Joyeux Noël !
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Je vous souhaite à tous un joyeux Noël, que ce moment soit rempli d'amour!
Philippe
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Je vous souhaite à tous un joyeux Noël, que ce moment soit rempli d'amour!
Philippe

Le Steam Deck, la console portable sous GNU/Linux de Valve, se retrouve partout… ou presque. En effet une technologie développée par Valve pour son petit ordinateur est maintenant employée dans certains serveurs de chez Meta. Il s'agit du scheduler (l'agenceur en français) SCX-LAVD. Un scheduler, de façon schématique, est le composant logiciel qui va définir sur quel cœur d'un processeur un programme va s'exécuter, et qui va aussi choisir la priorité de certaines tâches face à d'autres.

Le choix d'un cœur n'est absolument pas anodin dans un système moderne, qui peut combiner des cœurs basse consommation (avec des performances très faibles sur certaines tâches), des cœurs performants et des cœurs virtuels (Hyper-Threading). De même, dans beaucoup de processeurs modernes, tous les cœurs performants ne sont pas égaux : la mémoire cache de niveau 3 est souvent liée à un groupe de cœurs, avec une liaison entre les groupes qui peut être plus lente. Prenons un processeur AMD avec seize cœurs : il est composé en réalité de deux groupes de huit cœurs qui ont accès à une partie de la mémoire cache de niveau 3. Si vous exécutez un programme en assignant un cœur d'un groupe et un cœur d'un autre groupe, vous perdrez un peu en performances à cause de la liaison entre les deux zones de mémoires, par exemple. Le but d'un bon scheduler est donc de choisir les bons cœurs, en adaptant les choix à l'architecture du processeur.
Apple doit prendre en compte ce genre de contraintes dans ses puces, étant donné que le nombre de cœurs basse consommation varie en fonction des systèmes sur puce, et que les puces Ultra ont un lien entre deux groupes de cœurs qui est certes rapide, mais pas autant que l'accès direct à la mémoire cache.

Pour la priorité, c'est un peu différent, mais l'idée est la même : le Scheduler natif sous GNU/Linux est prévu pour prendre en charge de nombreux types d'appareils, qui n'ont pas tous les mêmes besoins. Il est donc plutôt conservateur sur certains choix et suffisant pour tous les usages, sans être le meilleur. Le scheduler de Valve, a contrario, a été pensé pour une machine destinée aux joueurs : certaines tâches ne peuvent pas être placées dans une file d'attente (globalement tout ce qui est lié aux jeux) parce qu'une mise à jour du système est en attente (c'est une explication avec de gros traits).
Ce qui est intéressant, c'est que ce sont des choix pratiques pour des serveurs. Il y a pas mal de détails dans la présentation de Meta pour ceux que le côté (très) technique intéresse, avec les modifications effectuées par les développeurs pour bien adapter le scheduler à cet usage précis. Mais dans l'ensemble, il est assez bien adapté pour un serveur, car le principe de base reste le même : il faut une latence très faible pour la fonction primaire, qui est ici de servir des données (et pas d'exécuter un jeu de la façon la plus fluide possible1) et une bonne optimisation pour le choix des bons cœurs, en fonction des usages. le but n'est pas de faire ce qu'on appelle du temps réel, ce qui demande des réglages particuliers, mais de réduire la latence pour des tâches précises, et pour cet usage, le scheduler du Steam Deck est donc un bon choix, meilleur que le scheduler natif.
Bon, dans le cas du Steam Deck, c'est plutôt « avec le moins de saccades possibles ». ↩︎
En cette fin d’année 2025, Siri reste bien limité : de nombreux utilisateurs lui préfèrent le mode vocal de ChatGPT, qui ne peut malheureusement pas remplacer nativement l’assistant d’Apple. Cependant, les propriétaires d’iPhone 15 Pro ou ayant un iPhone plus récent peuvent utiliser le bouton Action de leur smartphone pour rapidement invoquer le service d’OpenAI. Comment cela fonctionne ? Suivez le guide.

Commencez par télécharger l’application ChatGPT sur l’App Store avant de la lancer et de vous connecter avec votre compte. Rendez-vous dans les paramètres de l’app (dans l’onglet latéral en cliquant sur votre nom en bas à gauche) puis choisissez le français dans la section « Fonctionnalités vocales ».
Ensuite, rendez-vous dans les Réglages d’iOS, rubrique Bouton d’action. Faites glisser jusqu’à trouver « Commande », puis cherchez les raccourcis de ChatGPT. Attribuez celui appelé « Open ChatGPT Voice ». Tadam ! Appuyer dessus ouvrira désormais l’assistant. Notons que l’app pourra vous demander un accès au micro la première fois. Si le raccourci n’est pas proposé, activer le mode « Conversation en arrière-plan » dans ChatGPT avant de redémarrer l’app peut aider.

Quelques ajustements au mode vocal peuvent être effectués depuis les paramètres de l’app. On peut y piocher parmi 9 voix, ou encore choisir de continuer une conversation en arrière-plan, même en dehors de l’app. Attention cependant, car il faudra y retourner pour terminer la discussion, ce qui n’est pas très pratique. Cela peut être fait en appuyant sur la Dynamic Island.
Notons qu’OpenAI propose dans les options un « mode distinct » pour le tchat vocal, ouvrant un mode uniquement dédié aux discussions de vive voix. Il n’est plus très intéressant, étant donné que les conversations apparaissent de base dans une fenêtre classique, permettant aussi de rapidement envoyer un message au clavier. Il reste à essayer pour ceux n’utilisant ChatGPT qu’avec leur micro, qui apprécieront peut-être son aspect plus épuré.
La nouvelle nomenclature d’Apple a de quoi dérouter. La Pomme a cette année abandonné son schéma traditionnel pour passer directement à iOS 26, un système sorti… en 2025. Cependant, les numéros des builds de macOS continuent de commencer par 25 et non 26 !

Comme l’explique le blog Der Flounder, cette différence vient de Darwin, le « cœur » open source de macOS également à la base d’iOS, de visionOS et de watchOS. Celui-ci possède son propre numéro de version, distinct de celui des autres systèmes d'exploitation Apple. Et sur macOS, Apple inclut le numéro de version de Darwin au début du numéro de build.
Mac OS X et Darwin peuvent acheter de l'alcool aux États-Unis
C’est pour cela que l’identifiant de macOS Tahoe 26.2.0 est 25C56 : le nombre 25 correspond au numéro de version de la mouture actuelle de Darwin. Or, depuis 2011, les numéros de version majeurs correspondent aux deux derniers chiffres de l'année de leur sortie. Par exemple, Darwin 11 est sorti en juillet 2011, là où macOS 26 est sorti en septembre 2025. Il y a donc un décalage.
Sauf si Apple se décide à modifier le système de numérotation des versions de Darwin, les futures versions de macOS continueront d'avoir des numéros de build commençant par un nombre inférieur au numéro de version majeur de macOS. Les choses ne devraient donc pas changer à l’avenir.
Les autres chiffres d’un numéro de build ont également une signification. Dans 25C56, le 25 renvoie à Darwin, la lettre évolue au fil des révisions (A pour la .0, puis B pour la .1, C pour la .2, etc.). Le nombre final correspond à un identifiant séquentiel de build au sein de cette branche. Pour les suffixes en minuscules sur certaines bêtas (par exemple 25D5087f), certains y voient une échelle de stabilité, une version « a » étant généralement plus stable qu'une version « g ».
Voici une question presque existentielle que nous ne vous avons jamais posée jusqu’à présent : comment posez-vous votre iPhone sur les tables ? Il y a deux écoles. Certains posent leur iPhone face contre table, pour ne pas voir l’écran et éviter les distractions, et peut-être aussi pour protéger la dalle des chocs.

Et puis il y a ceux qui posent leur iPhone sur le dos, l’écran visible, pour pouvoir interagir facilement avec. Avec la fonction d’écran toujours allumé, cette position est encore plus tentante pour avoir l’heure d’un coin de l’œil. Quand on n'utilise pas de coque, il y a également peut-être moins de risques de rayures liés à une surface imparfaite.

Il existe en fait une troisième voie, sans doute moins courante : utiliser un support pour améliorer l’angle de vue. Le MagSafe a rendu cette option particulièrement pratique, avec des accessoires qui se fixent et se retirent en un instant.
Alors, comment posez-vous votre iPhone sur les tables ?
L’application Radio France tire maintenant parti d’une nouvelle possibilité offerte par iOS 26. Depuis cette app, vous pouvez créer une alarme qui se déclenchera à l’heure de votre choix et qui s’affichera en plein écran sur votre iPhone. Et surtout, vous pouvez choisir la station de radio publique avec laquelle vous voulez vous réveiller.

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, cette alarme ne lance pas automatiquement la diffusion de la radio à l’heure prévue — l’intégration d’iOS 26 ne le permet pas. À l’heure dite, c’est une sonnerie classique qui retentit, mais un bouton à l’écran permet de démarrer la radio en un tap. Un compte (gratuit) est nécessaire pour utiliser cette fonction.
Pour un réveil avec lecture automatique d’une station, il faut passer par une automatisation dans l’app Raccourcis, en allant chercher le flux radio via l’app Musique. Vous pouvez vous inspirer de l’automatisation basique ci-dessous.

D’autres apps commencent à exploiter les alarmes natives d’iOS 26. C’est notamment le cas de Rappels qui, depuis iOS 26.2, permet de définir une alarme qui ne peut pas se louper afin de ne pas oublier une tâche importante. Du côté des apps tierces, In Your Face génère automatiquement des alarmes à partir des événements inscrits dans le calendrier.
Vous en apprendrez plus sur les nouvelles fonctions des alarmes dans iOS 26 dans cet article :
Avec iOS 26, l’alarme se fait entendre : gros boutons et déclenchement par les apps tierces
Pour une raison ou une autre, vous avez besoin de changer de numéro de téléphone ? La solution la plus évidente semble être d’ouvrir une nouvelle ligne et de fermer l’ancienne, mais Free propose désormais plus simple. Comme l’a remarqué Univers Freebox, l’opérateur de Xavier Niel propose de changer de numéro pour 5 €, et cela sans toucher à sa SIM ou son forfait.

La procédure (détaillée ici) est simple. L’utilisateur doit se connecter à son Espace Abonné avant de se rendre dans la rubrique « Mon compte », puis « Mon offre ». Ne reste plus qu’à sélectionner l’option « Changer de numéro de ligne ». Free devrait alors proposer une sélection de dix numéros dans laquelle on peut piocher.
Une fois son nouveau numéro choisi et les 5 € réglés par carte bancaire, le changement est immédiat : l’ancien numéro devient aussitôt injoignable. Aucune manipulation physique n’est requise, ce qui rend cette démarche très simple. Si le nouveau numéro tarde à se pointer, un redémarrage du téléphone peut parfois être utile.
La démarche peut être effectuée depuis le site de Free ou l’application mobile pour iOS ou Android. Attention cependant, car un délai de 30 jours est nécessaire entre deux changements. Notons qu’un code RIO récupéré avant la manœuvre devient automatiquement obsolète. Ce n’est pas une nouveauté, la fonction datant de 2013.
Avant de valider, pensez à anticiper les éventuels problèmes : SMS de vérification (banque, services en ligne), messageries (WhatsApp/Signal), comptes professionnels, double authentification… deviendront beaucoup plus compliqués sans un peu de préparation. L'ancien numéro ne pourra être récupéré et sera définitivement perdu.
Les malfrats ne prennent pas de vacances ! Dimanche 21 décembre, le magasin de matériel informatique et revendeur agrée d’Apple C&C de Bayonne a été cambriolé à la voiture bélier. Un total de 31 500 euros de marchandise a été dérobé, mais les coupables ont été retrouvés moins de 2 heures après le casse.

Comme le rapporte Sud Ouest, le magasin concerné se situe rue Port-Neuf à Bayonne. La vitrine du magasin a été enfoncée doucement sur le coup des trois heures du matin, le duo de malfaiteurs conduisant une Audi A6 volée la veille en Espagne arborant de fausses plaques. Ils se sont alors précipités sur les stocks, sans toucher aux produits de démonstration.
La police a rapidement été alertée et a utilisé les vidéos de surveillance pour identifier le véhicule, fonçant à toute allure vers l’Espagne. Prise en filature, la Audi a finalement été arrêtée à Urrugne, près de Saint-Jean-de-Luz. La totalité du butin comprenant iPhone, iPad et Apple Watch a été retrouvée dans la voiture.

Les deux suspects sont un Espagnol de 26 ans et un Marocain de 32 ans, qui ont été placés en détention provisoire. Les deux individus seront jugés le 16 février prochain au tribunal de Bayonne. Le matériel volé a été restitué lundi, et la boutique a pu réouvrir dès mardi. « On a juste à refaire la porte », a voulu rassurer le responsable du magasin.
L’hostilité des États-Unis à l’égard des régulations numériques européennes franchit un nouveau cap. Après avoir proféré des menaces à l’encontre de plusieurs entreprises européennes, l’administration Trump s’en prend finalement à plusieurs personnalités. Washington a interdit de visa cinq Européens engagés dans la régulation de la tech, notamment Thierry Breton, ancien commissaire européen à l’origine du DMA et du DSA.

Le département d’État américain justifie cette mesure exceptionnelle par la « censure » qui résulterait, selon lui, des actions menées par ces cinq individus. « Depuis trop longtemps, les idéologues européens mènent des actions concertées pour contraindre les plateformes américaines à sanctionner les opinions américaines auxquelles ils s’opposent, a écrit le secrétaire d’État, Marco Rubio, sur X. L’administration Trump ne tolérera plus ces actes flagrants de censure extraterritoriale. »
À l’inverse, l’administration Trump ne semble guère s’émouvoir de la censure domestique, comme l’illustre encore la déprogrammation d’un reportage sur les expulsions aux États-Unis par CBS, une chaîne passée depuis peu sous le contrôle de Larry Ellison, généreux donateur de la campagne de Donald Trump.
Le gouvernement français a en tout cas dénoncé « avec la plus grande fermeté » l’interdiction de séjour aux États-Unis visant Thierry Breton et les quatre autres personnalités européennes concernées.
De son côté, l’ancien commissaire européen s’est interrogé publiquement : « un vent de maccarthysme souffle-t-il à nouveau ? », en référence à la politique de persécution menée dans les années 1950 par le sénateur américain Joseph McCarthy à l’encontre de toute personne soupçonnée de sympathies communistes. Et de rappeler que « 90 % du Parlement européen — démocratiquement élu – et les 27 États membres à l’unanimité ont voté le DSA. À nos amis américains : “La censure n’est pas là où vous le pensez”. »
Outre l’ancien commissaire au marché intérieur (2019-2024), la décision américaine vise quatre responsables d’ONG engagées dans la lutte contre la désinformation et la haine en ligne, au Royaume-Uni et en Allemagne : Imran Ahmed (Center for Countering Digital Hate), Clare Melford (Global Disinformation Index), Anna-Lena von Hodenberg (HateAid) et Josephine Ballon (HateAid).
Le seul point positif pour ces cinq personnes interdites de territoire est qu’elles n’auront pas à exposer leur vie numérique à la douane américaine.
Les États-Unis veulent contrôler les profils des réseaux sociaux des touristes
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Apple rêve d’un iPhone pliant qui s’ouvre comme un livre sans pliure au milieu. Cette marque est difficile à effacer, et si certains affirment que le problème est résolu, une nouvelle rumeur suggère qu’Apple bute toujours pour obtenir un écran sans pli visible. Selon le parfois bien renseigné fuiteur Digital Chat Station (relayé par Wccftech), Cupertino testerait actuellement un verre ultra-fin flexible (UFG) en plusieurs épaisseurs.

L’idée serait de trouver le point d’équilibre entre une dalle assez souple pour se plier proprement et suffisamment robuste pour ne pas se rayer au premier frottement. Ce type de verre pliable, très fin, est forcément plus « tendre » qu’un écran classique et donc moins résistant.
Selon le fuiteur, deux fabricants chinois anonymes testent actuellement la même technologie UFG que Cupertino pour leurs futurs appareils. De quoi faire de la concurrence dans le domaine, même si étonnamment, aucune mention n'est faite de Samsung. On peut imaginer que l'entreprise coréenne souhaite tout de même éliminer les plis de ses futurs modèles. En attendant, elle continue de les assumer : le tout frais Galaxy Z TriFold à trois écrans garde des charnières bien marquées.

Par ailleurs, plusieurs rumeurs évoquent un bouton Touch ID au lieu de l’habituel Face ID sur ce premier téléphone pliant. Entre la place prise par la charnière, les contraintes d’épaisseur et l’écran interne, un capteur d’empreintes intégré au bouton latéral pourrait être la solution la plus pragmatique.
iPhone Fold : Face ID sur le point de plier bagage ?
Reste la question de la date de lancement. Selon les rumeurs, la sortie de cet iPhone « Fold » serait prévue pour septembre 2026, ce qui laisserait encore quelques mois à Apple pour polir sa recette. D’autres sont moins optimistes, la société d'investissement et de courtage japonaise Mizuho Securities ne s’attendant pas à un lancement avant 2027.
Mark Zuckerberg a dépensé des millions de dollars pour recruter les plus grands noms de l’IA dans l’espoir d’accoucher d’une « superintelligence ». Mais faire cohabiter des dizaines de génies à grand coup de chèque sera-t-il suffisant ? La stratégie aurait rapidement montré ses limites selon le Financial Times, qui rapporte que Meta peinerait à accorder ses équipes et à se concentrer sur un seul et même projet. Des tensions auraient émergé entre Mark Zuckerberg et Alexandr Wang, chef du laboratoire chargé de mettre sur pied la prochaine génération d’IA de Meta.

Si l’entreprise s’en sort bien avec ses lunettes connectées, ses avancées dans le domaine de l’IA ont moins convaincu. Meta a pris du retard sur Google ou OpenAI, son dernier modèle Llama 4 ayant reçu un accueil bien tiède. Certains employés ont rejeté la faute sur un manque de coordination entre les équipes de recherche et les équipes produits ainsi que sur un manque de direction dans le domaine de l’IA. Conséquence : l’action Meta a perdu des centaines de milliards de dollars fin octobre.
Mark Zuckerberg ne s’est pas laissé abattre et s’est depuis quelque temps lancé dans une vaste campagne visant à recruter la crème de la crème de l’IA, débauchant chez Anthropic comme chez OpenAI. Meta a au passage récupéré le chef des modèles d’IA de Cupertino ainsi que de nombreux ingénieurs d’Apple. L’ambition est de créer une « superintelligence personnelle », soit une IA surpassant l'intelligence humaine.
Meta sort le chéquier et débauche le chef des modèles d’IA d’Apple
Malgré la signature de chèques de plusieurs millions de dollars, tout ne se passerait pas comme prévu. Le chef de l’IA Alexandr Wang aurait déclaré trouver « étouffante » la microgestion exercée par Zuckerberg. En face, certains le trouveraient trop inexpérimenté pour un tel projet. Nat Friedmann, un ancien de GitHub en charge d’intégrer l’IA dans des produits, subirait également la pression du CEO pour accélérer la cadence. Meta a récemment licencié 600 employés de son équipe d'IA afin de faciliter les prises de décision, tandis que certains vétérans ont claqué la porte face à cette vague de nouveaux venus.
IA : Yann LeCun quittera bien Meta à la fin de l'année
Bref, beaucoup de changement en interne alors que Meta n’a rien présenté depuis avril dernier. Selon les proches du dossier interrogé par le Financial Times, Meta voudrait lancer un nouveau modèle baptisé « Avocado » en début d’année prochaine. Celui-ci ne se baserait pas sur les précédents modèles Llama. Le but serait de proposer un modèle au niveau de Gemini 2.5 au lancement et de Gemini 3 l’été prochain, ce qui n’est pas particulièrement ambitieux quand on voit que Gemini 2.5 a déjà presque dix mois.
Meta pose cependant de grandes espérances sur ce modèle Avocado. Un flop de plus pourrait secouer les rangs de son équipe d’IA, incitant les nouveaux venus à aller voir si l’herbe est plus verte ailleurs. Les investisseurs vont sans doute suivre de près le lancement et les arguments avancés par Meta pour justifier toutes ces dépenses, Mark Zuckerberg investissant également des sommes folles dans des centres de données.
Dans le monde des logiciels malveillants qui ciblent macOS, la norme est de passer par des langages de script simples et de tenter de filouter les données des utilisateurs en faisant apparaître de fausses fenêtres de demande de mot de passe pour contourner les protections de macOS. Mais les chercheurs de Jamf viennent de mettre en avant une évolution chez les malandrins : les malwares modernes passent au Swift (un langage de programmation développé par Apple) et sont signés et notariés. De façon très concrète, une app signée est moins surveillée par macOS qu'une app qui ne l'est pas, pour une raison simple : elle provient d'un développeur qui a payé sa dîme et Apple peut bloquer l'app à distance… si elle est remarquée.

C'est une solution à double tranchant pour les hackers qui tentent de voler des données : d'un côté, un logiciel signé et notarié peut être lancé facilement par sa cible, sans devoir passer par des méthodes compliquées (au passage, le malware testé demande toujours de passer par un clic droit > Ouvrir, ce qui n'est pas nécessaire). Mais d'un autre côté, et c'est ce qui est arrivé ici, un logiciel signé et notarié peut être bloqué très facilement par Apple.
C'est un compromis qui repose principalement sur une chose : le malware va-t-il être détecté ? S'il est remarqué rapidement par les équipes d'Apple ou les chercheurs, il devrait être bloqué tout aussi rapidement et donc rendu inutile. Mais si la détection prend quelques jours, les avantages apportés par une app de ce type sont importants : il risque de toucher beaucoup plus d'utilisateurs. Le fait d'être signé et notarié ne permet pas à une app malveillante de faire n'importe quoi, et l'analyse faite par Jamf du code Swift le montre bien : les attaquants doivent tout de même tenter de passer outre certaines protections de macOS pour voler les données. Mais il ne faut pas nier la réalité pour autant : il y a nettement plus de chances que le malware s'incruste dans macOS.
En l'état, les personnes touchées avant le blocage du compte développeur employé sont toujours vulnérables, et les chercheurs recommandent de vérifier la présence des images disque zk-call-messenger-installer-3.9.2-lts.dmg ou co.runtime.helper.b3f9a2.dmg, qui ont été employées pour l'infection. Depuis que le compte employé a été signalé à Apple, le logiciel malveillant est bloqué, mais nous pouvons partir du principe que les personnes à l'origine des apps vont probablement utiliser d'autres comptes de développeurs (ou en pirater), dans un jeu du chat et de la souris qui peut durer assez longtemps.
L’opération est passée quasiment inaperçue car elle concerne un domaine très éloigné du grand public : Apple a fait l’acquisition de certains actifs de Styra et a recruté plusieurs de ses cadres cet été. Mais que fait Styra au juste ?
Cette société a créé Open Policy Agent (OPA), un outil permettant de définir et d’appliquer des règles de sécurité et de contrôle d’accès dans des environnements cloud. Très populaire dans le milieu, OPA aide les entreprises à gérer de manière centralisée qui peut faire quoi, à vérifier la conformité de leurs systèmes et à sécuriser leur infrastructure.

Dans un billet de blog publié en août (oui, l’opération est vraiment passée sous le radar), Tim Hinrichs, l’un des cofondateurs de Styra, se veut rassurant : « Apple est un utilisateur enthousiaste d’OPA, qu’elle utilise comme composant clé de son infrastructure d’autorisation pour gérer un vaste portefeuille de services cloud à l’échelle mondiale. L’annonce d’aujourd’hui démontre l’engagement d’Apple envers le projet OPA en réalisant un investissement plus important dans cette technologie et dans sa communauté. »
Le code étant sous l’égide de la Cloud Native Computing Foundation, le projet open source ne changera pas : le code restera libre et continuera d'être géré par la CNCF comme auparavant. Ce qui change, c’est que d’autres produits du portefeuille de Styra deviendront eux aussi open source.
Au vu de la spécificité du domaine, il ne faut pas s’attendre à ce que cette acquisition ait un effet pour les clients lambda. Elle permet essentiellement à Apple de mieux gérer ses propres outils et infrastructures internes. La Pomme a tout de même signalé cette opération à la Commission européenne, comme le DMA l'y oblige.
AirDrop, sur le papier, est une fonction géniale : elle permet de transmettre des données facilement entre deux appareils, de façon presque magique. Mais dans la pratique, avec le temps, Apple limite de plus en plus cette solution entre deux personnes qui ne se connaissent pas nécessairement, probablement pour limiter les images indésirables ( ). Avec iOS 16.2, Apple avait modifié le comportement sur iPhone : si vous voulez recevoir des données, vous n'avez qu'une fenêtre de dix minutes avant que la technologie ne se limite aux contacts. Avec les versions 26.2 des systèmes d'exploitation, il faut ajouter un code à usage unique.

iOS 16.2 : Apple limite le partage AirDrop à 10 minutes dans le monde entier, pas uniquement en Chine
Si vous utilisez AirDrop pour échanger des fichiers avec vos propres appareils, des amis ou de la famille, vous ne verrez aucune différence : l'ensemble est globalement fluide et efficace (sauf quand ça ne fonctionne pas, ce qui peut arriver un peu trop régulièrement avec AirDrop). Le changement n'intervient que si vous activez la possibilité de recevoir des messages de n'importe quelle personne aux alentours (Réglages Système > Général > AirDrop et Handoff sur Mac, Réglages > Général > AirDrop sous iOS). Dans les deux cas, vous pouvez choisir Tout le monde, avec une désactivation automatique de l'option après dix minutes sur les iPhone.
Dans ce cas précis, si une personne vous envoie un fichier, le système d'exploitation va générer un code unique de six chiffres du côté du récepteur. L'émetteur, lui, va devoir entrer ce code pour vous envoyer le fichier. C'est une solution évidente pour éviter les messages indésirables, mais elle ajoute une friction importante dans le processus de partage si vous ne connaissez pas la personne : il va falloir partager le code.



Une fois que l'émetteur a tapé le code, le fichier est transmis et il n'est plus nécessaire pendant 30 jours. Apple a ajouté un mécanisme qui ajoute automatiquement la personne dans les contacts de façon temporaire du côté de l'émetteur. Il est possible de gérer ce cas précis dans Réglages Système > Général > AirDrop en Handoff (sur Mac, Réglages > Général > AirDrop). L'option Contact AirDrop connus liste les personnes qui ont partagé un code unique, avec la possibilité de supprimer le contact temporaire en question.


D'un côté, Apple complexifie largement les choses : si vous acceptez les fichiers de n'importe qui, il y a une étape supplémentaire pour envoyer et recevoir des fichiers. De l'autre, c'est une protection qui est probablement efficace pour limiter les envois de fichiers indésirables. Et il faut le rappeler, cette étape supplémentaire ne va embêter que ceux qui laissent ouvert AirDrop aux quatre vents, ce qui n'est pas réellement une bonne idée. Notons pour terminer que cette fonction nécessite des systèmes à jour des deux côtés (c'est-à-dire les variantes 26.2 des systèmes d'Apple) et que c'est juste une protection supplémentaire dans le cas des iPhone étant donné qu'il n'est pas possible de recevoir en permanence les demandes issues d'inconnus.