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Reçu aujourd’hui — 17 décembre 2025

Reiner kids make no mention of brother Nick as they break silence on ‘unimaginable’ murder of dad Rob and mom Michele

17 décembre 2025 à 19:05
Jake and Romy Reiner are speaking out for the first time since the brutal murders of their parents, Rob and Michele Reiner. Sibling are expressing pain after their parent’s deaths. “We are grateful for the outpouring of condolences, kindness, and support we have received not only from family and friends but people from all walks...

UnitedHealth reduced hospitalizations for nursing home seniors. Now it faces wrongful death claims

17 décembre 2025 à 18:50

The company says it is protecting nursing home residents by curbing unnecessary hospital transfers. Whistleblowers allege cost-cutting tactics have endangered the elderly

Three nursing home residents died because employees of the American healthcare giant UnitedHealth Group helped delay or deny them critical hospital care, two pending lawsuits and a complaint to state authorities have alleged.

The three cases involve a UnitedHealth partnership initiative that places medical staff from the company’s direct care unit, Optum, inside nursing homes to care for residents insured by the company’s insurance arm.

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© Illustration: Angelica Alzona/Guardian Design

© Illustration: Angelica Alzona/Guardian Design

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Le Parlement européen valide deux textes qui durcissent la politique migratoire, grâce à une alliance de la droite et de l’extrême droite

17 décembre 2025 à 18:45
Les mesures adoptées permettraient notamment la création d’une liste de pays que l’Union européenne considère comme « sûrs », parmi lesquels le Kosovo, le Bangladesh, ou la Colombie, limitant de fait les possibilités d’asile pour leurs ressortissants.

© FREDERICK FLORIN / AFP

Au Parlement européen à Strasbourg, le 17 décembre 2025.

Accord UE-Mercosur : Rome-Paris, l'axe qui fait trembler la Commission européenne

17 décembre 2025 à 18:44

C'est une douche froide pour la Commission européenne. L’Italie a rejoint la France mercredi 17 décembre pour réclamer un report de l’accord commercial entre l’UE et le Mercosur. Ce nouveau front commun pourrait empêcher la Commission et sa présidente, Ursula von der Leyen, de signer d’ici la fin de la semaine un traité avec ce bloc sud-américain, qui regroupe principalement le Brésil, l’Argentine, l’Uruguay et le Paraguay.

Présenté comme historique, l’accord créerait la plus vaste zone de libre-échange au monde. Il permettrait à l’UE d’accroître ses exportations de véhicules, de machines, de vins et de spiritueux vers l’Amérique latine, tout en facilitant l’entrée sur le marché européen de produits agricoles sud-américains — viande bovine, sucre, riz, miel ou encore soja. Des importations qui inquiètent les filières agricoles concernées.

La colère est déjà visible sur le terrain. Plusieurs dizaines de milliers d’agriculteurs ont promis de se rendre ce jeudi à Bruxelles pour manifester contre le traité, alors que s’y déroulera un sommet européen. Une première mobilisation s’est tenue ce mercredi à l’aéroport de Liège, point d’entrée majeur de denrées extra-européennes.

Rome change la donne

Ursula von der Leyen espérait signer l’accord samedi, en marge du sommet du Mercosur à Foz do Iguaçu, au Brésil. Mais elle doit au préalable obtenir l’aval d’une majorité qualifiée des Etats membres. Or, si des pays comme l’Allemagne, l’Espagne ou les Etats scandinaves poussent pour une signature rapide — pour relancer une économie européenne à la peine face à la concurrence chinoise et aux taxes douanières américaines — la position italienne complique sérieusement l’équation.

Avec la France, la Pologne et la Hongrie, l’Italie est en mesure de constituer une minorité de blocage au sein des Vingt-Sept, empêchant l’examen du texte dans l’immédiat. Pour la France, dont le Premier ministre Sébastien Lecornu a promis qu’il voterait contre si l’UE tentait de "passer en force", l’arrivée de l’Italie prouve qu’elle "n’est pas seule".

Plus mesurée, la cheffe du gouvernement italien, Giorgia Meloni estime qu’une signature à ce stade serait "prématurée". Rome réclame des "garanties suffisantes", notamment pour le secteur agricole, et estime que les conditions pourraient être réunies "au début de l’année prochaine". Le report, s’il se confirme, porterait un coup sérieux au calendrier de la Commission. "Si on ne le fait pas maintenant, le Brésil ne signera plus l'accord tant que je serai président", a affirmé pour sa part Lula, dont le mandat à la tête du Brésil se termine fin 2026.

Bruxelles promet des garanties… qui pourraient être insuffisantes

Prudente, la Commission européenne continue pourtant d’espérer un compromis. "Les chefs d’Etat et de gouvernement en discuteront lors du sommet européen" qui se déroulera jeudi à Bruxelles, a indiqué son porte-parole. Pour apaiser les inquiétudes agricoles, l’UE a proposé des mesures de sauvegarde : surveillance renforcée des produits sensibles comme le bœuf, la volaille ou le sucre, et possibilité d’intervention en cas de déséquilibre du marché. Ces garanties font encore l’objet de négociations avec les Etats membres et le Parlement européen.

Mais à Paris, elles pourraient ne pas suffire. La France reste sous pression d’un mouvement agricole puissant, déjà mobilisé sur d’autres fronts comme l’épidémie de dermatose qui ravage la filière bovine française. Au sein de l’UE, certains redoutent désormais que Paris ne cherche pas seulement à retarder l’accord Mercosur, mais à le faire définitivement échouer — malgré plus de vingt-cinq ans de négociations.

© AFP

La Première ministre italienne Giorgia Meloni (à gauche), le président français Emmanuel Macron (au centre) et la présidente de la Commission européenne Ursula Von der Leyen (à droite) se réunissent avant la réunion du G7++ lors du sommet des dirigeants du G20 au Nasrec Expo Centre de Johannesburg, le 22 novembre 2025.
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