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- Cadeaux introuvables, comptes inaccessibles : La Poste toujours paralysée à deux jours de Noël !
Une simple panne de courant a suffi à bloquer les robotaxis d'une ville entière !
Avec iOS 26.3, tous les écouteurs auront "quelque chose" des AirPods
AirPods Pro 3 : des clones d’embouts déjà en vente dans le commerce
Cela n’a pas traîné. On trouve d’ores et déjà des clones d’embouts pour AirPods Pro 3 sur Amazon. C’est d’ailleurs l’un des points sur lesquels on manque encore de recul : leur durée de vie.
Quoi qu’il en soit, vous avez le choix. Apple facture 10 € le pack de 2 jeux d’embouts. Il vous faut choisir votre taille : S, M ou L. Au même prix, la concurrence propose un package de 5 tailles, allant du XXS au L, incluant un kit de nettoyage, le tout dans un étui portable.
Un autre fabricant propose un jeu de 4 embouts pour 12 €. Là aussi, ce pack est livré avec un kit de nettoyage. La seule différence tient au fait que vous pouvez choisir précisément votre taille d’embouts.
On rappellera que ces embouts sont uniquement compatibles avec les AirPods Pro 3. Un bon maintien dans les oreilles est plus que jamais indispensable, non seulement pour l’écoute de la musique, mais aussi pour une mesure précise de la fréquence cardiaque.
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- Bon plan : les quatre traceurs Ugreen Localiser rechargeables en USB-C à 26 €, le prix le plus bas
Bon plan : les quatre traceurs Ugreen Localiser rechargeables en USB-C à 26 €, le prix le plus bas
Pour le prix d’un seul AirTag, vous pouvez avoir quatre traceurs Bluetooth qui s’intègrent également à l’application Localiser d’Apple. Le lot de quatre balises Ugreen FineTrack est en effet en promotion à 25,79 € sur Amazon pour une durée limitée. C’est le prix le plus bas à ce jour. Le lot est généralement vendu autour de 30 €.

Ces trackers ressemblent beaucoup à un autre modèle de Ugreen que nous avons testé récemment, mais il y a une différence significative : pas de pile ici, c’est une batterie qui alimente le petit carré. Le fabricant promet une autonomie d’un an et la recharge s’effectue via un simple câble USB-C. Un petit câble USB-A vers USB-C est d’ailleurs fourni.
Chaque traceur dispose d’une encoche pour porte-clés et d’une alarme sonore de 80 dB. Ils permettent donc de retrouver des objets depuis l’application Localiser disponible sur iPhone, iPad ou encore Mac. Face aux AirTags, il leur manque juste la localisation précise (pour être guidé exactement vers eux quand on se trouve à proximité), qui est une exclusivité d’Apple. Pour retrouver une valise ou une voiture, par exemple, cette absence n’a toutefois rien de réellement pénalisant.
Les balises compatibles avec le réseau Localiser d’Apple permettent véritablement de réduire le nombre de bagages définitivement perdus quand les compagnies aériennes en tirent parti.
Dans les aéroports, les AirTags font chuter drastiquement le nombre de bagages définitivement perdus
Le guide 2025 des accessoires Localiser : les meilleurs traqueurs pour tout retrouver
Donnez une note à iOS 26
C’est l’heure des bilans. Comme chaque année, on vous propose de donner une note à iOS 26.
Les versions d’iOS se suivent et, souvent, se ressemblent. Qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas, iOS 26 restera dans les annales pour au moins deux raisons : sa toute nouvelle interface Liquid Glass et sa numérotation, qui marque une vraie césure avec iOS 17, son prédécesseur.
Les nouveautés d’iOS 26 et iPadOS 26 à ne pas rater
Tout comme le flat design en son temps, Liquid Glass n’a pas que des fans. Difficile de comparer des époques et des sensibilités, mais il semble que la nouvelle expression graphique d’Apple ait été globalement mieux acceptée. Il faut dire qu’Apple n’a cessé de jouer avec les curseurs au fil des bêtas et des mises à jour pour trouver un compromis plus digeste. Autre différence avec l’époque du flat design : cette fois, les développeurs ne se sont pas rués pour adapter leurs apps. Et Apple, sur le sujet, est loin d’être irréprochable.
iOS 26, ce n’est pas que Liquid Glass. Apple a entièrement revu son application Téléphone, qui protège mieux des appels indésirables. Les applications de base, comme Messages, Rappels, Photos ou encore Musique, ont elles aussi reçu leur lot de nouveautés. Enfin, iOS 26 accueille de nouvelles apps, à commencer par Jeux et Aperçu.
Alors, la question est simple : êtes-vous satisfait d’iOS 26 ? Quelle note lui donnez-vous ?
Prévoyez un peu plus de 15 000 € pour avoir tout Spotify en local
Spotify a donc fait l’objet d’un piratage massif. Passons sur le fond de l’affaire, pourtant fort intéressant : les responsables de cette attaque affirment avoir voulu créer la première « archive de préservation » musicale au monde, entièrement ouverte. Le discours est peut-être hypocrite, mais il faut reconnaitre que c’est un vrai souci…
La base de données de Spotify aspirée par des pirates, 300 To de musique dans la nature
On a tous connu cette frustration : un morceau que l'on écoute en boucle depuis des mois devient soudainement inaccessible pour de sombres raisons de droits ou de renégociations de contrats. Dans le cloud, nous ne sommes que locataires, et le propriétaire peut changer la serrure sans prévenir.
300 To de musique dans la nature
À peu de chose près, les catalogues des services de streaming sont aujourd'hui comparables. Spotify, c’est donc quelque 86 millions de morceaux qui pèsent environ 300 To de stockage. À force d’être habitués à pouvoir tout streamer depuis le fin fond de la pampa avec une simple connexion 5G, on finit par perdre certains ordres de grandeur.
La base de données de Spotify aspirée par des pirates, 300 To de musique dans la nature
Alors, 300 To, c’est évidemment énorme comparé aux malheureux 256 Go d’un iPhone 17. Mais ce qui est amusant, c’est de se dire qu’un collectionneur un peu « frappadingue » pourrait très bien héberger chez lui toute la musique du monde, à condition d’avoir un budget stockage un peu plus conséquent que la moyenne.
Un NAS de compétition sous le sapin
Pour stocker une telle bibliothèque, la solution la plus sage est de se tourner vers un NAS 16 baies. Dans ce segment, les prix oscillent généralement entre 3 000 et 6 000 € pour le boîtier nu. On lorgnera du côté des Synology RS2825RP ou RS4021xs, ou encore du QNAP TS-1673AU-RP. Quoi qu’il en soit, prévoyez une pièce isolée : l'ensemble est particulièrement bruyant en pleine charge.
Avec 16 disques de 24 To, ce système afficherait une capacité brute de 384 To. C'est largement suffisant pour notre cahier des charges, tout en permettant une configuration en RAID 6 pour limiter les risques de perte de données si un (ou deux) disque(s) venait à rendre l'âme.
La facture grimpe vite
Le gros du budget, ce sont évidemment les disques. Et la poussée inflationniste provoquée par le boom de l’IA n’arrange rien aux affaires des particuliers. Pour remplir la bête, il faut compter 16 unités de 24 To. En choisissant des Seagate Exos X24, vendus environ 700 € pièce, on arrive à un total de 11 200 €, rien que pour le stockage.
À cela, il faut ajouter quelques barrettes de RAM supplémentaires pour le NAS, une armoire serveur pour ranger tout cela et un onduleur sérieux pour protéger l'investissement, soit environ 1 300 € de plus.
Bref, en se débrouillant bien, il faut prévoir un budget minimal de 15 500 €. N'est-ce pas un beau cadeau de Noël à faire à un audiophile radical ? Reste une dernière inconnue, et non des moindres : trouver un logiciel capable de gérer une base de données de 86 millions de morceaux sans tousser. À ce petit jeu, on ne donnerait pas cher de la peau d’iTunes !
Apple a LA solution pour plier l'iPhone à l'infini
DMA : les AirPods vont perdre un peu de leur magie avec iOS 26.3
Sous la pression de Bruxelles, iOS 26.3 marquera une étape symbolique forte en Europe. La firme de Cupertino va devoir partager ses technologies de proximité, permettant aux constructeurs tiers d'offrir une expérience de connexion aussi fluide que celle des AirPods.
iOS 26.3 bêta 1 : découvrez toutes les nouveautés
Sous la houlette du Digital Markets Act (DMA), la sortie d’iOS 26.3 apportera trois changements majeurs sur le Vieux Continent. Apple facilitera le transfert de données depuis ou vers Android, tandis que le système offrira une meilleure prise en charge des notifications vers d'autres montres que l’Apple Watch. Mais le changement peut-être le plus visible au quotidien concerne l’appairage simplifié : jusqu'ici jalousement réservé aux produits « maison », il s'ouvre enfin à la concurrence.
Le « pop-up » magique pour tout le monde
Le DMA impose à Apple de fournir aux accessoires tiers les mêmes capacités et le même accès aux fonctionnalités système que ses propres produits. Avec iOS 26.3, les fabricants de wearables opérant dans l'UE peuvent désormais tester l'appairage de proximité.
Concrètement, des écouteurs de marques tierces pourront s'appairer à un iPhone ou un iPad à la manière des AirPods : il suffira d'approcher l'accessoire de l'appareil pour voir surgir la célèbre carte d'appairage en bas de l'écran. Finies les fouilles archéologiques dans les méandres des réglages Bluetooth ; un simple tap suffira.
Une mise en œuvre qui reste à confirmer
Pour que la magie opère, les fabricants de casques et d’écouteurs devront sans doute faire évoluer le firmware de leurs appareils pour prendre en charge cette fonctionnalité. Il sera intéressant de voir si les constructeurs se jetteront sur cette opportunité ou s’ils jugeront l'investissement superflu compte tenu de la contrainte géographique (l'UE uniquement).
Pour l’heure, la théorie se heurte encore à la pratique : nous avons tenté d’utiliser cette fonction avec des écouteurs Shokz sur un iPhone équipé de la bêta d’iOS 26.3, sans succès pour le moment. Rappelons que cette version est attendue pour fin janvier.
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- Apple encore condamnée à une amende en Europe pour son dispositif d’encadrement du pistage sur iOS
Apple encore condamnée à une amende en Europe pour son dispositif d’encadrement du pistage sur iOS
L’autorité italienne de la concurrence (AGCM) a annoncé, ce lundi 22 décembre, avoir infligé une amende de 98,6 millions d’euros à Apple. En cause : la mise en œuvre de la fonctionnalité App Tracking Transparency (ATT), jugée contraire aux règles de concurrence.
Selon l’AGCM, l’entreprise abuse de sa position dominante dans la distribution des applications iOS en imposant une mesure jugée « disproportionnée ». Introduit non sans polémique dans iOS 14.5, l’encadrement du pistage oblige les développeurs à demander explicitement aux utilisateurs l’autorisation de suivre leur activité entre différentes applications s’ils veulent personnaliser les pubs.
« Or, ces demandes ne répondent pas aux exigences de la législation sur la protection de la vie privée, obligeant les développeurs à doubler la demande de consentement pour le même objectif », observe l’autorité italienne. Dans les faits, il n’est en effet pas rare de voir apparaître deux sollicitations distinctes : la fenêtre ATT intégrée à iOS ainsi qu’un panneau de gestion des cookies (CMP) similaire à ceux utilisés sur le web.

« Par conséquent, cette double exigence de consentement est préjudiciable aux développeurs, dont le modèle économique repose sur la vente d'espaces publicitaires, ainsi qu'aux annonceurs et aux plateformes d'intermédiation publicitaire », conclut l’AGCM, qui a mené cette enquête conjointement avec la Commission européenne.
« L’autorité italienne de la concurrence adopte ses décisions de manière indépendante. Sa décision ne s’applique qu’à l’Italie et non aux autres États membres ou à l’UE dans son ensemble », a tenu à préciser un porte-parole de la Commission à Euractiv, alors que le torchon brûle depuis des années entre Apple et Bruxelles.
La Pomme va faire appel de la décision. « Nous sommes fermement en désaccord avec la décision de l’ICA [l’autorité italienne de la concurrence], qui fait abstraction des importantes protections de la vie privée qu’offre l’ATT au profit des entreprises de l’ad-tech et des courtiers en données qui souhaitent un accès sans entrave aux données personnelles des utilisateurs », a déclaré un porte-parole.
Apple a déjà été condamnée en France à une amende de 150 millions d’euros en mars pour des motifs similaires. Bien qu’elle ait fait appel, cette décision l’a contrainte à afficher un message d’information sur la page d’accueil de son site. N’ayant pas modifié son mécanisme, les acteurs de la publicité en ligne ont de nouveau saisi la justice début décembre, demandant au juge des référés de suspendre le dispositif sous peine de fortes astreintes. Le verdict est attendu pour la fin du mois de janvier, selon mind Media.
En Allemagne aussi l’App Tracking Transparency est dans le viseur. L’autorité locale de la concurrence a fait part de préoccupations comparables dans ses conclusions préliminaires. Face à ces multiples ennuis judiciaires en Europe, Apple avait menacé, en octobre dernier, de retirer purement et simplement cette fonctionnalité.
Apple : la fin annoncée du panneau “Autoriser le suivi” (ATT) en Europe ?
Bouygues Telecom « étudie » la prise en charge de l’Apple Watch
Depuis que Free a adopté l’Apple Watch, une question se pose : et Bouygues Telecom alors ? Des quatre opérateurs français, il n’y a plus que lui qui boude la montre d’Apple. Nous avons donc interrogé le dernier réticent sur une éventuelle compatibilité avec l’Apple Watch cellulaire. Réponse de l’opérateur : « Bouygues Telecom étudie actuellement la possibilité de pouvoir proposer la eSim (sic) à ses abonnés détenteurs d’une Apple Watch. »

Il y a deux lectures possibles. Le verre à moitié plein, c’est qu’il ne s’agit plus d’un refus catégorique, comme Bouygues Telecom en opposait encore par le passé — en 2018, ça remonte tout de même. La porte est donc ouverte à l’arrivée d’un forfait dédié.
Le verre à moitié vide, c’est que la réponse ne déborde pas d’enthousiasme et qu’aucun calendrier n’est avancé. Certes, Bouygues Telecom n’a pas pour habitude de faire des annonces spontanées à la manière de Xavier Niel, mais un signal un peu plus clair ne ferait pas de mal vu la situation.
Orange a été le premier opérateur à gérer les Apple Watch cellulaires, et ce dès 2017, année de lancement de la Series 3, qui a inauguré ce type de connexion. SFR lui a emboîté le pas deux ans plus tard. Free Mobile s’y est mis pas plus tard que la semaine dernière, avec un argument important pour se faire pardonner : l’eSIM est proposée sans surcoût avec tous ses forfaits 5G, quand les autres la font payer 5 €/mois, sauf à posséder un forfait mobile très cher.
Free Mobile adopte enfin l’Apple Watch, avec une option gratuite pour ses abonnés 5G
Concernant Free, Xavier Niel avait expliqué l’année dernière qu’il n’y avait pas (ou plus) d’obstacle technologique. Le dernier point de blocage concernait alors les négociations avec Apple, qui impose à ses partenaires de distribuer la montre dans l’ensemble de leurs points de vente.
Du côté de Bouygues Telecom, on ignore où en est cette « étude » autour de la prise en charge de l’Apple Watch. Mais huit ans après le lancement de la montre dans sa version cellulaire, ceux qui l’étudient doivent être de véritables experts.
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L'émulateur de Wii U, Cemu, passe à Metal et double ses performances sur Mac
La Wii U est un des plus gros échecs de Nintendo (si on oublie le Virtual Boy), mais il existe des émulateurs pour la console, comme Cemu. Et la prochaine version (la 2.7) devrait amener un bon gain de performances sous macOS, pour une raison simple : l'émulateur va passer à Metal.

Si la Wii U est mal-aimée, les émulateurs ont eu un petit succès lors de la sortie de Nintendo Switch, notamment : comme Mario Kart 8 et The Legend of Zelda: Breath of the Wild sont sortis sur Wii U, les deux titres phares du lancement de la Switch étaient déjà jouables dans un émulateur à la sortie. Depuis, Cemu continue à évoluer.

Metal va remplacer Vulkan
Cemu repose sur deux API graphiques à l'origine : OpenGL (qu'Apple a abandonné) et Vulkan, le successeur d'OpenGL qu'Apple n'a jamais pris en charge. Sur les Mac, Cemu repose donc soit sur une vieille API qui n'évolue plus, soit sur MoltenVK. C'est une solution open source qui permet de convertir les appels à Vulkan en appels à Metal, l'API d'Apple. Les programmes pensés pour Vulkan peuvent donc fonctionner sous macOS, mais avec une perte de performances et de fonctions. Dans le cas de Cemu, SamoZ256 travaille depuis un moment sur l'ajout de Metal à l'émulateur et son code a été validé récemment pour être intégré dans la prochaine version de Cemu, la 2.7.

Le passage à Metal — qui devrait être couplé à une version native pour les puces Apple Silicon — permet des gains assez importants. Dans les exemples donnés, Metal permet de multiplier les performances par deux dans certains cas. The Legend of Zelda: Breath of the Wild s'approche des 60 images/s sur un simple MacBook Air M4 selon des retours, et Mario Kart 8 peut fonctionner en 2K (dans la définition native de l'écran du Mac) à 60 images/s. Il reste une interrogation : cette prise en charge de Metal pourrait-elle permettre de proposer un portage pour les iPad ou les iPhone ?
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IKEA : Matter n’est pas encore prêt pour la télécommande à molette BILRESA
Les nouveaux produits domotique d’IKEA commencent à arriver dans les magasins, en amont de la commercialisation officielle prévue dans quelques jours, si bien que de plus en plus de clients les découvrent et commencent à jouer avec. Au passage, si vous vous posiez la question, le service presse du fabricant est censé nous envoyer la nouvelle gamme d’accessoires, mais nous n’avons rien reçu à ce jour. D’ici là, les retours de lecteurs permettent d’en apprendre plus sur les nouveaux produits. En l’occurrence, c’est Quentin qui évoque sur le Discord du Club iGen son achat des deux télécommandes BILRESA et surtout de celle à molette.
Vendu à 10 €, cet accessoire peut à la fois allumer ou éteindre un appareil avec un clic et surtout ajuster la luminosité d’un éclairage ou encore la couleur d’une ampoule grâce à sa molette. C’est une capacité très intéressante dans la domotique et cela devrait parfaitement fonctionner au sein de l’écosystème domotique d’IKEA. On peut l’associer à n’importe quelle ampoule de la marque, y compris des anciens modèles grâce à la double compatibilité Thread et Zigbee que nous avions évoquée dans un précédent article.
Les nouveaux accessoires connectés d’IKEA peuvent combiner Thread et Zigbee
C’est en sortant de cet écosystème maison et en voulant utiliser la télécommande via Matter que la situation se complique. Quentin a essayé de relier la télécommande BILRESA à l’app d’Apple et si la connexion initiale se fait bien, il s’est retrouvé avec pas moins de neuf boutons à configurer. Chaque bouton est associé aux deux ou trois actions habituelles de Maison, à savoir un clic, un double-clic et un clic prolongé, ce qui n’a aucun sens dans ce contexte. Seul le clic sur toute la molette, prévu par IKEA pour allumer ou éteindre un appareil, fonctionne en réalité et la roue est inutilisable en l’état.
Comme le rappelle le site spécialisé Matter Alpha, la situation est similaire dans Home Assistant, qui est pourtant à la pointe dans le domaine. Et pour cause : pour une fois, ce n’est pas de la faute des apps de domotique tierces, c’est bien le standard qui est à la traîne. Matter ne sait pas encore gérer les molettes comme celle d’IKEA, et tant qu’il n’aura pas été mis à jour, cet accessoire ne pourra pas réellement servir hors de l’écosystème de son fabricant.
Au mieux, Matter gère depuis la version 1.2 les commutateurs rotatifs à crans, des interrupteurs qui tournent sur des positions prédéfinies. La documentation officielle illustre cette possibilité avec un commutateur à huit positions et c’est probablement cette option qu’a retenu IKEA pour son produit. Il n’y a, a priori, pas de limite au nombre de crans, alors on pourrait imaginer une molette gérée beaucoup plus finement, sans régler pour autant le problème. Ce n’est pas en multipliant les boutons que Matter apportera une vraie solution, le standard doit évoluer pour gérer le concept même de roue capable d’ajuster une valeur arbitraire, comme la luminosité d’une ampoule.
Une future version du standard pourrait ainsi définir une roue comme un contrôle que l’on peut associer à d’autres appareils ou à une scène. On pourrait imaginer sous le capot que la molette transmette une valeur numérique entre 0 et 1 et que la domotique fasse le lien avec la valeur numérique d’un autre appareil. La luminosité d’un éclairage peut se régler entre 0 et 100, tandis que la température des blancs peut évoluer entre 2200 et 6500K pour donner deux exemples et on peut aisément créer une correspondance entre la position d’une molette et cette autre valeur. C’est probablement d’ailleurs ce que fait IKEA dans sa propre app, mais cela ne fonctionnera qu’avec ses appareils.
Pour l’heure, mieux vaut oublier la télécommande à molette BILRESA si vous n’êtes pas entièrement équipé en produits IKEA. Si elle est techniquement compatible avec Matter, elle n’est pas vraiment utile dans ce cadre et tant que le standard n’évolue pas. Terminons en notant qu’il y a tout de même une exception : si vous utilisez Home Assistant, il existe des solutions pour exploiter la roue en dépit des limites du standard. Vous trouverez un modèle d’automatisation sur les forums officiels, tandis que le travail continue en arrière-plan pour améliorer la précision et réduire la latence.
Comment Amazon a repéré un prestataire nord-coréen à cause de sa latence de clavier
De nombreux imposteurs essaient de se faire recruter chez Amazon, et notamment des personnes liées à la Corée du Nord. Un drôle de phénomène que relaye Bloomberg, qui a pu assister à un événement lié à la sécurité dans les bureaux new-yorkais d’Amazon. L’entreprise y a notamment expliqué avoir repéré un travailleur nord-coréen opérant frauduleusement, trahi par sa latence de frappe de clavier.

En pratique, les données saisies sur un ordinateur portable d'un employé situé aux États-Unis ne devraient mettre que quelques dizaines de millisecondes pour arriver aux systèmes d'Amazon à Seattle. Or, Amazon a remarqué que l’un d’entre eux mettait plus de 110 millisecondes. Après enquête, il s’est avéré que les manipulations sur la machine étaient effectuées de l’autre côté du globe.
L’ordinateur qu’Amazon a envoyé à son prestataire était contrôlé à distance, et l’entreprise a remonté la piste du trafic jusqu'en Chine. La personne derrière l’écran n’avait pas accès à des données sensibles, Amazon a donc observé, confirmé, puis coupé l’accès en quelques jours. Ce n’est pas la première affaire du genre : une résidente de l’Arizona a été condamnée au mois de juillet 2025 pour avoir fait office d’intermédiaire avec les nord-coréens dans un montage similaire.
Amazon a recensé plusieurs indices qui permettent de repérer les imposteurs, se faisant recruter sous de fausses identités ou via des intermédiaires occidentaux. Les CV arborent des parcours dans les mêmes écoles et entreprises, souvent situées à l’étranger et difficilement vérifiables. Certaines tournures de phrases et la mauvaise utilisation de certains articles anglais (« a », « an », « the ») permettent également de les débusquer.
À quoi servent toutes ces manœuvres ? L’idée est de faire entrer de l’argent en devises américaines dans un pays qui en est presque totalement privé. La Corée du Nord étant sous sanctions internationales sévères, elle n’a pas accès aux systèmes financiers classiques. Ces salaires occidentaux sont en grande partie récupérés par l’État nord-coréen et contribuent au financement du régime, y compris de ses programmes militaires et nucléaires.
Les tentatives d’infiltration des nord-coréens seraient de plus en plus nombreuses. Le personnel d'Amazon affirme avoir détecté et déjoué plus de 1 800 tentatives d'embauche par des Nord-Coréens depuis avril 2024. Le nombre de ces tentatives aurait augmenté en moyenne de 27 % d'un trimestre à l'autre cette année.
Pourquoi la traduction de FaceTime se limite-t-elle aux sous-titres ?

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