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OpenAI lance la formule ChatGPT Go en France : 8 € par mois pour un usage plus généreux

Quelques mois après son lancement, OpenAI propose depuis peu ChatGPT Go en France. Cet abonnement facturé 8 € par mois pour les nouveaux abonnés (et peut-être moins si vous êtes déjà abonné) est une formule d’entrée de gamme qui intègre les mêmes fonctionnalités que la version gratuite, mais avec des limites supérieures. ChatGPT Plus, l’offre payante la plus abordable jusque-là, est quasiment trois fois plus chère, même si elle ajoute quelques fonctions supplémentaires et encore plus d’usage des modèles de base.

La nouvelle grille tarifaire de ChatGPT pour les particuliers en France. Image MacGeneration.

ChatGPT reste gratuit à la base et on peut même l’utiliser de manière très légère sans compte. Se connecter avec un compte OpenAI permet une utilisation plus intensive des fonctionnalités de base : discussions avec les variantes allégées du grand modèle de langage du moment et créations de textes et images. Il y a toutefois des limites quotidiennes suffisamment basses pour gêner un usage même modéré, en particulier si on veut utiliser des fonctionnalités comme une réflexion prolongée avec les modèles plus avancés.

Jusque-là, il fallait débourser pas moins de 23 € par mois pour lever ces limites, alors l’introduction de la formule ChatGPT Go est une bonne nouvelle à cet égard. Pour 8 € par mois, on a un accès plus large à GPT-5.2 et ses futures mises à jour, on peut créer plus d’images au quotidien, importer des fichiers en plus grand nombre et plus lourds, ou encore utiliser plus souvent le modèle « Thinking », qui offre des réponses plus complexes. Comme toutes les entreprises du secteur, OpenAI se garde bien de définir clairement les limites qui subsistent et son site se contente d’indiquer :

ChatGPT Go inclut des limites d’utilisation plus élevées que l’offre gratuite pour le chat principal et les outils. Ces limites peuvent varier en fonction des conditions du système afin de garantir une expérience fluide pour l’ensemble des utilisateurs.

Seul l’usage permet de déterminer si l’option Go pourrait suffire ou si la formule Plus reste nécessaire. La réponse dépendra sûrement du nombre de requêtes approfondies utilisées chaque jour ainsi que de la taille du contexte, c’est-à-dire du nombre d’informations associées à une demande. Si vous comptez souvent sur ChatGPT pour lire de longs documents ou pour analyser de grandes quantités de code source, vous aurez probablement besoin de monter votre abonnement d’un cran. ChatGPT Plus a d’autres arguments à faire valoir, avec la possibilité d’organiser les échanges en projets thématiques, l’accès à Codex qui sert à générer du code ou à Sora pour créer des vidéos.

Cela dit, si vous vous étiez abonné à ChatGPT Plus et que vous n’utilisez pas ces avantages ou tout simplement que vous souhaitez économiser un peu sur votre facture mensuelle, sachez qu’il est possible de descendre sur la formule Go. Dans mon cas, OpenAI me propose même un tarif réduit, puisque je ne paierais que 4 € par mois, soit quasiment six fois moins ! Voilà qui est tentant, sachant que je n’utilise jamais Sora et rarement Codex et même si j’ai commencé récemment à exploiter les projets, je pourrais m’en passer pour faire de belles économies.

Étant actuellement abonné à ChatGPT Plus, OpenAI me propose une réduction sur le forfait Go. Image MacGeneration.

Tous ces forfaits étant sans engagement, rien n’empêche de les tester pendant un mois avant de changer d’avis. C’est vrai pour la formule Go comme pour la Pro, vendue à 229 € par mois pour un usage illimité de ChatGPT (avec tout de même quelques garde-fous techniques) et un accès aux nouveautés en avant-première. C’est sans doute bien trop élevé hors d’un contexte professionnel, mais rien ne vous interdit d’essayer un mois pour trancher.

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Fortnite ne reviendra finalement pas sur l’iPhone au Japon, malgré les promesses de Tim Sweeney

Tim Sweeney avait promis un retour de Fortnite sur l’iPhone au Japon quand le pays avait annoncé son intention de forcer Apple à ouvrir son smartphone. Maintenant que la loi MSCA a été votée et que l’iPhone va effectivement s’ouvrir aux boutiques alternatives, on apprend finalement qu’il n’en sera rien. Le patron d’Epic Games a détaillé ses raisons sur X et la plus importante est financière : il n’apprécie pas les 5 % qu’Apple peut exiger sur chaque transaction effectuée hors de l’App Store.

Image Epic/iGeneration.

La réglementation japonaise permettrait à Epic Games de proposer son jeu phare sans utiliser le système de paiement de l’App Store et donc sans reverser la commission de 15 ou 30 % exigée par Apple. On peut rappeler que c’était en effet le point de conflit entre le créateur de Fortnite et le concepteur de l’iPhone et ce qui avait poussé Tim Sweeney à affronter directement Apple en 2020. À l’époque, une mise à jour avec une boutique qui proposait des achats en direct avait été distribuée, entraînant la suppression de l’app sur la boutique et un long procès qui n’est toujours pas terminé cinq ans plus tard.

Epic Games défie Apple avec des achats directs dans Fortnite

Epic Games défie Apple avec des achats directs dans Fortnite

Apple perd son appel contre Epic, mais sauve sa commission sur les achats externes

Apple perd son appel contre Epic, mais sauve sa commission sur les achats externes

Depuis, Apple a été contrainte d’assouplir ses règles, en particulier en Europe dans le cadre du DMA. Cela a permis à Fortnite de revenir grâce à des boutiques d’apps alternatives, puis même sur l’App Store, où il est désormais possible de proposer des méthodes alternatives de paiement.

Fortnite est de retour sur iPhone en Europe avec l

Fortnite est de retour sur iPhone en Europe avec l'Epic Games Store

Après 5 ans d

Après 5 ans d'absence, Fortnite revient sur l'App Store américain

Retour au Japon : pourquoi est-ce que Tim Sweeney refuse finalement d’y lancer Fortnite, s’il peut à la fois compter sur des boutiques tierces et sur des moyens de paiement alternatifs dans l’App Store ? Contrairement aux règles actuellement en vigueur en Europe, les législateurs japonais ont permis à Apple de prélever un pourcentage sur chaque transaction effectuée dans une app installée sur l’iPhone, peu importe son origine. Un développeur devra ainsi reverser 5 % pour les apps distribuées sur une boutique tierce et 15 % s’il veut utiliser un moyen de paiement externe sur l’App Store.

Néanmoins, comme le rappelle MacRumors, la situation va bientôt changer en Europe, où Apple va imposer la même commission de 5 % à partir du 1er janvier 2026. Jusque-là, les développeurs pouvaient opter pour un prélèvement unique de 50 centimes, ce qui était certainement plus intéressant pour une app comme Fortnite, où les joueurs peuvent dépenser régulièrement des sommes parfois importantes. Cet avantage va disparaître en Europe, alors est-ce que le jeu d’Epic Games disparaîtra lui aussi ?

DMA : Apple simplifie l

DMA : Apple simplifie l'ajout de liens d’achat externes en Europe et introduit une nouvelle commission 

Outre les questions financières, Tim Sweeney critique aussi les écrans systématiquement affichés par iOS lorsque l’on veut sortir du cadre de l’App Store et qui vont sans doute dissuader une partie des utilisateurs. Selon lui, Apple respecte la loi japonaise avec mauvaise foi et n’essaie pas vraiment d’ouvrir son iPhone à la concurrence, en faisant tout pour empêcher l’émergence d’une alternative populaire.

Tim Sweeney n’hésite jamais à utiliser Fortnite comme moyen de pression sur Apple et Google et c’est encore une fois le cas au Japon. Pour autant, le législateur semble satisfait de l’implémentation d’Apple, alors on ne sait pas trop quelle marge de manœuvre il pourrait avoir. Peut-être que ses arguments feront mouche et que le MSCA sera à son tour ajusté en sa faveur…

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OpenAI lance la formule ChatGPT Go en France : 8 € par mois pour un usage plus généreux

Quelques mois après son lancement, OpenAI propose depuis peu ChatGPT Go en France. Cet abonnement facturé 8 € par mois pour les nouveaux abonnés (et peut-être moins si vous êtes déjà abonné) est une formule d’entrée de gamme qui intègre les mêmes fonctionnalités que la version gratuite, mais avec des limites supérieures. ChatGPT Plus, l’offre payante la plus abordable jusque-là, est quasiment trois fois plus chère, même si elle ajoute quelques fonctions supplémentaires et encore plus d’usage des modèles de base.

La nouvelle grille tarifaire de ChatGPT pour les particuliers en France. Image MacGeneration.

ChatGPT reste gratuit à la base et on peut même l’utiliser de manière très légère sans compte. Se connecter avec un compte OpenAI permet une utilisation plus intensive des fonctionnalités de base : discussions avec les variantes allégées du grand modèle de langage du moment et créations de textes et images. Il y a toutefois des limites quotidiennes suffisamment basses pour gêner un usage même modéré, en particulier si on veut utiliser des fonctionnalités comme une réflexion prolongée avec les modèles plus avancés.

Jusque-là, il fallait débourser pas moins de 23 € par mois pour lever ces limites, alors l’introduction de la formule ChatGPT Go est une bonne nouvelle à cet égard. Pour 8 € par mois, on a un accès plus large à GPT-5.2 et ses futures mises à jour, on peut créer plus d’images au quotidien, importer des fichiers en plus grand nombre et plus lourds, ou encore utiliser plus souvent le modèle « Thinking », qui offre des réponses plus complexes. Comme toutes les entreprises du secteur, OpenAI se garde bien de définir clairement les limites qui subsistent et son site se contente d’indiquer :

ChatGPT Go inclut des limites d’utilisation plus élevées que l’offre gratuite pour le chat principal et les outils. Ces limites peuvent varier en fonction des conditions du système afin de garantir une expérience fluide pour l’ensemble des utilisateurs.

Seul l’usage permet de déterminer si l’option Go pourrait suffire ou si la formule Plus reste nécessaire. La réponse dépendra sûrement du nombre de requêtes approfondies utilisées chaque jour ainsi que de la taille du contexte, c’est-à-dire du nombre d’informations associées à une demande. Si vous comptez souvent sur ChatGPT pour lire de longs documents ou pour analyser de grandes quantités de code source, vous aurez probablement besoin de monter votre abonnement d’un cran. ChatGPT Plus a d’autres arguments à faire valoir, avec la possibilité d’organiser les échanges en projets thématiques, l’accès à Codex qui sert à générer du code ou à Sora pour créer des vidéos.

Cela dit, si vous vous étiez abonné à ChatGPT Plus et que vous n’utilisez pas ces avantages ou tout simplement que vous souhaitez économiser un peu sur votre facture mensuelle, sachez qu’il est possible de descendre sur la formule Go. Dans mon cas, OpenAI me propose même un tarif réduit, puisque je ne paierais que 4 € par mois, soit quasiment six fois moins ! Voilà qui est tentant, sachant que je n’utilise jamais Sora et rarement Codex et même si j’ai commencé récemment à exploiter les projets, je pourrais m’en passer pour faire de belles économies.

Étant actuellement abonné à ChatGPT Plus, OpenAI me propose une réduction sur le forfait Go. Image MacGeneration.

Tous ces forfaits étant sans engagement, rien n’empêche de les tester pendant un mois avant de changer d’avis. C’est vrai pour la formule Go comme pour la Pro, vendue à 229 € par mois pour un usage illimité de ChatGPT (avec tout de même quelques garde-fous techniques) et un accès aux nouveautés en avant-première. C’est sans doute bien trop élevé hors d’un contexte professionnel, mais rien ne vous interdit d’essayer un mois pour trancher.

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Fortnite ne reviendra finalement pas sur l’iPhone au Japon, malgré les promesses de Tim Sweeney

Tim Sweeney avait promis un retour de Fortnite sur l’iPhone au Japon quand le pays avait annoncé son intention de forcer Apple à ouvrir son smartphone. Maintenant que la loi MSCA a été votée et que l’iPhone va effectivement s’ouvrir aux boutiques alternatives, on apprend finalement qu’il n’en sera rien. Le patron d’Epic Games a détaillé ses raisons sur X et la plus importante est financière : il n’apprécie pas les 5 % qu’Apple peut exiger sur chaque transaction effectuée hors de l’App Store.

Image Epic/iGeneration.

La réglementation japonaise permettrait à Epic Games de proposer son jeu phare sans utiliser le système de paiement de l’App Store et donc sans reverser la commission de 15 ou 30 % exigée par Apple. On peut rappeler que c’était en effet le point de conflit entre le créateur de Fortnite et le concepteur de l’iPhone et ce qui avait poussé Tim Sweeney à affronter directement Apple en 2020. À l’époque, une mise à jour avec une boutique qui proposait des achats en direct avait été distribuée, entraînant la suppression de l’app sur la boutique et un long procès qui n’est toujours pas terminé cinq ans plus tard.

Epic Games défie Apple avec des achats directs dans Fortnite

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Apple perd son appel contre Epic, mais sauve sa commission sur les achats externes

Apple perd son appel contre Epic, mais sauve sa commission sur les achats externes

Depuis, Apple a été contrainte d’assouplir ses règles, en particulier en Europe dans le cadre du DMA. Cela a permis à Fortnite de revenir grâce à des boutiques d’apps alternatives, puis même sur l’App Store, où il est désormais possible de proposer des méthodes alternatives de paiement.

Fortnite est de retour sur iPhone en Europe avec l

Fortnite est de retour sur iPhone en Europe avec l'Epic Games Store

Après 5 ans d

Après 5 ans d'absence, Fortnite revient sur l'App Store américain

Retour au Japon : pourquoi est-ce que Tim Sweeney refuse finalement d’y lancer Fortnite, s’il peut à la fois compter sur des boutiques tierces et sur des moyens de paiement alternatifs dans l’App Store ? Contrairement aux règles actuellement en vigueur en Europe, les législateurs japonais ont permis à Apple de prélever un pourcentage sur chaque transaction effectuée dans une app installée sur l’iPhone, peu importe son origine. Un développeur devra ainsi reverser 5 % pour les apps distribuées sur une boutique tierce et 15 % s’il veut utiliser un moyen de paiement externe sur l’App Store.

Néanmoins, comme le rappelle MacRumors, la situation va bientôt changer en Europe, où Apple va imposer la même commission de 5 % à partir du 1er janvier 2026. Jusque-là, les développeurs pouvaient opter pour un prélèvement unique de 50 centimes, ce qui était certainement plus intéressant pour une app comme Fortnite, où les joueurs peuvent dépenser régulièrement des sommes parfois importantes. Cet avantage va disparaître en Europe, alors est-ce que le jeu d’Epic Games disparaîtra lui aussi ?

DMA : Apple simplifie l

DMA : Apple simplifie l'ajout de liens d’achat externes en Europe et introduit une nouvelle commission 

Outre les questions financières, Tim Sweeney critique aussi les écrans systématiquement affichés par iOS lorsque l’on veut sortir du cadre de l’App Store et qui vont sans doute dissuader une partie des utilisateurs. Selon lui, Apple respecte la loi japonaise avec mauvaise foi et n’essaie pas vraiment d’ouvrir son iPhone à la concurrence, en faisant tout pour empêcher l’émergence d’une alternative populaire.

Tim Sweeney n’hésite jamais à utiliser Fortnite comme moyen de pression sur Apple et Google et c’est encore une fois le cas au Japon. Pour autant, le législateur semble satisfait de l’implémentation d’Apple, alors on ne sait pas trop quelle marge de manœuvre il pourrait avoir. Peut-être que ses arguments feront mouche et que le MSCA sera à son tour ajusté en sa faveur…

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ChatGPT permet d’épingler les conversations importantes partout… sauf sur Mac

ChatGPT reçoit une petite fonctionnalité bien pratique, avec la possibilité d’épingler des conversations que l’on juge importantes. Quand on commence à utiliser le chatbot d’OpenAI de manière intensive, on peut effectivement finir avec une longue liste d’échanges. Même si le système tente de nommer chaque chat de manière intelligente, on se retrouve vite noyé par le volume et incapable de retrouver rapidement un élément. Les chats épinglés resteront en tête de la liste, une bonne manière de garder sous la main l’essentiel.

L’option pour épingler un chat dans le menu contextuel de la version web de ChatGPT. Image MacGeneration.

La fonctionnalité a été annoncée sur X, où OpenAI précise qu’elle est déployée sur iOS, Android, le web… mais pas le Mac. Bizarrement, alors que ChatGPT avait certainement la meilleure app macOS de la catégorie, l’application semble un peu à l’abandon ces derniers temps ou en pleine phase de transition si l’on veut être optimiste. Quoi qu’il en soit, il ne sera pas possible d’épingler un chat sur le Mac, ni même de voir les chats épinglés sur d’autres appareils en tête de liste, ce qui est plus gênant si on compte utiliser la nouveauté.

ChatGPT annonce le retrait du mode Voice uniquement sous macOS

ChatGPT annonce le retrait du mode Voice uniquement sous macOS

Sur le web, on épingle un chat en cliquant sur les trois points qui s’affichent à son niveau lors d’un survol du curseur, puis en choisissant la nouvelle option dans le menu contextuel. Sur les appareils mobiles, un tap prolongé sur une conversation affiche également un menu contextuel, où se trouve l’option. S’il n’est pas nécessaire de mettre à jour l’app, il m’a fallu la redémarrer pour que l’option apparaisse sur mon iPhone.

Le menu contextuel qui permet d’épingler un chat à gauche, la liste d’échanges avec deux épingles à droite. Image iGeneration.

On peut épingler les chats dans la liste globale ainsi qu’à l’intérieur d’un projet. Les données sont logiquement synchronisées entre les différentes apps (sauf sous macOS) et le web. En revanche, on est limité à trois épingles seulement, ce qui semble bien peu. Si on a déjà trois conversations en tête de liste, un message d’erreur suggère ainsi de retirer une épingle pour pouvoir en ajouter une autre.

ChatGPT enchaîne les nouveautés en ce moment. Hier, c’est sa boutique d’apps qui est sortie, avec notamment son intégration à Apple Music. En début de semaine, OpenAI présentait un nouveau générateur d’images amélioré pour répondre à la pression de Google. La semaine dernière, c’était la sortie de la version 5.2 de sa famille de grands modèles de langage, une sortie précipitée pour réagir à la concurrence.

GPT-5.2, partenariat avec Disney : OpenAI fait feu de tout bois pour insister sur sa supériorité

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GPT Image 1.5 : ChatGPT rattrape enfin Nano Banana sur la retouche d’images

GPT Image 1.5 : ChatGPT rattrape enfin Nano Banana sur la retouche d’images

OpenAI ouvre l’App Store de ChatGPT aux utilisateurs comme aux développeurs

OpenAI ouvre l’App Store de ChatGPT aux utilisateurs comme aux développeurs

On peut d’ailleurs ajouter à cette liste la sortie aujourd’hui de ChatGPT-5.2-Codex, la dernière version du modèle optimisé pour le développement. D’après les chiffres fournis par OpenAI, ce modèle surpasse tous ses prédécesseurs et serait même « le modèle de programmation agentique le plus avancé à ce jour ».

OpenAI a lancé au début du mois une « alerte rouge » pour reprendre l’avantage technologique, en particulier face à un Google particulièrement agressif. On en voit les fruits, avec de multiples évolutions rapides. Reste à savoir si ce sera suffisant pour revenir à la première place…

En « alerte rouge », OpenAI lancerait GPT-5.2 dès cette semaine

En « alerte rouge », OpenAI lancerait GPT-5.2 dès cette semaine

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ChatGPT permet d’épingler les conversations importantes partout… sauf sur Mac

ChatGPT reçoit une petite fonctionnalité bien pratique, avec la possibilité d’épingler des conversations que l’on juge importantes. Quand on commence à utiliser le chatbot d’OpenAI de manière intensive, on peut effectivement finir avec une longue liste d’échanges. Même si le système tente de nommer chaque chat de manière intelligente, on se retrouve vite noyé par le volume et incapable de retrouver rapidement un élément. Les chats épinglés resteront en tête de la liste, une bonne manière de garder sous la main l’essentiel.

L’option pour épingler un chat dans le menu contextuel de la version web de ChatGPT. Image MacGeneration.

La fonctionnalité a été annoncée sur X, où OpenAI précise qu’elle est déployée sur iOS, Android, le web… mais pas le Mac. Bizarrement, alors que ChatGPT avait certainement la meilleure app macOS de la catégorie, l’application semble un peu à l’abandon ces derniers temps ou en pleine phase de transition si l’on veut être optimiste. Quoi qu’il en soit, il ne sera pas possible d’épingler un chat sur le Mac, ni même de voir les chats épinglés sur d’autres appareils en tête de liste, ce qui est plus gênant si on compte utiliser la nouveauté.

ChatGPT annonce le retrait du mode Voice uniquement sous macOS

ChatGPT annonce le retrait du mode Voice uniquement sous macOS

Sur le web, on épingle un chat en cliquant sur les trois points qui s’affichent à son niveau lors d’un survol du curseur, puis en choisissant la nouvelle option dans le menu contextuel. Sur les appareils mobiles, un tap prolongé sur une conversation affiche également un menu contextuel, où se trouve l’option. S’il n’est pas nécessaire de mettre à jour l’app, il m’a fallu la redémarrer pour que l’option apparaisse sur mon iPhone.

Le menu contextuel qui permet d’épingler un chat à gauche, la liste d’échanges avec deux épingles à droite. Image iGeneration.

On peut épingler les chats dans la liste globale ainsi qu’à l’intérieur d’un projet. Les données sont logiquement synchronisées entre les différentes apps (sauf sous macOS) et le web. En revanche, on est limité à trois épingles seulement, ce qui semble bien peu. Si on a déjà trois conversations en tête de liste, un message d’erreur suggère ainsi de retirer une épingle pour pouvoir en ajouter une autre.

ChatGPT enchaîne les nouveautés en ce moment. Hier, c’est sa boutique d’apps qui est sortie, avec notamment son intégration à Apple Music. En début de semaine, OpenAI présentait un nouveau générateur d’images amélioré pour répondre à la pression de Google. La semaine dernière, c’était la sortie de la version 5.2 de sa famille de grands modèles de langage, une sortie précipitée pour réagir à la concurrence.

GPT-5.2, partenariat avec Disney : OpenAI fait feu de tout bois pour insister sur sa supériorité

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GPT Image 1.5 : ChatGPT rattrape enfin Nano Banana sur la retouche d’images

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OpenAI ouvre l’App Store de ChatGPT aux utilisateurs comme aux développeurs

OpenAI ouvre l’App Store de ChatGPT aux utilisateurs comme aux développeurs

On peut d’ailleurs ajouter à cette liste la sortie aujourd’hui de ChatGPT-5.2-Codex, la dernière version du modèle optimisé pour le développement. D’après les chiffres fournis par OpenAI, ce modèle surpasse tous ses prédécesseurs et serait même « le modèle de programmation agentique le plus avancé à ce jour ».

OpenAI a lancé au début du mois une « alerte rouge » pour reprendre l’avantage technologique, en particulier face à un Google particulièrement agressif. On en voit les fruits, avec de multiples évolutions rapides. Reste à savoir si ce sera suffisant pour revenir à la première place…

En « alerte rouge », OpenAI lancerait GPT-5.2 dès cette semaine

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Apple prend le Japon en exemple pour contester le DMA européen

Le Japon a suivi l’Union européenne et son DMA en imposant à Apple une série de mesures qui vont l’obliger à ouvrir l’iPhone à la concurrence. On pourrait croire que l’entreprise californienne déteste les deux régulateurs avec la même passion. Dans un entretien accordé à plusieurs médias, dont Numerama et La Tribune (nous n’avons pas été invités…), elle révèle pourtant un favori. Alors qu’Apple n’a jamais caché qu’elle détestait le DMA, le MSCA japonais lui paraît nettement préférable.

Apple oppose les réglementations japonaises et européennes, allégorie. Image iGeneration, photo de base Sean McAuliffe sur Unsplash.

Les deux textes sont pourtant proches et ce sont des points de détail qui font peser la balance en faveur du Japon dans le cœur de Cupertino. Ainsi, le Japon exige la possibilité de passer par des boutiques d’apps tierces au lieu de l’App Store. AltStore n’a pas attendu bien longtemps pour ouvrir ses portes dans le pays et d’autres boutiques devraient suivre.

Après l’Europe, le Japon contraint Apple à ouvrir véritablement l’iPhone à la concurrence

Après l’Europe, le Japon contraint Apple à ouvrir véritablement l’iPhone à la concurrence

Quelques différences à la marge

Apple pointe toutefois quelques différences avec le DMA, à commencer par le passage obligatoire par une boutique. On ne peut pas télécharger une app directement depuis un site web sur les iPhone japonais comme on peut le faire en Europe, tout doit passer par les boutiques et donc par le processus de notarisation géré par ses soins. Ce qui lui permet de garder la main sur les apps autorisées et même si c’est en théorie des problèmes de sécurité qui peuvent justifier un refus, on l’a déjà vu s’en servir pour d’autres raisons.

Apple a bloqué iTorrent sur l’AltStore à la demande de gouvernements

Apple a bloqué iTorrent sur l’AltStore à la demande de gouvernements

L’Union européenne empêche normalement Apple de refuser une app par le biais de la notarisation et l’entretien semble indiquer que cette option restera ouverte au Japon. Pourtant, les règles destinées au pays n’évoquent pas de contrôle sur le contenu. L’argument de la pornographie a été brandi en guise de preuve, selon Apple, des méfaits du DMA. Pourtant, tout semble indiquer que la catégorie n’est pas interdite dans l’archipel et AltStore ne paraît pas proposer une liste d’apps spécifique au pays. La Pomme n’a manifestement toujours pas digéré la sortie de Hot Tub sur la boutique alternative, malicieusement présentée à l’époque comme approuvée par ses soins.

Apple réprouve totalement la première app porno pour iPhone distribuée par AltStore PAL

Apple réprouve totalement la première app porno pour iPhone distribuée par AltStore PAL

Elle a aussi une préférence sur la gestion des paiements externes, requise par le législateur japonais comme par le DMA. Pour commencer, les apps devront systématiquement proposer les deux options et permettre aux utilisateurs de choisir, alors que les développeurs doivent choisir une seule option sur ce continent. L’Union européenne ne tolère par ailleurs aucune restriction sur l’accès à des moyens de paiement qui ne sont pas gérés par ses soins, là où le Japon a accepté de les restreindre pour les mineurs. Les apps destinées aux moins de 13 ans ne pourront pas afficher un lien vers un système de paiement externe et tous les utilisateurs de moins de 18 ans devront obtenir une autorisation parentale pour réaliser un achat hors de l’App Store. Ces différences sont jugées essentielles par Apple pour protéger les enfants, ce qui serait impossible selon elle en Europe.

Le régulateur japonais n’exige pas d’interopérabilité systématique

Le dernier argument est sans doute le plus important : le DMA exige des fonctionnalités interopérables dès leur conception, alors qu’il n’y a rien de tel dans la loi japonaise. Apple juge que l’Europe veut bloquer l’innovation, motivée par des concurrents qui auraient fait preuve d’un « lobbying intense » auprès des institutions européennes. Spotify et Meta ont même été cités pendant l’entretien, ce qui n’est pas une surprise, tant les deux entreprises reviennent régulièrement dans les discussions. Le service de streaming n’a jamais manqué une occasion d’accuser la Pomme de nuire à son propre service en favorisant Apple Music.

Spotify insiste auprès de l’UE pour une condamnation rapide et sévère d’Apple

Spotify insiste auprès de l’UE pour une condamnation rapide et sévère d’Apple

Apple juge l’approche japonaise bien meilleure, si bien qu’elle ne pense pas devoir bloquer des fonctionnalités nouvelles, comme elle le fait régulièrement en Europe. Outre la recopie de l’iPhone qui n’est toujours pas active sur le continent, on peut aussi évoquer le retrait à venir d’une fonctionnalité liée à l’Apple Watch.

L

L'Apple Watch va perdre une fonction à cause de l'Union européenne et du DMA

Apple ne rate jamais une occasion de faire pression sur l’Europe

Cette démonstration est avant tout une manière de plus pour Apple de mettre la pression sur l’Union européenne, par le biais de ses propres clients. L’entreprise de Tim Cook veut démontrer qu’il y avait une meilleure manière de faire en utilisant le Japon comme preuve, quand bien même les textes ne sont pas si éloignés qu’elle veut bien le dire.

C’est loin d’être la première fois qu’Apple cherche à mobiliser ses clients européens contre le DMA, à tel point que l’on pourrait aussi parler d’un « lobbying intense » à son sujet. Reste à savoir si le Japon érigé en contre-exemple va finalement faire mouche auprès des citoyens et in fine des institutions.

DMA : Apple explique pourquoi l

DMA : Apple explique pourquoi l'iPhone est privé de certaines nouveautés

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Apple prend le Japon en exemple pour contester le DMA européen

Le Japon a suivi l’Union européenne et son DMA en imposant à Apple une série de mesures qui vont l’obliger à ouvrir l’iPhone à la concurrence. On pourrait croire que l’entreprise californienne déteste les deux régulateurs avec la même passion. Dans un entretien accordé à plusieurs médias, dont Numerama et La Tribune (nous n’avons pas été invités…), elle révèle pourtant un favori. Alors qu’Apple n’a jamais caché qu’elle détestait le DMA, le MSCA japonais lui paraît nettement préférable.

Apple oppose les réglementations japonaises et européennes, allégorie. Image iGeneration, photo de base Sean McAuliffe sur Unsplash.

Les deux textes sont pourtant proches et ce sont des points de détail qui font peser la balance en faveur du Japon dans le cœur de Cupertino. Ainsi, le Japon exige la possibilité de passer par des boutiques d’apps tierces au lieu de l’App Store. AltStore n’a pas attendu bien longtemps pour ouvrir ses portes dans le pays et d’autres boutiques devraient suivre.

Après l’Europe, le Japon contraint Apple à ouvrir véritablement l’iPhone à la concurrence

Après l’Europe, le Japon contraint Apple à ouvrir véritablement l’iPhone à la concurrence

Quelques différences à la marge

Apple pointe toutefois quelques différences avec le DMA, à commencer par le passage obligatoire par une boutique. On ne peut pas télécharger une app directement depuis un site web sur les iPhone japonais comme on peut le faire en Europe, tout doit passer par les boutiques et donc par le processus de notarisation géré par ses soins. Ce qui lui permet de garder la main sur les apps autorisées et même si c’est en théorie des problèmes de sécurité qui peuvent justifier un refus, on l’a déjà vu s’en servir pour d’autres raisons.

Apple a bloqué iTorrent sur l’AltStore à la demande de gouvernements

Apple a bloqué iTorrent sur l’AltStore à la demande de gouvernements

L’Union européenne empêche normalement Apple de refuser une app par le biais de la notarisation et l’entretien semble indiquer que cette option restera ouverte au Japon. Pourtant, les règles destinées au pays n’évoquent pas de contrôle sur le contenu. Pourtant, la catégorie n’est pas interdite dans l’archipel et AltStore permet bien de télécharger des apps qui diffusent du contenu pour adulte. La Pomme n’a manifestement toujours pas digéré la sortie de Hot Tub sur la boutique alternative, malicieusement présentée à l’époque comme approuvée par ses soins.

Apple réprouve totalement la première app porno pour iPhone distribuée par AltStore PAL

Apple réprouve totalement la première app porno pour iPhone distribuée par AltStore PAL

Elle a aussi une préférence sur la gestion des paiements externes, requise par le législateur japonais comme par le DMA. Pour commencer, les apps devront systématiquement proposer les deux options et permettre aux utilisateurs de choisir, alors que les développeurs doivent choisir une seule option sur ce continent. L’Union européenne ne tolère par ailleurs aucune restriction sur l’accès à des moyens de paiement qui ne sont pas gérés par ses soins, là où le Japon a accepté de les restreindre pour les mineurs. Les apps destinées aux moins de 13 ans ne pourront pas afficher un lien vers un système de paiement externe et tous les utilisateurs de moins de 18 ans devront obtenir une autorisation parentale pour réaliser un achat hors de l’App Store. Ces différences sont jugées essentielles par Apple pour protéger les enfants, ce qui serait impossible selon elle en Europe.

Le régulateur japonais n’exige pas d’interopérabilité systématique

Le dernier argument est sans doute le plus important : le DMA exige des fonctionnalités interopérables dès leur conception, alors qu’il n’y a rien de tel dans la loi japonaise. Apple juge que l’Europe veut bloquer l’innovation, motivée par des concurrents qui auraient fait preuve d’un « lobbying intense » auprès des institutions européennes. Spotify et Meta ont même été cités pendant l’entretien, ce qui n’est pas une surprise, tant les deux entreprises reviennent régulièrement dans les discussions. Le service de streaming n’a jamais manqué une occasion d’accuser la Pomme de nuire à son propre service en favorisant Apple Music.

Spotify insiste auprès de l’UE pour une condamnation rapide et sévère d’Apple

Spotify insiste auprès de l’UE pour une condamnation rapide et sévère d’Apple

Apple juge l’approche japonaise bien meilleure, si bien qu’elle ne pense pas devoir bloquer des fonctionnalités nouvelles, comme elle le fait régulièrement en Europe. Outre la recopie de l’iPhone qui n’est toujours pas active sur le continent, on peut aussi évoquer le retrait à venir d’une fonctionnalité liée à l’Apple Watch.

L

L'Apple Watch va perdre une fonction à cause de l'Union européenne et du DMA

Apple ne rate jamais une occasion de faire pression sur l’Europe

Cette démonstration est avant tout une manière de plus pour Apple de mettre la pression sur l’Union européenne, par le biais de ses propres clients. L’entreprise de Tim Cook veut démontrer qu’il y avait une meilleure manière de faire en utilisant le Japon comme preuve, quand bien même les textes ne sont pas si éloignés qu’elle veut bien le dire.

C’est loin d’être la première fois qu’Apple cherche à mobiliser ses clients européens contre le DMA, à tel point que l’on pourrait aussi parler d’un « lobbying intense » à son sujet. Reste à savoir si le Japon érigé en contre-exemple va finalement faire mouche auprès des citoyens et in fine des institutions.

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Pour la deuxième fois cette année, Free augmente ses frais de résiliation de 10 €

Même si Free n’augmente pas souvent les tarifs mensuels de ses offres, le fournisseur d’accès à internet se rattrape sur d’autres aspects plus discrets, comme les frais de résiliation. Quelques mois après une première augmentation de 10 € appliquée au printemps, l’entreprise recommence et demande depuis le 17 décembre 2025 69 € pour les nouveaux abonnés comme les clients existants. Au total, cela représente plus de 40 % de hausse sur l’année en cours, même s’il est vrai que ces frais sont le plus souvent remboursés par le fournisseur qui prend la relève.

Image MacGeneration.

Malgré tout, ces frais de résiliation n’ont aucune justification technique (contrairement à l’ouverture d’une ligne qui implique souvent un technicien) et ils sont surtout un moyen dissuasif de retenir les clients, puisqu’il faut payer pour changer de contrat. Les quatre acteurs historiques français se sont faits plaisir ces derniers mois, avec des augmentations systématiques. Bouygues était monté directement à 69 € peu avant Free, SFR avait suivi en passant lui aussi de 49 à 59 € dans la foulée et Orange a fini par rejoindre la tendance en réclamant 59 € depuis l’automne.

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RED et SFR augmentent à leur tour les frais de résiliation de leurs box Internet

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Orange et Sosh font grimper leurs frais de résiliation internet fixe

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Free et Bouygues Telecom affichent désormais les frais les plus élevés en exigeant 69 € de la part de leurs clients qui souhaitent voir ailleurs. Les quatre FAI remboursent tous les frais de résiliation pour le moment, à hauteur en général de 100 € au maximum (et même 150 € pour Orange). C’est certainement pour cette raison qu’ils se permettent d’augmenter leurs frais de résiliation, en comptant sans doute au passage sur une part de clients qui ne penseront pas à réclamer la somme, puisqu’il s’agit à chaque fois d’offres de remboursement.

Pour en revenir à Free, la nouvelle grille tarifaire met aussi en avant une augmentation de la facture en cas de retards sur le paiement, comme le relève Univers Freebox. L’entreprise peut désormais exiger jusqu’à 10,5 €, avec des frais de pénalité qui sont calculés selon le nombre de jours de retard, au prorata du forfait choisi. Auparavant, le plafond était de 7,5 €, une augmentation très discrète pour ceux qui ont des problèmes à payer leur abonnement à internet.

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La recherche de l’App Store va offrir de « nouvelles opportunités »… en affichant plus de pubs en 2026

Apple annonce fièrement l’émergence en 2026 de « nouvelles opportunités dans les résultats de recherche » pour l’App Store… ( ) sur son site dédié aux publicités ( ). N’espérez pas une refonte de cet outil avec de meilleurs résultats, le changement concerne le nombre de publicités qui seront affichées au milieu des apps qui correspondent à votre requête. Jusque-là, Apple se contentait d’une publicité sur l’onglet dédié à la recherche, puis une autre en haut de l’écran. Dans le futur, on pourra avoir d’autres publicités intégrées à la liste des résultats.

Image iGeneration, photo de base [Bram Naus sur *Unsplash*](https://unsplash.com/fr/photos/plaque-de-rue-noir-et-blanc-5fvMWp1r2n0).
Image iGeneration, photo de base Bram Naus sur Unsplash.

L’annonce ne précise rien de plus, en particulier pas le nombre de publicités que l’on pourra voir. On imagine que cela dépendra de la requête et des algorithmes mis en œuvre par Apple pour sélectionner les publicités jugées pertinentes. Puisqu’elles seront intégrées à la liste de résultats, il n’y a pas vraiment de raison de fixer un nombre maximal de toute manière, ce sera probablement plutôt une publicité tous les n résultats. C’est une pratique courante dans l’industrie et Apple ne fait que s’aligner sur ce que font d’autres boutiques, comme Amazon pour ne citer qu’un exemple.

Pour les développeurs qui souhaitent exploiter ce programme publicitaire, aucun changement ne sera nécessaire. Apple indique que c’est elle qui déterminera la meilleure position pour chaque publicité, que ce soit le premier emplacement en haut de l’écran qui devrait rester le plus rentable, ou bien une intégration dans la liste de résultats en dessous. Tout dépend à la fois des termes recherchés et des sommes versées par les développeurs, puisque c’est un système d’enchères automatisées sous le capot.

Pour le moment, Apple ne propose pas de mécanisme pour payer plus cher et s’assurer une place systématique en haut de l’écran. Par ailleurs, le format ne changera pas, avec un fond légèrement bleuté qui distingue les publicités des autres apps. Pour les développeurs, il sera toujours possible de payer au clic (à chaque fois qu’un utilisateur ouvre la fiche d’une app sur la boutique) ou à l’installation (à chaque fois qu’une app est installée via une publicité, ce qui est nettement plus cher) au choix.

L’état actuel de la recherche dans l’App Store : une publicité parmi les suggestions à gauche, une publicité en tête des résultats à droite. Image iGeneration.
L’état actuel de la recherche dans l’App Store : une publicité parmi les suggestions à gauche, une publicité en tête des résultats à droite. Image iGeneration.

Du côté de l’utilisateur, rien ne change non plus : il est impossible de masquer ces apps, même si on paye déjà l’entreprise avec un abonnement iCloud+ ou une offre Apple One. Au mieux, il est possible de désactiver les recommandations personnalisées qui se basent sur vos précédents téléchargements et d’autres activités pour afficher des publicités adaptées à votre situation. Activée par défaut, cette option peut être coupée dans les réglages du compte accessibles via votre avatar en haut à droite de l’App Store.

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OpenAI ouvre l’App Store de ChatGPT aux utilisateurs comme aux développeurs

OpenAI a ouvert les portes de la boutique d’apps dédiée à ChatGPT, même si parler d’apps semble un petit peu exagéré dans ce contexte. Il s’agit en réalité de passerelles vers des services en ligne, dont Apple Music aperçu hier ou encore la version web de Photoshop qui était disponible depuis quelques jours. Le concept est néanmoins suffisamment fort pour que l’entreprise le reprenne à son compte et si vous utilisez ChatGPT, vous pouvez parcourir son App Store et « installer » des apps pour enrichir votre chatbot.

La boutique d’apps de ChatGPT en action. Image MacGeneration.

Mon collègue Stéphane a justement testé ce matin l’app dédiée à Apple Music pour se créer une liste de lecture. Précisons d’abord que la boutique est accessible depuis un navigateur web ou l’app iOS dédiée à ChatGPT, mais pas encore depuis celle du Mac. L’ajout du service de musique pommé se fait en se connectant, même s’il y a une option pour tester l’app sans compte qui présente assez peu d’intérêt1. C’est alors le site web d’Apple qui prend le relai pour vous permettre de saisir vos identifiants et valider l’accès à votre compte par OpenAI.

Ceci fait, on peut demander à ouvrir une nouvelle discussion dans ChatGPT et utiliser l’app justement ajoutée. Cette dernière s’ajoute aussi derrière le bouton « Plus » du menu contextuel associé à chaque échange. C’est une nouvelle option qui rejoint toutes les autres, comme la recherche sur le web, le mode agent ou encore le mode optimisé pour étudier. Là encore, ces apps apparaissent aussi bien sur la version web que sur iOS, la version macOS de ChatGPT n’y aura sans doute droit que dans un deuxième temps.

OpenAI affiche systématiquement cet écran quand on veut connecter un service tiers, avec notamment des informations sur le partage de données privées. Image MacGeneration.
Le site d’Apple valide la connexion et surtout les autorisations à accorder pour que ChatGPT puisse accéder au compte. Image MacGeneration.

Même si vous autorisez OpenAI à accéder à votre compte Apple Music, les autorisations accordées sont plutôt restreintes dans ce cas. C’est probablement un choix de la part d’Apple et chaque développeur a toute latitude pour ajuster le curseur du partage de données avec le créateur de ChatGPT. En l’occurrence, l’intégration ne donne pas accès aux statistiques personnelles, si bien que le premier essai de Stéphane s’est traduit par un échec. En demandant une liste de lecture rassemblant les dix morceaux les plus écoutés cette semaine, le chatbot a indiqué qu’il ne pouvait pas accéder aux statistiques, avant de détailler la marche à suivre dans l’app Musique.

Mon collègue a en revanche réussi à créer une liste de lecture en donnant des critères qui ne dépendent pas de son compte, en l’occurrence une sélection de titres de rock alternatif des années 2000. Sa requête incluait quelques critères supplémentaires, comme la présence d’un artiste spécifique ou encore l’alternance entre des morceaux énervés et calmes et le résultat était satisfaisant. Une fois créée dans ChatGPT, cette liste de lecture a automatiquement été ajoutée à son compte, si bien qu’il a pu l’écouter dans l’app conçue par Apple. Le titre et même la description sont correctement remplis, il ne manque qu’une image d’illustration pour un résultat parfait.

L’app Apple Music de ChatGPT n’a pas accès aux statistiques personnelles de l’utilisateur. Image MacGeneration.
Cette même app permet bien de créer une liste de lecture, y compris en cumulant plusieurs critères comme ici. Image MacGeneration.
La même liste de lecture ajoutée à Apple Music. Image MacGeneration.

Comme toujours, ChatGPT n’hésite pas à guider l’utilisateur en faisant des suggestions. Une fois la liste de lecture créée, l’assistant a proposé à Stéphane de la modifier pour inclure des artistes moins connus ou alors pour modifier la tonalité générale vers une ambiance plus pop ou au contraire plus sombre. Ce ne sont pas des fonctionnalités prévues par Apple, c’est le grand modèle de langage sous-jacent qui prend ce genre d’initiatives.

En plus d’Apple Music, Spotify est présent. Photoshop est rejoint par d’autres apps similaires, comme Canva et Figma. On retrouve d’autres services, comme OpenTable pour réserver une table dans un restaurant, TripAdvisor et Booking.com pour réserver un hôtel, Instacart pour se faire livrer des courses, Expedia pour les voyages ou encore Zillow pour les annonces immobilières en Amérique du Nord.

Photoshop s’intègre à ChatGPT, mais ça ne vaut pas le Nano Banana de Google

Photoshop s’intègre à ChatGPT, mais ça ne vaut pas le Nano Banana de Google

Une boutique d’apps ouverte à tous les développeurs

L’autre annonce d’OpenAI, c’est que tous les développeurs peuvent désormais créer des apps pour ChatGPT et les soumettre à la boutique. L’entreprise fournit un kit de développement (SDK) actuellement en bêta qui permet de créer des expériences « chat-native », c’est-à-dire parfaitement intégrées au chatbot maison. Sous le capot, ces apps reposent toutes sur MCP (Model Context Protocol), le protocole imaginé par Anthropic qui est devenu un standard de fait dans le domaine.

Grâce à MCP, les « agents » IA prennent le contrôle des tâches… et des ordinateurs

Grâce à MCP, les « agents » IA prennent le contrôle des tâches… et des ordinateurs

Pour l’heure, ces apps reposent exclusivement sur des services web et une bonne dose de JavaScript. Il n’est pas encore question de proposer des apps qui tournent en local, comme on peut le faire avec Claude et son intégration MCP, mais cela viendra peut-être. OpenAI promet aussi d’améliorer sa boutique, notamment pour permettre aux développeurs de gagner de l’argent avec leurs apps dédiées à ChatGPT.

Vous pouvez découvrir les bases avec le guide rapide mis en ligne par OpenAI ainsi que des exemples mis en ligne sur GitHub et si vous voulez soumettre votre travail sur la boutique, il faudra respecter ces règles. Comme sur l’App Store d’Apple, de nombreux contenus sont interdits, notamment ceux pour les adultes. Les premières apps validées par l’entreprise seront mises en ligne en début d’année prochaine.


  1. J’ai essayé, on peut créer des listes de lecture et écouter des extraits, mais on a vite fait le tour et on ne peut pas récupérer ces listes.  ↩︎

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Domotique : Homey peut désormais s’installer sur n’importe quel ordinateur, y compris un Mac

Changement de cap important pour Homey, solution de domotique assez similaire dans l’esprit à Home Assistant même si elle n’est pas open source. Le matériel vendu par l’entreprise d’origine néerlandaise, achetée par LG l’an dernier, était jusque-là la seule option pour la faire tourner si on ne voulait pas d’un abonnement1. Ce n’est plus le cas avec le lancement de Homey Self-Hosted Server, une version que l’on héberge soi-même sur un ordinateur qui fera office de serveur de domotique, comme son nom l’indique bien.

Image Homey/iGeneration.

Cette nouvelle option est prévue pour tourner sur à peu près n’importe quel ordinateur qui pourra rester actif en permanence. Le Raspberry Pi est évidemment dans la liste, avec la possibilité de prendre le contrôle de tout l’ordinateur et d’y installer Homey en guise de système d’exploitation. On pourra pour cela utiliser l’app Raspberry Pi Imager, qui propose maintenant Homey OS parmi ses nombreuses options. Dans l’univers de Home Assistant, ce serait l’équivalent de HAOS et la démarche devrait être quasiment identique à celle que j’avais décrite dans la série.

Découvrez Home Assistant : installation et configuration sur un Raspberry Pi

Découvrez Home Assistant : installation et configuration sur un Raspberry Pi

Pour plus de souplesse, on peut aussi installer Homey en plus d’autres services sur son serveur et le mieux pour cela est d’utiliser Docker, qui est l’une des options d’installation proposées. Une image prête à l’emploi est disponible pour créer un conteneur et elle pourra tourner autant sur les processeurs ARM des Raspberry Pi que sur les x86_64 d’Intel et AMD que l’on trouve notamment dans les mini-PC. D’autres méthodes sont proposées pour ceux qui veulent une option encore plus simple : Homey peut s’installer sur un Mac (uniquement Apple Silicon) grâce à une app qui tournera à l’arrière-plan, sans jamais toucher au terminal. C’est un petit peu plus compliqué sur Windows, où la virtualisation est impliquée. Il y a aussi la marche à suivre pour les NAS, dont ceux de Synology.

Ce n’est pas parce que vous pouvez installer Homey sur n’importe quel ordinateur que le système devient gratuit. Après le premier mois d’essai, il faudra prévoir 4,99 € par mois ou bien 149 € une fois. Si c’est 100 € de moins que le matériel le moins cher vendu par l’entreprise, il faut souligner que vous aurez du logiciel sans aucun lien matériel, bien utile en domotique. Si vous voulez gérer directement des appareils en Zigbee, Bluetooth, Z-Wave ou d’autres protocoles matériels, il faudra ajouter le Homey Bridge vendu 69 €. Par rapport au Homey Mini Pro qui fait tourner le même logiciel, qui intègre des puces Zigbee et Thread et qui est vendu 249 €, l’intérêt de l’auto-hébergement est moins net… sauf pour tester.

En effet, il est désormais possible de découvrir l’expérience Homey sans payer et sans acheter de matériel. Si vous avez un Mac sous la main, vous pouvez télécharger l’app fournie à cette adresse et obtenir une instance fonctionnelle en quelques minutes. Vous aurez alors 30 jours pour jauger l’intérêt de la solution et si vous avez un hub propriétaire, comme le Hue Bridge ou la Dirigera d’IKEA, vous pourrez connecter toute votre domotique et la contrôler par ce biais. Si cela vous plaît, vous aurez alors le choix de maintenir la version hébergée ou bien d’acheter le matériel associé.


  1. Sinon, l’offre Homey Cloud était proposée et elle est très proche de la version auto-hébergée, sauf qu’elle est associée à un abonnement mensuel.  ↩︎

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Warner Bros. Discovery refuse encore une fois l’offre de Paramount et confirme sa préférence pour Netflix

Dernier rebondissement dans la vente de Warner Bros. Discovery : l’offre publique d’achat hostile de Paramount publiée le 8 décembre est aujourd’hui officiellement refusée par l’entreprise américaine, qui réitère par la même occasion son choix de la proposition de Netflix. Le refus du jour s’adresse en réalité aux actionnaires. Ce sont eux qui auront le dernier mot avant une éventuelle intervention des autorités chargées d’examiner l’opération au regard des enjeux de concurrence. Malgré tout, c’est mauvais signe pour Paramount et une bonne nouvelle pour le numéro un mondial du streaming, qui devrait bien pouvoir récupérer le prestigieux studio hollywoodien et surtout tous ses contenus.

Netflix en bonne passe de l’emporter, tandis que l’offre de Paramount s’efface derrière le château d’eau des studios Warner Bros, tout un programme. Image iGeneration, photo de base Silas Lundquist sur Unsplash.

Pour rappel, Warner Bros. Discovery est à vendre et si Apple a semblé un temps intéressée d’après la rumeur, c’est Netflix qui a finalement présenté une offre validée par le vendeur. L’entreprise voulait acheter le studio Warner Bros et tout son contenu, ainsi que HBO et son catalogue de séries pour 82,7 milliards de dollars. Sa proposition ne contient pas les chaînes de télévision, dont CNN, qui devaient être vendues avant la fin de l’opération.

Netflix achète les studios, films et séries de Warner Bros. et HBO pour 82,7 milliards de dollars

Netflix achète les studios, films et séries de Warner Bros. et HBO pour 82,7 milliards de dollars

Cette offre ayant été acceptée par Warner Bros. Discovery, on pensait l’affaire terminée, du moins en attendant le volet politique. C’est alors que Paramount Skydance a relancé son offre, la sixième apprend-t-on aujourd’hui, pour récupérer le lot. Comptant sur la fortune et l’influence auprès du gouvernement américain actuel de la famille Ellison, Paramount proposait une somme légèrement plus élevée et un achat uniquement en argent, alors que Netflix compte en partie sur ses actions.

Paramount ne lâche pas l’affaire et propose une offre d’achat hostile pour récupérer Warner Bros

Paramount ne lâche pas l’affaire et propose une offre d’achat hostile pour récupérer Warner Bros

Le communiqué de presse du jour est pourtant sans équivoque. Le conseil d’administration a voté à l’unanimité pour rejeter l’offre publique d’achat de Paramount, jugeant qu’elle n’était « pas dans le meilleur intérêt de Warner Bros. Discovery ni de ses actionnaires ». Ce sont ces derniers qui sont visés par l’argumentaire déployé par la suite, qui met notamment en avant l’absence de garanties suffisantes que la famille Ellison financera l’opération ou encore les frais de 2,8 milliards de dollars qui sont déjà prévus si l’entreprise mettait un terme aux négociations en cours avec Netflix.

Même sur la partie concurrence, qui pouvait sembler donner un avantage à l’offre de Paramount, le conseil d’administration juge les deux propositions équivalentes et ajoute même que le choix de Netflix sera la meilleure garantie d’un maintien de la concurrence à Hollywood. Quoi qu’il en soit, le choix du géant du streaming semble bien établi du côté de Warner Bros. Discovery. Reste maintenant à savoir comment cela se passera auprès des autorités de la concurrence et du Président américain, qui a déjà fait part de son intérêt pour le dossier.

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Voitures : « pragmatique », l’Union européenne abandonne la fin du thermique et cède le passage à la Chine

La Commission européenne a officialisé l’abandon d’une mesure qui prévoyait l’interdiction de la vente de voitures thermiques à partir de 2035. Le communiqué de presse insiste sur le pragmatisme de cette décision, demandée par de nombreux constructeurs en retard sur l’électrification et soutenue par quelques pays, Allemagne en tête. Pour autant, si le nouveau compromis qui devra être voté par les pays de l’Union européenne soulagera peut-être l’industrie locale à court terme, il va aussi probablement ouvrir un boulevard pour les constructeurs chinois, malgré les garde-fous mis en place.

Une ID.3 en sortie de la chaîne de production de Zwickau, une usine dédiée exclusivement à la production de voitures électriques depuis 2019. Image Volkswagen/MacGeneration.

L’interdiction de la vente de nouveaux véhicules thermiques à partir de 2035 était l’une des idées phares du Pacte vert européen, un texte présenté à toute fin de 2019 pour mener l’Union européenne sur la voie de la neutralité carbone à l’horizon 2050. Dans une décennie, seules les voitures neuves exclusivement électriques devaient pouvoir être vendues sur le continent, excluant non seulement le thermique pur, mais aussi les hybrides. Cela fait toutefois plusieurs années maintenant que les constructeurs automobiles européens, pourtant tous engagés dans la transition vers l’électrique, réclament au minimum un report, voire une annulation de cette interdiction totale.

Ils ont obtenu gain de cause et la Commission européenne est même allée plus loin que beaucoup ne le demandaient, en proposant qu’à compter de 2035, les émissions de CO₂ soient réduites de 90 % pour les nouveaux véhicules. On s’attendait à un assouplissement en incluant les hybrides aux voitures purement électriques, mais cette nouvelle version laisse la porte ouverte à la vente de véhicules sans batterie. Les 10 % d’émissions restantes devront être compensées par les constructeurs, qui pourront pour cela utiliser de l’acier bas carbone produit en Europe ou bien vendre des voitures qui roulent avec des biocarburants ou carburants de synthèse, supposés plus propres.

Les partisans de la mesure suggèrent qu’elle ne changera pas grand-chose et que la majorité des ventes de voitures neuves restera électrique. Ses opposants regrettent le recul face aux enjeux liés au dérèglement climatique et soulignent surtout que les constructeurs chinois vont pouvoir tirer leur épingle du jeu. L’industrie européenne devrait être favorisée par des incitations financières ou des obligations à faire appel à des acteurs locaux, mais l’avance technologique de la Chine est déjà si grande qu’à moins d’instaurer des taxes bien plus importantes qu’aujourd’hui, leur avantage devrait augmenter et non se réduire. Parmi les efforts annoncés par la Commission, on peut aussi évoquer des incitations destinées à favoriser l’émergence de voitures électriques plus petites et moins chères.

Les constructeurs européens vont-ils vraiment maintenir leurs efforts, sachant qu’ils n’auront plus à basculer toutes leurs ventes vers l’électrique dans dix ans ? On peut en douter, quand on sait qu’une partie d’entre eux ont déjà choisi de réduire leurs investissements sur les voitures à batterie, parfois au profit d’un retour du thermique. Porsche va modifier une plateforme imaginée au départ exclusivement pour l’électrique, afin d’ajouter des moteurs thermiques dans de futurs modèles. Mercedes-Benz a même annoncé la création d’une nouvelle plateforme thermique pour des camionnettes. Maintenant que l’objectif de 2035 est enterré, on peut supposer que d’autres fabricants suivront la même route en privilégiant une technologie qu’ils maîtrisent parfaitement et surtout qui est plus rentable.

La Dolphin Surf de BYD, photographiée devant le Colisée à Rome : le message est clair… Image BYD.

Pendant ce temps, la Chine investit toujours aussi massivement sur l’électrique et son propre marché commence à être saturé. Ses immenses moyens de production devront bien trouver un débouché et l’Europe est une cible évidente pour y vendre la production locale. Si les fabricants chinois n’ont pas été très agressifs sur le plan tarifaire jusque-là, cela pourrait aisément changer et leur offre pourrait être très compétitive. Pour ne rien arranger, ils ont aussi une offre hybride de plus en plus concurrentielle et la possibilité de vendre des voitures thermiques au-delà de 2035 pourrait bien, encore une fois, les arranger.

À court terme, les constructeurs européens vont pouvoir baisser leurs investissements et se concentrer sur le thermique qui est plus rentable. Tant mieux pour les emplois, même si cette stratégie immédiate risque de poser encore plus de problèmes à long terme, tant sur le plan environnemental que stratégique. La Chine est déjà inévitable quelque part, quand on pense que les acteurs européens comptent de plus en plus sur des partenaires dans le pays pour développer leurs propres voitures. C’est vrai pour Renault qui a pu créer sa nouvelle Twingo en un temps record grâce à la Chine, c’est aussi vrai pour le premium allemand. Mercedes a ainsi fait appel à Geely pour lui fournir le moteur thermique de la CLA hybride rechargeable.

Un géant historique du thermique allemand qui privilégie un moteur chinois, voilà un symbole fort. Rater la sortie de l’électrique est-elle vraiment la meilleure voie à suivre pour sauver l’industrie automobile européenne ? Réponse dans le courant de la prochaine décennie…

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iOS 26.2 peut brièvement faire clignoter l’écran à chaque notification

iOS 26.2 a ajouté une nouvelle option d’accessibilité qui peut servir à tout le monde. Le système mobile d’Apple pouvait déjà activer le flash au dos des iPhone à chaque nouvelle notification, la mise à jour permet de faire clignoter brièvement l’écran lorsque cela arrive. Le paramètre, signalé par MacRumors est à retrouver dans les Réglages, puis « Accessibilité », « Audio et visuel » et enfin « Clignotement pour les alertes ». La nouvelle option est « Écran », qui peut remplacer la lumière au dos ou s’ajouter à elle, selon vos préférences.

Voici ce que cela donne sur un iPhone 16 Pro sous iOS 26.2 :

Une notification sur l’écran verrouillé avec le clignotement de l’écran activé. Image iGeneration.

L’effet est subtil dans une pièce lumineuse, alors pour vous permettre de mieux voir ce qui se passe, voici le même iPhone sans l’option ajoutée par iOS 26.2 :

Une alerte reçue sans la nouvelle option pour faire clignoter l’écran. Image iGeneration.

Dans les deux configurations, l’écran verrouillé s’active lors de la réception de l’alerte. Avec le paramètre d’accessibilité actif, on note la luminosité supplémentaire au niveau de l’heure et cela peut en effet servir à mieux attirer l’attention dans le coin de l’œil. Vous pouvez tester la fonctionnalité, en la restreignant au mode silence ou en la gardant en permanence. Une autre option permet aussi de (dés)activer la fonctionnalité quand l’iPhone est verrouillé, à vous de voir si cela vous convient mieux.

Image iGeneration.

Pour finir, notons que le clignotement de l’écran ne sera actif que lorsque la dalle elle-même est allumée. Si votre iPhone n’a pas d’écran toujours allumé, il ne pourra pas bénéficier de la fonctionnalité. Si c’est le cas, toutes les situations où l’écran toujours allumé est désactivé, que ce soit en activant le mode économie d’énergie ou encore avec le mode de concentration sommeil, entraîneront aussi la suppression du clignotement. Une bonne idée pour éviter de se faire réveiller en pleine nuit par l’écran de son iPhone…

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Les nouveaux accessoires connectés d’IKEA peuvent combiner Thread et Zigbee

La nouvelle gamme de produits domotique conçue par IKEA et qui sortira officiellement début 2026, même si on peut déjà la trouver en partie dans les magasins, est pensée pour Matter. Au lieu du Zigbee exploité précédemment par le fabricant de meubles, c’est ainsi le protocole matériel Thread qui est utilisé, ce qui permettra de relier ces produits directement à Maison d’Apple ou tout autre écosystème compatible avec le standard. Néanmoins, ces produits sont aussi capables de fonctionner en Zigbee et on sait maintenant pourquoi, grâce au site spécialisé matter-smarthome qui a ouvert la nouvelle télécommande.

On peut associer une nouvelle télécommande IKEA en Thread à une ancienne ampoule Zigbee, preuve que les deux protocoles sont gérés. Image matter-smarthome.

Pour rappel, Zigbee et Thread sont deux standards matériels (à ne pas confondre avec Matter, qui définit le logiciel) assez proches et on peut dire que le second est un successeur du premier. Ils reposent tous deux sur les mêmes ondes radio et fonctionnent dans les grandes lignes de la même manière, avec un réseau maillé qui s’appuie sur les périphériques alimentés en permanence pour étendre sa couverture. Ce sont deux technologies radio qui consomment peu d’énergie et sont à cet égard parfaitement adaptés à la domotique.

Tout savoir sur Thread, le nouveau protocole de domotique poussé par Apple

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Cette proximité permet d’utiliser le même matériel pour Zigbee et Thread. C’est une option de plus en plus courante dans la domotique, avec différentes approches. Chez Aqara, on choisit entre les deux technologies en modifiant le firmware des appareils depuis l’app du fabricant. Chez Hue, les nouvelles ampoules gèrent les deux protocoles en parallèle au déballage et désactivent celui qui ne sert pas quand on choisit un type de connexion.

Test de l’interrupteur connecté H2 EU d’Aqara : un vrai déclic pour la domotique

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Test de l’ampoule Hue Essential : la qualité Hue dans une ampoule Matter à 15 €

Test de l’ampoule Hue Essential : la qualité Hue dans une ampoule Matter à 15 €

Et chez IKEA alors ? Si la nouvelle gamme est présentée uniquement sous la forme d’accessoires Matter par le biais de Thread, il y a une petite originalité : ces produits sont aussi compatibles avec les accessoires TRÅDFRI, l’ancienne génération domotique qui reposait sur du Zigbee. En particulier, on peut lier une télécommande BILRESA (Thread) à une ampoule TRÅDFRI (Zigbee), ce qui confirme que les deux standards sont bien gérés, même si le spécialiste des boulettes ne le met pas en avant.

En ouvrant la télécommande en question, nos confrères de matter-smarthome ont noté la présence d’une puce du fabricant américain Qorvo qui peut effectivement prendre en charge Zigbee, Thread et même le Bluetooth utilisé pour la connexion initiale. Grâce à elle, les accessoires IKEA de nouvelle génération peuvent contrôler un périphérique Zigbee ou être reliés à un écosystème Matter par le biais de Thread. L’ancienne technologie radio est alors désactivée, ce qui est un choix d’IKEA toutefois, pas une limite matérielle. La puce QPG6200L peut en effet générer et maintenir trois réseaux Zigbee ou Thread en parallèle, y compris en optant pour des canaux différents pour éviter les conflits. Mieux, elle peut le faire avec une seule antenne, ce qui limite les coûts et simplifie son utilisation.

La puce Qorvo intégrée à une télécommande IKEA. Image matter-smarthome.

De fait, IKEA pourrait aller plus loin en connectant sa nouvelle génération de domotique via Thread tout en maintenant une connexion en Zigbee. Cela permettrait d’avoir à la fois un lien direct entre une télécommande et une ampoule, tout en utilisant les boutons dans le cadre de la domotique, par exemple pour des automatisations plus avancées. Autre avantage, les accessoires alimentés en permanence, comme une prise ou une ampoule, pourraient faire office de routeurs pour les deux protocoles et ainsi étendre les réseaux maillés Zigbee et Thread en même temps. Cela se ferait sans perturber leur fonctionnement normal et sans nécessiter de configuration spécifique.

On ne sait pas si IKEA compte activer cette possibilité dans ses produits. Quoi qu’il en soit, cette puce offre le meilleur des deux mondes : une compatibilité maintenue avec Zigbee pour ceux qui ont déjà un écosystème avec cette norme, tout en offrant la possibilité de passer à l’option plus moderne avec Thread. Le tout, en améliorant la portée des deux réseaux en toute transparence.

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Apple confirme : la batterie du MacBook Pro M5 peut bien être remplacée seule

Apple a bien facilité la procédure pour remplacer la batterie sur le MacBook Pro M5 sorti en octobre dernier. Comme iFixit l’avait noté dans son démontage, la conception interne de l’ordinateur a été revue avec notamment comme objectif de simplifier l’accès à la batterie et ainsi de pouvoir faire un échange sans retirer d’autres éléments. La conséquence de ce changement est la vente du composant seul sur le site Self Service Repair géré par Apple.

Retrait des modules de la batterie du MacBook Pro M5 dans le guide fourni par le constructeur. Image Apple.

La batterie officielle est vendue 238,26 €, même si vous ne paierez que 216,74 € si vous renvoyez l’ancienne batterie à Apple pour la recycler. Le processus à suivre est expliqué dans ce guide fourni par le constructeur, qui détaille chaque étape et suggère d’utiliser une presse et une protection en plastique pour optimiser l’installation et reproduire les gestes pratiqués en Apple Store. Il faudra ainsi ajouter environ 60 € à la note, sachant que l’on peut aussi louer du matériel dédié pendant une semaine, un service facturé 55 €.

Cela reste une opération relativement coûteuse, mais le MacBook Pro M5 fait tellement mieux que ses prédécesseurs. Pour le modèle M4, par exemple, Apple ne vend pas la batterie seule, il faut remplacer tout le boitier supérieur et ainsi changer entièrement le clavier, juste pour changer la batterie. Cette pièce est vendue à un tout autre prix (604,7 € ou 503,76 € en renvoyant l’ancienne) et l’intervention sera nettement plus longue et complexe, comme on peut l’imaginer.

Le changement est ainsi une excellente nouvelle pour la durée de vie de l’ordinateur, qui pourra bénéficier d’une batterie neuve dans quelques années sans problème. Une évolution positive, que l’on espère retrouver rapidement dans tous les ordinateurs portables pommés. La prochaine étape pourrait être le passage sur une fixation électrochimique, comme sur les iPhone récents, ce qui simplifierait encore davantage le retrait de l’ancienne batterie.

Apple a revu la conception interne du MacBook Pro M5 pour légèrement simplifier les réparations

Apple a revu la conception interne du MacBook Pro M5 pour légèrement simplifier les réparations

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Apple a un iMac plus puissant avec une puce M5 Max dans les cartons

Bonne nouvelle pour les amateurs du tout-en-un d’Apple : l’iMac n’est pas abandonné et il devrait même de nouveau recevoir une variante plus puissante. Dans la vague de rumeurs du jour, toutes liées à un prototype avec une version d’iOS qui n’aurait jamais dû sortir, l’ordinateur d’Apple n’était pas mentionné une seule fois, pouvant laisser craindre un abandon de la part de son créateur. MacRumors a de quoi rassurer, en tombant sur les traces d’un futur modèle équipé d’une puce bien plus puissante, probablement une M5 Max.

Image MacRumors.

Précisons tout d’abord que la source n’est pas la même. Cette fois, nos confrères ont trouvé l’information dans le « kernel debug kit », un ensemble d’outils utilisé en interne qui sert notamment à développer le noyau des différents systèmes d’exploitation d’Apple. Ce n’est pas une brique qui devrait sortir des couloirs de Cupertino et le site ne précise pas comment il a mis la main dessus, mais toujours est-il que ce kit révèle des informations nouvelles.

En l’occurrence, un futur Mac porte le nom de code J833c qui n’est pas encore connu. Il fonctionne sur une plateforme nommée H17C et associée à un autre code, « Sotra C », qui désignerait en interne la future puce M5 Max. Ce nom a déjà été croisé par le passé et il venait d’une source fiable, tandis que MacRumors ajoute que tous ces codes ont aussi été croisés plus récemment sur le réseau social chinois Weibo.

Du M5 aux processeurs d

Du M5 aux processeurs d'IA pour serveurs, Apple a du pain sur la planche

Étant donné la source, il pourrait aussi s’agir d’un prototype qui ne sortira jamais. Néanmoins, la sortie d’un successeur à l’ancien iMac de 27 pouces, abandonné lors de la transition Apple Silicon, n’est pas une rumeur nouvelle. Mark Gurman l’a évoquée à plusieurs reprises, en parlant d’un écran bien plus large, peut-être de 32 pouces, pour mieux faire la différence avec l’iMac actuel, de 24 pouces.

Apple travaillerait sur un nouvel iMac de plus de 30 pouces

Apple travaillerait sur un nouvel iMac de plus de 30 pouces

On peut souligner qu’Apple avait pris la peine de réfuter les thèses d’un retour de l’iMac de 27 pouces en 2023. Cela dit, les plans ont pu changer depuis et surtout, la réfutation était très précise en donnant une valeur numérique précise. Il n’y aura peut-être plus d’iMac de 27 pouces, mais un iMac Pro de 32 pouces, par contre…

Apple : « Il n

Apple : « Il n'y aura pas d'iMac 27 pouces Apple Silicon »

On attend la présentation des variantes plus puissantes de la M5 dans le courant de l’année prochaine. Si un iMac doit utiliser ces puces, on le découvrira probablement dans la foulée.

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Tado° mise sur le logiciel pour équilibrer un réseau de chauffage à radiateurs

Tado° présente une nouvelle fonctionnalité pour ses clients qui sont chauffés avec des radiateurs à eau associés à une chaudière ou pompe à chaleur. À condition d’être équipé de la dernière génération « X » et d’avoir installé des têtes thermostatiques sur les radiateurs pour les contrôler individuellement, il est maintenant possible de réaliser un équilibrage hydraulique du réseau automatiquement depuis l’app. Cette opération améliore l’homogénéité du chauffage et augmente le rendement énergétique en faisant en sorte que tous les radiateurs reçoivent la même quantité d’eau chaude.

L’équilibrage hydraulique expliqué dans l’app de Tado°, à côté d’une tête thermostatique indispensable au bon fonctionnement de la fonctionnalité. Image Tado°.
L’équilibrage hydraulique expliqué dans l’app de Tado°, à côté d’une tête thermostatique indispensable au bon fonctionnement de la fonctionnalité. Image Tado°.

Par défaut, l’eau chaude envoyée par la chaudière ou pompe à chaleur va arriver avec force dans le radiateur le plus proche et il ne restera plus beaucoup d’eau chaude pour le radiateur le plus éloigné. Pour uniformiser le chauffage, on fait traditionnellement appel à un chauffagiste qui va intervenir sur le réseau de chauffage en commençant par une vidange complète, puis en modifiant le matériel pour que les flux soient plus homogènes. Tado° propose une solution alternative, qui ne nécessite aucune intervention et qui fonctionne uniquement grâce à ses produits.

Concrètement, vous devrez avoir à la fois le thermostat Tado° X qui contrôle la source du chauffage et des têtes thermostatiques de la même génération sur chaque radiateur. Avec cette base, l’app va réduire automatiquement le débit en fermant un petit peu les têtes les plus proches de la source et en ouvrant davantage celles qui sont éloignées. Le fabricant promet un processus automatisé, qui dépend seulement de la température observée par ses appareils. Si la tête installée sur un radiateur observe une chauffe très rapide de la pièce alors qu’une autre remarque une montée en température plus lente, le système partira du principe que le premier radiateur est proche de la chaudière et le deuxième éloigné.

Une fois ce premier constat établi, Tado° ajustera automatiquement l’apport d’eau chaude pour que tous les radiateurs soient à égalité. On devrait ainsi avoir l’équivalent d’un équilibrage hydraulique physique réalisé par un professionnel, mais dans une version logicielle permise par la domotique. Reste à savoir si cela fonctionne aussi bien que l’affirme le fabricant, même si au minimum, cela devrait améliorer le confort thermique du logement, en chauffant plus efficacement les différentes pièces.

La nouveauté nécessite une souscription à Tado° AI, le nouveau nom de l’abonnement proposé par le fabricant depuis bien des années. La formule propose de nombreuses autres fonctionnalités, essentiellement des automatisations pour limiter la consommation d’énergie tout en bénéficiant d’une température agréable, le tout avec une bonne dose d’intelligence artificielle, parce qu’on est presque en 2026. Comptez 3,99 € par mois pour en bénéficier.

Tado° bascule son système de contrôle du chauffage dans l’ère de l’IA avec tado° AI Assist

Tado° bascule son système de contrôle du chauffage dans l’ère de l’IA avec tado° AI Assist

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Renault affiche les tarifs de sa nouvelle Twingo, techniquement sous la barre des 15 000 €

Dévoilée le mois dernier, la nouvelle Twingo E-Tech sera commercialisée dans quelques semaines, même si les commandes ont débuté aujourd’hui pour les plus pressés qui avaient acheté le « Twingo R Pass » (vendu 100 €) lors de la présentation officielle. De ce fait, le véhicule s’est glissé sur le configurateur en ligne de Renault et surtout, le constructeur a dévoilé la grille de prix. Sa promesse était de vendre la voiture à moins de 20 000 € avant les aides et c’est bien le cas, puisqu’elle sera proposée à partir de 19 490 €. Grâce aux aides en France, Renault revendique même un tarif de 14 720 €, même s’il y a quelques astérisques importants à prendre en compte.

Image Renault/MacGeneration.

Pour passer sous la barre des 15 000 €, il faudra tout d’abord patienter un petit peu plus, puisque cela concerne la variante d’entrée de gamme, « Evolution », qui ne sera pas vendue avant le printemps, sans plus de précision à ce stade. Le 6 janvier 2026, c’est la version « Techno » haut de gamme qui sera proposée en commande, un modèle qui débute cette fois à 21 090 € avant déduction des aides. Le coup de pouce destiné aux véhicules particuliers sera maintenu en 2026 et Renault annonce les aides qui seront accessibles à tous ses clients, avec une variation selon leurs revenus.

Voiture électrique : des aides maintenues et même augmentées en 2026, mais les détails restent flous

Voiture électrique : des aides maintenues et même augmentées en 2026, mais les détails restent flous

Tous les clients pourront bénéficier d’une aide de 3 620 € sur les Twingo électriques, soit un prix de départ de 17 470 € sur la Techno. Les ménages les plus précaires pourront obtenir une aide plus élevée, jusqu’à 4 770 €, et repartir avec une version haut de gamme à partir de 16 320 €. Pour le modèle de base, le tarif descend même à 14 720 €, ce qui concrétise la promesse de Renault. Tous ces prix s’entendent hors options et il y en a une qui aurait dû faire partie de la dotation de série et que l’on aura tout intérêt à cocher systématiquement dans le configurateur.

En effet, toutes les Twingo E-Tech se passent de charge rapide par défaut. Renault se limite à une recharge de série à 6,6 kW, bien loin des 22 kW de l’ancienne génération, et facture en supplément l’ajout du connecteur CCS pour atteindre une puissance de 50 kW. Un choix discutable pour un véhicule électrique lancé en 2026. Même si la voiture est pensée pour un usage urbain, l’absence de charge rapide risque de devenir une contrainte réelle au cours de sa vie. Faire de longs trajets sera pratiquement impossible : si l’autonomie annoncée (260 km théorique) constitue déjà un frein, c’est surtout le temps nécessaire pour remplir la batterie de 27,5 kWh (plus de quatre heures) qui pose problème.

Image Renault.

La recharge rapide en courant continu permettra de ramener l’opération à une demi-heure environ, ce qui est raisonnable sur ce segment. Le « Pack Advanced Charge » est vendu à 500 € quelle que soit la version de base, un tarif raisonnable qui devrait être systématiquement pris en compte dans le prix de la voiture. Même Renault en a conscience, en communiquant sur un prix de départ avec l’option à 15 220 € pour les ménages précaires. On repasse au-dessus du seuil des 15 000 €, certes, mais on a un véhicule bien plus polyvalent, capable de répondre à des situations d’urgence et bien plus désirable à long terme, notamment sur le marché de l’occasion. L’option ajoute aussi un chargeur embarqué de 11 kW, ce qui permet de remplir la batterie en 2h35, ainsi que les V2G et V2L qui deviendront incontournables dans quelques années1.

Pour le prix demandé, la Twingo E-Tech d’entrée de gamme n’est pas une voiture au rabais, loin de là. Renault n’a retiré aucun écran et on peut les utiliser sur la version Evolution pour projeter son smartphone avec CarPlay et Android Auto. Si la version Techno ajoute quelques raffinements appréciables, comme la conduite à une seule pédale ou encore le système complet de Google avec Maps intégré en guise de planificateur, le modèle de base est tout à fait correct… à condition toutefois d’intégrer d’emblée les 500 € nécessaires à une configuration réellement exploitable.

Renault assume le choix de ne pas intégrer la charge rapide de série, en s’appuyant sur les usages constatés de ses clients. Cela lui permet de revendiquer un prix plancher sous les 15 000 € : un symbole, plus qu’une réalité commerciale. En pratique, peu d’acheteurs paieront ce prix et il aurait sans doute été plus cohérent de supprimer l’option et d’augmenter l’ensemble de la gamme de 500 €. En l’état, de nombreux clients risquent de ne pas anticiper cette limite et de s’en mordre les doigts.


  1. « Vehicle-to-Grid » et « Vehicle-to-Load », c’est-à-dire la possibilité d’exploiter la batterie d’une voiture pour renvoyer de l’énergie sur le réseau public ou dans un logement, ou pour alimenter des appareils. Ces technologies sont encore balbutiantes, elles devraient toutefois prendre de l’importance.  ↩︎

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ChatGPT annonce le retrait du mode Voice uniquement sous macOS

ChatGPT annonce dans son app macOS le retrait à venir de la fonction « Voice », l’assistant vocal imaginé par OpenAI. Quand on l’utilise sur le Mac, un message s’affiche pour signaler qu’elle sera désactivée à partir du 15 janvier 2026. Le texte associé précise que l’entreprise travaille sur « des expériences vocales plus unifiées et améliorées au sein de nos apps », tout en renvoyant sur cette page qui ne permet pas d’en apprendre beaucoup plus.

Le message indiquant la fin à venir de ChatGPT Voice sur le Mac. Image MacGeneration.
Le message indiquant la fin à venir de ChatGPT Voice sur le Mac. Image MacGeneration.

Précisons que ce retrait ne concerne que l’app macOS, pas la fonctionnalité elle-même. Voice restera disponible sur iOS, Android et même sous Windows et sur la version web de ChatGPT, bref partout, sauf sur le Mac. Pourquoi ce retrait ? Si OpenAI ne donne pas de raison, le site Apple Ch. qui a remonté l’information fait le lien avec un message publié en octobre sur X par Stephan Casas, développeur iOS et macOS au sein de l’entreprise. Il y indique que l’équipe de développement de ChatGPT pour le Mac a été sollicitée pour créer ChatGPT Atlas, le navigateur web d’OpenAI sorti fin octobre.

J’ai passé une semaine avec ChatGPT Atlas en guise de navigateur principal

J’ai passé une semaine avec ChatGPT Atlas en guise de navigateur principal

De ce fait, le développement de ChatGPT sur le Mac a fortement ralenti, ce que les utilisateurs ont pu constater. Son interface native reste un argument fort face à ses concurrents qui reposent largement sur les technologies du web, mais il est vrai qu’elle n’évolue plus trop depuis plusieurs mois. Alors qu’OpenAI avait ajouté plusieurs ponts avec des apps, il n’y a plus eu d’ajouts depuis bien longtemps et j’ai noté quelques bugs d’interface avec les versions récentes de macOS, notamment sur la position du curseur. Bref, on sent que l’app n’a pas été une priorité pour le créateur de ChatGPT et cela se ressent fortement.

Fort heureusement, OpenAI a probablement un plan pour le Mac, qui tient en trois lettres : Sky. Cette app d’automatisation a été créée par les concepteurs de Workflow, devenue Raccourcis, avant d’être achetée par la firme de Sam Altman. L’opération a également été rendue publique en octobre dernier et on peut imaginer que l’équipe de Sky travaille aussi vite que possible sur une grosse mise à jour de ChatGPT pour macOS.

Sky, la nouvelle app des créateurs de Raccourcis, automatise tout le Mac grâce à l’intelligence artificielle

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OpenAI achète Sky, l’outil d’automatisation basé sur IA des créateurs de Raccourcis

OpenAI achète Sky, l’outil d’automatisation basé sur IA des créateurs de Raccourcis

Est-ce que l’on commencera à voir les fruits de cet effort d’ici le 15 janvier 2026, c’est-à-dire avant l’arrêt de la fonctionnalité Voice ? C’est une hypothèse très intéressante et on aura (peut-être) un début de réponse d’ici un mois…

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