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Warner Bros. Discovery refuse encore une fois l’offre de Paramount et confirme sa préférence pour Netflix

Dernier rebondissement dans la vente de Warner Bros. Discovery : l’offre publique d’achat hostile de Paramount publiée le 8 décembre est aujourd’hui officiellement refusée par l’entreprise américaine, qui réitère par la même occasion son choix de la proposition de Netflix. Le refus du jour s’adresse en réalité aux actionnaires. Ce sont eux qui auront le dernier mot avant une éventuelle intervention des autorités chargées d’examiner l’opération au regard des enjeux de concurrence. Malgré tout, c’est mauvais signe pour Paramount et une bonne nouvelle pour le numéro un mondial du streaming, qui devrait bien pouvoir récupérer le prestigieux studio hollywoodien et surtout tous ses contenus.

Netflix en bonne passe de l’emporter, tandis que l’offre de Paramount s’efface derrière le château d’eau des studios Warner Bros, tout un programme. Image iGeneration, photo de base Silas Lundquist sur Unsplash.

Pour rappel, Warner Bros. Discovery est à vendre et si Apple a semblé un temps intéressée d’après la rumeur, c’est Netflix qui a finalement présenté une offre validée par le vendeur. L’entreprise voulait acheter le studio Warner Bros et tout son contenu, ainsi que HBO et son catalogue de séries pour 82,7 milliards de dollars. Sa proposition ne contient pas les chaînes de télévision, dont CNN, qui devaient être vendues avant la fin de l’opération.

Netflix achète les studios, films et séries de Warner Bros. et HBO pour 82,7 milliards de dollars

Netflix achète les studios, films et séries de Warner Bros. et HBO pour 82,7 milliards de dollars

Cette offre ayant été acceptée par Warner Bros. Discovery, on pensait l’affaire terminée, du moins en attendant le volet politique. C’est alors que Paramount Skydance a relancé son offre, la sixième apprend-t-on aujourd’hui, pour récupérer le lot. Comptant sur la fortune et l’influence auprès du gouvernement américain actuel de la famille Ellison, Paramount proposait une somme légèrement plus élevée et un achat uniquement en argent, alors que Netflix compte en partie sur ses actions.

Paramount ne lâche pas l’affaire et propose une offre d’achat hostile pour récupérer Warner Bros

Paramount ne lâche pas l’affaire et propose une offre d’achat hostile pour récupérer Warner Bros

Le communiqué de presse du jour est pourtant sans équivoque. Le conseil d’administration a voté à l’unanimité pour rejeter l’offre publique d’achat de Paramount, jugeant qu’elle n’était « pas dans le meilleur intérêt de Warner Bros. Discovery ni de ses actionnaires ». Ce sont ces derniers qui sont visés par l’argumentaire déployé par la suite, qui met notamment en avant l’absence de garanties suffisantes que la famille Ellison financera l’opération ou encore les frais de 2,8 milliards de dollars qui sont déjà prévus si l’entreprise mettait un terme aux négociations en cours avec Netflix.

Même sur la partie concurrence, qui pouvait sembler donner un avantage à l’offre de Paramount, le conseil d’administration juge les deux propositions équivalentes et ajoute même que le choix de Netflix sera la meilleure garantie d’un maintien de la concurrence à Hollywood. Quoi qu’il en soit, le choix du géant du streaming semble bien établi du côté de Warner Bros. Discovery. Reste maintenant à savoir comment cela se passera auprès des autorités de la concurrence et du Président américain, qui a déjà fait part de son intérêt pour le dossier.

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Warner Bros. Discovery refuse encore une fois l’offre de Paramount et confirme sa préférence pour Netflix

Dernier rebondissement dans la vente de Warner Bros. Discovery : l’offre publique d’achat hostile de Paramount publiée le 8 décembre est aujourd’hui officiellement refusée par l’entreprise américaine, qui réitère par la même occasion son choix de la proposition de Netflix. Le refus du jour s’adresse en réalité aux actionnaires. Ce sont eux qui auront le dernier mot avant une éventuelle intervention des autorités chargées d’examiner l’opération au regard des enjeux de concurrence. Malgré tout, c’est mauvais signe pour Paramount et une bonne nouvelle pour le numéro un mondial du streaming, qui devrait bien pouvoir récupérer le prestigieux studio hollywoodien et surtout tous ses contenus.

Netflix en bonne passe de l’emporter, tandis que l’offre de Paramount s’efface derrière le château d’eau des studios Warner Bros, tout un programme. Image iGeneration, photo de base Silas Lundquist sur Unsplash.

Pour rappel, Warner Bros. Discovery est à vendre et si Apple a semblé un temps intéressée d’après la rumeur, c’est Netflix qui a finalement présenté une offre validée par le vendeur. L’entreprise voulait acheter le studio Warner Bros et tout son contenu, ainsi que HBO et son catalogue de séries pour 82,7 milliards de dollars. Sa proposition ne contient pas les chaînes de télévision, dont CNN, qui devaient être vendues avant la fin de l’opération.

Netflix achète les studios, films et séries de Warner Bros. et HBO pour 82,7 milliards de dollars

Netflix achète les studios, films et séries de Warner Bros. et HBO pour 82,7 milliards de dollars

Cette offre ayant été acceptée par Warner Bros. Discovery, on pensait l’affaire terminée, du moins en attendant le volet politique. C’est alors que Paramount Skydance a relancé son offre, la sixième apprend-t-on aujourd’hui, pour récupérer le lot. Comptant sur la fortune et l’influence auprès du gouvernement américain actuel de la famille Ellison, Paramount proposait une somme légèrement plus élevée et un achat uniquement en argent, alors que Netflix compte en partie sur ses actions.

Paramount ne lâche pas l’affaire et propose une offre d’achat hostile pour récupérer Warner Bros

Paramount ne lâche pas l’affaire et propose une offre d’achat hostile pour récupérer Warner Bros

Le communiqué de presse du jour est pourtant sans équivoque. Le conseil d’administration a voté à l’unanimité pour rejeter l’offre publique d’achat de Paramount, jugeant qu’elle n’était « pas dans le meilleur intérêt de Warner Bros. Discovery ni de ses actionnaires ». Ce sont ces derniers qui sont visés par l’argumentaire déployé par la suite, qui met notamment en avant l’absence de garanties suffisantes que la famille Ellison financera l’opération ou encore les frais de 2,8 milliards de dollars qui sont déjà prévus si l’entreprise mettait un terme aux négociations en cours avec Netflix.

Même sur la partie concurrence, qui pouvait sembler donner un avantage à l’offre de Paramount, le conseil d’administration juge les deux propositions équivalentes et ajoute même que le choix de Netflix sera la meilleure garantie d’un maintien de la concurrence à Hollywood. Quoi qu’il en soit, le choix du géant du streaming semble bien établi du côté de Warner Bros. Discovery. Reste maintenant à savoir comment cela se passera auprès des autorités de la concurrence et du Président américain, qui a déjà fait part de son intérêt pour le dossier.

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Voitures : « pragmatique », l’Union européenne abandonne la fin du thermique et cède le passage à la Chine

La Commission européenne a officialisé l’abandon d’une mesure qui prévoyait l’interdiction de la vente de voitures thermiques à partir de 2035. Le communiqué de presse insiste sur le pragmatisme de cette décision, demandée par de nombreux constructeurs en retard sur l’électrification et soutenue par quelques pays, Allemagne en tête. Pour autant, si le nouveau compromis qui devra être voté par les pays de l’Union européenne soulagera peut-être l’industrie locale à court terme, il va aussi probablement ouvrir un boulevard pour les constructeurs chinois, malgré les garde-fous mis en place.

Une ID.3 en sortie de la chaîne de production de Zwickau, une usine dédiée exclusivement à la production de voitures électriques depuis 2019. Image Volkswagen/MacGeneration.

L’interdiction de la vente de nouveaux véhicules thermiques à partir de 2035 était l’une des idées phares du Pacte vert européen, un texte présenté à toute fin de 2019 pour mener l’Union européenne sur la voie de la neutralité carbone à l’horizon 2050. Dans une décennie, seules les voitures neuves exclusivement électriques devaient pouvoir être vendues sur le continent, excluant non seulement le thermique pur, mais aussi les hybrides. Cela fait toutefois plusieurs années maintenant que les constructeurs automobiles européens, pourtant tous engagés dans la transition vers l’électrique, réclament au minimum un report, voire une annulation de cette interdiction totale.

Ils ont obtenu gain de cause et la Commission européenne est même allée plus loin que beaucoup ne le demandaient, en proposant qu’à compter de 2035, les émissions de CO₂ soient réduites de 90 % pour les nouveaux véhicules. On s’attendait à un assouplissement en incluant les hybrides aux voitures purement électriques, mais cette nouvelle version laisse la porte ouverte à la vente de véhicules sans batterie. Les 10 % d’émissions restantes devront être compensées par les constructeurs, qui pourront pour cela utiliser de l’acier bas carbone produit en Europe ou bien vendre des voitures qui roulent avec des biocarburants ou carburants de synthèse, supposés plus propres.

Les partisans de la mesure suggèrent qu’elle ne changera pas grand-chose et que la majorité des ventes de voitures neuves restera électrique. Ses opposants regrettent le recul face aux enjeux liés au dérèglement climatique et soulignent surtout que les constructeurs chinois vont pouvoir tirer leur épingle du jeu. L’industrie européenne devrait être favorisée par des incitations financières ou des obligations à faire appel à des acteurs locaux, mais l’avance technologique de la Chine est déjà si grande qu’à moins d’instaurer des taxes bien plus importantes qu’aujourd’hui, leur avantage devrait augmenter et non se réduire. Parmi les efforts annoncés par la Commission, on peut aussi évoquer des incitations destinées à favoriser l’émergence de voitures électriques plus petites et moins chères.

Les constructeurs européens vont-ils vraiment maintenir leurs efforts, sachant qu’ils n’auront plus à basculer toutes leurs ventes vers l’électrique dans dix ans ? On peut en douter, quand on sait qu’une partie d’entre eux ont déjà choisi de réduire leurs investissements sur les voitures à batterie, parfois au profit d’un retour du thermique. Porsche va modifier une plateforme imaginée au départ exclusivement pour l’électrique, afin d’ajouter des moteurs thermiques dans de futurs modèles. Mercedes-Benz a même annoncé la création d’une nouvelle plateforme thermique pour des camionnettes. Maintenant que l’objectif de 2035 est enterré, on peut supposer que d’autres fabricants suivront la même route en privilégiant une technologie qu’ils maîtrisent parfaitement et surtout qui est plus rentable.

La Dolphin Surf de BYD, photographiée devant le Colisée à Rome : le message est clair… Image BYD.

Pendant ce temps, la Chine investit toujours aussi massivement sur l’électrique et son propre marché commence à être saturé. Ses immenses moyens de production devront bien trouver un débouché et l’Europe est une cible évidente pour y vendre la production locale. Si les fabricants chinois n’ont pas été très agressifs sur le plan tarifaire jusque-là, cela pourrait aisément changer et leur offre pourrait être très compétitive. Pour ne rien arranger, ils ont aussi une offre hybride de plus en plus concurrentielle et la possibilité de vendre des voitures thermiques au-delà de 2035 pourrait bien, encore une fois, les arranger.

À court terme, les constructeurs européens vont pouvoir baisser leurs investissements et se concentrer sur le thermique qui est plus rentable. Tant mieux pour les emplois, même si cette stratégie immédiate risque de poser encore plus de problèmes à long terme, tant sur le plan environnemental que stratégique. La Chine est déjà inévitable quelque part, quand on pense que les acteurs européens comptent de plus en plus sur des partenaires dans le pays pour développer leurs propres voitures. C’est vrai pour Renault qui a pu créer sa nouvelle Twingo en un temps record grâce à la Chine, c’est aussi vrai pour le premium allemand. Mercedes a ainsi fait appel à Geely pour lui fournir le moteur thermique de la CLA hybride rechargeable.

Un géant historique du thermique allemand qui privilégie un moteur chinois, voilà un symbole fort. Rater la sortie de l’électrique est-elle vraiment la meilleure voie à suivre pour sauver l’industrie automobile européenne ? Réponse dans le courant de la prochaine décennie…

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Voitures : « pragmatique », l’Union européenne abandonne la fin du thermique et cède le passage à la Chine

La Commission européenne a officialisé l’abandon d’une mesure qui prévoyait l’interdiction de la vente de voitures thermiques à partir de 2035. Le communiqué de presse insiste sur le pragmatisme de cette décision, demandée par de nombreux constructeurs en retard sur l’électrification et soutenue par quelques pays, Allemagne en tête. Pour autant, si le nouveau compromis qui devra être voté par les pays de l’Union européenne soulagera peut-être l’industrie locale à court terme, il va aussi probablement ouvrir un boulevard pour les constructeurs chinois, malgré les garde-fous mis en place.

Une ID.3 en sortie de la chaîne de production de Zwickau, une usine dédiée exclusivement à la production de voitures électriques depuis 2019. Image Volkswagen/MacGeneration.

L’interdiction de la vente de nouveaux véhicules thermiques à partir de 2035 était l’une des idées phares du Pacte vert européen, un texte présenté à toute fin de 2019 pour mener l’Union européenne sur la voie de la neutralité carbone à l’horizon 2050. Dans une décennie, seules les voitures neuves exclusivement électriques devaient pouvoir être vendues sur le continent, excluant non seulement le thermique pur, mais aussi les hybrides. Cela fait toutefois plusieurs années maintenant que les constructeurs automobiles européens, pourtant tous engagés dans la transition vers l’électrique, réclament au minimum un report, voire une annulation de cette interdiction totale.

Ils ont obtenu gain de cause et la Commission européenne est même allée plus loin que beaucoup ne le demandaient, en proposant qu’à compter de 2035, les émissions de CO₂ soient réduites de 90 % pour les nouveaux véhicules. On s’attendait à un assouplissement en incluant les hybrides aux voitures purement électriques, mais cette nouvelle version laisse la porte ouverte à la vente de véhicules sans batterie. Les 10 % d’émissions restantes devront être compensées par les constructeurs, qui pourront pour cela utiliser de l’acier bas carbone produit en Europe ou bien vendre des voitures qui roulent avec des biocarburants ou carburants de synthèse, supposés plus propres.

Les partisans de la mesure suggèrent qu’elle ne changera pas grand-chose et que la majorité des ventes de voitures neuves restera électrique. Ses opposants regrettent le recul face aux enjeux liés au dérèglement climatique et soulignent surtout que les constructeurs chinois vont pouvoir tirer leur épingle du jeu. L’industrie européenne devrait être favorisée par des incitations financières ou des obligations à faire appel à des acteurs locaux, mais l’avance technologique de la Chine est déjà si grande qu’à moins d’instaurer des taxes bien plus importantes qu’aujourd’hui, leur avantage devrait augmenter et non se réduire. Parmi les efforts annoncés par la Commission, on peut aussi évoquer des incitations destinées à favoriser l’émergence de voitures électriques plus petites et moins chères.

Les constructeurs européens vont-ils vraiment maintenir leurs efforts, sachant qu’ils n’auront plus à basculer toutes leurs ventes vers l’électrique dans dix ans ? On peut en douter, quand on sait qu’une partie d’entre eux ont déjà choisi de réduire leurs investissements sur les voitures à batterie, parfois au profit d’un retour du thermique. Porsche va modifier une plateforme imaginée au départ exclusivement pour l’électrique, afin d’ajouter des moteurs thermiques dans de futurs modèles. Mercedes-Benz a même annoncé la création d’une nouvelle plateforme thermique pour des camionnettes. Maintenant que l’objectif de 2035 est enterré, on peut supposer que d’autres fabricants suivront la même route en privilégiant une technologie qu’ils maîtrisent parfaitement et surtout qui est plus rentable.

La Dolphin Surf de BYD, photographiée devant le Colisée à Rome : le message est clair… Image BYD.

Pendant ce temps, la Chine investit toujours aussi massivement sur l’électrique et son propre marché commence à être saturé. Ses immenses moyens de production devront bien trouver un débouché et l’Europe est une cible évidente pour y vendre la production locale. Si les fabricants chinois n’ont pas été très agressifs sur le plan tarifaire jusque-là, cela pourrait aisément changer et leur offre pourrait être très compétitive. Pour ne rien arranger, ils ont aussi une offre hybride de plus en plus concurrentielle et la possibilité de vendre des voitures thermiques au-delà de 2035 pourrait bien, encore une fois, les arranger.

À court terme, les constructeurs européens vont pouvoir baisser leurs investissements et se concentrer sur le thermique qui est plus rentable. Tant mieux pour les emplois, même si cette stratégie immédiate risque de poser encore plus de problèmes à long terme, tant sur le plan environnemental que stratégique. La Chine est déjà inévitable quelque part, quand on pense que les acteurs européens comptent de plus en plus sur des partenaires dans le pays pour développer leurs propres voitures. C’est vrai pour Renault qui a pu créer sa nouvelle Twingo en un temps record grâce à la Chine, c’est aussi vrai pour le premium allemand. Mercedes a ainsi fait appel à Geely pour lui fournir le moteur thermique de la CLA hybride rechargeable.

Un géant historique du thermique allemand qui privilégie un moteur chinois, voilà un symbole fort. Rater la sortie de l’électrique est-elle vraiment la meilleure voie à suivre pour sauver l’industrie automobile européenne ? Réponse dans le courant de la prochaine décennie…

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iOS 26.2 peut brièvement faire clignoter l’écran à chaque notification

iOS 26.2 a ajouté une nouvelle option d’accessibilité qui peut servir à tout le monde. Le système mobile d’Apple pouvait déjà activer le flash au dos des iPhone à chaque nouvelle notification, la mise à jour permet de faire clignoter brièvement l’écran lorsque cela arrive. Le paramètre, signalé par MacRumors est à retrouver dans les Réglages, puis « Accessibilité », « Audio et visuel » et enfin « Clignotement pour les alertes ». La nouvelle option est « Écran », qui peut remplacer la flash au dos ou s’ajouter à elle, selon vos préférences.

Voici ce que cela donne sur un iPhone 16 Pro sous iOS 26.2 :

Une notification sur l’écran verrouillé avec le clignotement de l’écran activé. Image iGeneration.

L’effet est subtil dans une pièce lumineuse, alors pour vous permettre de mieux voir ce qui se passe, voici le même iPhone sans l’option ajoutée par iOS 26.2 :

Une alerte reçue sans la nouvelle option pour faire clignoter l’écran. Image iGeneration.

Dans les deux configurations, l’écran verrouillé s’active lors de la réception de l’alerte. Avec le paramètre d’accessibilité actif, on note la luminosité supplémentaire au niveau de l’heure et cela peut en effet servir à mieux attirer l’attention dans le coin de l’œil. Vous pouvez tester la fonctionnalité, en la restreignant au mode silence ou en la gardant en permanence. Une autre option permet aussi de (dés)activer la fonctionnalité quand l’iPhone est verrouillé, à vous de voir si cela vous convient mieux.

Image iGeneration.

Pour finir, notons que le clignotement de l’écran ne sera actif que lorsque la dalle elle-même est allumée. Si votre iPhone n’a pas d’écran toujours allumé, il ne pourra pas bénéficier de la fonctionnalité. Si c’est le cas, toutes les situations où l’écran toujours allumé est désactivé, que ce soit en activant le mode économie d’énergie ou encore avec le mode de concentration sommeil, entraîneront aussi la suppression du clignotement. Une bonne idée pour éviter de se faire réveiller en pleine nuit par l’écran de son iPhone…

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iOS 26.2 peut brièvement faire clignoter l’écran à chaque notification

iOS 26.2 a ajouté une nouvelle option d’accessibilité qui peut servir à tout le monde. Le système mobile d’Apple pouvait déjà activer le flash au dos des iPhone à chaque nouvelle notification, la mise à jour permet de faire clignoter brièvement l’écran lorsque cela arrive. Le paramètre, signalé par MacRumors est à retrouver dans les Réglages, puis « Accessibilité », « Audio et visuel » et enfin « Clignotement pour les alertes ». La nouvelle option est « Écran », qui peut remplacer la flash au dos ou s’ajouter à elle, selon vos préférences.

Voici ce que cela donne sur un iPhone 16 Pro sous iOS 26.2 :

Une notification sur l’écran verrouillé avec le clignotement de l’écran activé. Image iGeneration.

L’effet est subtil dans une pièce lumineuse, alors pour vous permettre de mieux voir ce qui se passe, voici le même iPhone sans l’option ajoutée par iOS 26.2 :

Une alerte reçue sans la nouvelle option pour faire clignoter l’écran. Image iGeneration.

Dans les deux configurations, l’écran verrouillé s’active lors de la réception de l’alerte. Avec le paramètre d’accessibilité actif, on note la luminosité supplémentaire au niveau de l’heure et cela peut en effet servir à mieux attirer l’attention dans le coin de l’œil. Vous pouvez tester la fonctionnalité, en la restreignant au mode silence ou en la gardant en permanence. Une autre option permet aussi de (dés)activer la fonctionnalité quand l’iPhone est verrouillé, à vous de voir si cela vous convient mieux.

Image iGeneration.

Pour finir, notons que le clignotement de l’écran ne sera actif que lorsque la dalle elle-même est allumée. Si votre iPhone n’a pas d’écran toujours allumé, il ne pourra pas bénéficier de la fonctionnalité. Si c’est le cas, toutes les situations où l’écran toujours allumé est désactivé, que ce soit en activant le mode économie d’énergie ou encore avec le mode de concentration sommeil, entraîneront aussi la suppression du clignotement. Une bonne idée pour éviter de se faire réveiller en pleine nuit par l’écran de son iPhone…

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Les nouveaux accessoires connectés d’IKEA peuvent combiner Thread et Zigbee

La nouvelle gamme de produits domotique conçue par IKEA et qui sortira officiellement début 2026, même si on peut déjà la trouver en partie dans les magasins, est pensée pour Matter. Au lieu du Zigbee exploité précédemment par le fabricant de meubles, c’est ainsi le protocole matériel Thread qui est utilisé, ce qui permettra de relier ces produits directement à Maison d’Apple ou tout autre écosystème compatible avec le standard. Néanmoins, ces produits sont aussi capables de fonctionner en Zigbee et on sait maintenant pourquoi, grâce au site spécialisé matter-smarthome qui a ouvert la nouvelle télécommande.

On peut associer une nouvelle télécommande IKEA en Thread à une ancienne ampoule Zigbee, preuve que les deux protocoles sont gérés. Image matter-smarthome.

Pour rappel, Zigbee et Thread sont deux standards matériels (à ne pas confondre avec Matter, qui définit le logiciel) assez proches et on peut dire que le second est un successeur du premier. Ils reposent tous deux sur les mêmes ondes radio et fonctionnent dans les grandes lignes de la même manière, avec un réseau maillé qui s’appuie sur les périphériques alimentés en permanence pour étendre sa couverture. Ce sont deux technologies radio qui consomment peu d’énergie et sont à cet égard parfaitement adaptés à la domotique.

Tout savoir sur Thread, le nouveau protocole de domotique poussé par Apple

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Cette proximité permet d’utiliser le même matériel pour Zigbee et Thread. C’est une option de plus en plus courante dans la domotique, avec différentes approches. Chez Aqara, on choisit entre les deux technologies en modifiant le firmware des appareils depuis l’app du fabricant. Chez Hue, les nouvelles ampoules gèrent les deux protocoles en parallèle au déballage et désactivent celui qui ne sert pas quand on choisit un type de connexion.

Test de l’interrupteur connecté H2 EU d’Aqara : un vrai déclic pour la domotique

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Test de l’ampoule Hue Essential : la qualité Hue dans une ampoule Matter à 15 €

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Et chez IKEA alors ? Si la nouvelle gamme est présentée uniquement sous la forme d’accessoires Matter par le biais de Thread, il y a une petite originalité : ces produits sont aussi compatibles avec les accessoires TRÅDFRI, l’ancienne génération domotique qui reposait sur du Zigbee. En particulier, on peut lier une télécommande BILRESA (Thread) à une ampoule TRÅDFRI (Zigbee), ce qui confirme que les deux standards sont bien gérés, même si le spécialiste des boulettes ne le met pas en avant.

En ouvrant la télécommande en question, nos confrères de matter-smarthome ont noté la présence d’une puce du fabricant américain Qorvo qui peut effectivement prendre en charge Zigbee, Thread et même le Bluetooth utilisé pour la connexion initiale. Grâce à elle, les accessoires IKEA de nouvelle génération peuvent contrôler un périphérique Zigbee ou être reliés à un écosystème Matter par le biais de Thread. L’ancienne technologie radio est alors désactivée, ce qui est un choix d’IKEA toutefois, pas une limite matérielle. La puce QPG6200L peut en effet générer et maintenir trois réseaux Zigbee ou Thread en parallèle, y compris en optant pour des canaux différents pour éviter les conflits. Mieux, elle peut le faire avec une seule antenne, ce qui limite les coûts et simplifie son utilisation.

La puce Qorvo intégrée à une télécommande IKEA. Image matter-smarthome.

De fait, IKEA pourrait aller plus loin en connectant sa nouvelle génération de domotique via Thread tout en maintenant une connexion en Zigbee. Cela permettrait d’avoir à la fois un lien direct entre une télécommande et une ampoule, tout en utilisant les boutons dans le cadre de la domotique, par exemple pour des automatisations plus avancées. Autre avantage, les accessoires alimentés en permanence, comme une prise ou une ampoule, pourraient faire office de routeurs pour les deux protocoles et ainsi étendre les réseaux maillés Zigbee et Thread en même temps. Cela se ferait sans perturber leur fonctionnement normal et sans nécessiter de configuration spécifique.

On ne sait pas si IKEA compte activer cette possibilité dans ses produits. Quoi qu’il en soit, cette puce offre le meilleur des deux mondes : une compatibilité maintenue avec Zigbee pour ceux qui ont déjà un écosystème avec cette norme, tout en offrant la possibilité de passer à l’option plus moderne avec Thread. Le tout, en améliorant la portée des deux réseaux en toute transparence.

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Apple confirme : la batterie du MacBook Pro M5 peut bien être remplacée seule

Apple a bien facilité la procédure pour remplacer la batterie sur le MacBook Pro M5 sorti en octobre dernier. Comme iFixit l’avait noté dans son démontage, la conception interne de l’ordinateur a été revue avec notamment comme objectif de simplifier l’accès à la batterie et ainsi de pouvoir faire un échange sans retirer d’autres éléments. La conséquence de ce changement est la vente du composant seul sur le site Self Service Repair géré par Apple.

Retrait des modules de la batterie du MacBook Pro M5 dans le guide fourni par le constructeur. Image Apple.

La batterie officielle est vendue 238,26 €, même si vous ne paierez que 216,74 € si vous renvoyez l’ancienne batterie à Apple pour la recycler. Le processus à suivre est expliqué dans ce guide fourni par le constructeur, qui détaille chaque étape et suggère d’utiliser une presse et une protection en plastique pour optimiser l’installation et reproduire les gestes pratiqués en Apple Store. Il faudra ainsi ajouter environ 60 € à la note, sachant que l’on peut aussi louer du matériel dédié pendant une semaine, un service facturé 55 €.

Cela reste une opération relativement coûteuse, mais le MacBook Pro M5 fait tellement mieux que ses prédécesseurs. Pour le modèle M4, par exemple, Apple ne vend pas la batterie seule, il faut remplacer tout le boitier supérieur et ainsi changer entièrement le clavier, juste pour changer la batterie. Cette pièce est vendue à un tout autre prix (604,7 € ou 503,76 € en renvoyant l’ancienne) et l’intervention sera nettement plus longue et complexe, comme on peut l’imaginer.

Le changement est ainsi une excellente nouvelle pour la durée de vie de l’ordinateur, qui pourra bénéficier d’une batterie neuve dans quelques années sans problème. Une évolution positive, que l’on espère retrouver rapidement dans tous les ordinateurs portables pommés. La prochaine étape pourrait être le passage sur une fixation électrochimique, comme sur les iPhone récents, ce qui simplifierait encore davantage le retrait de l’ancienne batterie.

Apple a revu la conception interne du MacBook Pro M5 pour légèrement simplifier les réparations

Apple a revu la conception interne du MacBook Pro M5 pour légèrement simplifier les réparations

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Apple a un iMac plus puissant avec une puce M5 Max dans les cartons

Bonne nouvelle pour les amateurs du tout-en-un d’Apple : l’iMac n’est pas abandonné et il devrait même de nouveau recevoir une variante plus puissante. Dans la vague de rumeurs du jour, toutes liées à un prototype avec une version d’iOS qui n’aurait jamais dû sortir, l’ordinateur d’Apple n’était pas mentionné une seule fois, pouvant laisser craindre un abandon de la part de son créateur. MacRumors a de quoi rassurer, en tombant sur les traces d’un futur modèle équipé d’une puce bien plus puissante, probablement une M5 Max.

Image MacRumors.

Précisons tout d’abord que la source n’est pas la même. Cette fois, nos confrères ont trouvé l’information dans le « kernel debug kit », un ensemble d’outils utilisé en interne qui sert notamment à développer le noyau des différents systèmes d’exploitation d’Apple. Ce n’est pas une brique qui devrait sortir des couloirs de Cupertino et le site ne précise pas comment il a mis la main dessus, mais toujours est-il que ce kit révèle des informations nouvelles.

En l’occurrence, un futur Mac porte le nom de code J833c qui n’est pas encore connu. Il fonctionne sur une plateforme nommée H17C et associée à un autre code, « Sotra C », qui désignerait en interne la future puce M5 Max. Ce nom a déjà été croisé par le passé et il venait d’une source fiable, tandis que MacRumors ajoute que tous ces codes ont aussi été croisés plus récemment sur le réseau social chinois Weibo.

Du M5 aux processeurs d

Du M5 aux processeurs d'IA pour serveurs, Apple a du pain sur la planche

Étant donné la source, il pourrait aussi s’agir d’un prototype qui ne sortira jamais. Néanmoins, la sortie d’un successeur à l’ancien iMac de 27 pouces, abandonné lors de la transition Apple Silicon, n’est pas une rumeur nouvelle. Mark Gurman l’a évoquée à plusieurs reprises, en parlant d’un écran bien plus large, peut-être de 32 pouces, pour mieux faire la différence avec l’iMac actuel, de 24 pouces.

Apple travaillerait sur un nouvel iMac de plus de 30 pouces

Apple travaillerait sur un nouvel iMac de plus de 30 pouces

On peut souligner qu’Apple avait pris la peine de réfuter les thèses d’un retour de l’iMac de 27 pouces en 2023. Cela dit, les plans ont pu changer depuis et surtout, la réfutation était très précise en donnant une valeur numérique précise. Il n’y aura peut-être plus d’iMac de 27 pouces, mais un iMac Pro de 32 pouces, par contre…

Apple : « Il n

Apple : « Il n'y aura pas d'iMac 27 pouces Apple Silicon »

On attend la présentation des variantes plus puissantes de la M5 dans le courant de l’année prochaine. Si un iMac doit utiliser ces puces, on le découvrira probablement dans la foulée.

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Tado° mise sur le logiciel pour équilibrer un réseau de chauffage à radiateurs

Tado° présente une nouvelle fonctionnalité pour ses clients qui sont chauffés avec des radiateurs à eau associés à une chaudière ou pompe à chaleur. À condition d’être équipé de la dernière génération « X » et d’avoir installé des têtes thermostatiques sur les radiateurs pour les contrôler individuellement, il est maintenant possible de réaliser un équilibrage hydraulique du réseau automatiquement depuis l’app. Cette opération améliore l’homogénéité du chauffage et augmente le rendement énergétique en faisant en sorte que tous les radiateurs reçoivent la même quantité d’eau chaude.

L’équilibrage hydraulique expliqué dans l’app de Tado°, à côté d’une tête thermostatique indispensable au bon fonctionnement de la fonctionnalité. Image Tado°.
L’équilibrage hydraulique expliqué dans l’app de Tado°, à côté d’une tête thermostatique indispensable au bon fonctionnement de la fonctionnalité. Image Tado°.

Par défaut, l’eau chaude envoyée par la chaudière ou pompe à chaleur va arriver avec force dans le radiateur le plus proche et il ne restera plus beaucoup d’eau chaude pour le radiateur le plus éloigné. Pour uniformiser le chauffage, on fait traditionnellement appel à un chauffagiste qui va intervenir sur le réseau de chauffage en commençant par une vidange complète, puis en modifiant le matériel pour que les flux soient plus homogènes. Tado° propose une solution alternative, qui ne nécessite aucune intervention et qui fonctionne uniquement grâce à ses produits.

Concrètement, vous devrez avoir à la fois le thermostat Tado° X qui contrôle la source du chauffage et des têtes thermostatiques de la même génération sur chaque radiateur. Avec cette base, l’app va réduire automatiquement le débit en fermant un petit peu les têtes les plus proches de la source et en ouvrant davantage celles qui sont éloignées. Le fabricant promet un processus automatisé, qui dépend seulement de la température observée par ses appareils. Si la tête installée sur un radiateur observe une chauffe très rapide de la pièce alors qu’une autre remarque une montée en température plus lente, le système partira du principe que le premier radiateur est proche de la chaudière et le deuxième éloigné.

Une fois ce premier constat établi, Tado° ajustera automatiquement l’apport d’eau chaude pour que tous les radiateurs soient à égalité. On devrait ainsi avoir l’équivalent d’un équilibrage hydraulique physique réalisé par un professionnel, mais dans une version logicielle permise par la domotique. Reste à savoir si cela fonctionne aussi bien que l’affirme le fabricant, même si au minimum, cela devrait améliorer le confort thermique du logement, en chauffant plus efficacement les différentes pièces.

La nouveauté nécessite une souscription à Tado° AI, le nouveau nom de l’abonnement proposé par le fabricant depuis bien des années. La formule propose de nombreuses autres fonctionnalités, essentiellement des automatisations pour limiter la consommation d’énergie tout en bénéficiant d’une température agréable, le tout avec une bonne dose d’intelligence artificielle, parce qu’on est presque en 2026. Comptez 3,99 € par mois pour en bénéficier.

Tado° bascule son système de contrôle du chauffage dans l’ère de l’IA avec tado° AI Assist

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Renault affiche les tarifs de sa nouvelle Twingo, techniquement sous la barre des 15 000 €

Dévoilée le mois dernier, la nouvelle Twingo E-Tech sera commercialisée dans quelques semaines, même si les commandes ont débuté aujourd’hui pour les plus pressés qui avaient acheté le « Twingo R Pass » (vendu 100 €) lors de la présentation officielle. De ce fait, le véhicule s’est glissé sur le configurateur en ligne de Renault et surtout, le constructeur a dévoilé la grille de prix. Sa promesse était de vendre la voiture à moins de 20 000 € avant les aides et c’est bien le cas, puisqu’elle sera proposée à partir de 19 490 €. Grâce aux aides en France, Renault revendique même un tarif de 14 720 €, même s’il y a quelques astérisques importants à prendre en compte.

Image Renault/MacGeneration.

Pour passer sous la barre des 15 000 €, il faudra tout d’abord patienter un petit peu plus, puisque cela concerne la variante d’entrée de gamme, « Evolution », qui ne sera pas vendue avant le printemps, sans plus de précision à ce stade. Le 6 janvier 2026, c’est la version « Techno » haut de gamme qui sera proposée en commande, un modèle qui débute cette fois à 21 090 € avant déduction des aides. Le coup de pouce destiné aux véhicules particuliers sera maintenu en 2026 et Renault annonce les aides qui seront accessibles à tous ses clients, avec une variation selon leurs revenus.

Voiture électrique : des aides maintenues et même augmentées en 2026, mais les détails restent flous

Voiture électrique : des aides maintenues et même augmentées en 2026, mais les détails restent flous

Tous les clients pourront bénéficier d’une aide de 3 620 € sur les Twingo électriques, soit un prix de départ de 17 470 € sur la Techno. Les ménages les plus précaires pourront obtenir une aide plus élevée, jusqu’à 4 770 €, et repartir avec une version haut de gamme à partir de 16 320 €. Pour le modèle de base, le tarif descend même à 14 720 €, ce qui concrétise la promesse de Renault. Tous ces prix s’entendent hors options et il y en a une qui aurait dû faire partie de la dotation de série et que l’on aura tout intérêt à cocher systématiquement dans le configurateur.

En effet, toutes les Twingo E-Tech se passent de charge rapide par défaut. Renault se limite à une recharge de série à 6,6 kW, bien loin des 22 kW de l’ancienne génération, et facture en supplément l’ajout du connecteur CCS pour atteindre une puissance de 50 kW. Un choix discutable pour un véhicule électrique lancé en 2026. Même si la voiture est pensée pour un usage urbain, l’absence de charge rapide risque de devenir une contrainte réelle au cours de sa vie. Faire de longs trajets sera pratiquement impossible : si l’autonomie annoncée (260 km théorique) constitue déjà un frein, c’est surtout le temps nécessaire pour remplir la batterie de 27,5 kWh (plus de quatre heures) qui pose problème.

Image Renault.

La recharge rapide en courant continu permettra de ramener l’opération à une demi-heure environ, ce qui est raisonnable sur ce segment. Le « Pack Advanced Charge » est vendu à 500 € quelle que soit la version de base, un tarif raisonnable qui devrait être systématiquement pris en compte dans le prix de la voiture. Même Renault en a conscience, en communiquant sur un prix de départ avec l’option à 15 220 € pour les ménages précaires. On repasse au-dessus du seuil des 15 000 €, certes, mais on a un véhicule bien plus polyvalent, capable de répondre à des situations d’urgence et bien plus désirable à long terme, notamment sur le marché de l’occasion. L’option ajoute aussi un chargeur embarqué de 11 kW, ce qui permet de remplir la batterie en 2h35, ainsi que les V2G et V2L qui deviendront incontournables dans quelques années1.

Pour le prix demandé, la Twingo E-Tech d’entrée de gamme n’est pas une voiture au rabais, loin de là. Renault n’a retiré aucun écran et on peut les utiliser sur la version Evolution pour projeter son smartphone avec CarPlay et Android Auto. Si la version Techno ajoute quelques raffinements appréciables, comme la conduite à une seule pédale ou encore le système complet de Google avec Maps intégré en guise de planificateur, le modèle de base est tout à fait correct… à condition toutefois d’intégrer d’emblée les 500 € nécessaires à une configuration réellement exploitable.

Renault assume le choix de ne pas intégrer la charge rapide de série, en s’appuyant sur les usages constatés de ses clients. Cela lui permet de revendiquer un prix plancher sous les 15 000 € : un symbole, plus qu’une réalité commerciale. En pratique, peu d’acheteurs paieront ce prix et il aurait sans doute été plus cohérent de supprimer l’option et d’augmenter l’ensemble de la gamme de 500 €. En l’état, de nombreux clients risquent de ne pas anticiper cette limite et de s’en mordre les doigts.


  1. « Vehicle-to-Grid » et « Vehicle-to-Load », c’est-à-dire la possibilité d’exploiter la batterie d’une voiture pour renvoyer de l’énergie sur le réseau public ou dans un logement, ou pour alimenter des appareils. Ces technologies sont encore balbutiantes, elles devraient toutefois prendre de l’importance.  ↩︎

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ChatGPT annonce le retrait du mode Voice uniquement sous macOS

ChatGPT annonce dans son app macOS le retrait à venir de la fonction « Voice », l’assistant vocal imaginé par OpenAI. Quand on l’utilise sur le Mac, un message s’affiche pour signaler qu’elle sera désactivée à partir du 15 janvier 2026. Le texte associé précise que l’entreprise travaille sur « des expériences vocales plus unifiées et améliorées au sein de nos apps », tout en renvoyant sur cette page qui ne permet pas d’en apprendre beaucoup plus.

Le message indiquant la fin à venir de ChatGPT Voice sur le Mac. Image MacGeneration.
Le message indiquant la fin à venir de ChatGPT Voice sur le Mac. Image MacGeneration.

Précisons que ce retrait ne concerne que l’app macOS, pas la fonctionnalité elle-même. Voice restera disponible sur iOS, Android et même sous Windows et sur la version web de ChatGPT, bref partout, sauf sur le Mac. Pourquoi ce retrait ? Si OpenAI ne donne pas de raison, le site Apple Ch. qui a remonté l’information fait le lien avec un message publié en octobre sur X par Stephan Casas, développeur iOS et macOS au sein de l’entreprise. Il y indique que l’équipe de développement de ChatGPT pour le Mac a été sollicitée pour créer ChatGPT Atlas, le navigateur web d’OpenAI sorti fin octobre.

J’ai passé une semaine avec ChatGPT Atlas en guise de navigateur principal

J’ai passé une semaine avec ChatGPT Atlas en guise de navigateur principal

De ce fait, le développement de ChatGPT sur le Mac a fortement ralenti, ce que les utilisateurs ont pu constater. Son interface native reste un argument fort face à ses concurrents qui reposent largement sur les technologies du web, mais il est vrai qu’elle n’évolue plus trop depuis plusieurs mois. Alors qu’OpenAI avait ajouté plusieurs ponts avec des apps, il n’y a plus eu d’ajouts depuis bien longtemps et j’ai noté quelques bugs d’interface avec les versions récentes de macOS, notamment sur la position du curseur. Bref, on sent que l’app n’a pas été une priorité pour le créateur de ChatGPT et cela se ressent fortement.

Fort heureusement, OpenAI a probablement un plan pour le Mac, qui tient en trois lettres : Sky. Cette app d’automatisation a été créée par les concepteurs de Workflow, devenue Raccourcis, avant d’être achetée par la firme de Sam Altman. L’opération a également été rendue publique en octobre dernier et on peut imaginer que l’équipe de Sky travaille aussi vite que possible sur une grosse mise à jour de ChatGPT pour macOS.

Sky, la nouvelle app des créateurs de Raccourcis, automatise tout le Mac grâce à l’intelligence artificielle

Sky, la nouvelle app des créateurs de Raccourcis, automatise tout le Mac grâce à l’intelligence artificielle

OpenAI achète Sky, l’outil d’automatisation basé sur IA des créateurs de Raccourcis

OpenAI achète Sky, l’outil d’automatisation basé sur IA des créateurs de Raccourcis

Est-ce que l’on commencera à voir les fruits de cet effort d’ici le 15 janvier 2026, c’est-à-dire avant l’arrêt de la fonctionnalité Voice ? C’est une hypothèse très intéressante et on aura (peut-être) un début de réponse d’ici un mois…

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Maison active l’ajout simultané de plusieurs accessoires Matter avec iOS 26.2 

Nous étions passés à côté dans la liste des nouveautés d’iOS 26.2 diffusée par Apple en même temps que la version finale du système. On peut ainsi lire dans cette liste que « dans l'app Maison, le jumelage d'accessoires vendus ensemble simplifie leur configuration : un seul code suffit pour ajouter facilement plusieurs accessoires ». C’est un changement intrigant, car l’ajout des accessoires dans l’app Maison se faisait jusqu’ici un par un, y compris si vous achetiez un pack de plusieurs ampoules, par exemple. C’est aussi une nouveauté très certainement venue de Matter.

Image iGeneration.

Apple ne le mentionne pas explicitement dans ses notes de version, mais c’est en effet le plus probable, puisque le standard de domotique gère cette capacité depuis quelques mois. C’est la mise à jour 1.4.1 sortie au printemps dernier qui a ajouté la fonctionnalité, pensée spécifiquement pour des produits vendus en pack. Par exemple, quatre ampoules Matter pourraient être fournies avec un seul code QR et en le scannant pour un ajout dans Maison, tous ces appareils pourraient rejoindre la domotique en même temps.

Matter 1.4.1 veut simplifier la connexion initiale des appareils

Matter 1.4.1 veut simplifier la connexion initiale des appareils

À ma connaissance, cette possibilité reste encore théorique, puisqu’aucun fabricant d’accessoire ne la prend en charge. Mais cela n’avait pas de sens de toute manière tant que les écosystèmes de domotique ne géraient pas aussi la fonctionnalité et l’ajout dans Maison est une grosse étape en ce sens. Les autres acteurs devront aussi la prendre en charge, ce qui n’est pas vraiment le cas pour le moment.

Terminons sur un rappel un petit peu triste : ce n’est pas parce qu’Apple gère cette nouveauté spécifique de Matter 1.4.1 que cela veut dire que Maison gère toutes les nouveautés du standard jusqu’à ce point. Malheureusement, la Pomme préfère l’ajout à la découpe, en piochant dans le catalogue pour ne garder que les fonctionnalités qui l’intéressent. Elle reste dans l’ensemble sur une ancienne version du standard et cet ajout ne comble qu’à peine son retard.

Si elle veut remplacer HomeKit par Matter, Apple ne montre pas le bon exemple

Si elle veut remplacer HomeKit par Matter, Apple ne montre pas le bon exemple

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À défaut de CarPlay, le groupe GM va ajouter Apple Music à ses voitures

General Motors s’est rangé aux côtés de Tesla et de Rivian, dans le camp des anti-CarPlay (et Android Auto, pas de jaloux). Le constructeur de Detroit a choisi il y a bientôt trois ans de cela de créer une expérience logicielle unique en se basant sur le système d’exploitation de Google et surtout ses propres services, fermant la porte au passage à la projection des écrans de smartphones sur ses tableaux de bords. Un choix qui a été maintes fois critiqué, mais GM s’y tient jusque-là et continue d’enrichir son offre de services directement proposés par ses soins.

Apple Music sur le millésime 2026 de la Cadillac VISTIQ. Image GM.

Le groupe annonce justement l’arrivée d’Apple Music dans certains de ses véhicules, preuve au passage que Cupertino n’est pas fâché par l’absence de CarPlay. Comme souvent dans le monde des constructeurs automobiles historiques, le déploiement ne sera pas aussi simple qu’une mise à jour distribuée à tout le parc, même si la plupart des voitures sorties avec le nouveau système basé sur Android Automotive devraient en bénéficier. Les voitures de GM ne sont plus très nombreuses sur nos routes européennes et on ne sait même pas si la nouvelle se limite à son propre pays.

Quoi qu’il en soit, les voitures électriques sorties depuis 2024, les millésimes 2025 et 2026, donc, devraient avoir droit à la nouveauté. Le groupe promet aussi son arrivée sur les futurs modèles, dont la Bolt de Chevrolet qui fera son retour l’année prochaine aux États-Unis. Dans le haut de gamme, chez Cadillac principalement, il y a même de l’audio spatial grâce au Dolby Atmos, codec justement pris en charge par Apple Music depuis 2021. La VISTIQ millésime 2026 est la première voiture du groupe à le gérer, grâce à ses 23 haut-parleurs répartis dans tout l’habitacle.

Test du lossless et du Dolby Atmos sur Apple Music

Test du lossless et du Dolby Atmos sur Apple Music

On peut saluer l’effort de GM pour ajouter des services et les prendre en charge pleinement… ou alors noter que CarPlay aurait permis de bénéficier du service d’Apple depuis le premier jour et surtout sans surcoût. Comme c’est la voiture qui se connecte aux serveurs d’Apple, la question du paiement des données transférées via la connexion cellulaire se pose. De fait, l’accès à Apple Music se fait dans le cadre de l’offre OnStar, une offre de services qui remonte au milieu des années 1990 et qui servait à l’époque de système d’appels d’urgence, de suivi en cas de véhicule volé ou encore de GPS amélioré.

La Bolt de Chevrolet sera sans doute la voiture la moins chère du groupe (moins de 30 000 $ en entrée de gamme), avec Apple Music intégré au tableau de bord. Image GM.

Trente ans plus tard, ce même OnStar regroupe tous les services connectés que GM compte bien vendre à ses clients et qui est la véritable raison de son choix d’abandonner CarPlay et Android Auto, en dépit des excuses données par ses dirigeants. Comptez au minimum 10 $ par mois pour accéder à Apple Music… avec votre propre abonnement Apple bien sûr, le tarif ne comprenant que l’accès à internet pour les services de streaming musical, pas les services eux-mêmes. Les conducteurs qui ne sont pas abonnés au service d’Apple pourront le faire depuis l’écran de la voiture, mais dans tous les cas, ce n’est pas GM qui paie.

Notons pour finir que cette intégration n’est pas une exclusivité, Tesla puis Rivian proposent tous deux exactement le même mécanisme. Un accès à Apple Music depuis l’écran de la voiture, à condition toutefois de payer le constructeur pour l’accès à internet mobile.

Apple Music se fait enfin entendre dans les Tesla

Apple Music se fait enfin entendre dans les Tesla

Rivian intègre Apple Music et l

Rivian intègre Apple Music et l'audio spatial dans ses véhicules, avec une option payante

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Les premières bêtas des OS 26.3 sont disponibles, avec le transfert simplifié entre iOS et Android

Les mises à jour 26.2 des systèmes d’exploitation étant évacuées depuis la toute fin de la semaine dernière, place aux versions 26.3, bien entendu ! Sans trainer, Apple propose ce soir les premières bêtas d’iOS 26.3, iPadOS 26.3, macOS 26.3, tvOS 26.3, watchOS 26.3, visionOS 26.3 et même (probablement) des systèmes des HomePod. Les serveurs de Cupertino vont chauffer.

iOS 26.3 bêta 1 sur un iPhone 17 à gauche, watchOS 26.3 b1 sur une Apple Watch Series 9 à droite. Image iGeneration.
macOS 26.3 b1 sur un MacBook Pro M1. Image iGeneration.

On ne sait pas encore ce qu’il y a dans cette mise à jour, mais comptez sur nous pour le découvrir dès la fin des téléchargements et installations. Si ces premiers bêtas sont réservées aux développeurs, les utilisateurs qui souhaitent les installer devraient bientôt pouvoir le faire grâce aux bêtas publiques, peut-être dans les prochains jours. Les versions finales devraient sortir en début d’année prochaine, sans doute à la fin du mois de janvier. Pour référence, iOS 18.3 était sortie le 17 janvier 2025.

D’ici là, voici les différentes nouveautés dénichées dans les premières bêtas d’iOS 26.3.

Mise en place du transfert simplifié entre iOS et Android

On s’y attendait, puisque Google avait vendu la mèche il y a quelques jours en annonçant l’arrivée de la nouveauté : iOS 26.3 b1 contient bien le code nécessaire pour transférer plus simplement un smartphone Android vers iOS. Cette nouveauté est accessible du côté de l’iPhone depuis l’écran de transfert ou de réinitialisation de l’appareil : dans l’app Réglages, puis Général et « Transférer ou réinitialiser l’iPhone ». En bas, un nouveau bouton « Transférer vers Android » est affiché et c’est lui qui va enclencher le processus.

Le nouveau bouton pour débuter un transfert à gauche, les explications données par iOS 26.3 à droite. Image iGeneration.

L’écran suivant demande de placer l’appareil Android cible à côté de l’iPhone, pour que les deux téléphones puissent échanger et être reliés par un réseau Wi-Fi direct, exactement comme lors d’un transfert entre deux iPhone. Le texte indique que les photos, messages, notes, apps et même le numéro de téléphone basculeront d’une plateforme à l’autre. En revanche, quelques éléments ne seront pas transmis pendant la procédure :

Les données Santé, les appareils jumelés via le Bluetooth et les éléments protégés, tels que les notes verrouillées, ne pourront pas être transférés.

Par rapport aux méthodes précédentes, qui reposaient à chaque fois sur une app fournie par Google ou Apple, tout se fait ici directement. C’est le résultat d’une collaboration entre les deux entreprises et une réponse aux exigences d’interopérabilité du DMA, comme l’a rappelé l’Union européenne.

Le transfert simplifié entre iOS et Android répond à une exigence du DMA, rappelle l’Union européenne

Le transfert simplifié entre iOS et Android répond à une exigence du DMA, rappelle l’Union européenne

Pour que cela fonctionne, il faudra ainsi non seulement un iPhone sous iOS 26.3 ou plus, il sera aussi nécessaire d’avoir un smartphone Android qui prend en charge la fonctionnalité. De ce côté, c’est plus flou, une première version destinée aux développeurs a été distribuée uniquement pour les Pixels et on ne sait pas quand la nouveauté sera déployée largement.

Transfert des notifications vers des appareils tiers

Autre nouveauté qui semble dictée par la Commission européenne : iOS 26.3 intègre la mécanique nécessaire pour transférer des notifications vers des appareils tiers. Apple n’a pas le choix, l’Europe a jugé que l’Apple Watch avait un avantage sur ses concurrents en étant le seul appareil à pouvoir relayer les notifications de l’iPhone. L’entreprise devait ainsi permettre à ses utilisateurs d’envoyer les notifications d’iOS sur des appareils tiers, typiquement une montre connectée concurrente.

Ce que les exigences de la Commission européenne vont changer dans (le développement) d’iOS 19 et iOS 20

Ce que les exigences de la Commission européenne vont changer dans (le développement) d’iOS 19 et iOS 20

Ce changement devrait être mis en œuvre dès iOS 26.3, en tout cas côté Apple. On ne sait pas encore comment les fabricants pourront faire en sorte que leur produit apparaisse sur l’iPhone comme destination potentielle pour les notifications. On sait en revanche que la Pomme a prévu une implémentation assez stricte : dans l’app Réglages, puis dans « Notifications », une nouvelle section « Transfert des notifications » est désormais disponible. À l’intérieur, on devrait trouver la liste des appareils qui peuvent recevoir les alertes et le message est sans ambiguïté sur le fonctionnement.

Le nouveau bouton ajouté par iOS 26.3 à gauche, le texte qui détaille la fonctionnalité à droite. Image iGeneration.

En effet, le transfert ne sera possible que vers un seul appareil à la fois et l’Apple Watch compte comme appareil. En clair, si vous possédez la montre conçue à Cupertino, vous ne pourrez pas diffuser vos notifications en même temps sur un autre accessoire. Et si vous choisissez un transfert des alertes, il faudra sélectionner une seule cible à tout moment.

Les notifications peuvent être transférées à un seul accessoire à la fois. Lorsque le transfert des notifications est activé, celles-ci n'apparaissent pas sur l'Apple Watch.

Eric Migicovsky, fondateur de Pebble qui a signé son retour sur le marché des montres connectés, était l’un des principaux partisans de l’ajout de cette mesure au DMA. On imagine ainsi que ses futures montres seront compatibles. Est-ce que Google le fera aussi pour WearOS ? Ce serait un sacré changement sur ce marché.

Mise à jour à 21h10 : ajout du transfert entre iOS et Android.

Mise à jour à 21h36 : ajout du transfert de notifications.

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SF Symbols Lite améliore le gestionnaire d’icônes fourni par Apple

SF Symbols Lite (gratuit) est une nouvelle app plutôt destinée aux développeurs dans l’écosystème Apple, même si elle peut aussi servir dans d’autres contextes. Son développeur la présente comme une alternative à SF Symbols, une app fournie par Apple pour lister toutes les icônes conçues par ses soins et que l’on retrouve dans les apps développées pour ses systèmes d’exploitation. SF Symbols comme SF Symbols Lite affichent la liste exhaustive de tous les symboles à disposition, avec des catégories pour les filtrer, un champ de recherche ou encore la possibilité de créer sa propre organisation.

SF Symbols Lite en action. Image MacGeneration.
SF Symbols Lite en action. Image MacGeneration.

Les deux présentent aussi chaque icône telle qu’elle s’affichera dans une app, avec toutes les options associées : on peut les prévisualiser en monochrome ou avec plusieurs couleurs, fixes ou animées. En bref, ce sont deux apps très proches, au point où l’on peut se demander ce qui a pu pousser le créateur de SF Symbols Lite à proposer sa version. Le développeur a quelques arguments à faire valoir en mettant en avant une app plus simple et plus légère que celle d’Apple, la possibilité de définir ses propres mot-clés ou encore un aperçu amélioré.

Après quelques minutes à tester les deux apps, la différence la plus évidente à mes yeux est la recherche améliorée. Cela n’a jamais été le point fort de SF Symbols, qui cherche uniquement par le nom des icônes, sans souplesse. Par exemple, l’éclair (lightning en anglais) est en réalité nommé bolt, un synonyme qui désigne sans doute plus précisément le symbole, mais l’app d’Apple impose de saisir ce terme et uniquement lui pour retrouver l’icône. Avec SF Symbols Lite, les deux mots fonctionnent aussi bien pour trouver la bonne image. Seul point à noter, j’ai eu quelques latences en utilisant la recherche et il y a probablement des optimisations à faire.

Exemple d’une recherche que la nouvelle app gère parfaitement, alors que celle d’Apple ne donne aucun résultat. Image MacGeneration.
Exemple d’une recherche que la nouvelle app gère parfaitement, alors que celle d’Apple ne donne aucun résultat. Image MacGeneration.

Côté légèreté, on peut relever que SF Symbols pèse environ 136 Mo dans le dossier des applications, contre 32 Mo pour SF Symbols Lite. Pour ne rien gâcher, cette nouvelle app est non seulement gratuite, elle est aussi open-source et son code entièrement en Swift est distribué sur GitHub. La première version est proposée sur la page des sorties et il s’agit d’une app compilée et signée, ce qui permet de l’ouvrir directement.

SF Symbols Lite n’est proposée qu’en anglais et l’app nécessite macOS 26.

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Beats rend hommage aux films de kung-fu pour vendre ses Powerbeats Pro 2

Beats a publié une vidéo de près de cinq minutes pour vendre ses Powerbeats Pro 2, ses écouteurs intra-auriculaires pensés pour les sportifs avec leur capteur cardiaque et un arceau qui leur apporte de la stabilité en mouvement… voici d’ailleurs le thème de base de cette nouvelle publicité. Dans une sorte d’hommage aux films de kung-fu des années 1970, la stabilité est au cœur de l’apprentissage d'iShowSpeed (très connu sur Twitch) qui se rend en Asie pour améliorer ses talents et surtout récupérer quelques arguments contre un troll en ligne. Un court-métrage qui multiplie les clins d’œil, jusqu’aux doublages grossiers, avec une bonne dose de second degré.

Test des Powerbeats Pro 2 : réduction de bruit sur fond de rythme cardiaque

Test des Powerbeats Pro 2 : réduction de bruit sur fond de rythme cardiaque

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macOS 26.2 déplace les indicateurs de luminosité et volume quand une app s’affiche en plein écran

macOS 26.2 modifie légèrement les indicateurs de luminosité et de volume, qui ont été déplacés avec macOS Tahoe. Longtemps affichés en milieu et en bas de l’écran, ces indicateurs qui se présentent lorsque l’on change le volume de la sortie audio ou la luminosité de l’écran en utilisant le clavier ont été rangés en haut à droite avec la mise à jour annuelle. La logique d’Apple est de les associer physiquement avec le Centre de contrôle qui se trouve également à ce niveau et qui permet, lui aussi, d’ajuster les deux paramètres.

Changement de luminosité sur le bureau de macOS et avec une app affichée en plein écran. Image MacGeneration.

Avec la mise à jour, on ajoute une subtilité à ce principe général. Les indicateurs s’affichent toujours en haut à droite par défaut, Apple n’est pas revenue en arrière sur ce changement qui modifie des habitudes bien ancrées. En revanche, quand une app passe en plein écran, l’indicateur change de place et vient se positionner en haut, au milieu du moniteur. Pourquoi ce changement ? Sans doute parce que la barre des menus n’est plus visible par défaut quand on est en mode plein écran, alors le lien spatial entre les deux éléments n’a plus lieu d’être.

D’ailleurs, comme l’a relevé AAPL Ch. en signalant la nouveauté, le placement supérieur droit est restauré dès lors que l’on affiche la barre des menus de macOS tout en étant en plein écran. Dans une app en plein écran sans barre de menus, les indicateurs de volume et de luminosité seront centrés en haut ; dans une app en plein écran avec barre de menus, ils seront en haut à droite.

Pour finir, si vous regrettez l’ancien affichage, rappelons l’existence de volumeHUD, un utilitaire qui se charge de le restaurer. L’app a été mise à jour à de multiples reprises depuis notre présentation initiale et elle fonctionne aujourd’hui très bien et peut maintenant masquer l’indicateur du système, pour un rendu plus propre. Si le changement de macOS 26 vous agace, c’est une excellente option.

volumeHUD restaure le gros affichage lors d’un changement de volume sous macOS Tahoe 26

volumeHUD restaure le gros affichage lors d’un changement de volume sous macOS Tahoe 26

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Fin de l’exception douanière en Europe : les petits colis taxés 3 € dès juillet 2026

Le Conseil de l’Union européenne annonce la mise en place d’une nouvelle taxe sur tous les colis de moins de 150 € qui entreront sur le continent à compter du 1er juillet 2026. Jusque-là, ces colis passaient entre les mailles du filet de la douane et ils n’étaient pas taxés du tout pour la majorité d’entre eux. En attendant la mise en place d’un système plus pérenne basé sur la valeur des produits, c’est un forfait unique de 3 € qui sera demandé pour tous les colis évalués à moins de 150 €.

Image MacGeneration.

L’objectif à terme est d’appliquer les frais de douane prévus par l’Union européenne sur tous les produits qui entrent dans l’un des pays membres. Pour y parvenir, il faudra toutefois modifier le fonctionnement des douanes, tant les volumes sont importants, comme le rappelle France Info. En 2024, 4,6 milliards de colis de moins de 150 € sont entrés sur le territoire européen, soit plus de 145 par seconde, ce qui complique inévitablement le travail des douaniers. Même si la mesure vise les envois depuis le monde entier, elle concerne avant tout la Chine, à l’origine de 91 % de ces envois en 2024.

Ajoutons que cette mesure vient s’ajouter à une précédente, qui prévoyait déjà 2 € de taxe sur tous les colis qui entrent dans l’Union européenne. Celle-ci devrait également entrer en action en 2026, peut-être en même temps que celle du jour. C’est en tout cas le souhait de la France, principale promotrice de ces nouvelles taxes sur les petits colis venus de Chine. Roland Lescure, Ministre de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle, énergétique et numérique, s’est d’ailleurs félicité de la décision sur les réseaux sociaux.

Les petits colis seront soumis aux droits de douane dès 2026

Les petits colis seront soumis aux droits de douane dès 2026

AliExpress, Temu ou encore Shein seront les premiers affectés par la nouvelle taxe. Vous le savez sans doute si vous avez déjà commandé sur ces sites, ils proposent des produits vraiment pas chers et souvent associés à une livraison rapide et gratuite. Comment est-ce qu’ils réagiront ? Pour utiliser régulièrement AliExpress, je sais que le géant chinois met de plus en plus en avant les produits livrés depuis des entrepôts situés en Europe et ce sera peut-être sa stratégie. Comme il s’agit d’une place de marché qui réunit des millions de petits vendeurs, il est toutefois impossible d’imaginer un rapatriement de l’immense catalogue sur le sol européen, surtout pas avant le mois de juillet.

La France est particulièrement agressive contre ces sites chinois qui proposent des prix extrêmement bas et des produits parfois douteux. Shein en particulier a été visé par une procédure de suspension spécifique suite à la vente de poupées pédopornographiques.

Une procédure de suspension engagée contre la plateforme Shein par le gouvernement français

Une procédure de suspension engagée contre la plateforme Shein par le gouvernement français

Pour finir, on peut rappeler que les produits proposés depuis la Chine ne sont pas nécessairement mauvais, mais leur qualité peut grandement varier. C’est surtout important de surveiller ce que vous achetez s’il s’agit de produits électroniques et encore plus s’ils sont reliés au réseau électrique 220V.

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N'achetez pas un adaptateur secteur USB sur Temu ou Shein, ils sont dangereux

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Hue : le Bridge Pro peut désormais migrer les appareils depuis deux Bridge d’ancienne génération

Vendu par Hue depuis le mois de septembre, le Bridge Pro est un tout nouveau pont de connexion pour les produits de la marque qui se distingue notamment par sa capacité quadruplée. Alors que l’ancien modèle ne savait gérer que 50 périphériques à la fois, celui-ci peut connecter jusqu’à 150 éclairages et 50 accessoires, comme des télécommandes. Une aubaine pour les clients qui devaient jusque-là cumuler plusieurs ponts pour gérer l’ensemble de leur installation domotique, avec toutefois une limite. Jusque-là, le Bridge Pro ne savait importer les appareils et paramètres que depuis un seul ancien Hue Bridge, bloquant la transition complète des plus grosses installations.

Le transfert d’un bridge à l’autre est prévu depuis le départ par le fabricant. Image Hue.

Comme le note le site spécialisé Hueblog, Hue a finalement corrigé cet oubli… en tout cas en partie. Depuis la mise à jour 5.57 de l’app du fabricant, il est possible de migrer deux ponts d’ancienne génération vers un nouveau Bridge Pro. Deux seulement : bien que cela devrait convenir à la majorité des besoins, on pourrait théoriquement en importer trois, voire quatre, selon la configuration précédente. Même s’il est possible que cela vienne à l’avenir, on peut aussi imaginer que cela concerne si peu d’utilisateurs1 que Hue ne cherche pas à s’embêter avec cette possibilité.

Si vous avez déjà fait la transition depuis un ancien Bridge vers la dernière génération, les réglages du Bridge Pro depuis l’app devraient afficher une option pour en migrer un autre. Si vous débutez la transition, l’app devrait proposer automatiquement d’enchaîner sur un deuxième import après le premier.

Le Bridge Pro est vendu seul à 90 €. Si vous avez besoin d’ampoules supplémentaires, il est comme avant vendu en kit et il y a des promotions en ce moment : le pont de connexion, trois ampoules E27 couleur 1100 lumens et un bouton sont proposés à 135 € au lieu de 200, par exemple. Outre sa capacité augmentée, le Bridge Pro devrait être plus rapide et il transforme les éclairages Hue en détecteurs de mouvement. Un test dédié à ce nouveau pont est prévu ici même.


  1. Même s’ils existent et avec des installations décoiffantes qui comptent plusieurs centaines d’éclairages et plus de cinq ponts différents pour les gérer.  ↩︎

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La Fnac offre à ses adhérents des bons d’achat sur tous les produits Apple, même en promotion

La Fnac renouvelle aujourd’hui une opération que l’enseigne a déjà organisée à plusieurs reprises. Ce vendredi 12 décembre jusqu’à minuit, les adhérents peuvent bénéficier de 30 € en bons cadeaux tous les 200 € d’achat sur une large partie du catalogue, sauf sur les smartphones et accessoires. Ceux-là ne sont pas oubliés pour autant, ils sont associés à un bon d’achat de 10 € tous les 100 € d’achat et l’offre s’applique même aux iPhone, qui sont souvent exclus de ce genre d’opérations. Mieux, les produits déjà en promotion restent éligibles, ce qui permet d’envisager de bonnes affaires. Pour en bénéficier, il faut être adhérent et saisir le code NOELFNAC au moment de passer la commande.

Image Fnac/MacGeneration.

Le MacBook Pro M4 de base est déjà vendu 1 399 € au lieu de 1 659 et même s’il a été remplacé depuis par la nouvelle génération de puces Apple, cela reste une bonne affaire d’autant que c’est le prix le plus bas à notre connaissance, en tout cas pour un vendeur français. Mieux, le code NOELFNAC permettra de récupérer 180 € en cartes cadeau Fnac si vous êtes adhérent, de quoi réduire le prix de base et en faire une très bonne affaire si vous cherchez un Mac avec un excellent écran et un prix raisonnable.

Test des MacBook Pro M4 à M4 Max : une équipe de gros bras

Test des MacBook Pro M4 à M4 Max : une équipe de gros bras

Il n’y a pas de limite a priori sur la somme maximale que la Fnac créditera sur votre compte, alors vous pouvez aussi vous faire plaisir avec un MacBook Pro 16 pouces bien équipé (M4 Max, 1 To de stockage, 128 Go de RAM) vendu 5 749 € qui vous permettra de récupérer pas moins de 840 € en bons d’achat Fnac !

Du côté des iPhone, le code est valable sur les tous-t derniers modèles, y compris les 17 Pro et 17 Pro Max. Pas de promotion à la base, mais vous pourrez ainsi récupérer 130 € en bons d’achat Fnac sur un modèle de base et jusqu’à 240 € sur l’iPhone le plus cher du moment !

Côté iPad, notons l’iPad Air M3 vendu 599 € au lieu de 669 et qui aura droit à 60 € de bons d’achat en prime. Même le tout dernier Pro M5 est en promotion et l’opération du jour améliore encore l’offre : vendu 1 060 € au lieu de 1 120 en prix de base, on aura 130 € de cartes cadeau Fnac en saisissant le code.

Vous cherchez une Apple Watch ? Cela fonctionne aussi et une Ultra 3 vous permettra d’empocher 120 € en bons d’achat. La Series 11 a droit à une petite promotion sur le prix recommandé par Apple, 429 € au lieu de 450, et on aura 60 € de cartes cadeau Fnac. On peut aussi évoquer les AirPods Pro 3, qui verront leur prix réduit de 30 € grâce au crédit Fnac.

Si vous n’êtes pas adhérent, vous pouvez cocher une case au moment de passer la commande pour rejoindre le programme Fnac+ et bénéficier des promotions évoquées ici. Attention, il faudra ajouter 9,99 € de frais d’adhésion, mais les réductions peuvent largement compenser cette somme. N’oubliez pas de saisir le code NOELFNAC pour que l’offre soit validée. Dernier point important, le code promo reçu dans le cadre de cette opération doit être utilisé dans les 30 jours qui suivent la réception du produit commandé.

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