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Reçu hier — 10 décembre 2025 2.1 🍏 Apple

Apple Music et Apple TV indisponibles pour certains utilisateurs

10 décembre 2025 à 21:57

Des perturbations sont en cours sur plusieurs services d’Apple, concentrés sur les médias : Apple Music et Apple TV sont ainsi interrompus chez un nombre assez important d’utilisateurs pour qu’Apple parle de panne chez ceux-ci.

Une panne touche actuellement Apple Music et Apple TV, ainsi que le service Channels associé. Capture MacGeneration.

La panne en cours semble être décidément liée spécifiquement aux services de musique et de films en ligne de la pomme : juste avant Apple TV et Apple Music, c’est l’iTunes Store qui faisait état d’une interruption chez certains utilisateurs, la page d’état des services indiquant qu’il était indisponible pendant une petite heure.

Si vous avez des soucis d’accès à ces deux services, n’hésitez pas à en faire part en commentaires.

Mise à jour à 22h35 : un domino de plus tombe, le Game Center fait maintenant partie des services touchés par la panne.

Twitter pourrait bien ressusciter, au nez et à la barbe de X

10 décembre 2025 à 21:30

Surprise : alors que X s’est quasi totalement défait des restes de Twitter, ayant abandonné le petit oiseau bleu et tout ce qui s’y rapportait pour une simple lettre, voilà qu’une startup appelée « Operation Bluebird » souhaiterait le faire renaître de ses cendres, et ainsi venir taquiner Elon Musk avec la marque qu’il a lui-même fait disparaître, comme le rapporte Ars Technica.

Le retour de l’oiseau bleu... pourtant, Halloween est passé !

La manœuvre paraît culottée, au point qu’on pourrait croire à un canular. Mais non, elle est bien réelle : la startup installée en Virginie a lancé une pétition auprès du US Patent and Trademark Office, qui gère les marques déposées, afin de récupérer la marque Twitter et l’expression « tweet », arguant que X les a abandonnées officiellement :

Twitter et le tweet : les deux marques ont été éradiquées par X Corp., des produits, services et marketing de l’entreprise, actant l’abandon de ces marques historiques, sans intention de les faire réapparaître plus tard. L’oiseau Twitter a été abattu.

Autre preuve des intentions claires de Michael Peroff, avocat et fondateur d’Operation Bluebird, l’existence du site www.twitter.new, lancé par la startup : si pour le moment il ne présente qu’un slogan marquant, voulant réinstituer la marque défunte ainsi que sa notoriété, il pourrait dès l’année prochaine être le nouveau départ de l’oiseau bleu, formant un réseau social concurrent de X reprenant les bases délaissées par la société d’Elon Musk. Michael Peroff voit en la réutilisation de la marque une caisse de résonance qui manque aux réseaux sociaux concurrents :

Il y a d’autres alternatives, pour sûr. Mais je n’en connais aucune actuellement qui ait atteint une taille suffisante pour venir faire la différence contre X, alors qu’un nouveau Twitter pourrait largement.

L’un des partenaires de Michael Peroff, Stephen Coates, a un historique des plus sérieux pour l’aider à reconstruire l’ancien Twitter : il n’est autre que l’ancien conseiller juridique de l’entreprise, avant qu’Elon Musk mette la main dessus. Selon lui, le retour de Twitter tel qu’on l’a connu avant Musk pourrait ramener la magie perdue depuis :

Je me rappelle d’il y a quelques temps, quand des célébrités réagissaient au contenu que je postais sur mon compte Twitter durant les finales du Super Bowl ou d’autres événements. Nous voulons faire revenir cette expérience, cette sorte de grande place publique, où tout le monde pouvait échanger.

Est-ce bien réaliste ?

Si l’opération paraît risquée, tant venir récupérer une marque fraîchement abandonnée par un personnage aussi médiatique que Musk, qui a racheté Twitter pour 44 milliards de dollars en 2022 semble perdu d’avance, Michael Peroff a pourtant bien prévu son coup, en s’entourant des bonnes personnes et en utilisant un argument massue : Elon Musk lui-même a annoncé publiquement la mort de Twitter et de l’oiseau bleu.

And soon we shall bid adieu to the twitter brand and, gradually, all the birds

— Elon Musk (@elonmusk) July 23, 2023

Il faut dire que Michael Peroff n’est pas non plus un lapin de six semaines dans le domaine : en tant qu’avocat, sa spécialité est la propriété intellectuelle et les marques déposées. De la même manière, il ne se lance pas dans l’opération pour la beauté du geste, mais avec un plan marketing bien pensé :

Nous pensons que notre modération aidera à faire évoluer les discussions vers quelque chose de plus responsable. Les marques sont coincées sur X actuellement parce qu’elles n’ont pas d’autre endroit où aller.

Ainsi, il compte bien récupérer toutes les marques inquiètes de la tournure qu’a pris X, et toutes celles qui n’ont pas encore sauté le pas de fuir le réseau d’Elon Musk. Et il pourrait bien légalement réussir, comme l’atteste un professeur de droit de Stanford interrogé par Ars Technica :

Une simple intention d’utilisation ne suffira pas à conserver la marque, mais X pourrait se défendre en montrant qu’elle prévoit de la réutiliser. Les consommateurs connaissent bien évidemment encore la marque, et il paraît étrange que quelqu’un d’autre puisse s’emparer de ce nom alors qu’il est toujours associé à au réseau social maintenant appelé X. Mais c’est ce que dit la loi.

Mark Jaffe, un avocat spécialisé en propriété intellectuelle de Californie pense lui aussi que X aura des difficultés à garder la marque Twitter :

Une fois qu’elle n’est plus utilisée ni sur le site internet ni ailleurs et que le CEO de l’entreprise a publiquement indiqué que désormais un autre nom sera la norme, je ne vois pas comment contrer un argument d’abandon de la marque.

Si l’équipe de l’Operation Bluebird semble solide, il est certain qu’Elon Musk tentera tout ce qu’il peut pour s’éviter un concurrent portant le nom qu’il a pourtant voulu détruire. La bataille promet d’être rude.

120 Hz, HDR, A19 : du code laisse entrevoir les caractéristiques du prochain Studio Display

10 décembre 2025 à 21:00

Plus le temps passe, et plus les nouveautés annoncées par certaines rumeurs se font attendre : l’Apple TV, l’AirTag 2, mais aussi et surtout les deux nouveaux moniteurs de la pomme ne sont toujours pas sortis. Reste que des détails dans le code des dernières versions d’iOS 26 révèlent des caractéristiques intéressantes pour le prochain Studio Display, comme l’a repéré Filipe Esposito de MacWorld.

Une sortie du Studio Display 2 coordonnée avec le prochain Mac Studio ? Image MacGeneration.

Même s’ils se terrent dans le code, ces détails ont été trahis par le nom utilisé en interne pour ces nouveaux écrans : J527, référence déjà lâchée par Mark Gurman comme étant le nom de code d’une variante améliorée du Studio Display, ou du Pro Display XDR.

Apple plancherait sur non pas un, mais deux nouveaux moniteurs

Apple plancherait sur non pas un, mais deux nouveaux moniteurs

Si Gurman laissait planer le doute, Esposito semble lui se décider sur un Studio Display 2 qui viendrait mettre l’écran d’Apple au niveau de ses concurrents : la nouvelle dalle serait ainsi prévue pour fonctionner en 120 Hz, et gagnerait le HDR qui manque à l’actuel Studio Display.

Concernant le processeur intégré, alors que l’écran encore au catalogue est équipé d’un vieillissant SoC A13 (même si celui-ci ne s’occupe au final que de gérer la webcam et les enceintes), son successeur confirmerait l’utilisation d’un A19, génération de processeur tout juste sortie avec les iPhone 17. De quoi probablement améliorer la webcam intégrée, qui pourrait alors profiter d’une résolution plus élevée.

Reste à connaître la date de sortie exacte de ces nouveaux moniteurs... si celle-ci n’a pas encore fuité, il est quasi certain qu’elle intervienne courant 2026. Avec les nouveaux Mac Studio M5 Pro/Max ? Et qu'en est-il du prochain Pro Display XDR ? Si très peu d'informations ont fuité sur la prochaine mouture de l'écran professionnel de la pomme, l'une des plus probables indique un passage au Quantum Dot, pour encore améliorer le rendu des couleurs. Il suivrait ainsi les MacBook Pro, passés à cette technologie avec la génération M4.

Jeff Williams devrait rejoindre le CA de Disney

10 décembre 2025 à 13:53
Jeff Williams a cédé son poste de directeur de l'exploitation d'Apple à Sabih Khan en juillet dernier, et a finalement quitté Cupertino à la mi-novembre. À 62 ans, il avait déclaré vouloir passer plus de temps avec ses proches... mais il ne sera pas tout à fait retraité pour autant : on...

Les États-Unis veulent contrôler les profils des réseaux sociaux des touristes

10 décembre 2025 à 18:13

Chantre autoproclamé de la liberté d’expression, l’administration Trump envisage de contrôler les contenus publiés sur les réseaux sociaux par les touristes exemptés de visa qui entrent sur son territoire. Cette mesure viserait les ressortissants de 42 pays, dont la France, rapporte le New York Times. La proposition émane du service américain des douanes et doit d’abord être soumise à une consultation publique de 60 jours. Elle sera ensuite transmise à la Maison-Blanche pour validation.

Image White House.

Ce n’est pas la première fois que les États-Unis s’intéressent aux activités sur les réseaux sociaux des voyageurs étrangers. Dès 2016, des champs pour remplir les pseudos utilisés sont apparus sur un formulaire, mais cette information restait facultative.

Les douanes souhaitent désormais rendre cette déclaration obligatoire. Si la mesure est adoptée, les visiteurs devront communiquer l’ensemble de leurs comptes sociaux utilisés au cours des cinq dernières années. Les agents pourraient alors consulter les publications avant d’autoriser ou non l’entrée sur le territoire.

Le changement concerne les ressortissants des pays bénéficiant du Visa Waiver Program, qui permet de voyager aux États-Unis pendant 90 jours sans visa, à condition d’obtenir au préalable une autorisation de voyage électronique (ESTA). Sont concernés la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Australie, Israël et le Japon, entre autres. Ce changement pourrait intervenir alors que les États-Unis vont accueillir des centaines de milliers de supporters mi-2026 pour la Coupe du monde de football.

Pour Sophia Cope, qui représente l’Electronic Frontier Foundation, cette obligation constituerait « une atteinte accrue aux libertés civiles ». Selon elle, la surveillance systématique des réseaux sociaux « n’a pas démontré son efficacité pour identifier des terroristes ou d’autres individus dangereux », mais restreint au contraire la liberté d’expression et porte atteinte à la vie privée « de voyageurs innocents et de leurs proches. »

Homey à contre-courant : son nouveau boîtier intègre plus de RAM… au même prix

10 décembre 2025 à 17:30

Manifestement, Homey n’a pas reçu le mémo sur l’augmentation vertigineuse du prix de la mémoire vive. Ce spécialiste de la domotique qui propose une solution similaire à Home Assistant, mais en version fermée, et qui appartient à LG a en effet annoncé l’arrivée d’une nouvelle version de son boîtier Homey Pro. Le prix reste le même qu’aujourd’hui, soit 399 €, avec deux fois plus de RAM, soit 4 Go au lieu de 2 jusqu’à maintenant.

Le doublement de la RAM est annoncé sur la page du Homey Pro. Capture site Homey, image iGeneration.

À quasiment 400 €, le Homey Pro était un appareil déjà particulièrement coûteux, alors qu’il embarque des composants assez légers. À l’intérieur du bloc noir, on retrouve un ordinateur avec quatre cœurs ARMv8 à 1,5 GHz, ce qui trahit la présence de l’équivalent d’un Raspberry Pi 4 (c’est en réalité un Compute Module 4), associé à 8 Go seulement de stockage eMMC. Le doublement de la mémoire vive ne sera pas de trop, les 2 Go étaient certainement un peu légers pour faire tourner des installations de domotique complexes.

Malgré tout, ce n’est pas courant en cette fin de 2025 de pouvoir évoquer une augmentation de RAM sans l’associer à une hausse des prix. C’est probablement l’un des avantages de pouvoir compter sur la force de frappe d’une entreprise comme LG, on imagine que cela aurait plus compliqué si Homey était restée une entreprise indépendante. Tant mieux pour les nouveaux clients, sachant que cette mise à jour du Homey Pro semble disponible sur le site du fabricant. Si les frais de port vers la France sont inclus, c’est heureux à 399 €, on peut regretter l’absence de toute autre mise à jour matérielle.

En effet, le Homey Pro n’intègre toujours qu’une connectique limitée à son alimentation et il repose uniquement sur du Wi-Fi. Cela peut fonctionner, mais le centre de la domotique gagnera à être connecté en Ethernet pour plus de stabilité. Même en 2026, ce sera possible à condition d’ajouter un adaptateur vendu 29 € de plus, c’est un peu mesquin. C’est d’autant plus étrange que le plus récent boîtier Homey Pro Mini, qui vient d’ailleurs de sortir en Europe, intègre bien une prise Ethernet, lui.

Domotique : Homey vend son boîtier « Pro mini » à 250 € en Europe

Domotique : Homey vend son boîtier « Pro mini » à 250 € en Europe

Homey est une solution de domotique complète, qui peut remplacer Maison et HomeKit d’Apple. Vous pourrez y connecter vos appareils, les contrôler depuis une interface dédiée ou encore les automatiser avec les outils fournis. Le boîtier Homey Pro intègre tout le matériel pour gérer les appareils Bluetooth, Zigbee, Thread, Z-Wave, infrarouge et même ceux qui communiquent en 433 MHz, ce qui est notamment le cas du RTS qui a longtemps été utilisé par Somfy. Contrairement à Home Assistant, ce n’est pas une solution open-source, mais elle bénéficie elle aussi d’une grande communauté d’utilisateurs.

L’Apple Watch, un futur stéthoscope numérique ?

10 décembre 2025 à 18:01
L’Apple Watch n’est plus seulement un capteur d’activité ; elle devient peu à peu un outil de recherche médicale à grande échelle. Une nouvelle étude menée par des chercheurs du MIT et d’Empirical Health démontre qu’un modèle d’intelligence artificielle entraîné sur 3 millions de jours de données issues de l’Apple Watch peut prédire plusieurs pathologies avec une précision jugée remarquable.

Le détecteur de présence FP300 d’Aqara joue à cache-cache : de nouveau disponible, mais pour combien de temps ?

10 décembre 2025 à 16:48

C'est un vrai jeu du chat et de la souris. Après l'iPhone 17 et l'iPhone 17 Pro Max qui étaient tous deux difficiles à trouver jusqu'à la mi-novembre, le FP300 d'Aqara est sans doute le produit high-tech qui se fait le plus désirer en cette fin d'année. Il y a deux jours à peine, le produit était de nouveau en stock, avant de retomber en rupture au bout de quelques heures seulement.

Une disponibilité en pointillé

Victime de son succès lors de son lancement le mois dernier, le FP300 avait rapidement disparu des rayons, laissant bon nombre de personnes sur leur faim. Bonne nouvelle pour les retardataires (et les plus réactifs) : ce détecteur de présence nouvelle génération fait une timide réapparition.

Si vous aviez raté le coche en novembre ou lors du réassort éclair d'il y a deux jours, c’est le moment ou jamais. Le produit est affiché à son prix public de 49,99 €.

Une petite révolution sur piles

Pourquoi un tel engouement pour un simple capteur ? Pour rappel, le FP300 est une petite révolution dans le monde de la domotique grand public. C'est le tout premier accessoire à combiner la précision d'un radar à ondes millimétriques avec une alimentation sur piles (pour une autonomie annoncée d'un an).

Contrairement aux détecteurs de mouvements classiques (PIR) qui finissent par éteindre la lumière si vous restez immobile devant votre TV ou en lisant un livre, le FP300 détecte votre présence statique (via la respiration notamment) et maintient l'éclairage actif tant que vous êtes réellement dans la pièce.

Son autre atout majeur, c'est sa compatibilité Matter via Thread. Il s'intègre nativement dans l'app Maison d'Apple sans nécessiter le hub du constructeur, pour peu que vous disposiez d'un routeur de bordure comme un HomePod ou une Apple TV 4K. Comme nous l'avions noté dans notre test le mois dernier, c'est une excellente solution pour ceux qui veulent une détection fine dans des endroits dépourvus de prises électriques, comme un couloir ou des toilettes.

Test du FP300 d’Aqara, le premier détecteur de présence sur pile compatible avec Matter

Test du FP300 d’Aqara, le premier détecteur de présence sur pile compatible avec Matter

Vu la rapidité de la rupture de stock précédente, on ne saurait trop vous conseiller de ne pas traîner si ce produit vous intéresse pour compléter votre installation HomeKit. Amazon annonce désormais une livraison autour du 23 décembre.

Photoshop s’intègre à ChatGPT, mais ça ne vaut pas le Nano Banana de Google

10 décembre 2025 à 16:32

Adobe est fier d’annoncer que Photoshop, Express et Acrobat sont désormais « intégrés » dans ChatGPT, ce qui rend ses logiciels accessibles à 800 millions d’utilisateurs dans le monde. Mais « intégrés » comment ? Il ne s’agit pas de piloter la version de Photoshop installée sur votre Mac via l’IA générative. L’idée est d’importer certaines fonctions de ces logiciels directement au sein de ChatGPT. OpenAI avait ouvert la voie en octobre avec quelques partenaires triés sur le volet ; Adobe s’ajoute maintenant à la liste.

Image Adobe

Pour utiliser une application dans ChatGPT, il faut d’abord l’activer en tapant son nom puis en autorisant l’accès. Ensuite, chaque requête doit commencer par ce même nom (le logo de l’app s’affiche alors sous le champ de saisie) avant de demander l’action, par exemple : « Photoshop ajoute la lune sur cette photo ».

Mes premiers essais ont été catastrophiques à cause de plusieurs gros problèmes. Premièrement, le Photoshop intégré à ChatGPT ne sait pas créer d’élément pour l’instant, il peut seulement modifier ceux qui existent déjà. Deuxièmement, l’outil multiplie les échanges inutiles pour réclamer des précisions avant d’agir. Troisième écueil : les images générées ne se chargent tout simplement pas.

(Tentative) d’ajout d’une lune avec Photoshop dans ChatGPT. Vidéo MacGeneration.

En comparaison, l’expérience est nettement plus fluide avec Gemini. Le modèle Nano Banana de Google, très doué pour les retouches, ne bombarde pas l’utilisateur de questions et fait des modifications précises. C’est le jour et la nuit.

Ajout d’une lune avec Gemini (modèle Nano Banana). Vidéo MacGeneration.

Mes essais ont été tout aussi désastreux avec Acrobat, censé manipuler des PDF au sein de ChatGPT. Malgré des dialogues interminables avec l’assistant, impossible d’obtenir des résultats exploitables sur mes documents.

On comprend l’intérêt stratégique pour OpenAI : intégrer des services externes permet à ChatGPT d’aller au-delà des capacités d’un « simple » modèle d’IA et donc de faire rester les utilisateurs plus longtemps. Pour certains usages, comme créer une playlist Spotify sans quitter l’assistant (une intégration pas encore disponible en France), cela fait sens. En revanche, tenter de faire entrer des applications créatives comme Photoshop ou Acrobat dans ce moule ne fonctionne pas. L’association est bancale, et l’expérience, pour l’instant, très décevante.

Bloquer iMessage reviendrait à couper toutes les notifications d’iOS

10 décembre 2025 à 16:13

La Russie a choisi de bloquer FaceTime depuis la semaine dernière, mais pas iMessage. Pourquoi ce traitement de faveur pour la messagerie instantanée d’Apple ? Si, comme le gouvernement russe le prétend, FaceTime est utilisé pour des activités terroristes, ce sera probablement aussi vrai pour iMessage et un blocage aurait été logique. L’explication est peut-être purement technique : comme l’a relevé cet internaute sur Mastodon, la messagerie est intimement liée à Apple Push Notification service (APNs), le service fourni par la Pomme pour gérer toutes les notifications qui s’affichent sur iOS. Bloquer iMessage reviendrait ainsi peut-être à bloquer toutes les notifications… rendant les appareils Apple presque inutiles.

Image iGeneration, photo de base Artem Beliaikin sur Unsplash.

Le lien entre iMessage et APNs est souligné par Apple sur cette page de son site, qui explore la sécurité de la messagerie instantanée maison. Il existe par ailleurs plusieurs autres signes de l’association entre les deux. Ainsi, les notifications de toutes les apps continuent de fonctionner sur un iPhone ou iPad dans les avions qui proposent une connexion à internet gratuite uniquement pour les messageries. C’est sûrement parce que cela revient à autoriser les serveurs d’Apple qui gèrent les deux services.

Par ailleurs, iMessage reste accessible dans de nombreux pays qui censurent pourtant tous ses concurrents occidentaux. En Chine, par exemple, on ne peut utiliser ni WhatsApp, ni Telegram, ni Messenger, ni Signal, du moins pas sans un VPN. En revanche, la messagerie d’Apple reste accessible, sans activer quoi que ce soit. Dans le monde de l’entreprise ou dans l’éducation aussi, on connaît bien le problème : s’il existe des solutions pour bloquer iMessage, elles bloquent alors toutes les notifications, comme le relève par exemple le gestionnaire de réseaux GFI sur son site.

Un lien voulu par Apple pour éviter la censure ?

S’il est bien établi qu’iMessage dépend étroitement des notifications sous iOS et que l’on ne peut pas bloquer l’un sans gêner les autres, on ne sait pas pourquoi Apple a choisi cette approche. Est-ce précisément pour protéger iMessage contre la censure gouvernementale ? John Gruber a une autre théorie sur son blog : il suggère qu’Apple aurait pu lier intimement les deux pour forcer la main des opérateurs.

Scott Forstall présente la toute première version d’iMessage pendant le keynote de l’iPhone 4s, en octobre 2011. Image Apple/iGeneration.

Lors de l’arrivée d’iMessage, en 2011, l’iPhone était déjà un beau succès, mais pas à l’échelle actuelle et les rapports de force entre Apple et ses partenaires étaient bien différents. Les opérateurs auraient pu choisir de bloquer iMessage au profit des SMS, qui restent sous leur contrôle, et la Pomme aurait pu choisir cette solution pour faire en sorte que ce soit impossible techniquement, en tout cas pas sans retirer une fonction essentielle de son smartphone. On peut aussi souligner que construire iMessage sur les bases d’APNs, qui existait depuis 2009, était l’option la plus simple et la plus logique pour Apple.

Quoi qu’il en soit, le constat ne change pas à l’arrivée. Bloquer iMessage sans nuire sérieusement à l’utilisation d’un iPhone semble impossible, ce qui favorise la messagerie instantanée d’Apple. Pour le moment au moins, elle reste ainsi accessible en Russie et, a priori, toujours chiffrée de bout en bout et donc inaccessible pour les autorités.

Viture dévoile des lunettes XR en édition limitée Cyberpunk 2077

10 décembre 2025 à 16:01
Viture et CD Projekt Red s'associent pour célébrer les cinq ans de Cyberpunk 2077 avec une édition collector de lunettes XR. Les Luma Cyber affichent un écran virtuel de 152 pouces, un taux de 120 Hz et un design inspiré de Night City. Seulement 10 000 exemplaires seront produits, et la France est éligible à la livraison.

SoundAnchor évite à votre Mac d’utiliser le mauvais micro

10 décembre 2025 à 14:54

Apple vante des micros de « qualité studio » pour l’iMac et les MacBook Pro depuis les premières générations Apple Silicon. Ils sont effectivement très bons, mais encore faut-il que macOS vous laisse les utiliser. Dès que vous mettez vos AirPods, le système bascule automatiquement l’entrée audio sur les écouteurs, dont le micro est notoirement mauvais. SoundAnchor est là pour régler ce désagrément.

Cet utilitaire, qui se loge dans la barre des menus, permet de donner la priorité au micro de son choix. Si vous placez par exemple « Micro MacBook Air » en tête de liste, le système continuera d’utiliser le micro intégré à la machine même si vos AirPods se connectent. Ainsi, plus besoin de changer manuellement la source dans les Réglages Système ou dans les options de vos applications pour rectifier le tir. Cela fonctionne avec n’importe quelle source : si vous avez un (bon) micro externe, vous pouvez faire en sorte qu’il garde la priorité tout le temps.

L’intérêt est peut-être moins évident dans ce sens, mais SoundAnchor peut aussi jouer le rôle de chef d’orchestre pour la sortie audio. Vous pouvez par exemple faire en sorte que les AirPods ne diffusent pas automatiquement le son de votre Mac quand vous les enfilez.

L’application est développée par Flavio De Stefano, un ingénieur travaillant chez Spotify. Elle a planté une fois lors de mon essai, mais pour le reste elle fonctionne bien. Elle est disponible gratuitement sur le web, avec possibilité de soutenir son créateur par un don. Sur le Mac App Store, elle coûte 1,99 €, un moyen de compenser un petit peu les frais d’inscription au programme développeur. Elle demande macOS Monterey 12 au minimum.

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