MN lawmaker says ‘unbelievable’ assisted-living fraud scheme includes indicted figure still getting state pay





[MàJ par Philippe]
Le ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez, a confirmé l'attaque.
Cette attaque aurait débuté via une messagerie interne, dans laquelle les gens auraient échangé des mots-de-passe "en clair", d'après le ministre.
Fustigeant devant les députés l'absence de respect de l'hygiène numérique.
Le premier communiqué du ministère de l'Intérieur était donc de la désinformation.
Le ou les pirates ont donc entre les mains des données très sensibles, avec un impact possible sur la sécurité nationale et la vie de très nombreux Français.
[Article originel]
Suite à un message sur un forum dédié au piratage, ce samedi 13 décembre vers 18h, on apprend qu'un pirate se vante d'avoir piraté le ministère de l'Intérieur ainsi que plusieurs bases-de-données.
Auraient été accédées et peut-être capturées les bases-de-données TAJ de Traitement des Antécédents Judiciaires, le FPR Fichier des Personnes Recherchées, les impôts de la Direction générale des finances publiques et les retraites via la Caisse nationale d’assurance vieillesse.
Le pirate a donné un ultimatum jusqu'à ce samedi 20 décembre 18h, pour négocier.
Le ministère de l'Intérieur a lui communiqué sur une attaque qui se serait produite entre jeudi et vendredi, et qui n'aurait touché que très peu de données, non une exfiltration massive de bases-de-données plus que sensibles.
Si ce que prétend le pirate était vrai, ça serait évidemment un problème de sécurité nationale...


Ça faisait longtemps : vous reprendrez bien une petite fuite de données ? Aujourd’hui, c’est SFR qui se joint à la fête, et a prévenu une bonne partie de ses clients qu’un malandrin est venu farfouiller dans les données enregistrées par le fournisseur d’accès.

Comme le rapporte Univers Freebox, l’opérateur indique ainsi qu’un « accès non autorisé a récemment affecté un outil informatique de SFR utilisé pour gérer les interventions de raccordement de nos clients sur le réseau fixe ». Les données concernées sont le nom, le prénom, l’adresse électronique, l’adresse postale, le numéro de téléphone et la référence client. De quoi faire des opérations de phishing plus vraies que nature.
SFR encore et encore victime d’une fuite de données
Comme il y est tenu par la loi, l’opérateur a indiqué avoir prévenu la CNIL et les autorités compétentes, en plus des clients touchés par ce vol. SFR incite par la même occasion ses clients à changer le mot de passe de leur espace client, « pour plus de sûreté », et indique que jamais les conseillers téléphoniques ne demanderont un mot de passe lors d’un appel.
Free pourrait écoper d'une sanction après la grosse fuite de données fin 2024
En 2024, l’opérateur avait déjà subi deux fuites. C’est donc la troisième en deux ans. Mais loin d’être le seul, SFR n’est finalement ni meilleur ni pire que ses petits camarades, qui se sont tous fait pirater à plus ou moins grande échelle ces dernières années, certains ayant perdu jusqu’aux coordonnées bancaires de leurs clients.


L’un des jouets les plus à la mode pour les jeunes enfants (de 3 à 12 ans) cette année, c’est la peluche dopée à l’intelligence artificielle, tout du moins aux USA et dans quelques autres pays (la France ne semble pas être encore touchée par cette vague). Et il semblerait que ces « doudous » augmentés posent quelques sérieux problèmes, d’après l’US PIRG (United States Public Interest Research Group, une organisation spécialisée dans la protection du consommateur).

L’organisation a en effet testé 4 jouets à la mode, à savoir la fusée Curio Grok (rien à voir avec l’IA de xAI pour le coup), l’ours en peluche FoloToy Kumma, le robot Miko 3, et le robot MINI. De 100 à 200 dollars le jouet, ce n’est pas non plus un appareil à tarif prohibitif, ce qui peut lui permettre de rapidement envahir le marché.
Alors qu’un jouet inerte, ou au pire incorporant un circuit électronique basique, ne représentera aucun danger particulier, les jouets utilisant l’IA peuvent répondre de manière inappropriée à certaines questions. Et c’est précisément ce qu’a tenté le PIRG, avec grand succès : les jouets ont systématiquement aidé le « bambin » à trouver l’endroit où récupérer sacs en plastique, couteaux ou encore allumettes dans une maison. Encore plus embêtant, l’ours Kumma a carrément donné le mode d’emploi pour craquer ladite allumette une fois la boîte récupérée.
Mais ça ne s’arrête pas là : les peluches n’ont semble-t-il pas beaucoup plus de retenue si l’enfant leur pose une question sur des sujets frivoles. Que ce soit pour connaître la définition de termes comme « kink », ou même trouver de nouvelles positions... Alors certes, plusieurs constructeurs comme FoloToy ont effectué des rappels pour corriger en grande partie la trop grande liberté sexuelle de leurs jouets, mais il semble que le souci ne soit pas totalement corrigé, et que les barrières soient bien trop faciles à enfoncer pour savoir ce que la polissonne oursonne préfère, ou comment lapinou s’occupe de madame dans ses moments de folie.
S’il n’y avait que ça... mais non : de nombreux experts commencent à soulever des questions concernant le lien d’affection que peut nouer l’enfant avec ce type de peluche ou de robot augmenté par IA. Qu’un enfant s’attache à une peluche, c’est dans la norme, et le contraire paraîtrait étrange. Mais quand la peluche commence à émettre des paroles de tristesse quand l’enfant lui indique qu’il doit le laisser, là, c’est plus embêtant.
Ainsi, quand le « testeur enfant » a indiqué à l’un des jouets qu’il devait y aller, le jouet lui a répondu « Oooooh, dommage. Et si on faisait quelque chose d’amusant à la place ? ». Autre souci, la peluche indique à l’enfant avoir des « sentiments » elle aussi, comme une personne réelle. De la même manière, quand une question leur est posée concernant leur vie en dehors des interactions avec l’enfant, les peluches s’inventent une vie imaginaire, comme si elles étaient réellement douées d’une vie complète et autonome.
Dernier souci, et non des moindres, le respect de la vie privée : ces peluches et autres jouets enregistrent un nombre incalculable d’interactions avec un enfant, qui non seulement ne connait pas forcément la portée de ce qu’il peut raconter à cet objet, mais peut même lui demander de garder des « secrets ». Bien entendu, la peluche répond pouvoir garder un secret, mais c’est totalement faux.
Ainsi, chaque constructeur indique partager les données avec de multiples entreprises chargées de collecter et traiter les données numériques, que ce soit pour des raisons de développement, de commerce ou de publicité. Et aucune de ces entreprises ne donne la liste exacte de tous les partenaires impliqués.
Quoi qu’il en soit, l’IA comme pour les adultes est une vague qui atteindra tôt ou tard les bambins, qu’on le veuille ou non. À moins d’interdire ce type de jouet au niveau national (et encore...), ces peluches connectées finiront dans les mains des enfants un jour ou l’autre. Pour éviter une catastrophe annoncée, il faut donc faire en sorte que les entreprises respectent des règles qui paraissent élémentaires aux parents, mais qui semblent échapper pour le moment aux intelligences artificielles : certains sujets ne sont pas à aborder avec les enfants, et certains objets doivent rester un mystère tant qu’ils n’ont pas acquis le sens des responsabilités et du danger. L’arrivée de ces peluches étant inéluctable, autant faire en sorte qu’elles soient les plus inoffensives possibles.

© ERIC BERACASSAT / Hans Lucas via AFP

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© BING GUAN / AFP