Non, cette vidéo ne montre pas des partisans du Hamas interpellés par la police à Paris


© ROMAIN GAUTIER / Hans Lucas via AFP

Ils affirment vouloir "venger" la Russie des nations européennes et de leur appui à l’Ukraine. Les hackers du groupe pro-Moscou NoName057 (16) sont dans le collimateur des autorités de nombreuses nations européennes. Depuis mars 2022, date de sa création dans la foulée de l’invasion russe en Ukraine, le collectif mène de multiples opérations de déstabilisation sur le Vieux Continent en s’en prenant à des dizaines d’infrastructures privées et publiques. En cette période de fêtes, le groupe refait surface en France : il vient de revendiquer la cyberattaque ayant touché La Poste lundi 22 décembre, ralentissant plusieurs de ses services. Deux jours plus tard, le groupe demeure toujours affecté ce mercredi par le problème.
L’enquête sur l’incident, confiée à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), devra déterminer la réelle responsabilité de NoName057 (16) dans cette affaire. Rien ne prouve en effet pour le moment que le collectif soit bien à l’origine de la perturbation de l’entreprise : de nombreuses organisations pirates ont effectivement l’habitude de revendiquer par opportunité des actions qu’elles n’ont pas forcément commises. "Toutes leurs revendications sont accompagnées d’une propagande outrancière pro-russe sur leur chaîne Telegram", note ainsi sur son compte X le hackeur éthique Clément Domingo, connu sous le pseudonyme de SaxX sur les réseaux sociaux.
Mais, au-delà de cet épisode, le groupe a déjà fait parler de lui à de nombreuses reprises en France. En 2023, les experts en cybersécurité avaient notamment montré que NoName057 avait mené une attaque contre le site de l’Assemblée nationale. Sans conséquence grave sur le fonctionnement du Parlement, ce piratage avait tout de même mis hors ligne le portail web de la Chambre basse pendant plusieurs heures. Sur ses canaux, les hackers pro-russes, eux, en profitaient pour dérouler le narratif habituel du Kremlin. "Nous avons décidé de réitérer notre récent voyage en France, où les protestations contre Macron, qui a décidé de ne pas se soucier des Français et continue à servir les néonazis ukrainiens, ne se calment pas", lançaient-ils alors sur leur chaîne Telegram.
Ailleurs en Europe, NoName057 (16) figure comme l’un des principaux groupes de pirates pro-russes menaçant leurs entreprises et administrations. Au mois de novembre, il avait tenté de troubler le bon déroulement des élections municipales et régionales au Danemark, ciblant les sites web de plusieurs partis politiques, de municipalités, de l’audiovisuel public ou encore d’une entreprise liée au secteur de la défense. Suède, Suisse, Allemagne, Italie… Le groupe vise sans relâche des pays affichant leur soutien à Kiev, lors d’opérations aboutissant à plus ou moins de succès. Il a aussi essayé de gêner le sommet de l’Otan de La Haye (Pays-Bas), qui se déroulait en juin dernier en présence de Donald Trump, Emmanuel Macron ou encore Friedrich Merz.
Sa méthode est souvent la même : déployer des attaques par déni de service distribué (DDoS). La Poste aurait été touchée par ce type d’incident, ce qui renforce les suspicions à l’égard de NoName057 (16) dans ce cas. Le principe de ce procédé ? Multiplier les requêtes sur le serveur d’une infrastructure, jusqu’à le saturer et le faire tomber en panne. Dans la pratique, les hackers peuvent utiliser un botnet, un réseau d’appareils piratés, pour être en mesure de lancer des centaines de demandes sur les sites visés. Pas forcément d’une grande complexité, ces opérations malveillantes permettent surtout aux cybercriminels de perturber provisoirement les systèmes informatiques, plutôt que de récupérer des données sensibles.
Si NoName057 (16) demeure aujourd’hui actif, les agences européennes de police criminelle et de coopération judiciaire, Europol et Eurojust, avaient pourtant annoncé son démantèlement l’été dernier. "Lors d’une journée d’action le 15 juillet, le botnet, qui utilisait des centaines de serveurs à travers le monde, a été démantelé et plusieurs suspects ont été identifiés, dont les principaux instigateurs résidant en Fédération de Russie", avaient expliqué ces organismes. Deux personnes avaient été interpellées dans le cadre de cette enquête en France et en Espagne.
Selon les autorités, les hackers pro-russes s’appuyaient notamment sur un logiciel disponible à tout un chacun via des systèmes de messagerie cryptée. Ses utilisateurs, estimés à "plus de 4 000" selon les chiffres du parquet de Paris, pouvaient alors les aider à mener leurs attaques. Ainsi, "plus de 74 000 attaques" de ce type contre "4 900 victimes" avaient été recensées dans le monde entre 2023 et juillet 2025. "La France a été la cible de plus de 2 200 attaques, qui ont touché plus de 200 entreprises et institutions publiques", précisait à l’époque la même source, dans un communiqué.

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Lire Une suite de La Femme de ménage est-elle envisageable ? Les deux stars du film répondent sur www.cineserie.com
Basé sur le roman éponyme de Freida McFadden, La Femme de ménage suit Millie, une jeune femme qui propose ses services à un couple riche et mystérieux pour s’occuper de leur maison. Après son arrivée, une relation étrange commence entre le trio. Alors que les trois personnages se séduisent et se manipulent, de dangereux secrets vont bientôt être révélés.
La Femme de ménage est le nouveau film de Paul Feig, qui nous a déjà proposé un thriller mettant en scène une relation ambigüe avec L’Ombre d’Emily. Sydney Sweeney (Euphoria) incarne Millie. Face à elle, Amanda Seyfried (Mamma Mia !) et Brandon Sklenar (1923) interprètent Nina et Andrew Winchester, les deux membres du couple possédant la maison dans laquelle elle travaille.
La Femme de ménage est visible dans les salles françaises depuis ce mercredi 24 décembre. La fin du long-métrage laisse la porte ouverte à une potentielle suite. Récemment, Entertainment Weekly a interrogé Sydney Sweeney sur cette possibilité. L’actrice a expliqué que cela dépendait de la réaction des spectateurs : « J’espère que le public aimera le film comme nous aimons le livre, et nous espérons pouvoir continuer à partager cet amour dans davantage de films ».
'The Housemaid' stars Amanda Seyfried and Sydney Sweeney share their thoughts about turning the film into a franchise. https://t.co/RgoPuRi2R3
— Entertainment Weekly (@EW) December 21, 2025
Et si la fin de La Femme de ménage laisse penser que son personnage ne sera pas de retour dans une éventuelle suite, Amanda Seyfried compte bien revenir. Selon elle, si le premier film marche, il lancera « sans aucun doute une franchise ». Et si une suite est mise en chantier, l’actrice assure qu’elle « en fera partie » car elle a adoré son expérience sur le premier.
Interrogé par The Hollywood Reporter lors de l’avant-première, Paul Feige a lui aussi révélé qu’il était partant pour une suite. Encore une fois, ce nouveau film dépendra de l’accueil du premier par le public : « Si les gens viennent le voir, j’adorerais voir ce que fait Millie après cela ». À en juger par les premières réactions au long-métrage, La Femme de ménage peut justement espérer atteindre des chiffres de fréquentation élevés dans les salles.
Si cela se confirme, Paul Feige pourra alors porter à l’écran le deuxième livre de Freida McFadden centré sur Millie, Les Secrets de la femme de ménage. L’autrice a aussi écrit un troisième roman sur ce personnage, intitulé en français La Femme de ménage voit tout. Elle a même publié une nouvelle, La Femme de ménage se marie, parue cette année et dont l’histoire se situe entre le deuxième et le troisième roman.

Lire Netflix : le phénomène KPop Demon Hunters franchit un nouveau palier fou sur www.cineserie.com
Réalisé par Maggie Kang et Chris Appelhans, KPop Demon Hunters raconte l’histoire de trois jeunes chanteuses de K-Pop, Rumi, Mira et Zoey. Aux yeux du monde, elles sont connues pour être les membres du groupe Huntrix. Mais elles ont aussi une identité secrète. Car elles sont issues d’une lignée de chanteuses ayant la responsabilité de protéger le Honmoon, une barrière magique invisible des humains mais essentielle pour empêcher l’arrivée de démons dans notre monde.
Les abonnés Netflix ont pu découvrir KPop Demon Hunters le 20 juin dernier. Depuis cette date, ils ont été très (très) nombreux à le faire. Car le long-métrage a connu un succès monumental, allant même jusqu’à devenir le plus vu de tous les temps sur Netflix. Après 91 jours (la période à l’issue de laquelle Netflix arrête de comptabiliser les vues de l’un de ses programmes pour son classement de visionnages), il avait été visionné 325,1 millions de fois !
Au début du mois d’octobre, KPop Demon Hunters a battu un autre record en étant resté pendant le plus longtemps dans le top 10 des films anglophones les plus vus sur Netflix. Et il a maintenant passé une nouvelle étape marquante. Sur son compte X, Netflix vient d’annoncer que le film avait maintenant été vu plus de 500 millions de fois depuis sa sortie !
Who's the baddest? Them, hello!
Congratulations to the cast, creators, and entire team behind KPop Demon Hunters for reaching 500 MILLION views globally on Netflix! pic.twitter.com/jA8Yjapgux
— Netflix (@netflix) December 23, 2025
Le long-métrage de Maggie Kang et Chris Appelhans est donc parvenu à atteindre 500 millions de vues en un petit peu plus de six mois. Une performance folle qui prouve encore une fois sa popularité ainsi que sa longévité.
Face à un tel succès du film dans le monde, il aurait été très surprenant de ne pas voir de suite des aventures de Rumi, Mira et Zoey. Justement, KPop Demon Hunters 2 est en développement depuis le début du mois de novembre.
Ce second volet sera une nouvelle fois réalisé par Maggie Kang et Chris Appelhans. On ne connait pas encore la nature de son histoire. Mais il ne devrait être dévoilé qu’en 2029. D’ici-là, le premier film pourra continuer à accumuler les vues sur Netflix.

Lire Cette actrice a très mal vécu son renvoi de Retour vers le futur sur www.cineserie.com
Michael J. Fox et Christopher Lloyd restent célèbres pour avoir incarné Marty McFly et Doc Brown dans la trilogie Retour vers le futur. L’adolescent et le scientifique avec un clair penchant pour les inventions farfelues parviennent à voyager dans le temps et vivent toutes sortes d’aventures dans la trilogie cultissime écrite par Bob Gale, réalisée par Robert Zemeckis et produite par Steven Spielberg.
S’il est difficile d’imaginer un autre acteur dans le rôle de Marty, la production de Retour vers le futur avait au départ engagé Eric Stoltz pour jouer ce personnage. Mais au bout de plusieurs semaines de tournage, elle a fait machine arrière en se séparant de lui et en se tournant vers Michael J. Fox. Or, cela a eu une conséquence inattendue sur une autre actrice du film : Melora Hardin.
Comme expliqué au début du mois de décembre, Melora Hardin a dû dire adieu au personnage de Jennifer Parker car elle a été jugée trop grande. Elle a ainsi été virée de Retour vers le futur. Et l’actrice a très mal vécu la situation. Dans une nouvelle interview avec Entertainment Weekly, elle est revenue sur cet épisode de sa carrière. Elle a avoué avoir été durement impactée par cette décision :
Retour vers le futur a été une énorme déception. J’avais 17 ans, vous savez. J’ai éclaté en sanglots.
Melora Hardin is reflecting on her casting in 'Back to the Future' — and being let go after Michael J. Fox swapped in for Eric Stoltz: 'I was 17, you know. I burst into tears.' https://t.co/wscMAKVQZt
— Entertainment Weekly (@EW) December 22, 2025
L’actrice a confié que cette situation avait été « très triste » pour elle. Elle se rappelle encore aujourd’hui de plusieurs exemples similaires à celui-ci qu’elle a vécus dans sa carrière, où elle devait tenir un rôle sans que cela ne se concrétise finalement. Mais selon elle, son renvoi de Retour vers le futur a été particulièrement difficile à encaisser.
Melora Hardin a été remplacée par Claudia Wells puis Elizabeth Shue dans les films Retour vers le futur. Heureusement, l’actrice est parvenue à poursuivre sa carrière et à décrocher de très nombreux rôles au cinéma et à la télévision. Aujourd’hui, elle est surtout connue pour avoir joué Jan Levinson-Gould dans la série The Office.
