Vue normale
Des iPhone 17 Pro émettent des bruits parasites pendant la charge
Plusieurs utilisateurs d’iPhone 17 Pro et iPhone 17 Pro Max se plaignent d’entendre des bruits parasites pendant la charge de leur smartphone. Cet exemple accentue le problème en positionnant un microphone juste à côté du haut-parleur situé à gauche du port USB-C et qui semble être la source des sons particulièrement désagréables enregistrés pendant la charge. On ne connaît pas l’ampleur du défaut, ni même s’il est d’origine matérielle ou logicielle.
MacRumors cite plusieurs témoignages sur ses propres forums, ceux d’Apple ou encore sur Reddit. Le point commun, c’est toujours l’iPhone 17 Pro ou 17 Pro Max, les deux seuls modèles qui semblent concernés. Pour le reste, il y a des utilisateurs qui s’en plaignent avec une charge filaire et d’autres avec de l’induction, y compris en utilisant du matériel officiel d’Apple, que ce soit le câble USB-C fourni dans la boîte ou encore un galet MagSafe. Selon les avis, les bruits apparaissent quand de l’audio est en lecture à faible volume ou en permanence pour d’autres.
Dans tous les cas, c’est bien la charge de la batterie qui est directement corrélée avec les sons parasites, puisque le téléphone redevient parfaitement silencieux dès lors qu’on le débranche. La question est de savoir si c’est un défaut matériel ou un bogue logiciel. Des utilisateurs ont obtenu un échange auprès du SAV et leur nouvel iPhone 17 Pro a exactement le même comportement. Si l’origine toutefois dépend d’un composant spécifique, il est impossible d’éliminer la panne matérielle sans ouvrir l’appareil. Un témoignage suggère qu’il s’agit d’un problème connu en interne, ajoutant qu’un correctif logiciel devrait arriver… mais c’était en septembre et 2026 approche à grands pas sans changement.
Est-ce un bug généralisé qui est perçu différemment selon les utilisateurs ? C’est tout à fait possible, d’autant que les sons produits sont apparemment légers. Néanmoins, je dors à côté de mon iPhone en charge et je suis très sensible au bruit, alors ça m’étonne de ne pas avoir fait attention à ce point pendant mes tests du 17 Pro. J’ai renvoyé le smartphone depuis longtemps, ce qui m’empêche de vérifier si je parviens à reproduire le défaut.
Si vous avez un iPhone 17 Pro ou 17 Pro Max, n’hésitez pas à indiquer dans les commentaires si vous avez également noté le problème.
L’Apple Store vu de l’intérieur : quand il faut dire adieu...
Après avoir abordé de nombreux sujets, et qu’il en reste encore bien d’autres que nous pourrons couvrir si cette série vous a plu, il est temps d’aborder le moment le plus difficile : quitter Apple.

Quand le corps ne suit plus
Le travail de Genius reste un renouvellement permanent : les machines changent assez souvent, il y a toujours de la nouveauté, jamais vous n’avez le temps de vous ennuyer. S’il est certain que les dernières années ont vu de plus en plus de réparations être envoyées en centre de service à l’étranger, il n’en reste pas moins que cette position vous permet d’être au cœur de toutes les nouvelles technologies créées par Apple. Pour un fan d’informatique « abonné » à la pomme depuis des années, c’est sûrement la meilleure place dont vous puissiez rêver sans parler d’un inaccessible poste d’ingénieur, beaucoup plus rares et difficiles à décrocher.
Apte à lancer le portage d'OS X sur Intel, il est recalé au Genius Bar
Malheureusement, des soucis peuvent arriver dans la vie, et c’est ce qui m’est arrivé depuis maintenant un peu plus de dix ans : petit à petit, j’ai senti arriver les symptômes de plus en plus prenants de la maladie de Crohn, qui m’ont fatigué de plus en plus. Ceux connaissant cette maladie, ou en étant atteint vous le diront : maintenir un travail à temps complet est déjà compliqué, mais la région parisienne est quasiment invivable avec les limitations physiques imposées par cette atteinte.

Arrivé à un point de rupture, qui pesait à la fois physiquement et moralement sur mes épaules, j’ai préféré quitter l’entreprise, ne trouvant pas de solution réaliste à mon équation : être transféré dans un autre Apple Store n’était pas envisageable rapidement, et la motivation avait laissé sa place à une grande fatigue, amplifiée par les trajets quotidiens.
Que faire après avoir quitté Apple ?
Reste une grande question : une fois les soucis de santé (à peu près) maîtrisés, que faire ? Tenter d’entrer dans un APR comme technicien ? Pour avoir tenté l’expérience, la chose est plus difficile qu’on ne le pense pour un ancien Genius : un Apple Premium Reseller n’a pas forcément les mêmes capacités qu’un Apple Store, et vous le fera rapidement savoir, vous indiquant dans un premier temps qu’ils ne pourront vous donner un salaire équivalent à celui que vous aviez chez Apple (ça s’entend), mais chez certains directeurs techniques vous pourrez aussi sentir une certaine inquiétude les amenant à refuser l’embauche.
Voir arriver un ancien Genius n’est en effet pas des plus agréable pour certains responsables d’équipe, ceux-ci s’inquiétant de leur niveau technique face au nouvel arrivant. Bien entendu, cela reste une expérience isolée, et ne peut être représentative de la totalité des APR... mais après en avoir fait deux, et observé la même réaction dans les deux, ça donne une tendance.
Une famille plus qu’une équipe
Quitter Apple n’est pas synonyme de rupture totale avec l’équipe qui vous a entouré en Apple Store, bien au contraire, et c’est sûrement le meilleur final que je pourrais donner à cette série : plus qu’une équipe, c’est une famille que j’ai connue, et que je connais encore. Revenir à l’Apple Store dans lequel j’ai passé plus de cinq ans me met à chaque fois de bonne humeur, parce que je sais que j’y retrouverai des amis plus que des collègues.
Alors certes, le turn over est ce qu’il est, et le nombre d’employés avec qui j’ai travaillé diminue au fil des ans, certains étant mutés, d’autres ayant eux aussi quitté Apple, mais il reste toujours une bande d’irréductibles ayant fait l’ouverture du Store, et qui tiennent bon la barre. Et il y a bien sûr les réseaux sociaux.

Quant à moi, après avoir pendant 25 ans lu les billets de MacG, y compris quand j’étais employé Apple (et il arrivait au moins une fois par an d’apprendre une nouveauté par MacG avant de le savoir par les notes internes, si si !), je suis donc passé de l’autre côté du miroir. D’autres anecdotes viendront encore ponctuer le fil des actus, et qui sait, d’autres anciens collègues viendront peut-être nous faire part de leur expérience... Mais ça, ce sera pour... une autre année !
Intelligence artificielle : la stratégie d’Apple finalement payante en 2026 ?
Régulièrement critiquée pour son retard dans le domaine de l’intelligence artificielle, Apple pourrait-elle en réalité s’en sortir le mieux en 2026 ? C’est le point de départ d’un article de The Information, un site toujours remarquablement informé, même s’il n’apporte cette fois pas beaucoup d’informations nouvelles. Son principe est plutôt de spéculer, en se basant tout de même sur les informations réunies par ses journalistes, et d’imaginer des scénarios probables pour l’année prochaine. En l’occurrence, le retard actuel d’Apple pourrait devenir son plus gros avantage, à deux conditions tout de même.
Aaron Tilley pose deux hypothèses pour faire de 2026 une bonne année en matière d’intelligence artificielle à Cupertino. D’une part, la plus complexe sans doute, le tout nouveau Siri promis dès juin 2024 et retardé jusqu’au printemps 2026 devra enfin sortir et surtout, ne pas être décevant. Rappelons qu’Apple travaillerait avec Google si l’on en croit les rumeurs et c’est Gemini qui servirait de modèle de langage sous-jacent pour alimenter cet assistant vocal capable d’agir dans les apps.
Apple miserait sur Gemini pour relancer Siri
Apple utiliserait une version à 1 200 milliards de paramètres de Gemini pour motoriser Siri
Au passage, The Information relève un détail intéressant sur la stratégie d’Apple. Même si des équipes en interne travaillent toujours sur les grands modèles de langage indispensables à toutes les IA génératives qui ont fleuri ces dernières années, ce ne serait plus une priorité. Certains responsables jugeraient en effet que ces modèles vont devenir des « commodités », des technologies standardisées et interchangeables que l’on pourra piocher à droite et à gauche. Si c’est vrai, alors à quoi bon investir trop d’argent aujourd’hui pour créer son propre modèle ?
Le départ à la retraite de John Giannandrea pourrait ainsi ressembler à une victoire de ce camp contre celui, qu’il représentait peut-être en interne, de ceux qui pensent au contraire qu’Apple pourrait se distinguer avec son propre modèle. Le choix de placer Mike Rockwell, connu à Cupertino pour sa capacité à lancer des produits complexes et qui a auparavant travaillé sur le Vision Pro, irait dans le même sens. C’est sans doute lui qui a tranché en faveur de modèles externes au lieu de dépendre de ceux d’Apple, objectivement en retard pour autant que l’on puisse en juger avec les versions accessibles publiquement.
John Giannandrea, responsable de l'IA, va quitter Apple et être remplacé par un spécialiste issu de chez Microsoft
L’autre pari clé dans cette prédiction est sans doute moins risqué : le journaliste part du principe que les coûts de fonctionnement des intelligences artificielles resteront toujours aussi élevés en 2026 et surtout que leur rentabilité ne sera pas assurée. Cela semble bien parti et cela pourrait être une excellente opportunité pour Apple, qui dispose après tout de la plus grosse tirelire du domaine et de loin, avec environ 130 milliards de dollars qu’elle pourrait utiliser pour acheter ou signer un partenariat avec une entreprise du domaine. L’argent magique n’existant pas, les dépenses folles pratiquées dans le monde de l’IA depuis des mois devront bien être remboursées à un moment ou à un autre et la Pomme pourrait à cette occasion faire de belles affaires.
Alors, l’approche prudente, pour ne pas dire timorée, d’Apple en matière d’intelligence artificielle finira-t-elle par payer en 2026 ? Réponse dans les prochains mois.
Cinebench passe en version 26, pour comparer les processeurs
Dans le monde des logiciels de test (benchmark), Geekbench est le plus utilisé. Mais sur les ordinateurs (en opposition aux smartphones), Cinebench est un concurrent intéressant. Le logiciel qui utilise le moteur de rendu Redshift de Cinema 4D vient de passer en version 26.

Cinebench est intéressant car il fonctionne sur différentes plateformes : il est compatible Windows (x86) mais aussi Windows (ARM) et macOS (Intel ou Apple Silicon) et permet des comparaisons fiables selon ses créateurs. Il intègre de nouveaux tests pour mesurer l'efficacité du SMT (ce qu'Intel appelle l'Hyper Threading) et le test GPU peut tirer parti du ray tracing sur les puces compatibles (dès l'Apple M3). Maxon donne quelques détails sur les configurations prises en charge, notamment sur les GPU, et recommande 16 Go de RAM. Le test peut se lancer dans certains cas avec 8 Go de RAM, notamment sur les Mac Apple Silicon, mais avec des résultats bridés ou faussés.


En dehors d'une comparaison pour savoir si vous avez le PC (ou le Mac) le plus rapide, Cinebench a aussi de l'intérêt : il permet de vérifier que tout va bien. Si votre score — obtenu après dix minutes de calculs — est significativement plus bas que la moyenne, il y a probablement un souci. De même, c'est un outil efficace pour tester la stabilité dans le temps, en forçant un rendu plus long dans les options : si votre appareil peut fonctionner pendant 120 minutes (par exemple) avec Cinebench, il devrait résister à toutes les tâches possibles.

Dernier point, important, les résultats ne sont pas comparables avec les anciennes versions. Il est toujours bon de le rappeler. Enfin, comme tout benchmark, il a ses limites. Les analyses détaillées de cette version 26 ne sont pas encore disponibles, mais la version 24 tend à ne pas utiliser les instructions SIMD en masse et dépend assez peu des performances de la mémoire cache, par exemple. C'est donc un bon moyen de comparer la puissance brute d'une puce pour certaines tâches (comme la compression vidéo) mais ce n'est pas forcément représentatif des performances dans d'autres domaines, comme les jeux.
GOG n'appartient plus à CD Projekt : le cofondateur rachète la plateforme
Flowvi génère des playlists selon votre humeur et les met en couleurs avec HomeKit
Le service Flowvi, qui permet de créer des listes de lecture personnalisée en fonction de votre humeur, vient de gagner une nouvelle fonction : une liaison avec HomeKit qui va adapter la lumière à ce que vous écoutez. Flowvi est une app pour iOS qui se lie à Apple Music. Elle permet d'importer des listes de lecture depuis différentes sources — Tidal, SoundCloud, Spotify, etc. — mais aussi tout simplement de traiter les musiques déjà présentes dans votre bibliothèque.

Flowvi, lors de l'importation, va créer des listes de lecture thématiques (sans IA) : méditation, relaxation, trajet, fête, etc. Les morceaux choisis sont ceux que vous écoutez et qui sont présents dans votre bibliothèque, et il est possible de modifier la façon dont les listes sont générées. Vous pouvez imposer des changements fréquents, pousser vers des morceaux instrumentaux, exclure certains albums ou morceaux ou — au contraire — en imposer. Il est ensuite possible d'exporter les playlists vers le service d'Apple.

La nouveauté, c'est qu'il est maintenant possible de lier les listes de lecture à une installation domotique, via HomeKit. Une fois l'option activée (dans Éclairage d'ambiance) et la liaison à HomeKit effectuée, vous pourrez choisir les lampes à activer (une pièce, une lampe précise, etc.) et elles réagiront en fonction des listes de lecture jouées. Il y a un mode nuit qui réduit la luminosité, et quelques réglages sur cette fonction. Attention, ce n'est pas une synchronisation entre la musique et les lampes, comme certains accessoires peuvent le proposer, mais une ambiance lumineuse qui va dépendre du morceau ou de la liste de lecture, sans varier en permanence en fonction du son.


L'app est gratuite, mais les fonctions sont limitées dans ce cas. Pour obtenir la possibilité de modifier les listes de lecture ou les (re)générer à la demande, l'app fonctionne sur abonnement. Il est à 5 €/mois (14 jours gratuits pour tester) ou 35 € par an. Si vous aimez les listes de lecture thématiques et que celles d'Apple ne vous plaisent pas, c'est un investissement à considérer.

CBNote utilise la Commande de l’appareil photo des iPhone récents pour prendre des notes
CBNote (gratuit) est une app qui fonctionne sur la majorité des appareils Apple, même si tout son intérêt ne sera apparent qu’en l’utilisant avec un iPhone récent, équipé de la Commande de l’appareil photo. Ce bouton supplémentaire ajouté sur le côté droit des iPhone 16 et 17 a été pensé pour la photographie, mais rien n’empêche de l’exploiter pour faire autre chose… comme prendre des notes, par exemple. C’est justement l’idée du développeur, qui a créé un gestionnaire de notes associé à la Commande de l’appareil photo.
Une fois l’app installée, ouvrez les Réglages d’iOS, puis « Appareil photo » et « Commande de l’appareil photo » pour choisir « CBNote » parmi les options proposées. Ceci fait, un clic sur le bouton active l’app, par défaut avec son mode photographie qui permet de créer une note à partir d’une image. On peut choisir dans les réglages internes de CBNote ce qui se passe lors de son ouverture depuis le bouton dédié, avec ces quatre options :
- Lancer la caméra (défaut) ;
- Créer une note à partir du presse-papier ;
- Créer une note vide ;
- Lancer l’app.
Si vous n’utilisez pas tellement l’Appareil photo de votre iPhone, réutiliser le bouton dédié ajouté par Apple est forcément tentant. Contrairement au bouton d’action placé à gauche et qu’iOS peut associer à de nombreuses fonctionnalités, seules les apps qui gèrent explicitement la Commande de l’appareil photo peuvent se retrouver dans la liste. Apple impose plusieurs contraintes aux développeurs qui souhaitent exploiter le bouton, à commencer par un lien avec la photographie. Manifestement, ce lien peut toutefois être assez distant, comme CBNote le prouve bien.
L’app est distribuée gratuitement sur l’App Store ainsi que sur AltStore PAL, depuis l’Union européenne ou le Japon. C’est même un projet open-source, avec le code exclusivement en Swift qui est distribué sur GitHub. À noter que même si ce n’est pas le gestionnaire de notes le plus complet du marché, il propose une synchronisation via iCloud et stocke les données sous la forme de fichiers texte que l’on pourra aisément ouvrir ailleurs, un bon point.
CBNote n’est pas traduite en français et l’app nécessite iOS 26.1 au minimum.
La RAMpocalypse va aussi toucher les cartes graphiques, à partir de janvier et février 2026
La pénurie de mémoire vive et de mémoire flash, qui touche essentiellement les approvisionnements en RAM actuellement, va aussi toucher les cartes graphiques, mais probablement dans quelques semaines. Pour le moment, même si les cartes graphiques contiennent parfois beaucoup de RAM (un bon modèle pour les joueurs doit dans l'idéal intégrer 16 Go de mémoire vidéo), les tarifs n'ont pas encore réellement augmenté.
Le marché des cartes graphiques dédiées est un peu particulier. Premièrement, il comprend essentiellement deux acteurs au niveau mondial : Nvidia et AMD. Intel est un nain dans ce domaine, avec des parts de marché proches de zéro, et en dehors de la Chine qui tente d'entrer dans ce domaine, il n'y a pas réellement de fabricants de composants tiers. Deuxièmement, jusqu'à maintenant, l'approvisionnement en mémoire dépendait souvent des concepteurs de GPU. Jusqu'il y a peu, un fabricant de cartes graphiques (prenons Asus, par exemple) achetait un GPU (le composant) et la mémoire à Nvidia, qui se fournissait chez des fabricants de mémoire. Mais la société a annoncé récemment qu'elle allait arrêter de le faire, et laisser les fabricants des cartes se procurer la mémoire. Un choix qui va avoir un impact direct : un tarif plus élevé. Nvidia obtenait évidemment des prix de gros avec des contrats à long terme.

Selon Videocardz, ce sont les contrats en question qui ont permis de décaler la hausse. Tant AMD que Nvidia avaient des contrats à long terme, qui permettent d'obtenir des puces de mémoire à un prix défini en amont, pour éviter les variations brutales. Mais les contrats de Nvidia se termineraient en janvier 2026 et ceux d'AMD en décembre 2025. Compte tenu de la conjoncture, et en prenant en compte les changements opérés par Nvidia sur la mémoire, il est donc probable que les prix augmentent de façon importante dès janvier 2026 (pour AMD) et février 2026 (pour Nvidia).
Quel pourrait être l'impact de la RAMpocalypse sur Apple ?
Un problème de rentabilité pour Nvidia
Au-delà du prix de la mémoire, qui ne représente qu'une partie du prix d'une carte graphique, Nvidia pourrait réduire sa production de GPU de 30 à 40 % en 2026, visiblement essentiellement sur les puces d'entrée de gamme. Et c'est assez logique : elles sont beaucoup moins rentables que les autres, même si elles se vendent plus en théorie. La raison est simple : le coût d'un wafer (le bloc de base sur lequel sont gravées les puces) est fixe, tout comme sa surface. Une estimation approximative permet de voir qu'un mm2 sur un wafer rapporte un peu moins de 0,4 $ avec le GPU d'une GeForce RTX 5060, mais que la puce d'une RTX 5080, elle, s'approche de 1 $. Le GPU est en effet plus gros (il nécessite plus de mm2) mais les cartes sont plus onéreuses. Sur les cartes destinées au monde professionnel, les gains sont plus importants : plus de 4 $ pour une RTX 6000 et même plus de 10 $ pour les cartes de la famille B200, prisées dans les serveurs dédiés à l'IA. Pour Nvidia, produire moins de puces d'entrée de gamme permet donc de se concentrer sur le haut de gamme et le monde professionnel, bien plus rentables.

Il reste une question, à laquelle il est difficile de répondre : quel va être l'ampleur de la hausse ? Une carte graphique ne contient pas que de la mémoire vive, et le coût de cette dernière ne représente qu'une partie du prix total d'une carte. Mais si Nvidia réduit sa production, que chaque fabricant de cartes doit se procurer sa mémoire et que les prix augmentent, les hausses risquent d'être importantes dans un marché qui a déjà été fragilisé par des pénuries et des hausses importantes au fil des années (notamment liées à l'explosion des cryptomonnaies). Et si certains joueurs ont réussi à accepter qu'une carte (très) haut de gamme puisse atteindre 3 000 €, ils ne sont pas nécessairement prêts à ce que les cartes milieu de gamme (comme les GeForce RTX 5070) se retrouvent à 1 000 €… et c'est pourtant un des scénarios envisagés.
Starlink a doublé son nombre d’abonnés en 2025
Starlink a annoncé la semaine dernière avoir dépassé les 9 millions d’abonnés dans le monde. Le fournisseur d’accès à internet par satellite a ainsi doublé sa base d’abonnés en 2025, une belle performance, avec une croissance qui ne semble pas ralentir. Au contraire, une bonne partie de ces nouveaux venus sont arrivés au cours des derniers mois de l’année, puisque l’entreprise d’Elon Musk revendiquait 7 millions d’abonnés en août et 8 millions en novembre.
Avec plus de 20 000 nouvelles connexions chaque jour, Starlink n’a besoin que d’un mois et demi pour gagner un million d’abonnés supplémentaires. À ce rythme, le seuil symbolique des 10 millions devrait être franchi dès le courant du mois de février. Peut-on envisager un nouveau doublement en 2026 ? À condition de maintenir la croissance sur les nouveaux contrats, c’est une option qui semble désormais réaliste, d’autant qu’un marché majeur devrait être ajouté l’année prochaine.
Le service est actuellement accessible dans 155 pays et sur une large partie du globe terrestre. En 2026, Starlink devrait ouvrir ses portes en Inde, dont l’infrastructure internet repose encore très largement sur les réseaux mobiles. En couvrant l’intégralité du territoire indien et en proposant des débits probablement supérieurs, la filiale de SpaceX pourrait ainsi aisément convaincre de nombreux Indiens de s’abonner.
Si vous voulez en savoir plus sur Starlink, je vous renvoie vers le test complet réalisé par mon collègue Pierre, non pas depuis l’Inde, mais depuis son appartement francilien. Même en France, le service peut avoir un intérêt si vous n’êtes pas encore éligible à la fibre optique et que les réseaux mobiles ne sont pas suffisamment présents à votre adresse.
Starlink à l'essai : tout ce qu'il faut savoir sur cette connexion par satellite d'un genre nouveau
L’Hexagone reste toutefois un marché peu favorable à une offre de connexion à internet par satellite. Notre infrastructure réseau est excellente en moyenne, si bien que la fibre optique est courante et même les réseaux 4G et 5G peuvent offrir des performances au moins aussi bonnes, à des tarifs réduits. Cela se voit aux offres promotionnelles que Starlink doit régulièrement mener, à l’image de l’installation professionnelle offerte il y a quelques semaines. Surtout, l’antenne est désormais fournie gratuitement sur le modèle des box, ce qui doit grandement simplifier les abonnements.
Starlink semble avoir du mal à recruter des abonnés en France et promet une installation professionnelle gratuite
L'explosion du prix de la mémoire continue à perturber le marché
[MàJ] Des informations non confirmées officiellement annoncent que Nvidia pourrait réduire de 30 à 40% sa production de cartes graphiques. Ce serait un tremblement de terre pour le monde PC avec une nouvelle raison de voir les coûts exploser.
Nous vous avons parlé récemment de la disparition de la marque Crucial destinée au grand public. L'une des raisons de cette fermeture est liée à la pénurie de mémoire que Micron préfère maintenant destiner à son marché professionnel plus rémunérateur.
La hausse des cours de la DRAM et de la NAND continue et les analystes n'espèrent pas de changement de tendance avant la fin 2026, si tant-est que la demande des centres de données destinés aux calculs "IA" ne continue pas à exploser
Les premières conséquences seront une hausse de prix des appareils électroniques. Selon leur tarif et la marge des fabricants elle sera surtout conséquente pour les produits d'entrée de gamme.
D'ailleurs le chamboulement va aller plus loin. Par exemple, Nvidia va cesser de fabriquer certaines cartes graphiques d'entrée de gamme et va produire de manière privilégiée des cartes plus coûteuses. Ce sera bien plus rentable pour la société, la RAM étant la même sur le plus gros des produits.
Il y aura certainement d'autres annonces du même genre pour les autres produits.
On vous parlait d'une arrivée probable d'un MacBook d'entrée de gamme doté d'une puce A18Pro. Cette tendance pourrait en freiner la sortie à moins qu'Apple ne limite sa RAM au strict minimum ce qui ne serait pas une bonne nouvelle pour l'usage et la pérennité de la machine.
Donc, affaire à suivre dans le futur.
Apple voudrait déménager son Apple Store genevois pour le rapprocher du cœur de la ville
Apple voudrait déménager sa boutique genevoise, d’après le site Bilan. Le magasin actuel, Apple Rue de Rive, est situé au numéro 4 de la rue de Rive depuis son ouverture en 2008. C’était alors le premier Apple Store suisse et la Pomme avait choisi l’axe commercial le plus prisé de Genève, mais pas nécessairement en son cœur, plus à l’ouest. C’est manifestement ce que le déménagement viendrait corriger, avec un déplacement d’environ 300 mètres pour se rapprocher du Rhône et du centre-ville.
Concrètement, Apple viserait les deux emplacements occupés jusque-là par des boutiques de prêt-à-porter, Mango et Colors of Benetton, situées respectivement aux 8 et 12 de la rue du Marché. L’article ne le précise pas, mais on imagine que le magasin Jack & Jones entre les deux est lui aussi concerné et que la Pomme reprendrait les trois enseignes, toutes définitivement fermées. C’est l’intégralité de la surface de vente au pied de l’hôtel Fraser Suites qui pourrait ainsi devenir un Apple Store de très bonne taille, qui n’aurait plus grand-chose à voir avec la boutique étriquée actuelle.
Apple Rue de Rive est en effet une toute petite surface, comparativement aux standards actuels et on imagine que les vendeurs s’y sentent à l’étroit. Cela ne devrait plus être le cas si l’opération est menée à son terme et que le déménagement se fait comme le prévoit le site Bilan. On parle ici d’environ 36 mètres linéaires, pour ce qui devrait être une très grande boutique, probablement l’un de ces « vaisseaux amiraux » à l’image de la boutique parisienne des Champs-Élysées.
Contactée par nos confrères, Apple n’a pas souhaité commenter la rumeur. Quoi qu’il en soit, la boutique actuelle est étroite et les travaux effectués l’an dernier ne l’ont pas changée en profondeur.
Apple ferme sa boutique de Genève pendant quelques jours pour des travaux
Apple mise sur l’Apple Watch pour aider à tenir les bonnes résolutions de 2026
SN Operator, le petit boîtier USB-C qui permet de lire vos cartouches Super NES sur un Mac
Les Roumains d'Epilogue ont encore frappé : après le GB Operator, un lecteur de cartouches de Game Boy en USB-C, ils viennent d'annoncer le SN Operator. C'est un lecteur de cartouches USB-C, encore, mais pour la Super Nintendo. Et comme pour le premier appareil, la compatibilité avec macOS est assurée.

Le produit est annoncé à 72 $, avec un lancement prévu dans quelques heures (le 30 décembre 2025) et des livraisons attendues en avril 2026. Le fonctionnement est le même que pour le GB Operator : le boîtier USB-C vous permet de faire une copie de sauvegarde de vos cartouches de Super Nintendo (et Super Famicom), pour ensuite exécuter les jeux dans un émulateur. Le boîtier lui-même n'émule pas la console et n'exécute pas de code : il permet uniquement de récupérer le contenu des cartouches, comme pour la version Game Boy.
Dans un sens, ça peut paraître un peu vain : même si vous avez encore vos vieilles cartouches, il est souvent plus simple (et illégal) d'aller télécharger la ROM que de passer son temps à récupérer le contenu d'une cartouche. Mais au-delà du fait que vous êtes en règle avec le droit à la copie privée (qui est une exception au droit d'auteur), le boîtier a quelques avantages. Premièrement, il permet de récupérer les sauvegardes de vos jeux, si la batterie qui alimente la mémoire SRAM n'est pas encore vide. Vous pourrez donc reprendre votre partie de The Legend of Zelda: A Link to the Past là où vous l'aviez abandonnée il y a 30 ans.

La seconde fonction intéressante est la possibilité de détecter les fausses cartouches, pour ceux qui achètent des jeux rétro. En effet, il existe des copies de cartouches, et les puristes n'acceptent évidemment pas ça, sans même prendre en compte le fait que des malandrins font parfois payer (très) cher pour les copies en question.
Pour le reste, les créateurs annoncent la prise en charge de la souris, du Super Scope (le bazooka de la Super Nintendo) ou des cartouches qui contiennent des puces accélératrices (comme le SuperFX). Mais c'est une annonce un peu fallacieuse : cette prise en charge dépend du logiciel employé pour émuler les jeux, pas du boîtier lui-même. Et ce sont des fonctions présentes dans la majorité des émulateurs de Super Nintendo.
Mais si vous avez une collection de cartouches et que vous avez envie de récupérer vos sauvegardes de l'époque, c'est une solution intéressante et globalement plug and play, ce qui n'est pas systématique sur les appareils qui permettent de faire des dumps. Il faut juste bien comprendre ce que le boîtier fait… et ce qu'il ne fait pas.
JarPlay : les vieux jeux Java des années 2000 débarquent sur iPhone et iPad
Comment changer son adresse Gmail sans perdre ses données
La fin de la première saison de Pluribus a été choisie à cause d'Apple
Pluribus, la série de Vince Gilligan, est un succès sur le service Apple TV (même si Apple ne donne pas de chiffres…) et la première saison vient de se conclure. Et selon le podcast officiel, la fin de l'épisode était plus subtile dans la version originale mais a été modifiée à cause d'une demande d'Apple.

Pluribus devient la série la plus regardée de l'histoire d'Apple TV
Attention spoiler
Arrêtez-vous ici si vous n'avez pas vu le neuvième épisode (La Chica o El Mundo). Vraiment. À la fin de l'épisode, donc, Carol et Manousos commencent réellement à travailler ensemble. Dans la dernière scène, Carol arrive avec un colis qui contient une bombe atomique. Un plan de fin qui a évidemment un impact assez fort sur la suite de la série… et qui est donc issu d'une demande d'Apple. La fin d'origine était visiblement plus subtile : Carol retournait chez elle après ses vacances avec Zosia et la révélation de cette dernière, et acceptait de travailler avec Manousos, sans que ce soit totalement mis en avant explicitement.
“Which was a hard-fought choice. We actually came to that while we were working on the episode because we had delivered several scripts to Apple and they would gently push back and said, we don't know this is big enough ending for a season and we thought about it and Vince and I talked about it a lot and we were like, what about this? What if she asks for an atom bomb?”
Ce fut un choix disputé. En fait, nous en sommes arrivés à cette idée pendant que nous travaillions sur l’épisode, parce que nous avions remis plusieurs versions du scénario à Apple et ils nous faisaient gentiment remarquer qu’ils n’étaient pas sûrs que ce soit une fin de saison suffisamment marquante. On y a réfléchi, Vince et moi en avons beaucoup parlé, et on s’est dit : et si on faisait ça ? Et si elle demandait une bombe atomique ?

Le podcast l'explique bien, cette fin (ou, en tout cas une version subtile de ce genre) a été envoyée aux producteurs et les responsables d'Apple (sans précisions) ont indiqué que ce n'était pas une fin assez marquante. Et après une discussion, le choix de la bombe atomique a été fait. Il faut bien comprendre qu'Apple n'a donc pas proposé de mettre ce plan en avant mais qu'il s'agit bien d'une idée des créateurs de la série, mais qu'elle a été imaginée à cause de la demande d'Apple. Elle est probablement liée au fait que la série a du succès, et qu'il va falloir attendre pour la seconde saison (comme pour Severance). Une fin moins subtile était donc probablement nécessaire pour amener un peu plus d'attente chez les spectateurs.
Promo : une batterie de poche à 10 € pour recharger l’Apple Watch partout
Le péché mignon de l’Apple Watch, c’est son autonomie. Sa grande force, en revanche, reste la recharge rapide, qui permet de corriger le tir en grande partie. Si vous êtes souvent en déplacement, ce petit accessoire actuellement en promotion à 10 € peut donc se révéler particulièrement utile.
Il s’agit d’une batterie ultra-compacte d’une capacité de 3 000 mAh, équipée d’un galet permettant de recharger directement votre montre. Selon le modèle, elle peut recharger un peu plus d’une fois une Apple Watch Ultra, et entre quatre et cinq fois une Apple Watch “classique”. Le constructeur indique qu’il faut entre trente minutes et une heure pour recharger environ les trois quarts de la batterie d’une Apple Watch, une durée qui dépend bien sûr du modèle et de la capacité de sa batterie.
Avec ses dimensions réduites (7,8 × 4,7 × 1,6 cm) et son poids plume de 74 grammes, ce chargeur se glisse facilement dans une poche ou un sac. Présenté comme compatible avec toutes les Apple Watch à partir de la Series 2, il intègre également un port USB-C, capable de recharger d’autres appareils. Le fabricant cite notamment les AirPods. Il est aussi possible de recharger un iPhone, mais compte tenu de la capacité limitée de la batterie, cette option reste à envisager en dernier recours.
Habituellement vendu 17,99 €, ce chargeur est actuellement proposé à 9,99 €. À ce prix, deux coloris sont disponibles : bleu ou noir. L’appareil est livré avec un câble de charge USB-C.
Euro numérique : qu’est-ce que c’est, et à quoi ça va servir ?
Le projet d’euro numérique avance bon train. Le Conseil de l’Union Européenne a récemment validé différentes propositions visant à faire naître cette alternative aux pièces et aux billets. L’idée est de réduire la dépendance vis-à-vis de Visa, Mastercard ou encore des solutions de paiement dominantes comme Apple Pay grâce à une monnaie numérique émise par la Banque centrale européenne (BCE).

Le projet vise à répondre à des questions de souveraineté, les deux tiers des transactions par carte dans la zone euro étant traitées par des prestataires non européens. Selon la BCE, treize des vingt pays de la zone euro ne disposent pas de système de cartes bancaires national. Une telle dépendance à des systèmes étrangers est un problème : la BCE a bien remarqué que Visa et Mastercard ont suspendu leurs activités en Russie en mars 2022 après l'invasion de l'Ukraine.
À quoi cela va ressembler ?
Dans l’idée, un compte euro numérique devrait apparaître dans l’app de votre banque sous forme d’un compte distinct. Il sera sinon possible de passer par une app dédiée ou par une carte spéciale, qui est à l’étude. Le compte sera limité afin d’éviter qu’il ne devienne un produit d’épargne, la Banque Centrale Européenne envisageant pour le moment un plafond autour des 3 000 €. Il sera possible d’ouvrir un compte euro numérique même sans avoir de banque en se rendant dans un bureau de poste. Tout serait gratuit pour l’utilisateur, une législation empêchant les banques de le facturer.
Une version hors-ligne sera disponible avec un porte-monnaie prérempli sur un composant sécurisé du téléphone. Il pourra servir en cas d’urgence (par exemple après une coupure de courant ou lors d’une panne), mais sa conception fait que perdre son smartphone revient à perdre son argent. Cet aspect hors ligne est intéressant au vu des diverses pannes de systèmes de paiement et des menaces de cyberattaques. De plus, les prestataires sont invités à aller plus vite que jusqu’à présent avec une latence de bout en bout plus faible.
La Banque centrale européenne veut un accès plus équitable à la NFC des iPhone
L’Euro numérique se doit donc d’être 100 % européen, géré par des entreprises européennes qui seront exclues si elles quittent le Vieux Continent. Ses créateurs veulent mettre en avant la confidentialité pour éviter les théories du complot sur une éventuelle surveillance. L’ambition affirmée n’est pas de remplacer l’argent liquide, et la proposition du Conseil vise à interdire le refus des paiements en espèce.
Un lancement d’ici quelques années
Les établissements bancaires ne voient pas forcément d’un bon œil ce projet, que certains prennent comme un concurrent direct risquant de leur piquer les fonds de leurs clients. Il faudra encore quelques années avant de pouvoir essayer cette nouveauté. Le projet doit être examiné par le Parlement européen mi-2026 et ne devrait commencer à être testé qu’en 2027. Le lancement est attendu en 2029 au plus tôt.
Après Cartes, Google Wallet permettra d’acheter des tickets de transport parisiens en 2026
Île de France Mobilités (IDFM) a annoncé l’intégration des tickets de transport en commun directement dans l’app Google Wallet en 2026. Le système sera similaire à celui que l’on connaît dans Cartes d’Apple, mais dans l’écosystème d’Android. On pourra ainsi y acheter des titres virtuels juste avant de monter dans un bus ou un métro et utiliser la puce NFC du téléphone pour valider son ticket dans un tramway ou un RER. Jusque-là, les utilisateurs du système mobile de Google devaient obligatoirement installer l’app fournie par le syndicat des transports, une étape qui sera alors optionnelle.
L’annonce a été faite au détour d’un communiqué de presse destiné à récapituler les nouveautés de 2026 dans les transports en commun franciliens. L’arrivée de l’achat de billets depuis Google Wallet n’était pas prévue jusque-là, c’est une bonne nouvelle pour les touristes sous Android. Notons que l’IDFM ne s’avance pas vraiment sur la calendrier, si ce n’est en promettant une disponibilité d’ici la fin de l’année, ce qui reste vague.
L’achat dans Cartes est possible depuis mai 2024 et on peut en effet utiliser uniquement l’app pommée pour voyager dans les transports en commun parisiens. On s’attend à la même expérience du côté d’Android, d’autant que contrairement à Apple, il ne devrait pas s’agir d’un développement spécifique pour les besoins de la région.
La carte Navigo trouve une place dans l’app Cartes sur l’iPhone, sauf pour les abonnés à l’année
En effet, IDFM n’est pas la première entreprise à demander à Google une solution pour vendre des tickets dans son app. Une solution similaire est déjà en place dans plusieurs villes, dont San Francisco et Chicago, comme le rappellent nos confrères de Numerama. On vérifiera lorsque ce sera déployé en région parisienne s’il reste des spécificités locales.
Le communiqué confirme par ailleurs que les abonnés annuels pourront enfin ajouter leur abonnement sur leur smartphone et utiliser ce dernier pour valider leurs trajets. La date promise reste le printemps 2026, cela devrait arriver vite. IDFM ajoute que les conclusions de son enquête en cours sur le passage à Open Pay, qui permettrait de payer directement avec une carte bancaire ou Apple Pay, seront connues en avril 2026. On verra alors si les transports parisiens restent une exception ou s’ils rejoignent les communes de plus en plus nombreuses à avoir adopté ce mécanisme.
Île-de-France : Navigo Annuel et Imagine R sur smartphone au printemps, avant enfin l’arrivée de la carte bancaire ?
Apple menacée d'une taxe des États-Unis sur les puces chinoises en 2027

Un AirTag floqué d'un daruma pour le Nouvel An japonais

Droits de douane : Apple peut souffler jusqu’en 2027
Tim Cook a sans doute reçu le cadeau de Noël dont il rêvait. Les produits en provenance de Chine ne seront pas frappés par de nouveaux droits de douane supplémentaires avant juin 2027. Une décision qui offre à Apple un précieux sursis dans un contexte géopolitique toujours aussi instable.
Un tarif officiellement en place… mais à 0 %
Sur le papier, les États-Unis vont bien appliquer de nouveaux droits de douane sur les semi-conducteurs importés depuis la Chine. Dans les faits, le taux effectif sera fixé à 0 % pendant environ 18 mois, selon un document du Federal Register repéré par CNBC.
Ce n’est qu’à partir du 23 juin 2027 que le tarif augmentera réellement, avec un pourcentage qui devra être annoncé au moins 30 jours à l’avance. Une manière élégante de repousser l’échéance sans renoncer à l’outil politique.
Un soulagement immédiat pour Apple
Pour Apple, cette décision écarte un risque à court terme : celui d’une hausse brutale des coûts d’importation sur une large gamme de puces utilisées dans ses produits.
Certes, la firme conçoit elle-même ses processeurs A et M, fabriqués par TSMC à Taïwan. Mais elle dépend toujours fortement de fournisseurs chinois pour de nombreux composants clés : circuits de gestion de l’alimentation, puces de contrôle d’affichage, contrôleurs de connectivité ou encore divers composants logiques disséminés dans l’ensemble de ses appareils. Autant d’éléments qui entreraient pleinement dans le champ des droits de douane dès que le taux cessera d’être nul.
Techniquement, le droit de douane est donc bien instauré dès maintenant. Mais un taux à 0 % agit comme un mécanisme de temporisation, plutôt que comme une suspension pure et simple.
Cette approche permet à l’administration américaine de conserver un cadre légal prêt à l’emploi pour relever les tarifs ultérieurement, tout en limitant les frictions commerciales à court terme. Elle offre aussi une meilleure visibilité aux entreprises — Apple en tête — au moment de prendre des décisions lourdes sur leurs chaînes d’approvisionnement.
Un calendrier qui tombe à point nommé
Le timing est particulièrement favorable à Apple, au moment même où Cupertino redouble d'efforts pour desserrer l'étau chinois. Ces derniers mois, le groupe évoluait sous la menace de droits de douane pouvant grimper jusqu’à 100 % sur certains semi-conducteurs.
Apple va investir 100 milliards de dollars supplémentaires aux États-Unis
En août dernier, Apple a d’ailleurs officialisé un engagement massif de 600 milliards de dollars en faveur de la production et des infrastructures industrielles aux États-Unis. Ce répit obtenu jusqu’en 2027 offre une marge de manœuvre bienvenue pour avancer ses pions — sans précipitation, mais sans se bercer d’illusions sur les secousses à venir à moyen terme.
Dans ce dossier, Apple marche toutefois sur une ligne de crête. Il lui faut s'attirer les faveurs de l’administration américaine sans s'aliéner Pékin, qui demeure le second marché du groupe. Quelques jours avant Noël, Sabih Khan a d'ailleurs fait le voyage pour rencontrer Li Chenggang, le vice-ministre chinois du Commerce. Le patron des opérations d’Apple a profité de l'occasion pour faire passer un message limpide : Apple reste un partenaire de long terme. En saluant la solidité de la chaîne d’approvisionnement locale et en promettant de nouveaux investissements dans la R&D et le social, Apple tente de rassurer. Reste à savoir si ce rôle d’équilibriste pourra tenir éternellement dans un contexte géopolitique de plus en plus inflammable.
Quoi qu’il en soit, les dirigeants d’Apple ne connaissent aucun répit. Si l’horizon des droits de douane s’éclaircit temporairement, la firme doit affronter une menace plus immédiate pour ses marges : l’explosion du prix des composants, portée par la déferlante de l’intelligence artificielle. La mémoire et le stockage voient leurs coûts s'envoler, et rien n'indique une accalmie. Sur ce terrain purement marchand, le travail de lobbying des dirigeants d’Apple ne sera d’aucune utilité.
Quel pourrait être l'impact de la RAMpocalypse sur Apple ?
Les taux de retour d'un gros revendeur montrent qu'Apple vend des ordinateurs très fiables
Le taux de panne et de retour des composants et des ordinateurs est une donnée intéressante, mais qui est évidemment jalousement gardée par les fabricants et les enseignes. Mais nos confrères de Hardware & Co viennent de publier un article intéressant sur le sujet, qui utilise des chiffres fournis par Digitec Galaxus SA. La société suisse, qui est notamment active en France avec Galaxus.fr, est un gros revendeur, ce qui a permis d'obtenir des chiffres intéressants, dont ceux des produits Apple.

Dans les ordinateurs de bureau (Mac mini, iMac, Mac Studio1), le taux de retour en garantie est de seulement 0,6 %, la valeur la plus faible. Dell est proche (0,7 %) mais d'autres constructeurs dépassent 1 % et Medion et Erazer sont au-delà de 4 %. Hardware & Co indique que la présence dans le tableau implique au moins 300 ventes sur les 24 derniers mois, sans plus de précisions sur les volumes. La marque a par contre un taux de rétractations (les appareils renvoyés dans les 30 jours après l'achat) de 3,7 %, alors que Dell ou HP sont aux alentours de 2 %. Une valeur qui indique qu'une partie des acheteurs ne s'habitue peut-être pas à macOS.
Pour les ordinateurs portables, la donne est la même : un taux de retours en garantie faible pour Apple (0,6 %, le meilleur) alors que les fabricants majeurs sont entre 1 et 2 % et que certains (Erazer, Medion, MSI) sont aux alentours de 5 % (5,9 % pour Medion). Le taux de rétractations est de 4 % pour Apple, ce qui est faible dans ce cas-ci, et dans la même fourchette que les autres. Medion ou MSI (encore) ont des valeurs plus élevées : 6,2 % et 11,6 %, ce qui montre qu'il y a probablement un problème de qualité.

Dans un domaine plus restreint, le taux de retour sur les écrans Apple est de 1 %, mais d'autres marques descendent sous cette valeur (0,7 % pour BenQ par exemple). Le taux de rétractations est élevé (4,1 %). Les claviers Apple sont a priori très fiables (0,4 %, la valeur la plus faible) mais ce n'est pas un accessoire avec un taux de retour élevé dans l'absolu. Idem pour les souris, avec 0,7 % de retour, dans le haut du classement. Et la recharge sous la souris ne semble pas énerver trop d'utilisateurs, avec 3,3 % de renvois dans les 30 jours.
Et les composants ?
Nos confrères proposent le même type de comparaisons pour de nombreux autres produits. De façon succincte, on peut voir qu'AMD a moins de retour dans les CPU achetés à la pièce qu'Intel, que le taux de retour des cartes mères classiques est un rien élevé (vers 3 %), que la mémoire vive est un produit fiable (toutes les marques sont sous les 2 %), tout comme les SSD et les disques durs. Dans l'ensemble, les chiffres ne montrent pas de gros problèmes de qualité, sauf peut-être sur les ordinateurs de Medion. Quand (feu) Hardware.fr proposait ce genre d'articles, certains produits étaient parfois mis en avant avec un taux de retour très élevé sur des références précises.
Les chiffres de Digitec Galaxus SA montrent tout de même que les produits Apple sont visiblement plutôt fiables, ce qui n'a pas toujours été le cas historiquement, malgré le prix parfois élevé.
L’Apple Store vu de l’intérieur : des machines qui reviennent plus souvent que d’autres en Genius Room
-
Le Mac Pro n'est pas vendu par l'enseigne. ↩︎