Un bracelet jamais lancé pour les dix ans de l'Apple Watch

Alors que les nouvelles taxes imposĂ©es par lâadministration Trump continuent de provoquer des remous dans lâĂ©conomie mondiale, allant jusquâĂ provoquer une rĂ©action alarmĂ©e de la directrice du Fonds MonĂ©taire International, certains spĂ©cialistes se sont posĂ© une question bien particuliĂšre : dâoĂč viennent les calculs de taxes, et comment le prĂ©sident amĂ©ricain en est venu Ă ces rĂ©sultats ?
Car le moins quâon puisse dire, câest que certains Ă©lĂ©ments de la liste paraissent pour le moins Ă©tranges : entre chiffres totalement aberrants (le Vietnam nâa jamais imposĂ© des taxes de 90 % aux produits amĂ©ricains...), dĂ©coupage des territoires Ă©trange (pourquoi la RĂ©union ou encore la PolynĂ©sie française sont sĂ©parĂ©s de la France ?) ou Ăźles nâayant jamais eu autre chose quâune base amĂ©ricaine (Diego Garcia) ou des pingouins (Heard Island), les bizarreries ne manquent pas !
Si dans un premier temps Gordon Chapman avait Ă©mis lâhypothĂšse que la liste des pays ait Ă©tĂ© Ă©tablie selon celle des domaines « top-level » dâinternet (les fameux .fr, .com, .uk, etc...), il est revenu sur cette affirmation, la liste correspondant trait pour trait Ă celle-ci, provenant dâune administration officielle. Cependant, la provenance des calculs des fameuses taxes pourrait ĂȘtre bien plus Ă©trange.
Comme lâa remarquĂ© The Verge, lâĂ©conomiste James Surowiecki sâest penchĂ© sur la formule utilisĂ©e par lâadministration Trump, et elle sâavĂšre dâune simplicitĂ© dĂ©sarmante, en plus dâĂȘtre totalement aberrante. Vous prenez le dĂ©ficit commercial des USA avec un pays donnĂ©, et vous le divisez par la somme de ses exportations vers les USA. Divisez le chiffre, et voilĂ : vous avez obtenu votre taxe !
Si le chiffre obtenu est en-dessous de 10 %, pas de panique : vous appliquez une taxe minimum de 10 %. Tout bĂȘtement.
Just figured out where these fake tariff rates come from. They didn't actually calculate tariff rates + non-tariff barriers, as they say they did. Instead, for every country, they just took our trade deficit with that country and divided it by the country's exports to us.
â James Surowiecki (@JamesSurowiecki) April 2, 2025
So we⊠https://t.co/PBjF8xmcuv
Lâadministration Trump a bien entendu dĂ©menti cette affirmation, en publiant sa propre formule. Cependant, Politico a pu confirmer que celle-ci nâest quâun habillage inutile sur la formule de base indiquĂ©e par lâĂ©conomiste, pour tenter de noyer le poisson.
Mais qui pourrait bien ĂȘtre Ă lâorigine de cette formule ? Il se pourrait bien que « il » ne soit pas le bon terme, mais plutĂŽt « quoi ». En effet, de nombreux internautes ont pu constater quâen posant la question « Trouve une solution simple pour calculer les taxes que les USA devraient imposer aux autres pays pour Ă©quilibrer la balance commerciale avec ses partenaires, dans le but de rĂ©duire le dĂ©ficit commercial Ă zĂ©ro » (« an easy way for the US to calculate tariffs that should be imposed on other countries to balance bilateral trade deficits between the US and each of its trading partners, with the goal of driving bilateral trade deficits to zero. » en VO), les diffĂ©rentes IA rĂ©pondaient... avec la mĂȘme formule.
Quelques variations existent entre ChatGPT, Grok, Gemini ou Claude, mais tous arrivent Ă la formule de base, plus quelques petits ajouts comme la base de 10 % minimum. Tous les bots prĂ©viennent des prĂ©cautions Ă prendre avec cette formule, rappelant quâelle nâest pas sans risques pour lâĂ©conomie mondiale, et est mĂȘme propice Ă de nombreuses complications. Gemini est le plus clair sur ces dangers :
Bien que cette formule permet de cibler directement les dĂ©ficits dâune balance commerciale entre pays, la rĂ©alitĂ© de lâĂ©conomie mondiale est bien plus complexe, et son utilisation peut amener Ă de sĂ©rieuses consĂ©quences nĂ©gatives. De nombreux Ă©conomistes rappellent que lâaccumulation de taxes nâest pas un outil efficace pour Ă©quilibrer les relations commerciales.
Il est impossible de confirmer si oui ou non lâadministration Trump a fait appel Ă lâintelligence artificielle pour trouver cette formule, ou si c'est une trop belle coĂŻncidence : mĂȘme si c'Ă©tait le cas, il est certain que les proches du prĂ©sident amĂ©ricain ne s'en vanteraient pas. Quoi quâil en soit, les nouvelles taxes que souhaite imposer la Maison Blanche provoquent dĂ©jĂ des remous terribles dans lâĂ©conomie mondiale, ainsi que dans les relations internationales.
Alors que lâĂ©chĂ©ance devait tomber demain, Donald Trump a annoncĂ© accorder une rallonge de 75 jours au dĂ©lai donnĂ© Ă TikTok US pour trouver un repreneur amĂ©ricain, comme rapportĂ© par MacRumors.
Si les offres se bousculent au portillon selon les rumeurs, avec entre autres Oracle, Perplexity, le youtubeur MrBeast, Kevin OâLeary (Shark Tank), Jesse Tinsley (crĂ©ateur de Employer.com), Franck McCourt ou mĂȘme Amazon, aucune nâa Ă©tĂ© confirmĂ©e dans le dĂ©lai imparti.
LâĂ©quipe de Donald Trump ne semble pas affectĂ©e pour autant, ce dernier affirmant que lâadministration a fait des « progrĂšs extraordinaires pour sĂ©curiser un deal permettant de sauver TikTok », mais concĂ©dant que le travail Ă©tait encore loin dâĂȘtre fini.
De son cĂŽtĂ©, ByteDance a rĂ©affirmĂ© quâelle nâavait aucune intention de vendre TikTok et la Chine sâest toujours tenue du cĂŽtĂ© de son entreprise, bien que Donald Trump tente de mettre dans la balance une rĂ©duction consĂ©quente des nouvelles taxes en contrepartie dâun transfert de propriĂ©tĂ© de TikTok US vers un investisseur amĂ©ricain. Lequel lĂąchera avant lâautre ?
Apple a fait de nombreux bracelets pour lâApple Watch au fil du temps, certains ayant eu plus de succĂšs que dâautres. Il est cependant rare de tomber sur un bracelet qui nâest jamais sorti des labos dâApple, dâautant plus quâil sâagit dâune version commĂ©morant les 10 ans de lâApple Watch !
Le bracelet nâaurait Ă©tĂ© aperçu en public quâĂ quatre exemplaires, dont deux ont Ă©tĂ© vendus en octobre sur eBay, complets avec leur packaging de prĂ©-sĂ©rie destinĂ© aux Ă©quipes de validation dâApple. 9to5Mac a pu mettre la main sur lâun de ces exemplaires, grĂące Ă un lecteur collectionneur de ces pĂ©pites, au point dâavoir montĂ© un serveur Discord pour les aficionados de bracelets Apple.
En majoritĂ© noir, le bracelet comporte des incrustations reprĂ©sentant les diffĂ©rentes couleurs sorties par Apple au fil des ans. Le bouton de fermeture comprend au revers lâinscription « 2014-2024 : Ten years of Apple Watch » entourant un chiffre 10.
MĂȘme sâil est possible que dâautres exemplaires de ce bracelet se baladent dans la nature, il restera probablement extrĂȘmement difficile Ă trouver, et il est illusoire dâimaginer quâil sorte un peu plus tard : il semble impensable quâApple sorte en 2025 un bracelet portant lâinscription « 2014-2024 »...
Au fil du temps, les smartphones, bien quâayant une surface recouverte en grande partie de verre, sont devenus de plus en plus rĂ©sistants aux chutes. Et Corning nâest pas Ă©trangĂšre Ă cette soliditĂ©.
La sociĂ©tĂ© ne compte pas sâarrĂȘter en si bon chemin comme le rapporte AndroidAuthority, et a prĂ©sentĂ© rĂ©cemment le Gorilla Glass Ceramic, qui comme son nom lâindique comprend de la cĂ©ramique pour renforcer les vitres dĂ©jĂ trĂšs solides des tĂ©lĂ©phones mobiles. Lâentreprise affirme que sa formule permet Ă une vitre de smartphone de survivre Ă dix chutes dâune hauteur dâun mĂštre, sur une surface telle que lâasphalte.
Apple a trÚs souvent travaillé avec Corning, et il est fort à parier que ses derniers smartphones, dont la vitre est appelée « Ceramic Shield », ont été parmi les premiers à utiliser la nouvelle formule du fabriquant.
Corning a une longue histoire dâinnovations dans le domaine du verre : si prĂšs de nous elle a permis la crĂ©ation de la fibre optique dans les annĂ©es 70, elle est aussi responsable des miroirs de plusieurs tĂ©lescopes, dont celui de Hubble (concernant la crĂ©ation du verre le composant, le polissage de celui-ci, qui est restĂ© dans les mĂ©moires comme lâune des erreurs les plus coĂ»teuses de lâhistoire, Ă©tait sous la responsabilitĂ© dâune autre entreprise). Elle agit mĂȘme dans le domaine militaire, ayant par exemple conçu le verre de protection des optiques et les hublots de cockpit en quartz du SR-71, avion dâespionnage le plus rapide du monde.
Suite aux annonces de taxes rĂ©ciproques entre les deux pays, les relations entre les USA et la Chine ne sont pas tellement au beau fixe, et cette nouvelle relatĂ©e par le Financial Times ne risque pas dâarranger les choses : cinq VPN proposĂ©s sur le PlayStore de Google et lâApp Store dâApple ont des liens plus quâĂ©troits avec une entreprise de cyber sĂ©curitĂ© placĂ©e sur liste noire par le gouvernement amĂ©ricain.
Turbo VPN, VPN Proxy Master, Thunder VPN, Snap VPN et Signal Secure VPN : ces cinq VPN, dont trois se sont dĂ©jĂ vus tĂ©lĂ©chargĂ©s plus dâun million de fois aux USA depuis le dĂ©but de lâannĂ©e, appartiennent tous Ă une entreprise nommĂ©e Qihoo. Anciennement connue sous le nom de 360 Security Technology, elle est soupçonnĂ©e par les USA dâĂȘtre affiliĂ©e au programme militaire chinois, et donc susceptible de rĂ©cupĂ©rer des donnĂ©es sur les citoyens amĂ©ricains.
Qui plus est, le Tech Transparency Project rappelle quâen plus de ces cinq VPN, 20 des 100 applications les plus tĂ©lĂ©chargĂ©es aux USA ont des propriĂ©taires chinois, pouvant ainsi envoyer en Chine une quantitĂ© massive de donnĂ©es en toute tranquillitĂ©.
Sur iPhone, les donnĂ©es personnelles sont un minimum protĂ©gĂ©es, mĂȘme si la surveillance de la pomme est loin dâĂȘtre infaillible. Mais mĂȘme sur iOS, les VPN inquiĂštent encore plus que les apps standard, de part leur statut particulier : pour fonctionner correctement, ils ont accĂšs Ă toutes les communications entre le tĂ©lĂ©phone et internet, et il est trĂšs difficile voire impossible de contrĂŽler ce qui est fait de ces informations sur les serveurs de transit des opĂ©rateurs de VPN.
Si Qihoo dit sâĂȘtre sĂ©parĂ©e de la division comprenant les apps, elle reste Ă©trangement connectĂ©e aux VPN en particulier, par le biais de plusieurs sociĂ©tĂ©s Ă©crans. MĂȘme des employĂ©s de lâentreprise confirment Ă demi-mot leur appartenance Ă Qihoo : « Vous pourriez dire quâon fait partie de cette entreprise, tout comme vous pourriez affirmer lâinverse. Câest... compliquĂ©. ».
Apple comme Google disent avoir des rĂšgles trĂšs strictes concernant les VPN, mais dans les faits il est difficile de vĂ©rifier ce qui est rĂ©ellement fait des donnĂ©es transitant par ces services. Ă un tel point que mĂȘme aprĂšs avoir crĂ©Ă© un label de VPN « vĂ©rifiĂ©s » par Google, on retrouve dans la liste de ces apps certifiĂ©es Turbo VPN... qui fait partie des cinq incriminĂ©s.
Quoi quâil en soit, il est bon de se rappeler quâun VPN nâest pas une assurance en bĂ©ton de protĂ©ger ses navigations sur Internet : si lâopĂ©rateur peut trĂšs bien ĂȘtre de confiance et ne rien divulguer du contenu passant par ses tuyaux, il nây a aucune assurance que ce soit le cas.
Nintendo a annoncé la console Switch 2, vous ne l'avez probablement pas raté. Et la société japonaise a choisi une voie particuliÚre pour les cartes mémoire de sa console, qui peuvent stocker des jeux, mais aussi certaines données des utilisateurs : des cartes microSD Express. C'est une norme qui a déjà quelques années, mais qui est trÚs peu utilisée. Les cartes, rares, sont onéreuses : comptez 67 ⏠pour une microSD Express de 128 Go, par exemple.
Un peu de contexte : les cartes SD datent du début des années 2000 et reposent sur la technologie des cartes MMC, un peu plus anciennes. Au fil des années, la norme a évolué en gardant une rétrocompatibilité. Les premiÚres cartes avaient une capacité maximale de 1 Go et un débit maximal de 12,5 Mo/s, alors que les cartes SDUC peuvent atteindre 128 To.
Au niveau des débits, il y a trois solutions en 2025. La premiÚre, c'est l'UHS-I, une évolution de la norme originale qui permet un débit maximal de 104 Mo/s1. Ensuite, il y a l'UHS-II et l'UHS-III, pris en charge par Apple dans ses lecteurs : les cartes intÚgrent des broches supplémentaires qui servent pour un protocole totalement différent de l'UHS-I, plus rapide. Il permet 312 ou 624 Mo/s au maximum. Enfin, il y a les cartes SD Express : elles utilisent les broches supplémentaires pour faire passer une ligne PCI-Express2, avec le protocole NVMe. Dans la pratique, les cartes actuelles ont un débit maximal de 1 Go/s (une ligne PCI-Express 3.0) mais la norme permet environ 4 Go/s (deux lignes PCIe 4.0). Dans les deux cas, les broches classiques restent présentes et toutes les cartes UHS-II ou SD Express sont donc aussi compatibles UHS-I.
Le cache pSLC clarifié (1/2) : l'arme secrÚte des SSD modernes
Nintendo impose les cartes microSD Express pour le stockage des jeux pour des questions de performances. Les cartes peuvent atteindre environ 1 Go/s avec un protocole trĂšs optimisĂ© (le NVMe des SSD), alors que les cartes microSD classiques de la premiĂšre Switch ne dĂ©passent pas 100 Mo/s et qu'une bonne partie des cartes du marchĂ© est largement en deçà . Dans les faits, la Switch 2 n'est pas incompatible avec les cartes microSD classiques, mais elles ne peuvent pas servir pour les jeux : vous pourrez en insĂ©rer une pour rĂ©cupĂ©rer des photos ou des vidĂ©os, par exemple. De mĂȘme, les cartes microSD Express ne nĂ©cessitent pas un lecteur microSD Express (le lecteur de Sandisk vaut 100 âŹ) mais peuvent parfaitement ĂȘtre lues dans un lecteur classique, mais avec le dĂ©bit de l'UHS-I.
Si le choix de Nintendo peut sembler ĂȘtre curieux, il a du sens : de nombreux fabricants proposent dĂ©jĂ des cartes ou comptent le faire. Sony, avec les PlayStation 5, a choisi de laisser les joueurs installer un SSD M.2 classique (une solution intĂ©ressante) alors que Microsoft passe par des cartes mĂ©moire propriĂ©taires sur les Xbox Series. La sociĂ©tĂ© a simplement lĂ©gĂšrement modifiĂ© le format CFexpress Type B pour ses cartes, qui utilisent donc les mĂȘmes technologies que les microSD Express : du PCI-Express et du NVMe.
Si le prix des cartes peut faire peur plusieurs mois avant le lancement de la console, il ne faut pas oublier une chose : alors que la premiÚre Switch avait une capacité de stockage assez faible (32 Go), la nouvelle version intÚgre 256 Go de stockage. C'est normalement largement suffisant pour patienter avant une diminution du prix des cartes microSD Express : les quelques jeux annoncés ne nécessitent pas un espace de stockage énorme, comme l'indique Frandroid, de l'ordre de 10 à 20 Go environ.
La Nintendo Switch 2 sera disponible le 5 juin Ă 469 âŹ
Switch 2 : quels seront les jeux disponibles dĂšs le lancement ?
Enfin, l'arrivĂ©e des cartes microSD Express dans la Switch 2 pourrait aussi peut-ĂȘtre donner un coup de fouet Ă l'adoption de la norme dans les appareils photo, un domaine oĂč les cartes CFexpress ont pris l'ascendant.
Sven Peters, un des développeurs du projet Asahi Linux, vient de jeter un pavé dans la mare. Selon lui, la prise en charge des puces M4 (et M3) est « rather painful », ce qui peut se traduire par « c'est trÚs compliqué ». Son post sur Mastodon est trÚs technique et peut ressembler à une langue totalement étrangÚre pour certains, mais nous allons tenter d'expliquer de façon simplifiée (mais pas nécessairement simple).
Dans les processeurs, il existe plusieurs niveaux de permissions, qui servent Ă sĂ©curiser l'exĂ©cution des programmes. Le noyau, par exemple, a un niveau de permission Ă©levĂ©, alors qu'un logiciel quelconque, lui, doit avoir une prioritĂ© plus faible. L'idĂ©e est d'Ă©viter un problĂšme qui Ă©tait courant dans les vieux systĂšmes d'exploitation : le cas d'un programme qui va Ă©crire dans la mĂ©moire Ă un endroit inappropriĂ©, comme lĂ oĂč le noyau place ses donnĂ©es. Si vous avez connu Mac OS avant la version X, vous connaissez la sentence : un redĂ©marrage Ă©tait nĂ©cessaire. Dans les systĂšmes d'exploitation actuels, le but est d'essayer de rĂ©duire au minimum le nombre de programmes qui ont la prioritĂ© la plus Ă©levĂ©e, notamment en dĂ©plaçant les pilotes vers l'espace utilisateur. De façon trĂšs rĂ©sumĂ©e, un programme avec une prioritĂ© faible n'a pas accĂšs Ă la mĂ©moire d'un programme avec une prioritĂ© Ă©levĂ©e.
Dans le cas des puces Apple, il y a essentiellement trois niveaux : EL0 pour les applications, EL1 pour le noyau et EL2 pour un hyperviseur, c'est-Ă -dire un programme qui va permettre (par exemple) de virtualiser un systĂšme d'exploitation. Sven Peters donne de nombreux dĂ©tails dans un post de blog, sur les puces Apple M1. Le problĂšme, c'est que la protection de la mĂ©moire mise en place par Apple dĂšs les puces A15 et M2 (Secure Page Table Monitor) empĂȘche les outils nĂ©cessaires pour analyser le matĂ©riel des systĂšmes sur puce d'obtenir une prioritĂ© assez Ă©levĂ©e, ce qui bloque les tentatives d'analyse.
De façon trĂšs concrĂšte, il est possible de crĂ©er un noyau Linux qui dĂ©marre sur les puces M3 et M4 mais â pour le moment â l'analyse du fonctionnement des diffĂ©rents composants d'Apple (le GPU, certaines extensions propriĂ©taires du CPU, etc.) n'est tout simplement pas envisageable. Et sans rĂ©tro-ingĂ©nierie, la conception d'un pilote pour obtenir une accĂ©lĂ©ration vidĂ©o (par exemple) est extrĂȘmement compliquĂ©e (et probablement impossible). C'est un point que nous avons dĂ©jĂ traitĂ© dans un sujet rĂ©cent, sur la prise en charge du microphone des Mac : Apple propose le nĂ©cessaire pour installer un autre systĂšme que macOS mais sans aucune documentation, ce qui oblige les dĂ©veloppeurs Ă mettre les mains dans le cambouis (numĂ©rique) pour comprendre le fonctionnement des composants... et c'est ce qui bloque ici avec les puces M4.
Asahi Linux prend en charge le microphone des Mac portable, et ça a été compliqué
En ce 4 avril 2025, Microsoft fĂȘte son 50e anniversaire, un de plus quâApple. Ă cette occasion, les trois uniques CEO de lâentreprise, Bill Gates, Steve Ballmer et Satya Nadella, se sont rĂ©unis pour papoter⊠autour de Copilot.
Three Microsoft CEOs walk into a room on Microsoftâs 50th anniversary ⊠and are interviewed by Copilot! pic.twitter.com/5E8wHCDV92
â Satya Nadella (@satyanadella) April 4, 2025
Sur son site personnel, Bill Gates retrace les prĂ©mices de sa sociĂ©tĂ© en publiant le code source de son premier projet rĂ©alisĂ© avec Paul Allen : un interprĂ©teur BASIC destinĂ© Ă l'Altair 8800. « Lorsque Paul et moi avons vu [ce micro-ordinateur] en couverture, nous avons compris deux choses : la rĂ©volution du PC Ă©tait imminente et nous voulions ĂȘtre au premier rang », se souvient le programmeur ĂągĂ© aujourdâhui de 69 ans.
« AprĂšs de nombreuses nuits blanches, nous Ă©tions enfin prĂȘts Ă prĂ©senter notre interprĂ©teur BASIC Ă Ed Roberts, le prĂ©sident de MITS [le crĂ©ateur de lâAltair, ndlr]. La dĂ©monstration fut un succĂšs et MITS accepta de nous acheter le logiciel. Ce fut un moment dĂ©cisif pour Paul et moi. Altair BASIC devint le premier produit de notre nouvelle sociĂ©tĂ©, que nous avions dĂ©cidĂ© d'appeler Micro-Soft », Ă©crit Bill Gates.
Sâensuivirent MS-DOS, Windows et Office qui propulsĂšrent Microsoft au rang dâentreprise ultra dominante dans les annĂ©es 1990 et au dĂ©but des annĂ©es 2000. AprĂšs lâavoir Ă©crasĂ©e, Bill Gates participera au sauvetage dâApple en 1997 en nouant, sous les huĂ©es, un accord technologique et financier avec un Steve Jobs tout juste de retour.
La fin des annĂ©es 2000 aura Ă©tĂ© moins glorieuse pour Microsoft, avec des Ă©checs retentissants (Windows Vista, ZuneâŠ) et un virage ratĂ© vers les smartphones. Mais l'entreprise a su prĂ©server son statut dâacteur incontournable en consolidant sa position dans le cloud, les services aux entreprises et lâintelligence artificielle.
Microsoft cĂ©lĂ©brera son 50e anniversaire lors dâun Ă©vĂ©nement organisĂ© sur son campus de Redmond Ă 18 h 30 (heure française). Des annonces autour de Copilot sont prĂ©vues.
Mauvaise nouvelle pour les clients amĂ©ricains : Nintendo a annoncĂ© que les prĂ©commandes de la Switch 2 ne dĂ©buteront pas aux Ătats-Unis le 9 avril 2025 comme prĂ©vu et comme dans le reste du monde (mĂȘme si ça a dĂ©jĂ commencĂ© en rĂ©alitĂ©). Le gĂ©ant japonais du jeu vidĂ©o a prĂ©cisĂ© Ă Polygon que le retard Ă©tait liĂ© aux nouvelles rĂšgles annoncĂ©es cette semaine par le PrĂ©sident amĂ©ricain concernant la hausse drastique des droits de douane. Nintendo est concernĂ©, puisque ses consoles sont produites dans des pays fortement taxĂ©s : 34 % en plus pour la Chine ou encore 46 % pour le Vietnam, oĂč se situe aussi une partie de la production.
Face Ă de telles hausses, Nintendo entend logiquement ajuster son lancement de la Switch 2 aux Ătats-Unis. La question est dâabord financiĂšre : annoncĂ©e Ă 450 $, la nouvelle console portable pourrait ĂȘtre vendue plus chĂšre Ă cause des nouveaux droits de douane. Il est trĂšs difficile dâĂ©valuer la hausse Ă attendre, Nintendo pouvant choisir de compenser une partie pour ne pas trop augmenter le prix de vente. Polygon Ă©met aussi lâhypothĂšse dâun ajustement dans la rĂ©partition des premiers stocks mondiaux, en dĂ©faveur des Ătats-Unis et en faveur dâautres pays.
Quoi quâil en soit, le fabricant rassure ses clients amĂ©ricains en indiquant que la date de lancement nâest pas modifiĂ©e pour le lancement. Aux Ătats-Unis comme ailleurs, la Switch 2 devrait apparaĂźtre dans les magasins et dans les foyers Ă partir du 5 juin 2025. Reste Ă savoir Ă quel tarif de lâautre cĂŽtĂ© de lâAtlantiqueâŠ
Apple vient de mettre à jour l'app Apple Music pour Windows. Elle demande toujours Windows 10 ou 11 et ajoute une fonction qui était absente sous Windows : la prise en charge de l'audio spatial. L'app qui remplace une partie d'iTunes est donc maintenant capable de jouer les morceaux spatialisés fournis par Apple, en passant par le Dolby Atmos.
Et qui dit Dolby Atmos dit Ă©videmment dĂźme Ă payer. Comme l'indique la page de support chez Apple, vous aurez besoin de l'app Dolby Access. Si vous voulez profiter du son en Dolby Atmos avec un casque, vous devrez ensuite dĂ©bourser 18 âŹ, le prix de la licence pour la version pour les casques audio1. Si vous avez un dĂ©codeur externe reliĂ© en HDMI Ă votre PC, tout devrait par contre fonctionner sans payer. Si vous avez le matĂ©riel adĂ©quat, le fonctionnement est le mĂȘme que sous macOS ou iOS, avec un rĂ©sultat qui dĂ©pend Ă©videmment du talent des personnes qui ont fait le mix audio.
Certains fabricants offrent la licence Ă l'achat d'un casque. â©ïž
Alors qu'Apple améliore CarPlay à petites touches (avec par exemple un mode Sport), Google se lance dans les jeux pour les voitures. Ne vous attendez pas à The Witcher 3 comme sur les Tesla (qui accÚdent à Steam) mais à Angy Birds, Beach Buggy Racing ou Candy Crush Soda Saga (la liste des jeux est disponible chez Google).
En rĂ©alitĂ©, contrairement Ă Tesla qui exĂ©cute les jeux sur le systĂšme de la voiture, les jeux s'exĂ©cutent ici sur le smartphone de l'utilisateur, qui doit fonctionner sous Android 15. Pour accĂ©der aux jeux, le vĂ©hicule devra ĂȘtre arrĂȘtĂ© â vous n'allez pas attaquer les cochons verts dans les bouchons â et accepter Android Auto. Cette interface Google est l'Ă©quivalent de CarPlay, qui fonctionne sur certains autoradios ou tout simplement au-dessus d'Android Automotive, le systĂšme d'exploitation de certains vĂ©hicules. Par ailleurs, il existe aussi d'autres jeux qui fonctionnent directement sous Android Automotive, mais la liste est diffĂ©rente. Dans ce cas prĂ©cis, ils sont exĂ©cutĂ©s directement sur le systĂšme sur puce du vĂ©hicule.
Nouvelle rĂ©duction sur le tout nouveau MacBook Air M4. Elle nâest pas encore trĂšs importante, mais ma foi, câest toujours ça de gagnĂ©. La version de base en coloris lumiĂšre stellaire est vendue 1 130 ⏠sur Amazon au lieu de 1 199 âŹ. Avec les 69 ⏠économisĂ©s, vous voudrez peut-ĂȘtre acheter un hub USB-C ou une batterie externe. Dans sa nouvelle robe bleu clair, lâordinateur est vendu 1 150 âŹ.
Le MacBook Air M4 est un ordinateur portable bourrĂ© de qualitĂ©s : il est lĂ©ger, polyvalent, endurant⊠La configuration de base dispose de 16 Go de mĂ©moire vive et 256 Go de stockage. Par rapport Ă son prĂ©dĂ©cesseur, il est environ 15 % plus rapide et bĂ©nĂ©ficie dâune webcam plus avancĂ©e.
Si vous voulez notre avis, la vraie bonne affaire du moment est le MacBook Air M2 Ă seulement 899 ⏠chez quelques revendeurs : Darty, Cdiscount et Fnac. Il nây a pas si longtemps, Apple le vendait encore 1 199 âŹ.
Cette machine est Ă peine moins bonne que celle de derniĂšre gĂ©nĂ©ration. Si vous ne vous souciez pas trop des performances, ce qui devrait ĂȘtre le cas si vous choisissez un MacBook Air, vous ne remarquerez aucune diffĂ©rence avec le M4.
Test des MacBook Air M4 : faut-il lĂącher la M1 ?
Qualcomm vient d'annoncer un nouveau modĂšle de Snapdragon, le 8s Gen 4. Cette version haut de gamme se place un peu en deçà des Snapdragon 8 Elite qui Ă©quipent plusieurs smartphones haut de gamme de 2025. Qualcomm semble ici surtout Ă©viter de mettre ses Ćufs dans le mĂȘme panier : alors que les Snapdragon 8 Elite intĂšgrent des cĆurs Oryon maison, le Snapdragon 8s Gen 4 utilise des cĆurs Arm sous licence, dans une configuration solide.
Qualcomm reste sur la mĂȘme gĂ©nĂ©ration que les Snapdragon 8 Gen 3 et 8s Gen 3, avec d'abord un cĆur Cortex X4 Ă 3,2 GHz. Il est accompagnĂ© d'une solution atypique : sept cĆurs Cortex A720 â le milieu de gamme d'Arm â dans une configuration en trois blocs. Trois cĆurs peuvent atteindre 3 GHz, deux se limitent Ă 2,8 GHz et les deux derniers ne dĂ©passent pas 2 GHz. C'est un choix atypique : les modĂšles de la gĂ©nĂ©ration prĂ©cĂ©dente intĂ©graient des cĆurs basse consommation Cortex A520. Ce choix devrait permettre d'obtenir de trĂšs bons rĂ©sultats dans pas mal de cas, mais peut amener des craintes sur l'autonomie, surtout avec une gravure qui reste en 4 nm. Le GPU est l'Adreno 825 et (comme souvent) Qualcomm donne peu de dĂ©tails : il se place a priori entre l'Adreno 750 de la gĂ©nĂ©ration prĂ©cĂ©dente et l'Adreno 830 des modĂšles Elite. Qualcomm annonce 31 % de gains par rapport au 8s Gen 3 (probablement sur plusieurs cĆurs) sur le CPU et 49 % de gains sur le GPU, avec notamment la gestion du ray tracing.
Le point intĂ©ressant vient de l'absence de la prise en charge de la 5G mmWave (millimĂ©trique) dans le modem qui est intĂ©grĂ© dans le systĂšme sur puce. Il est Ă©videmment 5G mais se limite aux bandes classiques (sous les 6 GHz). Un choix qui peut sembler Ă©tonnant â et qui a Ă©tĂ© reprochĂ© Ă Apple avec son modem Apple C1 â mais reste assez logique. La 5G millimĂ©trique reste assez rare dans le monde. Si elle offre des dĂ©bits trĂšs Ă©levĂ©s, elle demeure assez peu pratique avec des ondes incapables de traverser les murs. Son absence dans des produits qui ne ciblent pas le trĂšs haut de gamme (chez Apple avec l'iPhone 16e) n'est donc pas rĂ©ellement un problĂšme. Pour le reste, le systĂšme sur puce est Ă©videmment dotĂ© d'un NPU plus rapide, du Wi-Fi 7 et du Bluetooth 6.0. Ce Snapdragon 8s Gen 4 devrait trouver sa place dans les appareils haut de gamme (mais pas trop) de 2025, pour occuper le marchĂ© en dessous des modĂšles Ă base de Snaodragon 8 Elite.
Apple : le modem C1 est le point de départ d'une plateforme majeure pour nos produits
Si vous cherchez une Apple Watch derniĂšre gĂ©nĂ©ration Ă prix raisonnable, Amazon Italie propose un bon prix sur la Series 10. La gamme dĂ©bute Ă 377,64 ⏠au lieu de 449 pour la « petite » version de 42 mm, ou bien 397,32 ⏠au lieu de 479 pour la grande variante de 46 mm. Dans les deux cas, le boĂźtier sera en aluminium et mĂȘme si Amazon nâa pas autant dâoptions quâApple, plusieurs coloris et combinaisons de bracelets sont proposĂ©s Ă ces prix.
Pour rappel, la Series 10 a modifiĂ© le boitier de la montre conçue par Apple, pas tant sur le plan esthĂ©tique que sur celui des dimensions. LâApple Watch a gagnĂ© en finesse avec un gain dâenviron 10 % par rapport Ă la gĂ©nĂ©ration prĂ©cĂ©dente et un plus grand Ă©cran, sans trop toucher aux dimensions du carrĂ©. CĂŽtĂ© style toujours, une nouvelle finition noir de jais brillante est aussi proposĂ©e. Sur le plan des fonctionnalitĂ©s, câest plus maigre avec tout de mĂȘme lâajout dâun thermomĂštre pour lâeau, un Ă©cran qui Ă©largit un petit peu les angles de vue ou encore une charge plus rapide.
Test de l'Apple Watch Series 10 : ce nâest pas lâApple Watch X, mais ce nâest pas grave
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La mise Ă jour de Pages sortie hier ne se contente pas de mieux intĂ©grer Apple Intelligence au traitement de texte dâApple. Parmi les nouveautĂ©s plus discrĂštes, il y a aussi une fonctionnalitĂ© retirĂ©e dans la nouvelle version : lâexport vers Apple Books, la boutique de livres numĂ©riques de la Pomme. Lâentreprise a envoyĂ© en fin de journĂ©e un mail pour prĂ©venir tous ceux qui ont publiĂ© des livres numĂ©riques sur Apple Books, dont MacGeneration, en notant que le changement Ă©tait effectif Ă compter du 3 avril 2025.
En ouvrant Pages 14.4, rien ne semble pourtant avoir changĂ©. On trouve ainsi toujours une commande « Publier vers Apple Books » dans le menu « Fichier », comme sous lâancienne version. MĂȘme si Apple nâa pas renommĂ© la commande, son rĂŽle est diffĂ©rent : alors quâelle gĂ©nĂ©rait jusque-lĂ le fichier ePub nĂ©cessaire Ă la boutique et ouvrait dans la foulĂ©e le portail de mise en ligne, en ayant pris soin dâenvoyer les documents sur les serveurs dâApple, elle se contente dĂ©sormais de gĂ©nĂ©rer lâePub.
Plusieurs options sont proposĂ©es pour changer le titre (celui du fichier par dĂ©faut), lâauteur, lâimage de couverture avec quelques Ă©lĂ©ments supplĂ©mentaires pour Ă©galement gĂ©nĂ©rer un extrait ou encore modifier le format de sortie. Une fois les paramĂštres saisis, Pages demande de choisir une destination, oĂč lâapp crĂ©era un dossier pour placer tous les Ă©lĂ©ments, dont les fichiers ePub. Lâapp propose alors dâouvrir le portail de publication, oĂč lâauteur du livre pour dĂ©poser le document pour une mise en ligne dans la foulĂ©e.
Au bout du compte, le changement apportĂ© par la mise Ă jour nâest pas si gĂȘnant, puisque le rĂ©sultat devrait ĂȘtre le mĂȘme quâavant, avec des fichiers ePub normalement compatibles avec la boutique de livres numĂ©riques conçue Ă Cupertino. Lâenvoi est simplement rendu plus compliquĂ© par le choix de retirer cette fonctionnalitĂ© de mise en ligne directement depuis Pages.
Apple a ajoutĂ© une possibilitĂ© pour les navigateurs web tiers sur lâApp Store. Ă compter dâiOS 18.4, et naturellement dâiPadOS 18.4 ainsi que visionOS 2.4, les navigateurs basĂ©s sur WebKit1 peuvent dĂ©sormais installer des extensions web, une possibilitĂ© rĂ©servĂ©e Ă Safari jusque-lĂ . Le changement a Ă©tĂ© annoncĂ© sur le blog de WebKit, puisque câest bien le moteur de rendu conçu par Apple qui introduit cette possibilitĂ©, qui pourra maintenant ĂȘtre exploitĂ©e par les navigateurs web qui le souhaitent.
Câest le standard dĂ©fini par le W3C WebExtensions qui sert de base Ă la nouveautĂ©, mĂȘme sâil ne faut pas sâattendre Ă pouvoir transfĂ©rer des extensions dĂ©veloppĂ©es pour Chrome ou Firefox sans un travail dâadaptation. Apple a prĂ©vu des API en Objective-C et Swift, dont trois nouvelles classes qui pourront servir aux dĂ©veloppeurs dâextensions Ă convertir celles qui existent ou Ă en crĂ©er de nouvelles.
MĂȘme si câest probablement moins utile, la nouveautĂ© est aussi disponible sous macOS 15.4, pour les navigateurs qui reposent sur WebKit toujours. Hors Safari, ces derniers sont assez rares et ils ont Ă leur disposition dâautres mĂ©thodes pour proposer des extensions.
En Union europĂ©enne, on peut avoir des navigateurs web basĂ©s sur un autre moteur de rendu grĂące au DMA, mais cela reste thĂ©orique Ă ce jour. â©ïž