promotions sur les casques de Beats, avec des réductions qui dépassaient 50 %. Et les promotions reviennent aujourd'hui, avec (presque) les mêmes prix.

Le premier est le casque Beats Studio Pro. Il est à 200 € au lieu de 400 €, une très belle réduction. Ce casque haut de gamme avec réduction de bruit est très efficace, peut fonctionner en filaire en USB-C et existe en de nombreuses couleurs.

Image Beats.
Test du Beats Studio Pro, le casque Apple qui cible un peu trop Android

Test du Beats Studio Pro, le casque Apple qui cible un peu trop Android

Pour un tarif beaucoup plus doux — 120 € au lieu de 230 € —, le Solo 4 est un bon casque audio sans fil. Il n'a pas de réduction de bruit active, mais bien les intégrations intéressantes des produits Beats dans la plateforme Apple, tout en gardant une compatibilité Android.

Le Solo 4. Image Beats.
Test du Beats Solo 4 : un excellent casque… pour 2019

Test du Beats Solo 4 : un excellent casque… pour 2019

Si vous préférez les écouteurs, il y a de nombreux modèles en promotion. Les Studio Buds+ sont à moitié prix : 100 € au lieu de 200 €. La version transparente n'est malheureusement pas en promotion.

Image Beats.
Test des Studio Buds + : Beats met les choses au clair

Test des Studio Buds + : Beats met les choses au clair

Les Solo Buds, en entrée de gamme, sont à 50 € au lieu de 90 €, un prix vraiment faible pour des écouteurs sans fil de bonne qualité.

Test des Beats Solo Buds : des écouteurs qui se fondent dans la poche

Test des Beats Solo Buds : des écouteurs qui se fondent dans la poche

Pour le sport et les petits budgets, les Beats Flex sont à 45 € au lieu de 90 €. Ils ont un fil qui relie les deux écouteurs, mais se connectent tout de même en Bluetooth.

Image Beats.
Test des Beats Flex

Test des Beats Flex

Les récents Beats Powerbeats Pro 2, qui intègrent un capteur cardiaque comme les AirPods Pro 3, sont à 200 € en orange ou en bleu (210 € pour les autres couleurs), au lieu de 300 €.

Image Beats.
Test des Powerbeats Pro 2 : réduction de bruit sur fond de rythme cardiaque

Test des Powerbeats Pro 2 : réduction de bruit sur fond de rythme cardiaque

Enfin, l'enceinte Beats Pill (USB-C) est à 100 € au lieu de 170 €. C'est une enceinte efficace en Bluetooth, avec une excellente autonomie.

Image Beats.
Test de la Beats Pill : une enceinte qui a du cachet

Test de la Beats Pill : une enceinte qui a du cachet

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