Se faire rembourser une app est généralement chose aisée et Apple a simplifié la manœuvre pour les membres d’un partage familial. Nous avons récemment eu droit à une petite fenêtre d’information en cherchant à nous faire rembourser un achat : elle rappelle que les personnes en charge de l'organisation d’une famille ont l'œil sur les achats facturés sur leur mode de paiement partagé, et qu'elles peuvent même demander un remboursement si besoin.
Autrement dit, vous pouvez entamer les démarches de remboursement si votre fils ou votre fille a effectué un achat non désiré sans avoir à passer par son compte Apple. Les pages de support indiquent que ce n’est pas vraiment une nouveauté, mais cela reste une astuce pratique. Attention cependant, la manœuvre ne peut être effectuée que tant que le membre en question fait partie du groupe familial.
Se faire rembourser une app est assez simple chez Apple. Il vous suffit de vous connecter avec votre compte Apple sur le site dédié. Choisissez « Demander un remboursement » dans le menu déroulant tout en haut, puis donnez une raison. Sélectionnez l’achat en question, puis envoyez la réclamation : les décisions arrivent sous 24 à 48 heures.
La création d’un groupe familial vaut le coup étant donné qu’elle permet de partager les achats sur l’App Store, la musique, les films et séries de l’iTunes Store, mais aussi les livres, les abonnements Apple et même le stockage iCloud. Il est possible d’autoriser ou de refuser les achats d’un enfant, et tout est facturé sur le mode de paiement de l’organisateur.
Attention toutefois : en cas de rupture, la configuration d’un groupe peut poser problème. Un seul administrateur est autorisé, ce qui donne l’ascendant à l’un des deux parents, d’autant qu’il n’est pas possible de transférer les enfants vers un autre groupe.
L’une des nouveautés d’iOS 26.1 et de macOS 26.1 sorties en version finale en début de semaine est visible durant le processus de configuration initiale qu’Apple affiche après installation des mises à jour. Sur les iPhone, iPad et Mac compatibles avec Apple Intelligence, un panneau demande à l’utilisateur s’il souhaite (ré)activer les résumés de notifications. On peut choisir de ne pas le faire immédiatement grâce à un bouton « Configurer plus tard » (un bel exemple de dark pattern, au passage) ou alors le système propose ensuite de choisir les catégories d’apps pour lesquelles les résumés seront activés.
Après installation de macOS 26.1, ce message s’affichera systématiquement sur les ordinateurs compatibles avec Apple Intelligence. Image iGeneration.Si vous choisissez de configurer les résumés, le système affichera alors ce deuxième écran pour choisir les catégories concernées. Image iGeneration.
Cet écran sera affiché même si vous aviez testé les résumés de notifications lors de la sortie originale de la fonctionnalité et choisi de les couper pour une raison ou une autre. Je peux en témoigner puisque je l’ai constaté directement : j’avais testé et désactivé les résumés Apple Intelligence et pourtant, il m’a fallu confirmer que je ne voulais pas de la fonction sur tous mes appareils en les passant à 26.1. C’est quelque chose qu’Apple aime faire de temps en temps, pour des fonctions qu’elle juge probablement trop peu utilisées.
Le cas des résumés de notifications est d’autant plus intéressant que la fonctionnalité a fait la polémique lors de son premier lancement. Le premier modèle de langage utilisé par Apple lors de son apparition avec iOS 18.1 était manifestement incapable de résumer correctement les alertes, au point de changer profondément le sens des notifications, ce qui a rapidement posé problème, car Apple Intelligence indiquait le contraire de la réalité.
C’est en particulier la presse qui a le plus fait parler d’elle dans ce domaine, à tel point qu’Apple avait fini par réagir en désactivant temporairement la fonctionnalité pour les apps d’actualité et en mettant mieux en avant le rôle d’Apple Intelligence.
Depuis, Apple a amélioré son modèle de langage et, en théorie du moins, le résumé des notifications ne devrait plus faire d’erreurs aussi grossières que l’an dernier. C’est sans doute pour cette raison que la Pomme incite ses utilisateurs à réactiver la fonctionnalité, avec l’espoir qu’on lui laisse une deuxième chance. Cela dit, la fonction reste marquée comme bêta dans l’interface, avec une mention qui dit bien que « les résumés peuvent comporter des erreurs », ce qui n’est pas rassurant. On peut choisir de résumer les apps d’actualité, même si un message d’avertissement en rouge est présenté pendant la configuration, contrairement aux autres catégories d’apps.
Le résumé des notifications reste bien marqué en bêta, avec des messages qui rappellent qu’Apple Intelligence peut faire des erreurs. Image iGeneration.
D’un côté, on peut saluer l’honnêteté d’Apple. De l’autre, est-ce que cela veut dire que ses résumés pourront continuer de résumer l’inverse d’une notification ? Espérons que non, mais je garde les résumés d’alertes désactivés sur mes appareils. Même si la fonctionnalité était parfaite, je la trouve rarement utile au quotidien, avec des résumés souvent moins faciles à comprendre et tout aussi longs que les notifications complètes.
Avez-vous (ré)activé les résumés de notifications avec iOS 26.1 ? N’hésitez pas à indiquer dans les commentaires comment cela se passe jusqu’ici.
Si vous avez plusieurs appareils à charger régulièrement, les modèles disposant d'assez de puissance et de plusieurs ports s'avèrent souvent très pratiques, comme ces modèles Ugreen actuellement en promotion
Alors qu’Apple vient tout juste de publier les premières versions bêta d’iOS 26.2 mais aussi d’iPadOS 26.2 : la mise à jour ne peut plus être installée sur les appareils dotés du modem C1, notamment les récents iPhone 16e, iPhone Air et iPad Pro M5 Cellulaire.
Google continue d’intégrer l’intelligence artificielle au cœur de son moteur de recherche. Désormais les utilisateurs de Chrome sur iOS et Android disposent d’un nouveau bouton AI Mode directement accessible depuis la page Nouvel onglet. Ce raccourci, placé juste sous la barre de recherche, ouvre en un geste la version la plus avancée de la recherche conversationnelle de Google.
Je ne vais pas refaire l'historique, mais Siri devait hériter une d'IA locale, puis d'une IA hybride sur des serveurs Apple M2 Ultra dans le cloud, avec des agents jamais arrivés, peut-être une IA issue de ChatGPT d'OpenAI, et là une nouvelle rumeur vient d'arriver...
Apple pourrait utiliser une IA Google, comme Gemini ou Gemma. Et voilà. Pas plus à dire. Aucune utilité, comme Siri en général!
La seule chose que j'écarte est qu'Apple utilise Grok, pour des raisons évidentes d'alignement: une multinationale ayant abusé de travailleurs sous-payés et de travail forcé (appelé aussi esclavage) se doit de se construire une image de gauche...
Avec iOS 26.1 qui a été lancé en début de semaine, Apple a apporté un changement dans l'interface des alarmes et des minuteurs. Il ne suffit plus de cliquer sur le bouton d'arrêt : ce dernier comporte désormais un cercle à faire glisser vers la droite pour éviter les désactivations...
Lors de la sortie de macOS Tahoe 26, Rogue Amoeba avait conseillé à ses utilisateurs d’attendre un peu avant de faire la mise à jour. L’éditeur qui propose plusieurs applications dans le domaine de l’audio, avait trouvé notamment deux bogues importants susceptibles d’entraîner des pertes audio.
L’app Fission de Rogue Amoeba
Dans ce domaine, macOS 26.1 règle un grand nombre de problèmes. Voici les changements notés par l’éditeur :
L’audio FaceTime et Téléphone ne se perd plus
Un bug critique introduit avec macOS 26.0 pouvait provoquer des pertes audio lors des captures depuis FaceTime ou la nouvelle app Téléphone. Ce problème est corrigé avec macOS 26.1 : l’enregistrement audio depuis ces applications fonctionne désormais normalement.
Les différences de fréquences d’échantillonnage ne bloquent plus la capture audio
Un second bug pouvait empêcher la capture audio lorsque la sortie secondaire n’utilisait pas la même fréquence d’échantillonnage que la sortie audio principale du système. Ce comportement a été corrigé dans macOS 26.1.
Amélioration de la capture audio depuis Safari en 44,1 kHz
Lorsque la sortie audio du Mac était réglée en 44,1 kHz, l’audio provenant de Safari pouvait présenter des clics ou des micro-coupures lors de la capture. Ce problème est désormais résolu.
Un « Dis Siri » plus fiable
Dans certains cas, la reconnaissance vocale pouvait échouer lorsque l’on capturait de l’audio. Avec macOS 26.1, « Dis Siri » fonctionne désormais comme prévu, même pendant une capture.
La capture à basse fréquence d’échantillonnage fonctionne à nouveau correctement
Dans les dernières versions de macOS 15 (Sequoia), la capture pouvait échouer lorsque l’audio était émis à de faibles fréquences d’échantillonnage. Sur Tahoe, ce cas ne pose plus de problème.
Compatibilité améliorée avec certains appareils audio avancés
Sur les anciennes versions de macOS, des interfaces audio comme celles de MOTU ou Apogee pouvaient produire un mauvais flux audio en capture, ou faire entendre du silence à la place du signal attendu. Les correctifs de macOS 26.1 améliorent la gestion de ces périphériques.
Filtre passe-bas moins agressif
Avant macOS 26.1, le système appliquait automatiquement un filtre passe-bas marqué lors des captures audio. Ce filtre est désormais beaucoup moins prononcé.
Restrictions levées sur macOS Tahoe
L’éditeur recommande traditionnellement la prudence lorsqu’il s’agit de mettre à jour macOS. Toutefois, avec la version 26.1, les correctifs apportés rendent Tahoe suffisamment stable pour être conseillée dans la plupart des cas. Selon Rogue Amoeba, c’est aujourd’hui la version la plus appropriée pour la majorité des utilisateurs.
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Quel est le point commun entre l'iPhone 16e, l'iPhone Air et l'iPad Pro M5 cellulaire ? La version bêta d'iOS 26.2 et d'iPadOS 26.2 distribuée ce mardi a posé des problèmes à certains utilisateurs de ces trois appareils, forçant à la réinstallation d'iOS 26.1 via le mode de restauration. À...
Après les informations de ces derniers jours, il semble qu'Apple prépare activement le grand retour de Siri avec une version profondément repensée et dopée à l’intelligence artificielle.
La startup française Hoora annonce une levée de 1,1 million d'euros. Son concept : une application mobile où l'utilisateur fait défiler un flux de jeux vidéo et peut y jouer instantanément, sans aucun téléchargement ni temps d'attente. Une approche calquée sur les réseaux sociaux pour tenter de s'attaquer au modèle des stores traditionnels.
La grande curiosité des AirPods Pro 3, c’est leur capteur de fréquence cardiaque. Est-il réellement performant ? Dans quelles conditions est-il pertinent ? Et comment se positionne-t-il face aux solutions déjà établies ?
Ces questions sont relativement nouvelles. La mesure de la fréquence cardiaque via les oreilles est une technologie relativement récente. Elle n’a pas le « track-record » des ceintures cardio ou des cardiofréquencemètres optiques. Pourtant, cette nouvelle technologie, que l’on trouve dans les AirPods Pro 3, a démontré d’excellentes performances.
À ce petit jeu, les meilleurs résultats sont offerts par les ceintures cardio, comme la Polar H10. Toutefois, porter une ceinture cardio n’est jamais confortable et cela fait un appareil de plus à gérer. Les cardiofréquencemètres optiques lorsqu’ils sont portés aux poignets ne sont pas toujours précis, notamment lorsque vous faites des exercices sollicitant beaucoup les bras.
Alors, qu’est-ce que les AirPods Pro 3 ont dans le ventre ? Après avoir fait rapidement un premier test après leur sortie, The Quantified Scientist a publié une nouvelle vidéo avec des tests plus poussés.
Initialement, ses premières impressions étaient excellentes. Deux mois plus tard, ses tests approfondis restent très positifs, mais un peu plus nuancés.
Certaines appréciations sont identiques deux mois après. Pour le cyclisme en intérieur, les résultats sont excellents et presque identiques à ceux d'une ceinture comme la Polar H10, qui est son maitre étalon pour les tests.
Pour le cyclisme en extérieur1, ils sont également très bons. Il obtient une corrélation de 0,99, mais note de rares moments où l'appareil cesse brièvement de détecter la fréquence cardiaque. Malgré cela, pour ce type d’activité, les AirPods Pro 3 restent dans le haut du panier.
Des résultats plus mitigés pour la course à pied et la musculation
Comme lors de ses premiers tests, les performances proposées par les AirPods Pro 3 ne sont pas totalement à la hauteur de ses attentes. Il a effectué plusieurs courses, beaucoup jonglé avec les différents embouts, mais a noté à bien des reprises des détections erronées de la fréquence cardiaque ou des « drop outs », des moments où les écouteurs étaient incapables de mesurer la fréquence cardiaque.
Dans son cas, il estime que les données fournies par Apple sont inutilisables. Pour la musculation, son avis a légèrement varié. C’était un domaine où les écouteurs d’Apple tiraient particulièrement leur épingle du jeu. Avec une corrélation de 0,96, les résultats sont « assez bons » selon lui, notamment lors d'exercices effectués debout. Cependant, des pertes de mesure ont été constatées lorsque le testeur était allongé sur un banc.
Il convient cela dit, de prendre ses résultats avec des pincettes. À la fin, c’est avant tout une affaire de morphologie. Et c’est là où les choses deviennent complexes : ce n’est pas parce que les AirPods Pro 3 tiennent parfaitement dans vos oreilles pour écouter de la musique, qu’ils sont dans la meilleure position pour mesurer votre fréquence cardiaque.
The Quantified Scientist le reconnait volontiers. Il a confié une paire d’AirPods Pro 3 à une autre personne qui obtient de bien meilleurs résultats lorsqu’elle fait de la musculation.
J’ai analysé mes relevés lors de mes séances de reprise de course à pied. Pour l’heure, je n’ai pas noté de résultats farfelus comme je pouvais en avoir parfois avec l’Apple Watch. Lors de séance de fitness, le cardiofréquencemètre de l’Apple Watch pouvait s’égarer pendant de longues minutes. Avec les AirPods Pro 3, je n’ai jamais eu ce type de soucis.
De mon point de vue, le capteur des AirPods Pro 3 ravira tous ceux qui fréquentent assidument les salles de sport. C’est sans doute avec les bracelets de type Coros qui se placent sur le biceps, le meilleur compromis.
Si la praticité est le critère principal, les AirPods Pro 3 méritent clairement l’attention. Si la précision absolue est prioritaire, une ceinture thoracique restera préférable. Comme souvent, tout dépend de l’usage.
On rappellera à toutes fins utiles que certains pays tolèrent l’utilisation d’écouteurs en vélo. ↩︎
Apple a suspendu la diffusion d’iOS 26.2 et d’iPadOS 26.2 pour certains modèles. L’iPhone Air, l’iPhone 16e et les versions cellulaires des nouveaux iPad Pro M5 ne peuvent plus installer la première bêta de ces mises à jour. Les autres appareils ne sont pas concernés.
Les modèles équipés des modems C1 et C1X en cause
Apple n’explique pas ce changement pour le moment. Les trois appareils mentionnés partagent cependant un point commun : ils utilisent les nouveaux modems C1 ou C1X conçus par Apple. Il est donc plausible que la bêta d’iOS 26.2 contienne un bug affectant spécifiquement ces puces réseau.
Vers une nouvelle préversion dans les prochains jours
Initialement, la mise à jour continuait d’apparaître dans Réglages si l’appareil était inscrit au programme développeurs, mais l’installation échouait systématiquement. Depuis, Apple est allé plus loin : la mise à jour n’apparaît plus du tout sur les appareils concernés. Autrement dit, impossible de tenter une installation, même en étant inscrit au programme bêta.
Difficile de savoir combien de temps Apple prendra pour corriger le tir. Il faudra probablement attendre la bêta 2 d’iOS 26.2. En attendant, Apple a de nouveau publié la Release Candidate d’iOS 26.1 pour les appareils en question. Cela permet aux utilisateurs déjà sous les précédentes versions bêta de mettre à jour vers une version plus stable sans quitter le programme bêta.
L’analyste Max Weinbach rapporte qu’après avoir tenté d’installer la mise à jour, son iPad Pro M5 a démarré en mode récupération. Il a pu restaurer sa tablette sous iPadOS 26.1, sans perte de données majeure.
C'est un modèle d'intelligence artificielle doté de 1 200 milliards de paramètres que Google fournirait à Apple pour permettre d'alimenter sa nouvelle version de Siri prévue pour le printemps prochain avec un an de retard sur le calendrier initial, affirme ce soir Bloomberg. Il y a deux jours,...
Alors que l’enquête concernant les vols spectaculaires commis au plus grand musée du monde se poursuit, et que les services de police ont déjà mis la main sur trois des voleurs, Libération avec son antenne CheckNews a mis la main sur des éléments plus que perturbants concernant la sécurité informatique du Louvre.
Windows Server 2003 en 2025... dans un sens ça colle : sa place est dans un musée, comme disait Indy.
Selon une foultitude de rapports de l’ANSSI, certains en libre accès et d’autres à diffusion restreinte que s’est procuré le journal, le réseau informatique du musée ferait frémir n’importe quel responsable sécurité informatique, ou même n’importe quelle personne formée à l’hygiène numérique : entre logiciels au support abandonné par le fournisseur, systèmes d’exploitation antédiluviens côté terminal comme côté serveur, ou même mots de passe dignes du fameux « 1234 » voire absents, c’est un joli cumul de tares basiques.
En 2014, l’ANSSI fait un audit dans le musée. Les choses commencent mal : l’intrusion dans les systèmes de sécurité, dont ceux gérant les caméras, se montre des plus faciles. Et pour cause, une fois sur un des postes du réseau interne, il suffit de taper « LOUVRE » pour accéder à une session, et le logiciel Thalès Sathi gérant les caméras est protégé par un simple « THALES ». Certains n’ont semble-t-il pas suivi les cours de sécurité informatique de base. Déjà à l’époque sont aussi relevés certains logiciels périmés, que l’ANSSI incite aussi à mettre à niveau.
2017, rebelote : cette fois, certains terminaux et autres sessions utilisateur n’ont carrément pas de mot de passe, et sont ainsi accessibles directement ! Mais de toute façon, un mot de passe n’arrêterait pas un malandrin un peu tenace : les terminaux disséminés dans le musée sont pour la plupart sous Windows XP, voire Windows 2000 Pro, tous deux abandonnés par Microsoft, depuis 2014 pour le premier et depuis 2010 pour le second, soit tout de même entre 4 et 7 ans sans mise à jour de sécurité... pour compléter le tableau, les anti-virus de ces postes ne sont pas à jour non plus.
Et en 2025, qu’en est-il ? Si certaines erreurs basiques comme les mots de passe ont été, espérons-le, corrigées, d’autres soucis plus profonds demeurent. Le logiciel de gestion des caméras Sathi de Thalès est, selon les audit, toujours en place alors que son support a été abandonné par Thalès depuis 2019, et d’autres logiciels dépassés sont aussi responsables de la gestion des badges, de la détection d’intrusion ou encore de la détection rapprochée des œuvres, en place pour détecter toute main un peu trop baladeuse auprès des pièces du musée. Au global, au moins l’un des serveurs, celui gérant entre autres Sathi, tourne sur un système d’exploitation périmé : en effet, le logiciel de Thalès n’est compatible qu’avec Windows Server 2003, abandonné par Microsoft depuis 2015. Une paille.
Toutes ces failles montrent une gestion où la sécurité informatique est prise à la légère, que ce soit par des personnes ne comprenant pas l’importance d’un mot de passe fort, ou par d’autres n’ayant pas les moyens financiers de mettre à niveau l’installation informatique du musée. Voilà qui est problématique, quand celle-ci doit gérer la sécurité des œuvres, ainsi que des personnes. Le responsable de l’audit mené suite au vol des bijoux estimé à 88 millions d’euros, Vincent Annereau, semble être réaliste sur l’état du parc informatique du lieu : « [Le parc informatique] avait besoin d’être, véritablement, modernisé [...] Ce dont je peux témoigner, c’est que la direction du Louvre avait pleine conscience de la... pas de la faiblesse, mais de la nécessité d’avoir un regard neuf sur le dispositif de sûreté de l’ensemble du musée ». Espérons qu’à la parole, se joignent les actes.
Ce dimanche, Mark Gurman annonçait parmi sa liste de fuites dominicales qu’Apple allait utiliser Google Gemini comme moteur pour son prochain Siri. Aujourd’hui, il en rajoute une couche avec des détails supplémentaires, dont le nombre de paramètres du LLM utilisé par la pomme.
Image généré par IA.
Si l’annonce était relativement discrète dans sa newsletter, ne prenant pas la première place du classement laissée à des rumeurs plus matérielles, elle n’en est pas moins intéressante : plutôt que de tout faire en interne, Apple aurait donc jeté l’éponge pour une partie de son chatbot, et décidé d’utiliser le moteur de Gemini à la place.
Le passage à Gemini n’est pas le premier test qu’Apple fait avec des moteurs d’intelligence artificielle extérieurs : en plus de celui de Google, la pomme aurait testé le moteur de Claude, ainsi que celui de ChatGPT. Cependant, c’est celui de Google qui aurait fini par avoir la préférence de la pomme, après une période de test intensive.
L’installation de Gemini sous le capot de Siri n’est pas définitive, et doit rester présente tant qu’Apple ne trouve pas son LLM assez compétitif pour gérer tout seul les requêtes de Siri, qui devrait arriver au printemps prochain avec iOS 26.4. Le moteur utilisé par la pomme devrait comprendre 1 200 milliards de paramètres, loin au-dessus des 150 milliards de paramètres de la version cloud d’Apple Intelligence actuellement. Il devrait être en charge des fonctions résumé et planification de Siri, qui aident le chatbot à résumer l’information et décider des tâches à accomplir. D’autres fonctions resteraient la chasse gardée de Siri.
Si Apple confie le moteur à Google, ce n’est pas pour autant que les données client iront vers les serveurs de Mountain View : le moteur Gemini devrait tourner exclusivement sur les serveurs d’Apple, le Private Cloud Compute déjà utilisé par Apple Intelligence. Pour ce faire, Apple aurait déjà alloué les infrastructures techniques nécessaires à l’arrivée du nouveau Siri dans ses data-centers.
Alors que l’utilisation de Gemini comme moteur de Siri devrait être temporaire, il faudra pour s’en passer qu’Apple juge que son LLM est assez compétitif pour venir concurrencer celui de Google et les autres. L’équipe dirigeante de Cupertino pense pouvoir mettre en ligne le moteur interne d’ici la fin de l’année prochaine, mais il faudra rajouter dans l’équation le fait que si Apple avance, les autres ne font pas du surplace pour autant. Parviendra-t-elle à rattraper des concurrents qui s’améliorent de jour en jour ?
Reste que cet aveu d’impuissance n’est pas pour faire plaisir à Apple, qui ne devrait pas crier sur tous les toits qu’elle a conclu un partenariat avec Google pour son chatbot. D’autant que celui-ci devrait lui coûter un petit milliard de dollars par an.
Après avoir lâché iOS 26.1, Apple ne s’arrête pas en si bon chemin, et laisse paraître ce soir une nouvelle version pour les appareils ne gérant pas le dernier système, avec iOS 18.7.2.
L’iPhone XS n’est pas compatible iOS 26, mais mérite sérieusement d’être mis en 18.7.2. Image MacGeneration.
Si iOS 26.1, en plus des correctifs de sécurité, comprend aussi des nouveautés intéressantes, il n’en est pas de même pour iOS 18.7.2 : comme souvent avec les mises à jour des anciens systèmes, il s’agit ni plus ni moins que de boucher toutes les failles de sécurité qui auraient pu être découvertes depuis la précédente mise à jour, dont Apple a fait la liste sur son site.
Si vous avez encore un de ces appareils en activité, ou si tout simplement vous ne souhaitez pas mettre à jour votre iPhone vers iOS 26, nous ne saurions trop vous conseiller d’installer cette nouvelle version d’iOS 18, celle-ci bouchant de nombreuses failles touchant l’App Store, l’audio, la caméra, l’app Localiser, et bien d’autres.
Le casque Samsung Galaxy XR, en vente depuis quelques jours en Corée du Sud et aux États-Unis, devrait débarquer en Europe. La marque coréenne va s'attaquer à quelques nouveaux pays en 2026, dont le Canada, le Royaume-Uni, l'Allemagne et la France, selon des rumeurs. Si le casque est vendu 1 800 $ aux États-Unis, il devrait être aux alentours de 1 900 à 2 000 € chez nous, étant donné que les prix américains sont affichés sans les taxes. C'est significativement moins que le Vision Pro, même après la (petite) diminution du prix lors du passage à la puce M5.
le Galaxy XR. Image Samsung.
Les raisons sont assez logiques : Samsung, qui a travaillé avec Google sur le sujet, a fait quelques choix plus pragmatiques que ceux d'Apple pour réduire les coûts. Il n'y a pas d'écran externe sur le Galaxy XR et les écrans internes, eux, sont un peu moins rapides. Mais les 90 Hz sont amplement suffisants pour les usages mis en avant : Samsung met nettement plus l'accent sur les usages récréatifs, avec l'intégration des outils de Google — Google TV, YouTube, etc. — et la présence d'une app pour Netflix, absente du Vision Pro.
Reste que si le casque a de bons arguments, et que le confort a été vanté par les premiers utilisateurs, le prix est tout de même assez élevé et les usages encore un peu limités. Comme pour le Vision Pro, le Galaxy XR peut être considéré comme une vision d'un futur, mais pas nécessairement celle du futur. Et ce ne sont pas les ventes du casque d'Apple, a priori assez faibles, qui vont contredire ce point pour le moment. Pour l'annonce officielle du lancement en France, nous devrons probablement attendre la prochaine conférence Galaxy Unpacked, attendue pour le 25 février 2026.
Deux jours après la sortie d'iOS 26.1 qui comprenait de multiples correctifs de sécurité en plus de quelques nouveautés fonctionnelles, Apple a lancé ce soir iOS 18.7.2 et iPadOS 18.7.2 pour les utilisateurs restés sur la précédente version du système d'exploitation mobile d'Apple. Les...
Si vous suivez notre série EcoTech dédiée à l'énergie, aux panneaux solaires et à l'auto-consommation, vous connaissez SUNETHIC, cette marque française éco-responsable qui produits des stations solaires plug&play.
Ceux qui travaillent au quotidien sur un ordinateur ou une tablette connaissent l'importance de disposer de bons périphériques. Les claviers, souris, trackpad et Pencil d'Apple sont de bonne facture mais présentent un tarif élevés, ce qui rend les promotions d'aujourd'hui d'autant plus intéressantes.
Annoncé il y a quelques semaines déjà dans certains pays d'Europe, le Tesla Multipass débarque enfin en France ! Mais que cache ce nom un peu bizarroïde ?