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Comme prévu, Meta abandonne la version Mac de l'app Messenger

C'était prévu, et c'est en cours : si vous utilisez l'app Messenger de Meta pour Mac, elle ne fonctionnera plus dès demain, le 16 décembre 2025. Meta, qui n'a visiblement pas assez de développeurs pour maintenir ses apps desktop1, abandonne en effet les versions Mac et Windows.

Message annonçant la mort de Messenger sur Mac. Image MacGeneration.

Lancée en 2020, l'app de Meta était native sous macOS et ne passait par Catalyst (une fonction qui permet de développer pour iPadOS et macOS en parallèle). Elle a donc été abandonnée sans qu'une raison particulière soit évoquée, et elle n'était déjà plus présente sur le Mac App Store depuis quelques mois. Meta explique comment récupérer les messages sur une page dédiée, et recommande simplement de passer par la version web du service. Il est en effet possible d'utiliser le site Messenger.com pour accéder à la messagerie dans votre navigateur.

Meta abandonne son application Messenger sur Mac et Windows

Meta abandonne son application Messenger sur Mac et Windows

Meta ne permet malheureusement pas d'utiliser l'app iPad sur les Mac Apple Silicon, une fonction qui dépend du bon vouloir des développeurs. X avait fait ce choix l'année dernière, avant de changer d'avis récemment.


  1. Il faut soutenir les petits développeurs, ne l'oubliez pas.  ↩︎

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HomePad, l'app qui transforme un iPad en centre de contrôle pour la maison (HomeKit, Musique, etc.)

Si certains attendent un « HomePad », une rumeur qui indique qu'Apple pourrait sortir une tablette fixe pour la maison, certains décident de la créer. Quentin, un de nos lecteurs, a décidé de proposer sa version du HomePad, sous la forme d'une application. HomePad fonctionne sur iPhone, iPad et Mac (Apple Silicon) mais prend tout son sens avec une tablette. L'app est payante (10 €)1 mais la mise en place est soignée et intéressante, nous allons le voir.

C'est le moment de contrôller votre buearu.

HomePad, comme son nom l'indique un peu, est une application qui transforme l'iPad en centre de contrôle pour la maison. C'est une réinterprétation de l'interface de l'app Maison d'Apple (HomeKit) mais avec l'intégration de widgets (météo, horloge, calendrier, etc.) et de différentes pages à faire défiler. L'app est clairement pensée pour un iPad accroché au mur ou posé sur un support fixe, plus que pour une tablette qu'on va garder à la main.

La page des widgets, qui sert d'accueil.
La vue de la Musique.

Elle propose différentes pages : une qui contient les widgets, une seconde avec tout ce qui est lié à la sécurité dans HomeKit (caméras, serrures, capteurs, etc.), une troisième qui permet de voir ce qui est allumé (ou éteint) et avoir des informations importantes, comme le fait que la batterie d'un accessoire est bientôt vide.

L'ajout de widgets.
La page des widgets.

En faisant défiler, vous verrez ensuite les différentes pièces de votre installation HomeKit, avec une organisation (un peu) différente de celle de Maison.

La sécurité.
Le statut.

Ensuite, HomePad propose un calendrier, avec les données évidemment présentes dans celui d'Apple, un accès à la musique (qui prend tout son sens avec Apple Musique), à vos photos et enfin aux réglages, pour choisir la couleur de fond, par exemple, ou lancer l'app automatiquement dès que l'iPad est branché.

Les réglages.

L'ensemble est bien intégré, même si la mise en place nécessite pas mal d'autorisations. Ce n'est pas totalement un défaut, dans le sens où il est intéressant de pouvoir éviter à n'importe quelle app' d'accéder à vos données, mais c'est un peu fastidieux dans le cas présent, avec une solution qui a besoin de beaucoup d'autorisations.

Beaucoup d'autorisations.

On peut tout de même noter un petit défaut pratique : si vous êtes sur la vue du calendrier, le fait de faire défiler la page va changer la date et pas vous diriger vers la section dédiée à Maison ou celle de la musique. Sur cette vue précise, il est nécessaire de passer par les onglets.

Est-ce qu'HomePad vaut les 10 € demandés ? Dans l'ensemble, probablement. Même si elle ne fait qu'intégrer les données des services d'Apple, l'app le fait bien et le travail de Quentin est soigné. Qui plus est, elle peut aussi enregistrer l'historique de certaines actions dans HomeKit, ce qu'Apple ne propose pas (HomePad doit être actif pour cette tâche).

En attendant (peut-être) une solution Apple, c'est donc une solution intéressante si vous avez un iPad à disposition pour contrôler votre domotique… au moins si vous utilisez les outils d'Apple2.

HomePad : Face ID et profils, le hub domotique d’Apple se dévoile

HomePad : Face ID et profils, le hub domotique d’Apple se dévoile


  1. Quentin nous a fourni une licence pour l'essai.  ↩︎

  2. Cette note de bas de page est contractuelle : je dois indiquer qu'Home Assistant permet ce genre de choses tout en expliquant que c'est nettement plus performant et complet. Si je ne le fais pas, Nicolas se fâche (et il a raison).  ↩︎

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HomePad, l'app qui transforme un iPad en centre de contrôle pour la maison (HomeKit, Musique, etc.)

Si certains attendent un « HomePad », une rumeur qui indique qu'Apple pourrait sortir une tablette fixe pour la maison, certains décident de la créer. Quentin, un de nos lecteurs, a décidé de proposer sa version du HomePad, sous la forme d'une application. HomePad fonctionne sur iPhone, iPad et Mac (Apple Silicon) mais prend tout son sens avec une tablette. L'app est payante (10 €)1 mais la mise en place est soignée et intéressante, nous allons le voir.

C'est le moment de contrôller votre buearu.

HomePad, comme son nom l'indique un peu, est une application qui transforme l'iPad en centre de contrôle pour la maison. C'est une réinterprétation de l'interface de l'app Maison d'Apple (HomeKit) mais avec l'intégration de widgets (météo, horloge, calendrier, etc.) et de différentes pages à faire défiler. L'app est clairement pensée pour un iPad accroché au mur ou posé sur un support fixe, plus que pour une tablette qu'on va garder à la main.

La page des widgets, qui sert d'accueil.
La vue de la Musique.

Elle propose différentes pages : une qui contient les widgets, une seconde avec tout ce qui est lié à la sécurité dans HomeKit (caméras, serrures, capteurs, etc.), une troisième qui permet de voir ce qui est allumé (ou éteint) et avoir des informations importantes, comme le fait que la batterie d'un accessoire est bientôt vide.

L'ajout de widgets.
La page des widgets.

En faisant défiler, vous verrez ensuite les différentes pièces de votre installation HomeKit, avec une organisation (un peu) différente de celle de Maison.

La sécurité.
Le statut.

Ensuite, HomePad propose un calendrier, avec les données évidemment présentes dans celui d'Apple, un accès à la musique (qui prend tout son sens avec Apple Musique), à vos photos et enfin aux réglages, pour choisir la couleur de fond, par exemple, ou lancer l'app automatiquement dès que l'iPad est branché.

Les réglages.

L'ensemble est bien intégré, même si la mise en place nécessite pas mal d'autorisations. Ce n'est pas totalement un défaut, dans le sens où il est intéressant de pouvoir éviter à n'importe quelle app' d'accéder à vos données, mais c'est un peu fastidieux dans le cas présent, avec une solution qui a besoin de beaucoup d'autorisations.

Beaucoup d'autorisations.

On peut tout de même noter un petit défaut pratique : si vous êtes sur la vue du calendrier, le fait de faire défiler la page va changer la date et pas vous diriger vers la section dédiée à Maison ou celle de la musique. Sur cette vue précise, il est nécessaire de passer par les onglets.

Est-ce qu'HomePad vaut les 10 € demandés ? Dans l'ensemble, probablement. Même si elle ne fait qu'intégrer les données des services d'Apple, l'app le fait bien et le travail de Quentin est soigné. Qui plus est, elle peut aussi enregistrer l'historique de certaines actions dans HomeKit, ce qu'Apple ne propose pas (HomePad doit être actif pour cette tâche).

En attendant (peut-être) une solution Apple, c'est donc une solution intéressante si vous avez un iPad à disposition pour contrôler votre domotique… au moins si vous utilisez les outils d'Apple2.

HomePad : Face ID et profils, le hub domotique d’Apple se dévoile

HomePad : Face ID et profils, le hub domotique d’Apple se dévoile


  1. Quentin nous a fourni une licence pour l'essai.  ↩︎

  2. Cette note de bas de page est contractuelle : je dois indiquer qu'Home Assistant permet ce genre de choses tout en expliquant que c'est nettement plus performant et complet. Si je ne le fais pas, Nicolas se fâche (et il a raison).  ↩︎

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Deux boîtiers pour SSD capables d'atteindre 40 Gb/s en promotion

Si vous avez un SSD M.2 dans un boîtier un peu ancien ou dans un tiroir, deux boîtiers externes sont en promotion pour le moment. Le premier est un modèle de chez Orico, proposé pour 53 €, contre pratiquement 80 € en temps normal.

Le boitier SSD d'Orico.

Le M224 accepte les SSD M.2 2280 (PCI-Exress NVMe) et compte tenu des débits annoncés — 2,8 Go/s en lecture —, il est probablement équipé d'un contrôleur Thunderbolt 4 Intel. C'est nettement plus que le débit de 1 Go/s qu'il est possible d'atteindre sur un modèle USB-C à 10 Gb/s, et un peu plus que les 2 Go/s que la norme USB 3.2 Gen 2x2 (qu'Apple ne prend pas en charge) permet. Le choix du Thunderbolt 4 à l'avantage d'amener une compatibilité USB-C en parallèle du Thunderbolt : n'importe quel appareil avec de l'USB acceptera le SSD externe, avec un débit évidemment limité par les capacités de l'hôte.

Le modèle d'Ugreen.

Le second est un peu plus onéreux — 60 € au lieu de 100 € — mais aussi un peu plus rapide. C'est un modèle Ugreen équipé d'une puce Asmedia (ASM2464PD). Elle permet de tirer totalement parti de l'USB4 avec des débits qui peuvent atteindre 3,6 Go/s. Attention, vous aurez besoin d'un SSD PCI-Express 4.0 dedans pour en profiter. Comme le modèle Orico, les débits dépendront de l'hôte : 3,6 Go/s sur un Mac Apple Silicon, 2,8 Go/s sur un Mac Intel, etc.

Petite astuce pour les boîtiers de ce type : l'interface externe va limiter les performances dans la majorité des cas, donc il n'y a pas besoin de vous tourner vers des modèles PCI-Express 5.0 ou PCI-Express 4.0 haut de gamme. Un modèle milieu de gamme comme un WD Blue suffit amplement. Et choisir un SSD milieu de gamme amène aussi un avantage : ce sont des modèles qui chauffent généralement moins que les modèles plus rapides, un point important dans un boîtier externe.

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Deux boîtiers pour SSD capables d'atteindre 40 Gb/s en promotion

Si vous avez un SSD M.2 dans un boîtier un peu ancien ou dans un tiroir, deux boîtiers externes sont en promotion pour le moment. Le premier est un modèle de chez Orico, proposé pour 53 €, contre pratiquement 80 € en temps normal.

Le boitier SSD d'Orico.

Le M224 accepte les SSD M.2 2280 (PCI-Exress NVMe) et compte tenu des débits annoncés — 2,8 Go/s en lecture —, il est probablement équipé d'un contrôleur Thunderbolt 4 Intel. C'est nettement plus que le débit de 1 Go/s qu'il est possible d'atteindre sur un modèle USB-C à 10 Gb/s, et un peu plus que les 2 Go/s que la norme USB 3.2 Gen 2x2 (qu'Apple ne prend pas en charge) permet. Le choix du Thunderbolt 4 à l'avantage d'amener une compatibilité USB-C en parallèle du Thunderbolt : n'importe quel appareil avec de l'USB acceptera le SSD externe, avec un débit évidemment limité par les capacités de l'hôte.

Le modèle d'Ugreen.

Le second est un peu plus onéreux — 60 € au lieu de 100 € — mais aussi un peu plus rapide. C'est un modèle Ugreen équipé d'une puce Asmedia (ASM2464PD). Elle permet de tirer totalement parti de l'USB4 avec des débits qui peuvent atteindre 3,6 Go/s. Attention, vous aurez besoin d'un SSD PCI-Express 4.0 dedans pour en profiter. Comme le modèle Orico, les débits dépendront de l'hôte : 3,6 Go/s sur un Mac Apple Silicon, 2,8 Go/s sur un Mac Intel, etc.

Petite astuce pour les boîtiers de ce type : l'interface externe va limiter les performances dans la majorité des cas, donc il n'y a pas besoin de vous tourner vers des modèles PCI-Express 5.0 ou PCI-Express 4.0 haut de gamme. Un modèle milieu de gamme comme un WD Blue suffit amplement. Et choisir un SSD milieu de gamme amène aussi un avantage : ce sont des modèles qui chauffent généralement moins que les modèles plus rapides, un point important dans un boîtier externe.

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La fin des SSD SATA se précise : Samsung aurait abandonné ce marché

Dans le monde des SSD, le marché se divise encore en 2025 en deux : d'un côté les SSD PCI-Express (généralement de type NVMe) et de l'autre les SSD SATA. La différence se fait essentiellement sur le format1 : barrettes rapides d'un côté, et format 2,5 pouces issu des SSD des disques durs de l'autre. Et selon Moore's Law Is Dead, Samsung devrait abandonner ce marché en 2026.

C'est vraisemblablement la fin pour les SSD Samsung.

Actuellement, les SSD SATA se retrouvent essentiellement en entrée de gamme, dans des PC portables à bas prix et dans des mini PC, mais ils sont aussi prisés par ceux qui veulent mettre à jour de vieux PC, équiper un NAS qui n'a pas d'emplacement M.2 ou installer un SSD secondaire dans un PC qui n'a plus de M.2 libre. C'est donc un coup dur pour certains, après la disparition de Crucial, un autre habitué des SSD SATA.

Crucial disparaît d’un marché de la mémoire vive déjà très tendu

Crucial disparaît d’un marché de la mémoire vive déjà très tendu

Le point important, c'est que Samsung était le dernier constructeur majeur à proposer des SSD SATA avec ses propres contrôleurs et de la mémoire TLC (le MX500 de Crucial n'est plus disponible depuis un an) et que le reste du marché est essentiellement composé de modèles équipés de mémoire de type QLC (moins fiable dans le temps) et de contrôleurs d'entrée de gamme. Il existe bien de nombreux constructeurs chinois qui proposent des SSD SATA à bas prix, mais la fiabilité et les performances laissent souvent à désirer. Il ne s'agit même pas ici d'une vague remarque sur les produits noname : lors d'un test d'un NAS, des SSD Fanxiang nous ont posé des soucis, avec des pertes de données à la clé. Pour mettre à jour un vieux PC, un modèle comme le 870 EVO est généralement un bon choix, par exemple.

Test du Ugreen DXP480T Plus : le NAS (à quatre SSD) qui se détache de la masse

Test du Ugreen DXP480T Plus : le NAS (à quatre SSD) qui se détache de la masse

Une des raisons, expliquée dans la vidéo, vient de la rentabilité. Un SSD SATA rapide, dans l'absolu, contient les mêmes composants qu'un SSD M.2 NVMe d'entrée de gamme, au moins sur la mémoire. Mais pour des questions de segmentation, un SSD SATA limité par la norme à environ 550 Mo/s ne peut évidemment pas être vendu aussi cher qu'un modèle qui atteint (par exemple) plus de 3 Go/s. Ou, si vous prenez le problème dans le sens de Samsung, un SSD NVMe d'entrée de gamme peut être vendu plus cher qu'un SSD SATA pour un coût de revient globalement proche.

Samsung vend ses SSD SATA à un prix élevé. Image Samsung.

C'est un problème à moyen terme

Le problème de l'arrêt de la production par Samsung est plus important que la fin de la marque Crucial, et il faut bien le comprendre. Dans le marché de la RAM, Micron ferme sa filiale Crucial, mais vend toujours de la RAM à ses partenaires. Un mouvement qui va augmenter les prix, mais pas forcément la disponibilité : ce que Crucial vendait va être redirigé (au moins en partie) vers d'autres marques. Mais dans le cas des SSD SATA, ce mouvement n'existe tout simplement pas et donc ceux qui ont besoin de SSD SATA performants vont probablement acheter rapidement les stocks existants, ce qui va mécaniquement faire augmenter les prix. Et sans alternatives, ils vont rester élevés pendant un moment. Dans le cas précis de ce domaine, le résultat final est évident : le marché va abandonner le SATA pour le PCI-Express.


  1. Il existe des SSD SATA en barrettes (mSATA et M.2) mais ils sont devenus rares en 2025.  ↩︎

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La fin des SSD SATA se précise : Samsung aurait abandonné ce marché

Dans le monde des SSD, le marché se divise encore en 2025 en deux : d'un côté les SSD PCI-Express (généralement de type NVMe) et de l'autre les SSD SATA. La différence se fait essentiellement sur le format1 : barrettes rapides d'un côté, et format 2,5 pouces issu des SSD des disques durs de l'autre. Et selon Moore's Law Is Dead, Samsung devrait abandonner ce marché en 2026.

C'est vraisemblablement la fin pour les SSD Samsung.

Actuellement, les SSD SATA se retrouvent essentiellement en entrée de gamme, dans des PC portables à bas prix et dans des mini PC, mais ils sont aussi prisés par ceux qui veulent mettre à jour de vieux PC, équiper un NAS qui n'a pas d'emplacement M.2 ou installer un SSD secondaire dans un PC qui n'a plus de M.2 libre. C'est donc un coup dur pour certains, après la disparition de Crucial, un autre habitué des SSD SATA.

Crucial disparaît d’un marché de la mémoire vive déjà très tendu

Crucial disparaît d’un marché de la mémoire vive déjà très tendu

Le point important, c'est que Samsung était le dernier constructeur majeur à proposer des SSD SATA avec ses propres contrôleurs et de la mémoire TLC (le MX500 de Crucial n'est plus disponible depuis un an) et que le reste du marché est essentiellement composé de modèles équipés de mémoire de type QLC (moins fiable dans le temps) et de contrôleurs d'entrée de gamme. Il existe bien de nombreux constructeurs chinois qui proposent des SSD SATA à bas prix, mais la fiabilité et les performances laissent souvent à désirer. Il ne s'agit même pas ici d'une vague remarque sur les produits noname : lors d'un test d'un NAS, des SSD Fanxiang nous ont posé des soucis, avec des pertes de données à la clé. Pour mettre à jour un vieux PC, un modèle comme le 870 EVO est généralement un bon choix, par exemple.

Test du Ugreen DXP480T Plus : le NAS (à quatre SSD) qui se détache de la masse

Test du Ugreen DXP480T Plus : le NAS (à quatre SSD) qui se détache de la masse

Une des raisons, expliquée dans la vidéo, vient de la rentabilité. Un SSD SATA rapide, dans l'absolu, contient les mêmes composants qu'un SSD M.2 NVMe d'entrée de gamme, au moins sur la mémoire. Mais pour des questions de segmentation, un SSD SATA limité par la norme à environ 550 Mo/s ne peut évidemment pas être vendu aussi cher qu'un modèle qui atteint (par exemple) plus de 3 Go/s. Ou, si vous prenez le problème dans le sens de Samsung, un SSD NVMe d'entrée de gamme peut être vendu plus cher qu'un SSD SATA pour un coût de revient globalement proche.

Samsung vend ses SSD SATA à un prix élevé. Image Samsung.

C'est un problème à moyen terme

Le problème de l'arrêt de la production par Samsung est plus important que la fin de la marque Crucial, et il faut bien le comprendre. Dans le marché de la RAM, Micron ferme sa filiale Crucial, mais vend toujours de la RAM à ses partenaires. Un mouvement qui va augmenter les prix, mais pas forcément la disponibilité : ce que Crucial vendait va être redirigé (au moins en partie) vers d'autres marques. Mais dans le cas des SSD SATA, ce mouvement n'existe tout simplement pas et donc ceux qui ont besoin de SSD SATA performants vont probablement acheter rapidement les stocks existants, ce qui va mécaniquement faire augmenter les prix. Et sans alternatives, ils vont rester élevés pendant un moment. Dans le cas précis de ce domaine, le résultat final est évident : le marché va abandonner le SATA pour le PCI-Express.


  1. Il existe des SSD SATA en barrettes (mSATA et M.2) mais ils sont devenus rares en 2025.  ↩︎

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X arrête son application X pour Mac (qui n'était que l'app iPad mal intégrée)

X (anciennement Twitter, même si ce nom a perdu de son aura) a mis à jour récemment son application, et elle vient de perdre la compatibilité avec macOS. L'app macOS native historique, avec l'oiseau bleu, avait été abandonnée en août 2024 et X avait poussé une solution alternative et peu satisfaisante : l'app X pour iPad.

La dernière version de l'app n'est plus compatible macOS. Image MacGeneration.

Cette dernière n'est qu'une application iPad qui peut être lancée sur les Mac Apple Silicon (pas les Mac Intel) et l'intégration dans le système d'exploitation était minimale, avec des fenêtres liées à l'app et non détachables (par exemple). Mais malgré une bonne partie du code partagé entre toutes les versions, la variante pour Mac a souffert de nombreux bugs ces derniers mois. Et visiblement, les développeurs en ont eu assez : la 11.47 est la dernière qui était compatible avec macOS. La 11.48, sortie récemment, n'est plus compatible avec macOS.

Soit les développeurs ont décidé d'arrêter la prise en charge des Mac, soit c'est un problème de leur côté. Nous avons contacté X, mais comme toujours depuis le rachat par Elon Musk nous n'avons pas eu de réponse1. Et la page officielle de support pour macOS renvoie encore et toujours vers l'ancienne app, qui n'est plus disponible depuis plus d'un an. Si vous utilisez encore le réseau social, c'est donc le moment de chercher une solution, qui est probablement de passer par le site directement, plutôt qu'une app dédiée.


  1. Au moins, la réponse automatique limitée à un ne semble plus en place.  ↩︎

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X arrête son application X pour Mac (qui n'était que l'app iPad mal intégrée)

X (anciennement Twitter, même si ce nom a perdu de son aura) a mis à jour récemment son application, et elle vient de perdre la compatibilité avec macOS. L'app macOS native historique, avec l'oiseau bleu, avait été abandonnée en août 2024 et X avait poussé une solution alternative et peu satisfaisante : l'app X pour iPad.

La dernière version de l'app n'est plus compatible macOS. Image MacGeneration.

Cette dernière n'est qu'une application iPad qui peut être lancée sur les Mac Apple Silicon (pas les Mac Intel) et l'intégration dans le système d'exploitation était minimale, avec des fenêtres liées à l'app et non détachables (par exemple). Mais malgré une bonne partie du code partagé entre toutes les versions, la variante pour Mac a souffert de nombreux bugs ces derniers mois. Et visiblement, les développeurs en ont eu assez : la 11.47 est la dernière qui était compatible avec macOS. La 11.48, sortie récemment, n'est plus compatible avec macOS.

Soit les développeurs ont décidé d'arrêter la prise en charge des Mac, soit c'est un problème de leur côté. Nous avons contacté X, mais comme toujours depuis le rachat par Elon Musk nous n'avons pas eu de réponse1. Et la page officielle de support pour macOS renvoie encore et toujours vers l'ancienne app, qui n'est plus disponible depuis plus d'un an. Si vous utilisez encore le réseau social, c'est donc le moment de chercher une solution, qui est probablement de passer par le site directement, plutôt qu'une app dédiée.


  1. Au moins, la réponse automatique limitée à un ne semble plus en place.  ↩︎

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iRobot, le fabricant des aspirateurs robots Roomba, en faillite et acheté par un groupe chinois

Dans le monde des aspirateurs robots, ceux d'iRobot sont probablement les plus connus : Roomba est parfois utilisé comme un nom générique, un peu comme Frigidaire1. Mais en réalité, iRobot n'allait pas bien : la société vient d'être placée sous le chapitre 11 de la loi sur les faillites des États-Unis, l'équivalent du redressement judiciaire dans nos contrées, et va être achetée par un de ses clients (et fournisseurs) pour la production, Picea Robotics.

Un des derniers Roomba. Image iRobot.

iRobot a été fondé en 1990, et le premier aspirateur robot date de 2002 (les premiers robots étaient dans le domaine militaire). La marque a eu un grand succès dans ce domaine, avant de peu à peu se faire rattraper puis dépasser par ses concurrents au fil des années, qui ont proposé des modèles moins onéreux et plus complets.

La fin d'iRobot n'est pas réellement une surprise. En 2022, Amazon avait annoncé l'achat de la société pour 1,7 milliard de dollars, avant que le deal capote à cause de la Commission européenne. Si certaines autorités locales de la concurrence avaient adoubé l’acquisition. iRobot et Amazon avaient donc dû renoncer, devant les risques monopolistiques évidents de l’opération.

Amazon achète iRobot, le créateur des aspirateurs Roomba

Amazon achète iRobot, le créateur des aspirateurs Roomba

Depuis, la société essayait de survivre tant bien que mal, mais ce n'était pas très engageant : les derniers modèles en date étaient essentiellement des modèles chinois rebadgés… fabriqués par Picea Robotics. Cet achat est du coup assez étonnant sur un point : Picea est le fabricant de nombreux modèles d'aspirateurs robots (Shark, Haier, Anker, Dyson selon certaines sources, etc.), ce qui risque d'amener un monopole de fait, au moins dans la conception des robots.

Picea Robotics produit pour beaucoup de monde. Image Picea.

Pour les personnes qui possèdent un Roomba, cet achat devrait au moins permettre aux robots de continuer à fonctionner à court terme. Ensuite, il faut espérer que Picea Robotics continuera à exploiter la marque et gardera les serveurs en ligne…

Les robots aspirateur de Neato dépendaient de serveurs distants, ils vont perdre toute connexion sans recours

Les robots aspirateur de Neato dépendaient de serveurs distants, ils vont perdre toute connexion sans recours


  1. Qui est une marque. On appelle ça un onomastisme.  ↩︎

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iRobot, le fabricant des aspirateurs robots Roomba, en faillite et acheté par un groupe chinois

Dans le monde des aspirateurs robots, ceux d'iRobot sont probablement les plus connus : Roomba est parfois utilisé comme un nom générique, un peu comme Frigidaire1. Mais en réalité, iRobot n'allait pas bien : la société vient d'être placée sous le chapitre 11 de la loi sur les faillites des États-Unis, l'équivalent du redressement judiciaire dans nos contrées, et va être achetée par un de ses clients (et fournisseurs) pour la production, Picea Robotics.

Un des derniers Roomba. Image iRobot.

iRobot a été fondé en 1990, et le premier aspirateur robot date de 2002 (les premiers robots étaient dans le domaine militaire). La marque a eu un grand succès dans ce domaine, avant de peu à peu se faire rattraper puis dépasser par ses concurrents au fil des années, qui ont proposé des modèles moins onéreux et plus complets.

La fin d'iRobot n'est pas réellement une surprise. En 2022, Amazon avait annoncé l'achat de la société pour 1,7 milliard de dollars, avant que le deal capote à cause de la Commission européenne. Si certaines autorités locales de la concurrence avaient adoubé l’acquisition. iRobot et Amazon avaient donc dû renoncer, devant les risques monopolistiques évidents de l’opération.

Amazon achète iRobot, le créateur des aspirateurs Roomba

Amazon achète iRobot, le créateur des aspirateurs Roomba

Depuis, la société essayait de survivre tant bien que mal, mais ce n'était pas très engageant : les derniers modèles en date étaient essentiellement des modèles chinois rebadgés… fabriqués par Picea Robotics. Cet achat est du coup assez étonnant sur un point : Picea est le fabricant de nombreux modèles d'aspirateurs robots (Shark, Haier, Anker, Dyson selon certaines sources, etc.), ce qui risque d'amener un monopole de fait, au moins dans la conception des robots.

Picea Robotics produit pour beaucoup de monde. Image Picea.

Pour les personnes qui possèdent un Roomba, cet achat devrait au moins permettre aux robots de continuer à fonctionner à court terme. Ensuite, il faut espérer que Picea Robotics continuera à exploiter la marque et gardera les serveurs en ligne…

Les robots aspirateur de Neato dépendaient de serveurs distants, ils vont perdre toute connexion sans recours

Les robots aspirateur de Neato dépendaient de serveurs distants, ils vont perdre toute connexion sans recours


  1. Qui est une marque. On appelle ça un onomastisme.  ↩︎

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iPhone : les coques Apple sont à nouveau en promotion (-20 %)

Si vous avez un iPhone, il y a de nombreuses protections Apple en promotion pour différents modèles d'iPhone. La réduction moyenne est d'environ 20 %, ce qui est plutôt intéressant.

La coque transparente pour iPhone 17 est à 47 € au lieu de 60 €, comme celle pour iPhone 17 Pro et iPhone 17 Pro Max, qui sont à 48 €.

Image Apple.

Il y a aussi de nombreuses coques pour iPhone 17 Pro en promotion, avec différentes couleurs pour la version en silicone à 48 € au lieu de 60 €. Celle en tissage technique sont à 56 € au lieu de 70 €. Les coques en silicone pour iPhone 17 Pro Max sont aussi à 48 € (au lieu de 60 €) et même à 40 € seulement. Comme pour le 17 Pro, celle en tissage technique est à 56 € pour iPhone 17 Pro Max.

Image Apple.

Le bumper pour iPhone Air est à 27 € pour certaines couleurs, au lieu de 45 €, alors que la coque en silicone est à 40 € au lieu de 60 €.

Image Apple.

Les coques en silicone sont à 47 € au lieu de 60 € pour iPhone 17, comme certaines couleurs des coques en silicone pour iPhone 16. Celles pour iPhone 16 Plus sont à 48 €. Pour les iPhone 16 Pro, il faut mettre 47 € au lieu de 60 €, et seulement 36 € pour l'iPhone 16e. N'hésitez pas à chercher un peu : certaines couleurs sont même vendues à des prix plus faibles, comme la coque Denim pour iPhone 16 Pro Max : 38 € seulement.

Image Apple.

Si vous préférez la FNAC, de nombreuses coques sont proposées avec la même réduction, avec aussi quelques variantes pour d'anciens modèles d'iPhone comme les 15. On peut par exemple voir la coque transparente pour iPhone 17 à 48 €, une coque en silicone pour iPhone 17 Pro à 48 €, une transparente pour iPhone 17 Pro Max à 48 €, une version en tissage technique à 56 € (pour iPhone 17 Pro) ou une promotion sur une coque pour iPhone 16.

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Non, Apple ne produit pas des iPhone sans appareils photo

Sur X, un post sur un iPhone un peu particulier vient d'avoir du succès : il montre un modèle sans appareil photo. Son auteur, visiblement amateur de théories du complot, sous-entend que si Apple peut enlever des composants — ce que la société ne fait pas —, elle peut aussi en ajouter secrètement. Mais c'est une mécompréhension flagrante de la raison d'être ce type d'iPhone.

Vidéo HustleBitch.

Nous avons déjà parlé des iPhone sans appareils photo : ce sont des modèles employés dans certaines administrations ou dans des endroits sécurisés, comme les centrales nucléaires. Vous pouvez bien évidemment penser que l'absence de l'appareil photo est un choix qui est fait pour empêcher les utilisateurs de prendre des photos… et vous aurez raison. C'est précisément la raison d'être de ces iPhone modifiés : empêcher leurs utilisateurs de prendre des photos dans des endroits sécurisés pour cacher des choses.

Avez-vous déjà vu un iPhone sans appareils photo ?

Avez-vous déjà vu un iPhone sans appareils photo ?

Par ailleurs, nous l'avions indiqué, ce n'est pas Apple qui propose des iPhone sans appareils photo. Ce sont des appareils modifiés par des sociétés tierces, qui achètent des iPhone avant de remplacer la coque arrière et d'enlever physiquement les modules qui contiennent les objectifs. Comme l'explique ce sujet sur Reddit, qui montre des photos d'un iPhone 7 sans appareil photo, iOS indique bien un problème avec la caméra.

iOS affiche un message si l'appareil photo est absent.
Un iPhone 7 sans caméra. La coque ne vient pas de chez Apple. Image Reddit.
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Orange active les messages satellites sur les Pixel de Google

Apple, depuis l'iPhone 14, propose un service d'urgence par satellite. Pour les smartphones des autres marques, Orange a une solution, qui a été annoncée en novembre : les messages par satellites. L'opérateur travaille avec Skylo, un opérateur américain, pour proposer une solution équivalente à celle d'Apple à ses clients.

Vous êtes perdu sans réseau ? Posez-vous pour envoyer un message. Image Orange.

Pour le moment, il y a de nombreuses limitations. La principale est la compatibilité : seuls les Pixels de Google (9 et 10) sont compatibles. Skylo passe par les satellites géostationnaires d'Echostar et d'Inmarsat pour une connexion possible sur une partie de la planète. L'offre est valable dans l'Union européenne, en Amérique du Nord (Canada et États-Unis), à Puerto Rico et en Australie. L'Asie et l'Afrique sont donc exclues pour le moment, comme l'Amérique du Sud et une partie de l'Europe. De plus, seules les terres émergées sont couvertes (22 km au-delà des côtes, selon Orange).

Pour la mise en place, il faut évidemment une vue directe vers le ciel, l'absence de couverture pour les réseaux cellulaires et Wi-Fi et l'option idoine (Message Satellite). Elle est gratuite actuellement pour six mois et sera facturée ensuite 5 €/mois.

Google Message uniquement

La solution se limite à Google Message avec les contraintes d'une solution géostationnaire. Il faut environ 3 minutes pour se connecter aux satellites et il est ensuite possible d'envoyer et recevoir des SMS. Orange n'indique pas explicitement si les images sont acceptées, mais l'utilisation du mot SMS le sous-entend. Comme toujours avec les satellites géostationnaires, la latence est élevée et s'approche de la seconde1, ce qui n'est normalement pas un problème pour des messages textes.

Les messages par satellites selon Orange.

Il est probable qu'Orange étende la compatibilité dans le futur, d'ailleurs : Skylo certifie les Samsung Galaxy S25, par exemple. Enfin, il reste une inconnue : l'arrivée de l'offre de Starlink en Europe. Sur le papier, elle offre plus de fonctions et est compatible avec plus de smartphones. Mais pour le moment, les opérateurs européens ne se bousculent pas au portillon.

Connexion satellitaire : Starlink Direct to Cell se rapproche doucement de l’Europe

Connexion satellitaire : Starlink Direct to Cell se rapproche doucement de l’Europe


  1. Un satellite géostationnaire est à environ 36 000 km du sol, ce qui implique une liaison qui dure à peu près 120 ms. Mais chaque message doit passer du smartphone au satellite, du satellite à sa station de base, puis de la station aux serveurs d'Orange. Et ensuite ils doivent effectuer le chemin inverse.  ↩︎

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Orange, Bouygues Telecom et SFR s'allient pour éviter les débranchements sauvages de fibres optiques

Si vous avez une connexion en fibre optique, ce qui est probablement le cas, vous avez peut-être déjà souffert d'un débranchement sauvage. C'est un problème courant et évident : quand un sous-traitant (et sous-payé) se retrouve devant une armoire de rue remplie ou mal rangée, il peut être tenté de débrancher une fibre optique déjà en place pour installer la nouvelle, ce qui coupe évidemment la connexion en question. Un problème qui peut avoir des conséquences importantes, et qui a un coût pour les opérateurs, étant donné qu'ils doivent envoyer un technicien pour régler le problème. Mais avec « e-intervention », c'est un souci qui devrait disparaître, ou tout du moins être plus rare.

Un technicien dans un centre de données. Image Rawpixel.

La solution a été développée à partir de Check Voisinage, une technologie Bouygues Telecom. Elle permet à un technicien de recevoir une notification dans son application de suivi si une fibre reliée à une box est déconnectée. Avec « e-intervention (Lot 1) », un technicien mandaté par Bouygues peut ainsi vérifier que son intervention ne débranche pas de clients de Bouygues (même chose pour Orange ou SFR). Avec « e-intervention (Lot 2) », comme l'explique le communiqué conjoint, la notification est étendue aux clients d'Orange et Bouygues Telecom (pour le moment) et ceux de SFR dans quelques semaines. D'autres opérateurs — sans citer Free spécifiquement — suivront. Comme la technologie est portée par Interop’Fibre et que Free est un des membres, la société de Xavier Niel devrait suivre à un moment où à une autre.

L'intérêt de la solution, c'est que comme les coupures sont notifiées, elles sont aussi enregistrées, et un installateur indélicat ne pourra donc pas expliquer qu'il n'a rien remarqué. Une fois la solution étendue à tous les opérateurs, les problèmes liés aux installations devraient donc diminuer radicalement, pour le plus grand bonheur des clients qui devraient voir les coupures sauvages se réduire. Bien évidemment, cette solution ne sera utile que pour les interventions officielles dans les armoires : si une personne profite d'un local technique mal fermé pour aller dégrader son contenu, elle n'aura aucun effet.

« e-intervention (Lot 2) » est utilisé depuis le 4 décembre chez Bouygues Telecom et Orange, après des essais commencés fin septembre 2025.

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Un boîtier open source pour sauvegarder un iPhone sur une carte microSD

L'iOS Backup Machine, un projet open source, pourrait intéresser nombre d'entres-vous : il s'agit d'un petit boîtier, basé sur une carte plus ou moins dérivée des Raspberry Pi Zero, qui permet de sauvegarder un iPhone sans avoir accès à un PC équipé d'iTunes ou un Mac.

L'outil de backup.

L'appareil ne repose ni sur les outils logiciels d'Apple, ni sur iCloud. Il passe par les API de libimobiledevice, des outils open source (encore) qui permettent de communiquer avec un appareil iOS. La mise en place est totalement automatisée : une fois l'iPhone branché, il est sauvegardé automatiquement sur la carte microSD, avec des données chiffrées directement par iOS. Il n'a pas besoin d'Internet ou d'un Apple ID, et il est évidemment possible de restaurer les données. Attention, cette partie nécessite un ordinateur et un lecteur de cartes microSD.

Matériellement, le boîtier repose sur une carte Radxa Zero 3W, qui reprend le format du Raspberry Pi Zero mais avec un système sur puce plus rapide et de la mémoire eMMC intégrée (8 Go), un écran eINK, un système de batterie pour éviter les coupures pendant la sauvegarde, un lecteur de cartes microSD et un boîtier imprimé en 3D. Compte tenu des composants, il doit être possible de le construire pour moins de 100 €.

Ceci n'est pas un Raspberry Pi. Image Radxa.

L'installation de la partie logicielle nécessite quelques connaissances, mais si vous n'avez pas peur de taper quelques commandes, tout devrait bien se passer. Les instructions disponibles semblent assez détaillées.

Dans tous les cas, l'idée est bonne et devrait intéresser ceux qui ne veulent pas laisser leurs données (chiffrées) sur les serveurs d'Apple, ou pour ceux qui ne souhaitent pas payer un abonnement iCloud. Reste la question de la pérennité : libimobiledevice est un projet bien suivi, mais il n'est pas exclu qu'Apple décide un jour de casser la compatibilité ou empêche certains outils de fonctionner pour des questions de sécurité.

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La fin de la 2G s'approche, mais il reste des millions de cartes SIM connectées aux réseaux

L'Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse) vient de publier son suivi trimestriel des cartes SIM utilisées dans les terminaux 2G et 3G, et il n'est pas très encourageant : il reste encore plus de 5 millions de cartes SIM dans des appareils qui se connectent à ces deux réseaux dont les jours sont comptés.

Vous avez encore une carte SIM dans le premier iPhone ? C'est bientôt la fin.

Pour la 2G, la fin est assez proche : Orange va commencer à fermer le réseau à partir de mars 2026. Les deux autres opérateurs avec un réseau 2G, Bouygues Telecom et SFR, attendront fin 2026. Mais dans un peu plus d'un an, donc, la 2G devrait être de l'histoire ancienne en France. Et selon l'Arcep, il restait encore 1,57 million de cartes SIM actives dans des appareils 2G en septembre 2025 (1,63 million en juin). Le total se limite aux terminaux grand public, c'est-à-dire essentiellement des téléphones. Dans le monde industriel (ce qu'on appelle M2M, Machine to Machine), il reste 1,09 million de cartes SIM en 2G. Il s'agit des voitures, des systèmes de surveillance des ascenseurs, de vieux récepteurs GPS connectés, etc.

Quelques millions aussi en 3G

Pour la 3G, la fin est aussi annoncée : Orange compte couper le réseau à partir de fin 2028 (ce qui va de facto couper l'accès aux clients de Free Mobile), SFR indique aussi fin 2028 et Bouygues Telecom parle de fin 2029. Dans le cas de Free Mobile, le réseau est en passe d'être coupé. La société réalloue les fréquences employées pour la 3G vers la 4G, et les rares appareils uniquement 3G devront donc se contenter du réseau d'Orange en itinérance dès 2026.

Free Mobile passe de la première à la dernière place sur le réseau 3G, coupé au profit de la 4G

Free Mobile passe de la première à la dernière place sur le réseau 3G, coupé au profit de la 4G

L'Arcep liste 1,05 million de cartes SIM actives dans des terminaux 3G pour le grand public, et 1,9 million dans le monde industriel. Pour les terminaux grand public, le total est de 2,62 millions pour les appareils uniquement 2G ou 2G et 3G, soit environ 3,3 % du nombre de cartes SIM actives en France. Dans le monde industriel, il y en a plus (2,99 millions) et elles sont surtout plus importantes dans le total : 12,1 %.

Pour le moment, les évolutions à la baisse sont assez lentes, mais devraient évidemment accélérer quand Orange va commencer à couper le réseau 2G. Le problème principal ne devrait pas être le monde grand public, car les opérateurs communiquent déjà sur ce point, mais les appareils embarqués. Dans de nombreux cas, la présence d'une carte SIM et d'une connexion 2G ou 3G n'est pas nécessairement connue par les utilisateurs.

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Free TV ne fonctionne pas toujours avec Starlink

Pour les utilisateurs de Starlink, la connexion à Internet par satellites fournie par SpaceX, une question est récurrente : comment profiter de la télévision ? Starlink, contrairement aux opérateurs classiques, n'a pas d'offres Triple Play et se contente d'une connexion à Internet. La dernière offre de Free, Free TV, aurait pu être la solution… mais ne l'est pas. En effet, Free a exactement le même problème que les autres fournisseurs de contenus, comme Molotov : de temps en temps, le service n'est pas accessible.

Free TV.
Starlink à l

Starlink à l'essai : tout ce qu'il faut savoir sur cette connexion par satellite d'un genre nouveau

Le problème ne vient pas directement de Free, mais bien de Starlink. De temps en temps, l'IP publique attribuée n'est pas considérée comme une IP française, ce qui bloque Free TV. Ce n'est pas un problème limité à Free TV : de nombreux services sont limités ou bloqués (comme Molotov) si votre adresse IP n'est pas considérée comme française, pour des questions de droits. Nous avions mis en avant ce défaut dans notre dossier sur Starlink, et il a parfois un impact inattendu. Dans certains cas, le site de la Poste ne permet par exemple pas d'effectuer des achats.

Si Free TV est parfois bloqué sur Starlink, ce n'est pas pas systématique : tout dépend de l'IP assignée. Free, selon UniversFreebox, rejette la faute sur Starlink, qui utiliserait une base de géolocalisation incorrecte ou plus à jour. De façon très concrète, il peut donc arriver que Starlink attribue une IP qui n'est pas considérée comme française par certains services et sites Internet.

macOS ne permet pas de prendre une capture d'une vidéo, mais croyez-nous : Free TV peut fonctionner sur une connexion Starlink.

Il n'y a pas de réelles solutions, et le problème est présent depuis plusieurs années chez l'opérateur, notamment avec Molotov. Si vous voulez vraiment regarder la télévision, la solution la plus simple (si vous avez un téléviseur) est probablement de passer par la TNT. Et si vous n'avez qu'un ordinateur, un VPN avec un point de sortie en France devrait suffire pour éviter le problème.

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Un malware pour Mac profite de ChatGPT et des (trop) petits SSD des Mac pour infecter ses victimes

Dans le monde Mac, les logiciels malveillants sont relativement rares, mais pas absents. Nous vous parlons d'AMOS (Atomic macOS Stealer) depuis 2023 et le logiciel utilisé par des malandrins pour vous voler vos données évolue de façon régulière. La dernière méthode en date passe par ChatGPT et Grok, en profitant d'un problème récurrent sur les Mac : la capacité du SSD.

Le premier vecteur est le fait que les Mac de 2025 sont toujours livrés avec 256 Go de SSD.

Les chercheurs de chez Huntress détaillent les nouveautés, découvertes en décembre 2025. Premièrement, ils utilisent une question courante pour un utilisateur lambda d'un Mac : comment nettoyer le disque et gagner quelques gigaoctets d'espace libre. C'est une question courante sur un moteur de recherche, étant donné qu'Apple livre encore une bonne partie de ses appareils avec un SSD de seulement 256 Go par défaut. Ils expliquent que la méthode a été découverte en tapant « Clear disk space on macOS » dans Google.

Une conversation malicieuse. Image Huntress.

Le piège vient des réponses : des liens vers des conversations pour deux chatbots, ChatGPT et Grok. Il ne s'agit pas de sites malicieux, mais de simples résultats sponsorisés, qui renvoient vers des pages qui semblent parfaitement légitimes. Mais le contenu des messages, lui, ne l'est pas. Sous couvert de conversations qui semblent expliquer comment gagner un peu d'espace sur le SSD du Mac, les différentes informations dispersées sont les différentes étapes qui permettent d'installer le malware sur un Mac.

La façon dont les différentes étapes sont créées n'est pas totalement claire, mais elles résultent *a priori* d'une demande spécifique qui n'est pas rendue publique, et qui va lister les points que l'IA doit donner dans ses réponses. C'est une utilisation détournée des différents outils. Une fois la « bonne » réponse proposée par ChatGPT ou Grok, il est possible de sauver le résultat pour le rendre public.

C'est toute la « beauté » de la chose : un néophyte qui a confiance dans les réponses d'un chatbot comme ChatGPT ou Grok n'a aucune raison de penser que les différentes étapes (compliquées) proposées sont malicieuses et permettent d'installer un malware. L'utilisateur va littéralement permettre l'installation d'AMOS, presque consciemment. Les protections intégrées dans les navigateurs ou avec certains résolveurs DNS ne peuvent pas réellement bloquer ce genre d'attaques (elles sont simples à reproduire et bloquer ChatGPT ou Grok est inenvisageable) et la confiance dans les chatbots actuellement est trop grande pour que les personnes qui tombent sur ce genre de réponses se méfient réellement.

En l'état, la seule recommandation à faire est de vous méfier, et (surtout) de ne pas taper votre mot de passe de façon automatique. Une ligne de commande à copier dans le terminal n'est jamais totalement anodine et celles trouvées sur ChatGPT, Grok, GitHub ou n'importe quel site Internet (oui, même MacGeneration) doivent être considérées dans tous les cas avec méfiance.

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L'Apple Watch peut (presque) piloter les drones de DJI

La version 1.19.4 de l'app de DJI pour ses drones (DJI Fly) amène une nouveauté amusante : les drones DJI Neo 2, DJI Flip et DJI Neo (trois modèles compacts peu onéreux) peuvent maintenant être pilotés depuis une Apple Watch.

La montre et un drone. Image DJI.

N'attendez pas évidemment un contrôle tactile des mouvements des drones, mais il est possible de voir le flux vidéo du drone, d'afficher le niveau de la batterie, d'afficher des informations sur l'appareil et d'émettre des commandes vocales pour des contrôles basiques.

Des exemples de réglages.

DJI indique qu'il faut a minima une Apple Watch Series 8 (ou une Apple Watch Ultra). La montre doit être sur le même réseau Wi-Fi que le drone, et le drone doit avoir été mis à jour. Actuellement, seul le Neo 2 a été mis à jour, mais les deux autres devraient recevoir la mise à jour nécessaire rapidement.

Si la fonction peut ressembler à un gadget, c'est une idée intéressante pour suivre les mouvements d'un drone qui surveille un endroit précis sans forcément avoir son smartphone à la main, même si les possibilités restent assez limitées dans l'absolu.

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Une analyse de l'A19 Pro d'Apple montre des changements plus importants que prévu sur la gravure

Quand Apple sort une nouvelle puce, de nombreuses personnes se mettent à analyser l'intérieur du système sur puce, en tentant de deviner ce que cachent les transistors (et en démontant des iPhone pour décaper les puces à l'acide, aussi). Nous avons parlé d'une analyse de l'A19 de l'iPhone 17 peu après sa sortie, mais une image annotée de la structure de l'A19 Pro permet de mettre en avant des changements subtils mais efficaces chez Apple.

L'A19 Pro dans la version marketing. Image Apple.
Une analyse en profondeur de l

Une analyse en profondeur de l'A19 de l'iPhone 17

Le point intéressant noté par SemiAnalysis, c'est que la puce A19 Pro est environ 10 % plus compacte que l'A18 Pro, et que l'A19 est à peu près 9 % plus compact que l'A18. Pourtant, le passage de la gravure en 3 nm N3E de TSMC vers la gravure en 3 nm N3P (plus évoluée) ne doit permettre qu'un gain de 4 % environ selon le fondeur, et en partant du principe que les deux systèmes sur puce sont identiques, ce qui n'est pas le cas. Les puces A19 et A19 Pro sont en effet plus performantes et contiennent plus de transistors.

Selon eux, la raison est simple : Apple a optimisé ses composants de façon intelligente. Premièrement, les cœurs P (performants) sont un peu plus compacts (de l'ordre de 4 %) quand les cœurs E (basse consommation) et les cœurs de la partie graphique sont plus gros (d'environ 10 %). C'est un changement logique, compte tenu des performances : le gros des gains de la génération de 2025 vient justement des cœurs basse consommation et du GPU.

L'A19 Pro dans sa version annotée. Image Cardyak.

Mais ils expliquent surtout qu'Apple a optimisé certaines zones (le contrôleur pour l'affichage, les fonctions de sécurité, etc.) pour qu'elles nécessitent moins de transistors. Et en parallèle, la mémoire cache — qui représente une bonne partie de la surface — est passée sur une organisation qui permet de réduire le nombre de transistors à capacité identique. Selon eux, on passe de 1,08 mm2 pour 4 Mo dans l'A18 à 0,98 mm2 dans les A19.

Une réduction de la taille d'une puce est toujours un avantage technique évident, ne serait-ce que pour le rendement. La surface du wafer, la structure employée pour graver des puces, est fixe, comme son coût. Donc si la surface de la puce est réduite, il est possible d'en graver plus pour un coût identique, ce qui réduit le prix unitaire. De plus, en considérant que le taux d'erreur est constant, une puce plus petite implique mécaniquement un rendement plus élevé. Bien évidemment, ce sont des paramètres qui dépendent d'une chose : le prix du wafer. Et dans le cas de TSMC, la version en N3P est a priori plus onéreuse que celle en N3E.

Le chip binning, c

Le chip binning, c'est bien plus que de vous vendre des puces défectueuses

Dans tous les cas, l'analyse montre qu'Apple ne se contente pas d'améliorer les performances de ses différents blocs ou d'ajouter de la mémoire cache, mais qu'il y a aussi une réelle réflexion pour mieux tirer parti des processus de gravure. Un choix qui n'est pas systématique chez tous les constructeurs : dans une itération qui consiste essentiellement à améliorer (un peu) les performances en profitant d'une gravure plus efficace, il est tentant de se contenter de garder une puce avec une taille physique identique en ajoutant de la mémoire cache. Apple, ici, a amélioré les performances et optimisé le tout pour produire une puce plus compacte, un choix rare.

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Qu'utilisez-vous comme adaptateur secteur USB pour vos appareils ?

Depuis quelques années, les adaptateurs secteur USB à bas prix se retrouvent partout, entre les magasins discount (Action, etc.), les revendeurs sur les grandes plateformes comme Amazon ou directement chez les revendeurs chinois. Et malheureusement, les chargeurs d'entrée de gamme sont souvent au mieux de mauvaise qualité, et au pire dangereux. Divers magazines (dont UFC - Que choisir en France) ont publié récemment des tests sur des chargeurs achetés sur Temu, quand nos confrères de Next ont tenté la même chose avec des modèles à bas prix achetés dans diverses enseignes. Et dans les deux cas, les résultats sont explosifs (plus ou moins littéralement) avec des modèles dangereux ou inadaptés.

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N'achetez pas un adaptateur secteur USB sur Temu ou Shein, ils sont dangereux

Notre question est donc simple : êtes-vous de l'équipe « Un chargeur est un chargeur, ils sortent tous de la même usine et je n'ai jamais eu de problème » ou de celles « Je n'achète que des grandes marques connues et reconnues » ? Ou, plus pragmatiquement, utilisez-vous des (mauvais) chargeurs noname à quelques euros, des modèles vendus par des sociétés chinoises connues (Ugreen, Baseus, Anker, etc.), des appareils vendus par de grandes marques occidentales — Belkin, des fabricants de smartphones, etc. — ou, tout simplement, uniquement celui du fabricant de votre appareil ?

Les soudures contenaient du plomb, ce qui est interdit (et toxique). Image Canard PC.

Image d'ouverture : Next.

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