Pour les sorties un peu sérieuses à vélo, rien ne vaut un compteur à vélo. La montre est limitée par son emplacement (sur votre poignet en théorie) et par la taille limitée de son écran. L’année dernière, Apple a essayé de régler le problème en déportant l’affichage de l’écran sur celui de l’iPhone.

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Fabricant de montres connectées, Coros s’est inspiré de ce principe présentant au printemps une fonctionnalité similaire tout en allant un peu plus loin qu’Apple. Sa solution a le mérite, en effet, de pouvoir afficher votre parcours.

Mais cette solution était sans doute insuffisante pour satisfaire les cyclistes les plus exigeants. C’est pour cela que Coros a présenté la semaine dernière Dura, un ordinateur de vélo qui brille par son autonomie : 120 heures en une seule charge. De quoi faire mal aux jambes ! Mieux encore, la recharge solaire incluse semble efficace. Le fabricant annonce jusqu'à 2 heures de vélo supplémentaires par heure si le soleil est de la partie. Très pratique sur ses montres, Coros a doté son compteur d’une couronne rotative, qui ne fait pas totalement l’unanimité chez les testeurs. L’appareil, actuellement en précommande, sera disponible à la mi-juillet au prix de 289 €.

Si le Coros Dura est prometteur sur le papier, les premiers retours évoquent un certain nombre de défauts de jeunesse. L’appareil est par exemple incapable de recalculer un itinéraire s’il n’est pas connecté à un smartphone. Il y aurait également des bogues dans la remontée d’informations avec certains capteurs.

Toutefois, Coros a la réputation de proposer des mises à jour logicielles de ses produits sur la durée. Cela prendra probablement des mois et des mois, mais à terme, l’offre de Coros pourrait être intéressante, surtout à ce prix.

Autre acteur relativement récent sur ce marché, Hammerhead a présenté un successeur au Karoo 2. Le nouveau Karoo (il ne faut pas l’appeler le Karoo 3) garde la même formule que ses prédécesseurs. Il reprend les composants d’un smartphone avec un vrai écran haute définition et embarque Android 12 sur laquelle Hammerhead a ajouté sa propre couche logicielle. Les plus bidouilleurs profitent de cette compatibilité pour ajouter des apps Android sur l’écran d’accueil du Karoo.

Ce nouveau modèle a beau inclure un processeur plus puissant (Quad Core 2 GHz contre 1,1 GHz pour le Karoo 2) et plus de RAM (4 Go au lieu de 2 Go de RAM), son interface n’est toujours pas des plus réactives. Il embarque un GPS plus précis (GNSS multibande), un écran plus lumineux, plus résistant et qui fonctionne mieux sous la pluie, ainsi qu’un capteur de lumière pour ajuster la luminosité en temps réel. Surtout, il dispose désormais d’un compagnon iOS relativement limité, qui permet d’envoyer une adresse afin d’établir un itinéraire depuis n’importe quelle application. L’objet est vendu 499,99 €. Relativement simple d’utilisation (par rapport à un Garmin en tout cas), l’appareil affiche une autonomie pouvant atteindre les 15 heures, ce qui est un peu léger par rapport à ce que propose la concurrence.

Enfin, dernier acteur majeur à avoir dévoilé ses cartes, Garmin a présenté l’EDGE 1050, son nouvel appareil haut de gamme, qui apporte plusieurs changements majeurs.

Exit les boutons physiques, exit également à la recharge solaire, place à un écran 3,5” LCD haute définition (480x800) et ajout d’un véritable haut-parleur qui permet aussi bien de vous donner des indications sur la route à suivre qu’à faire office de sonnette électronique !

L’autonomie en prend un coup par contre. Là où le 1040 affichait 35 heures d’autonomie en mode standard, son successeur tiendra au maximum 20 heures. Avec ce nouveau modèle, Garmin a présenté des fonctionnalités très intéressantes. À la manière d’un Waze, vous pouvez déclarer un incident (animaux dangereux, arbres abattus, nids de poule…). Toutes les personnes disposant d’un appareil Garmin se rapprochant du lieu de l’incident seront alors averties. Pour ceux qui font des sorties en groupe, Garmin préviendra automatiquement l’ensemble des cyclistes en cas d’accident d’un des coureurs. Ces deux fonctionnalités sont disponibles uniquement lorsque votre compteur est connecté au téléphone. Précisions qu’elles arriveront très prochainement sur les autres modèles de la gamme via une mise à jour système, laquelle est déjà en bêta.

La tenue d’une élection est une source de stress intense pour les employés municipaux. Il y a un nombre incroyable de détails à régler et tout doit être prêt pour le jour J. Lors d’un rendez-vous en mairie pour un document administratif, j’ai brièvement assisté à une réunion informelle de quatre agents qui cherchaient à faire en sorte que tout se passe pour le mieux. Intérieurement, je leur souhaitais bien du courage. C’était quelques jours avant la tenue des élections européennes.

À la suite de la dissolution de l’Assemblée nationale, ces mêmes personnes doivent sans doute être dans un état bien pire : les délais sont plus courts, c’est une élection à deux tours, le tout dans un moment de grand stress démocratique.

Cette surcharge de travail, les commissariats de police et les gendarmeries doivent également le sentir. En dix jours, plus d’un million de procurations ont été établies. L’application France Identité facilite la démarche, mais elle demande d’avoir la nouvelle carte d’identité et de se déplacer une fois en mairie pour faire certifier son identité numérique.

Élections : l'app France Identité s'occupe de la procuration de vote

Dans un tel contexte, la question du vote électronique revient fatalement à l’ordre du jour. En fait, cette solution existe déjà, mais uniquement pour les Français vivant à l’étranger, ce qui concerne tout de même 2,5 millions de personnes.

Bienvenue dans la démocratie 2.0

Expatrié en Allemagne, j’ai reçu un courriel du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères m’informant que j’aurai la possibilité de voter par internet entre le mardi 25 juin (12 h, heure de Paris) et le jeudi 27 juin (12 h) pour le premier tour des élections législatives. Les heures d’« ouverture » sont volontairement assez larges de manière à lisser le trafic et permettre aux expatriés du monde entier de voter quand ils le peuvent.

Le rendez-vous est donc pris. Je vote dans la 7e circonscription, une zone géographique relativement large qui comprend l’Albanie, l’Allemagne, l’Autriche, la Bosnie-Herzégovine, la Bulgarie, la Croatie, la Hongrie, le Kosovo, la Macédoine du Nord, le Monténégro, la Pologne, la Réplique tchèque, la Roumanie, la Serbie, la Slovaquie et la Slovénie.

En attendant le jour J, je reçois de temps à autre par email les professions de foi des neuf candidats qui se présentent. Tout cela semble bien encadré. J’ai dû recevoir au total une quinzaine de mails, précisant à chaque fois que mon adresse email provenait de la liste électorale consulaire 2024 avec la possibilité de ne plus être sollicité si je le désirais.

Comment se déroule le vote ?

Le processus de vote est étonnement simple, je m’attendais à quelque chose de plus contraignant. Le 20 juin, j’ai tout d’abord reçu un SMS contenant un mot de passe. Honnêtement, je me suis posé des questions sur l’authenticité de ce message. Mais quelques heures plus tard, mes doutes se sont dissipés lorsque j’ai reçu le courriel ci-dessous de France Diplomatie. Le message en question contenait cette fois mon identifiant de connexion.

Le 25 juin, premier jour d’ouverture du portail, il y a apparemment eu des embouteillages et des dysfonctionnements. 250 000 personnes ont voté en ligne durant les 24 premières heures. Je me suis connecté en début d’après-midi sans encombre pour ma part. Une fois passée la page des professions de foi, il suffit de s’identifier avec les informations reçues.

Il est à noter que le site semble marcher sur tous les navigateurs. Je m’y suis connecté avec Safari et Firefox sans problème. Il ne reste plus qu’à choisir son candidat ou sa candidate ou bien de voter blanc.

Ensuite, c’est comme dans l’isoloir. Il est encore possible de changer d’avis pendant un instant. Avant de procéder à l’enregistrement du vote, le système vous demande de confirmer votre choix.

Afin d’enregistrer votre vote, le système vous envoie un code de validation par email. J’ignore si cela est voulu, mais il m’a fallu attendre deux minutes avant de le recevoir. Il faut reconnaitre également qu’iCloud, mon prestataire de mail, est parfois lent.

Une fois que vous avez appuyé sur le bouton Voter, il n’est bien entendu plus possible de revenir en arrière. Le système vous donne la référence de votre bulletin dans l’urne et la possibilité de télécharger votre récépissé.

Voici à quoi ressemble la preuve de dépôt de bulletin. Outre la référence de bulletin, il contient un cachet électronique qui permet de vérifier que la preuve de vote a bien été produite par le système de vote homologué. À la fin du vote, cet identifiant permettra de m’assurer le cas échéant que mon vote a bien été pris en compte.

Que retenir de cette expérience ?

À titre personnel, je garde une bonne expérience de ce vote électronique, même s’il est un peu étrange de voter alors que la campagne bat encore son plein. Il faut à peine cinq minutes pour accomplir son devoir de citoyen. Cela m’a toutefois pris plus de temps au total, car j’ai tenu à (re)lire les différentes professions de foi.

Quoi qu’il en soit, dans le cas d’un expatrié, c’est un gain de temps important. Il m’aurait fallu sinon un peu plus d’une heure pour me rendre au lycée français de Hambourg pour voter — le vote en ligne n’est pas imposé en effet, des bureaux de vote sont ouverts partout dans le monde. Enfin, une heure de transport n’est pas si pire à vrai dire, il doit y avoir des personnes à plusieurs centaines de kilomètres d’un bureau. D’où l’option du vote en ligne.

En France, les premiers tests de vote électroniques remontent aux années 2000. Si c’est incontestablement pratique, ce type de vote suscite des méfiances, tant auprès des politiques que des citoyens.

Certains arguments sont plus recevables que d’autres. La question de la sécurité et de la fiabilité est souvent mise sur le tapis à tort ou à raison, mais on ne peut pas nier que certaines puissances étrangères tentent d’une manière ou d’une autre d’influencer sur les résultats électoraux des démocraties. C’est potentiellement un axe d’attaque supplémentaire.

Il y a également un souci de transparence. Lors d’une élection traditionnelle, tout un chacun peut se rendre dans un bureau de vote ou en préfecture pour s’assurer du bon déroulement de l’élection. L’informatisation de tout cela rend le contrôle beaucoup moins évident.

Enfin, il y a le caractère solennel, voire quasi sacré du vote qui est régulièrement évoqué. Ce à quoi on serait tenté de répondre que personne ne s’émeut vraiment de déclarer ses impôts en ligne et de ne plus avoir à déposer sa déclaration avant le jour fatidique au centre d’impôts du coin…

Le vote en ligne pourrait présenter des avantages. Les gouvernements pourraient consulter plus fréquemment leur population sur des questions précises. Quand on voit les difficultés que connaissent bon nombre de démocraties occidentales, c’est sans doute un argument à explorer…

À défaut de vote par internet, il y a un autre type de vote qui n’a pas la cote en France, c’est le vote par correspondance. Ce mode de vote est réservé une fois encore aux Français de l’étranger sous conditions. Pourtant, il s’agit d’un mode de vote très pratique là encore, j’ai pu l’expérimenter en Allemagne à l’occasion des élections européennes.

Le mode opératoire est enfantin. Vous glissez votre bulletin de vote dans une enveloppe que vous glissez dans une plus grosse enveloppe dans laquelle vous signez un papier indiquant votre souhait de voter par correspondance. Il ne reste plus qu’à poster le tout. Le système français est plus pointilleux, il faut également inclure une copie de sa carte d’identité. Mais ce système connait outre-Rhin une popularité importante. Aux élections législatives de 2017, 28,6 % des électeurs n’ont pas déposé leur bulletin dans une urne, mais dans une boite aux lettres.

Dans quelques semaines, macOS Sequoia succédera à macOS Sonoma. Ce ne sera sans doute pas la révolution, mais macOS 15 viendra avec certaines fonctionnalités que l’on n’attendait plus. Qui pouvait espérer qu’en 2024 Apple se décide à doter son système d’exploitation d’un gestionnaire de fenêtres ? Tout vient à point à qui sait attendre.

Et justement la patience risque d’être une vertu plus que jamais nécessaire pour les utilisateurs européens puisque des fonctionnalités phares sont retardées à 2025 (entre autres) pour des raisons réglementaires. Il s’agit notamment d’Apple Intelligence, et de la recopie de l’iPhone. En attendant, les personnes qui installeront Sequoia, pourront se consoler avec l’arrivée de l’application Passwords, qui pourrait causer quelques soucis à 1Password et Bitwarden.

Et puis, il y a les nouveautés d’ordre esthétique. Apple a ajouté de nouveaux économiseurs d’écran qui devraient rappeler de bons souvenirs aux plus anciens d’entre nous. D’autre part, même si Safari est loin d’avoir pris en compte tous les concepts d’un navigateur comme Arc, il embarque un nouveau mode Lecteur et permet de passer une vidéo en pleine fenêtre. Enfin, il y a Notes qui au fil des versions de macOS ne cesse de monter en puissance. Cette version dispose d’options de formatage avancées et se met aux mathématiques.

macOS Sequoia : les fenêtres se tiennent à carreau(x)

Aperçu de Mots de passe, le gestionnaire de mots de passe enfin indépendant d’iOS 18 et macOS 15

Les 5 grandes nouveautés de macOS Sequoia : recopie de l’iPhone sur le Mac, meilleure gestion des fenêtres…

Et vous, quelle est la fonctionnalité qui vous plait le plus ?

Acheter un tout nouvel iPhone au début de l’été n’est pas la meilleure des idées, surtout si l’on est passionné de nouvelles technologies. Il n’y a aucune espèce de mystère à affirmer que les iPhone 16 et 16 Pro seront présentés durant la première quinzaine de septembre.

À 6,9 pouces, l'iPhone 16 Pro Max serait un nouveau sommet

Alors si on s’apprête à dépenser 1000 euros dans un nouveau smartphone, mieux vaut peut-être attendre. Si votre vénérable smartphone a décidé de rendre l’âme, si vous avez eu la drôle d’idée de naitre un 15 juillet ou si vous tombez sur une offre d’opérateurs extrêmement agressive, alors peut-être n’avez-vous pas le choix…

Mais cette année plus encore, il est bien difficile de recommander de passer à l’achat d’un iPhone 15 ou d’un iPhone 15 Plus à cette époque de l’année. Apple n’a pas fait de mystères sur le sujet, ces deux appareils ne prendront pas en charge Apple Intelligence. Ils seront donc incapables d’exécuter ce qui est présenté comme la plus grosse nouveauté d’iOS 18.

Apple Intelligence réservée aux iPhone 15 Pro ainsi qu’aux Mac et iPad M1 minimum

Alors certes, Apple Intelligence (AI), c’est encore quelque chose d’un peu nébuleux. Cette fonctionnalité arrivera en bêta cet automne et les utilisateurs européens ne pourront pas y goûter avant l’année prochaine.

Apple Intelligence ne sera pas disponible en Europe « cette année » à cause du DMA

Autant à une époque pas si lointaine où l’on changeait d’appareils tous les 12/18 mois, cela n’aurait pas été dérangeant. Mais en 2024, normalement quand on achète un smartphone, ce n’est peut-être pas pour la vie, mais pour au moins trois quatre ans.

Il ne fait aucun doute qu’Apple Intelligence va être dans les années à venir un gros axe de développement d’iOS. D’ici quelques années, on percevra cet événement comme un chapitre marquant dans l’histoire des systèmes d’exploitation d’Apple. Voilà pourquoi il nous parait difficile de recommander à l’achat l’iPhone 15 et l’iPhone 15 Plus qui coûtent respectivement 969 € et 1119 €.

Que vous reste-t-il comme option ? Le mieux est évidemment de pouvoir attendre. Si ce n’est pas possible, vous avez alors deux options : mettre un peu plus au portefeuille et prendre un iPhone 15 Pro ou faire des économies en achetant un iPhone 13 ou 14 en partant du principe que ce dernier aura un cycle de vie plus court…