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Aujourd’hui — 15 juillet 20242.1 🍏 Apple

Apple a changé d'avis et accepté UTM sur l'App Store

15 juillet 2024 à 08:03

Encore un drame de l’App Store qui se termine bien (pour le moment) : UTM SE est désormais disponible sur la boutique officielle d’Apple, un bon mois après avoir été refusée par les équipes en charge de la validation. Cet outil de virtualisation capable de faire tourner n’importe quel système pour PC, dont Windows, sur un appareil iOS bénéficie du changement de politique officialisé par Apple au printemps qui autorise les émulateurs sur sa boutique.

Windows XP sur l’iPad, c’est désormais possible depuis l’App Store ! Image UTM.

L’entreprise a tenté d’établir une distinction entre les émulateurs de consoles de jeu dédiées et ceux qui émulent les ordinateurs traditionnels. C’est sur cette raison qu’elle avait refusé l’entrée d’UTM, puis celle d’iDOS quelques semaines plus tard, considérant qu’émuler un vieux PC sous DOS ou Windows n’avait rien à voir avec l’émulation d’une console de Nintendo ou Sega. Même si la finalité était la même, à savoir jouer à des jeux anciens.

App Store : Apple refoule l’utilitaire de virtualisation UTM pour iOS

App Store : Apple refoule l’utilitaire de virtualisation UTM pour iOS

Comme pour UTM, Apple ne veut pas d

Comme pour UTM, Apple ne veut pas d'iDOS sur sa boutique

Cette distinction arbitraire a manifestement sauté. Les développeurs d’UTM remercient ceux d’AltStore sur X, ils ont apparemment donné un coup de main, sans que l’on n’en sache plus à ce stade. Il ne s’agissait pas seulement de convaincre Apple, le code a aussi été modifié pour que les performances soient améliorées dans cette version dépourvue de compilation JIT, un impératif de sécurité imposé par la firme de Tim Cook. Sans cette compilation à la volée, les performances devraient être trop moyennes, mais ces ajustements dans QEMU, la fondation d’UTM, permettent apparemment d’améliorer la situation.

UTM SE est une app gratuite dans l’App Store et elle est optimisée pour l’iPhone, l’iPad et même le Vision Pro. L’app devrait aussi être distribuée à terme via AltStore PAL pour les utilisateurs de l’Union européenne, même si contrairement à Delta, elle est aussi proposée dans l’App Store des pays européens.

UTM SE n’est pas strictement limitée aux jeux anciens, l’app permet de faire tourner un grand nombre de systèmes, dont MacOS, ici dans le Vision Pro, tant qu’à faire. Image UTM.

iOS 14 ou visionOS 1 sont nécessaires au minimum. L’interface d’UTM SE est traduite en français.

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À partir d’avant-hier2.1 🍏 Apple

X ne respecte pas le DSA, notamment à cause de ses profils certifiés qui ne certifient rien

12 juillet 2024 à 18:30

La Commission européenne livre ses premières conclusions concernant X et son respect du DSA et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elles ne sont pas bonnes. Le réseau social désormais géré par Elon Musk est en violation des règles de l’Union européenne sur au moins trois points et l’entreprise pourrait recevoir des amendes conséquentes s’ils ne sont pas réglés rapidement. X doit maintenant répondre à ces critiques et ajuster son fonctionnement pour éviter de payer jusqu’à 6 % de ses revenus mondiaux.

Le premier point concerne la certification, ou plutôt son absence. Pour rappel, X propose un système d’abonnement payant qui est associé à l’affichage d’un logo qui a pendant longtemps et jusqu’au printemps 2023 servi à certifier la légitimité d’un compte associé à une entreprise ou une personnalité. Le nouveau processus ne procède à aucune vérification d’identité, si bien que n’importe qui peut payer pour afficher la fameuse coche bleue à côté de son pseudo, même s’il se fait passer pour un tiers. Comme le relève la Commission européenne, on a de multiples exemples de détournements malveillants de cette fonctionnalité depuis son apparition et elle entre en violation des règles du DSA.

Ce compte parodique d’Elon Musk est certifié, si l’on en croit le réseau social. Image iGeneration.

La deuxième infraction constatée concerne le manque de transparence autour de la publicité. X doit publier un répertoire complet de toutes les publicités diffusées par ses soins et ce que l’entreprise a publié jusque-là ne satisfait pas les exigences du DSA. Pour finir, la Commission européenne reproche l’absence de solutions permettant aux chercheurs qui le souhaitent d’accéder aux données gérées par X. Les conditions associées par le réseau social à cet accès dissuadent, selon ce rapport, les chercheurs de faire leur demande et ainsi d’accéder à l’API qui devrait leur être réservée.

Les problèmes ne sont pas terminés pour X, puisque la Commission européenne poursuit son enquête sur d’autres points encore. En particulier, elle cherche à savoir si le réseau social a permis la diffusion de contenus illégaux et aussi si elle a correctement modéré les messages liés notamment à la guerre en Israël. La firme d’Elon Musk a désormais un droit de réponse concernant les trois points du jour, mais il lui faudra changer pour éviter les punitions, prévient très clairement Thierry Breton.

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Apple fait revenir le Dude pour vendre la nouvelle Pill de Beats

12 juillet 2024 à 15:32

Vous l’avez peut-être oublié, Apple avait eu l’idée originale pour vendre son enceinte Beats Pill de faire appel à des personnages de synthèse dans une campagne publicitaire humoristique. Plusieurs stars avaient participé, dont Nicki Minaj, et la campagne avait eu du succès, au point qu’un accessoire était même sorti pour transformer l’enceinte en « Beats Pill Dude ».

Maintenant que la nouvelle génération est annoncée, Apple reprend ces figurines avec une série de vidéos courtes et humoristiques. De quoi faire passer les messages sur cette nouvelle version plus puissante et avec une meilleure autonomie.

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La présentation du concept de Robotaxi de Tesla serait retardée, sans surprise

12 juillet 2024 à 14:46

Bloomberg croit savoir que la présentation du Robotaxi que Tesla devait organiser le 8 août prochain serait repoussée à octobre. La rumeur semble avoir pris de court les marchés boursiers qui ont réagi avec une perte de 8 % de la valeur de TSLA dans la foulée de l’annonce. Pourtant, l’idée que Tesla puisse sortir un véhicule entièrement autonome et totalement dépourvu d’un volant était difficile à croire quand on en juge aux performances actuelles du programme Full Self Driving (FSD) qui doit lui servir de fondation.

Le futur de la conduite autonome vu par Tesla en 2019. À l’époque, le constructeur partait plutôt sur l’idée d’une Model 3 sans volant et promettait son arrivée en 2020… Capture Tesla Autonomy Day 2019.

La promesse d’Elon Musk remonte à avril dernier, suite à une rumeur qui suggérait que la voiture la moins chère que Tesla avait initialement promis pour 2023 allait finalement être abandonnée ou en tout cas retardée. Le milliardaire avait alors réagi en disant que la rumeur était fausse tout en semblant lui donner raison avec l’annonce d’une présentation officielle du Robotaxi conçu par son entreprise le 8 août 2024. Une date étonnamment précise qui pouvait indiquer, dans le meilleur des cas, que le projet était déjà bien avancé.

Tesla aurait mis de côté sa voiture moins chère au profit de l’hypothétique Robotaxi

Tesla aurait mis de côté sa voiture moins chère au profit de l’hypothétique Robotaxi

Pourtant, à la même époque, le FSD était désormais présenté comme une conduite entièrement autonome « supervisée », un oxymore qui résume bien les progrès de Tesla dans ce domaine. En dépit des promesses répétées d’Elon Musk, ses voitures ne conduisent toujours pas toutes seules et sont toujours loin d’être réellement autonomes. Le développement prend continuellement du retard aux États-Unis et on attend maintenant une prochaine version qui devrait unifier le code dédié à la ville avec celui des autoroutes. Si cela vous rappelle quelque chose, c’est peut-être parce que Tesla avait déjà unifié les deux au printemps 2023, avant de les séparer de nouveau suite à la bascule sur une nouvelle base technique.

Même s’il y a bien des progrès, ils restent au fond assez maigres et le FSD a toujours autant de mal à s’en sortir sans des interventions humaines régulières. Plus gênant, un article publié cette semaine par Business Insider laisse entendre que les équipes en charge du FSD font tout pour que les trajets suivis par Elon Musk et quelques influenceurs se déroulent correctement. Citant plus d’une dizaine d’employés dont certains encore en place, le site rapporte que les images transmises par la voiture du CEO ainsi que celles de quelques clients jugés « VIP » seraient traitées avec une attention spécifique. De quoi améliorer artificiellement la qualité du logiciel de conduite autonome et tromper autant le dirigeant que les observateurs les plus fidèles.

Omar Qazi, alias Whole Mars Catalog, est l’un des plus grands défenseurs de Tesla et il publie continuellement des nouvelles vidéos de ce que le FSD peut offrir. Les rues de San Francisco qu’il parcourt inlassablement sont parfaitement connues des ingénieurs de Tesla et peut-être gérées différemment, ce qui pourrait expliquer l’écart de qualité entre ce qu’il présente et ce que bon nombre de clients observent.

Cette attention particulière aurait artificiellement amélioré le FSD spécifiquement pour les itinéraires réguliers des personnes impliquées. Une équipe aurait été envoyée dans le quartier autour de l’ancienne maison californienne d’Elon Musk pour améliorer le modèle pour cet environnement. Un schéma qui se serait répété par la suite quand le CEO a déménagé au Texas, ainsi qu’autour des lieux où il se rend fréquemment, que ce soit le siège de X à San Francisco, celui de SpaceX à Hawthorne ou encore l’usine Tesla située à Austin.

Tesla a aussi envoyé des voitures pour améliorer le logiciel sur des rues réputées difficiles, comme la mythique Lombard Street de San Francisco. L’intersection utilisée des milliers de fois par le youtubeur Chuck Cook a elle aussi eu droit à un traitement spécial, avec des voitures envoyées sur place pour réaliser la même manœuvre et améliorer le FSD spécialement pour cet endroit. Avec succès si l’on en juge ses vidéos récentes (et encore, il y a des situations toujours assez stressantes dans celle ci-dessous), mais qui demande des interventions continues. En tout cas, le youtubeur a répondu à Business Insider qu’il voyait encore régulièrement des voitures conduites par des employés de Tesla dans son quartier.

Tesla a envoyé des employés pour reproduire cette manœuvre répétée des milliers de fois par Chuck Cook, sur une intersection non protégée de Floride devenue célèbre dans la communauté.

Il va sans dire que cette approche ne peut pas convenir à grande échelle. Si Tesla compte vraiment lancer un service de taxis autonomes, ses voitures doivent conduire vraiment seules, sans l’aide d’employés qui doivent parcourir toutes les routes pour améliorer le modèle. On pourrait justifier ces interventions manuelles en suggérant qu’elles amélioreront le programme pour tout le monde, sauf que ce n’est pas la réalité remontée par d’autres utilisateurs aux États-Unis, où le FSD « supervisé » est proposé à tous ceux qui le souhaitent. Les témoignages indiquent au contraire que le programme, aussi impressionnant soit-il, est loin du niveau 5 de la conduite autonome, celui où le volant devient superflu.

Dans ces conditions, retarder la présentation du Robotaxi est sans doute inévitable, même s’il semble difficile d’imaginer ce qui pourrait changer d’ici le mois d’octobre. Les plus mauvaises langues pourraient suggérer qu’Elon Musk a obtenu ce qu’il voulait en promettant une présentation dès le mois d’août (son paiement de 56 milliards de dollars a été approuvé par les actionnaires le mois dernier) et que le projet pourra désormais être repoussé sans jamais se concrétiser. Premier élément de réponse dès cet automne.

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1Password génère à son tour des codes QR pour les réseaux Wi-Fi

12 juillet 2024 à 10:00

1Password annonce l’ajout d’une nouvelle fonction dans les dernières versions de son app : la possibilité de générer un code QR pour partager la clé d’accès à un réseau Wi-Fi. Ce code peut alors être scanné par un smartphone qui se connectera dans la foulée au réseau sans avoir à saisir le mot de passe correspondant. Ce standard est une fonctionnalité bien pratique des codes QR et jusque-là assez méconnue, même si 1Password n’est pas le premier gestionnaire de mots de passe à avoir cette idée.

Par défaut, le code QR s’affichera directement sur la fiche d’un réseau Wi-Fi. Image 9To5 Mac.

En effet, l’app Mots de passe ajoutée par Apple dans iOS 18 et macOS 15 propose cette même fonction. Peut-être que d’autres apps de la catégorie la proposaient avant cela, mais quoi qu’il en soit, c’est une bonne manière de simplifier le partage des codes d’accès à un réseau Wi-Fi, surtout hors de l’écosystème Apple où une solution encore plus simple existe depuis bien des années. Le code QR a l’avantage d’être universel et de fonctionner tout autant sous Android.

Aperçu de Mots de passe, le gestionnaire de mots de passe enfin indépendant d’iOS 18 et macOS 15

Aperçu de Mots de passe, le gestionnaire de mots de passe enfin indépendant d’iOS 18 et macOS 15

1Password affiche par défaut le code QR de tous les réseaux Wi-Fi stockés en son sein. Si vous le souhaitez, une option permet de désactiver cet affichage systématique sur les fiches des réseaux. Il faudra alors toucher un bouton dans l’interface pour afficher le code QR.

Cette nouvelle fonction devrait être déployée dès maintenant dans l’app sur toutes les plateformes, de macOS à Android, d’iOS à Windows et même sous Linux.

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Les Apple Store français accueillent le Vision Pro

12 juillet 2024 à 08:25

C’est aujourd’hui, vendredi 12 juillet 2024, que le Vision Pro est officiellement commercialisé en France. Si vous aviez précommandé votre exemplaire la semaine dernière, vous le recevrez sûrement dans le courant de la journée. Sinon, vous pouvez vous rendre dans l’Apple Store le plus proche de chez vous pour tester et peut-être repartir avec un exemplaire. Le réseau de boutiques d’Apple a ouvert exceptionnellement à 8 heures ce matin et si l’on en juge à l’ambiance au magasin lyonnais de la Part-Dieu, on est loin des lancements d’iPhone les premières années.

Un autocollant sur les vitres, un affichage au fond de la boutique de la Part-Dieu : la nouvelle déco est pour le moins discrète. Image watchGeneration.

D’après notre envoyé spécial sur place, une seule personne était présente pour l’ouverture. Apple a prévu une décoration minimale, en tout cas dans cette boutique de centre commercial qui est assez exigüe. Il y a quelques autocollants à l’extérieur, un panneau sur le Vision Pro à l’intérieur et une seule table avec deux exemplaires sur des supports, accompagnés de quelques tablettes pour les explications.

Le Vision Pro existe et vous pouvez l’acheter en France. Image watchGeneration.
Une seule table consacrée au nouveau produit, avec deux casques sur leur support et quelques iPad autour pour détailler les fonctionnalités du produit. Image watchGeneration.
Ces deux exemplaires ne sont pas faits pour être testés, Apple a prévu un autre dispositif pour les démonstrations du Vision Pro. Image watchGeneration.
Vous pourrez observer le casque sous tous les angles, ainsi que les deux bandeaux proposés : le Solo au premier plan sur ces photos, ainsi que le tissé double au fond. Image watchGeneration.

Apple a prévu des démos complètes pour les clients intéressés, même si la petite boutique de la Part-Dieu n’a pas de lieu dédié à cela, cela se fait sur les tables habituelles. Ces démos peuvent être réservées en amont sur le site internet de l’entreprise, même si des créneaux peuvent aussi être disponibles si vous vous pointez à l’improviste à partir d’aujourd’hui.

Comment prendre rendez-vous en Apple Store pour essayer le Vision Pro ?

Comment prendre rendez-vous en Apple Store pour essayer le Vision Pro ?

Même si le Vision Pro n’est pas du tout dans votre budget, ces démos valent le détour pour tester l’informatique spatiale et les capacités de l’appareil en matière de divertissement (et vous repartirez même avec une photo de vous avec le casque sur le visage). Et pour le moment, en tout cas à l’Apple Store de la Part-Dieu, les files d’attente prévues devant la boutique pour ces démos sont bien vides, alors n’hésitez pas à passer si vous avez une bonne demi-heure devant vous. Apple semble avoir prévu de quoi tenir la cadence, avec déjà six ou sept personnes qui sont passées ou en cours de démo moins d’une heure après l’ouverture des portes à Lyon. Quatre démos peuvent être menées en parallèle à la Part-Dieu.

Avec ou sans rendez-vous, les Apple Store peuvent vous faire tester le casque de réalité augmenté avec une démo guidée d’une trentaine de minutes. Image watchGeneration.
Les deux tables consacrées aux démos du Vision Pro, avec ici quatre démonstrations en parallèle. Image watchGeneration.

Si vous vous rendez en Apple Store pour récupérer ou tester un Vision Pro aujourd’hui, n’hésitez pas à nous dire comment ça s’est passé. Vous pouvez aussi nous envoyer des photos (redaction@mgig.fr), surtout si votre magasin a un dispositif plus important.

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CloudFlare propose de bloquer d’un clic tous les robots liés à l’IA générative

11 juillet 2024 à 16:30

CloudFlare a annoncé récemment l’ajout d’une option qui se charge de bloquer tous les robots liés aux intelligences artificielles génératives, comme GPTBot qui est géré par OpenAI pour ChatGPT, ClaudeBot d’Anthropic qui alimente Claude ou encore Applebot-Extended qui servira de fondations aux fonctionnalités d’Apple Intelligence. Cet ajout répond à la demande d’une partie des créateurs de sites web qui ne veulent pas que leurs contenus servent à alimenter les grands modèles de langage qui servent de base aux IA génératives. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, un tel blocage est en réalité difficile à obtenir.

La nouvelle option dans les réglages d’un site web géré par CloudFlare. Image MacGeneration.

Rappelons tout d’abord que les robots sont très courants sur le réseau internet, il s’agit de programmes qui visitent des pages web pour diverses raisons. Les moteurs de recherche sont les premiers utilisateurs de ces robots, qui leurs permettent d’indexer toutes les pages web existantes pour fournir des résultats de recherche à leurs utilisateurs. Des robots peuvent aussi servir à vérifier si une page web a changé, si un site web ne répond plus ou bien d’autres tâches. Dernièrement, des robots ont permis de récupérer le maximum de texte publié sur internet afin de constituer des corpus suffisamment grands pour satisfaire les besoins des grands modèles de langage qui sont ensuite utilisés par les IA comme ChatGPT et ses concurrents.

Il existe une convention depuis les années 1990 pour (notamment, le fichier servant aussi à indiquer la carte du site, ou sitemap, qui liste toutes les URL) réguler l’accès des robots aux sites web : le webmestre peut ajouter un robots.txt à la racine de son site. À l’intérieur de ce fichier, il peut indiquer s’il autorise ou refuse l’accès à tout ou partie de ses pages web, pour tous les robots ou pour une partie des robots. La syntaxe consiste à lister des robots en fonction de leur identifiant (User-agent) puis les pages autorisées (Allow) et celles qui sont interdites. Par exemple, ces deux lignes vont indiquer au robot de Google de ne pas indexer toutes les URL avec /secret/, toutes les autres lui sont autorisées.

User-agent: Googlebot
Disallow: /secret/

Même si cette convention est en passe de devenir un standard, il faut bien comprendre qu’il ne s’agit pas d’une restriction technique, mais bien d’une convention que chaque robot peut respecter ou ignorer. Si les plus gros moteurs de recherche, Google en tête, se sont engagés à respecter les règles inscrites dans le fichier robots.txt, c’est loin d’être le cas de tous les acteurs. En particulier, les créateurs des IA génératives ont tendance à ignorer les avis des créateurs de sites et à indexer tous les contenus accessibles, indépendamment du contenu du fichier en question. Apple fait figure d’exception à cet égard, mais cette convention ne suffit pas le plus souvent.

Pour bloquer les robots liés à l’intelligence artificielle, il faut mettre en place une solution technique, qui leur bloque l’accès au serveur et les empêche ainsi d’indexer le contenu qu’il contient. La solution dépend du serveur web utilisé, Robb Knight a détaillé ce qu’il a mis en œuvre pour Nginx par exemple, mais CloudFlare apporte une option nettement plus simple pour ses clients. En cochant la case dédiée dans les paramètres « Bots », un utilisateur du service peut bénéficier d’un blocage technique de tous les robots connus liés à l’IA.

Si le sujet vous intéresse, CloudFlare a publié quelques détails sur les robots liés à l’intelligence artificielle qui indexent le plus les sites gérés par ses soins. Petite surprise au passage, GPTBot n’est pas le premier, il s’agit de Bytespider, un robot programmé par ByteDance, le propriétaire de TikTok.

L’activité des robots liés aux intelligences artificielles génératives repérés par CloudFlare depuis un an. Les plus actifs ne sont pas ceux que l’on croit : GPTBot est loin du trio de tête, par exemple. Image CloudFlare.

CloudFlare précise aussi que son outil ne se base pas sur une base de données statiques, car les robots peuvent aisément se présenter sous un autre nom. L’entreprise a mis au point un système basé sur de l’apprentissage automatisé pour repérer les robots et les bloquer quel que soit leur identifiant. Ces méthodes de détection seront mises à jour régulièrement pour contrer les mesures mises en place pour les contourner, un jeu du chat et de la souris qui peut aussi bloquer des visiteurs légitimes, c’est le problème.

Malgré tout, la solution proposée par CloudFlare est indéniablement la plus simple et complète à l’heure actuelle si vous ne voulez pas que les robots de l’IA viennent indexer votre site. Cette nouvelle option est proposée gratuitement à tous les clients de l’entreprise.

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Orka Desktop, une nouvelle option pour virtualiser macOS fournie par MacStadium

11 juillet 2024 à 09:34

MacStadium est un pionnier de l’hébergement de serveurs sous macOS et si cela a longtemps consisté à faire tourner des centaines de Mac mini dans un centre de données, l’entreprise propose aujourd’hui des solutions plus souples, dont Orka, une solution de virtualisation de macOS basées sur Kubernetes. Cette solution est pensée pour tourner sur les ordinateurs de l’entreprise, mais elle est désormais aussi proposée sous la forme d’une app pour macOS, que l’on peut ainsi installer sur son propre ordinateur.

Configuration d’une nouvelle machine virtuelle. Image MacGeneration.

Cette solution repose sur une base technique développée par MacStadium et non pas directement sur le framework Virtualization d’Apple que l’on retrouve dans de nombreuses apps de la catégorie, d’UTM à VirtualBuddy. Elle est toutefois tout autant réservée aux Mac Apple Silicon et propose des fonctionnalités proches, avec une interface graphique qui permet de définir les paramètres de la machine et la possibilité soit de partir sur une archive IPSW en local, soit de télécharger la dernière version stable de macOS.

En quelques clics, vous pourrez ainsi vous retrouver sur une copie virtuelle de macOS Sonoma et l’utiliser en parallèle de votre propre copie. L’intérêt d’Orka Desktop est toutefois dans son lien avec les serveurs qui font tourner Orka chez MacStadium. Vous pourrez alors préparer une machine virtuelle en local sur votre Mac et d’un clic l’envoyer sur ces serveurs. À l’inverse, il est aussi possible de partir d’une machine virtuelle dans le cloud pour en créer une copie locale. À noter que l’envoi se fait sous la forme d’images OCI, pour Open Container Initiative, qui ont l’avantage de réduire leur poids jusqu’à 80 %.

Une copie de macOS Sonoma virtualisée sous macOS Sonoma grâce à Orka Desktop. Image MacGeneration.

Orka Desktop est une app gratuite qui peut être téléchargée depuis le site de MacStadium. Même si elle est associée à un dépôt GitHub, son code source n’est pas public et le dépôt ne sert qu’aux tickets et aux discussions autour du projet.

macOS 13 (Ventura) est nécessaire au minimum pour installer Orka Desktop, dont l’interface n’est pas traduite en français.

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Plusieurs produits Velop Pro envoient les mots de passe Wi-Fi en clair sur des serveurs

10 juillet 2024 à 11:30

Au moins deux routeurs Wi-Fi sous la marque Velop Pro de Linksys envoient le mot de passe du réseau Wi-Fi en clair sur un serveur distant aux États-Unis. C’est ce qu’a découvert Testaankoop (ou Test-Achats), équivalent belge de l’UFC Que Choisir français, qui a choisi de retirer ces modèles de ses recommandations. Les deux modèles testés sont les Velop Pro WiFi 6E et le tout récent Velop Pro WiFi 7, mais il est possible que le problème soit aussi présent sur les anciennes génération, dont les modèles Wi-Fi 6 qu’Apple continue de mettre en avant sur sa boutique.

Image MacGeneration/Linksys.

Les tests menés par le site ont mis en évidence l’envoi de données en clair vers un centre de données d’Amazon situé aux États-Unis. Cet envoi se produit lors de la phase de configuration initiale et les données contiennent notamment le nom du réseau Wi-Fi (SSID), le mot de passe du réseau et des jetons d’identification qui pourraient servir à mettre en œuvre une attaque de type man-in-the-middle (MITM). Même sans aller jusque-là, ces données ne devraient jamais quitter le routeur et encore moins le faire sans les chiffrer au préalable.

Pour ne rien arranger, Testaankoop‌ a prévenu Linksys de la faille de sécurité en novembre dernier et le constructeur ne l’a pas comblée. Les tests effectués avec la toute dernière version du firmware de ces routeurs prouvent que l’envoi se fait toujours sur les serveurs d’AWS et toujours en clair. C’est pourquoi le site ne recommande plus ces produits. Si vous utilisez déjà ces modèles, il est conseillé de changer le mot de passe du Wi-Fi sans utiliser l’app mobile. Il faut le faire via l’interface web, ce qui est détaillé à cette adresse.

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Toutes les nouveautés de la troisième bêta d’iOS 18

9 juillet 2024 à 15:16

La troisième bêta d’iOS 18 est sortie hier soir et elle ajuste de multiples petits éléments dans cette mise à jour du système d’exploitation conçu par Apple. C’est aussi la première version qui active la fonctionnalité Insight, autant sur les iPhone que sur l’Apple TV avec la troisième bêta de tvOS 18. Ce concurrent à X-Ray de Prime Video fait l’objet d’un article dédié :

La fonction InSight fait ses débuts sur la troisième bêta d’iOS, iPadOS et tvOS 18

La fonction InSight fait ses débuts sur la troisième bêta d’iOS, iPadOS et tvOS 18

Pour le reste, voici tout ce qui a changé dans cette bêta, à commencer par des ajustements apportés aux icônes de l’écran d’accueil.

Les icônes de l’écran d’accueil basculent toutes en mode sombre

Les icônes de l’écran d’accueil peuvent désormais changer d’aspect automatiquement si l’utilisateur le souhaite. C’est l’une des nouveautés majeures d’iOS 18 et comme tout est géré par le système sans intervention du créateur de l’app, même si les développeurs pourront influencer le rendu final en fournissant leurs propres icônes.

Aperçu d

Aperçu d'iOS 18 : l'écran d'accueil plus personnalisable que jamais

Le plus gros changement de la troisième bêta concerne les icônes affichées en mode sombre. Dans les premières bêtas, seules les apps conçues par Apple s’affichaient avec une icône assombrie quand le système passait lui aussi en mode sombre. Avec la mise à jour, toutes les apps ont droit au traitement, même celles qui n’ont pas été optimisées à cette fin.

Les icônes en mode clair à gauche, en mode sombre à droite sous la troisième bêta d’iOS 18. Image iGeneration.

Plusieurs stratégies ont été mises en œuvre pour que le résultat reste lisible et soit même plaisant. Si l’icône est sombre de base, comme l’app Netflix, alors rien ne change. Pour les icônes constituées d’un élément coloré sur un fond blanc, iOS 18 peut se contenter de passer le fond en noir, comme on peut le voir sur ma capture d’écran pour Beem Energy. Pour les nombreuses apps qui affichent au contraire une icône blanche sur un fond coloré, la solution retenue est alors de passer le fond en noir et d’afficher l’icône avec la couleur d’origine. Vous pouvez le voir pour Anker, MacGermost, iGeneration et Tesla sur ma capture.

Pour toutes les icônes qui n’entrent pas dans ces trois catégories, iOS 18 se contente alors d’appliquer un voile grisé. C’est visible ici pour Ivory, UniFi, Amazon, Overcast ou encore Home Assistant. Avec toutes ces options, Apple a une méthode automatique suffisamment satisfaisante pour couvrir la majorité des besoins, même s’il y a toujours quelques ajustements qui passent moins bien. En particulier, le détourage des icônes colorées sur fond blanc n’est pas toujours heureux et peut amener à des résultats disgracieux, comme on peut le voir ci-dessous pour l’app Google One ou alors ici pour Messenger.

Publié par @mr_whateva_
Voir dans Threads

Les processus automatisés seront toujours faillibles et c’est pourquoi Apple propose aux développeurs de fournir leur propre icône ajustée pour le mode sombre d’iOS 18. En attendant, le système aura une solution pour que les icônes s’accordent toutes en mode sombre. Au passage, si la troisième bêta semble avoir corrigé le bug qui faisait disparaître entièrement les icônes de l’écran d’accueil, j’ai noté de nouveaux bugs avec le changement automatique clair/sombre.

L’option qui teinte toutes les icônes de l’écran d’accueil a aussi été ajustée avec la troisième bêta, pour essayer d’améliorer la lisibilité des icônes dans ce mode. Le fond d’écran est davantage assombri et surtout, Apple a un petit peu modifié les traitements, notamment pour que le fond sombre ne soit pas teinté de la même manière et soit ainsi plus sombre. Je vous laisse juger de la différence sur cet exemple entre la première et la troisième bêta du système.

Les icônes teintes d’iOS 18, sous la bêta 1 à gauche et la bêta 3 à droite. Image iGeneration.

Le fond d’écran par défaut devient dynamique

Le fond d’écran par défaut d’iOS 18 gagne une nouvelle option qui le rend plus dynamique. Si vous optez pour ce mode, les couleurs des vagues évolueront doucement tout au long de la journée, tant en mode clair qu’en mode sombre. L’écran d’édition affiche le rendu en accéléré :

L’animation du fond d’écran par défaut en accéléré. Image iGeneration.

En réalité, l’effet est nettement plus lent, l’idée étant de faire varier légèrement le fond d’écran au fil des heures. C’est subtil et c’est aussi la première fois qu’un tel fond d’écran dynamique est proposé sous iOS. Contrairement au Mac, qui dispose de cette fonctionnalité depuis macOS Sonoma et plus encore avec Sequoia.

Le nouveau fond d’écran dynamique d’iOS 18 à quelques heures d’intervalle. Image iGeneration.

Ce même fond d’écran reste proposé en version statique si vous le souhaitez, avec comme avant quatre variantes différentes.

Des emojis plus gros dans le clavier et des autocollants emojis

Le clavier virtuel d’iOS 18 agrandit les emojis, qui sont ainsi plus faciles à distinguer et surtout à sélectionner, au détriment de la densité d’informations. C’est aussi vrai pour le panneau flottant qui s’affiche quand on utilise un iPad avec un clavier externe.

Les emojis affichés dans le clavier virtuel d’iOS 18 b3, avec les favoris et les autocollants à gauche et la longue liste d’emojis disponibles à droite. Image iGeneration.
Le panneau flottant des emojis sous iPadOS 18 b3. Image iGeneration.

Dans le détail, les emojis sont désormais affichés sur quatre lignes, une de moins que sous iOS 17 et les précédentes bêtas d’iOS 18. La section dédiée aux éléments souvent utilisés s’affiche sur quasiment huit colonnes de large sur mon iPhone 13 Pro, tandis que le reste de la sélection se contente de six colonnes. Quatre lignes et six colonnes, cela nous fait 24 emojis visibles à tout moment sur ce smartphone, contre 40 auparavant.

L’autre changement est l’ajout des autocollants et même des memojis directement dans la liste des emojis. Ce n’est pas le cas partout, la fonctionnalité est notamment proposée dans Messages, Mail et dans Notes. Cette restriction n’est pas anodine, puisque dans ce mode, iOS 18 envoie désormais les autocollants comme des emojis. Dans ces apps, ils s’affichent alors au milieu du texte, comme n’importe quelle autre icône colorée. Si vous utilisez Mastodon, c’est le même concept que les emojis personnalisés que chaque instance peut héberger.

Vos autocollants se retrouvent au milieu des emojis (gauche) et en faisant défiler la liste d’emojis vers la droite, vous pourrez même insérer des memojis (droite). L’app Messages affiche ces éléments comme s’il s’agissait d’emojis classiques. Image iGeneration.

Néanmoins, il ne s’agit pas d’emojis, qui sont transmis sous la forme de texte et convertis à la volée par l’appareil qui les affiche. Le bricolage mis en œuvre par Apple se voit rapidement quand on affiche les messages composés sous iOS 18 avec les anciennes versions du système ou tout simplement dans d’autres apps. À utiliser avec modération si vos destinataires ne sont pas à jour, mais ça peut être amusant si c’est le cas.

Utiliser des autocollants en guise de memoji casse les messages de manière étonnamment variée et plus ou moins spectaculaire sur toutes les autres versions. Ici, dans Messages, Notes et Mail sous iOS 17. Image iGeneration.

À noter que le champ de recherche qui permet de retrouver plus facilement un emoji sait aussi chercher parmi les autocollants en se basant sur les noms des personnes ou animaux qui s’y trouvent.

Mon chat se nomme Matcha, son magnifique autocollant remonte bien en faisant cette recherche dans le clavier virtuel d’iOS 18 b3. Image iGeneration.

Sélection plus directe dans Photos

Photos a eu droit à une mise à jour majeure et une toute nouvelle interface sur seul écran qui contient toutes ses fonctionnalités. Un gros changement qu’Apple ajuste au fil des bêtas, comme en témoigne ce petit changement avec la b3 : un bouton de sélection est désormais affiché en haut et visible en permanence. Auparavant, il fallait d’abord baisser la grille du haut pour l’afficher en plein écran et seulement alors voir le bouton de sélection. Le nouveau bouton baisse la vue et active la sélection dans la foulée, ce qui est en effet plus rapide et facile à trouver.

Le bouton sélectionner est visible en haut à droite de l’écran quand on ouvre Photos (gauche), ce qui permet d’activer la sélection plus rapidement (droite). Image iGeneration.

Petit ajustement plus discret, les images s’affichent désormais en entier lorsqu’elles sont ouvertes dans l’app. Les bêtas précédentes les présentaient dans un rectangle aux bords arrondis qui ajoutait par la même occasion une petite marge de part et d’autre de l’écran. La mise à jour revient à un style nettement plus banal, mais aussi plus neutre et proche de ce que l’on a toujours connu. Évidemment, n’allez pas chercher un réglage, vous n’avez pas le choix sur l’ancienne ou la nouvelle présentation.

Une photo ouverte avec la première bêta d’iOS 18 à gauche et la troisième à droite. Image iGeneration.

Par rapport à la toute première version, Photos conserve aussi vos préférences pour masquer les captures d’écran dans la liste principale des images. Puisque l’on peut ajouter ces dernières dans le carrousel du haut de l’écran, c’est une solution plutôt correcte pour ceux qui, comme l’auteur de ces lignes, veulent garder les captures d’écran sous la main sans les avoir au milieu des photos et vidéos.

Aperçu de la toute nouvelle app Photos d’iOS 18 et iPadOS 18

Aperçu de la toute nouvelle app Photos d’iOS 18 et iPadOS 18

Autres nouveautés

Lampe torche

Repensée pour les iPhone équipés de la Dynamic Island, l’interface dédiée à la torche a été retouchée avec la troisième bêta. Au lieu d’afficher deux réglettes pour ajuster le flash au dos du téléphone, iOS 18 permet désormais de tout faire avec un seul doigt, ajustant à la fois l’intensité de l’éclairage et son rayon d’action. C’est plus fluide ainsi.

Ajustement de la torche avec la troisième bêta d’iOS 18. Image iGeneration.

Blocage d’Apple Intelligence avec les profils MDM

Les nouveautés liées à Apple Intelligence pourront être bloquées d’office par les entreprises et autres organismes qui le souhaitent. La troisième bêta prévoit plusieurs options pour les appareils contrôlés par MDM, le dispositif d’Apple qui simplifie la gestion de flottes d’appareils. Il ne s’agit pas de bloquer directement la totalité d’Apple Intelligence, plutôt de limiter une partie de ses fonctions, ou toutes si tel est le souhait du gestionnaire.

iOS 18 beta 3 introduces permissions for MDM to limit access to AI features and iPhone Mirroring pic.twitter.com/yeYMNqsD7g

— Aaron (@aaronp613) July 8, 2024

Dans la troisième bêta, il sera possible de bloquer les outils d’aide à l’écriture (relecture, ajustement du ton…), la génération d’images, que ce soit pour les Genmojis ou l’app Image Playground, ou encore la modification avancée des photos. Il était déjà possible de couper de multiples fonctionnalités des iPhone et iPad, y compris Siri, ce qui devrait par la même occasion bloquer un gros pan d’Apple Intelligence.

D’autres fonctions peuvent aussi être gérées par MDM avec cette troisième bêta, autant la recopie de l’iPhone de macOS Sequoia, le partage d’écran avec contrôle, que l’amélioration automatique de l’écriture manuscrite sur l’iPad.

Un indicateur quand la musique tactile est active

La « musique tactile » est l’une des nouveautés d’accessibilité pour iOS 18. Elle exploite le moteur haptique présent dans tous les iPhone pour faire ressentir la musique pendant la lecture. Avec la troisième bêta, de nouvelles icônes s’affichent dans l’app Musique et l’activité en direct quand la fonctionnalité est active. L’icône n’est pas encore traduite, cela viendra sûrement.

Les indicateurs pour la musique tactile d’iOS 18. Image iGeneration.

En parlant d’accessibilité, le mode qui doit réduire le mal des transports s’accompagne désormais d’un pop-up qui signale son activation.

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La serrure connectée U200 d'Aqara avec les clés du domicile est disponible

12 juillet 2024 à 02:00

Lancé l’hiver dernier sur Kickstarter, le dernier produit conçu par Aqara est désormais disponible pour tout le monde. Il s’agit de la serrure connectée U200, la première du constructeur à être commercialisée officiellement en Europe et surtout la première en Europe à être compatible avec la fonction clés du domicile d’Apple. Une fois sur votre porte et correctement configurée, vous pourrez désormais entrer chez vous en posant votre iPhone ou Apple Watch au niveau du pavé numérique à l’extérieur, comme ceci :

Ouverture de la serrure connectée à l’aide d’un iPhone et de la fonction clé du domicile. Image iGeneration.

Vous retrouverez très rapidement tous les détails et mon expérience après avoir utilisé la serrure pendant près de deux mois sur ma porte d’entrée dans notre test de la serrure. D’ici là, sachez que vous pouvez acheter la serrure U200 à 270 € sur Amazon (et même 216 € pour le lancement, cf plus bas), en noir ou en argent. Les livraisons sont prévues dès cette semaine, mais ne trainez pas trop, car les stocks de lancement ne seront sans doute pas éternels.

Test de la serrure connectée U200 d’Aqara : le premier modèle compatible « Clés du domicile » en Europe

Test de la serrure connectée U200 d’Aqara : le premier modèle compatible « Clés du domicile » en Europe

Sachez aussi que la serrure est nativement compatible avec Matter et intègre une puce Thread pour la connexion à la domotique. Pour utiliser les clés du domicile, un concentrateur HomeKit (Apple TV ou HomePod) est nécessaire, tout le reste est fourni par Aqara, y compris le pavé numérique qui intègre la puce NFC, indispensable à la fonction clé du domicile. Pour le reste, rendez-vous très vite avec notre test complet.

Pour le lancement, le prix de base peut être réduit de 20 % en saisissant le code U200EU20 juste avant de passer la commande sur Amazon. De quoi acheter la serrure connectée d’Aqara à 216 € au lieu de 270, un prix encore plus imbattable. L’offre est valide jusqu’au 11 juillet.

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Amazon modernise l'Echo Spot, son réveil avec Alexa intégré

9 juillet 2024 à 07:49

Amazon commercialise une toute nouvelle version de l’Echo Spot, son réveil qui intègre un écran et surtout Alexa, l’assistant vocal du géant du commerce. Cet appareil destiné à être posé sur une table de nuit a été lancé à l’origine en 2017 et n’a pas connu une longue carrière, la faute sans doute à un prix assez élevé : 130 € à sa sortie. Amazon l’a rapidement retiré de la vente et on n’en a plus entendu parler, jusqu’à ce retour surprise avec un tout nouveau modèle qui garde le concept original, simplifié et vendu à un prix plus raisonnable.

L’Echo Spot de 2024 est officiellement vendu 95 €, mais on peut l’acheter actuellement à 55 € à condition d’être abonné Prime et dans la limite des stocks disponibles. À ce tarif, l’idée d’avoir un réveil associé à Alexa sera sans doute plus séduisante, d’autant qu’Amazon a abandonné l’une des idées bizarres du modèle original. Cette nouvelle version n’intègre pas de caméra et son écran est nettement plus petit, pour améliorer la qualité sonore avec un haut-parleur vers l’avant. Si vous achetez deux réveils, vous pourrez même les associer pour former une paire stéréo autour du lit.

L’écran de 2,8 pouces est aussi tactile, ce qui permet d’interagir avec l’Echo Spot, même si l’appareil est naturellement optimisé pour une utilisation vocale avec Alexa. Un bouton permet de couper les microphones si besoin, c’est toujours utile dans une chambre. À noter que son écran ne peut plus afficher de service de streaming ni de flux vidéo transmis par une caméra, des fonctions que l’original proposait.

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Rumeurs Apple Watch : la Series 10 aussi grande que l’Ultra et une nouvelle SE en plastique

8 juillet 2024 à 08:05

Mark Gurman s’intéresse au futur de l’Apple Watch dans sa dernière newsletter du dimanche. D’après le journaliste de Bloomberg qui a souvent de bonnes informations, Apple aurait prévu deux Apple Watch Series 10, noms de code N217 et N218, qui seraient plus grandes. À tel point que l’on atteindrait la taille de l’Apple Watch Ultra, qui ne devrait pour sa part pas évoluer sur le plan du design. Reste à savoir si ce modèle serait vendu comme une montre spéciale, à l’image de l’iPhone X sorti pour le dixième anniversaire du smartphone, et surtout quelles nouveautés attendre, au-delà de la taille.

L’Apple Watch Ultra n’aurait pas le plus grand écran de la gamme, même si elle pourrait rester la plus grosse montre du catalogue. Image watchGeneration.

Ce n’est pas la première fois que l’on en entend parler, c’est une rumeur apparue à plusieurs reprises ces dernières semaines et de suffisamment de sources fiables pour qu’on puisse la juger crédible. Le journaliste de Bloomberg n’a pas d’autres détails à donner, mais les autres fuites avaient évoqué un écran qui pourrait atteindre les 2 pouces (légèrement plus que sur l’Ultra) et un design affiné.

De premiers rendus de l’Apple Watch Series 10 et de son grand écran en fuite

De premiers rendus de l’Apple Watch Series 10 et de son grand écran en fuite

Kuo : une Series 10 plus fine et avec un écran plus large

Kuo : une Series 10 plus fine et avec un écran plus large

Au-delà du design, on devrait trouver une nouvelle puce dans toutes les montres de 2024, avec peut-être des améliorations dans le domaine de l’intelligence artificielle. Toutefois, Mark Gurman rappelle qu’Apple Intelligence ne sera pas proposé sur l’Apple Watch et ce n’est pas prévu pour le moment, sûrement parce que ces puces sont loin d’être assez puissantes et ne le seront pas avant au moins la génération de septembre 2025.

Plusieurs fonctions de santé sont en cours de développement et on ne sait pas si elles seront prêtes pour ces nouvelles montres. La mesure de la tension ne serait pas aussi fiable qu’espéré dans les laboratoires de Cupertino, si bien qu’elle pourrait être repoussée. Ou alors lancée en mode minimal, sans la possibilité d’obtenir une lecture instantanée et à la place une moyenne calculée automatiquement avec l’affichage de variations, sur le modèle notamment de la mesure de la température.

Le suivi des apnées du sommeil pourrait aussi être retardé, cette fois à cause de sa dépendance à la mesure de l’oxygénation du sang. Cette fonctionnalité a été désactivée en janvier dernier des montres vendues aux États-Unis suite à un procès entre Apple et Massimo. Cela fait maintenant près de sept mois et la situation n’a pas bougé, à tel point qu’on ne sait pas si les Series 10 seront aussi privées de la fonction à la rentrée. Le cas échéant, la montre ne pourra pas surveiller l’apnée du sommeil et le lancement de cette fonction pourrait avoir été annulé cette année.

Apple vend les Series 9 et Ultra 2 en désactivant la mesure de l

Apple vend les Series 9 et Ultra 2 en désactivant la mesure de l'oxygène sanguin

Apple travaillerait aussi sur une troisième génération de son Apple Watch SE. Le journaliste de Bloomberg indique que plusieurs pistes seraient actuellement testées, dont une montre en plastique à la place de l’aluminium que l’on a toujours trouvé jusque-là sur les modèles d’entrée de gamme. De quoi réduire encore le prix de vente et mieux affronter les modèles de la concurrence. La Galaxy Watch FE de Samsung, par exemple, est affichée 50 $ de moins que l’Apple Watch SE aux États-Unis et ce passage au plastique pourrait aider à creuser l’écart.

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DMA ou pas, des nouveautés du Siri nourri à Apple Intelligence pourraient attendre jusqu'au printemps 2025

8 juillet 2024 à 07:39

Dans sa dernière infolettre dominicale, Mark Gurman revient sur le lancement des nouveautés liées à Apple Intelligence, en particulier concernant Siri. Apple avait bien précisé au cours du keynote de la WWDC 2024 qu’une partie des fonctionnalités ne seraient pas disponibles initialement, dont la manipulation des apps par Siri, l’une des plus impressionnantes. D’après le journaliste de Bloomberg, il faudra non seulement attendre, mais cette fonctionnalité pourrait ne pas être finalisée avant iOS 18.4, attendue au printemps 2025.

Quelques exemples des actions que le nouveau Siri devrait être capable de réaliser dans les apps, mais pas avant 2025. Image Apple/iGeneration.

Dans le détail, Mark Gurman s’attend à une première bêta destinée aux développeurs en janvier 2025 pour une sortie de la finale dans le courant du printemps. À titre de référence, iOS 17.4 est sortie le 7 mars 2024 tandis qu’iOS 16.4 était arrivée le 23 mars 2023. On peut ainsi partir sur une sortie dans le courant du mois de mars prochain, soit dix mois après la présentation de cette nouveauté. Du moins, ce planning devrait être tenu hors de l’Union européenne, on ne sait pas encore si le délai prévu par Apple pour cause de DMA sera résolu d’ici là.

Apple Intelligence ne sera pas disponible en Europe « cette année » à cause du DMA

Apple Intelligence ne sera pas disponible en Europe « cette année » à cause du DMA

Dans tous les cas, il faut rappeler que ce n’est pas la seule nouveauté marquée du sceau « Apple Intelligence », ni même le seul changement pour Siri. D’autres fonctionnalités devraient arriver avant et même dès septembre pour les premières. L’intégration de ChatGPT devrait arriver dans un deuxième temps, même si Bloomberg l’envisage pour fin 2024 plutôt que le printemps 2025.

En attendant Apple Intelligence, Siri aurait quelques nouveautés au lancement d’iOS 18

En attendant Apple Intelligence, Siri aurait quelques nouveautés au lancement d’iOS 18

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Les colonnes ajustent automatiquement leur largeur dans le Finder de macOS Sequoia

4 juillet 2024 à 08:42

La présentation par colonnes du Finder évolue sous macOS Sequoia sur un point : la largeur de chaque colonne est désormais ajustée automatiquement en fonction du contenu. Si vous n’avez que des dossiers ou fichiers avec des noms très courts, la colonne sera automatiquement petite. Si, au contraire, le dossier affiché dans une colonne contient des documents ou sous-dossiers avec des noms très longs, la largeur sera alors agrandie pour que les noms restent entièrement lisibles.

Le Finder de macOS Sequoia ajuste automatiquement la largeur de chaque colonne pour que les noms complets s’affichent. Image MacGeneration.
Jusque-là, les colonnes du Finder avaient toutes la même largeur par défaut, quitte à rogner sur les noms les plus longs, comme on peut le voir sur la droite ici sous macOS Sonoma. Image MacGeneration.

Ce comportement change par rapport aux anciennes versions du Finder, où les colonnes avaient toutes la même largeur et les noms étaient raccourcis s’il le fallait. L’avantage de l’approche de macOS Sequoia, c’est que les noms resteront lisibles en toutes circonstances. En contrepartie, vous aurez des colonnes de taille variable et si vous avez des noms très longs pour certains dossiers ou fichiers, vous obtiendrez aussi mécaniquement des colonnes très larges. Sur un Mac portable avec un petit écran, cela peut vite poser problème.

Il est naturellement toujours possible d’ajuster la taille des colonnes à la main, le Finder n’a pas retiré cette fonctionnalité fort heureusement. Mais ce paramètre ne semble pas mémorisé, si bien que les colonnes retrouveront leur taille de base à chaque fois que vous reviendrez dans le dossier concerné. Il n’y a pas d’option dans les préférences du Finder pour modifier ce comportement par défaut, même s’il existe peut-être un paramètre masqué accessible par une ligne de commande qui n’est pas encore connue.

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