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Reçu aujourd’hui — 16 septembre 20253.1 🎲 Jeux

TEST HYKE:Northern Light(s) : le voyage doux-amer d’une sorcière

16 septembre 2025 à 10:00

Présenté comme un RPG d’action et de détente en pixel art, HYKE: Northern Light(s) est un voyage doux, mais rempli d’émotions et de rencontres tissées par les fils rouges du destin. Le jeu met en avant le principe de la quête commune qui renforce les liens, des moments de complicité autour du feu. Découvrez notre avis sur le périple de ces jeunes sorcières et si HYKE: Northern Light(s) est parvenu à accomplir tout le potentiel que sa promesse et sa direction artistique laisse envisager.

Test réalisé sur PS5 grâce à une version numérique fournie par l’éditeur

Une sorcière à la recherche de la Lumière

HYKE: Northern Light(s) est un RPG en vue du dessus où nous incarnons une jeune sorcière au travers d’un périple aux quatre coins du globe. Le jeu consiste à traverser des zones d’adversaires et à profiter de moments calmes de camping entre amies. D’une durée de vie d’environ une quinzaine d’heures pour en profiter à fond, le jeu se veut comme une expérience riche et envoûtante. Avec ses personnages aux designs soignés et à la personnalité exacerbée, HYKE: Northern Light(s) se destine à un public amateur de manga shôjo, mais qui aime décimer des armées d’ennemis à coups de sorts surpuissants.

Scène de combat dans HYKE: Northern Light(s)
Les combats sont chaotiques, mais ça reste beau

HYKE: Northern Light(s) raconte le périple de Hyke, une jeune fille aux cheveux blancs et au regard rêveur. Mais ne vous fiez pas à son air délicat, il s’agit d’une campeuse invétérée et de la fille de la Sorcière de la Ruine, la plus puissante du peuple des sorcières, celle ayant failli mener l’humanité à l’extinction avant d’être abattue par la résistance humaine.

Des années plus tard, alors que les souvenirs de la guerre sont toujours vifs, le père de Hyke, un simple humain, succombe à la maladie, mais parvient à transmettre trois choses à sa fille : le plaisir de l’aventure, le doux souvenir de sa mère et l’espoir que cette dernière ait survécu. C’est donc en voulant en apprendre plus sur elle et dans l’idée de la retrouver que Hyke parcourt maintenant le monde. Un périple qui l’amènera à découvrir des vérités sur des mystères bien plus vastes qu’elle ne pouvait l’imaginer.

HYKE’s Magical Adventure : Lightdust Crusaders

L’histoire de HYKE: Northern Light(s) se découpe en plusieurs chapitres, pour la plupart centré autour d’un personnage, souvent une sorcière qui rejoindra le groupe une fois le chapitre terminé. Les événements sont faciles à suivre et s’enchaînent avec fluidité, en suivant une structure classique semblable à une série d’animation. Et même si certains événements surviennent bien trop rapidement à notre goût, comme des résolutions de situations ou des interactions entre personnages, la globalité de l’histoire reste satisfaisante et rend chacune des sorcières que l’on rencontre appréciable.

Recrutement d'une sorcière dans HYKE: Northern Light(s)
Les amitiés se forgent vite pour Hyke

La présence du français parmi les 13 langues disponibles dans le jeu est une très bonne surprise, mais malheureusement la traduction du jeu est souvent catastrophique… Si l’ensemble reste compréhensible, de nombreuses erreurs de temps, de pronoms, voire d’attributions de dialogues sont présentes. Dans presque tous les événements du jeu, nous avons relevé deux ou trois fautes de français présentes.

De plus, les dialogues et la mise en scène se contentent souvent du minimum pour nous présenter la situation, comme si le studio n’avait pas eu le temps de mieux préparer son univers. Un avis qui nous fait dire que l’univers de Hyke aurait sûrement mieux brillé sous forme d’un manga ou d’un visual novel qu’en jeu vidéo.

Combat de boss dans HYKE: Northern Light(s)
Les boss sont superbes également

Concernant son genre de fiction, HYKE: Northern Light(s) assume clairement, voire embrasse, son univers de magical fantasy au style riche, voire baroque. Toutes les héroïnes possèdent ici un caractère marqué, avec des archétypes de personnages que l’on peut retrouver dans de nombreuses œuvres de l’animation japonaise. C’est un genre de fiction ayant de nombreux fans à travers le monde, mais qui peut être un point de friction pour certains. De notre côté, nous avons trouvé dommage que l’univers du jeu se contente de rester ancré dans ses clichés sans jamais essayer de les surpasser, un loupé qui empêche la narration du jeu de s’élever au-dessus d’œuvres similaires.

Le gang des sorcières qui casse la baraque

Côté gameplay, le jeu nous propose une boucle nous faisant alterner entre combats dans des zones labyrinthiques et la gestion d’un camping entre amis. Sur ce premier point, HYKE: Northern Light(s) est assez intéressant. Il est possible de changer de sorcière à tout moment, chacune avec un style unique, ce qui apporte une variété appréciable. Chacun de ces types de magies de jeu se prend vite en main, mais recèle des possibilités et des synergies que l’on ne soupçonne pas au premier abord.

Il est tout à fait possible de terminer la quasi-totalité du jeu en privilégiant une seule sorcière, dont on augmentera les stats et les sorts au maximum, mais ce serait se priver de la diversité. HYKE: Northern Light(s) possède une telle variété de mécaniques de combats différents qu’il serait vraiment dommage de privilégier un seul personnage tout au long de l’aventure.

Ecran de fin d'exploration dans HYKE: Northern Light(s)
L’écran de fin montre toute les récompenses obtenues après une exploration

Cependant, c’est un peu ce qui nous est arrivé durant notre première session de jeu faite en mode de difficulté normale. Hyke, la protagoniste, était si puissante que l’on voyait peu d’intérêt à changer de personnage. Juste avec elle, il nous a été possible de rouler sans problème jusqu’au boss de fin. Le mode de difficulté difficile apporte un défi bien plus intéressant, mais semble monter de manière trop exponentielle pour avoir l’air vraiment équilibré. Il nous est souvent arrivé de nous faire enchaîner par des attaques sans pouvoir agir, ainsi face à une dizaine de monstres, un mauvais placement peut vite devenir un piège mortel dans le mode difficile.

Malheureusement, au moment de ce test, le jeu ne permet pas de passer d’un mode de difficulté à l’autre en pleine partie, ce qui est un gros inconvénient pour ce jeu dont le style visuel peut attirer des joueurs de tous les horizons. En difficulté accrue, des sessions de farming peuvent devenir indispensables pour garder le dessus contre certaines rencontres. Heureusement, de nombreuses zones possèdent des chemins et coffres alternatifs, offrant un bon intérêt à refaire certaines explorations.

Cuisine sans saveurs et camping sans ardeurs

L’autre moitié de la boucle de gameply est la présence d’une zone de camping servant d’interlude entre les combats, qu’il faudra aménager soi-même. Il est possible d’y placer différents meubles, ustensiles, décorations et autres fantaisies à sa guise pour se créer son petit décor de rêve, nos sorcières y déambuleront ensuite. Un menu radio permet d’y écouter les musiques du jeu, avec la présence d’un minuteur, sûrement dans l’idée que l’on laisse le jeu tourner en fond pour vaquer à ses occupations. Ce qui nous laisse un peu perplexes sur la finalité de toute cette mise en place.

Scène de camping avec photo dans HYKE: Northern Light(s)
Manque d’ambiance malgré nos efforts de décoration

Il est toujours possible de prendre en photo la scène que l’on vient de créer, puis de les visualiser dans un album dédié, mais mis à part s’asseoir sur les chaises, nos sorcières n’interagissent jamais avec les éléments mis en place, comme une radio, des sacs de couchage, un panier de fruits ou encore d’autres éléments que l’on peut ajouter à sa guise. De plus, on se rend vite compte que la zone à aménager est relativement étroite et l’on se retrouve rapidement à court de place simplement en ajoutant assez de tables pour y asseoir plus de cinq personnages.

Côté gestion de statistiques, d’autres menus vous attendent, comme celui pour améliorer la puissance de ses sorcières, ainsi que le plus important de cet instant camping : la cuisine. La confection de petits plats est un point essentiel de HYKE: Northern Light(s), tant les bonus qu’ils accordent peuvent être variés et importants. Chaque exploration d’une zone effectuée accorde des ingrédients, qu’il vous faudra combiner avec les bons ustensiles pour obtenir les précieux bonus.

Présentation des plats dans HYKE: Northern Light(s)
Il y a l’embarras du choix au menu du jeu

Il est tout à fait possible de tester plusieurs combinaisons possibles jusqu’à obtenir un plat comestible, mais il vaut mieux acheter les recettes en même temps que des ingrédients dans les petites villes que l’on peut visiter (enfin, villes… Plutôt des zones minuscules avec deux PNJ et une maison), le nombre de combinaisons qu’il est possible de faire en prenant en compte tous les ingrédients, plus les ustensiles, fait qu’il peut être impossible de réussir à créer des plats sans déjà avoir la recette.

Par ailleurs, il est dommage que la cuisine ne permette pas d’accorder un effet différent à chaque personnage, par exemple en mettant en place de véritables repas partagés entre les personnages. Ce qui aurait pu amener à la possibilité d’interactions entre les personnages et le décor créé par le joueur, voire à l’apparition de scénettes entre chacune des filles présentes au moment du repas, renforçant l’idée des liens créés à travers le voyage, mais rien de tout cela n’est visible. HYKE: Northern Light(s) met ainsi en place plusieurs éléments intéressants dans son gameplay cozy, mais sans jamais que cela ne serve véritablement sa thématique malheureusement.

Pour en revenir aux villes, il est également possible d’y remplir des missions ; souvent généreuses en récompenses, qui vous permettront d’obtenir de nouveaux objets pour décorer votre camping – que l’on ne peut revendre, par contre -, ainsi que des ressources pour améliorer vos sorcières. Malgré le côté peu élaboré de ces endroits, les villes sont donc des incontournables, surtout en difficulté de jeu accrue.

Une esthétique d’un autre univers

Même si nous avons pu relever des défauts dans le jeu, HYKE: Northern Light(s) peut s’enorgueillir de posséder un pixel art de toute beauté aux côtés d’illustrations enchanteresses, réalisées par l’illustratrice dénommée Orie et Setamo/Shiros dans la création des visuels en pixel art. Les sprites des personnages sont de toute beauté et il est possible de longuement contempler les illustrations des personnages, tant leur chara-design est réussi, avec leurs nombreux détails et la finesse rare du trait, qui en fait pourtant jaillir une véritable énergie.

Les environnements également ne sont pas en reste et offrent toujours de beaux décors, même si on peut y reprocher un manque de variété dans les assets utilisés, ce qui donne souvent une impression de répétition dans certaines zones. Côté musique, le jeu possède un superbe thème principal chanté par Isekaijoucho, une VTubeuse reconnue, dont la prestation ici colle parfaitement et nous plonge sans difficulté dans l’ambiance de HYKE: Northern Light(s).

Il est dommage de ne pas dire autant de bien concernant le reste de l’OST du jeu, car mis à part lors de quelques affrontements de boss, les musiques du jeu ne sont pas transcendantes, mais il faut reconnaître qu’elles accompagnent avec justesse et douceur les différentes étapes du voyage de la jeune Hyke.

Verdict

Malgré un magnifique emballage, HYKE: Northern Light(s) est un jeu dont les limites se ressentent assez vite, aussi bien dans l’aspect tactique des combats que dans la proposition de détente de son aspect camping. Si le jeu essaie tant bien que mal de nous offrir un voyage sincère, il peine à produire une émotion durable avec ses personnages et son gameplay. Malgré la quinzaine d’heures nécessaires pour accomplir cette aventure, on reste avec un goût d’inachevé. Il est tout à fait possible d’y trouver du divertissement et de la détente, voire un véritable défi dans ses affrontements, surtout avec toutes les possibilités offertes par nos sorcières, mais la sensation d’amusement s’estompe assez rapidement. HYKE: Northern Light(s) est une expérience agréable, mais qui nous fait dire que le potentiel de son univers aurait été mieux exploité sous la forme d’un manga ou d’un visual novel. Son existence en jeu vidéo manque de développements mécaniques, malgré sa superbe direction artistique.

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Reçu hier — 15 septembre 20253.1 🎲 Jeux

ON A LU | Ambessa – Choisie par le Loup – Mana Books

Par :Wallnya
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Après le succès non négligeable de la série Arcane de Riot Games, mettant en avant les sœurs Jinx et Vi ainsi que les conflits entre Piltover et Zaun, l’univers de League of Legends ne cesse d’étendre son influence. Qu’il s’agisse de nouveaux champions, d’artbooks ou d’autres récits officiels, Runeterra continue de grandir. C’est dans cette optique que Mana Books sort son dernier roman, Ambessa – Choisie par le Loup, écrit par C. L. Clark, dans une version française. L’œuvre nous ramène dix ans avant les événements de la série, dans la région noxienne de Runeterra, et raconte le combat d’Ambessa pour prendre la tête du clan Medarda.

Article rédigé grâce à un exemplaire de l’ouvrage fourni par l’éditeur

La couverture, d’une puissance visuelle brute, plonge immédiatement dans l’ambiance, avant même de tourner la première page. Ambessa Medarda est forte, sanglante, impérieuse. Elle est une générale noxienne et matriarche de sa famille. Ce tome s’intéresse avant tout à son histoire : comment en est-elle arrivée là, et surtout dans quel but ? À travers ce récit, le roman incarne toute la peur et l’autorité des Medarda, qu’il s’agisse d’Ambessa, de Mel ou de Kino. C. L. Clark retranscrit parfaitement l’image que l’on se faisait des Medarda, avec des passages particulièrement marquants.

Titre : Ambessa – Choisie par le Loup

Auteur : C. L. Clark

Éditeur : Mana Books

Traduction : Matthieu Falletti

Illustration de couverture : Kudos Productions

Nombre de pages : 528

Prix : 13.00€ (acheter)

Livre Ambessa - Choisie par le Loup

Comme expliqué précédemment, Ambessa – Choisie par le Loup est un roman de fantasy épique qui suit l’ascension d’Ambessa Medarda à la tête du clan. Sur près de 500 pages, l’intrigue développe un casting de personnages plus ou moins connus, approfondit l’histoire de certains, offre des combats tendus et dévoile le fonctionnement interne de Noxus. C’est un choix particulier : opter pour une version écrite plutôt qu’un artbook ou une série. Cette fois-ci, le lecteur doit compter sur son imagination pour vivre l’histoire, l’incarner à travers ses propres yeux, ressentir ce qu’Ambessa vit – parfois en accord avec elle, parfois en opposition.

Le livre s’ouvre sur un prologue marquant : une version écrite du clip Blood, Sweat & Tears mettant en avant Ambessa. Et ce prologue est illustré en fin de roman par des extraits du clip. En quelques pages, on comprend déjà le rythme que l’ouvrage va imposer. Car ce n’est pas nous, lecteurs, qui menons la lecture : c’est Ambessa qui nous happe, par ses choix, ses décisions, sa vision du monde, sa manière de se battre autant par les mots que par les armes. Élevée à la dure par son grand-père, l’ambition dans les veines et sans place pour les remords, elle vit sous le code strict des Medarda. Mais lorsque le patriarche meurt sans désigner d’héritier, des rumeurs circulent sur la participation d’Ambessa à sa disparition. Cette tragédie déclenche une guerre civile sanglante entre les membres du clan, chacun prêt à tout pour prendre le pouvoir.

Ici, C. L. Clark signe un récit épique sur Ambessa, mais met aussi en lumière toutes ses facettes ainsi que celles d’autres personnages connus comme Mel, Kino ou encore Rell.

Tu as mérité ta place au Volrachnun, déclarent les voix jumelles. Mais as-tu mérité ta place dans la légende ?

Le roman est découpé en trois parties d’un peu plus d’une centaine de pages chacune. La première s’attarde sur la mort du patriarche, l’introduction des différents membres de la famille et les liens qui les unissent. Comme tout bon roman de fantasy, une carte est proposée au début pour situer les environs. Elle permet de visualiser pleinement les batailles et de replacer les références faites dans Arcane. On a presque l’impression d’entrer dans Noxus, arme à la main, aux côtés d’Ambessa ou de Mel. Les batailles et autres combats sont aussi finement écrits, C. L. Clark est une maître absolue dans l’écriture des scènes de combat, nous stressant à chaque moment. Nous ne savons pas à l’avance quel résultat nous allons obtenir dans chaque combat, que ce soit une victoire ou une défaite. Car malheureusement, Ambessa ne fait pas que gagner et cela renforce notre attachement à ce livre, ne souhaitant pas le lâcher de sitôt.

La deuxième partie se concentre sur la recherche de nouveaux alliés, car Ambessa doit fuir sa ville natale. Ici, elle n’est plus seulement une guerrière. Elle est aussi une mère soucieuse de ses enfants, de ses frères et sœurs, inquiète de leur capacité à survivre dans un environnement aussi hostile et impitoyable. Elle refuse de les voir comme faibles, mais tout tend à le prouver. Cependant, l’intrigue ne tourne pas uniquement autour d’Ambessa : Rell prend peu à peu sa place, tout comme Mel. On partage leurs peurs, leurs doutes, leurs souffrances. Vivre sous la tutelle d’Ambessa n’est pas simple, mais cela en vaut-il vraiment la peine ? On obtient également de nouveaux éléments sur l’origine de Mel, et Rell bénéficie d’une évolution marquante. Elle commence comme une jeune fille naïve mais déjà forte au combat. Solitaire, sans l’expérience d’Ambessa, elle trouve en elle un repère, une figure à laquelle se raccrocher. Le reste du casting est tout aussi prenant : chaque personnage retient l’attention et soulève des questions. Mel, en particulier, gagne en profondeur et ce roman éclaire ses forces et faiblesses dans la série Arcane. D’autres éléments de l’univers surgissent, comme la Rose Noire, enrichissant le lore sans tout révéler.

Ton frère croit qu’il peut tout régler avec de belles paroles. Il se prend pour un renard parmi les loups. Mais entends-moi, ma fille, si tu veux survivre en ce monde, il te faudra apprendre à être à la fois le renard et le loup.

La dernière partie réserve de nombreuses surprises, tant par la tournure des événements que par les choix et les réflexions des personnages. L’ouvrage s’impose comme un récit complet et captivant, à condition de connaître un minimum la licence. Certains noms – Ryze, Mordekaiser, certaines régions ou créatures – peuvent sembler obscurs aux non-initiés. Malgré cela, la lecture reste fluide, les enjeux sont clairs et la carte placée en ouverture aide à se repérer dans la géographie de Noxus. Il est donc difficile de trouver des défauts à cette œuvre, tant il offre une perspective inédite et précise sur l’ambition d’Ambessa, qui continue encore à faire parler d’elle, en bien comme en mal. On ne regrettera qu’une chose, la fin de cette histoire qui nous aura retourné.

Verdict : du sang et des larmes au cœur de Noxus

Plonger dans Ambessa – Choisie par le Loup, c’est accepter de se laisser happer par un récit où chaque choix a un prix, où chaque bataille laisse des cicatrices. C. L. Clark offre un roman qui éclaire autant qu’il enrichit l’univers de League of Legends, avec un soin particulier porté à Ambessa, Mel et Rell. Si les points négatifs sont difficiles à trouver, bien que certaines notions sont plutôt évasives en description, les fans d’Arcane y trouveront certaines réponses qu’ils attendaient, tandis que les amateurs de fantasy apprécieront la puissance des thèmes abordés : l’ambition, le sacrifice et la survie. Une œuvre marquante, à dévorer d’une traite.

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