À l’approche des vacances estivales, la plateforme de réservation d’hôtels Booking.com tire la sonnette d’alarme concernant les escroqueries en ligne facilitées par des intelligences artificielles de plus en plus sophistiquées.

Marnie Wilking, la cheffe de la sécurité de l'information chez Booking.com, a mis en évidence une augmentation spectaculaire des attaques par hameçonnage (phishing), un phénomène qui touche désormais le secteur de l’hôtellerie et de la restauration, jusque-là relativement épargné.

Dites stop à toutes les formes d'arnaques avec Incogni

Le phishing, une méthode de plus en plus évoluée

Le phishing consiste à dérober des informations confidentielles (comme des codes d’accès ou des coordonnées bancaires) via des liens frauduleux dans des emails. Les escrocs simulent des sites officiels pour inciter les victimes à y entrer leurs informations personnelles.

Mais avec l'avènement d'outils d’IA générative tels que ChatGPT, ces escrocs peuvent créer des courriels et des sites de phishing extrêmement réalistes, augmentant ainsi leurs chances de réussite.

Les voyageurs sont particulièrement vulnérables à ça car ils doivent souvent partager des informations sensibles allant des numéros de carte de crédit aux pièces d'identité pour effectuer des réservations. Les fausses propriétés à prix attractif constituent une autre menace, puisqu'elles visent simplement à piéger les voyageurs à la recherche de bonnes affaires.

D'ailleurs, Marnie Wilking recommande de mettre en place l’authentification à deux facteurs pour sécuriser ses transactions en ligne, même si cela peut sembler fastidieux. Elle conseille également de ne jamais cliquer sur des liens suspects et de vérifier directement avec l’établissement ou le service clientèle (en cas de doute).

Incogni : dites stop aux menaces en ligne

Pour se protéger contre ce genre de menaces de plus en plus sophistiquées, Incogni propose une solution proactive et efficace. Il s'agit d'un service de protection des données personnelles qui aide les personnes à réduire leur empreinte numérique et surtout, à limiter les risques liés à la divulgation d'informations sensibles.

Dans les grandes lignes, Incogni contacte des courtiers en données pour demander la suppression de vos informations personnelles de leurs bases de données, en respectant le RGPD. Cela réduit ainsi le risque de voir ces données utilisées dans des campagnes de phishing ou d'autres arnaques.

Vous avez accès à un tableau de bord complet où vous pouvez voir quels courtiers ont récupéré vos informations, ce qu'ils ont récolté, où en est la suppression, etc.

• Vous créez un compte Incogni et fournissez vos informations personnelles.
• Incogni scanne le web pour identifier les courtiers en données et autres entreprises qui détiennent vos données.
• Le service contacte ces entités en votre nom et leur demande de supprimer vos données conformément aux réglementations en vigueur sur la protection de la vie privée, telles que le RGPD et le CCPA.
• Incogni vous tient informé de l'état de vos demandes de suppression et vous fournit des rapports sur la progression.

Pour en savoir plus sur Incogni et découvrir comment ce service peut vous aider à sécuriser vos informations personnelles, rendez-vous sur leur site web et explorez les différentes options de protection disponibles.

Dites stop à toutes les formes d'arnaques avec Incogni

Pour les sorties un peu sérieuses à vélo, rien ne vaut un compteur à vélo. La montre est limitée par son emplacement (sur votre poignet en théorie) et par la taille limitée de son écran. L’année dernière, Apple a essayé de régler le problème en déportant l’affichage de l’écran sur celui de l’iPhone.

En selle avec watchOS 10 : découvrez les dernières nouveautés Apple Watch pour le vélo

Fabricant de montres connectées, Coros s’est inspiré de ce principe présentant au printemps une fonctionnalité similaire tout en allant un peu plus loin qu’Apple. Sa solution a le mérite, en effet, de pouvoir afficher votre parcours.

Mais cette solution était sans doute insuffisante pour satisfaire les cyclistes les plus exigeants. C’est pour cela que Coros a présenté la semaine dernière Dura, un ordinateur de vélo qui brille par son autonomie : 120 heures en une seule charge. De quoi faire mal aux jambes ! Mieux encore, la recharge solaire incluse semble efficace. Le fabricant annonce jusqu'à 2 heures de vélo supplémentaires par heure si le soleil est de la partie. Très pratique sur ses montres, Coros a doté son compteur d’une couronne rotative, qui ne fait pas totalement l’unanimité chez les testeurs. L’appareil, actuellement en précommande, sera disponible à la mi-juillet au prix de 289 €.

Si le Coros Dura est prometteur sur le papier, les premiers retours évoquent un certain nombre de défauts de jeunesse. L’appareil est par exemple incapable de recalculer un itinéraire s’il n’est pas connecté à un smartphone. Il y aurait également des bogues dans la remontée d’informations avec certains capteurs.

Toutefois, Coros a la réputation de proposer des mises à jour logicielles de ses produits sur la durée. Cela prendra probablement des mois et des mois, mais à terme, l’offre de Coros pourrait être intéressante, surtout à ce prix.

Autre acteur relativement récent sur ce marché, Hammerhead a présenté un successeur au Karoo 2. Le nouveau Karoo (il ne faut pas l’appeler le Karoo 3) garde la même formule que ses prédécesseurs. Il reprend les composants d’un smartphone avec un vrai écran haute définition et embarque Android 12 sur laquelle Hammerhead a ajouté sa propre couche logicielle. Les plus bidouilleurs profitent de cette compatibilité pour ajouter des apps Android sur l’écran d’accueil du Karoo.

Ce nouveau modèle a beau inclure un processeur plus puissant (Quad Core 2 GHz contre 1,1 GHz pour le Karoo 2) et plus de RAM (4 Go au lieu de 2 Go de RAM), son interface n’est toujours pas des plus réactives. Il embarque un GPS plus précis (GNSS multibande), un écran plus lumineux, plus résistant et qui fonctionne mieux sous la pluie, ainsi qu’un capteur de lumière pour ajuster la luminosité en temps réel. Surtout, il dispose désormais d’un compagnon iOS relativement limité, qui permet d’envoyer une adresse afin d’établir un itinéraire depuis n’importe quelle application. L’objet est vendu 499,99 €. Relativement simple d’utilisation (par rapport à un Garmin en tout cas), l’appareil affiche une autonomie pouvant atteindre les 15 heures, ce qui est un peu léger par rapport à ce que propose la concurrence.

Enfin, dernier acteur majeur à avoir dévoilé ses cartes, Garmin a présenté l’EDGE 1050, son nouvel appareil haut de gamme, qui apporte plusieurs changements majeurs.

Exit les boutons physiques, exit également à la recharge solaire, place à un écran 3,5” LCD haute définition (480x800) et ajout d’un véritable haut-parleur qui permet aussi bien de vous donner des indications sur la route à suivre qu’à faire office de sonnette électronique !

L’autonomie en prend un coup par contre. Là où le 1040 affichait 35 heures d’autonomie en mode standard, son successeur tiendra au maximum 20 heures. Avec ce nouveau modèle, Garmin a présenté des fonctionnalités très intéressantes. À la manière d’un Waze, vous pouvez déclarer un incident (animaux dangereux, arbres abattus, nids de poule…). Toutes les personnes disposant d’un appareil Garmin se rapprochant du lieu de l’incident seront alors averties. Pour ceux qui font des sorties en groupe, Garmin préviendra automatiquement l’ensemble des cyclistes en cas d’accident d’un des coureurs. Ces deux fonctionnalités sont disponibles uniquement lorsque votre compteur est connecté au téléphone. Précisions qu’elles arriveront très prochainement sur les autres modèles de la gamme via une mise à jour système, laquelle est déjà en bêta.

Toutes les semaines, écoutez Sortie de veille, le podcast hebdomadaire de MacGeneration ! On débat de l'actualité Apple et tech des derniers jours en une quinzaine de minutes.

Pas de vacances pour les avocats de Cupertino ni ceux de Bruxelles ! Le conflit entre Apple et la Commission européenne s’est envenimé ces derniers jours. D’un côté, l’une accuse l’autre ne pas respecter le DMA. De l’autre, Apple accuse la Commission de restreindre l’innovation. Qui a raison ? On va essayer de trouver la réponse avec Christophe.

Dans le reste de l’actualité, Beats relance un de ses produits cultes, les appareils Apple n’échappent pas aux soldes et on vous explique comment fonctionne le vote par internet pour les Français de l’étranger.

Pour écouter Sortie de veille, c'est simple :

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Bonne écoute et bon week-end !

OpenDNS n’est plus disponible en France et au Portugal « en raison d’une décision de justice rendue en France en vertu de l’article L333-10 du Code français du sport et d’une décision de justice rendue au Portugal en vertu de l’article 210-G(3) du code portugais du droit d’auteur ». Autrement dit : reconnue coupable d’« atteintes graves et répétées au droit d’exploitation audiovisuelle » des évènements sportifs, la filiale de Cisco ne peut plus fournir son service de redirection DNS, parfois utilisé pour contourner les mesures de restriction géographique.

« Lorsqu’ont été constatées des atteintes graves et répétées au droit d’exploitation audiovisuelle », stipule l’article cité dans le communiqué laconique de l’entreprise américaine, « dès lors que le programme concerné est constitué d’une manifestation ou d’une compétition sportive », le titulaire des droits peut saisir le président du tribunal judiciaire selon une procédure accélérée. Les ligues professionnelles et les chaines ayant signé un accord de diffusion peuvent aussi attaquer.

Entre les Jeux olympiques et le Tour de France diffusés par France Télévisions ou le championnat d’Europe de football diffusé par BeIN Sports, les raisons de contourner les mesures de restriction géographique ne manquent pas, mais OpenDNS semble plutôt victime d’une décision concernant le championnat de France de rugby. Le 14 novembre dernier, Canal+ avait assigné Cisco devant le tribunal judiciaire de Paris, argüant que son service de redirection DNS permettait de consulter 27 sites de retransmission pirate.

Le groupe audiovisuel français a remporté une victoire inédite le 30 mai dernier, le juge ordonnant le blocage de tous les sites jusqu’à la fin de la saison, c’est-à-dire jusqu’à demain le 29 juin. OpenDNS semble avoir préféré jeter l’éponge plutôt que de faire dans la dentelle. Cloudflare et Google, accusés et condamnés en même temps que la filiale de Cisco, bloquent chacun des sites concernés individuellement. Si vous utilisez OpenDNS comme résolveur public, vous gagnerez à plutôt utiliser DNS0.

Apple a dévoilé son projet Apple Intelligence, couvrant Mac, iPhone et iPad, avec un mélange d'intelligence embarquée s'exécutant donc localement et d'intelligence dans le cloud avec des questionnements sur les informations et données transmises.

Apple a annoncé qu'en raison d'incertitudes légales liées aux règles de Bruxelles, notamment le DMA Digital Markets Act, Apple Intelligence ne serait pas déployé en Union Européenne en même temps que sur les autres marchés.

Margrethe Vestager, vice-présidente de la Commission Européenne pour une Europe préparée pour l'ère numérique et commissaire pour la compétition, a fait une sortie que je traduirais ainsi (en fait c'est ChatGPT, j'ai juste validé):
Je trouve très intéressant qu'ils [Apple] disent que nous allons maintenant déployer l'IA là où nous ne sommes pas obligés de favoriser la concurrence. Je pense que c'est la déclaration ouverte la plus stupéfiante qui montre qu'ils savent à 100% que c'est un autre moyen de désactiver la concurrence là où ils ont déjà une position dominante.

La vidéo YouTube est ici, à 1h17'26" avec Margrethe Vestager.

Je suis un peu surpris car ne pas offrir des fonctionnalités, c'est offrir une chance et une opportunité à leurs concurrents au contraire.
Le marché de l'Union Européenne est censé d'ailleurs être très concurrentiel et la Commission Européenne en est le garant, d'où les multiples régulations imposées aux un et aux autres, et dans le cas d'Apple, les boutiques alternatives et le téléchargement direct d'App iOS.

Se pourrait-il que les règles du DMA ainsi que d'autres comme le RGPD/GDPR aient eu l'effet-de-bord collatéral de bloquer ou ralentir les concurrents d'Apple, qui n'ont pas ses moyens en matière d'investissement dans des datacenter ou partenariats locaux?

Observe-t-on les limites des régulations dans un marché qui n'a pas d'acteur capable d'offrir des services concurrents à OpenAI et ChatGPT et à leur échelle, ou aux produits Apple?

Native Union poursuit sa réinterprétation des accessoires technologiques avec le Pocket Cable, un petit câble USB-C inspiré des canifs. Les deux embouts se rangent dans le boîtier en plastique recyclé disponible en cinq couleurs différentes (citron, noir, oxyfire, pierre de sable et vert ardoise).

Ses dimensions (6,7 x 2,5 x 1,3 cm pour 30 g) et sa petite boucle permettent d’accrocher le Pocket Cable à un porte-clés. Il semble suffisamment solide pour être brinquebalé partout, même s’il faudra faire un minimum attention aux connecteurs USB-C qui ne sont pas complètement protégés.

Le câble USB-C intégré et non amovible étant vraiment court — 17 cm —, le Pocket Cable servira surtout à brancher ses appareils mobiles à d’autres appareils à portée de main. On s’en servira plus pour brancher son iPhone 15 ou ses AirPods à son Mac, que son Mac à un adaptateur secteur.

Le petit câble USB-C gère une puissance de recharge maximale de 60 W, ce qui est suffisant vu son gabarit. Le transfert de données est, lui, limité à de l’USB 2.0 (480 Mbit/s), ce qui pourra être gênant dans certains cas. Sauf à être très patient, ne l’utilisez pas avec un SSD externe.

Le Pocket Cable est dès à présent en vente sur le site de Native Union et il sera très bientôt disponible sur Amazon. Il coûte 29,99 €. C’est le prix du style.

En cette fin d'après-midi où les précommandes du Vision Pro ont débuté en France depuis 14h, les délais de réception du produit sont figés. Le casque, dans ses trois capacités, reste annoncé pour le 12 juillet dans tous les Apple Store et chez ses clients. Dans les commentaires à l'annonce de cette précommande, c'est calme plat, très loin des journées équivalentes pour les nouveaux iPhone où beaucoup détaillent le modèle qu'il ont acheté.

On ne s'en étonne pas outre mesure. Il y a évidemment le prix qui restreint considérablement la clientèle. Il y a aussi des questions de personnalisation du produit — les inserts optiques — qui peuvent demander un peu de temps et de préparation pour sa commande. On peut vouloir tout faire en Apple Store et là il faut attendre le 12 juillet. Mais au-delà de ces considérations, on n'a pas affaire à un Mac ou un iPhone qui répondent à des besoins bien identifiés et qui s'achètent presque sans réfléchir.

À défaut d'être client du Vision Pro, les démos organisées par Apple restent une option très intéressante pour appréhender ce produit et peut-être réviser son opinion. On n'en ressortira pas nécessairement avec l'envie d'en posséder un, mais l'expérience mérite vraiment le détour. Encore plus si vous n'avez jamais utilisé des casques concurrents. Les 30 minutes vont vite passer. Reste à avoir un Apple Store près de chez soi puisqu'ils sont les seuls pour le moment à pouvoir faire tester le casque.

Comment prendre rendez-vous en Apple Store pour essayer le Vision Pro ?

Ça chauffe pour Google : le gouvernement italien aurait demandé au géant américain de lui payer 1 milliard d’euros d’impôts impayés. Selon les sources de Reuters, le régulateur italien aurait entamé une procédure qui pourrait se terminer par un règlement ou par un contentieux judiciaire. La somme inclurait également des sanctions impayées.

Une enquête aurait été ouverte en décembre 2022, avec des demandes d'indemnisation couvrant les années 2018 à 2022. En 2017, Google avait déjà payé 306 millions d’euros au fisc italien, qui l’accusait alors de pratiquer l’évasion fiscale via sa filiale en Irlande, où est situé son siège social et où le taux d’imposition est plus bas. Selon les sources de l’agence de presse, la base de l'accusation serait différente cette fois-ci et porterait sur l'infrastructure numérique qu'elle possède dans le pays (lui permettant de générer des revenus).

« Nous respectons les réglementations fiscales dans tous les pays où nous opérons, y compris l'Italie », a déclaré un porte-parole de Google à Reuters avant d’ajouter « coopérer avec les autorités ». L’issue de l’affaire pourrait impacter d’autres acteurs : les sources estiment qu’en cas d’accord, la ligne d'enquête sera appliquée à toutes les multinationales du web surveillées par les procureurs de Milan. L’Italie est connue pour être assez rigoureuse avec les géants de la tech, ayant par exemple infligé une amende d’1 milliard d’euros à Amazon en 2021.

La semaine dernière, Apple annonçait qu’Apple Intelligence ne serait pas disponible en Europe cette année à cause du DMA. Une déclaration surprise qui a énervé plus d’un de nos lecteurs, mais aussi la commissaire européenne à la concurrence. Interrogée sur le sujet à l’occasion d’un forum, Margrethe Vestager y voit une « stupéfiante déclaration » de comportement anticoncurrentiel.

Apple a justifié ce retard par « des incertitudes règlementaires engendrées par la législation sur les marchés numériques », faisant référence au DMA. Apple Intelligence n’est pas la seule fonctionnalité concernée vu qu’Apple retardera aussi l’arrivée de la recopie de l’iPhone sur le Mac ou les améliorations du partage d’écran avec SharePlay. Cette annonce-surprise a évidemment énervé Margrethe Vestager :

Je trouve très intéressant qu'ils disent qu’ils vont maintenant déployer l'IA là où ils ne sont pas obligés de stimuler la concurrence. Je pense qu'il s'agit là de la déclaration ouverte la plus stupéfiante qu’ils savent à 100 % qu'il s'agit d'un autre moyen d'entraver la concurrence là où ils ont déjà une position dominante.

Apple est déjà dans le collimateur de l’UE par rapport à ses pratiques anticoncurrentielles. Il y a peu, la commissaire européenne à la concurrence avait confirmé avoir des problèmes « très sérieux » avec le plan d’Apple pour se conformer au DMA. La Commission européenne considèrerait une sanction financière.

DMA : Apple risquerait une sanction financière de Bruxelles

En attendant de voir comment tout cela va évoluer, les utilisateurs européens les plus débrouillards peuvent d’ores et déjà activer certaines fonctions bloquées par Apple. La recopie d’iPhone sur macOS Sequoia peut s’activer facilement en se connectant au Mac App Store via un compte basé en dehors de l’Union européenne.