Après avoir enfoncé EKWB, Steve de Gamers Nexus se tourne désormais vers ASUS. La question des garanties chez ASUS, bien que différente, est tout aussi controversée. ASUS fait l’objet de critiques accrues suite à de nombreux rapports suggérant que l’entreprise a facturé des réparations inutiles et adopté des pratiques quasi extorsives envers ses clients.

De nombreux témoignages ont émergé, démontrant que la société a souvent facturé pour des dommages qui n’existaient pas lors de l’envoi des appareils pour réparation. Certains clients ont été confrontés à des menaces où leurs appareils seraient renvoyés démontés si les frais n’étaient pas réglés, une pratique qui soulève des questions éthiques sérieuses.

Garanties chez ASUS : Incidents Marquants et Manipulations Médiatiques

Dans des cas précis, un client a été facturé 200$ pour la réparation d’un dommage non signalé. Un autre exemple inclut une carte vidéo pour laquelle ASUS a exigé 3,758$ canadiens pour réparer une simple égratignure. Plus troublant encore, ASUS a été accusé d’avoir remplacé un joystick sous garantie par un écran LCD, malgré la couverture de la garantie pour le joystick.

L’entreprise a également été critiquée pour ses réponses défensives dans les médias, notamment lors d’une interview avec The Verge où ASUS a tenté de minimiser les modifications apportées à la disposition de la carte mère de leur nouveau modèle Alli X pour éviter la surchauffe, refusant d’admettre des défauts existants.

Documentation et Légalités

Les clients ont été encouragés à documenter soigneusement l’état de leurs appareils avant de les envoyer pour réparation afin d’éviter les fausses accusations de dommages induits par le client. Des discussions ont été soulevées sur la manière dont ASUS pourrait contourner la loi Magnuson-Moss sur la garantie, avec des suggestions pour porter plainte auprès de la FTC. Les plaintes à la FTC contre les pratiques injustes ou frauduleuses de garantie sont prises très au sérieux, avec des amendes pouvant atteindre 37 000 $ par incident.

Verdict

En raison des problèmes continus avec le service client et les garanties d’ASUS, les consommateurs sont invités à réfléchir à deux fois avant d’acheter des produits de la marque, surtout si un bon service après-vente est important pour eux. Un appel est également lancé aux clients mécontents pour envoyer leurs expériences et preuves de mauvais service à Gamers Nexus pour un suivi potentiel.

Les pratiques de service après-vente d’ASUS sont sévèrement critiquées pour leur gestion déficiente des garanties et leur manque de responsabilité envers les consommateurs. Cette situation appelle à une vigilance accrue de la part des clients et à un effort collectif pour exiger des changements dans l’industrie.

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Les future générations de GPU RDNA 5 d’AMD pourraient représenter une refonte totale, signalant un tournant stratégique majeur pour la division Radeon. Ces modèles envisageraient de définir le moment « Zen » pour AMD, avec une innovation qui débuterait dès la fondation de l’architecture.

Défis Actuels et Solutions Futures

Face aux défis rencontrés par les GPU RDNA 3 et RDNA 4, qui n’ont pas atteint les objectifs de performance et d’efficacité énergétique escomptés, AMD planifierait une transformation radicale avec RDNA 5. Cette nouvelle génération chercherait à surmonter les limites précédentes en améliorant le ray tracing tout en apportant des innovations substantielles.

AMD RDNA 5 : Focus sur l’Intelligence Artificielle

L’intégration de l’IA et l’optimisation logicielle seraient au cœur des innovations de RDNA 5, avec une implication directe de Xilinx pour perfectionner les capacités d’intelligence artificielle de la suite logicielle ROCm. Ce mouvement stratégique positionnerait AMD comme un concurrent direct des futures plateformes RTX 50 de NVIDIA, visant à dominer le segment des PC AI.

Perspectives d’Impact sur l’Industrie

Le lancement de RDNA 5, prévu pour fin 2025 ou 2026, pourrait redéfinir les standards de l’industrie en termes de performances graphiques et d’efficacité énergétique. Avec une architecture entièrement nouvelle, AMD aspirerait à surpasser ses concurrents et à répondre aux attentes longtemps insatisfaites de ses utilisateurs.

Un Futur Innovant et Prometteur

L’architecture RDNA 5 d’AMD, par son approche radicale et ses améliorations significatives, serait prête à marquer un moment décisif pour la division Radeon. Ce nouveau chapitre pourrait bien inaugurer une ère de domination dans le secteur des technologies graphiques, mettant en lumière le génie innovant d’AMD et redéfinissant les attentes autour des performances des GPU.

Selon des informations de XpeaGPU, malgré les rumeurs qui prévoyaient un lancement exclusif du RTX 5090 cette année, NVIDIA prévoit de dévoiler les deux modèles simultanément. La RTX 5080 sera la première à être lancée, suivant ainsi l’exemple de la RTX 3080 qui avait précédé la RTX 3090 en 2020. Cette approche permettrait à NVIDIA de peaufiner chaque lancement selon les retours et attentes des utilisateurs.

Des commentateurs comme Kopite7kimi ont révélé que NVIDIA compte lancer le RTX 5080 en premier, conformément à la pratique antérieure de 2020 où la RTX 3080 avait été introduite deux semaines avant la RTX 3090.

Une RTX 5080 avec 12288 cœurs CUDA

Les murmures se confirment chez NVIDIA, qui semble prête à révolutionner encore une fois le marché des GPUs avec ses dernières innovations. Bien que non officielles, les spéculations autour de l’architecture des séries RTX 50 et Blackwell captent l’attention. La série Blackwell, spécialement conçue pour les centres de données, devrait être lancée cette année, marquant un progrès notable depuis l’introduction de l’architecture Ada Lovelace.

Les performances de la RTX 5080, qui serait équipée du nouveau GPU GB203, captiveraient fortement l’attention. Ce GPU pourrait atteindre jusqu’à 12288 cœurs CUDA, marquant une évolution notable par rapport à son prédécesseur l’AD103. Plus fascinant encore, le GB202, qui doublerait le nombre de cœurs, propulserait potentiellement la RTX 5090 vers de nouveaux sommets, offrant des performances révolutionnaires. L’anticipation monterait alors que le quatrième trimestre, période envisagée pour le dévoilement, approcherait rapidement.

Systèmes de refroidissements avec TDP 250W – 600W

En outre, NVIDIA est en train de finaliser le système de refroidissement pour ces modèles, avec des capacités allant de 250W à 600W, ce qui indique des avancées notables en termes de gestion thermique pour les nouvelles cartes. Ces innovations sont susceptibles de placer les prochaines RTX 50 sous les projecteurs, étant donné que les fuites de design des refroidisseurs sont fréquentes avant les annonces officielles.

Cette annonce, prévue pour la fin de l’année 2024, suit la stratégie de la société de présenter ses produits phares l’un après l’autre.

Asus a récemment présenté la Rog Ally X, une version améliorée de sa console portable précédente, marquant ainsi sa volonté de rectifier les défauts notés par les utilisateurs et les critiques dans la version originale. L’annonce de cette nouvelle édition ne signifie pas l’arrivée d’une toute nouvelle gamme, mais plutôt une mise à jour significative de l’existant.

La console est destinée à un public de gamers exigeants, désireux de découvrir des améliorations significatives en termes de matériel. Un aperçu de ces améliorations a été donné durant le stream, mentionnant des avancées au niveau de la mémoire vive, des ports avec une amélioration notable du port SSD, de l’autonomie de la batterie et de l’interface utilisateur Armoury Crate.

Asus confirme que le nouvel Ally X sera noir, évoquant un prototype mystérieux évoqué lors dans une story de Theverge. Cette stratégie, similaire au lancement du premier ROG Ally le 1er avril 2023, vise à maintenir l’intérêt pour ses produits alors que la concurrence dans le jeu sur console portable s’intensifie.

Armoury Crate SE 1.5 arrive en juillet 2024

De plus, en juillet 2024, l’interface Armoury Crate SE 1.5 sera lancée, offrant des améliorations qualitatives telles que la réorganisation des options dans le menu, l’accès rapide aux jeux de la bibliothèque via les boutons de déclenchement, de nouvelles options de menu, la personnalisation de la disposition du menu et un outil permettant le partage de modèles de profil de jeu entre les utilisateurs.

ASUS ROG Ally X : Une Évolution Plutôt qu’une Révolution

Un an après le lancement de la ROG Ally, Asus procède à une mise à jour significative de sa console portable. Cependant, il ne s’agit pas d’une nouvelle version à proprement parler, mais plutôt d’une série d’améliorations visant à peaufiner le modèle existant.

Contrairement à ce que Valve a pu faire avec son Steam Deck OLED, Asus n’a pas modifié le processeur ni l’écran de la console, conservant ainsi l’APU Z1 Extreme d’AMD et un écran IPS de 7 pouces Full HD à 120 Hz, capable de 500 nits et compatible avec le VRR (Variable Refresh Rate). Malheureusement, l’écran OLED n’est pas au programme.

L’autonomie et la capacité de stockage. Elle est équipée d’une batterie de 40% plus grande que le modèle précédent, promettant jusqu’à trois heures de jeu intensif. De plus, le support pour SSD M.2 2280 offre une option bienvenue pour ceux qui cherchent à augmenter l’espace de stockage sans compromettre la performance.

Design et Fonctionnalités

Sur le plan du design, ASUS a fait quelques ajustements pour améliorer la thermique et l’ergonomie mais aussi sur la finition qui passe au noir au lieu de blanc.

L’emplacement de la carte SD a été déplacé pour mieux gérer la chaleur. En termes de performance, le modèle conserve le processeur Ryzen Z1 Extreme et l’écran VRR de 48 à 120 Hz, assurant une expérience visuelle fluide et réactive.

Réparabilité et Durabilité

ASUS a également pris en compte la réparabilité dans cette nouvelle version. Un joystick redessiné et des poignées révisées non seulement améliorent l’expérience de jeu mais assurent aussi que l’appareil pourra être maintenu en bon état plus facilement et à moindre coût.

Conclusion

Alors que ASUS reste silencieux sur la date de sortie exacte et le prix, l’anticipation autour de la ROG Ally X monte. Avec des améliorations substantielles mais prudentes, ASUS semble parier sur l’attrait d’une machine performante et fiable, plutôt que de se lancer dans une course à l’innovation à tout prix. Ce modèle sera officiellement annoncé le 2 juin, et il sera intéressant de voir comment il se mesure face à ses concurrents et à la version originale, qui reste en vente à prix réduit.

NVIDIA s’engage à transcender vos sessions de jeu avec le lancement de son Pilote ( 552.44 WHQL) Game Ready pour Ghost of Tsushima: Director’s Cut et Homeworld 3 d’une expérience visuelle sans précédent. À l’aube de ces sorties très attendues, NVIDIA déploie ses technologies de pointe DLSS pour réinventer la performance graphique, promettant ainsi de vous plonger au cœur d’univers toujours plus immersifs et époustouflants.

D’ailleurs pour connaitre les configurations requise pour jour à Ghost of Tsushima: Director’s Cut vous pouez lire notre article  »Ghost of Tsushima Director’s Cut : configuration requise, cross-play, overlay PlayStation et plus sur PC ! »

Game Ready pour Ghost of Tsushima: Director’s Cut », avec DLSS 3, DLAA et Reflex

Au cœur du 13ème siècle, alors que l’empire mongol dévastait nations après nations dans sa campagne pour conquérir l’Est, l’île de Tsushima reste le dernier rempart avant le Japon continental face à l’invasion mongole menée par le général impitoyable Khotun Khan.

Dans le sillage de la première vague de l’assaut mongol, le courageux samouraï Jin Sakai tient bon. Dernier survivant de son clan, Jin est déterminé à protéger son peuple et récupérer sa terre natale à tout prix. Pour la première fois sur PC, suivez le périple de Jin Sakai et vivez l’expérience complète de « Ghost of Tsushima » dans cette édition Director’s Cut.

Le Pilote Game Ready pour Ghost of Tsushima: Director’s Cut 552.44 WHQL offre le support intégré des technologies d’amélioration de jeu de NVIDIA, à savoir :

• DLSS 2 permet à tous les utilisateurs de GeForce RTX d’accélérer les taux de rafraîchissement,
• DLSS 3 offre aux utilisateurs des GeForce RTX série 40 la capacité de multiplier les taux de rafraîchissement pour des performances inégalées,
• DLAA optimise la qualité d’image plutôt que la performance. Combinez DLAA et DLSS 3 pour une qualité d’image et des performances exceptionnelles.

En outre, les joueurs GeForce peuvent activer NVIDIA Reflex, utilisable avec n’importe quelle combinaison de paramètres sur les GPU GeForce RTX et GeForce GTX. Cette technologie révolutionnaire réduit la latence système sur les cartes graphiques et ordinateurs portables GeForce, rendant vos actions plus rapides et offrant un avantage compétitif dans les jeux multijoueurs et une meilleure réactivité dans les jeux solo.

Prêt également pour « Homeworld 3 », avec DLSS 2

La célèbre franchise Homeworld revient sur PC avec le très attendu « Homeworld 3 ». Prenez le contrôle d’une flotte errante et engagez-vous dans des combats stratégiques en 3D. Utilisez les restes d’une ancienne civilisation pour piéger vos ennemis ou dissimuler votre flotte face à des adversaires puissants.

Le lancement de « Homeworld 3 » est prévu pour le 13 mai, mais les joueurs qui ont acheté l’édition Fleet Command peuvent commencer à jouer dès ce jour, le 10 mai. Chaque fois que vous prendrez les commandes de votre vaisseau mère, vous découvrirez un support dès le premier jour pour DLSS 2, accélérant les performances sur les PC GeForce RTX.

Paramètres Optimaux pour les Nouveaux Jeux

Les paramètres optimaux en un clic dans GeForce Experience et l’application NVIDIA vous permettent de configurer instantanément les options de jeu pour l’hardware de votre système, assurant ainsi une expérience de jeu fluide et optimisée. Plus de 1200 titres sont pris en charge, et depuis notre dernière sortie de pilote, nous avons ajouté le support pour 5 titres supplémentaires :

• Content Warning
• Gray Zone Warfare, le jeu lancé en accès anticipé
• Manor Lords que nous avons testé à sa sortie
• No Rest for the Wicked
• Outpost: Infinity Siege

Les utilisateurs peuvent en apprendre davantage sur les pilotes GeForce Game Ready en se rendant sur la page officielle. Ils ont également la possibilité de télécharger la dernière version 552.44 WHQL du pilote Game Ready pour Ghost of Tsushima via GeForce Experience.

Si des problèmes techniques surviennent avec les nouveaux pilotes Game Ready, il est recommandé de poster un rapport détaillé sur le forum de feedback des pilotes GeForce.com. L’équipe du service client sera en mesure d’assister au mieux les utilisateurs.

Pour consulter la liste complète des correctifs apportés par ce pilote aux problèmes précédemment signalés, il suffit de se consulter le PDF joint.

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AMD est en passe de révolutionner le marché des processeurs avec sa future architecture Zen 5, qui équipera dès 2024-2025 une large gamme de CPU et APU destinés aux PC de bureau, ordinateurs portables et serveurs. Attendue comme un bond générationnel majeur, l’architecture Zen 5 promet des gains spectaculaires de performances et d’efficacité énergétique, tout en intégrant de nouvelles fonctionnalités comme un moteur IA dédié. Plongée au cœur de cette architecture Zen 5 qui s’annonce déjà comme un nouveau tournant pour AMD.

Zen 5 : un concentré d’innovations pour repousser les limites

Par rapport à l’actuelle architecture Zen 4, déjà très performante, Zen 5 va encore plus loin en intégrant une multitude d’améliorations et d’innovations :

1. Un procédé de gravure de dernière génération en 4nm et 3nm chez TSMC, pour une densité de transistors inégalée et une efficacité énergétique optimale. AMD profite ici de sa proximité avec le fondeur taïwanais et de la maturité grandissante de ses procédés.
2. Des cœurs CPU entièrement repensés, avec un gain d’IPC (Instructions Par Cycle) estimé entre 10 et 15% pour les cœurs hautes performances Zen 5 « Nirvana », et l’introduction des cœurs basse consommation Zen 5c « Prométhéus » pour les configurations hybrides. Cela devrait se traduire par des hausses significatives de performances dans tous les domaines.
3. Une hiérarchie mémoire profondément remaniée, avec 1 Mo de cache L2 par cœur (contre 512 Ko sur Zen 4) pour accélérer les accès les plus fréquents, et jusqu’à 64 Mo de cache L3 partagé sur certains modèles haut de gamme pour les charges de travail les plus lourdes. Certains modèles profiteront aussi d’une V-Cache 3D de 128 Mo pour booster les jeux et applications sensibles au cache.
4. Un gigantesque pas en avant sur l’IA avec l’intégration d’un moteur dédié baptisé XDNA 2, capable d’offrir jusqu’à 60 TOPS (billions d’opérations par seconde) sur certains modèles d’APU. De quoi démocratiser l’intelligence artificielle auprès du grand public et rattraper le retard sur les puces Apple M équipées du Neural Engine.

Autant d’avancées qui promettent un bond de performances massif dans les applications, les jeux, mais aussi les domaines en plein essor comme l’IA, le machine learning, la création de contenu, etc. Avec Zen 5, AMD semble déterminé à ne rien laisser au hasard pour creuser l’écart technologique avec Intel.

AMD Zen 5 : Un déploiement complet sur tous les segments du marché

Nom de la famille	Architecture	Segment	Plateforme
Turin	Zen 5 / Zen 5C	Centre de données	SP5/SP6
Shamida Peak	Zen 5	Station de travail	TRX40/WRX80
Granite Ridge	Zen 5	Bureau (Desktop)	AM5
Fire Range	Zen 5	Laptop (Enthousiaste)	BGA
Strix Point Halo	Zen 5 / Zen 5C	Laptop (Haut de gamme)	FP11
Strix Point	Zen 5 / Zen 5C	Laptop (Grand public)	FP9
Kraken Point	Zen 5 / Zen 5C	Laptop (Grand public)	FP8?
Sonoma Valley	Zen 5 / Zen 5C	Laptop (Entrée de gamme)	À déterminer

La force de l’architecture Zen 5, c’est son extrême polyvalence qui va lui permettre d’adresser efficacement tous les segments de marché :

• Pour les PC de bureau, les processeurs Ryzen 9000 « Granite Ridge » offriront jusqu’à 16 cœurs et 32 threads avec un gain d’IPC de 15 à 25%, un support DDR5 optimisé et jusqu’à 128 Mo de V-Cache 3D pour un prix contenu grâce au maintien du socket AM5. De quoi reléguer les Intel Core de 14ème génération Meteor Lake au second plan.
• Sur le front des serveurs et datacenters, les monstrueux processeurs EPYC Turin aligneront jusqu’à 128 cœurs Zen 5 ou 192 cœurs Zen 5c avec jusqu’à 512 Mo de cache L3, le support de la DDR5 12 canaux à 6000 MT/s et 128 lignes PCIe 5.0. Le tout avec un TDP grimpant jusqu’à 500W pour des performances de calcul scientifique et d’IA imbattables, tout en écrasant les Xeon Granite Rapids d’Intel côté efficacité énergétique.
• Les processeurs Shamida Peak pour stations de travail : Déclinaison de Zen 5 pour les plateformes HEDT haut de gamme, Shamida Peak remplacera les actuels Ryzen Threadripper. Il utilisera les sockets sTRX40/sWRX80 et offrira de nombreux cœurs Zen 5 pour les workloads exigeants. Lancement probable courant 2025.

• Mais c’est peut-être sur les ordinateurs portables que Zen 5 va le plus se démarquer avec les APU Strix Point et Strix Halo. Gravés en 4nm et intégrant jusqu’à 16 cœurs Zen 5, un iGPU 40 CU RDNA 3+ surpuissant, 32 Mo de cache MALL et un NPU XDNA 2, ces APU vont enterrer les Intel Core mobile et même concurrencer les Apple M2 Pro/Max. Imaginez jouer en Ultra sur un 14 pouces sans GPU dédié, c’est ce que promet l’AMD Strix Halo !
• Les APU Fire Range pour PC portables gaming : En complément de Strix Point/Halo, les APU Fire Range cibleront spécifiquement les laptops gaming haut de gamme avec un TDP de 55-75W. Ils embarqueront jusqu’à 16 cœurs Zen 5 et adopteront un design chiplet. Ils succéderont aux actuels Dragon Range. Lancement prévu début 2025.
• Les APU Kraken Point pour ordinateurs portables grand public : Positionnés sur le segment grand public, les APU Kraken Point adopteront une configuration hybride avec 4 cœurs Zen 5 + 4 cœurs Zen 5c. Côté graphique, ils utiliseront 8 CU RDNA 3+ pour un TDP contenu (probablement 15-28W). Ils exploiteront le socket FP8. Lancement attendu courant 2025.
• Enfin, pour l’entrée de gamme et les appareils nomades comme la future Steam Deck 2, les APU Sonoma Valley offriront 4 cœurs Zen 5c et un iGPU RDNA 3+ pour des performances doublées par rapport à la génération actuelle. Un marché très stratégique où AMD devra ferrailler dur face aux Meteor Lake d’Intel. En effet, dans notre article  »les processeurs de la Steam Deck 2 au cœur des spéculations : Zen 5 ou Zen 4 + RDNA 3 ? » nous avons révélé l’information sur l’éventuelle adoption de Sonoma Valley par Valve pour sa future Steam Deck 2.

Nom Famille CPU	AMD Kraken Point	AMD Fire Range	AMD Strix Point Halo	AMD Strix Point	AMD Sonoma Valley
Branding Famille	AMD Ryzen 9040 (H/U-Series)	AMD Ryzen 8055 (HX-Series)	AMD Ryzen 8050 (H-Series)	AMD Ryzen 8050 (H/U-Series)	TBD
Nœud de Gravure	4nm	5nm	4nm	4nm	4nm
Archi Cœurs CPU	Zen 5	Zen 5	Zen 5 + Zen 5C	Zen 5 + Zen 5C	Zen 5c
Cœurs/Threads CPU	8/16	16/32	16/32	12/24	4/8
Cache L2	TBD	TBD	24 Mo	12 Mo	TBD
Cache L3	32 Mo	TBD	64 Mo	24 Mo	TBD
Fréq. CPU Max	TBD	TBD	TBD	TBD	TBD
Archi GPU	iGPU RDNA 3+ 4nm	iGPU RDNA 3+ 4nm	iGPU RDNA 3+ 4nm	iGPU RDNA 3+ 4nm	iGPU RDNA 3+ 4nm
Cœurs GPU Max	12 UCs <br>(786 cœurs)	2 UCs <br>(128 cœurs)	40 UCs <br>(2560 Cœurs)	16 UCs <br>(1024 Cœurs)	TBD
Fréq. GPU Max	TBD	TBD	TBD	TBD	TBD
TDP	15-45W <br>(65W cTDP)	55-75W <br>(65W cTDP)	55-125W	15-45W <br>(65W cTDP)	TBD
Lancement	2025?	2H 2024?	2H 2024?	2H 2024	2025?

Avec un tel déploiement de force sur tous les segments, Zen 5 pourrait bien être l’architecture de la consécration pour AMD. Si les promesses sont tenues, le rapport de force avec Intel risque de basculer durablement en faveur du fondeur texan.

AMD va encore plus loin avec les APU Ryzen AI HX

Non content de révolutionner les performances des APU avec les familles Strix Point et Strix Halo, AMD compte aussi démocratiser l’intelligence artificielle avec une nouvelle gamme baptisée Ryzen AI HX. Déclinée des Strix Mono, cette série profitera d’un GPU intégré jusqu’à 16 CU RDNA 3+, mais surtout du moteur IA XDNA 2 pouvant atteindre 77 TOPs dont 45 TOPs dédiés au NPU.

Nom du CPU	Architecture	Cœurs / Threads	Fréquence Max	Cache Total	Capacités IA	iGPU	TDP
Ryzen 9 AI HX 170	Zen 5 / Zen 5C	12/24	5.1 GHz	36 MB / 24 MB L3	77 TOPs IA (45 TOPs NPU)	16 unités RDNA 3+	35-45W
Ryzen 7 AI HX 150?	Zen 5 / Zen 5C	8/16	À déterminer	24 MB / 16 MB L3	À déterminer IA (45 TOPs NPU)	12 unités RDNA 3+?	35-45W
Ryzen 5 AI HX 130?	Zen 5 / Zen 5C	6/12	À déterminer	20 MB / 12 MB L3	À déterminer IA (45 TOPs NPU)	8 unités RDNA 3+?	35-45W

Trois modèles seraient prévus : le Ryzen 9 AI HX 170 (12 cœurs Zen 5 / Zen 5C à 5,1 GHz), le Ryzen 7 AI HX 150 (probablement 8 cœurs) et le Ryzen 5 AI HX 130 (6 cœurs présumés). Tous adopteraient un TDP de 35 à 45W pour s’intégrer dans des laptops fins et légers. Un positionnement inédit mêlant haute performance, capacités IA et mobilité.

Architecture Zen 5 compatible AM5

Maintenant que les cartes mères AM5 sont prêtes pour les Ryzen 9000, tous les voyants semblent au vert pour un lancement fracassant des processeurs Zen 5 d’AMD. En effet, Asus, MSI, Gigabyte Asrock et Biostar ont tous publié leurs BIOS prenant en charge les prochains processeurs Ryzen Zen 5.

Prochaine étape : le Computex 2024, théâtre du couronnement d’AMD ?

Si la société respecte son calendrier, le Computex 2024 qui se tiendra début juin à Taipei pourrait être le théâtre de cet événement.

Lisa Su, la charismatique CEO d’AMD, devrait monter sur scène pour lever le voile sur les CPU Ryzen 9000 et APU Strix basés sur Zen 5, en démontrant leur supériorité écrasante sur les processeurs Intel Meteor Lake et même les puces Apple Silicon. Ce moment pourrait marquer un tournant dans l’histoire des processeurs et consacrer la success story d’AMD entamée depuis maintenant 7 ans avec Zen 1.

Une chose est sûre : la rédaction de Pause Hardware sera à Taipei pour couvrir en direct et en intégralité cet événement. D’ici là, nous continuerons à fouiller les fuites et les rumeurs pour vous apporter toutes les dernières informations sur Zen 5 et les futures plateformes AMD. Restez connectés !

En résumé, l’architecture Zen 5 s’annonce comme un véritable tremblement de terre dans l’industrie des processeurs. AMD semble avoir mis toutes les chances de son côté pour détrôner définitivement Intel en termes de performances brutes, d’efficacité énergétique et même de fonctionnalités innovantes. Si la firme de Lisa Su réussit son pari, elle pourrait bien régner sans partage sur le marché des CPU pendant de longues années. Le rendez-vous est pris pour 2024 !

Les processeurs Intel Core i9 de 13e et 14e génération ont récemment été confrontés à des problèmes d’instabilité, entraînant des plantages sur certains jeux et applications. Face à cette situation, Intel et les fabricants de cartes mères ont proposé une solution : le profil de base Intel. Cependant, cette approche suscite la polémique, car elle entraîne une baisse significative des performances.

Les causes des problèmes de stabilité des Core i9

Depuis le début de l’année 2024, de nombreux utilisateurs des processeurs Intel Core i9-13900K/S, et i9-14900K/S ont signalé des problèmes de stabilité, en particulier sur les jeux utilisant le moteur Unreal Engine 5. Selon les développeurs, ces instabilités seraient liées à la combinaison de paramètres BIOS trop optimistes, de hautes fréquences et d’une forte consommation électrique. Nous avons d’ailleurs détaillé les crashs RTX avec Raptor Lake dans un précédent article.

En effet, certains réglages par défaut des cartes mères Z790 permettent à ces processeurs de dépasser largement leur enveloppe thermique de 253W, poussant le silicium dans ses derniers retranchements. Cela entraîne des erreurs d’exécution des instructions et donc des plantages. Les Core i9 d’Intel dans la tourmente à cause du jeu Outpost: Infinity Siege illustrent parfaitement cette problématique.

Le profil de base Intel, une solution à double tranchant

Pour tenter de résoudre ce problème, Intel a dans un premier temps pointé du doigt les réglages par défaut trop permissifs des fabricants de cartes mères. Le géant des semi-conducteurs leur a demandé d’implémenter un « profil de base » (Intel Baseline Profile) visant à verrouiller la consommation dans les limites qu’il préconise.

Concrètement, ce profil abaisse drastiquement les limites de puissance (PL1/PL2) et de courant (Iccmax/Iccmax.app). Sur un Core i9-14900K par exemple, le PL2 passe de 253W à seulement 188W. D’autres garde-fous comme le CEP (Current Excursion Protection) ou le TVB (Thermal Velocity Boost) sont aussi réactivés.

L’objectif est de garantir un fonctionnement stable du processeur, quitte à sacrifier en partie les performances. Car le profil de base Intel pour stabiliser les CPU Raptor Lake s’applique par défaut, l’utilisateur devant manuellement repasser sur un profil « Performances » ou « Extrême » pour retrouver les valeurs initiales.

L’impact sur les performances

La pilule est dure à avaler pour les possesseurs de processeurs Core i9, a fortiori les versions « K » et « KS » débloquées pour l’overclocking. Plusieurs tests montrent que l’activation du profil de base Intel entraîne une baisse des performances pouvant aller jusqu’à 14% sur les applications intensives multicœurs !

Le score Cinebench R23 multicœurs d’un i9-14900KS chute ainsi de 40021 à 28811 points avec une carte mère Gigabyte, soit une perte de presque 30%. Même constat sur V-Ray, Blender ou Corona Benchmark avec des reculs moyens de 8 à 10% sur les plateformes Asus et MSI.

Ces résultats montrent à quel point le profil de base bride les processeurs Core i9 de dernière génération. De quoi frustrer les utilisateurs ayant investi dans ces puces haut de gamme et des cartes mères Z790 en espérant des performances de premier ordre. Nous avons détaillé l’impact du profil de base Intel sur le Core i9 dans un article dédié.

La réaction des fabricants de cartes mères

Asus, MSI, Gigabyte, ASRock et Biostar ont donc dû publier en urgence des mises à jour BIOS intégrant ce fameux profil de base Intel. Si les approches diffèrent légèrement, l’objectif reste le même : limiter la consommation à 253W maximum sur les Core i9, quitte à sacrifier les performances.

Asus propose par exemple un profil « Intel Baseline » qui modifie plusieurs paramètres liés à la gestion de l’énergie comme le SVID Behavior ou les limites IA/SA. MSI ne propose pas de profil automatique mais un guide détaillé pour ajuster manuellement deux réglages clés. Gigabyte adopte une approche similaire à Asus.

Certains fabricants comme Biostar vont plus loin en appliquant automatiquement le profil par défaut dès l’installation d’un nouveau firmware. L’utilisateur doit alors manuellement rehausser la limite de puissance à 253W s’il veut retrouver des performances optimales.

Au final, c’est un véritable casse-tête pour les fabricants qui doivent composer avec les directives d’Intel tout en essayant de préserver l’intérêt de cartes mères Z790 ultra haut de gamme conçues pour exploiter tout le potentiel des Core i9. Nous avons d’ailleurs détaillé les solutions MSI et Gigabyte pour les CPU Intel instables dans un précédent article

Les dernières clarifications d’Intel

Face à la polémique grandissante, Intel a dû apporter des clarifications sur ce profil de base qui a suscité plus de questions que de réponses. Dans un communiqué publié le 8 mai 2024, la firme précise que ses recommandations concernant les « Intel Default Settings » ne sont pas exactement les mêmes que le « Baseline Profile » implémenté par certains fabricants.

Dans une déclaration officielle envoyé par Intel à HardwareLuxx, il est indiqué que, bien que les fabricants de cartes mères déploient leurs propres profils BIOS « Profil de base Intel » ou « Paramètres par défaut de base » pour tenter de résoudre le problème, ce n’est pas l’option la plus judicieuse.

En fait, le profil de base correspond à des options de gestion d’énergie spécifiées par Intel en fonction des capacités des cartes mères. Mais le fondeur ne le recommande pas comme réglage par défaut, préférant miser sur ses « Intel Default Settings » qui associent plusieurs paramètres thermiques et électriques.

Concrètement, Intel maintient pour les Core i9-13900K/14900K un PL1 de 125W et un PL2 de 253W (au lieu des 188W évoqués précédemment) sur un profil « Performances ». Le profil « Extrême » autorise jusqu’à 320W de PL1/PL2 pour les versions KS. Des garde-fous comme le CEP et le TVB doivent rester activés.

Autrement dit, pas de révolution : les dernières directives d’Intel sont finalement assez proches des réglages qui prévalaient avant toute cette affaire. Les fabricants de cartes mères semblent avoir été un peu vite en besogne avec ce profil de base mal défini. Cette situation a d’ailleurs amené Intel à blâmer les fabricants pour l’instabilité des CPU Core i9.

Quelles perspectives pour les utilisateurs ?

Difficile de s’y retrouver dans cette histoire abracadabrante qui aura surtout semé la confusion chez les utilisateurs. Si l’on peut saluer la réactivité des fabricants pour tenter de résoudre les problèmes d’instabilité, force est de constater que le profil de base Intel n’est pas la panacée.

Non seulement il impacte significativement les performances, mais il ne règle pas non plus tous les plantages, certains utilisateurs rapportant encore des soucis même avec ce garde-fou activé. De plus, la communication maladroite d’Intel sur le sujet n’a fait qu’ajouter à la confusion.

Au final, deux options s’offrent aux possesseurs de processeurs Core i9-13900K/14900K :

• Activer malgré tout le profil de base proposé par leur fabricant de carte mère, au prix d’une baisse de performances, en espérant que cela règle la majorité des crashs.
• Conserver les réglages manuels recommandés par Intel (mise à jour BIOS, limite de 253W, CEP/TVB activés…) et surveiller la stabilité, quitte à undervolt/underclock légèrement le CPU.

C’est un enjeu crucial pour la firme, dont l’image haut de gamme risque d’être écornée par cette affaire. Comme nous l’expliquions, le Profil de Base Intel aggrave les soucis des processeurs de 13e et 14e générations.

C’est un enjeu crucial pour la firme, dont l’image haut de gamme risque d’être écornée par cette affaire. Mais aussi pour l’avenir des plateformes ultra haut de gamme, les utilisateurs étant en droit d’attendre des performances de premier ordre sans sacrifier la stabilité lorsqu’ils investissent dans le haut du panier.

Le 8 mai 2024, BIOSTAR a annoncé aujourd’hui une mise à jour du BIOS Intel Baseline pour ses cartes mères des séries Intel 700/600 VALKYRIE, RACING et SILVER, dans le but d’améliorer la stabilité et les performances du système avec le paramètres par défaut Intel.

Cette mise à jour ajoute une option « Paramètres par défaut Intel » dans le BIOS, destinée à renforcer la stabilité des processeurs Intel K-SKU de 13e et 14e génération en cas de forte consommation d’énergie. Intel, ayant attribué la responsabilité aux fabricants, leur a demandé de déployer cette mise à jour avant la fin mai pour répondre aux soucis d’instabilité notés sur ses processeurs Raptor Lake.

Cette fonctionnalité est accessible via l’option de gestion de l’alimentation du processeur, garantissant ainsi une meilleure stabilité du système lors de l’utilisation de ces processeurs hautes performances. BIOSTAR encourage ses utilisateurs à mettre à jour leur BIOS avec la dernière version disponible sur la page produit officielle pour accéder à cette nouvelle fonctionnalité. Le mode « Paramètres par défaut Intel » sera visible dans l’option de gestion de l’alimentation du processeur une fois la mise à jour du BIOS effectuée.

Engagée à offrir un matériel exceptionnel et un support adéquat, BIOSTAR a collaboré étroitement avec Intel pour déployer rapidement cette mise à jour, assurant ainsi que les utilisateurs bénéficient d’une performance optimale et d’une stabilité système améliorée.

Paramètres par défaut Intel » dans le BIOS

Pour accéder aux nouveaux « Paramètres par défaut Intel », suivez le guide ci-dessous :

1. Sélectionnez l’option de gestion de l’alimentation du processeur dans vos paramètres BIOS.
2. Trouvez l’option Limite de puissance turbo et sélectionnez vos paramètres préférés (Auto / Paramètres par défaut Intel / Manuel).

Pour plus d’informations, connectez-vous avec BIOSTAR sur Facebook, Twitter, Instagram, YouTube, ou consultez leur site pour connaître les points de vente et le service VIP Care.

Les dernières clarifications d’Intel sur le profil de base montrent que le débat est loin d’être clos concernant la stabilité et l’optimisation des processeurs Core i9 de dernière génération.

À propos de BIOSTAR

Fondée en 1986, BIOSTAR est une marque professionnelle dédiée à la production de cartes mères, cartes graphiques, SSD, modules de mémoire, systèmes d’application, AIoT, HPC et solutions automobiles. En quête constante de la meilleure qualité et du design esthétique, BIOSTAR investit massivement dans le design industriel, le marketing global et la R&D, s’efforçant sans relâche d’enrichir les vies et de pionnier un avenir prometteur.

Asus, MSI,Gigabyte, Asrock et Biostar ont dû publier en urgence des mises à jour BIOS qui limitent sévèrement la consommation des processeurs Intel Core i9-14900KS pour éviter les plantages sur certaines applications exigeantes. Des mesures radicales qui font chuter les performances jusqu’à 14% !

Nous revenons vers vous pour discuter plus en détail du profil de base Intel, un sujet que nous avons déjà exploré précédemment et qui a un impact direct sur les performances des processeurs Intel Core i9-13900KS et i9-14900KS.

Ces CPU comptent parmi les plus performants du marché grand public. Cependant, leur haute performance vient avec son lot de défis : des utilisateurs signalent des instabilités et des crashs sur divers jeux basés sur l’Unreal Engine. Ces problèmes sont principalement liés aux réglages des cartes mères Z790, lesquelles permettent aux processeurs de dépasser leur puissance thermique nominale de 253W.

Pour y remédier, les principaux fabricants de cartes mères que sont Asus, MSI et Gigabyte ont publié des mises à jour de BIOS qui visent à verrouiller la consommation des processeurs K et KS de 13e et 14e génération dans les limites fixées par Intel. D’ailleurs, comme nous l’avons évoqué il y a 10 jours, Intel blâme les fabricants pour l’instabilité des CPU Core i9 13900k/14900k

Le site spécialisé Expreview a voulu tester l’efficacité de ces mesures correctives et leur impact sur les performances. Voici ce qu’il faut en retenir.

Des profils « Intel Baseline » qui limitent sévèrement la consommation CPU

Asus, MSI et Gigabyte ont opté pour des approches différentes mais qui visent toutes à ne pas dépasser une consommation CPU de 253W sur les Core i9 :

• Asus a ajouté un profil baptisé « Intel Baseline » qui modifie plusieurs réglages liés à la gestion de l’énergie : désactivation du ASUS MultiCore Enhancement, passage du SVID Behavior en mode Intel Default, ajustement des limites de courant IA/SA CEP et IA TDC
• MSI ne propose pas de nouveau profil automatique mais un guide pour ajuster manuellement deux paramètres : « CPU Cooler Tuning » qu’il faut passer en mode « Boxed Cooler (PL1 253W) » et « CPU Lite Load Control » à remettre sur « Intel Default »
• Gigabyte adopte une approche similaire à celle d’Asus en ajoutant un profil « Intel Baseline », accessible depuis le sous-menu « Advanced CPU Settings > Turbo Power Limits » qui ajuste les limites de puissance PL1/PL2 en plus du courant maximal

Profil de base Intel testé avec plusieurs cartes mères

Pour mesurer précisément l’impact de ces changements, Expreview a réalisé une batterie de tests avec et sans le profil de base Intel sur trois configurations :

• Core i9-14900KS + carte mère Asus ROG Maximus Z790 Hero
• Core i9-14900KS + carte mère MSI MEG Z790 Godlike
• Core i9-14900KS + carte mère Gigabyte Z790 Aorus Pro

Premier constat, les performances en mode monococur ne sont quasiment pas affectées. Par contre, dès qu’on sollicite fortement tous les cœurs, les scores s’effondrent :

• Avec la carte mère Asus, CBR23 multicœurs chute de 10%, de même que Corona Benchmark (-10%) ou V-Ray (-8%). Pire, sur 3DMark CPU Profile, la différence atteint -14,5% avec le nombre maximum de threads !

• Même punition sur la plateforme MSI avec un recul moyen de 10% sur la plupart des tests multicœurs, voire davantage sur certains benchmarks gourmands comme CBR23 multicœurs (-13%)

• Du côté de Gigabyte, la dégringolade est un peu moins marquée, de l’ordre de 8% en moyenne, mais avec quand même près de 10% de perdu sur Blender ou V-Ray

Des différences en termes de température et de consommation

Si Asus, MSI et Gigabyte parviennent tous les trois à maintenir la consommation des processeurs Core i9-14900KS dans l’enveloppe des 253W, on note quelques écarts au niveau des températures relevées :

• La plateforme Asus se montre la plus froide avec seulement 70°C en moyenne et un package power stabilisé à 215W grâce au profil Intel Baseline
• Sur la carte MSI, la température grimpe à 75°C pour une consommation CPU mesurée à 253W
• Gigabyte fait un peu moins bien avec 79°C en moyenne et des pointes à 81°C, pour un package power de 235W, soit un peu plus que ses concurrents

Trop tôt pour enterrer les Core i9 Raptor Lake Refresh ?

En l’état, force est de constater que pour garantir une stabilité optimale, Asus, MSI et Gigabyte ont dû fortement brider leurs cartes mères Z790, ainsi que les processeurs Intel Core i9-13900KS et i9-14900KS. Résultat, des performances en recul de 8 à 14% sur les applications intensives multicœurs par rapport à une configuration non bridée. De quoi décevoir les utilisateurs à la recherche d’un maximum de puissance !

Expreview souligne néanmoins quelques différences entre les constructeurs :

• Asus propose le profil le plus équilibré avec un bon rapport performances/température
• MSI mise sur la simplicité avec seulement 2 paramètres à ajuster
• Gigabyte préserve un peu mieux les performances, mais au détriment de la chaleur dégagée

La rédaction regrette l’impact important de ces mesures sur les performances mais reconnait qu’elles sont nécessaires pour assurer une stabilité sans faille. Elle espère cependant que des optimisations plus fines pourront être trouvées à l’avenir pour minimiser les pertes. Intel devrait en dire plus en mai sur les causes profondes de ces instabilités et les moyens d’y remédier.

D’ici là, plusieurs questions restent en suspens :

• Intel parviendra-t-il à corriger ces défauts de jeunesse sur les prochains stepping de Raptor Lake Refresh ?
• Les utilisateurs vont-ils se détourner de la plateforme à cause de ces problèmes ?

La baisse de performances engendrée par le profil de base Intel soulève des interrogations sur l’équilibre entre stabilité et puissance des processeurs Core i9 Raptor Lake.Une affaire à suivre de près donc. Car ce qui se joue ici, c’est l’avenir des plateformes ultra haut de gamme d’Intel. Après une sortie en fanfare, les Core i9-13900KS et i9-14900KS risquent de déchanter…

Amazon Prime Gaming en mai 2024 gâte ses membres avec des jeux gratuits, dont Tomb Raider et STAR WARS. Découvrez ces offres exclusives ! En effet, Les membres Amazon Prime ont accès chaque mois à une sélection de jeux vidéo gratuits via Prime Gaming, inclus dans leur abonnement qui offre de nombreux autres avantages comme la livraison gratuite, des réductions exclusives et du divertissement de qualité.

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Jeux populaires sur Luna via Prime Gaming en mai 2024

Les membres Prime des États-Unis, Canada, Allemagne, France, Italie, Espagne et Royaume-Uni auront aussi accès gratuitement en mai à plusieurs jeux populaires sur Luna, comme Fortnite Battle Royale, Fortnite Festival, Trackmania, LEGO Fortnite et Rocket Racing. Fallout 3 et Fallout: New Vegas dans leurs éditions Game of the Year seront aussi disponibles pendant 5 mois.

La liste des jeux PC disponibles sur Prime Gaming en mai 2024

Au-delà de l’offre Luna, 9 jeux PC seront à réclamer sur Prime Gaming en mai :

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• Le 9 mai : Dark City: International Intrigue (appli Amazon Games), un jeu d’objets cachés captivant ; Fallout 3 GOTY (GOG) et son monde post-apo immersif ; Nine Witches: Family Disruption (Amazon Games) pour une aventure surnaturelle et humoristique ; et Electrician Simulator (Epic Games Store) pour s’initier au métier d’électricien.
• Le 16 mai : 100 Doors Games: Escape from School (Legacy Games), un jeu d’évasion et d’énigmes, et The Forgotten City (Amazon Games) où vous devrez élucider le mystère d’une cité antique.
• Le 23 mai : Spirits of Mystery: Whisper of the Past (Amazon Games) vous entraîne dans une sombre histoire d’esprits.

Rendez-vous chaque jeudi sur Prime Gaming pour obtenir vos jeux gratuits et suivez les réseaux sociaux du service pour ne rien manquer des dernières offres, contenus et concours à venir

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Selon les dernières fuites et rumeurs de Digital Foundry, la future console de jeu de Sony, la PlayStation 5 Pro, codée « Trinity« , pourrait proposer un GPU aux performances accrues avec une fréquence maximale de 2,35 GHz. Cette information révèle une amélioration significative par rapport aux spécifications précédemment anticipées, qui plaçaient la fréquence maximale du GPU à 2,18 GHz.

La PS5 Pro devrait comporter deux Shader Engines et une configuration de 30 WGP (Work Group Processor) ou 60 unités de calcul, ce qui représente une configuration assez robuste pour les jeux de nouvelle génération. L’augmentation de la fréquence du GPU à 2,35 GHz pourrait théoriquement permettre d’atteindre jusqu’à 36,1 TFLOPS de performance en pointe, contre 33,5 TFLOPS initialement estimés.

PS5 PRO

En outre, la console bénéficiera également de caches plus importants pour accélérer le ray tracing, avec notamment une augmentation du cache GLOV de 16 KB à 32 KB. Cependant, il est important de noter que la fréquence maximale de 2,35 GHz ne sera pas toujours atteignable en fonction des conditions d’utilisation. Pour plus d’infos sur les rumeurs qui circulent, vous pouvez lire notre article La PS5 Pro de Sony arrive en 2024 : une console surpuissante pour des graphismes à couper le souffle.

Bien que la PlayStation 5 Pro n’ait pas encore de date de sortie officielle, il est fortement pressenti que Sony pourrait dévoiler cette nouvelle console en novembre 2024, juste à temps pour la période des fêtes de fin d’année, créant ainsi une forte anticipation parmi les amateurs de jeux vidéo.

Il reste à voir comment ces améliorations de performance se traduiront en termes d’expérience utilisateur et si la nouvelle console pourra répondre aux attentes croissantes des joueurs en matière de graphismes et de fluidité des jeux. En attendant, les fans de PlayStation attendent avec impatience plus de confirmations et de détails de la part de Sony.

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Selon des informations rapportées par le site chinois UDN, NVIDIA prévoirait de lancer sa prochaine génération de cartes graphiques gaming, les GeForce RTX série 50, à partir du quatrième trimestre 2024. Cependant, la stratégie différerait des lancements des séries 30 et 40, avec la mise sur le marché uniquement du modèle phare RTX 5090 pour fin 2024, d’après les informations recueillies auprès de Moore’s Law is Dead.

D’après UDN, des partenaires de NVIDIA tablent sur une arrivée au 4ème trimestre des RTX 5090 et 5080, gravées par TSMC en 4NP (4 nm+). Des analystes estiment que cette nouvelle génération dopera les livraisons et le prix moyen. Mais NVIDIA n’aurait pas encore figé les spécifications et se montrerait prudent, après l’annulation de la RTX 4080 12 Go.

Lancement en solo de la GeForce RTX 5090 pour fin 2024 ?

Moore’s Law is Dead ajoute que cette approche plus conservatrice de NVIDIA pour les RTX 50 viserait à écouler les stocks de RTX 40, tout en priorisant les GPU Blackwell pour l’IA, avec une meilleure marge sur le haut de gamme. Les modèles s’étaleraient du GB202 au GB207 avec des bus de 128 à 512 bits, du PCIe 5.0, du DisplayPort 2.1 et de la GDDR7 jusqu’à 24 Gbit / 28 Gbps.

Si ces informations se confirment, il faudra sans doute attendre 2025 pour voir arriver le reste de la gamme RTX 50. NVIDIA semble vouloir rééquilibrer avec précaution son offre entre gaming et calcul après plusieurs années mouvementées. Affaire à suivre !

Dans un revirement spectaculaire, Sony Interactive Entertainment a annoncé l’annulation de sa politique controversée exigeant la liaison d’un compte PlayStation Network (PSN) pour jouer à Helldivers 2 sur PC. Cette décision intervient à peine un jour après l’annonce initiale, face à la pression massive de la communauté des joueurs. Retour sur cet épisode rocambolesque.

Rappel de la situation : Une obligation PSN mal accueillie

Hier, nous vous informions de la décision polémique de Sony d’imposer la création et la liaison d’un compte PSN pour continuer à profiter de « Helldivers 2 » sur Steam . Une annonce qui avait suscité l’incompréhension et la colère des joueurs PC, notamment en raison des nombreux pays non couverts par le PSN et des antécédents de failles de sécurité du réseau.

Les réactions n’ont pas tardé : en quelques heures, le jeu s’est retrouvé submergé par plus de 55 000 avis négatifs sur Steam. Un véritable raz-de-marée de mécontentement qui a visiblement fait trembler les dirigeants de Sony.

Helldivers 2 sur PC : Sony capitule en moins de 24 heures

Face à cette levée de boucliers, Sony Interactive Entertainment a dû se rendre à l’évidence : sa décision était tout simplement intenable. Dans un communiqué publié aujourd’hui (lien vers la source), le géant japonais a annoncé l’annulation pure et simple de l’obligation de lier un compte PSN pour jouer à Helldivers 2 sur PC.

Helldivers fans — we’ve heard your feedback on the Helldivers 2 account linking update. The May 6 update, which would have required Steam and PlayStation Network account linking for new players and for current players beginning May 30, will not be moving forward.

We’re still…

— PlayStation (@PlayStation) May 6, 2024

Un revirement aussi soudain qu’inattendu, qui contraste avec les propos confiants du community manager d’Arrowhead hier. Ce dernier minimisait alors l’impact de la grogne des joueurs, affirmant que leur mécontentement ne changerait rien à la politique de Sony. Il aura suffi d’une journée pour lui donner tort.

Une victoire pour les joueurs, une leçon pour Sony

Ce retournement de situation est avant tout une victoire pour la communauté des joueurs. En faisant front commun et en exprimant massivement leur désaccord, ils ont réussi à faire plier l’un des plus grands éditeurs de jeux vidéo au monde. Une démonstration éclatante du pouvoir des consommateurs à l’ère du numérique.

"We're still learning how far we can push the line. We will reconvene in the board room on Monday to devise a draconian plan to push past the line slower so that it is less noticeable next time."
– Sony PlayStation, "still learning" since 1994

— GamersNexus (@GamersNexus) May 6, 2024

Pour Sony, cet épisode a des airs de leçon d’humilité. La firme a clairement sous-estimé l’attachement des joueurs à leur liberté, et leur capacité à se mobiliser pour la défendre. Espérons que ce camouflet lui serve d’avertissement pour ses futures décisions stratégiques.

Un dénouement heureux, mais des questions en suspens

Alors Sony, on a voulu jouer au plus malin en imposant ses règles, mais on a vite déchanté devant la révolte des joueurs ? Retenir la leçon pour la prochaine fois : les gamers d’aujourd’hui ne sont pas des moutons, et n’hésiteront pas à vous le faire savoir haut et fort si vous essayez de leur forcer la main.

En attendant, ils peuvent savourer leur victoire et continuer à défendre la Terre contre les hordes extraterrestres d' »Helldivers 2″, sur PlayStation comme sur Steam. Et si jamais l’envie vous prend d’en découdre sur PC, n’hésitez pas à consulter notre guide des meilleurs réglages pour une expérience optimale (lien interne) !

Mais !!! Si l’annulation de cette mesure controversée est une excellente nouvelle pour les joueurs de Helldivers 2 sur PC, elle laisse tout de même quelques questions en suspens. Sony va-t-il revoir plus largement sa politique de liaison des comptes PSN, notamment pour les prochaines exclusivités PlayStation Studios sur PC comme « Ghost of Tsushima Director’s Cut » ? Les joueurs seront vigilants.

En attendant, nous saluons ce retour à la raison, même si votre volte-face ressemble plus à une retraite qu’à un acte de sagesse. Les joueurs se souviendront de cet épisode au moment d’acheter vos prochains jeux !

Les processeurs Intel de 13e génération (Raptor Lake-S) et 14e génération (Raptor Lake-S Refresh) sont au cœur d’une controverse grandissante concernant leurs performances et leur compatibilité avec les cartes mères. Le cœur du problème réside dans l’initiative d’Intel d’imposer un « Profil de base » (Intel Baseline Profile), récemment rebaptisé « Paramètres par défaut d’Intel » selon benchlife.info. Cette décision, qui doit être appliquée par les fabricants de cartes mères d’ici le 31 mai 2024, suscite l’inquiétude et la frustration parmi les fabricants et les consommateurs.

Toutefois, malgré la confirmation de plusieurs sources, veuillez prendre les informations suivantes avec des pincettes, car elles n’ont pas encore été publiées par Intel lui-même.

Le Profil de Base d’Intel : Une Approche Contre-Productive

Le Profil de base d’Intel vise à standardiser les paramètres du BIOS selon les recommandations du fabricant. Cependant, cette approche s’avère contre-productive, bridant significativement les performances des processeurs haut de gamme comme le Intel Core i9-14900K.

Sous le Profil de base, la puissance de boost (PL2) du i9-14900K est réduite de 253W à seulement 188W, limitant drastiquement sa capacité à maintenir des fréquences turbo boost élevées (jusqu’à 6.0 GHz) sur des périodes prolongées. D’autres paramètres clés comme Iccmax et Iccmax.app sont également revus à la baisse, restreignant davantage les performances.

En effet, la valeur PL2 du Core i9-14900K de 253W permet l’exécution de Turbo Boost à 6,0 GHz, mais après l’application du profil de base Intel, la valeur PL2 du Core i9-14900K est ramenée par défaut à 188W, quel que soit le modèle de Core i9-14900K et la carte mère à chipset Z690 ou Z790 utilisée.

Il est également amusant de constater que dans la proposition d’Intel, comme dans le kit de presse lors du lancement de la 13e génération, on trouve la fameuse ligne qui recommande de régler le PL1 à 253W pour obtenir les meilleures performances. Le profil de base Intel, qui est maintenant spécifié par défaut, vise à limiter complètement ces paramètres, de sorte que l’utilisateur doit alors agir manuellement. La puissance de base du processeur (PBP) reste à 125W et n’est pas modifiée.

Dans la plupart des cas, les paramètres d’alimentation pour les valeurs maximales d’Iccmax et d’Iccmax.app étaient auparavant de 307A et 245A, en plus du PL2 de 253W pour le Core i9-14900K. Mais après l’application du profil de base Intel et des nouveaux paramètres par défaut du BIOS, les valeurs maximales seront probablement abaissées à 249A et 200A par défaut, ce qui constitue une limitation assez importante qui devrait limiter considérablement les performances globales du processeur Core i9-14900K tant que vous utilisez les paramètres par défaut du BIOS.

Le PL4 passe des 420 watts actuellement rapportés à un maximum de 380 watts dans le profil Performance ou Extrême, mais reste au-dessus des 314 watts qui étaient autrefois utilisés en interne avant le lancement, mais qui n’ont jamais été appliqués de cette manière.

Dans la mise en œuvre actuellement prévue, la ligne de charge ACDC (parfois aussi appelée ligne de charge AC/DC) reste floue pour le moment. Chez les processeurs Intel, il s’agit pourtant d’un paramètre très important qui influence à la fois la stabilité et la consommation d’énergie et joue un rôle majeur dans la régulation de la tension du processeur, notamment en liaison avec l’alimentation électrique et la consommation d’énergie sous charge.

Ces paramètres sont particulièrement importants pour les overclockeurs qui veulent tirer le maximum de performances de leur système sans compromettre le matériel. Ils permettent un contrôle plus fin du comportement du processeur dans différentes conditions de charge, ce qui peut conduire à une meilleure stabilité des performances et potentiellement à des résultats d’overclocking plus élevés.

L’Impact sur les Fabricants de Cartes Mères et les Consommateurs

Cette situation place les fabricants de cartes mères dans une position délicate. Malgré leurs efforts pour concevoir des cartes mères haut de gamme capables de supporter des configurations exigeantes, l’adoption forcée du Profil de base rend ces capacités superflues et sous-exploitées.

Les consommateurs, en particulier ceux qui ont investi dans des processeurs de la série K, se sentent floués. Leurs attentes de performances optimales sont déçues, rendant leur investissement dans des cartes mères haut de gamme et des processeurs débloqués largement inutile.

Les Perspectives Futures et les Implications

Face au mécontentement croissant, Intel prévoit de faire une annonce officielle d’ici fin mai 2024. Beaucoup espèrent des clarifications, voire des ajustements de cette politique controversée.

La transition à venir vers la série Intel Core Ultra 2″ (Arrow Lake-S) pourrait être une opportunité pour Intel de rectifier le tir et de restaurer la confiance ébranlée de ses partenaires et clients. Cependant, cela nécessitera une réévaluation approfondie de l’approche du Profil de base et une meilleure prise en compte des attentes des utilisateurs en termes de performance et de flexibilité.

La Nécessité d’une Meilleure Collaboration et Communication

Pour surmonter ces défis, Intel doit impérativement revoir son approche du Profil de base. Une collaboration plus étroite avec les fabricants de cartes mères est essentielle pour développer des solutions qui répondent aux besoins de l’ensemble de l’écosystème.

De plus, une communication transparente avec les consommateurs est cruciale. Intel doit clairement expliquer les raisons derrière le Profil de base et travailler pour trouver un équilibre entre standardisation et flexibilité qui ne sacrifie pas les performances.

Biostar en avance

Biostar se distingue comme le premier fabricant de cartes mères à implémenter automatiquement le profil par défaut suite à l’installation d’un nouveau firmware, selon Uniko’s Hardware. Cette avancée élimine le besoin pour les utilisateurs de naviguer dans les paramètres de réglage pour ajuster manuellement les profils. De plus, pour ceux qui utilisent des processeurs de série K sur leur carte mère, l’augmentation de puissance à 253W ne sera effective qu’après une modification manuelle de ces paramètres.

Conclusion

Les problèmes entourant les processeurs Intel de 13e et 14e générations et le Profil de base mettent en lumière les défis auxquels le géant des semi-conducteurs est confronté. Pour maintenir sa position dominante sur le marché, Intel doit écouter les préoccupations de ses partenaires et clients, et adapter sa stratégie en conséquence.

Seule une réponse qui donne la priorité aux performances, à la transparence et à la collaboration permettra à Intel de regagner la confiance de l’écosystème et de continuer à innover de manière à satisfaire les attentes élevées des utilisateurs passionnés de technologie.

Les futurs processeurs Intel Core Ultra 200 « Arrow Lake » pour PC de bureau se dévoilent. Au menu : un léger recul des fréquences, mais des gains en IPC, jusqu’à 4 cœurs graphiques Arc et le support natif du Thunderbolt 4 sur le chipset Z890. Détails.

La bataille fait rage sur le marché des processeurs pour PC, et Intel compte bien reprendre la main face à AMD avec sa prochaine génération baptisée Arrow Lake-S. Gravée en 3nm chez TSMC ou 20A en interne selon les modèles, cette 15e génération de CPU Intel Core sera commercialisée sous la bannière « Core Ultra 200 ».

Le Core Ultra 9 285K plafonnée à 5,5 GHz !

Le fer de lance de cette famille, le Core Ultra 9 285K (Core i9-15900K), proposerait 24 cœurs au total, dont 8 cœurs hautes performances Lion Cove et 16 cœurs efficaces Skymont. Mais selon le leaker réputé MebiuW sur Weibo, sa fréquence maximale serait plafonnée à 5,5 GHz. Un chiffre en net retrait par rapport aux 6,2 GHz atteints par le Core i9-14900KS Raptor Lake-S, actuel recordman en la matière.

Intel aurait donc fait le choix de privilégier l’IPC (instructions par cycle) plutôt que les Mhz à tout prix pour améliorer les performances. Cependant, avec une amélioration estimée à moins de 12% en IPC par rapport à Raptor Lake, Arrow Lake risque de ne pas apporter de révolution dans les benchmarks en applications, et encore moins dans les jeux où les hautes fréquences restent cruciales….mais aussi problématiques dans certains cas de figures comme nous l’avons récemment constaté avec les Crashs des Core i9 13 et 14è génération d’Intel sous des jeux sous Unreal Engine.

Intel Core Ultra : 4 cœurs Xe-LPG au programme

Les changements les plus intéressants sont peut-être à chercher du côté du GPU intégré. Exit les cœurs graphiques traditionnels UHD, place au retour des puces Xe comme sur les récents processeurs mobiles Meteor Lake de 14e génération. Mais contrairement aux 8 cœurs Xe de ces derniers, la puce graphique des Arrow Lake de bureau se limiterait à 4 cœurs basés sur l’architecture Alchemist des cartes graphiques discrètes Arc A770 & co.

Pas de quoi transformer votre PC en bête de jeu, mais un boost graphique appréciable pour l’affichage vidéo 4K et le multimédia. Reste à voir si la fréquence plus élevée de ces 4 cœurs sur les modèles desktop suffira à compenser la réduction du nombre d’unités. Réponse cet été avec des benchmarks.

Chipsets 800 Series et Z890

Côté plateforme, Intel vise une compatibilité des chipsets 800 Series avec les CPU Arrow Lake jusqu’en 2026. Les cartes mères haut de gamme Z890 introduiront plusieurs nouveautés comme le support natif du Thunderbolt 4, une meilleure répartition des lignes PCIe 5.0 et la compatibilité DDR5-6400 native.Pas de DDR4 donc pour cette génération !

Le socket LGA 1851 des Arrow Lake sera également reconduit sur les processeurs Lunar Lake et Nova Lake jusqu’en 2026.

NPU dédié à l’intelligence artificielle

Arrow Lake introduira aussi un NPU (Neural Processing Unit) dédié à l’intelligence artificielle au sein même du CPU. De quoi permettre de nouvelles fonctionnalités logicielles basées sur l’IA, mais aussi de potentiellement rogner quelques watts au GPU intégré. Mais ce NPU a un coût, et les tarifs des CPU pourraient augmenter de 10 à 15% selon les estimations.

Gamme processeurs de bureau Intel Arrow Lake-S ( non officielle)

Avis Pause Hardware

Intel en dira plus sur sa feuille de route CPU lors de sa conférence Vision 2024 le 15 mai. Mais il faudra sans doute patienter jusqu’au salon Computex début juin pour découvrir en détail les modèles Core Ultra 200 pour PC de bureau. Leur lancement officiel est attendu au second semestre 2024…Wait and see !

L’Unreal Engine est de plus en plus privilégié par les développeurs de jeux, même si l’optimisation au lancement sur UE5 laisse parfois à désirer. Cependant, les résultats visuels peuvent s’avérer époustouflants, comme le montre la dernière démonstration technologique.

Dans une récente vidéo publiée par la chaîne YouTube MxBenchmarkPC, le potentiel graphique de l’Unreal Engine 5.4, lancé fin avril est mis en avant à travers une démo intitulée « Industrial Factory ». La configuration PC utilisée pour cette démonstration comprend :

• Processeur : Intel Core i7-10700F
• GPU : Gigabyte RTX 4080 EAGLE OC 16 Go
• RAM : 16 Go (2×8) DDR4 à 2933 MHz CL15
• Carte mère : Asus Prime B460-Plus
• SSD : Kingston NV1 1 To NVMe M.2

Unreal Engine 5.4 : performances au Rendez-vous ?

La performance observée lors de cette démonstration est remarquable : entre 70 et 90 images par seconde à une résolution de 1440p. En 4K natif, les performances chutent légèrement avec des fréquences d’images variant de 40 à 50 FPS.

La scène est issue du pack proposé par SCANS Factory [SCANS] Industrial Abandoned Buildings – Modular Environment pour des environnements industriels abandonnés, utilisable dans les moteurs de jeu Unreal Engine 4 et 5. Ce pack comprend plus de 700 actifs, dont 400 uniques, optimisés pour les scènes en temps réel grâce à la technique de photogrammétrie.

Il inclut divers éléments comme des constructions modulaires, des conteneurs et des clôtures, avec des configurations d’éclairage pour les scénarios de jour et par temps couvert. Le pack est actuellement en promotion à $132.99, réduit de $189.99, et propose des démos interactives pour visualiser les différences entre les versions du moteur de jeu. Des mises à jour gratuites sont prévues après chaque lot de 10 commentaires reçus.

Cette vidéo de démonstration montre à quel point les graphismes de l’Unreal Engine 5.4 peuvent être réalistes et immersifs, même dans les scénarios les plus exigeants….et ce n’est que le début.

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Très attendu par les amateurs de FPS tactiques hardcore, Gray Zone Warfare débarque enfin en accès anticipé. Mais entre optimisation aux fraises, bugs en pagaille et servers défaillants, le jeu de Madfinger Games part avec de sérieux boulets aux pieds. Dommage car sous sa technique bancale se cache un titre au potentiel certain.

Un monde immense mais vide

L’ambition de GZW est claire : proposer un bac à sable gigantesque mélangeant PvE et PvP avec des mécaniques de survie et de loot inspirées d’Escape from Tarkov. Et sur le papier, ça donne envie avec ses 100 km² de map, ses déplacements en hélicoptère ou encore sa météo dynamique.

Manette en main, c’est déjà moins glorieux. Malgré des panoramas parfois époustouflants, notamment en altitude, la zone de guerre de Lamang manque cruellement de vie et de personnalité au sol.

Les bâtiments sont génériques, la végétation clairsemée et les effets visuels limités. Pas de civil, de faune ou de véhicule pour meubler ce monde trop propret pour être honnête. Un constat d’autant plus dommageable que l’IA des ennemis est complètement à la rue, oscillant entre passivité absurde et agressivité injuste. Difficile de se sentir en terrain hostile.

Tirer, looter, mourir

Heureusement, le gameplay apporte un peu de fraîcheur. Le gunfight est plutôt satisfaisant malgré un manque de pep’s et de punch des armes, renforcé par un sound design très moyen. La customisation façon Tarkov est bien pensée et permet d’affiner son arsennal. On apprécie aussi le système de heal assez pointu obligeant à composer avec différents types de blessures.

Mais tout cela manque encore d’équilibrage et de profondeur. Les missions sont barbantes, le loot pas assez motivant et les risques minimes. Qu’on meure face aux balles des IA ou d’un joueur, on récupère facilement son stuff sans réelle tension. À quoi bon se faire un gros équipement avec des centaines de milliers de dollars ? L’adrénaline et le stress qui font le sel d’un Tarkov ne sont pas au rendez-vous.

Oubliez la fluidité avec Gray Zone Warfare

Le pire reste à venir avec les performances catastrophiques du jeu. Comptez 60 fps grand max sur une RTX 3070 en 1080p avec tout en Low et FSR en marche. Sinon ce sera un joli slideshow agrémenté de freezes, de chutes d’IPS monstrueuses et de lags incessants de l’IA, le tout sur fond de crash régulier. Un calvaire même sur des configs musclées qui donneraient presque envie de repasser sur console.

Et malchanceux propriétaires de GPU AMD ou de vieilles RTX, soyez forts. Le FSR 3 vous sera obligatoire pour espérer jouer mais au prix d’un rendu bien moins séduisant qu’avec le DLSS 3. Une politique matérielle déjà critiquable, au même titre que les DLC cosmétiques allant jusqu’à 100€. On sent les habitudes mobiles pointer le bout de leur nez.

Le pire accès anticipé de l’année ?

Qu’on se le dise : en l’état, Gray Zone Warfare n’est pas digne d’être joué. Son optimisation désastreuse, ses serveurs en carton et son contenu faiblard en font un produit bancal et frustrant malgré un potentiel évident. Espérons que Madfinger Games saura redresser la barre via de gros patchs dans les mois à venir.

Car on a envie d’y croire devant ce shooter bac à sable qui ose miser sur la survie en terrain hostile. Mais pour l’instant, ce n’est même pas le FSR ou le DLSS qui pourra sauver ce naufrage. Rendez-vous dans 6 mois pour un nouveau point technique. Si le jeu existe encore d’ici-là.

Près de sept ans après l’impact retentissant de « Hellblade: Senua’s Sacrifice« , Ninja Theory est prêt à raviver la flamme avec « Senua’s Saga: Hellblade II », prévu pour une sortie le 21 mai. Le jeu promet de nous replonger dans les tourments de Senua, l’héroïne brave et troublée qui transporte la tête de son amant déchu dans une quête mythologique pour retrouver son âme auprès de la déesse Hela. Malgré son apparente fragilité, Senua affronte des adversaires redoutables avec une détermination inébranlable.

Le scénario du second opus, bien que mystérieux, se situe après les événements du premier jeu, laissant les joueurs avides de réponses suite à une conclusion énigmatique. Ninja Theory a fait le saut de l’Unreal Engine 4 à l’Unreal Engine 5, garantissant ainsi une expertise technique solide pour cette suite tant attendue.

Exigences matérielles du Senua’s Saga: Hellblade II

Quant aux exigences matérielles pour profiter du spectacle visuel du Senua’s Saga: Hellblade II, voici ce que Ninja Theory recommande, bien qu’il faille prendre ces spécifications comme des repères et non comme des absolus, étant donné la diversité du matériel PC :

• Bas (1080p Low): Intel i5-8400 / AMD R5 2600, NVIDIA GTX 1070 / AMD RX 5700, 6 Go VRAM, 16 Go RAM, 70 Go SSD, Windows 10/11 x64.
• Moyen (1080p Medium): Intel i5-9600 / AMD R5 3600X, NVIDIA RTX 2070 / AMD RX 5700 XT, 8 Go VRAM, 16 Go RAM, 70 Go SSD, Windows 10/11 x64.
• Élevé (1440p High): Intel i7-10700K / AMD R5 5600X, NVIDIA RTX 3080 / AMD RX 6800 XT, 8 Go VRAM, 16 Go RAM, 70 Go SSD, Windows 10/11 x64.
• Très Élevé (2160p High): Intel i5-12600K / AMD R7 5700X, NVIDIA RTX 4080 / AMD RX 7900 XTX, 12 Go VRAM, 16 Go RAM, 70 Go SSD, Windows 10/11 x64.

Les configurations exigées soulignent l’intensité requise pour tirer pleinement parti de l’Unreal Engine 5, potentiellement en version 5.3 ou 5.4.

Enfin, les technologies d’upscaling telles que DLSS 3 de NVIDIA, FSR 3 d’AMD et XeSS 1.3 d’Intel seront disponibles dès le lancement, offrant des performances optimisées pour diverses configurations matérielles. Cela garantit une expérience visuelle impressionnante peu importe le système, en réduisant la latence et en améliorant les détails visuels.

L’attente est donc presque terminée pour les fans désireux de replonger dans l’univers complexe et captivant de Senua, avec des promesses de nouveautés techniques et scénaristiques qui devraient redéfinir les standards des jeux utilisant Unreal Engine…Cependant, les utilisateurs de processeurs Intel i9 de 13e et 14e générations doivent s’assurer d’activer le profil BIOS Intel Baseline pour prévenir tout risque de plantage.

Un utilisateur a récemment acquis un processeur AMD Ryzen 9 7950X3D, qui se démarque par une configuration de mémoire cache exceptionnelle. D’après une vidéo mise en ligne sur Bilibili, ce processeur serait équipé de 192 Mo de cache L3, ce qui représente 64 Mo de plus que le modèle standard de cette série.

Détails techniques et implications

Le Ryzen 9 7950X3D d’AMD est conçu avec deux die de cœur Zen 4, chacun équipé initialement de 64 Mo de cache L3. La nouveauté ici est l’ajout de deux piles de cache 3D V-Cache, chacune offrant 64 Mo supplémentaires, ce qui élève le total à 192 Mo. Cette configuration n’est pas seulement une prouesse technique mais elle pourrait aussi représenter une amélioration significative des performances, particulièrement dans les applications exigeant de grandes quantités de données rapidement accessibles.

Augmenter la mémoire cache peut entraîner des améliorations notables en termes de performances, surtout dans les jeux et les applications professionnelles. Cependant, cette configuration peut compliquer la disposition des empilements de cache, affectant potentiellement l’uniformité du cache et entraînant des latences plus élevées. Il est intéressant de noter que, selon les discussions dans un article de Gamers Nexus et les informations publiées sur Bilibili, AMD a déjà expérimenté avec des configurations similaires dans ses échantillons de test internes, bien que ces produits n’aient jamais été commercialisés.

Ryzen 9 7950X3D avec 192 Mo de cache L3 : Vrai ou faux ?

L’origine exacte de cette configuration de 192 Mo de cache reste incertaine. Il pourrait s’agir d’une modification permanente ou d’un bug logiciel affectant la manière dont les spécifications du processeur sont rapportées par des outils comme CPU-Z et le gestionnaire des tâches de Windows. Quelle que soit la réalité derrière cette découverte, elle soulève des questions intéressantes sur les futures directions que pourrait prendre AMD dans la conception de ses processeurs.

Verdict ?

Bien qu’il soit trop tôt pour dire si cette version du Ryzen 9 7950X3D avec 192 Mo de cache L3 sera disponible sur le marché, cette révélation suscite indéniablement un intérêt marqué chez les amateurs de technologie et les professionnels de l’informatique. AMD n’a pas encore commenté officiellement sur cette découverte, mais les développements futurs pourraient éclairer davantage sur les capacités et la disponibilité de cette puce révolutionnaire.

Intel pourrait être contraint de retarder ou même d’annuler le lancement de ses GPU de prochaine génération, les Arc Battlemage Xe2 et Celestial Xe3, selon les dernières informations divulguées par Golden Pig Upgrade sur Weibo, un leaker reconnu pour sa fiabilité concernant les fuites sur Intel et AMD.

Contexte et implications des retards potentiels d’Intel

Intel envisageait d’introduire les GPU Battlemage « Xe2 » comme éléments centraux de ses futurs processeurs « Core Ultra 200V » de la série Lunar Lake, prévus pour être disponibles au premier semestre de 2024. Ces processeurs promettaient d’offrir des performances largement supérieures à celles des générations précédentes, Alchemist et Alchemist+, grâce à une architecture graphique renouvelée.

Toutefois, selon les informations partagées par le leaker Golden Pig Upgrade, Intel pourrait reporter le lancement de ses GPU discrets de nouvelle génération. Ce report pourrait également impacter les GPU intégrés de la série Xe3 « Celestial », qui étaient censés accompagner la sortie de la gamme de processeurs Panther Lake, programmée pour le second semestre de 2025.

Détails des retards potentiels des GPU Arc Battlemage Xe2 et Celestial Xe3

Malgré l’absence de confirmation officielle de ces retards, les publications de Golden Pig Upgrade laissent entrevoir des ajustements dans les plans d’Intel pour sa prochaine génération de GPU Arc, incluant les séries Battlemage et Celestial. Initialement, les GPU Intel Arc Battlemage « Xe2 » devaient jouer un rôle clé dans les processeurs Lunar Lake « Core Ultra 200V », dont le lancement était anticipé pour plus tard cette année. Cependant, il est maintenant possible que les versions mobiles de ces GPU, notamment le Xe2-LPG, ainsi que les variantes de GPU discrets haut de gamme, le Xe2-HPG, soient retardées.

Concernant les GPU de la série Xe3 « Celestial », prévus initialement pour être intégrés dans les CPU Panther Lake sous forme de GPU Xe3-LPG, il semble que leur lancement ne se fera pas l’année prochaine. Intel a déjà confirmé que le lancement de Panther Lake est prévu pour le second semestre de 2025, utilisant des technologies de fabrication avancées telles que les processus Intel 18A et Intel 3, ainsi qu’un nœud de processus externe (TSMC).

Il reste incertain si les retards évoqués concernent uniquement les GPU discrets, les GPU intégrés, ou les deux. Il apparaît que le développement des GPU discrets pourrait être temporairement suspendu, Intel privilégiant vraisemblablement le développement de ses capacités en graphiques intégrés. Des informations indiquent que les cartes graphiques Arc Battlemage « Xe2 » devraient être lancées vers la fin de 2024, des travaux étant actuellement observés à travers diverses mises à jour.

Un éventuel retard ou une annulation de ces puces serait une source de grande déception pour de nombreux utilisateurs et acteurs de la communauté technologique, indiquant qu’Intel pourrait renoncer à son plan de développement de GPU à peine un an après avoir introduit sa première famille de produits discrets. Néanmoins, Intel a réussi à optimiser significativement les performances de ses produits Arc grâce à des mises à jour régulières de ses pilotes, incluant des optimisations et des corrections, ainsi qu’un support immédiat pour de nombreux nouveaux jeux.

Nous espérons que ces scénarios de retard ne se concrétiseront pas et attendons des informations plus détaillées de la part d’Intel.