Le Black Friday approche, c’est le bon moment pour acheter un écran externe accompagnant votre Mac. Plusieurs modèles sont en promo aujourd’hui, et particulièrement dans la gamme pensée pour macOS de BenQ. La version 4K 32" passe de 649,99 € à 571,31 €, soit 78 € d’économisés. La déclinaison 27" tombe de son côté à à 496 €, ce qui représente 54 € de gagnés face aux 549,99 € demandés habituellement.
Le MA270U. Image MacGeneration
Nous avions eu l’occasion d’essayer cet écran IPS 60 Hz, qui nous avait satisfait. La dalle est bonne et les finitions correctes. La connectique est suffisante avec un duo d’HDMI, un USB-A et un USB-C à l’arrière, auxquels s’ajoute un USB-A supplémentaire sur la tranche. Une app est proposée pour une bonne intégration à l’écosystème Apple. N’hésitez pas à relire notre test en accès libre pour plus de détails :
Amazon propose de son côté une remise sur le Smart Monitor M8 de Samsung. Il s’agit d’une dalle 4K 60 Hz de 32" au pied réglable en hauteur faisant également office de Smart TV grâce au système Tizen intégré. On peut donc y installer des applications de streaming comme YouTube ou Netflix, sachant qu’une télécommande est incluse. Petit bonus : il est compatible avec AirPlay. On le trouve pour 511,50 € chez Amazon, à comparer à son prix de lancement de 699 €.
Il y a aussi de quoi faire avec les écrans 5K. Le simple mais efficace PA27JCV perd 50 € pour tomber à 749,95 €. Il est passé sur notre bureau et nous avait séduits grâce à son pied ajustable dans tous les sens et sa bonne dalle. Ceux ayant un peu plus de budget pourront se tourner vers le Philips 27E3U7903, un autre 5K 27" qui a pour lui de meilleures finitions. Sorti il y a peu, on le trouve désormais sur Amazon pour 1 089 €.
LG UltraFine 6K. Image LG
Ceux voulant carrément passer sur un écran 6K 32" sans débourser le prix d’un Pro Display XDR pourront s’intéresser à un petit nouveau de la gamme UltraFine : le 32U990A. Il s’agit d’une dalle IPS 60 Hz 6144 x 3456 pixels, LG s’est inspiré du Pro Stand d’Apple avec un joli pied ajustable à la base arrondie. Encore difficilement trouvable il y a peu, Boulanger l’a désormais en stock à son tarif conseillé de 1779,99 €.
Les Tesla contiennent de nombreuses puces, et si celles du module de divertissement sont parfois les plus mises en avant, celles employées pour l'Autopilot, elles, sont conçues en interne. Il ne s'agit donc pas de Nvidia Tegra, d'Intel Atom ou d'AMD Ryzen, mais bien de puces Tesla. Et Elon Musk aimerait produire les puces en question directement, sans passer par des fondeurs.
La carte d'une Tesla, équipée d'une puce maison.
La puce AI5, attendue dans les voitures de 2027, est gravée par TSMC, en partie à Tawain et en partie aux États-Unis, dans l'usine du fondeur en Arizona. La puce AI6, la génération suivante, devrait être gravée par Samsung, qui a signé un gros contrat avec Tesla. Et pour la puce AI7, Elon Musk aimerait sa propre usine de production.
Le patron espère en effet construire une usine de fabrication de semi-conducteurs, a priori en partenariat avec Intel. La société américaine, qui a longtemps été le champion du domaine, a été largement dépassé par TSMC ou Samsung ces dix dernières années, mais la société croît toujours dans ses solutions, comme l'Intel 18A (équivalent du 2 nm). Même s'il faut toujours prendre les propos de Musk avec de (grosses) pincettes, il espère visiblement produire la puce AI7 dans son usine, et il a déjà trouvé un nom pour son usine : « Tesla terrafab ».
Si les déclarations de Musk ont permis au cours de l'action d'Intel de monter de 4 %, il faut rappeler que les coûts d'une usine de fabrication de semi-conducteurs sont élevés — les estimations actuelles sont de l'ordre de plusieurs dizaines de milliards de dollars — et que partir sur un partenariat avec Intel demeure risqué. Même si la société américaine semble croire avec son processus 18A, qui va animer la prochaine génération de processeurs, elle a tout de même dû passer par TSMC pour une partie de ses processeurs récents.
Mais Elon Musk a évidemment le temps de changer d'avis avant que la production des puces en question démarre et ses promesses n'engagent que lui (et se concrétisent rarement).
Le constructeur américain Bose a étoffé son catalogue avec un produit inédit dans sa gamme, des écouteurs pensés pour ne pas vous isoler du monde extérieur
Le créateur de l’IA Claude se pose en Europe. L’entreprise californienne, fondée à San Francisco par d’anciens d’OpenAI, annonce l’ouverture de deux nouveaux bureaux à Paris et Munich dans le cadre d’une vaste stratégie d’expansion sur le continent.
Le déploiement des Cybertrucks de la police de Las Vegas se concrétise. L'identité du donateur, le capital-risqueur Ben Horowitz, est confirmée, tout comme le montant de l’offre : 2,7 millions de dollars. Les 10 véhicules, lourdement modifiés, entrent en service ce mois-ci malgré les rappels de Tesla.
Amazon vient de lancer une seconde version de son Ring Intercom Video, un accessoire domotique destiné aux personnes habitant en appartement. L’idée reste la même : permettre de contrôler l’accès à l’entrée de l’immeuble à distance depuis un smartphone, avec cette fois un retour d’image en direct sur la personne qui sonne. On pourra ainsi facilement ouvrir à un livreur ou à un proche, même loin de chez soi.
Image Amazon
Le nouvel appareil propose donc un flux vidéo en direct et de l’audio bidirectionnel pour voir, parler et déclencher l’ouverture sans être sur place. Ring met en avant un montage réalisable soi-même en moins d’une heure, sans modification destructrice. Il faudra évidemment habiter dans un immeuble doté d'un interphone vidéo compatible (une liste est disponible sur la fiche produit). Appareil Ring oblige, il n’est pas compatible avec HomeKit.
L'accessoire permet de voir qui sonne et d’ouvrir la porte à distance, que l’on soit dans son canapé comme à l’étranger. Tout passe par l’application Ring, mais la nouveauté s’intègre avec les écrans Echo Show permettant d’afficher le flux vidéo et de répondre par commandes vocales. Alexa est pris en charge, et on peut donner un accès limité dans le temps à des personnes de confiance.
Image Amazon
Nous avions testé le Ring Intercom Audio à sa sortie, qui ne nous avait pas entièrement convaincus : nous notions une installation parfois compliquée et des limitations selon les modèles d’interphone, par exemple s’il nécessite d'effectuer un appel pour pouvoir déverrouiller la porte. Le tarif nous semblait également un peu onéreux en le payant plein pot.
Le Ring Intercom Video fonctionne à l’aide de batterie rechargeable et utilise une connexion Wi-Fi 802.11 b/g/n à 2,4 GHz. Il est dès aujourd’hui disponible pour 69,99 €, sachant que son tarif passera à 99,99 € le 2 décembre. Amazon a revu à la baisse le prix de la version Audio, lancée initialement pour 129,99 €. Elle est désormais affichée à 79,99 €.
Sur Reddit, un utilisateur a montré une capture qui indique que son smartphone Android pense que ses AirPods Pro 3 le traquent… et c'est parfaitement vrai. En effet, le boîtier des AirPods Pro 3 (et celui des AirPods Pro 2 avant lui) intègre une puce UWB — Ultra Wideband — et fonctionne littéralement comme un AirTag.
La notification de suivi. Image Reddit.
Et de la même manière qu'iOS détecte les traqueurs compatibles avec le réseau de Google, Android détecte les traqueurs qui utilisent le réseau d'Apple. Cette détection ne se déclenche que dans des cas assez rares : il faut avoir jumelé les AirPods Pro avec un appareil Apple (un MacBook dans le cas du post Reddit) et activé la localisation. Ensuite, il faut surtout que le boîtier se soit éloigné assez longtemps de l'appareil Apple en question, et soit en mouvement.
Le boîtier est littéralement un traqueur. Image iGeneration.
C'est une situation qui peut arriver si vous avez jumelé les écouteurs avec un appareil Apple qui reste chez vous, mais que vous utilisez les Airpods Pro avec un smartphone Android dans les transports, par exemple. Et dans ce cas précis, Android pourrait donc vous indiquer que les AirPods Pro 3 sont un traqueur Bluetooth — c'est vrai — et qu'ils vous suivent (c'est vrai aussi).
Comme sous iOS, il est normalement possible d'indiquer au système d'exploitation que c'est tout à fait normal et qu'il ne faut plus vous prévenir pour cet objet précis.
iOS permet de suspendre les alertes. Android aussi. Image iGeneration.
Proton continue d’améliorer son VPN et lui a récemment ajouté une fonction de « Split tunneling ». Celle-ci permet d’activer le VPN uniquement sur certaines applications : on pourra ainsi localiser un navigateur à l’étranger tout en en gardant un second en France, par exemple pour regarder certaines plateformes de streaming. La fonction est en bêta et réservée aux abonnés payants.
La fonction sur Mac. Image MacGeneration
Pour en profiter, il va tout d’abord falloir mettre l’app ProtonVPN à jour. Une fois cela fait, rendez-vous dans les réglages de l’utilitaire (via la barre des menus), puis dans l’onglet Connexion. Un bouton devrait vous permettre d’activer le split tunneling, bien présenté comme « expérimental ».
La nouveauté prend la forme d’une liste d’apps exclues du VPN. On se retrouve face au contenu du dossier Applications, que l’on peut ajouter à la liste en un clic. Il reste possible d’importer un logiciel à la main s’il n’est pas dans ceux proposés. Attention, car cela désactive logiquement la fonction d’arrêt d’urgence (« Kill Switch ») s’assurant que l’intégralité des connexions passe par le VPN.
Un guide complet est proposé à ce lien en cas de pépin et avec les indications pour d’autres plateformes, sachant que la nouveauté n’est pas disponible sur iOS. Rappelons que ProtonVPN ne dispose pas d’extension pour Safari, impliquant de télécharger une app complète sur le site officiel.
ProtonVPN est un excellent VPN qui est actuellement en promotion à l’occasion du Black Friday : on peut l’obtenir pour 2,49 € par mois, soit 75 % de remise sur son tarif habituel. Il est possible de l’essayer gratuitement afin de vous faire une idée avant de sortir la carte bleue. D’autres services Proton sont en promo, comme le Mail (1,99 € par mois) ou le gestionnaire de mot de passe Pass au même tarif. L’offre la plus intéressante reste sans doute celle regroupant tous les services de l’entreprise pour 6,49 € par mois, sachant qu’elle coûte 13 € en temps normal.
Et si vos factures d’électricité disparaissaient pour quelques heures par jour ? C’est la promesse du nouveau programme Solar Sharer, dévoilé par le gouvernement australien.
Apple commence à préparer le Swift Student Challenge, son évènement visant les jeunes développeurs. L'entreprise vient d’annoncer qu’elle accepterait les projets du 6 février 2026 au 28 février. Les résultats sont traditionnellement dévoilés dans la foulée de la WWDC.
Comme chaque année depuis 2020, le but de ce concours est de motiver les étudiants à développer une app originale à l'aide de Swift Playground et de Xcode. Les conditions devraient être les mêmes qu’en 2024, à savoir 350 gagnants dont 50 invités à Cupertino pour rencontrer les équipes d’Apple. Tous avaient remporté un an d’abonnement au programme développeur d’Apple ainsi qu’un coupon de réduction pour un examen de certification.
Sur son site, Apple affirme que les gagnants « seront sélectionnés parmi les candidatures qui font preuve d’excellence en matière d’innovation, de créativité, d’impact social ou d’inclusivité ». Une page en français permet d’obtenir toutes les infos, comme les critères d’éligibilité. En France, il est nécessaire d’avoir plus de 15 ans et d’être inscrit gratuitement en tant que développeur ou développeuse Apple.
L’app devra fonctionner entièrement en mode hors-ligne et être intégralement en anglais. Les projets de groupe ne seront pas pris en compte. Il est possible d’inclure du code tiers sous licence open source et des images ou des sons appartenant au domaine public, pour peu qu’ils soient correctement mentionnés. Les programmes doivent avoir été conçus avec Swift Playground 4.6 ou Xcode 26. Les conditions générales complètes sont disponibles à ce lien.
Apple a profité de l'annonce pour mettre en lumière certains gagnants. On y retrouve par exemple Solisquare, qui réinvente le célèbre jeu de cartes ou encore Cariño, permettant d’envoyer des cartes postales créées sur iPad. Enfin, Signer utilise Core ML pour traduire les gestes du langage des signes en paroles. Ces deux dernières ne sont malheureusement pas disponibles sur l’App Store européen.
C’est une petite révolution pour l’application de messagerie la plus utilisée au monde. À partir de 2026, WhatsApp permettra enfin à ses utilisateurs de communiquer à l’aide d’un nom d’utilisateur, sans avoir à partager leur numéro de téléphone. Meta a commencé à informer ses partenaires commerciaux et développeurs des premiers détails techniques de cette évolution majeure.
IKEA annonce l’arrivée prochaine d’une nouvelle gamme de produits connectés, tous compatibles avec le standard de domotique Matter via Thread. Le géant du meubles souligne qu’il s’agit d’une nouvelle fondation pour son offre de maison connectée, une fondation que l’on avait déjà eu en partie l’occasion de découvrir ces derniers mois, notamment à travers des demandes d’homologation. À défaut de connaître encore tous les détails, il manque en particulier les prix en euros, on a ainsi une vision globale des vingt-et-un produits qui vont être vendus dans les magasins jaunes et bleus.
Image IKEA/iGeneration.
L’éclairage va être entièrement remanié, avec un catalogue de onze ampoules dans la gamme KAJPLATS, qui remplaceront les actuelles (et anciennes) TRÅDFRI. Leur concepteur promet davantage de fonctionnalités sur ces nouveaux produits, notamment en termes de couleurs et de luminosité. Ainsi, la nouvelle ampoule E27 (grosse vis) sera proposée en couleur et blanc avec une luminosité maximale plus élevée de 1 055 lumens (807 aujourd’hui). On pourra aussi opter pour des ampoules avec uniquement une variation des blancs avec trois options : 470 lumens maximum, 1 055 lumens et 1 521 lumens pour le modèle le plus puissant. IKEA ne proposait pas jusque-là d’ampoule connectée avec une telle luminosité, ce qui est pourtant appréciable quand on veut éclairer fortement une pièce.
On trouvera aussi trois ampoules E14 (petite vis), deux spots GU10 et trois ampoules décoratives avec du verre transparent et un effet ruban visible. Les prix devraient être proches de ceux actuels et ils restent un point fort de la domotique proposée par IKEA. À titre d’exemple, l’ampoule E27 blanc ajustable à 1 055 lumens est actuellement affichée à 10 €. Le modèle équivalent chez Hue est vendu environ trois fois plus cher.
Le thermomètre et hygromètre connecté TIMMERFLOTTE, avec son affichage direct, ce qui est assez rare à ce niveau de prix. Image IKEA.
Outre ces ampoules connectées, IKEA annonce cinq capteurs d’environnement. MYGGSPRAY est un détecteur de mouvements, pour l’intérieur, comme pour l’extérieur, ce qui est encore suffisamment rare en Thread et Matter pour le souligner. MYGGBETT est un capteur d’ouverture pour portes et fenêtres. TIMMERFLOTTE est un thermomètre et hygromètre pour l’intérieur, avec un petit affichage pour voir les données sans passer par un smartphone ou la domotique, ce qui n’est pas fréquent.
ALPSTUGA est un capteur de qualité d’air, qui mesure également la température et l’humidité, avec en plus le CO₂ et les particules PM2.5. Il est pensé pour être associé aux purificateurs d’air connectés d’IKEA, mais on pourra l’exploiter dans d’autres scénarios via la domotique. Il affiche aussi l’heure sur son écran intégré, voilà qui est malin. Pour finir, KLIPPBOK est un capteur de fuite qui intègre son propre haut-parleur, même si on pourra activer des automatisations dans l’environnement domotique de son choix.
Le détecteur de fuites KLIPPBOK placé sous une machine à laver. Image IKEA.
La gamme se complète avec une prise connectée, nommée GRILLPLATS, qui mesure aussi l’énergie consommée par l’appareil branché dessus. On peut la contrôler par la domotique bien entendu, même si IKEA propose aussi de l’associer à l’une de ses nouvelles télécommandes BILRESA. L’avantage est alors de reposer sur un lien direct entre les deux appareils, sans dépendre de la connexion en Thread ou de la domotique. C’est plus fiable et plus rapide et on peut aussi le faire, comme aujourd’hui d’ailleurs, entre une télécommande et une ampoule. À noter que la fonctionnalité n’est pas réservée à la nouvelle gamme, on pourra apparemment associer une nouvelle télécommande à un ancien produit, que ce soit une ampoule TRÅDFRI ou encore les stores IKEA.
Parlons-en des télécommandes, justement. IKEA a prévu deux modèles BILRESA, en commençant par la plus basique qui intègre deux boutons. De quoi allumer ou éteindre des lumières ou une prise, modifier la luminosité ou la couleur ou encore activer une scène, selon sa configuration. Un modèle plus évolué se construit autour d’une roue qui peut être tournée pour contrôler la couleur et luminosité, ou alors gérer des scènes ou des groupes. Le fabricant suédois prévoit aussi de vendre des kits avec trois télécommandes, y compris dans des couleurs vives, ce qui est intéressant pour mieux les distinguer.
La prise connectée GRILLPLATS, qui peut être contrôlée avec la télécommande BILRESA ou la domotique. Image IKEA.
Toute cette gamme est nativement compatible avec le standard logiciel Matter et elle repose sur le protocole matériel Thread, deux protocoles qu’il ne faut pas confondre pour rappel. Vous pourrez ainsi les associer au hub maison DIRIGERA, qui gère les deux connexions (Zigbee utilisée historiquement par IKEA et Thread) et qui peut faire office de contrôleur Matter depuis peu. Grâce à cela, il peut devenir le centre de la domotique chez vous, mais ce n’est pas obligatoire.
Grâce aux standards, vous pouvez en effet acheter les produits d’IKEA sans le pont de connexion maison. Si vous utilisez l’écosystème domotique d’Apple, vous pourrez les connecter directement à Maison sans hub supplémentaire, à condition d’avoir un concentrateur HomeKit qui fait aussi office de routeur de bordure Thread. À l’heure actuelle, cela veut dire qu’il faut un HomePod mini, HomePod 2 ou bien une Apple TV 4K avec Ethernet sortie à partir de 2021.
IKEA annonce dans sa communication une commercialisation à partir de janvier 2026. Néanmoins, nos confrères de The Verge ont eu d’autres informations directement de l’entreprise et ils suggèrent qu’une partie de la gamme pourrait être vendue en Europe dès ce mois de novembre. Ils précisent d’ailleurs que les éclairages devraient attendre le printemps, on devrait ainsi avoir d’abord les capteurs, la prise et les télécommandes. Dernier détail supplémentaire, ils ont obtenu deux prix pour le Royaume-Uni : la télécommande de base serait ainsi vendue 3 £ (3,4 € environ), tandis que le produit le plus cher devrait être le capteur d’air à 25 £ (28,4 €). IKEA devrait rester très agressive avec sa domotique, ce qui est une excellente nouvelle pour les clients.
Dans l’interview accordée à Jennifer Pattison Tuohy, le responsable d’IKEA ajoute que ce n’est que le début. Maintenant que les nouvelles fondations basées sur les standard sont là, l’entreprise compte bien agrandir sa gamme et s’ouvrir à de nouveaux horizons en domotique. Les produits IKEA étant réputés pour leur rapport qualité/prix, voilà encore une très bonne nouvelle.
Si vous possédez à la fois une Apple Watch et des AirPods Pro 3, vous avez en votre possession trois appareils — les écouteurs comptent pour deux — capables de mesurer votre fréquence cardiaque.
Image : Apple
Afin d’obtenir les meilleurs résultats possibles, Apple utilise un algorithme dynamique qui choisit automatiquement la source de fréquence cardiaque la plus fiable entre les deux appareils. Le choix dépend du type d’activité et de la qualité du signal fourni par chaque appareil à un instant donné.
L’algorithme effectue ce contrôle en permanence et vérifie la cohérence et la stabilité des valeurs mesurées, le tout sans que l’utilisateur ait à s’en soucier…
Si vous voulez savoir quel appareil s’est chargé de mesurer votre fréquence cardiaque lors d’un exercice, il suffit de lancer l’application Santé, d’aller dans Fréquence cardiaque, d’afficher toutes les données, de choisir le jour où vous avez fait du sport et de scroller à l’heure en question
Le logo avec une montre signifie bien entendu que la mesure provient de l’Apple Watch, alors que le logo Bluetooth est utilisé pour les AirPods Pro 3. À l’usage, j’ai l’impression que les AirPods Pro sont plus souvent sollicités que la montre, notamment quand le rythme cardiaque monte.
Si, pour une raison ou une autre, vous ne voulez pas que vos AirPods mesurent votre fréquence cardiaque, il est tout à fait possible de désactiver ce réglage. Sur iOS, il faut aller dans les réglages Bluetooth, sélectionner ses AirPods Pro, puis, dans la section Confidentialité, désactiver la fréquence cardiaque. Rappelons que celle-ci n’est pas prise en charge sur les terminaux Android.
Voilà bien une nouvelle qui risque de décevoir des millions de joueurs à travers le monde : GTA 6 vient d’être reporté une nouvelle fois, sa sortie étant désormais fixée au 19 novembre 2026. Initialement prévue pour l’automne 2025, puis pour mai 2026, la suite du plus grand succès vidéoludique de Rockstar Games ne cessera donc de se faire attendre.
Derrière le rebrand très médiatique d’Apple TV se cache un clin d’œil au savoir-faire humain, entre verre, lumière et artisanat. En effet, loin de toute modernité, elle a eu recours à des moyens très basiques pour son nouveau spot !
Avec deux jours de décalage sur iOS 26.2, Apple a hier soir lancé la première version bêta de macOS 26.2. Aucune nouveauté spécifique au Mac n'a été détectée pour le moment, mais cette future mise à jour doit apporter la compatibilité avec plusieurs évolutions d'iOS 26.2. Ces...
Elon Musk n’a pas à s’en faire pour ses fins de mois. Son nouveau plan de rémunération de 1000 milliards de dollars a été entériné à plus de 75 % par les actionnaires de Tesla.
Ce plan de rémunération sur dix ans repose sur douze paliers fixant des objectifs financiers et opérationnels. À chaque seuil franchi, Elon Musk peut recevoir un lot d’actions Tesla. S’il remplit l’ensemble des critères, la valeur totale pourrait dépasser les 1 000 milliards de dollars (environ 866 milliards d’euros).
Le dernier palier est particulièrement ambitieux : il prévoit une capitalisation boursière de 8 500 milliards de dollars ou la vente de vingt millions de véhicules — un objectif très éloigné de la cadence actuelle, Tesla ayant produit son huit millionième véhicule en juin.
En atteignant tous les objectifs dans les délais, Elon Musk pourrait obtenir l’équivalent de 12 % du capital actuel en plus. Au 12 septembre, il détenait déjà environ 12,4 % des actions via un trust (413 millions de titres) et a reçu 96 millions d’actions supplémentaires en août au titre du plan de 2018, retoqué à deux reprises par la justice avant d’être soumis une troisième fois au vote des actionnaires.
S’il parvenait à remplir tous ses objectifs, Elon Musk empocherait l’équivalent de 275 millions de dollars par jour. De quoi sans doute lui permettre de conforter un peu plus sa première place d’homme le plus riche du monde.
Tesla reste une valeur boursière à part
Le parcours boursier de Tesla a été contrasté cette année. Le titre progresse de 17 % depuis le début de l’année. Parmi les géants de la tech, c’est moins bien que Nvidia (+35%) ou Alphabet (+50%), mais mieux qu’Apple (+10%). Reste qu’en tant que constructeur automobile, Tesla reste et de loin la première capitalisation boursière avec une capitalisation de 1 170 milliards d’euros. A titre de comparaison, Renault c’est 10,5 milliards !
Ce qui porte le cours de l’action, ce ne sont pas les vente de voitures Tesla en baisse depuis 2024, mais les perspectives du groupe sur le marché des véhicules autonomes, dans l’IA ou encore dans la robotique.
L’activisme de Musk : un manque à gagner colossal sur le marché américain !
Si Elon Musk a reçu un large soutien des actionnaires, une étude récemment publiée met en lumière le coût économique de son activisme politique pour la marque. Selon le National Bureau of Economic Research (NBER), entre octobre 2022 et avril 2025, Tesla aurait perdu entre 1 et 1,26 million de ventes de véhicules. Les chercheurs estiment que les ventes américaines auraient été de 67 à 83 % plus élevées sans les prises de position du dirigeant.
Le plus inquiétant c’est que cette étude porte uniquement sur le marché américain. Si on prend 40 000 $ comme prix de vente moyen d’une Tesla, c’est un manque à gagner de 40 milliards de dollars.
Sans cet impact politique, Tesla aurait peut-être pu conserver cette année sa première place mondiale sur le marché des véhicules électriques. En toute logique, elle devrait revenir au géant chinois BYD.
Le tournant : le rachat de X en 2022
Toujours selon les responsables du NBER, le point de bascule remonte à octobre 2022, date du rachat de X par Elon Musk et moment à partir duquel l’homme d’affaire a commencé à multiplier les frasques sur les réseaux sociaux. Les choses n’ont fait ensuite qu’empirer avec son engagement très marqué dans la campagne présidentielle américaine.
Jusqu’à cette date, les experts ont remarqué que « davantage de comtés à majorité démocrate manifestaient une propension croissante à acheter des Tesla, probablement en raison de préoccupations environnementales et d’une meilleure connaissance de la marque. Cependant, cette tendance s’inverse après ».
Image : Tesla
Évidemment, affirmer que les difficultés commerciales de Tesla depuis début 2024 sont liées uniquement aux prises de position de Musk est sans doute trop simpliste. Le Cybertruck, sur lequel misait beaucoup Tesla, est un échec commercial cuisant. Enfin, il y aurait sans doute un point que les actionnaires pourraient bien reprocher à Musk : celui de s’être beaucoup éparpillé avec ses nombreuses aventures entrepreneuriales.
Vous ne l'avez pas encore rencontré, c'est une nouveauté pour moi, mais j'ai été attaqué sans être ciblé, en fait dans ma rame de métro hier soir, tous ceux ayant un iPhone déverrouillé avec le Bluetooth activé ont reçu les mêmes attaques, comme celle-ci:
Ou celle-là:
Ces attaques ont été le fait d'un gamin avec une montre connectée qui pourrait être une AppleWatch. J'ai rapidement trouvé l'intrus. Je l'ai regardé dans les yeux en levant mon iPhone. L'attaque c'est arrêtée et il a quitté le wagon.
J'en avais fait des conneries à son âge, comme rentrer avec un mot-de-passe volé dans un mini-ordinateur au Sicob. Les commerciaux tapaient d'un doigt et ne faisaient pas attention aux gamins! Je ne pense pas qu'il voulait vraiment faire du mal, juste jouer avec ses "pouvoirs"...
Les attaques portaient sur la prise de contrôle sur le numéro de téléphone (via un eSim probablement), le transfert de l'identifiant Apple et tous les droits et données associées, mais aussi la prise de contrôle audio (qui permet aussi de prendre le contrôle de Siri si activé et donc des données internes) là via un faux AppleTV, le mirroring de l'affichage (pour regarder ce que l'on voit, un gamin je vous dis).
Le vecteur d'attaque est le Bluetooth, toujours activé quand on a des écouteurs eux aussi Bluetooth. Ou même par défaut après toute mise-à-jour, forcé actif par Apple. Et il y en a eu une mise-à-jour récente, iOS 26.1 !
L'efficacité c'est que ces messages s'affichent très vite, et qu'on est en train d'effectuer d'autres actions, le gros bouton d'action bleu étant immanquable, et les réflexes acquis pouvant amener à tapoter dessus. Ils apparaissent. Disparaissent. Réapparaissent. À toute vitesse, avec des temps variables de quelques secondes ou même en continu!
Le pire c'est que notre instinct pourrait nous pousser à valider pour se débarrasser de cette alerte, pour pouvoir continuer à faire ce que nous faisions. L'état d'esprit qui a rendu les pop-up d'alertes largement inutiles.
Que faire si vous êtes confrontés à cela?
Ne cherchez pas à agir sur votre iPhone, verrouillez-le avec le bouton physique, ou même éteignez-le. Déverrouillez ou rallumez quand vous n'êtes plus proche des mêmes personnes. Si ça se reproduit, hop, extinction des feux! Un iPhone éteint est un peu mieux protégé.
La réponse possible d'Apple?
Limiter le nombre de ces alertes qu'on peut recevoir dans un laps de temps court. Et surtout changer leur design, le bouton d'action bleu étant énorme, pas de gros bouton de refus, rien permettant de bloquer ce type d'alerte temporairement, juste un bouton de fermeture peu visible (le x en haut à droite) dont la surface et le fond peu contrasté atténuent la lisibilité (liquid garce!).
Une interface excellente pour valider des actions initiées par l'utilisateur, mais un anti-pattern quand ces actions sont créées ou créables par un attaquant.
Selon des documents consultés par Reuters, Meta estimait que 10 % de son chiffre d’affaires en 2024 proviendrait de publicités pour des arnaques ou des produits interdits, soit environ 16 milliards de dollars. Autre chiffre édifiant : ses plateformes afficheraient 15 milliards de publicités frauduleuses par jour.
Le rapport de Reuters, qui risque de faire beaucoup de bruit, indique que Meta peine à juguler ce phénomène, lequel génère à lui seul selon un autre document internet 7 milliards de dollars de revenus annuels. L’entreprise a mis en place des systèmes afin d’identifier une grande partie de ces annonces suspectes. Mais, selon les documents internes, elle ne bannit un annonceur que si ses algorithmes estiment à au moins 95 % qu’il s’agit effectivement d’une arnaque.
Là où Meta se révèle particulièrement retorse, c’est dans sa gestion des annonceurs jugés « douteux ». Lorsqu’elle n’atteint pas ce seuil de certitude, mais considère qu’il y a tout de même un risque élevé, la plateforme augmente les tarifs publicitaires appliqués à ces annonceurs. Officiellement, il s’agit de les dissuader de poursuivre leurs campagnes.
Un système de personnalisation qui aggrave le problème
Par ailleurs, les documents précisent que les utilisateurs qui cliquent sur ce type de publicités ont tendance à en voir davantage ensuite. Le système de personnalisation de Meta déduit en effet que l’utilisateur est intéressé par ce contenu et lui en sert plus.
Les documents obtenus par Reuters ont été rédigés entre 2021 et 2025 dans les divisions finance, lobbying, ingénierie et sécurité du groupe. Ils montrent une entreprise qui cherche à quantifier l’ampleur du phénomène, mais réfrène ses propres réponses, de peur de nuire à ses intérêts économiques.
Interrogé par Reuters, le porte-parole de Meta, Andy Stone, a dénoncé une lecture « sélective » qui, selon lui, « déforme l’approche de Meta face aux fraudes ». Il assure que l’estimation de 10,1 % du chiffre d’affaires était « grossière » et surestimée. Il avance que Meta aurait réduit de 58 % les signalements d’arnaques publicitaires en 18 mois, et supprimé 134 millions de contenus frauduleux depuis le début de l’année 2025.
Reste que les documents internes procurés par Reuters dépeignent une tout autre réalité. Ils indiquent que les propres analyses de Meta suggèrent que ses plateformes jouent aujourd’hui un rôle central dans l’économie mondiale de la fraude. Une présentation de mai 2025, réalisée par les équipes chargées de la sécurité, estime que les services du groupe seraient impliqués dans un tiers des arnaques réussies aux États-Unis.
Google ferait mieux : un constat interne embarrassant
D’autres documents internes reconnaissent par ailleurs que certains concurrents font mieux pour repérer et bloquer les publicités frauduleuses. « Il est plus facile de faire de la publicité pour des arnaques sur les plateformes de Meta que sur Google », conclut ainsi une analyse interne datant d’avril 2025, qui se base sur des échanges au sein de communautés en ligne fréquentées par des escrocs. Le document ne précise pas les raisons détaillées de cette observation.
Pour Meta, ces révélations tombent au plus mauvais des moments. De nombreuses autorités de régulation s’intéressent de plus en plus à ce phénomène, et à la manière dont Meta tente de le régler. En interne, on estime d’ores et déjà que des amendes sont inévitables. Un document estime qu’elles pourraient atteindre le milliard de dollars, mais c’est assez dérisoire par rapport aux sommes qu’elles rapportent. Certains documents laissent entendre que Meta ne réagira que lorsque la pression du législateur sera suffisamment forte. En attendant, c’est business as usual. Droit dans ses bottes, Andy Stone conteste cette interprétation : selon lui, il ne s’agit pas de la politique de l’entreprise. Chacun se fera sa propre opinion.
Selon la presse coréenne, TSMC a informé ses principaux partenaires de son intention d’augmenter ses tarifs. Le fondeur taïwanais prévoit de relever le prix de ses procédés de gravure les plus avancés, ceux en dessous de 5 nm. Seraient concernées chez Apple les puces A16, A17, A18, A19 ainsi que les M3, M4 et M5, sans oublier les SoC pour Apple Watch. La hausse serait comprise entre 8 et 10 % et interviendrait l’année prochaine.
Cette évolution ne surprendra pas grand monde. L’industrie des semi-conducteurs traverse une phase d’inflation marquée. C’est vrai pour les puces, mais également pour la mémoire vive et la mémoire flash, dont certains tarifs ont bondi jusqu’à 170 %. Le phénomène est largement alimenté par l’essor de l’intelligence artificielle, qui consomme des volumes considérables de composants. Les accords récemment conclus entre OpenAI, AMD ou encore Nvidia en sont une illustration parlante.
À ce stade, il est difficile d’évaluer l’impact concret sur les produits Apple. D’après un rapport de DigiTimes publié l’an dernier, la puce A18 revenait environ à 45 dollars à Apple. Sur un iPhone vendu 799 dollars, le coût total des composants atteignait autour de 416 dollars. Autrement dit, le processeur pèse déjà 10 % du coût des éléments matériels de l’appareil, et entre 5 et 6 % de son prix public, sans prendre en compte la logistique ou les dépenses de développement.
Une puce A20 encore plus coûteuse
La situation pourrait être plus sensible encore avec l’A20, attendue dans la prochaine génération d’iPhone. Cette puce inaugurera la gravure en 2 nm, un saut technologique majeur.
Entre la mise au point de cette nouvelle finesse de gravure et les hausses tarifaires successives, les estimations évoquent une augmentation d’au moins 50 % du coût unitaire par rapport aux modèles en 3 nm.
Apple dispose néanmoins de quelques leviers pour contenir la facture. Dès l’an prochain, l’ensemble de la gamme d’iPhone devrait embarquer des puces maison pour le Bluetooth, le Wi-Fi — c’est déjà le cas — et la connexion cellulaire. Cela signifie autant de licences et de coûts d’approvisionnement en moins auprès de Qualcomm et Broadcom.
Apple a publié la première version bêta de macOS Tahoe 26.2 pour les développeurs, marquant le début d’un nouveau cycle de tests, et ce, un jour après la sortie des bêtas d’iOS 26.2, iPadOS 26.2, watchOS 26.2, tvOS 26.2 et visionOS 26.2.
Il suffisait qu’on se questionne de ce retard pour qu’Apple réagisse. Avec deux jours de retard sur les autres bêtas, la Pomme propose au téléchargement macOS 26.2 bêta 1.
Pour installer cette version, il faut se rendre dans Réglages système > Général > Mise à jour de logiciels et activer les mises à jour bêta. Comme toujours, l’accès nécessite un compte développeur. On ne connait pas pour l’heure les changements apportés par cette version.
iOS 26.2 en bêta publique
Dans le même temps, la bêta publique d’iOS 26.2 est mise à disposition, accompagnée d’iPadOS, watchOS et des autres systèmes. Publiée mardi, cette version apporte plusieurs nouveautés notables.
iOS 26.2 active enfin la traduction instantanée avec les AirPods en Europe, mais supprime au passage la synchronisation automatique des réseaux Wi-Fi entre l’iPhone et l’Apple Watch. L’écran verrouillé gagne un réglage plus fin de l’effet Liquid Glass sur l’horloge, et Freeform accueille les tableaux. L’app Rappels peut désormais déclencher une alarme « urgente », tandis que Podcasts s’enrichit de chapitres générés automatiquement et de nouveaux liens contextuels. Enfin, watchOS 26.2 revoit l’échelle du score de sommeil, avec une appréciation moins généreuse des nuits moyennes.
Attention cependant, tout n’est pas rose avec iOS 26.2 bêta 1. Dans la nuit hier, Apple a cessé de distribuer cette bêta sur iPhone Air, iPhone 16e et iPad Pro M5 Cellulaire. Apple ne motive pas pour l’heure ce changement. Les trois appareils concernés ont toutefois un point en commun : ils embarquent les modems C1 ou C1X développés en interne. On peut donc supposer qu’un bug dans la bêta d’iOS 26.2 touche spécifiquement ces nouvelles puces réseau.
Les apps pour Apple TV sont parfois la cinquième roue du carrosse, et le cas de l'app de Spotify est intéressant. En effet, elle a été mise à jour récemment, et ce n'est pas un mal : la précédente version était réellement en retard sur la concurrence — comprendre, sur Apple Music — et la nouvelle version est nettement plus complète qu'auparavant. Et de façon un peu surprenante, elle n'existe que grâce à l'IA.
L'app Apple TV de Spotify a été codée en partie avec de l'IA. Image iGeneration.
C'est un sujet qui a été évoqué lors de la présentation des résultats du 3e trimestre 2025. Les responsables expliquent que l'app Apple TV est importante car le but de Spotify est de proposer l'accès au contenu musical sur le plus d'appareils possible, et les téléviseurs en font partie. Mais un peu avant de mettre en avant l'intérêt de cette app, ils expliquent aussi qu'elle a été créée à l'aide de l'IA, qui a visiblement permis de convertir l'app iOS pour l'adapter aux API de tvOS. L'ancienne app n'était donc pas à jour pour des raisons de coûts, ce qui peut surprendre. Voici une traduction du passage en question.
Quelque chose que beaucoup d’entre vous réclamaient depuis longtemps, c’est une version Apple TV de Spotify. Celle-ci offre désormais une expérience utilisateur considérablement améliorée, car elle est développée de manière native pour la plateforme. Ce que j’aime particulièrement dans ce projet, c’est que si nous avions auparavant renoncé à créer une application Apple TV dédiée ou native, c’était parce que le coût de développement supplémentaire n’en valait tout simplement pas la peine pour nous. Mais nous avons pu réduire drastiquement ce coût en tirant parti de l’intelligence artificielle, qui nous a permis de traduire notre application iOS générale vers tvOS. Je trouve cela intéressant, car cela illustre comment nous pouvons désormais véritablement utiliser l’IA pour accélérer de façon spectaculaire notre productivité et notre développement.
Paradoxal, mais logique
C’est quelque chose qui peut sembler un peu paradoxal, surtout en comparant les avantages énoncés pour les applications destinées aux téléviseurs et le fait que l’app Apple TV n’a pu être mise à jour que grâce à l’IA, qui a permis de réduire les coûts. Mais ce n'est en réalité pas si simple, pour une bonne raison : autant les iPhone sont (très) utilisés pour écouter de la musique ou des podcasts, autant l'Apple TV reste un appareil peu employé (Apple parlait à une époque de hobby). Et dans un monde où pratiquement chaque fabricant de téléviseurs dispose de son système d'exploitation1 et où une partie des utilisateurs passe par des appareils externes, le coût du développement peut exploser très rapidement. Un problème qui ne va pas s'améliorer avec le temps : Amazon a par exemple maintenant deux systèmes d'exploitation pour ses boîtiers Fire TV Stick.
Dans le cas de Spotify, l'IA semble donc être une bonne idée, et le code n'a visiblement pas été généré de zéro par une IA, il s'agit selon la société d'une adaptation de la version iOS, et le résultat est très réussi, de ce que nous avons pu voir.