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Montres connectées : comment Amazfit grignote du terrain

Dans le paysage encombré des montres connectées, une marque grignote ses parts de marché avec une régularité de métronome. Amazfit, filiale de Zepp Health, n'est plus seulement le constructeur qui inonde le marché de modèles à bas prix. La société chinoise semble désormais vouloir jouer dans la cour des grands.

Le symbole est fort : lors de l'édition 2025 de l’UTMB, c’est avec une Amazfit au poignet que Ruth Croft a franchi la ligne d'arrivée en tête. Un signal envoyé directement aux géants du secteur. Car si la presse spécialisée n'a longtemps eu d'yeux que pour Garmin, Suunto ou Coros, l'intérêt pour l'alternative Amazfit grandit. Entre prix planchers et fonctionnalités à foison, voici comment la marque réussit son pari.

Image : Amazfit

Une ascension dans l’ombre de Xiaomi

Pour bien comprendre d'où vient Amazfit, il faut remonter à 2013. La société mère, Huami (rebaptisée Zepp Health en 2021), a été fondée par Wang Huang, un entrepreneur qui a rapidement compris que le marché des wearables ne se limiterait pas aux simples podomètres.

Si le nom de la marque a longtemps été méconnu en Occident, son savoir-faire industriel était déjà bien réel : c’est Huami qui fabriquait, dans l’ombre, les célèbres bracelets Mi Band pour le compte de Xiaomi. Forte de cette expertise massive et de volumes de production colossaux, l'entreprise lance la marque Amazfit en 2015. L'idée ? S'émanciper de son rôle de sous-traitant pour proposer ses propres montres, capables de s'attaquer au marché mondial en capitalisant sur une maîtrise totale de la chaîne de composants.

Zepp OS : le choix de l’efficacité logicielle

Dans l'écosystème des accessoires mobiles, la montre est devenue un pivot. Mais alors qu'Apple, Samsung ou Google facturent leurs modèles premium au prix fort, Amazfit mise sur une autre approche. Le secret de ce tarif contenu réside en grande partie dans la partie logicielle. Contrairement à l'Apple Watch ou aux montres sous Wear OS, qui sont de véritables extensions gourmandes du smartphone, Amazfit s'appuie sur Zepp OS, un système maison optimisé exclusivement pour son matériel.

Image : Amazfit

Cette approche logicielle permet à la marque de jouer sur deux tableaux. D’une part, les coûts de production sont drastiquement réduits : en s’affranchissant des contraintes et de la gourmandise des systèmes d’exploitation de Google ou d’Apple, Amazfit conserve une maîtrise totale sur l’optimisation de son matériel. D’autre part, cette légèreté logicielle se traduit par une autonomie record. Si Zepp OS fait l'impasse sur certaines fonctions avancées pour rester "léger", il offre en contrepartie une endurance à faire pâlir n’importe quel possesseur d’Apple Watch. Pour l'utilisateur, le sacrifice de quelques applications tierces se paye par une tranquillité d'esprit appréciable loin du chargeur.

Design et composants : l’art du compromis

Sur le plan du matériel, Amazfit joue les équilibristes. Prenez la T-Rex 3 Pro, dernier fer de lance de la marque qui vient chasser sur les terres de l'Apple Watch Ultra. À environ 400 €, elle coûte moitié moins cher que la montre de Cupertino. La différence se joue sur les détails. Là où Apple propose un design minimaliste et des matériaux nobles pensés pour la ville comme pour la montagne, la T-Rex assume un look "baroudeur" beaucoup plus brut. C'est un outil que l'on emmène en randonnée sans crainte, mais qui manque peut-être de ce raffinement "premium" qui fait le sel des produits Apple. Reste que c’est loin d’être le seul modèle de sport à qui on pourrait faire ce reproche.

Image : Amazfit

Surtout, Apple investit massivement pour obtenir des certifications médicales, là où Amazfit se concentre sur l'essentiel du suivi fitness. Cela ne l’empêche pas d’offrir la plupart des fonctions de suivi de base dans le domaine de la santé. Ces choix permettent de maintenir une facture légère sans pour autant sacrifier la solidité globale de l'appareil.

La gamme Bip : le meilleur rapport qualité-prix ?

C'est sans doute sur l'entrée de gamme que la stratégie d'Amazfit est la plus percutante. La série Bip 6, dernière née de la gamme, propose un boîtier en aluminium plutôt élégant.

Image : Amazfit

Évidemment, on n'atteint pas la fluidité d'une Apple Watch, et l'on fait l'impasse sur les capteurs de santé les plus exotiques. Mais pour celui qui cherche une montre capable de donner l'heure, de notifier ses messages et de suivre ses sessions de running sans vider son livret A, l'offre est redoutable. Ces modèles coûtent moins de 70 € !

Le loup est dans les détails

Le tableau n’est toutefois pas idyllique : dès que l’on s’aventure sur le terrain de la rigueur biométrique, Amazfit montre ses limites techniques. Si la marque a fait des pas de géant sur la précision du signal GPS (bien qu’elle reste un ton en dessous des ténors historiques dans les environnements difficiles), le cardiofréquencemètre avoue ses faiblesses dès que le rythme s’emballe. En fractionné, les capteurs accusent souvent un retard de phase, peinant à suivre les variations brutales là où les références du secteur font preuve d'une réactivité chirurgicale. Ce manque de finesse se répercute sur les algorithmes de santé : entre un suivi du sommeil parfois fantaisiste et des indicateurs de récupération manquant de perspective, la marque privilégie encore l’affichage de données brutes à une véritable analyse de performance.

L’autre grief majeur réside dans la pauvreté de l’écosystème, encore trop en retrait par rapport aux plateformes plus matures. L’application Zepp, labyrinthique et encombrée par des traductions approximatives, accuse un net retard d’ergonomie face aux standards de la concurrence. Surtout, la montre peine à devenir un compagnon polyvalent au quotidien, plombée par un catalogue d’applications tiers famélique qui la cantonne à un usage strictement sportif. C’est là tout l’arbitrage d’Amazfit : offrir une autonomie insolente et un tarif plancher, au prix d'une expérience logicielle qui manque encore cruellement de liant et de maturité. Mais pour combien de temps encore ?

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Sécurité : Apple abandonne iOS 18 sur les terminaux compatibles iOS 26

C’est un rituel immuable du côté de Cupertino : lorsqu’Apple déploie une nouvelle version d'iOS, elle cesse de « signer » la précédente généralement sous une dizaine de jours. Si vous avez franchi le pas vers iOS 26.2, par exemple, impossible de faire machine arrière pour revenir à iOS 26.1. Mais au-delà de ce mécanisme bien connu, une stratégie plus stricte est à l’œuvre depuis quelques années : Apple réserve désormais les correctifs de sécurité des anciennes branches aux seuls terminaux techniquement incapables d'installer la version supérieure.

Apple arrête de signer iOS 26.1

Apple arrête de signer iOS 26.1

La mise à jour forcée, sans le dire

Depuis le lancement d’iOS 26, la Pomme a pourtant joué le jeu de la maintenance en publiant trois mises à jour de sécurité pour iOS 18. Mais il y a un loup : si votre iPhone est parfaitement capable de faire tourner iOS 26, ces correctifs ne vous sont plus proposés. Certains utilisateurs, restés volontairement sous iOS 18, s’étonnaient de ne voir apparaître que l'invitation à migrer vers iOS 26 au lieu du traditionnel correctif de sécurité « de secours ».

Toujours sur iOS 18 ? Apple place désormais iOS 26 au premier plan

Toujours sur iOS 18 ? Apple place désormais iOS 26 au premier plan

Ce phénomène n’est pas nouveau. Apple avait déjà procédé ainsi lors du passage à iOS 16, cessant très rapidement de patcher iOS 15 pour les modèles compatibles. L’objectif est limpide : réduire la fragmentation et pousser le parc installé vers le système le plus récent, quitte à forcer un peu la main des plus prudents.

Les mises à jour d

Les mises à jour d'iOS 15 maintenant réservées aux iPhone non compatibles avec iOS 16

Fin de la récréation pour les profils bêta

Certains pensaient avoir trouvé la parade : installer un profil bêta pour forcer le téléchargement de la « Release Candidate » d’iOS 18.7.3. Une astuce qui permettait de sécuriser son terminal sans subir les changements profonds d’iOS 26. Mais Apple vient de bloquer cet accès.

Cette décision est sans doute pragmatique : ces versions de transition n’ont probablement pas été testées de manière intensive sur les modèles les plus récents. Plutôt que de risquer une instabilité logicielle, Apple préfère couper les ponts et renvoyer tout le monde vers la branche principale.

L’ombre de Liquid Glass

Pourquoi cette politique fait-elle couler autant d'encre cette année ? La raison est double. Le contexte lors de la sortie d’iOS 18 était différent. Tous les terminaux pouvaient migrer sans distinction vers cette version.

Image : Apple

Ensuite, il y a le facteur Liquid Glass. Cette nouvelle interface, qui mise sur la fluidité et les effets de transparence dynamique, ne fait pas l'unanimité. Qu'il s'agisse de craintes sur l'autonomie ou d'une simple allergie ergonomique, une partie non négligeable d'utilisateurs traîne les pieds. Pour eux, le choix est désormais cornélien : adopter Liquid Glass ou naviguer avec un système vulnérable.

Des menaces bien réelles sous le capot

Car il ne s'agit pas d'une simple question d'esthétique. La salve de mises à jour sortie en début de mois (iOS 26.2, macOS Tahoe 26.2) n'est pas là pour faire joli. Elle vient colmater deux failles « zero-day » (CVE-2025-43529 et CVE-2025-14174) particulièrement critiques.

Sécurité : Apple comble deux failles « zero-day » avec iOS 26.2 et macOS 26.2

Sécurité : Apple comble deux failles « zero-day » avec iOS 26.2 et macOS 26.2

Situées dans WebKit et le moteur ANGLE, ces vulnérabilités permettent l'exécution de code arbitraire via le simple affichage d'une page web malveillante. Apple a d'ailleurs reconnu que ces failles ont pu être exploitées dans le cadre d'attaques « extrêmement sophistiquées », visant des cibles précises. C’est le profil type des logiciels espions d’État.

Avec déjà sept failles de ce type patchées depuis le début de l'année 2025, la sécurité de nos données n'a jamais été autant mise à l'épreuve. Si votre iPhone (11 ou plus récent) vous propose iOS 26.2, on ne saurait trop vous conseiller malgré tout de ne plus attendre. A vous de voir…

iOS 26 : comment atténuer les excès de Liquid Glass et pour quel résultat

iOS 26 : comment atténuer les excès de Liquid Glass et pour quel résultat

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Montres connectées : comment Amazfit grignote du terrain

Dans le paysage encombré des montres connectées, une marque grignote ses parts de marché avec une régularité de métronome. Amazfit, filiale de Zepp Health, n'est plus seulement le constructeur qui inonde le marché de modèles à bas prix. La société chinoise semble désormais vouloir jouer dans la cour des grands.

Le symbole est fort : lors de l'édition 2025 de l’UTMB, c’est avec une Amazfit au poignet que Ruth Croft a franchi la ligne d'arrivée en tête. Un signal envoyé directement aux géants du secteur. Car si la presse spécialisée n'a longtemps eu d'yeux que pour Garmin, Suunto ou Coros, l'intérêt pour l'alternative Amazfit grandit. Entre prix planchers et fonctionnalités à foison, voici comment la marque réussit son pari.

Image : Amazfit

Une ascension dans l’ombre de Xiaomi

Pour bien comprendre d'où vient Amazfit, il faut remonter à 2013. La société mère, Huami (rebaptisée Zepp Health en 2021), a été fondée par Wang Huang, un entrepreneur qui a rapidement compris que le marché des wearables ne se limiterait pas aux simples podomètres.

Si le nom de la marque a longtemps été méconnu en Occident, son savoir-faire industriel était déjà bien réel : c’est Huami qui fabriquait, dans l’ombre, les célèbres bracelets Mi Band pour le compte de Xiaomi. Forte de cette expertise massive et de volumes de production colossaux, l'entreprise lance la marque Amazfit en 2015. L'idée ? S'émanciper de son rôle de sous-traitant pour proposer ses propres montres, capables de s'attaquer au marché mondial en capitalisant sur une maîtrise totale de la chaîne de composants.

Zepp OS : le choix de l’efficacité logicielle

Dans l'écosystème des accessoires mobiles, la montre est devenue un pivot. Mais alors qu'Apple, Samsung ou Google facturent leurs modèles premium au prix fort, Amazfit mise sur une autre approche. Le secret de ce tarif contenu réside en grande partie dans la partie logicielle. Contrairement à l'Apple Watch ou aux montres sous Wear OS, qui sont de véritables extensions gourmandes du smartphone, Amazfit s'appuie sur Zepp OS, un système maison optimisé exclusivement pour son matériel.

Image : Amazfit

Cette approche logicielle permet à la marque de jouer sur deux tableaux. D’une part, les coûts de production sont drastiquement réduits : en s’affranchissant des contraintes et de la gourmandise des systèmes d’exploitation de Google ou d’Apple, Amazfit conserve une maîtrise totale sur l’optimisation de son matériel. D’autre part, cette légèreté logicielle se traduit par une autonomie record. Si Zepp OS fait l'impasse sur certaines fonctions avancées pour rester "léger", il offre en contrepartie une endurance à faire pâlir n’importe quel possesseur d’Apple Watch. Pour l'utilisateur, le sacrifice de quelques applications tierces se paye par une tranquillité d'esprit appréciable loin du chargeur.

Design et composants : l’art du compromis

Sur le plan du matériel, Amazfit joue les équilibristes. Prenez la T-Rex 3 Pro, dernier fer de lance de la marque qui vient chasser sur les terres de l'Apple Watch Ultra. À environ 400 €, elle coûte moitié moins cher que la montre de Cupertino. La différence se joue sur les détails. Là où Apple propose un design minimaliste et des matériaux nobles pensés pour la ville comme pour la montagne, la T-Rex assume un look "baroudeur" beaucoup plus brut. C'est un outil que l'on emmène en randonnée sans crainte, mais qui manque peut-être de ce raffinement "premium" qui fait le sel des produits Apple. Reste que c’est loin d’être le seul modèle de sport à qui on pourrait faire ce reproche.

Image : Amazfit

Surtout, Apple investit massivement pour obtenir des certifications médicales, là où Amazfit se concentre sur l'essentiel du suivi fitness. Cela ne l’empêche pas d’offrir la plupart des fonctions de suivi de base dans le domaine de la santé. Ces choix permettent de maintenir une facture légère sans pour autant sacrifier la solidité globale de l'appareil.

La gamme Bip : le meilleur rapport qualité-prix ?

C'est sans doute sur l'entrée de gamme que la stratégie d'Amazfit est la plus percutante. La série Bip 6, dernière née de la gamme, propose un boîtier en aluminium plutôt élégant.

Image : Amazfit

Évidemment, on n'atteint pas la fluidité d'une Apple Watch, et l'on fait l'impasse sur les capteurs de santé les plus exotiques. Mais pour celui qui cherche une montre capable de donner l'heure, de notifier ses messages et de suivre ses sessions de running sans vider son livret A, l'offre est redoutable. Ces modèles coûtent moins de 70 € !

Le loup est dans les détails

Le tableau n’est toutefois pas idyllique : dès que l’on s’aventure sur le terrain de la rigueur biométrique, Amazfit montre ses limites techniques. Si la marque a fait des pas de géant sur la précision du signal GPS (bien qu’elle reste un ton en dessous des ténors historiques dans les environnements difficiles), le cardiofréquencemètre avoue ses faiblesses dès que le rythme s’emballe. En fractionné, les capteurs accusent souvent un retard de phase, peinant à suivre les variations brutales là où les références du secteur font preuve d'une réactivité chirurgicale. Ce manque de finesse se répercute sur les algorithmes de santé : entre un suivi du sommeil parfois fantaisiste et des indicateurs de récupération manquant de perspective, la marque privilégie encore l’affichage de données brutes à une véritable analyse de performance.

L’autre grief majeur réside dans la pauvreté de l’écosystème, encore trop en retrait par rapport aux plateformes plus matures. L’application Zepp, labyrinthique et encombrée par des traductions approximatives, accuse un net retard d’ergonomie face aux standards de la concurrence. Surtout, la montre peine à devenir un compagnon polyvalent au quotidien, plombée par un catalogue d’applications tiers famélique qui la cantonne à un usage strictement sportif. C’est là tout l’arbitrage d’Amazfit : offrir une autonomie insolente et un tarif plancher, au prix d'une expérience logicielle qui manque encore cruellement de liant et de maturité. Mais pour combien de temps encore ?

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Sécurité : Apple abandonne iOS 18 sur les terminaux compatibles iOS 26

C’est un rituel immuable du côté de Cupertino : lorsqu’Apple déploie une nouvelle version d'iOS, elle cesse de « signer » la précédente généralement sous une dizaine de jours. Si vous avez franchi le pas vers iOS 26.2, par exemple, impossible de faire machine arrière pour revenir à iOS 26.1. Mais au-delà de ce mécanisme bien connu, une stratégie plus stricte est à l’œuvre depuis quelques années : Apple réserve désormais les correctifs de sécurité des anciennes branches aux seuls terminaux techniquement incapables d'installer la version supérieure.

Apple arrête de signer iOS 26.1

Apple arrête de signer iOS 26.1

La mise à jour forcée, sans le dire

Depuis le lancement d’iOS 26, la Pomme a pourtant joué le jeu de la maintenance en publiant trois mises à jour de sécurité pour iOS 18. Mais il y a un loup : si votre iPhone est parfaitement capable de faire tourner iOS 26, ces correctifs ne vous sont plus proposés. Certains utilisateurs, restés volontairement sous iOS 18, s’étonnaient de ne voir apparaître que l'invitation à migrer vers iOS 26 au lieu du traditionnel correctif de sécurité « de secours ».

Toujours sur iOS 18 ? Apple place désormais iOS 26 au premier plan

Toujours sur iOS 18 ? Apple place désormais iOS 26 au premier plan

Ce phénomène n’est pas nouveau. Apple avait déjà procédé ainsi lors du passage à iOS 16, cessant très rapidement de patcher iOS 15 pour les modèles compatibles. L’objectif est limpide : réduire la fragmentation et pousser le parc installé vers le système le plus récent, quitte à forcer un peu la main des plus prudents.

Les mises à jour d

Les mises à jour d'iOS 15 maintenant réservées aux iPhone non compatibles avec iOS 16

Fin de la récréation pour les profils bêta

Certains pensaient avoir trouvé la parade : installer un profil bêta pour forcer le téléchargement de la « Release Candidate » d’iOS 18.7.3. Une astuce qui permettait de sécuriser son terminal sans subir les changements profonds d’iOS 26. Mais Apple vient de bloquer cet accès.

Cette décision est sans doute pragmatique : ces versions de transition n’ont probablement pas été testées de manière intensive sur les modèles les plus récents. Plutôt que de risquer une instabilité logicielle, Apple préfère couper les ponts et renvoyer tout le monde vers la branche principale.

L’ombre de Liquid Glass

Pourquoi cette politique fait-elle couler autant d'encre cette année ? La raison est double. Le contexte lors de la sortie d’iOS 18 était différent. Tous les terminaux pouvaient migrer sans distinction vers cette version.

Image : Apple

Ensuite, il y a le facteur Liquid Glass. Cette nouvelle interface, qui mise sur la fluidité et les effets de transparence dynamique, ne fait pas l'unanimité. Qu'il s'agisse de craintes sur l'autonomie ou d'une simple allergie ergonomique, une partie non négligeable d'utilisateurs traîne les pieds. Pour eux, le choix est désormais cornélien : adopter Liquid Glass ou naviguer avec un système vulnérable.

Des menaces bien réelles sous le capot

Car il ne s'agit pas d'une simple question d'esthétique. La salve de mises à jour sortie en début de mois (iOS 26.2, macOS Tahoe 26.2) n'est pas là pour faire joli. Elle vient colmater deux failles « zero-day » (CVE-2025-43529 et CVE-2025-14174) particulièrement critiques.

Sécurité : Apple comble deux failles « zero-day » avec iOS 26.2 et macOS 26.2

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Situées dans WebKit et le moteur ANGLE, ces vulnérabilités permettent l'exécution de code arbitraire via le simple affichage d'une page web malveillante. Apple a d'ailleurs reconnu que ces failles ont pu être exploitées dans le cadre d'attaques « extrêmement sophistiquées », visant des cibles précises. C’est le profil type des logiciels espions d’État.

Avec déjà sept failles de ce type patchées depuis le début de l'année 2025, la sécurité de nos données n'a jamais été autant mise à l'épreuve. Si votre iPhone (11 ou plus récent) vous propose iOS 26.2, on ne saurait trop vous conseiller malgré tout de ne plus attendre. A vous de voir…

iOS 26 : comment atténuer les excès de Liquid Glass et pour quel résultat

iOS 26 : comment atténuer les excès de Liquid Glass et pour quel résultat

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MacGeneration : le point sur la santé économique du site

Ce 18 décembre, le Club iGen a fêté son sixième anniversaire. L’occasion pour nous de faire, une nouvelle fois, le point avec vous.

Que dire, si ce n’est que 2025 aura été l’une des années — si ce n’est l’année — la plus mouvementée de l’histoire de MacGeneration. Elle nous a réservé bien des surprises (souvent mauvaises), nous a forcés à nous remettre en question et à repartir de l’avant.

Soyons clairs : sans votre formidable soutien à la rentrée, nous ne serions plus là, en tout cas pas dans cet état. Votre fidélité nous a donné le temps nécessaire pour nous restructurer, poursuivre notre réflexion, faire des choix difficiles et, enfin, rebondir.

Est-ce que MacGeneration est tiré d’affaire ? J’imagine que c’est à cette question que nombre d’entre vous espèrent une réponse claire. Hélas, il est encore difficile d'être tranché. Ce que l’on peut affirmer avec certitude, en revanche, c’est que les indicateurs passent au vert, à tous les niveaux.

Le Club iGen n’a jamais eu autant d’abonnés qu’actuellement. La fréquentation de nos sites est en progression continue depuis plusieurs mois. Les revenus (publicité, affiliation…) repartent dans le bon sens. Quant aux coûts engendrés par la restructuration et le licenciement économique, ils ont été quasiment payés dans leur intégralité, sans que nous ayons eu besoin de solliciter un emprunt bancaire.

Depuis la rentrée, nous avons le sentiment de progresser, mais MacGeneration est encore convalescent pour quelques mois encore dans le meilleur des cas. Notre objectif à court et moyen terme est de reconstituer une trésorerie capable d’encaisser les futurs coups durs. La situation demeure fragile : le moindre grain de sable peut encore enrayer la machine.

Club iGen : la campagne de réabonnement est en cours

C’est pour cela que nous avons plus que jamais besoin de vous. Pour beaucoup d’entre vous, le 18 décembre marque la date anniversaire de votre abonnement au Club iGen. Pensez à vérifier que vous n’avez pas reçu de mail de notre part indiquant un échec de paiement. Le cas échéant, vous pouvez mettre à jour vos informations de paiement à cette adresse. Comme d’habitude, notre support (support@mgig.fr) est à votre entière disposition en cas de souci.

On attend 2026 avec impatience. D'une part, pour repartir définitivement du bon pied. D'autre part, parce que ce ne sera sans doute pas une année comme les autres : Apple fêtera son 50e anniversaire. D’ici là, prenez soin de vous ! Nous serons bien évidemment sur le pont pendant toutes les fêtes de fin d’année.

Et si vous êtes à la recherche d’une idée cadeau de dernière minute, n'oubliez pas que vous pouvez toujours offrir une carte cadeau d’un an au Club iGen !

Comment nous soutenir ?

La meilleure manière de nous soutenir reste l’abonnement au Club iGen. En nous accompagnant sur la durée, vous nous donnez les coudées franches pour nous concentrer sur notre cœur de métier : une information de qualité. Pour 5 € par mois (ou 45 € par an), vous profitez d'un confort de lecture total avec des sites et applications sans publicité, l'accès à nos articles exclusifs, notre serveur Discord ou encore un flux RSS personnalisé. Notez qu'une offre à moitié prix est également disponible pour les étudiants et les demandeurs d’emploi.

Si l’abonnement ne vous tente pas, vous pouvez toujours nous donner un coup de pouce via Tipeee, selon vos moyens. Nous réfléchissons d'ailleurs à instaurer des contreparties, comme la réduction de la pression publicitaire sur nos supports si les contributions récurrentes franchissent certains paliers.

Enfin, si vous avez des emplettes de dernière minute à effectuer, vous pouvez passer par nos liens affiliés. Amazon, Boulanger, Darty ou encore la Fnac. En passant par l’un de ces liens, nous toucherons une petite commission.

Plusieurs choses pour finir :

  • Nous avons souhaité concentrer ce billet uniquement sur la santé financière de MacGeneration, car vous étiez nombreux — à juste titre — à nous demander des nouvelles. Mais rassurez-vous, nous avons encore bien d’autres choses à partager avec vous dans les jours et les semaines à venir.
  • On vous voit venir : oui, il y a un souci avec l’application iPad. Une mise à jour arrive très vite. Ce sera aussi l'occasion de vous faire quelques annonces de ce côté-là.
  • Si vous avez des questions, n’hésitez pas à nous en faire part dans les commentaires. On y répondra soit sous forme de FAQ, soit dans un podcast.
  • Une dernière fois, un immense merci à tous. Notre avenir dépend de votre soutien et nous essayons, chaque jour, d’être à la hauteur de cet engagement. Joyeuses fêtes à tous !
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MacGeneration : le point sur la santé économique du site

Ce 18 décembre, le Club iGen a fêté son sixième anniversaire. L’occasion pour nous de faire, une nouvelle fois, le point avec vous.

Que dire, si ce n’est que 2025 aura été l’une des années — si ce n’est l’année — la plus mouvementée de l’histoire de MacGeneration. Elle nous a réservé bien des surprises (souvent mauvaises), nous a forcés à nous remettre en question et à repartir de l’avant.

Soyons clairs : sans votre formidable soutien à la rentrée, nous ne serions plus là, en tout cas pas dans cet état. Votre fidélité nous a donné le temps nécessaire pour nous restructurer, poursuivre notre réflexion, faire des choix difficiles et, enfin, rebondir.

Est-ce que MacGeneration est tiré d’affaire ? J’imagine que c’est à cette question que nombre d’entre vous espèrent une réponse claire. Hélas, il est encore difficile d'être tranché. Ce que l’on peut affirmer avec certitude, en revanche, c’est que les indicateurs passent au vert, à tous les niveaux.

Le Club iGen n’a jamais eu autant d’abonnés qu’actuellement. La fréquentation de nos sites est en progression continue depuis plusieurs mois. Les revenus (publicité, affiliation…) repartent dans le bon sens. Quant aux coûts engendrés par la restructuration et le licenciement économique, ils ont été quasiment payés dans leur intégralité, sans que nous ayons eu besoin de solliciter un emprunt bancaire.

Depuis la rentrée, nous avons le sentiment de progresser, mais MacGeneration est encore convalescent pour quelques mois encore dans le meilleur des cas. Notre objectif à court et moyen terme est de reconstituer une trésorerie capable d’encaisser les futurs coups durs. La situation demeure fragile : le moindre grain de sable peut encore enrayer la machine.

Club iGen : la campagne de réabonnement est en cours

C’est pour cela que nous avons plus que jamais besoin de vous. Pour beaucoup d’entre vous, le 18 décembre marque la date anniversaire de votre abonnement au Club iGen. Pensez à vérifier que vous n’avez pas reçu de mail de notre part indiquant un échec de paiement. Le cas échéant, vous pouvez mettre à jour vos informations de paiement à cette adresse. Comme d’habitude, notre support (support@mgig.fr) est à votre entière disposition en cas de souci.

On attend 2026 avec impatience. D'une part, pour repartir définitivement du bon pied. D'autre part, parce que ce ne sera sans doute pas une année comme les autres : Apple fêtera son 50e anniversaire. D’ici là, prenez soin de vous ! Nous serons bien évidemment sur le pont pendant toutes les fêtes de fin d’année.

Et si vous êtes à la recherche d’une idée cadeau de dernière minute, n'oubliez pas que vous pouvez toujours offrir une carte cadeau d’un an au Club iGen !

Comment nous soutenir ?

La meilleure manière de nous soutenir reste l’abonnement au Club iGen. En nous accompagnant sur la durée, vous nous donnez les coudées franches pour nous concentrer sur notre cœur de métier : une information de qualité. Pour 5 € par mois (ou 45 € par an), vous profitez d'un confort de lecture total avec des sites et applications sans publicité, l'accès à nos articles exclusifs, notre serveur Discord ou encore un flux RSS personnalisé. Notez qu'une offre à moitié prix est également disponible pour les étudiants et les demandeurs d’emploi.

Si l’abonnement ne vous tente pas, vous pouvez toujours nous donner un coup de pouce via Tipeee, selon vos moyens. Nous réfléchissons d'ailleurs à instaurer des contreparties, comme la réduction de la pression publicitaire sur nos supports si les contributions récurrentes franchissent certains paliers.

Enfin, si vous avez des emplettes de dernière minute à effectuer, vous pouvez passer par nos liens affiliés. Amazon, Boulanger, Darty ou encore la Fnac. En passant par l’un de ces liens, nous toucherons une petite commission.

Plusieurs choses pour finir :

  • Nous avons souhaité concentrer ce billet uniquement sur la santé financière de MacGeneration, car vous étiez nombreux — à juste titre — à nous demander des nouvelles. Mais rassurez-vous, nous avons encore bien d’autres choses à partager avec vous dans les jours et les semaines à venir.
  • On vous voit venir : oui, il y a un souci avec l’application iPad. Une mise à jour arrive très vite. Ce sera aussi l'occasion de vous faire quelques annonces de ce côté-là.
  • Si vous avez des questions, n’hésitez pas à nous en faire part dans les commentaires. On y répondra soit sous forme de FAQ, soit dans un podcast.
  • Une dernière fois, un immense merci à tous. Notre avenir dépend de votre soutien et nous essayons, chaque jour, d’être à la hauteur de cet engagement. Joyeuses fêtes à tous !
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Santé : Bevel fait sa révolution et devient (presque) gratuit

Dans l’écosystème de l’Apple Watch, c’est un petit événement. Bevel, l'une des applications de suivi de santé les plus complètes du moment, change radicalement de modèle économique. La quasi-totalité de ses fonctions est désormais gratuite.

Image : Bevel

Bevel fait partie de ces applications qui vont plus loin que l’app Santé d'Apple. Elle comble ce qui manque cruellement à la solution native : une véritable analyse des données pour offrir une batterie d’indicateurs quotidiens. Au-delà du simple tableau de bord, Bevel se comporte comme un journal de bord où l’on consigne son activité et ses repas. Entre le coach sportif et le nutritionniste de poche, l'app tente de couvrir tous les angles de la forme physique.

Le « Whoop » de l'Apple Watch

Son interface et sa philosophie s’inspirent ouvertement de Whoop, ce bracelet sans écran qui mise tout sur la récupération et la charge cardiaque. Sur le plan matériel, une Apple Watch dispose pourtant de capteurs similaires. La différence se joue sur le traitement logiciel, et c'est précisément là que Bevel intervient pour transformer la montre d'Apple en un véritable outil de santé et de coaching.

Jusqu’à présent, cette expertise se payait au prix fort : 59,99 € par an. Mais l’éditeur a décidé de changer son fusil d’épaule. Désormais, l’immense majorité des fonctionnalités sont gratuites.

L’IA comme seule frontière payante

Dans la vidéo d’annonce, Bevel insiste lourdement sur un point : si le service devient gratuit, ce n’est pas vous le produit. L’éditeur martèle qu’il n’a aucune intention de vendre vos données de santé à des tiers. Alors, comment l'entreprise compte-t-elle se rémunérer ?

La réponse tient en deux lettres : IA. Les seules fonctions qui restent payantes sont regroupées sous le label Bevel Intelligence. C'est elle qui génère des plans d’entraînement personnalisés ou des analyses prédictives. Ce choix est pragmatique : l'exécution des modèles d'IA coûte cher en serveurs, contrairement au traitement local des données de santé qui, lui, devient gratuit.

Depuis son lancement fin 2023, Bevel a énormément évolué, mais l'ambition ne s'arrête pas là. L’éditeur travaille activement sur une version 3.0 prévue pour 2026, qui promet de « bousculer à nouveau l'industrie ».

En devenant en grande partie gratuite aujourd'hui, Bevel veut s’imposer comme la référence absolue sur un marché de la santé ultra-dynamique. C'est aussi une manière d’étoffer considérablement sa base d'utilisateurs avant l'arrivée programmée pour l’année prochaine de Health+, le service d’Apple qui pourrait rebattre les cartes.

Health+ : le service de santé d

Health+ : le service de santé d'Apple attendu pour 2026

Bon à savoir : Si vous êtes déjà abonné, ne résiliez pas forcément tout de suite. L'éditeur a précisé que les abonnés actuels bénéficieront d'un statut privilégié.

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Un tout nouveau Raycast prévu pour 2026

En l’espace de quelques années, Raycast est devenu l'un des utilitaires les plus populaires sur Mac. Il s’agit d’un lanceur dans la lignée d’Alfred, de LaunchBar ou encore de Quicksilver. Mais par rapport à ses concurrents historiques, Raycast se distingue par son ouverture vers les services tiers et mise énormément sur l’intelligence artificielle.

À la découverte de Raycast, le puissant lanceur multifonctions pour le Mac

À la découverte de Raycast, le puissant lanceur multifonctions pour le Mac

Pour les aficionados du logiciel, la courte vidéo mise en ligne par l’éditeur a suscité une certaine effervescence. Si le teaser reste mystérieux, il laisse entrevoir une interface repensée pour se fondre encore davantage dans macOS. L'éditeur semble avoir concocté un mode compact encore plus minimaliste. L’esthétique, plus fine et épurée, adopte les codes visuels récents d'Apple : l'objectif est clairement de proposer un outil qui sait se faire oublier visuellement tout en restant immédiatement accessible sous les doigts.

Mais la véritable "killer feature" suggérée par ces quelques secondes concerne l'audio. Raycast semble prêt à intégrer la dictée vocale avancée directement au cœur du lanceur. Il ne s'agirait plus seulement de lancer des commandes à la voix, mais bien de dicter du texte avec la puissance de l'IA, à la manière de ce que proposent aujourd'hui des utilitaires spécialisés comme MacWhisper ou Wispr Flow. En intégrant nativement une telle fonction, Raycast pourrait bien "sherlocker" quelques applications tierces et s'imposer définitivement comme le centre névralgique de la productivité sur Mac.

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AirPods Pro 3 : les grésillements font de la résistance

Lancés il y a quelques mois, les AirPods Pro 3 figurent sans doute parmi les meilleurs produits lancés par Apple cette année. Toutefois, tout n'est pas parfait pour autant : depuis leur commercialisation, plusieurs dysfonctionnements persistent et n'ont toujours pas été corrigés malgré l'enchaînement des mises à jour.

Comme nous le notions déjà fin octobre, un problème de grésillement — s'apparentant à de l’électricité statique — vient régulièrement perturber l’écoute. Le phénomène est particulièrement audible lorsque la réduction active du bruit (ANC) est activée, mais qu'aucun contenu n’est diffusé. Plus irritant encore, certains utilisateurs rapportent des sifflements aigus intermittents. En ce qui nous concerne, nous avons expérimenté ce bug à deux reprises le même jour ; il ne s'est fort heureusement plus manifesté depuis.

AirPods Pro 3 : un bug sonore qui fait grincer des oreilles

AirPods Pro 3 : un bug sonore qui fait grincer des oreilles

AirPods Pro 3 : certains utilisateurs se plaignent d’un bruit blanc constant

AirPods Pro 3 : certains utilisateurs se plaignent d’un bruit blanc constant

Des mises à jour sans grand effet

Apple est pourtant au travail, du moins sur le papier. Depuis l'émergence des premiers témoignages, deux mises à jour ont été déployées. La dernière en date, la B30 sortie il y a une semaine, permet notamment d’accéder à la traduction en direct en Europe.

Un nouveau firmware pour les AirPods Pro 2 et 3

Un nouveau firmware pour les AirPods Pro 2 et 3

Pourtant, le constat reste le même : les retours sur les forums d’assistance indiquent que ces nouveaux micrologiciels n’ont pas corrigé le tir. Les bruits de friture persistent, avec ou sans musique, et de nouveaux griefs font leur apparition, notamment concernant la latence et des problèmes de synchronisation audio lors de la lecture de vidéos.

Un défaut d'ordre logiciel ?

C’est toute la question qui anime la communauté. Certains clients ont tenté le passage en Apple Store pour un échange standard, mais la déception est souvent au rendez-vous : les écouteurs de remplacement présentent parfois les mêmes symptômes. Cela laisse planer un doute sur la nature du problème : s'agit-il d'un bug profond dans le traitement du signal ou d'un défaut de conception matérielle ?

Fidèle à ses habitudes, Apple reste peu loquace. Les notes de version se contentent de vagues « corrections de bugs et autres améliorations », sans jamais nommer précisément le problème de l'ANC. Pour une paire d'écouteurs vendue à ce prix, le silence de Cupertino finit par devenir aussi assourdissant que les grésillements qu'ils sont censés corriger.

Test des AirPods Pro 3 : un vrai coup de cœur

Test des AirPods Pro 3 : un vrai coup de cœur

Quoi qu’il en soit, n’hésitez pas à nous faire part de vos témoignages dans les commentaires si vous rencontrez également ces problèmes !

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Apple Plans : fin de voyage pour les visites guidées Flyover

Début septembre, nous nous étonnions de la disparition soudaine des visites guidées Flyover dans de très nombreuses villes. Ces survols automatisés n’étaient plus au programme, que ce soit sous iOS 18 ou sous les bêtas de son successeur.

Image : iGeneration
Image : iGeneration

Trois mois plus tard, comme le souligne MacRumors, cette fonction est toujours aux abonnés absents. On peut désormais acter la décision d’Apple : la firme a discrètement débranché une fonctionnalité qui, si elle n'était sans doute pas la plus utilisée, restait l'un des fleurons visuels de son application de cartographie.

Un vestige de l'ère iOS 8

Il ne faut pas confondre la technologie Flyover (la vue 3D), lancée en grande pompe en 2012 avec iOS 6, et les City Tours (les visites guidées). Ces derniers ne sont arrivés qu'en 2014, avec iOS 8 et OS X Yosemite. L'idée était séduisante : utiliser la richesse de l'imagerie aérienne pour proposer une découverte scénarisée des grandes métropoles.

Pendant une décennie, il suffisait de tapoter sur l'icône Flyover lors de la recherche d'une ville pour lancer le guide. Aujourd'hui, l'option a tout simplement été rayée de la carte. Un ménage de printemps avant l'heure, probablement justifié par des statistiques d'utilisation proches du néant.

La 3D reste, le pilote automatique s'en va

Que les amateurs de tourisme virtuel se rassurent : seule la visite automatisée disparaît. L’imagerie Flyover reste disponible dans plus de 350 villes à travers le monde. Vous pouvez toujours admirer les monuments, les parcs et les gratte-ciel avec cette vue plongeante si particulière.

Pour rappel, Apple utilise des clichés capturés par de petits avions pour modéliser ces environnements avec une précision chirurgicale. Une technologie impressionnante qui explique aussi pourquoi certaines zones restent désespérément "plates" pour des raisons de sécurité nationale ou de confidentialité.

En somme, Apple fait table rase pour laisser toute la place à l'expérience « Détails de la ville » (Detailed City Experience). Lancée avec iOS 15, cette cartographie « nouvelle génération » est autrement plus ambitieuse qu'une simple vidéo en boucle : elle propose une modélisation chirurgicale du relief, des marquages au sol précis, des passages piétons en 3D et des monuments dessinés à la main qui s'illuminent délicatement une fois la nuit tombée.

Au printemps, Apple a pris en charge Monaco. Avant / Après
Au printemps, Apple a pris en charge Monaco. Avant / Après

Il serait toutefois de bon ton qu’Apple mette maintenant un sérieux coup d'accélérateur sur le déploiement de cette fonctionnalité. Si le résultat est bluffant, il reste encore trop souvent l'apanage de quelques métropoles triées sur le volet. En France, Paris fait toujours cavalier seul et reste la seule ville à offrir cette expérience complète.

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macOS Tahoe : un bug agaçant fait clignoter le Studio Display

C’est une vieille connaissance que l’on aurait préféré ne pas revoir. Depuis le lancement de macOS Tahoe en septembre dernier, le Studio Display semble pris d’une soudaine passion pour le stroboscope. Un bug agaçant qui, loin de se résorber avec les dernières mises à jour, semble au contraire gagner du terrain.

Un bug qui joue les prolongations

Le problème n'est pas totalement inédit. Comme le rapporte MacRumors, les témoignages d'utilisateurs excédés s'accumulent sur les forums de support. Si des phénomènes de scintillement avaient déjà pointé le bout de leur nez sur de précédentes versions du système, macOS Tahoe semble avoir définitivement ouvert la boîte de Pandore : ce qui n'était qu'un incident isolé par le passé devient, avec cette mouture, un défaut récurrent.

Nous avons d'ailleurs pu constater le phénomène directement à la rédaction : l'un de nos Studio Display est touché par ces clignotements intempestifs. Et le constat est sans appel : les versions 26.1 et 26.2 de Tahoe n'ont absolument rien réglé à l'affaire. Il est à noter que, selon certains témoignages, ce bogue frapperait également des moniteurs d’autre marque.

Photos et Vidéos dans le viseur

Si le bug peut frapper de manière aléatoire, il semble avoir une prédilection pour les contenus multimédias. Le scintillement se manifeste plus souvent lorsque de la photo ou de la vidéo est en jeu. De mon côté, le déclencheur est presque systématique : il suffit de lancer l'application Photos pour que l'écran se mette à vaciller, surtout lors du passage entre des interfaces sombres et des fonds très clairs.

Une piste pour calmer le jeu

En attendant qu'Apple se décide à publier un correctif — probablement via une mise à jour du firmware de l'écran — une solution de fortune semble porter ses fruits. Chez moi, le problème a été en grande partie résolu par une manipulation simple dans les Réglages Système : décocher l'option « Régler la luminosité automatiquement ».

Il semblerait que le capteur de luminosité ambiante et la gestion logicielle de Tahoe ne fassent plus bon ménage, provoquant ces ajustements brutaux qui ressemblent à des flashs. Ce n'est certes pas une solution idéale pour un écran de ce prix, mais cela permet au moins de retrouver un confort de travail acceptable en attendant des jours meilleurs.

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La dernière mise à jour de GarageBand snobe toujours Liquid Glass

Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais… Alors qu’Apple aimerait que sa communauté de développeurs adopte le plus vite possible Liquid Glass, la firme avance sur ce dossier à un rythme de sénateur.

Une nouvelle mise à jour de GarageBand est sortie hier sur le Mac App Store. Elle n’offre ni Liquid Glass ni icône adaptée à macOS Tahoe 26 (ce serait le strict minimum).

Apple ne brille pas par l’originalité dans ses notes de version. À l’image de GarageBand 10.4.12, la version 10.4.13 se contente d’évoquer « des améliorations de la stabilité et des corrections de bogues ».

Pour les applications de la suite iWork, la situation n’a toujours pas évolué. Pages, Numbers et Keynote ne sont toujours pas passés au Liquid Glass, alors même qu’Apple a publié, il y a déjà plusieurs mois, une capture d’écran de Keynote à la sauce Liquid Glass sur son site.

iWork attend toujours son bain de Liquid Glass

iWork attend toujours son bain de Liquid Glass

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Rivian : le CarPlay « bashing » continue de plus belle

Pendant que Tesla semble (enfin) mettre de l’eau dans son vin, Rivian campe sur ses positions. Pour RJ Scaringe, le patron du constructeur de pick-up électriques, CarPlay reste une « bouée de sauvetage » dont ses clients n’ont tout simplement pas besoin.

Image : Rivian

Décidément, CarPlay ne fait plus l’unanimité. Alors que la technologie d’Apple s'est imposée comme un standard incontournable ces dernières années, certains constructeurs commencent à battre en retraite. À ce petit jeu, Tesla fait figure d’exception qui confirme la règle : après avoir longtemps ignoré les appels du pied de Cupertino, la firme d’Elon Musk travaillerait finalement sur une forme de prise en charge.

Il n’est pas interdit, au passage, de penser que ce soudain intérêt pour CarPlay est lié à un accord beaucoup plus large entre Apple et Elon Musk. Ce dernier souhaite pousser le plus possible Starlink sur les terminaux estampillés d’une pomme.

Tesla testerait l’intégration de CarPlay sur ses véhicules

Tesla testerait l’intégration de CarPlay sur ses véhicules

Rivian intègre Apple Music et l

Rivian intègre Apple Music et l'audio spatial dans ses véhicules, avec une option payante

L’exception Rivian

Le dernier adepte du « CarPlay bashing » n’est autre que Rivian. Pourtant, ce constructeur de pick-up et de vans électriques n’est pas allergique à l’écosystème Apple : ses véhicules intègrent nativement Apple Music et les modèles de deuxième génération supportent même la fonction Clé de voiture dans Cartes pour déverrouiller ou démarrer le moteur. Mais pour ce qui est de l'interface de l'iPhone sur l'écran central, c'est un « non » catégorique.

Les nouvelles Rivian compatibles avec la clé de voiture stockée dans Cartes

Les nouvelles Rivian compatibles avec la clé de voiture stockée dans Cartes

Image : Rivian

Alors que les rumeurs prêtent à Tesla l'intention d'intégrer CarPlay sous une forme ou une autre, RJ Scaringe, le CEO de Rivian, a profité d'une interview pour moquer cette potentielle capitulation. Pour lui, pas question de laisser Apple glisser une couche logicielle par-dessus la sienne.

L'IA, le nouvel argument de défense

Pourquoi un tel refus ? Selon Scaringe, le coupable est tout trouvé : l'intelligence artificielle. Pour Rivian, garder le contrôle total de l’expérience utilisateur est crucial, surtout à l'heure où les assistants intelligents s'apprêtent à gérer nos agendas et nos trajets. Insérer une « couche d'abstraction » ou d'agrégation tierce serait, selon lui, un risque stratégique majeur créant des dépendances difficiles à inverser.

Quant à l'idée d'intégrer CarPlay dans une fenêtre isolée au sein du système maison — le fameux « screen in a screen » que Tesla envisagerait —, Scaringe ne mâche pas ses mots :

« C’est une mauvaise interface et une mauvaise expérience utilisateur. Les conducteurs ont été habitués à des interfaces natives si médiocres que CarPlay est devenu la bouée de sauvetage pour s'échapper. »

Le syndrome de Stockholm des électromobilistes ?

Rivian ne semble pas craindre que ce refus rebute les acheteurs. La stratégie consiste à offrir une intégration logicielle si poussée (avec Google Maps, Apple Music et bientôt ChatGPT ou Gemini pour la partie IA) que CarPlay deviendrait superflu.

D'après le patron de Rivian, le manque de CarPlay est une peur de « primo-accédant » qui s'évapore une fois le véhicule en main :

« Le nombre de propriétaires de Tesla ou de Rivian qui se plaignent réellement de l'absence de CarPlay est très faible. Le nombre de personnes qui disent ne pas acheter une Rivian à cause de cela est plus élevé, mais une fois qu'ils ont goûté au système, ils se demandent pourquoi ils s'inquiétaient. »

Bref, ce n’est pas demain que l’immense écran d’un R1T affichera en gros les icônes de Messages, Plans, ou Calendrier : chez Rivian, l’iPhone restera sagement dans la poche… ou posé sur son socle de recharge par induction.

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Promo : l'Apple TV 4K à partir de 127,5 € jusqu'à 9 heures

Les promotions concernant l’Apple TV 4K sont rares. Celle-ci est particulièrement intéressante, mais attention : elle expire aujourd’hui à 9 h.

Sur une sélection de produits, dont les deux Apple TV 4K, il est possible d’obtenir 25 % de réduction en saisissant le code NOEL25 lors de l’achat.

Avec ce code, le modèle qui n’a que le Wi‑Fi et 64 Go d’espace de stockage passe ainsi de 169,99 € à 127,50 €. La réduction est aussi valable sur le modèle haut de gamme, qui passe de 189,99 € à 142,50 €.

Si ces promotions sont intéressantes sur le plan tarifaire, on rappellera qu’une nouvelle Apple TV est attendue pour début 2026. La nouvelle génération devrait notamment embarquer un système sur puce plus puissant avec 8 Go de RAM. De quoi faire tourner des jeux un peu plus ambitieux et offrir la prise en charge d’Apple Intelligence.

Reste que la gamme actuelle est tout à fait capable. Et qu’à ces prix‑là, c’est très tentant…

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Soundcore Space One Pro : le casque qui bat les AirPods Max en promo à 130 €

Il y a encore quelques semaines, ce casque vous était peut-être inconnu, mais depuis il s'est fait un nom : le Soundcore Space One Pro d'Anker est arrivé en tête d'un comparatif devant de nombreux casques Premium, dont les AirPods Max.

Qualité audio : les AirPods Max battus par un casque à moins de 200 €

Qualité audio : les AirPods Max battus par un casque à moins de 200 €

Ce modèle est vendu en temps normal 200 €. Actuellement, il est proposé 130 €. C'est environ quatre fois moins cher que les AirPods Max.

Si ses qualités audio ont surpris le panel d'ingénieurs du son sélectionné par Wired, ce n'est pas le seul mérite de cet appareil. Ce casque dispose d'un système de réduction de bruit actif, offre la prise en charge du codec audio haute résolution LDAC pour une meilleure qualité sans fil, affiche une autonomie de 60 heures, dispose d'un système de recharge rapide, et embarque six microphones pour des appels clairs. Le casque en lui-même est pliable et dispose de nombreux réglages pour rendre son port le plus confortable possible.

À ce prix, vous avez le choix de la couleur : noir ou blanc crème.

Si vous cherchez du matériel premier prix, sachez que Soundcore propose des équivalents d'AirPods à 17 €, une enceinte Bluetooth portative à 39 € ou encore un casque classique à 29 €.

SoundCore a également dans son catalogue les Soundcore Liberty 4 Pro à 96 €. Ces écouteurs ont un positionnement similaire aux AirPods Pro. À noter que leur boitier dispose d'un petit écran vous donnant l'information sur l'autonomie des écouteurs. Enfin, si vous cherchez des écouteurs pour le sport, vous avez le choix entre les soundcore AeroFit 2 à 80 € et les Soundcore Sport X20 à 63 €.

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Studio Dock Pro : l'écran qui transforme le Mac mini M4 en iMac 27

Cachez ce Mac mini M4 que je ne saurais voir ! Si le petit ordinateur d’Apple ne prend pas beaucoup de place, c’est visiblement encore trop pour certains. Avec le Studio Dock Pro, ses créateurs cherchent ni plus ni moins à ressusciter l’iMac 27 pouces.

Le projet, porté par l'entreprise Vexltech sur Kickstarter, repose sur une idée séduisante pour qui pleure encore la disparition du tout-en-un grand format d'Apple : un moniteur dont le pied est conçu pour avaler littéralement le Mac mini. Le résultat est un système tout-en-un qui, avouons-le, lorgne très fortement sur le design du Studio Display.

Une dalle 5K qui a de l'allure

Sur le papier, le Studio Dock Pro ne manque pas d'arguments. Il s'articule autour d'une dalle IPS de 27 pouces affichant une définition 5K de 5 120 x 2 880 pixels. La luminosité grimpe jusqu'à 800 nits et l'écran couvre 99 % de l'espace colorimétrique DCI-P3. Seule petite ombre au tableau pour les joueurs, la fréquence de rafraîchissement reste bloquée à 60 Hz. Le pied permet également une utilisation à la verticale.

Notez qu'une version "Mini" est aussi proposée : un petit écran 4K de 15,6 pouces, mais ici, le Mac mini reste à l'extérieur, logé dans un dock séparé.

Taillé exclusivement pour le M4

Attention toutefois, ce châssis est fait sur mesure. Les versions Standard et Premium du Studio Dock Pro sont spécifiquement moulées pour accueillir le Mac mini M4. Les modèles précédents (M1, M2), plus larges, ne rentreront pas. L'ordinateur se glisse à la verticale par l'arrière du pied, et sa connectique vient s'interfacer directement avec l'écran.

C'est là que Vexltech tente de se démarquer. La version Premium prend en charge le Thunderbolt 5, tandis que le modèle standard se contente de l'USB 3.2 Gen2 (10 Gb/s). Le modèle haut de gamme ajoute également un port Ethernet 2,5 Gb/s et un lecteur de cartes SD. Pour le reste, on retrouve sur les deux modèles deux ports USB-A et un USB-C (10 Gb/s) situés dans la base du pied pour un accès facile, ainsi qu'un emplacement pour SSD M.2, transformant l'écran en hub de stockage externe.

Patience (et prudence) de rigueur

Comme toujours avec Kickstarter, il ne s'agit pas d'un achat en magasin. C'est le premier projet de Vexltech, ce qui incite à la prudence. Côté tarifs, le ticket d'entrée est fixé à 600 $ pour la version standard et 700 $ pour la version Premium. La version "Mini" de 15 pouces débute à 200 $.

Mais le véritable prix à payer pourrait être celui de la patience : la livraison n'est pas prévue avant mars 2026. D'ici là, le Mac mini M5 aura peut-être déjà pointé le bout de son nez, rendant potentiellement l'accessoire obsolète avant même son arrivée sur votre bureau.

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Sherlocké avant d’être né, l'utilitaire LightBuddy veut illuminer vos appels vidéo

L’utilisation d’un anneau lumineux (ring light) est désormais monnaie courante chez les forçats de la visioconférence. C’est un accessoire abordable, pratique et qui améliore grandement le rendu vidéo. Mais cela prend de la place… D’où la bonne idée d’Apple d’en créer une version virtuelle dans macOS 26.2. Figurez-vous que celle-ci a déjà de la concurrence : LightBuddy se veut une alternative plus aboutie. Mais parler de « sherlocking » au sens strict serait ici inexact, car la genèse du projet remonte à plus loin.

Éclairage des bords : coup d

Éclairage des bords : coup d'œil sur l'anneau lumineux de macOS 26.2

Un « sherlocking » en guise de validation

Tout est parti d’un agacement familier pour le développeur Gui Rambo. Fatigué de devoir installer et désinstaller son éclairage physique à chaque appel pour éviter les ombres disgracieuses causées par l'éclairage de son bureau, il a réalisé qu’il avait déjà une gigantesque source lumineuse programmable sous les yeux : son écran. Un prototype bricolé à la va-vite sous Xcode au milieu de l’été avait permis de valider le concept, avant d'être aussitôt remisé au placard, son auteur jugeant l'idée finalement assez médiocre et indigne d'être commercialisée.

C’est là que l’ironie du sort intervient. En découvrant qu’Apple intégrait une fonction quasi identique, « Edge Light », dans la bêta de novembre, Rambo n'a pas vu rouge, mais y a vu une validation inespérée. Ce « sherlocking » d'un projet fantôme l'a convaincu que l'idée avait finalement un vrai potentiel commercial. Pariant sur le fait que l'implémentation de la Pomme se contenterait du minimum syndical, il a décidé de dépoussiérer son code pour offrir davantage d'options de personnalisation, prouvant que l'arrivée d'une fonction native est parfois le meilleur stimulant pour les développeurs tiers.

Au-delà du minimum syndical

Là où la fonction native d’Apple impose ses habituelles barrières à l’entrée (macOS 26.2 et une puce Apple Silicon obligatoires), LightBuddy joue la carte de l'ouverture. L’utilitaire tourne encore sur les Mac Intel et se contente de macOS Sonoma (14.0), permettant à ceux qui ne peuvent ou ne veulent pas faire la mise à jour de profiter de l'éclairage.

L'application s'affranchit également des contraintes matérielles : elle fonctionne sur n'importe quel moniteur tiers et gère le multi-écran. On peut ainsi transformer l'écran d'un MacBook posé sur le côté en source de lumière secondaire pour déboucher les ombres, ou simplement activer l'éclairage manuellement sans que cela soit lié à l'activation de la webcam.

Sur le plan technique, Gui Rambo propose quelques raffinements bienvenus pour les utilisateurs exigeants. On retient surtout la prise en charge du HDR, qui permet de pousser la luminosité du cadre lumineux bien au-delà du reste de l'interface. Si la plupart des utilisateurs s'en tiendront au réglage de la température de couleur, l'application permet aussi de choisir n'importe quelle teinte, du vert au rose. Le développeur promet d'ailleurs d'enrichir sa copie rapidement, notamment avec le support des Raccourcis et une compensation automatique de l'affichage True Tone.

LightBuddy est distribué sous la forme d'un shareware vendu 4,99 €. Cela reste moins cher qu’un véritable anneau lumineux.

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ChatGPT pourrait bientôt créer vos playlists Apple Music

ChatGPT pourrait bientôt créer vos playlists Apple Music Alors qu’ils sont appelés à devenir rivaux — dixit Sam Altman —, Apple et OpenAI collaborent pourtant étroitement. Après l'intégration à venir dans Siri, le prochain terrain d'entente pourrait être Apple Music. C'est du moins ce que laisse penser un post de Fidji Simo, la directrice générale des applications d’OpenAI. Seul souci : la mention du service d’Apple a été discrètement retirée entre-temps.

La patronne des apps vend la mèche

Dans un billet publié sur Substack, Fidji Simo évoquait l'arrivée imminente d'un répertoire d'applications plus vaste pour le chatbot. Celle qui est désormais CEO of Applications chez OpenAI (après avoir dirigé Instacart) y listait noir sur blanc Apple Music parmi les partenaires attendus.

Si la mention a disparu depuis, le signal est fort. OpenAI semble vouloir transformer ChatGPT en véritable hub de services, où l'utilisateur n'a plus qu'à demander pour obtenir, sans jongler entre les apps.

Le DJ, c'est l'IA

Concrètement, si cette fonction voit le jour, elle devrait fonctionner sur le même modèle que l'intégration actuelle de Spotify. Le principe est d'une simplicité biblique : vous mentionnez l'application dans votre prompt, vous expliquez ce que vous voulez écouter, et l'IA s'occupe du reste.

IA : Spotify crée des playlists à partir de prompts

IA : Spotify crée des playlists à partir de prompts

Fini la recherche manuelle laborieuse. ChatGPT pourrait trier, sélectionner et ordonner les morceaux pour générer une liste de lecture prête à l'emploi dans Apple Music. L'intérêt réside surtout dans la compréhension du contexte : vous pourrez décrire une ambiance, une bande originale vague ou un vibe dont vous avez un souvenir flou, et laisser l'algorithme affiner la recherche bien plus vite que vous ne l'auriez fait à la main.

Reste une inconnue : le calendrier. La suppression de la référence à Apple Music suggère que l'annonce était peut-être prématurée, mais la direction est claire. ChatGPT veut devenir l'interface de commande, laissant à votre application de musique le simple rôle de lecteur. Mais sur le papier, est-ce que cela ne devrait pas être le rôle de Siri de faire tout ça ? Sam Altman n’a peut-être pas tort…

Oubliez Google : le véritable rival d’OpenAI pour Sam Altman, c’est Apple

Oubliez Google : le véritable rival d’OpenAI pour Sam Altman, c’est Apple

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Wi-Fi : Apple garderait sa puce N1 pour ses produits premium

La puce N1 ne serait pas déployée aussi rapidement que certains l’espéraient dans les prochains produits Apple. MacRumors, notamment, imaginait qu’elle se retrouverait au cœur d’une bonne partie du catalogue dès l’an prochain, à commencer par le HomePod mini 2. Sauf que les dernières fuites du moment racontent une autre histoire. De quoi doucher les espoirs de ceux qui misaient sur une adoption « rapide » du Wi-Fi 7 sur tous les produits Apple.

Un macOS kernel debug kit distribué par Apple plus tôt cette année contiendrait des références à plusieurs appareils à venir, dont le HomePod mini 2. Dans le code associé à ce modèle, on trouve la mention d’un système sans-fil baptisé « Sunrise », qui correspondrait au nom interne des puces Wi-Fi/Bluetooth fournies par MediaTek.

À l’inverse, la N1 est visiblement identifiée sous un autre nom dans les systèmes internes d’Apple : « Centauri ».

Le HomePod mini 2 resterait chez MediaTek

Si l’on se fie à cette mention « Sunrise », le HomePod mini 2 ne profiterait donc pas de la N1. Un scénario qui contredit certaines rumeurs précédentes : Mark Gurman avait par le passé évoqué l’arrivée de la N1 à la fois dans l’Apple TV et le HomePod mini.

Autrement dit, soit Apple a revu ses plans entre temps, soit la N1 ne sera pas un remplacement immédiat et systématique des solutions de partenaires sur toute la gamme.

Une N1 réservée aux produits « premium » ?

La lecture la plus logique, à ce stade, c’est qu’Apple garderait sa puce réseau maison pour des produits plus ambitieux, tout en continuant à s’appuyer sur du matériel MediaTek sur l’entrée de gamme (au moins temporairement). Dans ce scénario, le HomePod mini 2 ne serait pas un cas isolé : l’iPhone 17e, l’iPad 12 et même un MacBook A18 Pro sont eux aussi attendus avec des puces MediaTek plutôt qu’avec la N1.

Introduite avec les iPhone 17, la N1 est le premier chip réseau conçu en interne par Apple. Elle prend en charge le Bluetooth 6, le Wi-Fi 7 et Thread. Et comme souvent quand Apple maîtrise un composant clé, la promesse est double : une intégration plus fine avec le matériel et le logiciel… et à la clé, de meilleurs gains d’efficacité et de fiabilité.

Pour les utilisateurs, l’adoption rapide de la puce N1 était synonyme d’une adoption rapide du Wi-Fi 7. Malheureusement, cela ne semble pas être le cas.

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Crucial écoule ses stocks de SSD Externe : 1 To dès 80 €, 2 To dès 133 €, 4 To dès 240 €

RAM, SSD, stockage… Il est devenu difficile de faire de bonnes affaires, la faute à la frénésie d’achats causée par le boom des intelligences artificielles génératives.

On ignore si ces promotions sont liées au fait que Crucial va bientôt fermer rideau, mais elles sont intéressantes.

Les Crucial X10 Pro à partir de 150 €

Si vous êtes à la recherche d’un peu de stockage, on vous recommande de jeter un œil à ces SSD externes de Crucial. Il est possible de faire l’acquisition du X10 Pro 2 To pour 150 €, soit 45 € de moins que son prix public. Le modèle 4 To est proposé pour sa part à 295 €.

Les Crucial X10 Pro font partie des SSD externes haut de gamme sortis en 2023 : avec des débits annoncés jusqu’à 2 100 Mo/s en lecture et 2 000 Mo/s en écriture, ils visent ceux qui manipulent de gros fichiers au quotidien — vidéo, photo, bibliothèques de projets, sauvegardes rapides. À l’intérieur, on trouve de la mémoire 3D TLC en NVMe (bus PCIe), reliée en USB 3.2 Gen2x2 Type-C, et un chiffrement matériel AES 256 bits pour sécuriser les données sans plomber les performances. Le tout tient dans un boîtier en aluminium très compact (65 × 50 × 10 mm, 42 g) et conçu pour encaisser : IP55 (poussière/éclaboussures), résistant aux chocs, et annoncé comme hydrofuge.

Test des Crucial X9 Pro et X10 Pro, deux SSD externes compacts et rapides

Test des Crucial X9 Pro et X10 Pro, deux SSD externes compacts et rapides

Les Crucial X9 à partir de 80 €

Les Crucial X9 jouent une partition plus simple que les X10 Pro : ce sont des SSD externes compacts et faciles à emporter, pensés avant tout pour augmenter rapidement l’espace de stockage et déplacer des fichiers sans prise de tête. Ils misent sur un format discret, un boîtier conçu pour résister à la vie nomade et une connexion USB-C pour fonctionner aussi bien avec un Mac qu’avec un PC ou certains appareils mobiles. Ils offrent jusqu’à 1 050 Mo/s en lecture, et à peu près autant en écriture. En clair : une solution sobre et pratique pour des sauvegardes, des bibliothèques photo/vidéo, ou du stockage d’appoint au quotidien.

Bref, des SSD moins performants, mais des prix encore plus doux :

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Le prix des iPad Pro M5 commence enfin à baisser

Si le prix des MacBook Pro M5 ont rapidement baissé, celui des iPad Pro M5 sont resté longtemps stable si l’on met de côté les filiales d’import.

Voici les différents modèles qui font l’objet d’une promotion :

Seuls les modèles Wi-Fi sont concernés par cette promotion. Pour toutes ces références, Amazon promet une livraison avant Noël. Si le prix est le facteur premier dans votre choix, on trouve par exemple des iPad Pro M5 11” 256 Go 899 € chez Rakuten. Il s’agit d’un modèle d’import. Quitte à se répéter, vu l’économie constatée, on ne peut que vous conseiller de prendre un contrat Apple Care.

Test des iPad Pro M5 : toujours plus forts, pas vraiment plus pros

Test des iPad Pro M5 : toujours plus forts, pas vraiment plus pros

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Une vieille bêta d’iOS 26 met au jour des dizaines de nouveautés logicielles à venir

Pour le plus grand malheur des dirigeants d’Apple, une vieille bêta d’iOS 19 (avant qu’Apple ne décide de la renommer iOS 26) circule dans la nature. Cette version n’avait évidemment pas vocation à sortir des laboratoires de Cupertino. Elle contient de nombreuses informations sur les produits à venir — que nous avons déjà détaillées dans un autre article — mais aussi une moisson d’indices sur les futures fonctionnalités et services de la marque.

Le code d

Le code d'iOS 19 révèle les produits en gestation chez Apple (Mac, iPhone...) pour 2026 et les années à venir !

Toujours à partir de cette même bêta, Macworld avait déjà publié une liste de fonctionnalités en chantier chez Apple pour iOS 27.

Une build interne d’iOS 26 dévoile les plans d’Apple jusqu’à iOS 27

Une build interne d’iOS 26 dévoile les plans d’Apple jusqu’à iOS 27

MacRumors va un peu plus loin en listant tout ce que renferme cette vieille bêta. Parfois, le nom de certaines fonctions se laisse deviner sans effort, parfois, c’est nettement plus obscur. Quoi qu’il en soit, voilà ce qu’il en ressort.

Des produits en filigrane

Premier objet non identifié : un accessoire domotique rattaché à l’architecture J229. Le code ne dit pas clairement ce que c’est, mais il parle tout de même de briques comme sensor manager et sensing predict models, ce qui colle assez bien avec l’idée d’un produit bardé de capteurs. MacRumors évoque deux hypothèses : la caméra de sécurité dont les rumeurs se font plus insistantes depuis quelques temps ou une autre plus terre-à-terre : une base autonome pour le futur Home Hub.

L’AirTag 2 apparaît ensuite en filigrane, avec plusieurs intitulés qui pointent vers des améliorations de fond : Bluetooth, gestion de batterie faible, et progrès sur la localisation participative. Dans les chaînes remontées, on retrouve notamment AirTag2025_Phone_Finding, AirTag2025_Watch_Finding, Distribution, Battery et Switchover. Le détail amusant, c’est justement ce AirTag2025… : Apple visait vraiment une sortie en 2025. Il n’est pas trop tard, mais cela semble désormais hautement improbable.

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Qu'attendre des AirTag 2, promis avant la fin de l'année ?

Les AirPods, eux, sont associés à une salve de fonctions datées printemps 2026 : ContextualReminders, ConversationBreakthroughVQA et Visual Lookup. D’autres entrées vont dans le sens d’une meilleure compréhension de l’environnement, comme Precise outdoor location understanding et Room Aware Connect Controls. On croise aussi une technologie estampillée automne 2025, Extended_Precision_Finding_Core_Tech, ainsi qu’un intitulé qui intrigue : SRAudioMixing - Mix audio with the active streaming device. Si l’on se fie au libellé brut, Apple voudrait mieux gérer le mélange audio avec l’appareil qui streame déjà.

Enfin, côté Vision Pro, une bascule de fonctionnalité mentionne Enable AUSM Enhanced Room Spatializer, avec un marquage printemps 2026. Là encore, c’est succinct, mais ça confirme qu’Apple continue d’améliorer la brique audio de son casque.

Fonctionnalités iOS 26 et iOS 27 : le grand inventaire

Le gros morceau, c’est la liste de fonctions logicielles — certaines pour iOS 26 au fil des mises à jour, d’autres qui ressemblent davantage à des chantiers iOS 27.

Le cas le plus parlant : Health+, daté printemps 2026, qui fait évidemment écho aux rumeurs d’un service santé « dopé à l’IA ». Dans le même panier, on voit passer Gumdrop (sans explication limpide) et une mention beaucoup plus lointaine, Geronimo, associée à 2030 : difficile d’y voir autre chose qu’un marqueur interne à ce stade.

Health+ : le service de santé d

Health+ : le service de santé d'Apple attendu pour 2026

Les sous-titres en direct reviennent aussi, avec une extension à davantage de langues (taguée WWDC 2026). Et, côté accessibilité, une autre chaîne apparaît : LiveCaptionsForAll — sans qu’on sache si cela désigne une version plus large, plus systématique, ou simplement un renommage interne.

Sur le front des paiements, AutoFillUI est associé à l’automne 2026 : l’idée, c’est que des apps tierces puissent accéder au remplissage automatique des cartes bancaires, là où aujourd’hui on s’en remet surtout à Apple Pay ou à la capture de carte à la volée.

Siri revient évidemment dans la liste, avec un marquage printemps 2026 et une grappe de chaînes qui donnent une idée de la direction : IntelligenceFlow, PlanOverrides, SpotlightPersonalAnswersSiri, SpotlightSearchToolLLMQueryUnderstanding et SpotlightExtSemanticSearch. Dit autrement : Apple cherche plus que jamais à relier Siri à Spotlight, avec une couche de compréhension sémantique plus ambitieuse. Mais précisons que la bêta d’où provient ces information date d’il y a près d’un an. Entre-temps, Apple a beaucoup tergiversé au sujet de Siri et a revu en grande partie ses plans.

Deux apps « modestes » gagnent aussi un peu d’épaisseur. Freeform récupérerait des dossiers au printemps 2026 (c’est pas trop tôt !). Et Journal afficherait des relances pour continuer l’écriture, via Followup prompts (printemps 2026 également).

Wallet se signale avec des notifications liées aux paiements à venir : BankConnectUpcomingPaymentNotifications et AppleCardUpcomingPaymentNotifications, taguées WWDC 2026.

Photos n’est pas en reste, avec Photos Connections et Shared Collections, cette fois calées sur l’automne 2026. Enfin, un intitulé plus étrange se glisse entre deux lignes : Dynamic Sports Tier Manager, associé au printemps 2026.

2027 : le sommeil comme chantier de fond

Plus loin, quelques entrées sont taguées WWDC 2027 et tournent autour du sommeil : sleepCloudKitManatee, sleepCloudKitSync, sleepOnIpad et sleepOnMac. Les noms parlent d’eux-mêmes : synchronisation iCloud/CloudKit et extension plus nette de ces fonctions au Mac et à l’iPad.

Accessibilité : une pluie de chaînes

Dans les entrées accessibilité, on note aussi Background Sounds avec une version 2 en chantier. Sur Mac, il est question de Full Keyboard Access VoiceOver Support for macOS, et d’une extension de la plage de tailles de police.

L’app Loupe se voit associée à des intitulés très concrets : Announce Stairs (annoncer les escaliers), Find My Item (trouver un objet) et Human Hand Pose (pose de la main / position de la main).

Live Listen récupère de nouveaux contrôles : Live Listen controls from watch, Live Mic levels on watch, et une option Rewind 30 seconds pour revenir en arrière.

Enfin, on trouve une fonction intitulée Tilt to Scroll.

Autres indices : appels, finances, Mail, Podcasts, stickers

Pour les appels, CallKit mentionne une option Push-to-Talk. Et ConversationKit glisse une chaîne au nom assez mystérieux : Experimental_CallScreening_LiveActivity.

Une section FinHealth évoque reverse lookup (recherche inversée), habitual spend (dépenses habituelles) et spending summaries (résumés de dépenses). Là aussi, c’est parlant. Cela pourrait être lié à Apple Card.

Mail mentionne CatchUpHighlightsV2, daté hiver 2025.

Podcasts, enfin, accumule les petits chantiers : activation du “Home Siri assistant” dans CarPlay, une page Connected Subscriptions Account settings page, un bouton pour traduire une transcription, et la possibilité de toucher un paragraphe traduit pour l’entendre lu à voix haute.

Et visionOS se voit attribuer un bloc “stickers”, avec une fonction de création, des “sticker effects”, et même de la création d’emoji.

Une photo datée, pas une prophétie

Dernier rappel (et c’est le plus important) : ce leak est une photographie figée. Certaines fonctions peuvent avoir changé de nom, de périmètre, ou avoir été purement abandonnées. D’autres ont peut-être déjà été repoussées. Et, évidemment, tout cela ne reflète pas l’intégralité de ce qu’Apple prépare — seulement ce que cette build a laissé traîner derrière elle.

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Le code d'iOS 19 révèle les produits en gestation chez Apple (Mac, iPhone...) pour 2026 et les années à venir !

C'est le cauchemar absolu de Tim Cook et le rêve de tout passionné de tech. Une brèche de sécurité rarissime vient de faire voler en éclats le culte du secret d'Apple. Tout est parti d'un simple prototype vendu sous le manteau : en analysant ses entrailles, on n'a pas seulement trouvé un nouveau logiciel, mais une véritable machine à voyager dans le temps.

Cachée dans les lignes de code d'une version primitive d'iOS 26, la feuille de route complète d'Apple pour les années à venir a été exposée. Oubliez les analystes et les rumeurs floues : le code ne ment pas. Voici ce qui nous attend.

L’origine du leak

Comment Apple a-t-elle pu laisser filer autant d'infos ? Tout part d'un prototype matériel vendu sous le manteau.

L'appareil tournait sous une version très précoce de ce qui deviendra iOS 26.

  • Le numéro de build : 23A5234w. Pour les personnes en quête de scoop, c'est de l'or. La première bêta développeur d'iOS 26 était la 23A5260n. Ce logiciel est donc antérieur à la sortie officielle des bêtas. Autrement dit, il n’était pas du tout destiné à sortir des laboratoires de Cupertino

  • La confusion "iOS 19" : À ce stade de développement, Apple appelait encore ce système "iOS 19" en interne. Il est d’ailleurs fort probable qu’elle n’était même pas dotée de Liquid Glass, à l’image de ces photos qui ont circulé la semaine dernière.

Un prototype d

Un prototype d'iPhone 16 Pro sous iOS 19, sans Liquid Glass

Toute la semaine dernière, Macworld a distillé des informations sur des produits attendus dans les prochains mois. On aurait très bien pu s’en contenter — et c’était déjà pas mal. Mais quelqu’un a ensuite transmis à MacRumors l’ensemble des fonctionnalités et des noms de code présents dans cette bêta. De quoi obtenir, d’un seul coup, un aperçu particulièrement complet de ce que prépare la marque à la pomme. Gardez toutefois un point en tête : on parle d’une photo à l’instant T, figée il y a presque un an.

120 Hz, HDR, A19 : du code laisse entrevoir les caractéristiques du prochain Studio Display

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HomePad : Face ID et profils, le hub domotique d’Apple se dévoile

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Une build interne d’iOS 26 dévoile les plans d’Apple jusqu’à iOS 27

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iPhone : Le "Pliant" est confirmé (et bien plus)

C’est sans doute la section la plus attendue. Le code confirme qu’Apple travaille activement sur plusieurs nouvelles références, dont le fameux « Graal ». Rappelons qu’Apple a prévu de changer son calendrier pour la sortie de ses nouveaux iPhone. Les modèles Pro et l’iPhone pliant sont attendus à la rentrée, alors que les modèles « standard » auraient droit à leur mise à jour au printemps.

iPhone Air, Pro et pliable : Apple prépare de grands bouleversements

iPhone Air, Pro et pliable : Apple prépare de grands bouleversements

  • L'iPhone Pliant (V68) : Il existe ! C'est la première fois qu'un nom de code (V68) est aussi clairement associé à un "Foldable iPhone".

  • iPhone 17e (V159) : Le nouveau modèle d'entrée/milieu de gamme est attendu pour le printemps

  • iPhone Air 2 (V62) : Attention, le code indique que ce logiciel date d'avant la décision supposée d'Apple de retarder ce modèle. Il pourrait donc être en pause.

  • La gamme iPhone 18 : Les modèles Pro (V63) et Pro Max (V64) sont déjà référencés.

Image : MacRumors

AirTags et Maison : de nombreux produits dans les tuyaux

La maison connectée devrait être l’un des grands thèmes de 2026, si l’on en croit le nombre de références en gestation chez Apple. Certains produits, d’ailleurs, comme le fameux HomePad, auraient déjà dû sortir à vrai dire si Apple n’avait pas enchaîné les déboires avec Siri.

HomePad : Face ID et profils, le hub domotique d’Apple se dévoile

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  • Le robot de table (J595) : la rumeur n’est pas entièrement nouvelle. La mention d’un robot de table a été évoquée en octobre notamment. Conçu comme une évolution directe du Home Hub, l’appareil reprendrait l’apparence du futur écran domestique, mais reposerait sur un bras motorisé capable de déplacer l’écran autour de l’utilisateur, que ce soit dans un bureau ou une cuisine. Un tel produit n’est pas attendu avant 2027.
  • Le Home Hub (que l’on a tendance à appeler HomePad) : il serait décliné en deux versions, J490 (avec une base) et J491 (une version murale). Ce produit devrait être présenté au printemps.
  • Accessoire mystère (J229) : possiblement une base autonome ou la fameuse caméra de sécurité, de plus en plus présente dans les rumeurs, et qui serait un complément idéal au Home Hub.
  • AirTag 2 (B589) : la nouvelle génération du traqueur est en route, probablement pour 2026.
  • HomePod mini 2 (B525) : on espérait ce produit pour 2025, ce sera manifestement pour 2026.

iPad : une année sans surprise

Alors que les iPad Pro sont récemment sortis, Apple travaille déjà à des successeurs de l’iPad A16 et de l’iPad Air M3. Cela tombe bien : le code d’iOS 19 contient des références relatives à ces modèles.

Une question reste sur toutes les lèvres, ou presque : quid de l’iPad mini ? [Mise à jour : l'iPad mini 8 a finalement été identifié dans la liste. Ouf ! Il aurait même une puce A20 Pro.]

Mac : le MacBook low-cost existe bel et bien

La roadmap des Mac est gargantuesque. On y trouve des MacBook Pro M5 et M6, ainsi que le fameux MacBook « low cost ». 2026 devrait être une très belle année pour le Mac, à moins que la hausse du prix de la RAM ne vienne quelque peu gâcher la fête.

OLED, tactile, 5G : le futur MacBook Pro M6 s’annonce spectaculaire

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2026 : la feuille de route d’Apple pour le Mac (et elle est chargée)

2026 : la feuille de route d’Apple pour le Mac (et elle est chargée)

  • MacBook entrée de gamme avec A18 Pro (J700) :sans doute le Mac le plus attendu l’année prochaine.
  • MacBook Pro M5 Pro/Max - J714c, J714s, J716c, J716s (modèles 14 et 16 pouces avec variantes de puces M5 Pro et Max) : Apple a déjà sorti le MacBook Pro M5 de base. La transition devrait être bouclée au premier trimestre 2026.
  • MacBook Air M5 - J813 et J815 (formats 13 et 15 pouces) : le MacBook Air M5 ne devrait pas connaitre de changements majeurs si ce n’est l’adoption de cette nouvelle puce.
  •  Mac Studio M5 - J775c et J775d (variantes M5 Max et M5 Ultra) : cela pourrait être le one more thing de la WWDC
  • Mac mini M5 - J873g et J873s (variantes M5 et M5 Pro) : le Mac de bureau par excellence ?
  • MacBook Pro 14 pouces M6 - J804 : ce modèle ne devrait pas être doté du nouveau design en cours d’élaboration chez Apple.
  • MacBook Pro M6 Pro/Max - K114c, K114s, K116c, K116s (modèles 14 et 16 pouces avec puces M6 Pro et M6 Max) : cette gamme est attendue soit pour fin 2026, soit pour début 2027

A cela, il faut ajouter un Apple Studio Display 2 (J427 et J527). Il n’y a par contre nulle trace de Mac Pro. L’iMac n’est pas mentionné non plus !

Du code relatif aux lunettes d’Apple

Plus que jamais, il convient d’insister sur le fait que la build qui a fuité a un an d’âge. Les ambitions d’Apple en matière de VR/AR ont beaucoup évolué ces derniers mois.

Pas d

Pas d'écran, mais de l'IA : voici à quoi pourraient ressembler les premières lunettes d'Apple

  • Casque Vision Air - N100 : une version plus légère et plus abordable du Vision Pro. On ignore si ce modèle est encore une priorité chez Apple.
  • Prototype de lunettes AR - N421 (un prototype de lunettes de réalité augmentée légères, qui aurait été abandonné)
  • Lunettes AR connectées au Mac - N107 : des lunettes de réalité augmentée se connectant à un Mac, qui auraient été abandonnées). C’est sans doute ce modèle qui avait semé la confusion au premier trimestre. Gurman avait d’abord laissé entendre qu’Apple abandonnait l’idée de développer des lunettes connectées.
  • Vision Pro plus abordable - N109 : aussi désigné comme Vision Pro de deuxième génération. Est-ce le Vision Pro M5 sorti récemment ?
  • Lunettes connectées IA - N50, mais Apple les référence désormais comme N401 (concurrent des Ray-Ban Meta)
  • Apple Watch Series 12 - N237 et N238 : Wi-Fi et Cellulaire, du grand classique
  • Apple Watch Ultra 4 - N240 : avec une seule question, aura-t-on le droit à une sortie en 2026 ou en 2027 ?

Les puces en préparation

Dans ces fichiers, on trouve également des noms de code de nombreuses puces.

Puce Nom de code Utilisation probable
U3 T2034 Ultra Wideband pour les AirTags et les iPhone
M5 T6050 Déjà sur le MacBook Pro, l’iPad Pro et le Vision Pro
M6 T8152 Pour les terminaux à partie de fin 2026
A20 T8160 Pour les iPhone 18
S11 T8320 Apple Watch Series 11/12

Cette liste n’a rien de surprenant en soi. Il existe aussi plusieurs noms de code mystérieux, sans lien avec les rumeurs actuelles. Mais retenez bien ces codes : ce sont peut-être les rumeurs de demain — N110, N209, N216, J349, J190 et J226.

Notez enfin qu’il y a un versant logiciel à ces révélations. Vous pouvez retrouver toutes les fonctionnalités en gestation chez Apple dans cet article :

Une vieille bêta d’iOS 26 met au jour des dizaines de nouveautés logicielles à venir

Une vieille bêta d’iOS 26 met au jour des dizaines de nouveautés logicielles à venir

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Apple Watch chez Free : la 5G ne serait pas au menu, d’après watchOS 26.2

Il n’est pas impossible que Free lève enfin le voile sur son offre Apple Watch aujourd’hui même. En attendant l'annonce officielle, une découverte non négligeable a été partagée par TiinoX83 sur les réseaux sociaux. L'analyse du fichier de configuration opérateur (IPCC) destiné à Free Mobile a permis de mettre en lumière plusieurs informations cruciales sur la connectivité de la montre connectée. Première observation : la 5G ne sera pas prise en charge.

watchOS 26.2 apporte la compatibilité avec le réseau Free Mobile

watchOS 26.2 apporte la compatibilité avec le réseau Free Mobile

La VoLTE au programme

Si l'absence de 5G peut décevoir, il faut rappeler que sa prise en charge est pour le moment limitée à une poignée de modèles sur le marché. Précisons que si Orange offre la prise en charge de la 5G sur la toquante d’Apple, ce n’est pas le cas de SFR. D’autre part, le fichier de configuration confirme cependant une prise en charge complète de la 4G, socle de la connectivité de la montre.

Les paramètres indiquent l'activation de la VoLTE (Voice over LTE), garantissant des appels de bonne qualité. Cette qualité audio est renforcée par la présence du codec EVS-WB (Enhanced Voice Services - Wideband). Concrètement, cela signifie que les abonnés profiteront d'une voix en haute définition (16 kHz) avec un débit allant jusqu’à 24,4 kb/s.

Je viens de décortiquer le carrier bundle watchOS de Free Mobile (37.1), et voilà quelques infos

✅ 4G
❌ 5G
✅ VoLTE
✅ VoWiFi (également autorisé en roaming)
✅ SMS via 4G
✅ SMS via Wi-Fi
✅ IPv6
✅ Codec EVS-WB (16 kHz, jusqu’à 24,4 kb/s)
✅ Itinérance Orange 2G/3G autorisé pic.twitter.com/z6ibWmw48l

— Tiino-X83 (@TiinoX83) December 14, 2025

VoWiFi et continuité des services

L'autre bonne nouvelle concerne la couverture en intérieur. Le profil opérateur valide la présence du VoWiFi (appels via Wi-Fi), une fonctionnalité essentielle lorsque le réseau cellulaire pénètre mal dans les bâtiments. Fait notable : cette fonction est également autorisée en roaming, ce qui laisse à penser que l’offre de Free fonctionnera à l’étranger.

Côté messagerie, la continuité est assurée : l'envoi et la réception de SMS sont configurés pour fonctionner aussi bien via le réseau 4G que via le Wi-Fi. Enfin, et c’est tout sauf une surprise concernant Free, la prise en charge de l’IPv6 est bel et bien au programme.

L’itinérance Orange : un filet de sécurité bien actif

Le fichier de configuration révèle également un point important pour la couverture : l'itinérance sur le réseau Orange 2G/3G est officiellement autorisée.

Contrairement à certaines idées reçues, cette option est loin d'être anecdotique. En effet, les modèles d’Apple Watch avec connectivité cellulaire (ceux de 2024 comme les générations précédentes) sont parfaitement compatibles avec les réseaux 3G. Cette configuration signifie donc que dans les zones où le réseau propre de Free ne passe pas, la montre devrait être capable de basculer automatiquement sur le réseau partenaire Orange. Cela assure une continuité de service vitale pour les appels et les notifications, agissant comme un véritable filet de sécurité pour l'abonné.

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