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Reçu aujourd’hui — 14 décembre 2025 7.4 📜 Résumé - Infos

L’intégralité du discours d’Anthony Albanese après la fusillade de Bondi Beach : « Une attaque contre les juifs australiens est une attaque contre tous les Australiens »

14 décembre 2025 à 14:54
Réagissant à l’attaque perpétrée par deux tireurs pendant un rassemblement à l’occasion de la fête juive d’Hanoukka, M. Albanese a appelé à « un moment d’unité nationale », avant d’assurer la communauté juive australienne de son soutien.

© LUKAS COCH / via REUTERS

Fusillade terroriste à Bondi Beach, au moins douze morts

14 décembre 2025 à 14:39
L'attaque meurtrière par balles perpétrée dimanche par deux individus sur la célèbre plage de Bondi à Sydney visait la communauté juive, a déclaré le Premier ministre de l'État australien de Nouvelle-Galles-du-Sud. La fusillade, qui a fait au moins 11 morts, est considérée comme un acte "terroriste". Le récit des événements.

Bosnie-Herzégovine : trente ans après les accords de Dayton, un équilibre très fragile

14 décembre 2025 à 13:00
Après trois décennies de paix, Serbes, Bosniaques et Croates contestent le cadre institutionnel défini par les accords de Dayton, signés le 14 décembre 1995 à Paris. Résultat : l’État commun survit tant bien que mal aux crises politiques et aux ambitions rivales qui menacent son équilibre, analyse l’hebdomadaire “Radar” de Belgrade.

© Dessin de Predrag Srbljanin, Serbie/Cartoon Movement

Australie en direct : l'attaque de la plage de Bondi considérée comme un acte "terroriste"

14 décembre 2025 à 12:56
L'attaque meurtrière par balles perpétrée dimanche par deux individus sur la célèbre plage de Bondi à Sydney visait la communauté juive, a déclaré le Premier ministre de l'État australien de Nouvelle-Galles-du-Sud. La fusillade, qui a fait au moins 12 morts, est considérée comme un acte "terroriste".

Australie : la communauté juive en deuil après la fusillade à Sydney

14 décembre 2025 à 12:49
Stéphane Amar, correspondant de France 24 à Jérusalem, fait le point sur les réactions à l'attaque qui a eu lieu sur la plage de Bondi, à Sydney. L'attaque visait la communauté juive, a déclaré le Premier ministre de l'État australien de Nouvelle-Galles-du-Sud, Chris Minns. Il s'agit d'un "acte terroriste", a ajouté le chef de la police de l'État, Mal Lanyon.

Vous n’osez pas cuisiner ? Ce petit objet avec IA surveille tout et vous guide pas à pas

14 décembre 2025 à 14:08
Votre steak finit toujours dur comme de la semelle ? Vos saucisses sont carbonisées et votre riz devient de la bouillie ? Le Cube o1 de CueChef se propose de vous apprendre à cuisiner comme un pro en vous guidant à travers les recettes comme un véritable coach personnel.  

Face aux pétroliers fantômes russes, la mer Noire devient un foyer d’escalade régionale

14 décembre 2025 à 13:48

Il aura fallu attendre le 10 décembre, que les conditions météorologiques le permettent enfin, pour que les autorités bulgares puissent enfin accéder au Kairos. Depuis près d’une semaine, ce pétrolier endommagé dérivait à faible distance d’Ahtopol, petite ville côtière du sud de la Bulgarie. Touché quelques jours plus tôt par une attaque de drones marins ukrainiens en mer Noire, le navire avait été tracté à la hâte jusqu’aux eaux bulgares avant d’être abandonné près de la frontière par un remorqueur turc. Sous escorte de la police des frontières, des représentants de l’administration maritime bulgare sont montés à bord pour en évaluer l’état, première étape avant un éventuel remorquage vers le port de Bourgas, selon les informations de la chaîne bulgare bTV Novinite.

Un navire dans les eaux bulgares

Long de 280 mètres et large de 50 mètres, le Kairos est équipé d’un héliport et conçu pour le transport de grandes quantités de pétrole. Officiellement, il appartient à la société chinoise Sn. MTS, mais s’inscrirait dans la flotte fantôme russe, utilisée pour contourner les sanctions occidentales. D’après les informations transmises par l’équipage à bTV Novinite, le pétrolier ne transportait pas de cargaison au moment de l’attaque ukrainienne survenue fin novembre.

Les autorités bulgares assurent avoir suivi la progression du Kairos dès son entrée depuis les eaux turques. Bien que son système d’identification ait été désactivé, l’administration maritime affirme que sa trajectoire vers la côte bulgare était claire et régulière. Les tentatives de contact sont restées sans réponse et, en raison d’une houle atteignant 4 à 5 mètres, aucune intervention n’a été possible, a expliqué Grozdan Karadzhov lors d’un briefing au Conseil des ministres, en présence du ministre des Affaires étrangères Georgi Georgiev. Une rencontre avec l’ambassadeur de Turquie à Sofia, Mehmet Uyanik, a eu lieu le 8 décembre afin d’obtenir des explications sur l’arrivée du navire dans les eaux bulgares, rapporte Mediapool.

L’objectif des autorités est désormais d’éloigner le pétrolier. Des préparatifs sont en cours pour acheminer à bord du matériel technique, notamment un générateur électrique plus puissant, afin de rétablir l’alimentation des systèmes. Cette étape doit permettre de lever l’ancre et d’organiser le remorquage du Kairos vers un lieu sûr, a indiqué le ministre des Transports.

De nombreux pétroliers russes en mer Noire

Le récit de l’attaque, livré par le second capitaine du Kairos, Ma Xianghao, donne les détails de l’incident. Dans un entretien accordé à bTV, il a expliqué que trois vedettes rapides télécommandées s’étaient approchées du navire alors qu’il naviguait près du Bosphore. Deux d’entre elles ont frappé presque simultanément, touchant successivement les flancs tribord et bâbord. L’équipage, qui avait d’abord confondu ces engins avec des bateaux de pêche, n’a compris la menace que trop tard.

À la suite des explosions, un incendie s’est déclaré à bord. Malgré les tentatives pour le maîtriser avec les moyens disponibles, le feu s’est rapidement propagé, obligeant le capitaine à ordonner l’évacuation. Les canots de sauvetage ayant été endommagés par l’impact, certains marins ont dû se jeter à la mer et attendre l’arrivée de navires de passage. L’équipage craignait une nouvelle attaque, un troisième drone étant présent à proximité, mais celui-ci n’a finalement pas frappé, a raconté Ma Xianghao.

Une incertitude qui a quoi inquiéter sur le risque d'une escalade en mer Noire, surtout que le sort du Kairos n'est pas un cas isolé. Un second pétrolier, le Mocha, illustre la persistance de ces pratiques en mer Noire. Construit en 2004 et battant pavillon gambien, ce navire figure sur les listes de sanctions de l’Union européenne et du Royaume-Uni. Selon le site spécialisé Maritime.bg, le Mocha a récemment quitté la zone économique exclusive bulgare pour se repositionner à l’est de Midia, dans les eaux proches de la Turquie, après avoir passé plusieurs semaines au large des côtes bulgares.

Ce déplacement est intervenu dans un contexte de multiplication des attaques ukrainiennes contre la navigation commerciale liée à la Russie. Les analystes de la société de sécurité maritime EOS estiment que Kiev cherche à perturber les exportations pétrolières russes par voie maritime. Quatre navires ont été visés en une semaine, dont plusieurs dans la zone économique exclusive turque, à l’aide de drones de surface et de drones aériens. Pour autant, l’analyse des données satellitaires et des signaux AIS montre que l’impact reste limité et que de nombreux pétroliers poursuivent leurs rotations.

© Getty Images via AFP

En Ukraine, Volodymyr Zelensky veut organiser une élection… à laquelle personne ne croit

14 décembre 2025 à 13:00

Pour le Kremlin, la propagande constitue parfois une arme plus efficace que les drones. Surtout lorsque le président des États-Unis s’en fait le relais. "Les Ukrainiens n’ont pas organisé d’élection depuis longtemps… Ils parlent de démocratie, mais arrive un moment où ce n’est plus une démocratie", a déclaré Donald Trump au média Politico lundi dernier, ajoutant qu’il était temps pour Kiev de tenir un scrutin. Soit, mot pour mot, le récit du Kremlin : Volodymyr Zelensky serait illégitime, car son mandat a expiré en mai 2024. Peu importe que la majorité des Ukrainiens, l’opposition et la société civile rejettent un scrutin et que la Constitution ukrainienne interdise des élections sous la loi martiale : pour Donald Trump, écarter Volodymyr Zelensky du jeu permettrait de conclure un accord et de créer une "zone économique libre" ou une "zone démilitarisée" dans la partie du Donbass encore contrôlée par Kiev.

Depuis 2023, les partenaires américains relancent régulièrement la question des élections. Cette même année, en août, Volodymyr Zelensky avait indiqué qu’il n’y était pas opposé, à condition que les conditions de sécurité soient réunies. Presque deux ans et demi plus tard, le président ukrainien reprend les mêmes termes : "Je demande aux États-Unis de m’aider, peut-être avec nos collègues européens, à garantir la sécurité pour l’organisation d’élections… et alors, dans les 60 à 90 prochains jours, l’Ukraine sera prête", a-t-il répondu au président américain.

"Beaucoup ont perçu cette déclaration comme une annonce d’élection présidentielle devant se tenir dans un avenir proche, analyse le politologue ukrainien Volodymyr Fessenko. Mais peu ont prêté attention à la condition principale : garantir la sécurité pendant les élections." Si Volodymyr Zelensky subit davantage de pression aujourd’hui, avec la démission de son chef de cabinet Andriy Yermak sur fond d’affaire de corruption, l’ex-comédien sait bien qu’un scrutin ne pourrait avoir lieu qu’avec un vrai cessez-le-feu.

De fait, les obstacles matériels sont nombreux : bombardements, coupures d’électricité et même, manque de lieux de vote. Seuls 75 % des bureaux de vote sont opérationnels, selon la commission électorale. Ce qui, d’ailleurs, posera les mêmes problèmes si la négociation en cours avec Washington sur des concessions territoriales était soumise à un référendum…

Préparatifs en cours

Si 22 % des Ukrainiens soutiennent des élections après un cessez-le-feu avec des garanties de sécurité, les deux tiers pensent qu’elles ne devraient se tenir qu’après la fin de la guerre, selon l’Institut international de sociologie de Kiev. "Les chiffres ont peu évolué depuis 2022. Même chez les opposants de Zelensky, une majorité refuse des élections", observe Anton Hrouchetskyi, son directeur.

Pourtant, les autorités et les partis s’y préparent. "Si nos partenaires, y compris Washington, parlent autant et de manière aussi précise […] des élections sous la loi martiale, alors nous devons fournir des réponses juridiques à chaque question", a déclaré le président ukrainien, qui a demandé le 11 décembre aux députés de préparer des amendements permettant d’organiser des élections sous loi martiale. "Les défis de sécurité dépendent des partenaires, principalement des États-Unis. Les défis politiques et juridiques doivent être relevés par l’Ukraine. Et ils le seront", a-t-il ajouté.

Pour cela, le Parlement doit voter la fin de la loi martiale, actuellement renouvelée tous les trois mois, puis attendre (théoriquement) 90 jours avant de lancer le processus électoral. La commission électorale évoque plutôt un délai de six mois. "L’existence même de l’État ukrainien est en jeu", souligne la députée de la majorité Alina Zahorouïko, à la tête du sous-comité parlementaire sur les élections, qui travaille depuis trois ans avec la commission électorale sur une réforme du code électoral.

Législation obsolète

La législation actuelle paraît dépassée. Un candidat à la présidence doit avoir résidé uniquement en Ukraine au cours des dix dernières années (cinq ans pour les députés), ce qui exclurait de facto les réfugiés ou les prisonniers de guerre. "La situation est complexe, c’est pourquoi il faut ouvrir le débat dès maintenant", insiste Alina Zahorouïko, qui plaide pour une discussion transpartisane : "Ce n’est pas une loi ordinaire : il faut parvenir à un consensus entre les forces politiques pour éviter toute manipulation électorale."

Les questions sont nombreuses : qui décidera qu’une commune ne peut pas voter pour des raisons de sécurité ? Comment actualiser le registre électoral ? À Bakhmout, par exemple, le fichier compte encore 56 000 électeurs alors que la ville, détruite puis occupée par les Russes, est presque vide.

Il existe bien un précédent : après 2014, 27 circonscriptions de Donetsk, de Louhansk et de Crimée n’avaient pas participé au scrutin, laissant 23 sièges de députés vacants. Mais la situation actuelle concerne désormais 19 % du territoire national. Plusieurs millions de personnes vivent sous occupation, sans compter les 10,5 millions de réfugiés, dont près de six à l’étranger. Rien que dans l’Union européenne, il faudrait ouvrir 800 à 850 bureaux de vote pour permettre à chacun de participer. "Les premières élections d’après-guerre ne doivent pas servir de terrain d’expérimentation", plaide Serhiy Doubovik, vice-président de la Commission électorale centrale.

Organiser un scrutin coûterait, selon lui, au moins 125 millions d’euros. Son équipe a déjà étudié différentes options, comme le vote par correspondance — écarté en raison de son coût prohibitif — ou le vote en ligne via l’application gouvernementale Diia, utilisée par 23 millions d’Ukrainiens pour des démarches administratives (81 % de la population adulte), comme le paiement des impôts. Pourtant, le portail a montré ses limites : en 2024, il s’est retrouvé saturé lorsque plus d’un million de personnes a tenté de voter pour un groupe ukrainien lors de l’Eurovision !

Air de campagne

N’empêche, la perspective de partir en campagne donne des ailes à certains. Les locaux de partis politiques fleurissent dans le pays. Le Mouvement des jeunes avec Zelensky publie à nouveau quotidiennement sur ses réseaux sociaux. Le site de la commission électorale, avec les informations sur les élus, est de nouveau accessible. L’imprimerie nationale fait des devis pour les bulletins. "On voit des responsables politiques poser des questions plus précises, note Olha Aivazovska, de l’ONG Opora, spécialisée dans l’observation électorale. Tout le monde se prépare 'au cas où', pour ne pas être pris de court." Oleksandr Salizhenko, analyste pour l’ONG Chesno, est un peu plus circonspect : "Cela peut donner l’impression d’une campagne, mais cela ne signifie pas que des élections auront lieu prochainement."

Mais même en cas d’alternance - ce que souhaite Moscou -, le successeur de Zelensky serait probablement encore plus nationaliste. Aujourd’hui, un seul adversaire paraît en mesure de rivaliser : Valeriy Zaloujny, commandant en chef des forces armées ukrainiennes entre 2021 et 2024. Un sondage Info Sapiens le créditerait de 19 % des intentions de vote, contre 20,3 % pour Zelensky. Toutefois, Zaloujny a répété en octobre son opposition à une élection en temps de guerre - et écarté sa candidature.

Éviter la précipitation

"Si la population a le sentiment que le président cherche avant tout à se faire réélire, elle regardera forcément l’élection avec suspicion, poursuit Anton Hrouchetskyi, de l’Institut international de sociologie de Kiev. D’ailleurs, il faut bien voir que l’augmentation actuelle de la confiance envers le président ne traduit pas une adhésion à Zelensky lui-même, mais plutôt à l’Etat." "Les taux de popularité actuels sont très illusoires", opine la députée d’opposition Kira Roudik. "Toute élection n’aura lieu qu’après un cessez-le-feu, après un accord de paix, et les résultats dépendront largement des conditions de cette trêve", estime-t-elle.

À Kiev, société civile et experts redoutent un scénario catastrophe. "Si les élections sont organisées dans la précipitation, il existe un risque réel qu’elles ne soient pas reconnues par l’ensemble des forces politiques", avertit le vice-président de la Commission électorale centrale, Serhiy Doubovyk. Habituellement, la participation électorale en Ukraine oscille entre 50 et 60 % et, selon la loi, aucun seuil minimal n’est requis pour valider un scrutin, ce qui ouvre la porte à des contestations. "Si un scrutin se tient avec seulement 30 % de participation, il deviendra un instrument de pression, aussi bien pour les États-Unis que pour la Russie", conclut Anton Hrouchetskyi.

© AFP

Audiences TV Prime (samedi 13 décembre 2025) : Léo éliminé aux portes de la tournée, Star Academy conserve ses fans, Cyril Féraud frappe fort avec 100% Logique

14 décembre 2025 à 11:43

Ce 13 décembre 2025, Star Academy a retrouvé sa case du samedi et les fans ont été au rendez-vous du prime spécial Tournée sur TF1. En face, Cyril Féraud a frappé fort avec une rediffusion de 100% logique sur France 2. La fiction de France 3 Meurtres en Pays Catalan a toutefois dominé l'ensemble de la concurrence.

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