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Reçu aujourd’hui — 18 décembre 2025 7.4 📜 Résumé - Infos

Le piège du Donbass : pourquoi céder à Poutine serait catastrophique pour la défense de l’Ukraine

18 décembre 2025 à 17:00

Alors que les Vingt-Sept se réunissent ce jeudi 18 décembre à Bruxelles pour tenter de s’entendre sur une utilisation des avoirs russes gelés, le chef du Kremlin a, lui, une feuille de route toute tracée. Au cours d’une allocution devant tout un parterre d’officiels du ministère de la Défense prononcée la veille, Vladimir Poutine n’a pas retenu ses coups contre "les porcelets" européens. Pas plus qu’il n’a affiché de volonté de compromis. "S’ils ne veulent pas d’une discussion de fond, alors la Russie libérera ses terres historiques sur le champ de bataille", a martelé le président russe, réaffirmant une fois de plus ses vieilles antiennes. Quelques jours plus tôt, Volodymyr Zelensky avait rencontré à Berlin les émissaires américains Steve Witkoff et Jared Kushner pour s’efforcer de trouver un compromis dans les négociations engagées par Washington en vue de mettre fin au conflit.

Au cœur des pourparlers, la délicate question des concessions territoriales, dans un contexte où Poutine exige le retrait des troupes ukrainiennes du Donbass (composé des régions de Donetsk et Louhansk) comme condition préalable à tout cessez-le-feu. Inacceptable pour l’Ukraine, qui plaide, elle, pour un gel de la ligne de front. "Bien sûr, la Russie insiste pour que nous cédions du territoire. Mais nous ne voulons absolument rien céder. C’est pour cela que nous nous battons", a insisté Volodymyr Zelensky le 8 décembre. Et pour cause, au-delà de constituer le bassin de vie de plus de 200 000 Ukrainiens, les 20 % de la région de Donetsk encore sous contrôle de Kiev abritent ses positions parmi les mieux fortifiées du front. "La région concentre d’importantes lignes de défense, abonde Yohann Michel, chercheur à l’Institut d’études de stratégie et défense (IESD). L’Ukraine y a investi de gros moyens depuis 2014 pour bâtir de nombreux bastions défensifs."

"Ceinture de forteresses"

S’étirant sur une cinquantaine de kilomètres, cette zone, désignée comme la "ceinture de forteresses", rassemble au moins quatre grands centres urbains. Dont les villes jumelles de Sloviansk et Kramatorsk, deux cités distantes d’une dizaine de kilomètres qui regroupaient à elles deux plus de 250 000 habitants avant le début de la guerre. Et plus de 100 000 pour celles, plus au sud, de Droujkivka et Kostiantynivka. "La moindre agglomération sert de point défensif et implique un combat urbain dont le taux de létalité est très élevé pour l’agresseur, pointe le général (2S) Jérôme Pellistrandi, rédacteur en chef de la Revue Défense nationale. Sachant que chacune d’elles est précédée de lignes de défenses composées de tranchées, d’obstacles antichars et d’un réseau de barbelés, qui constitue une forme de no man’s land tel qu’il pouvait exister sur le front lors de la Première Guerre mondiale." En clair, un rempart que Moscou n’a pas la capacité de franchir à court terme.

La difficulté de l’armée russe à faire main basse sur les villes de Pokrovsk et Myrnohrad est révélatrice. Bientôt deux ans après avoir commencé sa marche vers ces deux agglomérations, elle n’est toujours pas parvenue à en achever la prise de contrôle. Et a payé au prix fort chacune de ses avancées. "Les forces russes ont subi de lourdes pertes lors des opérations offensives prolongées sur l’axe de Pokrovsk, contribuant au bilan probable de plus de 250 000 soldats russes tués ou portés disparus (présumés morts) depuis le début de l’invasion", relèvent dans une récente note les renseignements britanniques. A l’aube du quatrième anniversaire du conflit, les pertes russes se chiffreraient au total à près de 1,2 million de personnes, en incluant les blessés.

"La capture du reste du Donbass par la force leur en coûterait probablement des centaines de milliers supplémentaires, jauge le général Pellistrandi. Et demanderait a minima encore plusieurs années d’efforts." L’offrir sur un plateau dans le cadre des négociations serait une occasion inespérée pour le Kremlin d’arracher par la voie diplomatique ce qu’il échoue pour l’heure à obtenir par les armes. En plus de priver l’Ukraine d’un atout crucial en cas de nouvelle offensive à l’avenir. "La nature du terrain aux frontières du Donbass rendrait la défense plus difficile, confirme Yohann Michel de l’IESD. La géographie laisse place à des plaines agricoles beaucoup plus ouvertes, qui se prêtent moins bien à la mise en place d’un solide réseau défensif." Et ouvrent la route vers d’autres villes clés comme Kharkiv, au nord, ou Dnipro, à l’ouest.

Précédent historique funeste

Pas de quoi rassurer la partie ukrainienne alors que, comme il l’a rappelé ce mercredi à Moscou, le chef du Kremlin ne semble absolument pas prêt à renoncer à ses ambitions expansionnistes. Un tel abandon des terres ukrainiennes ne serait de facto pas sans rappeler un funeste précédent historique. "La cession de la région des Sudètes à Hitler en 1938 dans le cadre des accords de Munich a privé la Tchécoslovaquie du vaste système de fortifications qu’elle y avait construit pour se protéger de l’Allemagne nazie", reprend Yohann Michel. En conséquence de quoi le pays s’était retrouvé incapable de se défendre moins d’un an plus tard lorsque - trahissant sa promesse - le Troisième Reich a décidé de relancer les hostilités.

Parmi les autres pistes évoquées en coulisses, celle d’une "zone démilitarisée" ou "DMZ" (acronyme anglais, pour "demilitarized zone"), à la manière de la bande de terre d’une dizaine de kilomètres de large séparant les deux Corées depuis 1953 le long du 38ᵉ parallèle. "Les Ukrainiens auront besoin de garanties de sécurité très solides, jauge le général Pellistrandi. Autrement, il n’est pas assuré que cette zone suffise réellement à empêcher une reprise du conflit." Si les Européens ont évoqué le 15 décembre la création d’une "force multinationale" et "un mécanisme de surveillance et de vérification du cessez-le-feu dirigé par les Etats-Unis", l’accord de Moscou reste plus qu’incertain.

De son côté, Washington a suggéré la mise en place d’une "zone économique spéciale" qui verrait les Ukrainiens se retirer de la région de Donetsk. Une perspective qui n’enchante guère les principaux concernés. "Si les troupes d’un camp doivent se retirer et que l’autre camp reste sur place, qu’est-ce qui retiendra ces autres troupes, les Russes ?, a mis en garde Volodymyr Zelensky le 11 décembre. Il n’est pas certain que l’Ukraine y consente." La question reste en effet hautement inflammable politiquement au sein de la population. Selon un sondage du Kyiv International Institute of Sociology publié le 15 décembre, 75 % des Ukrainiens s’opposent à un plan de paix qui inclurait un retrait des troupes du Donbass. Difficile de leur donner tort.

© AFP

Immigration, politique étrangère… Face à Donald Trump, la méfiance de plus en plus assumée du pape Léon XIV

18 décembre 2025 à 16:47

Ce n’est pas vraiment une surprise. Élu pape en mai par ses pairs cardinaux, Robert Francis Prevost ne faisait déjà pas franchement figure de potentiel allié pour la galaxie Maga ("Make America Great Again"), tout juste de retour au pouvoir à Washington (États-Unis). L’ex-conseiller de Donald Trump, Steve Bannon, avait même qualifié le nouveau souverain pontife de "pire choix" pour diriger l’Église catholique. Les craintes des conservateurs américains seraient-elles en train de se confirmer ? Devenu Léon XIV, l’actuel pape n’hésite plus à viser – plus ou moins directement – le locataire de la Maison-Blanche et ses choix.

Dernier épisode en date : l’annonce de la nomination par le Vatican, ce jeudi 18 décembre, d’un nouvel archevêque de New York. Ronald Hicks, originaire comme Léon XIV de l’Illinois, va ainsi remplacer Mgr Timothy Dolan, démissionnaire en raison de son âge. En poste depuis 2009, ce dernier se montrait au contraire plutôt clément vis-à-vis de Donald Trump. Membre de la frange conservatrice de l’Église américaine, il avait participé aux deux cérémonies d’investiture du milliardaire républicain, en 2017 et en 2025. Mais cette fois-ci, le profil du nouveau venu se fait bien différent.

Opposé à la politique migratoire de Trump

Plutôt modéré, Ronald Hicks a affiché son soutien à un communiqué de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis, publié mi-novembre. L’objectif ? Mettre en cause le tour de vis migratoire organisé par l’administration Trump. Washington s’est en effet fixé l’objectif d’expulser un million de personnes de son territoire sur un an. Les moyens dédiés à la police de l’immigration ont été triplés. "Nous sommes attristés par l’état du débat contemporain et la diabolisation des migrants. […] Nous déplorons que certains immigrants aux États-Unis aient arbitrairement perdu leur statut légal", ont déclaré les évêques dans le document, se disant "opposés à l’expulsion massive et indiscriminée de personnes".

"Profondément ancrée dans notre tradition évangélique d’amour du prochain, cette lettre affirme notre solidarité avec tous nos frères et sœurs et exprime avec clarté et conviction nos préoccupations, notre opposition et nos espoirs", a ajouté Ronald Hicks, en complément de ce document, dans une note publiée sur le site du diocèse de Joliet (Illinois), dont il était jusque-là responsable. Avant d’entrer en fonction dans cette ville de la banlieue de Chicago, le religieux avait aussi réalisé plusieurs missions à l’étranger, notamment au Mexique et au Salvador, pays dans lequel il est resté cinq ans. Une similitude de parcours avec Léon XIV, qui avait lui-même officié comme évêque à Chiclayo (Pérou), de 2015 à 2023.

Léon XIV recherche "l’équilibre" face à Trump

Dans un contexte où le nombre de pratiquants demeure historiquement faible outre-Atlantique, cette nomination revêt pour le Vatican un caractère stratégique essentiel. En effet, le poste d’archevêque de New York constitue l’un des plus influents au sein de l’Église catholique américaine. Toutefois, Ronald Hicks est "légèrement plus à gauche que le cardinal Timothy Dolan, mais en aucun cas un progressiste intransigeant", tempère, auprès de CNN, la journaliste spécialiste du Vatican Elise Allen. Selon elle, le pape "ne recherche ni conservateurs ni progressistes" pour ces fonctions à responsabilité, mais "souhaite des hommes qui partagent ses priorités" et "qui incarnent fondamentalement un équilibre".

Loin des outrances de Donald Trump, Léon XIV cultive pour le moment un style discret. Mais le nouveau pape n’hésite plus à afficher peu à peu ses divergences avec le président américain. Au-delà de la nomination de Ronald Hicks, il s’est montré particulièrement critique à l’égard des mesures déployées par Washington contre les migrants aux États-Unis. En septembre, le souverain pontife a ainsi dénoncé un "traitement inhumain" qui leur était réservé par les autorités américaines. Quelques semaines plus tard, Léon XIV a réitéré de tels propos, jugeant que des personnes immigrées dans le pays faisaient l’objet d’une politique "extrêmement irrespectueuse".

Critiques sur le Venezuela et l’Ukraine

S’il s’inscrit sur ce thème dans le sillage de son prédécesseur François, l’actuel pape se distingue par ses points de vue affirmés sur la politique extérieure menée par Donald Trump. Début décembre, la perspective d’une hypothétique entrée en guerre des États-Unis face au Venezuela avait suscité son inquiétude. "Je crois à nouveau qu’il est préférable de rechercher le dialogue […], en cherchant une autre voie pour parvenir au changement, si tel est le choix des États-Unis", avait-il demandé au président américain.

Les négociations menées par Washington afin de trouver un accord de paix entre l’Ukraine et la Russie l’ont aussi fait réagir. Léon XIV a publiquement reproché aux dirigeants américains d’avoir tenu un temps à l’écart l’Europe des pourparlers. Dans un entretien accordé à Politico le 10 décembre, Donald Trump avait par exemple attaqué les responsables européens, qu’il juge "faibles". "Les propos tenus récemment au sujet de l’Europe, notamment lors d’interviews, visent, à mon avis, à briser ce qui doit être une alliance très importante aujourd’hui et à l’avenir", a dénoncé Léon XIV. Ce dernier estime donc qu’il n’est "pas réaliste" de ne pas "inclure" les Européens dans ces discussions, puisque "la guerre se déroule en Europe".

Avant même son élection, Léon XIV avait déjà fait l’objet de critiques de nombreuses personnalités liées au Parti républicain. Quelques semaines précédant son accession au Saint-Siège, Robert Francis Prevost avait ainsi relayé une tribune critiquant frontalement le vice-président américain, J.D. Vance. De quoi s’attirer les foudres d’une bonne partie de la frange Maga… mais qui n’avait pas empêché Donald Trump de saluer le premier pape américain de l’histoire, une fois son identité révélée.

Le républicain disait à l’époque avoir "hâte" de rencontrer le souverain pontife. Malgré les critiques à son encontre, un face-à-face est-il toujours d’actualité ? "Bien sûr, je le ferai. Pourquoi pas ?", a-t-il lancé, toujours dans le podcast de Politico. "Je suis sûr que c’est un homme charmant…" Avant de poursuivre, en référence aux informations ayant filtré dans la presse sur la famille de Léon XIV : "Son frère est un homme charmant… Savez-vous que son frère est un fervent partisan de Maga ?"

© afp.com/Andreas SOLARO

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Israël - Iran : comment le Mossad a ciblé les "cerveaux" du programme nucléaire

18 décembre 2025 à 15:14

L’opération avait été baptisée "Narnia". Une enquête conjointe du Washington Post et de la chaîne PBS, publiée mercredi 17 décembre, révèle de nouveau détails sur la campagne d’assassinats ciblés contre des scientifiques nucléaires iraniens, lors de la guerre des douze jours entre Israël et l’Iran, en juin 2025.

L’offensive israélienne, qui a contribué à affaiblir considérablement l’arsenal nucléaire iranien, avait pour but de frapper les infrastructures, mais aussi de détruire les têtes pensantes du programme. "Au total, Israël a déclaré avoir assassiné onze scientifiques nucléaires iraniens de haut rang le 13 juin et les jours suivants", indique les médias américains, qui déplorent également des dizaines de victimes civiles ayant péri dans ces mêmes attaques.

71 civils tués

Parmi les premières victimes figurait Mohammad Mehdi Tehranchi, physicien théoricien et expert en explosifs, visé par des sanctions américaines. Il a été tué dans son appartement du 6e étage d’un immeuble de Téhéran. Le Washington Post et le média d’investigation Bellingcat ont cependant confirmé que dix civils, dont un nourrisson de deux mois, ont aussi été tués dans cette frappe d’une puissance comparable à celle d’une bombe d’environ 225 kilos, qui s’est abattue sur le quartier de Saadat Abad à Téhéran.

Parmi les autres personnes ciblées se trouvaient Fereydoun Abbasi, physicien nucléaire qui a dirigé l’organisation iranienne de l’énergie atomique, également sous le coup de sanctions internationales. Il a été tué lors d’une autre frappe sur Téhéran. Au total, l’enquête révèle qu’au moins 71 victimes civiles sont mortes dans ces frappes, d’après des images satellites, des vidéos géolocalisées, des avis de décès, ou encore des registres funéraires.

Lors de la première salve de frappes, Israël a par exemple ciblé le domicile du scientifique Mohammad Reza Sedighi Saber, à Téhéran. Mais ce dernier était absent, et c’est son fils, âgé de 17 ans, qui a été tué. Par la suite, le 24 juin, dernier jour du conflit, Mohammad Reza Sedighi Saber a finalement été tué chez un proche à Astaneh-ye Ashrafiyeh, à trois cents kilomètres de la capitale. Selon le Phnom Penh Post, quinze civils, dont quatre mineurs, sont morts dans ces frappes qui ont détruit deux maisons, désormais enfouies sous des cratères.

Assassinats revendiqués

Ce n’est pas la première fois que le Mossad tue des scientifiques liés au programme nucléaire en Iran. Mais contrairement aux fois précédentes, Israël n’a pas cherché à nier son implication. Les services de renseignement israéliens expliquent ainsi avoir dressé une liste d’une centaine de scientifiques à abattre, avant de choisir une douzaine de cibles prioritaires.

Au total, l’opération globale contre l’Iran, baptisée "Lion ascendant", a combiné des frappes contre des scientifiques iraniens, des chefs militaires du Corps des gardiens de la révolution, mais aussi des infrastructures nucléaires, au moyen d’avions et de drones israéliens, appuyés par des agents infiltrés en Iran.

L’opération aurait permis de détruire "plus de la moitié des lanceurs de missiles balistiques iraniens et d’anéantir le reste de la défense aérienne du pays", rappelle le Washington Post. L’aviation israélienne a notamment bombardé les centrales électriques et les infrastructures nécessaires au fonctionnement des sites de Natanz et de Fordow, les principaux sites d’enrichissement du pays.

Contrairement aux déclarations de Donald Trump, affirmant que le programme iranien avait été "complètement anéanti", les services américains, israéliens et l’AIEA estiment plutôt que le programme a été retardé de plusieurs années.

"Sabotage de la voie diplomatique"

Le directeur de l’AIEA, Rafael Grossi, a souligné que "les dégâts étaient très importants", mais tout en rappelant qu’en absence d’accès aux lieux, toute évaluation reste imprécise. L’Iran conserverait 408 kg d’uranium enrichi à 60 %, bien que ce niveau soit en deçà du seuil militaire.

L’enquête révèle également qu’Israël et les Etats-Unis ont volontairement mené une stratégie diplomatique ambiguë, simulant des désaccords entre eux, pendant qu’ils tentaient d’obtenir un accord politique avec l’Iran, mais sans jamais abandonné les préparatifs d’une intervention militaire israélo-américaine. Peu après le rejet de Téhéran des propositions américaines, Donald Trump a ainsi autorisé l’intervention et les frappes américaines.

Une décision qui a anéanti toute possibilité d’accord diplomatique visant à limiter les activités nucléaires de Téhéran et à les placer sous un contrôle international strict, à l’image des accords sur le nucléaire iranien, dont Donald Trump s’était retiré lors de son premier mandat, en 2018.

© GPO / AFP

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