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7.4.2 📰 Infos Monde
- Intelligence artificielle : Google annonce l’installation d’un site géant en Inde à 15 milliards de dollars
Plan de Trump pour Gaza : les impératifs d’une paix encore insaisissable
© Suzanne Plunkett/AP
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7.4.2 📰 Infos Monde
- Madagascar : les ex-officiers Philippe François et Paul Maillot, condamnés pour tentative de coup d’État, graciés par le président avant sa fuite
Madagascar : les ex-officiers Philippe François et Paul Maillot, condamnés pour tentative de coup d’État, graciés par le président avant sa fuite
© Siphiwe Sibeko / REUTERS
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7.4.2 📰 Infos Monde
- EN DIRECT, guerre en Ukraine : des camions d’aide humanitaire de l’ONU pris pour cible par les Russes dans l’oblast de Kherson, selon Kiev
EN DIRECT, guerre en Ukraine : des camions d’aide humanitaire de l’ONU pris pour cible par les Russes dans l’oblast de Kherson, selon Kiev
© AFP PHOTO/OLEG PETRASIUK/24th Mechanized Brigade of Ukrainian Armed Forces
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7.4.2 📰 Infos Monde
- L'armée israélienne annonce avoir identifié les quatre dépouilles d'otages rendues par le Hamas lundi
L'armée israélienne annonce avoir identifié les quatre dépouilles d'otages rendues par le Hamas lundi

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7.4.5 📰 Infos Cinéma | TV
- Monstre saison 3 : "C'est en vous..." Voici le conseil qu'à reçu Charlie Hunnam pour préparer son rôle d'Ed Gein dans la série Netflix !
Monstre saison 3 : "C'est en vous..." Voici le conseil qu'à reçu Charlie Hunnam pour préparer son rôle d'Ed Gein dans la série Netflix !
Comment se glisse-t-on dans la peau d’un tueur en série ? Cette question, rares sont ceux qui ont dû se la poser. C’est pourtant le cas de Charlie Hunnam, acteur principal de Monstre Saison 3 : L’histoire d’Ed Gein. Dans une interview accordée au Hollywood Reporter, il est revenu sur les diff&
Article original publié sur AlloCiné
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7.4.5 📰 Infos Cinéma | TV
- “Ça ne fonctionnerait absolument pas” : les créateurs de KPop Demon Hunters disent non à cette demande des fans
“Ça ne fonctionnerait absolument pas” : les créateurs de KPop Demon Hunters disent non à cette demande des fans
Que va faire Netflix de KPop Demon Hunters ? Comme on vous le disait dans cet article, la plateforme envisagerait plusieurs projets autour de la marque pour rentabiliser son succès. Et les fans ont aussi quelques demandes.
S’ils attendent une suite avec impatience, certains d’entre eux rêv…
Article original publié sur AlloCiné
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7.4.5 📰 Infos Cinéma | TV
- Numéro 2 sur Netflix cette semaine, la nouvelle série historique de la plateforme est-elle réussie ?
Numéro 2 sur Netflix cette semaine, la nouvelle série historique de la plateforme est-elle réussie ?
Le 8 octobre dernier, les abonnés de Netflix ont pu découvrir la nouvelle série intitulée Néro. A mi-chemin entre la fresque historique et le récit fantasy, ce programme met en scène Pio Marmaï dans le rôle d’un assassin hors pair trahi par les siens. Se découvrant l’existence d’une fill…
Article original publié sur AlloCiné
Un si grand soleil (spoiler) : c'est le drame pour Eve
Eve est donc inquiète pour son fils puisque ce dernier se remet dans des affaires louches dans la suite de la série Un si grand soleil. Elle est loin de s'imaginer ce qui l'attend d'ici la fin du mois d'octobre 2025 sur l'antenne de France 3.
Manuel Bompard affole les compteurs sur France 2
Manuel Bompard a annoncé la couleur ce lundi 13 octobre 2025 en annonçant déposer une motion de censure à l'encontre du gouvernement de Sébastien Lecornu dans Les 4V. Le coordinateur national de la France Insoumise a cependant frappé fort en début de journée dans Télématin sur France 2.
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7.4.5 📰 Infos Cinéma | TV
- Léa Salamé : ce changement qui l'a propulsée en tête des audiences sur France 2
Léa Salamé : ce changement qui l'a propulsée en tête des audiences sur France 2
Léa Salamé est de retour au journal de 20h ce mardi 14 octobre 2025 sur l'antenne de France 2 en avant-soirée. La présentatrice du rendez-vous d'information a démarré la semaine avec une surprise, malgré une erreur relevée par de nombreux internautes.
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7.4.5 📰 Infos Cinéma | TV
- Audiences TV Prime (lundi 13 octobre 2025) : Laurent Gerra battu par le football sur TF1, L'amour est dans le pré détrôné sur M6
Audiences TV Prime (lundi 13 octobre 2025) : Laurent Gerra battu par le football sur TF1, L'amour est dans le pré détrôné sur M6
M6 a diffusé la suite de la saison 20 de L'amour est dans le pré ce lundi 13 octobre 2025. La télé-réalité agricole a-t-elle été plus puissante que le football sur TF1 ou le film Potiche sur France 3 ?
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7.4.5 📰 Infos Cinéma | TV
- Stranger Things : Ross Duffer dévoile la durée précise des quatre premiers épisodes de la saison 5
Stranger Things : Ross Duffer dévoile la durée précise des quatre premiers épisodes de la saison 5
Lire Stranger Things : Ross Duffer dévoile la durée précise des quatre premiers épisodes de la saison 5 sur www.cineserie.com
La conclusion de Stranger Things s’annonce épique
Après neuf ans et 34 épisodes plein de rebondissements pour le groupe d’amis au centre de Stranger Things, l’une des séries les plus suivies depuis son lancement va nous livrer sa conclusion. Car la cinquième saison du show créé par les frères Matt et Ross Duffer sera la dernière.
Stranger Things devrait se terminer en beauté. Comme nous vous l’avons rapporté il y a quelques semaines, sa conclusion sera « la plus grosse saison, en termes d’action, d’effets spéciaux et d’histoire » selon les propos de Ross Duffer. D’après l’interprète de Karen Wheeler, Cara Buono, l’intensité de ce dernier chapitre devrait même monter crescendo puisque « chaque épisode est plus gros que le précédent ».
Les épisodes seront plus courts qu’annoncés
Le média Puck a récemment affirmé que tous les épisodes de la cinquième saison de Stranger Things duraient entre 90 et 120 minutes. Quelques jours après, Ross Duffer a dévoilé officiellement la durée des quatre premiers épisodes de la saison dans une vidéo partagée sur instagram. Et ils sont finalement plus courts que ce qu’avait annoncé Puck.
Le premier épisode de cette dernière saison dure précisément 1 heure et 8 minutes. Le second est plus court, puisqu’il s’arrête à 54 minutes. Le troisième est entre les deux puisqu’il va jusqu’à 1 heure et 6 minutes. Enfin, le quatrième est le plus long des quatre, s’étalant sur 1 heure et 23 minutes. Reste à connaitre la durée des quatre épisodes suivants. Ross Duffer garde le mystère sur le sujet pour le moment.
Une dernière saison à voir à partir de novembre
Composée de huit épisodes, la dernière saison de Stranger Things sera diffusée en trois parties. Les quatre premiers épisodes sortiront le 27 novembre prochain sur Netflix. Ensuite, le cinquième, sixième et septième seront tous mis en ligne sur la plateforme le 25 décembre. Et l’épisode final de la série lancée en 2016 sera dévoilé le 1er janvier 2026.
Si la série principale s’arrêtera à cette date, l’univers de Stranger Things continuera de s’étendre au-delà. L’année prochaine, la série préquelle animée Chroniques de 1985 sera dévoilée. Et comme expliqué au mois d’août, les frères Duffer devraient continuer de collaborer avec Netflix même s’ils ont signé un deal avec Paramount. Ils pourraient proposer une autre série spin-off de Stranger Things, cette fois en live action. Même si cette potentielle série n’a pas encore été officiellement confirmée.
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7.4.5 📰 Infos Cinéma | TV
- KPop Demon Hunters : les réalisateurs s'expriment sur une suite et une version en live action
KPop Demon Hunters : les réalisateurs s'expriment sur une suite et une version en live action
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KPop Demon Hunters, le film le plus vu de tous les temps sur Netflix
Sorti le 20 juin dernier sur Netflix, le film d’animation KPop Demon Hunters suit les trois chanteuses d’un groupe mondialement célèbre, Rumi, Mira et Zoey, qui cachent une autre partie de leur identité. Car elles sont également les descendantes d’une lignée de chanteuses ayant la responsabilité de sauvegarder le Honmoon, une barrière magique qui empêche les démons de pénétrer dans le monde des humains.
KPop Demon Hunters a explosé les scores de vues sur Netflix. Bénéficiant d’une popularité folle, il est devenu le film le plus vu de tous les temps sur la plateforme. Et de loin. Car il a cumulé 325,1 millions de vues au bout de 91 jours (au moment où Netflix arrête de comptabiliser le nombre de vues de ses programmes pour son classement), contre 230,9 millions pour le deuxième de ce classement, Red Notice. Il a même encore battu un record il y a quelques jours.
Les réalisateurs sont partants pour une suite…
Naturellement, l’idée d’une suite de Kpop Demon Hunters a rapidement été évoquée après le démarrage fracassant du film sur Netflix. Les réalisateurs du long-métrage, Maggie Kang et Chris Appelhans, se sont récemment livrés sur le sujet au cours d’une interview avec la BBC. La première a tenu à préciser qu’il n’y avait « rien d’officiel dont on peut parler » concernant cette suite. Mais le second a ensuite lâché la phrase suivante :
Nous pouvons clairement faire plus de choses avec ces personnages dans ce monde.
KPop Demon Hunters directors on Oscar chances and a possible sequel https://t.co/w7Ue5PfKJh
— BBC News (UK) (@BBCNews) October 12, 2025
Sans surprise, la suite de KPop Demon Hunters devrait donc bel et bien voir le jour. Et Maggie Kang promet que celle-ci sera à la hauteur des attentes : « Quelle qu’elle soit, ce sera une histoire qui mérite d’être une suite, et quelque chose que nous voulons voir ».
… mais pas une adaptation en live action
Comme nous vous l’avions rapporté au mois d’août dernier, The Wrap avait assuré à cette époque que Netflix voulait largement étendre l’univers de KPop Demon Hunters, en proposant notamment aux fans une adaptation en live action. Mais Maggie Kang et Chris Appelhans ne soutiennent pas cette idée. Au cours de l’interview avec la BBC, la réalisatrice s’est montrée catégorique sur le sujet :
Il y a tellement d’éléments en termes du ton et de la comédie qui sont vraiment faits pour l’animation. C’est très difficile d’imaginer ces personnages dans un monde en live action. Pour moi, ça ne marcherait totalement pas.
Chris Appelhans a appuyé les propos de Maggie Kang. Le cinéaste a expliqué que l’animation donnait plus de possibilités que le live action. Pour lui, « la joie de l’animation est de voir à quel point on peut repousser et élever ce qui est possible ». Il a terminé en expliquant que de nombreuses adaptations en live action de films d’animation paraissaient « un petit peu guindées ».
Les deux réalisateurs ne sont donc clairement pas partants pour s’occuper d’un remake en live action de KPop Demon Hunters. Reste à savoir si Netflix tentera quand même de concrétiser cette idée avec d’autres réalisateurs ou l’abandonnera.
Réforme des retraites : le vrai prix d’une suspension
Salomé Zourabichvili, la présidente de la Géorgie qui défie Vladimir Poutine
Dans un monde déchiré par les guerres et bousculé par la montée des tensions commerciales, la tentation du repli sur soi n’a jamais été aussi forte. Confrontées à la poussée du vote radical et à l’essor de la désinformation, les démocraties libérales sont fragilisées. C’est plus que jamais le moment de donner la parole aux architectes du sursaut, qu’ils soient scientifiques, militaires, experts de la tech, intellectuels ou entrepreneurs. L'Express consacre un numéro exceptionnel aux "Visionnaires".
Une ombre s’étend sur la Géorgie, celle d’une Russie plus menaçante que jamais. A Tbilissi, la démocratie se meurt, mais Salomé Zourabichvili poursuit le combat, porte-étendard d’une société civile qui ne veut pas abdiquer devant un pouvoir qu’elle ne reconnaît pas. Elle l’a encore montré lors des manifestations du 4 octobre, à la suite d’élections locales qu’elle a boycottées. Au moment de quitter le palais Orbeliani, en décembre dernier, elle l’a dit à la foule qui l’acclamait : "Je reste la seule présidente légitime !" Son mandat est arrivé à son terme, mais elle refuse de transmettre le flambeau à son successeur, Mikheïl Kavelachvili, ancien footballeur propulsé à ce poste par des forces politiques à la solde du Kremlin, qui agissent dans un seul but : ramener cette ancienne république socialiste de 3,7 millions d’âmes dans le giron russe.
Pour la première fois depuis l’indépendance, en 1991, un président – fonction honorifique, même s’il est le garant de la Constitution – n’a pas été élu au suffrage universel mais par le Parlement. Or celui-ci n’a aucune validité, car les élections législatives, deux mois plus tôt, ont été "truquées", affirme-t-elle. De fait, une grande partie de la diaspora, soit près de 700 000 personnes, n’a pas pu voter, "tandis qu’à Tbilissi les autorités utilisaient leur identité de façon frauduleuse", confirme Thorniké Gordadzé, ancien ministre géorgien, aujourd’hui chercheur à l’Institut Jacques-Delors.
Résultat, le parti prorusse Rêve géorgien a gagné les élections et placé son candidat fantoche à la présidence. "Il n’y a plus qu’un seul parti à l’Assemblée, qui nomme et contrôle toutes les institutions", s’insurge Salomé Zourabichvili, qui réclame un nouveau scrutin et l’élection d’un président "à la loyale".
Un cri de révolte poussé dans les montagnes du Caucase, dont peu d’échos arrivent jusqu’à nous. Car les Européens, qui ont longtemps soutenu l’émancipation de cette "Italie d’Union soviétique", comme on l’appelait à l’époque du rideau de fer, abandonnent la Géorgie à son funeste sort. Hormis quelques déclarations courroucées, les Vingt-Sept n’ont, jusqu’à présent, pris aucune mesure forte pour soutenir une société de plus en plus corsetée.
Géorgie, victime collatérale de Poutine
Loi cruelle d’une géopolitique qui s’affole, les chancelleries se concentrent sur les dossiers les plus stratégiques, ceux qui menacent leur sécurité à court terme. En premier lieu, la guerre en Ukraine, qu’un Vladimir Poutine jusqu’au-boutiste écrase sous les bombes pour la ramener, elle aussi, dans sa sphère d’influence. La Géorgie est une victime collatérale de cette accélération de l’Histoire. "L’Union européenne est frileuse, alors que ce qui se passe en Géorgie est invraisemblable, accuse Salomé Zourabichvili. Mon pays, qui avait obtenu en décembre 2023 le statut de candidat à l’adhésion de l’UE, s’est aligné sur Moscou d’une façon extrêmement brutale, en abandonnant tous ses principes démocratiques. Les syndicats sont surveillés, les médias, mis au pas, et les ressources financières de la société civile – partis d’opposition, ONG –, placées sous le contrôle de l’Etat. Et le nouveau gouvernement, illégitime, accroît la répression. Plusieurs leaders politiques ont été incarcérés." Et cinq manifestants, arrêtés ce 4 octobre, encourent jusqu’à neuf ans de prison.
Elle-même pourrait connaître ce sort, d’autant qu’elle n’hésite pas à aller à la confrontation avec le pouvoir. En novembre dernier, lors d’une manifestation contre ce qu’elle appelle la "capture d’un Etat par des moyens démocratiques", elle apostrophe des policiers : "Qui servez-vous ? La Géorgie ou la Russie ?"
Servir. Un mot chargé de sens pour cette ancienne diplomate dont le destin a basculé à plusieurs reprises. Née à Paris en 1952, elle découvre, au fil de son enfance, l’histoire familiale qui, souvent, croise celle de la Russie. En 1921, ses grands-parents, qui font partie de l’aristocratie géorgienne, fuient Tbilissi lorsque l’Armée rouge envahit cette jeune république. Car, à Moscou, un homme a décidé de la rattacher de force à l’Union soviétique. Son nom : Joseph Staline, lui-même d’origine géorgienne. Le rêve d’émancipation prend fin, la Géorgie vire au rouge. Et devient, pour la jeune Salomé, une sorte de chimère. Le dimanche, en famille, en dégustant un poulet satsivi à base de noix et d’épices, elle rêve de ce pays mythique, qu’elle ne connaît que par les poésies et les récits familiaux. Elle n’y mettra les pieds pour la première fois qu’en 1986.
Accord de Jacques Chirac
Entre-temps, elle a tracé son chemin. Sciences Po, puis Columbia, à New York, où elle fréquente l’Institut des études russes. "Il faut connaître la langue de son ennemi", lui disait son père. Brillante, elle réussit le concours des Affaires étrangères et enchaîne les missions : Rome, Tchad, Washington, Bruxelles… puis Tbilissi, où elle est nommée ambassadrice en 2003. Une année charnière : la population descend dans la rue pour cause de fraudes électorales. C’est la révolution des Roses. Le gouvernement tombe, et Mikhaïl Saakachvili, un avocat formé aux Etats-Unis, arrive au pouvoir. Il a besoin d’un ministre des Affaires étrangères expérimenté : il faut réorganiser un service diplomatique corrompu, où l’on travaille encore "à la soviétique". Et, surtout, arrimer le pays à l’Europe. Lors d’une visite à Paris, il demande à Jacques Chirac de lui "prêter" sa diplomate. Il accepte. Salomé Zourabichvili ne remettra jamais les pieds au Quai d’Orsay, où l’ancien diplomate Michel Duclos l’a côtoyée durant trois ans au Centre d’analyse et de prévisions (CAP) : "Elle n’était pas du tout prorusse, se souvient-il. Nous étions en plein dans les années Mitterrand, mais le CAP était à l’avant-garde de la résistance contre l’URSS…"
Tout en portant un regard lucide sur Moscou et ses ambitions hégémoniques, Salomé Zourabichvili a toujours évité les provocations vis-à-vis de son puissant voisin. En 2005, elle négocie avec son homologue au Kremlin, Sergueï Lavrov, le retrait des troupes russes présentes sur le sol géorgien. Un timide dégel s’amorce, mais pour Salomé Zourabichvili, l’expérience gouvernementale s’arrête là. Son idylle avec Mikhaïl Saakachvili tourne au vinaigre, elle est limogée. Que faire ? Rentrer à Paris ou se lancer dans l’arène politique géorgienne ? Elle choisit l’arène, essuie quelques échecs, part travailler aux Nations unies après la guerre contre la Russie (2008), puis revient à Tbilissi en 2013. Elue députée, elle se présente à l’élection présidentielle en 2018, qu’elle remporte. Une victoire qu’elle vivra, dira-t-elle plus tard, comme une revanche sur son histoire familiale. Première femme à décrocher ce poste, elle bénéficie toutefois, durant sa campagne, d’un soutien controversé, celui de l’oligarque Bidzina Ivanichvili.
Fondateur du parti Rêve géorgien, ancien Premier ministre, Ivanichvili n’a, aujourd’hui, plus de fonctions officielles, mais il est considéré comme le vrai dirigeant du pays, l’homme qui, dans l’ombre, fait prendre un virage autoritaire au pays. Et le rapproche de l’orbite russe. "Plus que jamais, il tient les rênes du pays, confirme Salomé Zourabichvili, qui a, depuis, pris ses distances avec lui. Il s’est débarrassé récemment du chef des services de renseignement et du ministre de l’Intérieur, deux hommes qui faisaient partie de son premier cercle et étaient probablement les rares à pouvoir lui dire les choses. Le pouvoir se rétrécit autour de lui. Il n’a plus confiance en personne et n’est plus entouré que d’exécutants."
Le silence de l'Europe
Face à lui, Salomé Zourabichvili parcourt l’Europe, infatigable et déterminée. A Berlin, Londres, Bruxelles ou au Sénat français, elle montre sa détermination et celle de tout un peuple qui, depuis le mois de novembre, manifeste tous les soirs, même si le mouvement s’essouffle un peu. "L’Europe n’a toujours pas pris de sanction à l’égard de ce gouvernement, alors qu’elle dispose de leviers, déplore Thorniké Gordadzé. Elle peut, notamment, mettre fin à la libéralisation des visas ou suspendre l’accord d’association."
S’il y en a une qui peut convaincre les Européens d’agir, c’est bien elle. Du moins tant qu’elle le peut. A 73 ans, Salomé Zourabichvili aimerait bien passer le flambeau à une nouvelle génération d’opposants, "mais aucun leader n’émerge des mouvements de protestation, déplore-t-elle. Alors j’essaie de fédérer les chefs des partis politiques, avec plus ou moins de succès, parce qu’ils sont divisés, qu’il faut composer avec les ambitions personnelles et, surtout, que nos discussions sont écoutées ! Nos adversaires politiques connaissent nos divergences internes, ils en jouent". Mais il en faudrait plus pour la décourager.
Une ombre s’étend sur la Géorgie, mais Salomé Zourabichvili veille. Persuadée que la population, dont elle loue l’esprit combatif, finira par l’emporter. Et qu’elle assouvira son désir d’Europe toujours aussi vivace.
© JOEL SAGET / AFP
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7.4.2 📰 Infos Monde
- Royaume-Uni : cette affaire d’espionnage pour la Chine qui secoue le gouvernement
Royaume-Uni : cette affaire d’espionnage pour la Chine qui secoue le gouvernement
Le gouvernement britannique a-t-il œuvré pour l’abandon des poursuites contre deux hommes accusés d’espionnage au profit de la Chine, afin de ne pas froisser Pékin ? Le doute plane autour de l’équipe du Premier ministre Keir Starmer, sous le feu des critiques de l’opposition.
Le gouvernement britannique travailliste est sommé de venir s’expliquer par l’opposition conservatrice, qui l’accuse d’avoir "délibérément" fait échouer un procès pour espionnage pour "flatter" la Chine. Une intervention que le gouvernement dément.
D’où part cette affaire ?
Tout part de l’arrestation en 2023 de Christopher Cash, un assistant parlementaire de 29 ans, et de Christopher Berry, ancien enseignant en Chine de 32 ans. Ils sont accusés d’avoir transmis à Pékin des informations sensibles pour la sécurité et les intérêts du Royaume-Uni, entre décembre 2021 et février 2023. Les deux hommes sont poursuivis en avril 2024 en vertu de l'"Official Secrets Act", qui interdit la divulgation de secrets d’Etat ou d’informations pouvant menacer la sécurité nationale. Ils ont toujours nié les faits.
Mi-septembre, le parquet d’Angleterre et du Pays de Galles a annoncé l’abandon des poursuites contre les deux hommes. Cette décision intervient dans un contexte où le gouvernement travailliste s’évertue depuis son arrivée au pouvoir en juillet 2024 à reprendre le dialogue avec la Chine. Les relations entre les deux puissances s’étaient dégradées sous les précédents gouvernements conservateurs, les deux pays s’accusant mutuellement d’espionnage. Le gouvernement Starmer tente notamment de renforcer les échanges commerciaux avec Pékin pour soutenir la croissance britannique.
Pourquoi le procès a-t-il été abandonné ?
La polémique trouve ses origines dans une lettre révélée le 7 octobre dernier que Stephen Parkinson, le directeur du parquet, a adressée à une commission parlementaire en septembre. Il y explique que son service, le Crown Prosecution Service (CPS), n’a pas obtenu certaines informations permettant de poursuivre l’affaire. Plus précisément, le CPS a cherché "pendant plusieurs mois" des preuves auprès du gouvernement permettant de qualifier la Chine de "menace pour la sécurité nationale", explique la BBC.
Il y avait initialement assez de preuves pour poursuivre les deux hommes, précise Stephen Parkinson. Mais un précédent judiciaire sur une affaire d’espionnage a finalement obligé le parquet à obtenir davantage d’éléments dans le dossier. Il s’agit d’une jurisprudence de 2025 portant sur la condamnation de six Bulgares, accusés d’espionnage au profit de la Russie, selon The Independent. Depuis, l’Etat doit prouver que le pays considéré comme un "ennemi" au regard du "Official Secrets Act" (la base juridique qui a permis la poursuite de Cash et Berry) constituait une "menace pour la sécurité nationale du Royaume-Uni" au moment des faits.
Que reproche-t-on au gouvernement travailliste ?
Lundi, la cheffe de l’opposition conservatrice, Kemi Badenoch, a écrit au Premier ministre que cette affaire "donne une forte impression que votre gouvernement a porté atteinte à la sécurité nationale du Royaume-Uni parce que vous êtes trop faible pour faire autre chose qu’apaiser la Chine". Elle a également accusé le gouvernement d’avoir délibérément fait échouer le procès pour "flatter" Pékin.
Selon le Guardian, les conservateurs ont particulièrement visé le conseiller du Premier ministre à la sécurité nationale, Jonathan Powell. Il aurait, selon eux, échoué à fournir les preuves demandées pour avancer les poursuites, en raison de sa proximité avec la Chine.
Que répond le gouvernement travailliste ?
Downing Street réfute tout lien entre l’abandon des poursuites et les ministres ou membres du gouvernement Starmer, et s’est même dit "frustré" par l’abandon du procès. Selon Dan Jarvis, ministre d’Etat à la Sécurité, les conservateurs accusent le gouvernement "sans la moindre preuve".
Le Premier ministre, lui-même ancien chef du parquet, a fait valoir début octobre que les poursuites étaient liées à la position officielle vis-à-vis de la Chine sous le gouvernement précédent. Au moment des faits, entre 2021 et 2023, la Chine n’avait pas été explicitement qualifiée de menace à la sécurité nationale. Kemi Badenoch a rejeté ces arguments, affirmant que de nombreux juristes et officiels chargé de la sécurité avaient également remis en cause cet argument, précise la BBC. La chaîne de télévision britannique a également interrogé d’anciens ministres et conseillers conservateurs, selon lesquels il n’existe pas de désignation officielle qualifiant la menace d’un pays.
Lundi, le porte-parole du Premier ministre a rappelé que dans sa stratégie de sécurité nationale, publiée en juin, le gouvernement "avait détaillé l’augmentation des cas d’espionnage, d’ingérence dans notre démocratie et d’atteinte à notre sécurité économique de la part de la Chine".
© afp.com/Paul ELLIS
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