Alors que l’on croyait l’AI Pin mort et enterré, après le rachat par HP qui a immédiatement mis fin aux serveurs de l’assistant personnel, il semble qu’il puisse rêver d’un avenir à la Nabaztag plutôt que de rester un presse-papier exubérant.
Comme le rapporte 9to5Mac, un projet open-source du nom d’OpenPin a vu le jour, avec pour objectif de faire renaître ces petits objets et leur apporter toutes les fonctions d’origine, et bien plus encore.
they tried to shut it down.
we brought it back.
with a $25 tool and a few lines of code, the ai pin lives again.
L’équipe à la tête de ce projet n’a bien entendu rien à voir avec Humane, ni HP, et a réussi à « libérer » un AI Pin avec 25 dollars d’outillage et quelques lignes de code. Reste maintenant à faire grandir l’idée, ce qui permettrait à cet objet de finir autrement que comme un objet de décoration sur l’étagère. La première étape est franchie, il n’y a plus qu’à développer !
WhatsApp propose déjà le chiffrement de bout en bout pour les discussions, mais la messagerie a envie d’aller plus loin en annonçant aujourd’hui un système pour rendre vos messages davantage privés. WhatsApp dévoile la « Confidentialité avancée de la discussion » La nouvelle fonction a pour nom « Confidentialité avancée de la discussion ». Ce nouveau paramètre peut être […]
Perplexity annonce la disponibilité de son assistant vocal sur son application iPhone. Les fonctions proposées par l’IA montrent clairement le retard qu’a Apple avec Siri. Perplexity ne peut pas remplacer Siri parce qu’Apple n’autorise pas le changement de l’assistant vocal par défaut de l’iPhone. Cela oblige les entreprises proposant des outils d’IA à trouver des […]
Pendant qu’Apple réorganise l’équipe en charge de Siri, espérant faire sortir l’assistant vocal de l’impasse et lui offrir enfin les fonctions que la firme avait présenté en vidéo à la WWDC 2024, Perplexity a décidé d’appuyer là où ça fait mal. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que ça fait mal, très mal.
Maps, Mail, Apple Music... Perplexity propose des interactions plus évoluées que Siri dans iOS, et sans se tromper. Captures MacGeneration.
Il y a à peine une semaine, comme le rapporte 9to5Mac, le CEO de la start-up, Aravind Srivinas, a lancé une suggestion :
Devrions-nous créer une version de Siri qui fonctionne correctement sur les tâches simples ? Que voudriez-vous trouver sur un assistant vocal intégré à iOS ? Si l’idée vous semble intéressante, nous la mettrons dans la liste des priorités.
Et moins d’une semaine plus tard... Perplexity a montré ce que donnerait un assistant vocal réellement dopé à l’intelligence artificielle sur iOS.
Bien entendu, l’entreprise n’a pas remplacé Siri sur iOS. Tout simplement parce que c’est impossible : de par son intégration poussée avec l’OS des iPhone, aucun autre assistant ne peut être invoqué par la voix quand le téléphone est verrouillé, et nombre d’actions sont impossibles à effectuer autrement qu’avec Siri, les autres IA n’ayant accès qu’à une infime partie des interactions possibles avec iOS.
Introducing Perplexity iOS Voice Assistant
Voice Assistant uses web browsing and multi-app actions to book reservations, send emails and calendar invites, play media, and more—all from the Perplexity iOS app.
La démonstration est tout de même l’équivalent d’une claque pour Cupertino : non seulement Perplexity a des interactions bien plus évoluées que Siri, mais arrive en plus à faire nombre de tâches avancées alors que l’IA est enfermée dans un carcan le plus serré possible par Apple. Ainsi, l’app arrive à interagir avec Rappels, Apple Music, Podcasts, mais peut aussi faire des réservations, effectuer des recherches pertinentes dans Apple Maps, ou même rédiger un e-mail complet et l’ouvrir dans l’app Mail, où vous n’aurez qu’à le vérifier avant de taper sur « Envoyer ».
Si la réflexion, en toute logique, ne doit pas dater de la proposition faite par le CEO de la start-up, le résultat ressemble tout de même à un camouflet pour Apple : malgré les limitations strictes imposées par le système pour donner toute sa place à Siri, une IA concurrente arrive à proposer plus d’interactions dans iOS... Espérons que cette claque motive d’autant plus les équipes nouvellement remaniées pour proposer un Siri 2.0 qui soit vraiment au niveau des attentes.
Selon les dernières données en date du cabinet Consumer Intelligence Research Partners (CIRP), l’iPhone 16e démarre plus fort que son prédécesseur, l’iPhone SE 3, sorti en 2022. Avec 7 % des ventes totales d’iPhone aux États-Unis au premier trimestre, ce modèle moins cher d’Apple semble déjà trouver son public. Contrairement à l’iPhone SE, qui misait […]
Après les PC et leurs application Xbox, les smartphones Android, les iPhone et iPad, ou encore les Mac... l’app Xbox arrive maintenant sur les téléviseurs. Si elle a commencé tranquillement sur les lucarnes fabriquées par Samsung en 2022, Microsoft a noué un nouveau partenariat avec LG pour équiper les téléviseurs de la marque.
Votre TV LG est maintenant une Xbox. Manette non incluse. Image Microsoft.
Ainsi, les TV LG à partir de webOS 24 (ce qui correspond aux OLED 2022, à quelques modèles 2023 et la majeure partie de la gamme 2024 et ultérieure) pourront télécharger l’app Xbox, comme le rapporte The Verge, et profiter de plus d’une centaine de jeux disponibles sans avoir à acheter la console de chez Redmond.
L’idée de regarder une vidéo dans son bain poussée à son paroxysme... Image LG.
L’étrange écran sur pied à roulettes StandbyME de la marque fait aussi partie des modèles compatibles, étendant ainsi les capacités de cet écran mobile que l’on peut balader un peu partout dans la maison.
Microsoft semble de plus en plus miser sur la disponibilité multi-plateformes pour le jeu. Est-ce à dire pour autant que la version « physique » de la Xbox est condamnée, et que les Series S et X seront les dernières ? Aucune affirmation pour le moment, mais le matériel n’étant historiquement pas la plus grosse source de revenus des consoles...
L'iPhone 6S 32 Go vient d'être classé "obsolète" par Apple. Ce qualificatif signifiant que l'appareil ne dispose plus que d'aucun support matériel ni logiciel par Apple et ses points de service. Des réparateurs indépendants le supportent encore.
À ce sujet il est étrange que les version 16 Go, 64 Go et 128 Go soient encore considérées comme "vintage" ou "ancien" par Apple, avec un support matériel dans la limite des pièces détachées disponibles, et la dernière version d'iOS étant la 15.8.4 qui résout des problèmes de sécurité.
C'est probablement l'iPhone qui aura la plus longue durée de vie, avec pourtant des débuts difficile puisqu'au cœur du BatteryGate, les batteries qui s'usaient bien trop vite et qui même à 80% ou au-dessus ne répondaient plus aux spécifications et lors des pointes de demande en courant faisaient redémarrer l'appareil. Puis Apple qui a ralenti silencieusement les iPhone via une mise-à-jour de iOS sans informer leurs utilisateurs, et tout fait pour ne pas avoir à remplacer ses batteries.
Mon fidèle iPhone 6S (64Go) a été un des premiers touché et sa batterie remplacée gratuitement hors-garantie. Le plus amusant est que cette seconde batterie est encore dedans et vaillante avec 84% de capacité nominale restante... Quand je pense à la recharger!
Pour moi l'iPhone qui aura eu la plus longue durée de vie, celui aussi pour lequel j'ai le plus d'affection!
Alors que les préoccupations liées à l’impact des réseaux sociaux sur la santé mentale des jeunes se multiplient, la commission d’enquête parlementaire sur TikTok passe à la vitesse supérieure. Les députés à l’origine de cette mission inédite lancent une grande consultation citoyenne ouverte à tous les Français, utilisateurs ou non de l’application chinoise.
Si la carte SIM est passée d'un format carte de crédit à une puce intégrée dans nos smartphones et autres montres, le prix de cette dernière, lui, n'a jamais réellement bougé : les opérateurs facturent généralement la carte SIM ou l'eSIM, souvent au prix de 10 €. Free vient de changer ce point dans un cas précis : les abonnées à une offre Freebox peuvent obtenir la carte SIM (ou l'eSIM) gratuitement s'ils prennent un forfait Free 5G. C'est donc un nouvel avantage pour les personnes qui sont déjà chez Free, car le forfait en question est illimité pour les possesseurs d'une Freebox alors qu'il ne propose « que » 350 Go de données pour les autres.
La carte SIM est offerte sur un forfait précis si vous êtes déjà clients chez Free.
Ce changement de la part de Free est une bonne nouvelle, qui va peut-être faire bouger les lignes : l'opérateur facture généralement 10 € pour la carte SIM, comme SFR et Orange. Le quatrième opérateur majeur, lui, tend à être un peu plus généreux : chez Bouygues Telecom, la carte SIM est offerte avec certains abonnements et est facturée 1 ou 5 € avec d'autres. À l'heure de la dématérialisation, faire payer 10 € pour envoyer une carte SIM semble anachronique, tout comme demander la même somme pour envoyer un profil de configuration dans un smartphone, mais il n'est pas certain que les opérateurs décideront de faire disparaître cette source de revenus dans tous les cas, et le choix de Free le montre bien : ce petit cadeau n'est offert qu'aux clients qui sont déjà acquis en partie à la société.
QEMU vient de passer en version 10 et cet émulateur apporte une nouvelle fonction intéressante pour les utilisateurs de macOS : une prise en charge des cartes graphiques (et donc de l'accélération vidéo) avec un client macOS. Cette nouveauté est fonctionnelle tant sur les Mac Intel que sur les Mac Apple Silicon, et elle repose sur les outils de virtualisation d'Apple.
UTM repose sur QEMU pour certaines tâches.
QEMU est un émulateur complet qui prend en charge de nombreuses architectures — ARM, x86, PowerPC, SPARC, etc. — et qui peut être couplé à des outils de virtualisation, comme KVM. Sur une machine x86, par exemple, il va émuler le CPU dans le cas d'une architecture différente (si vous voulez exécuter un système d'exploitation pensé pour les puces ARM) mais il est possible de virtualiser le CPU dans le cas d'un système d'exploitation pour x86, ce qui améliore évidemment très nettement les performances. QEMU est intégré dans certains outils de virtualisation sous macOS (comme UTM) pour exécuter un système d'exploitation x86 sur un Mac Apple Silicon, comme Windows XP.
Windows XP avec UTM, via QEMU.
La nouveauté au niveau de l'accélération graphique nécessite un client macOS sur un hôte macOS, et permet de profiter de l'accélération graphique prodiguée par les outils de virtualisation d'Apple. C'est un choix intéressant pour exécuter une machine virtuelle sous macOS, car certaines applications n'acceptent pas de se lancer en l'absence d'accélération vidéo.
Les nouveautés de cette version 10 ne se limitent évidemment pas à ça : nous pouvons noter la prise en charge de deux nouvelles cartes ARM — QEMU tend à émuler des systèmes complets —, des améliorations sur la prise en charge des puces HPPA (une architecture RISC), LoongArch (un jeu d'instructions chinois), RISC-V, s390x (utilisé par IBM) et x86. Elle améliore aussi la prise en charge du VFIO dans certains cas, une technologie qui permet à une machine émulée de profiter directement du matériel, par exemple un GPU.
Déjà bien implanté dans le monde des caméras à 360°, Insta360 dévoile son nouveau jouet avec l’Insta360 X5, dont le but est de repousser les limites de la capture immersive.
Pour son nouveau thriller iHostage, Netflix a reconstitué intégralement un Apple Store, s’inspirant d’un fait divers survenu en 2022 à Amsterdam. Le film dramatise la prise d’otages qui a eu lieu dans la boutique Apple du Leidseplein aux Pays-Bas. Tourner à l’intérieur d’un véritable Apple Store étant impossible, les équipes de production ont opté pour […]
C’est une nouvelle secousse majeure dans l’univers des semi-conducteurs. Intel s’apprête à supprimer plus de 20 % de ses effectifs, soit environ 20 000 postes, selon Bloomberg. L’annonce officielle est attendue cette semaine, à la veille de la présentation des résultats financiers du premier trimestre 2025. Deuxième vague de licenciements en moins d’un an Cette restructuration s’inscrit dans la stratégie mise en place par l...
L’offre qui permet d’avoir Apple TV+ au prix de 4,99€/mois au lieu de 9,99€/mois, soit 50 % de réduction, est encore disponible. Mais il faut faire vite pour en profiter. En effet, aujourd’hui est le dernier jour pour l’obtenir. Il y a un élément à prendre en compte : le prix de 4,99€/mois concerne les trois […]
Voici de tout premiers chiffres plutôt encourageants pour l'iPhone 16e : il aurait représenté 7% des ventes d'iPhone aux États-Unis au premier trimestre de cette année 2025 d'après les statistiques de CIRP. C'est mieux que l'iPhone SE qui pointait à 5% sur le même trimestre de l'année...
Les porteurs européens des lunettes conçues en collaboration entre Ray-Ban et Meta peuvent désormais utiliser davantage de fonctionnalités fournies par Meta AI, l’intelligence artificielle conçue par le créateur de Facebook. La traduction en direct est ainsi active partout où les lunettes sont vendues, dans quatre langues pour le moment : anglais, français, italien et espagnol. La fonctionnalité peut même agir sans connexion à internet, à condition tout de même de télécharger en amont les packs de langue nécessaires.
La nouvelle paire de lunettes qui vient s’ajouter à la gamme de lunettes Ray-Ban Meta. Image Meta.
La fonction peut être activée en demandant « Hey Meta, active la traduction en direct ». Le porteur des lunettes entendra une traduction en temps réel dans sa propre langue, tandis que l’interlocuteur pourra voir sur le smartphone associé aux lunettes ce que le porteur dit. Autre nouveauté, Meta AI pourra aider les utilisateurs à déterminer ce qu’ils voient dans davantage de pays et notamment en Europe. Jusque-là réservée aux États-Unis et au Canada, cette fonctionnalité permet aussi de traduire du texte dans le monde réel ou encore de convertir des devises, sans avoir à dicter les sommes à l’intelligence artificielle de Meta.
L’entreprise active aussi Meta AI dans d’autres pays européens à compter d’aujourd’hui : Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Finlande, Norvège et Suède. Dans tous les pays européens, on peut aussi interroger Meta AI pour lui poser des questions générales. Les États-Unis et le Canada gardent toutefois leur avance avec un nouveau mode plus fluide, où l’on peut mélanger les demandes vocales avec les informations transmises par la caméra intégrée aux lunettes et discuter plus naturellement sans avoir à relancer l’assistant à chaque fois. Ce mode devrait se généraliser par la suite, les déploiements se faisant à chaque fois par vagues.
Image Meta.
À l’avenir, Meta annonce aussi l’intégration d’Instagram, pour recevoir et envoyer des messages privés et même passer et recevoir des appels audio et vidéo par le biais des lunettes. L’intégration des services de musique (Spotify, Apple Music et Amazon Music) n’est plus limitée géographiquement, même s’il faut avoir configuré l’appareil en anglais pour que cela fonctionne. Shazam est aussi de la partie pour identifier un morceau que vous entendez.
Les lunettes Ray-Ban Meta sont en vente en France à partir de 329 €, avec trois styles principaux et plusieurs coloris pour les montures et les verres à chaque fois. On peut même en commander à sa vue, à condition de passer par Ray-Ban directement.
Kernel Panic, c’est le podcast long format de MacGeneration réservé aux abonnés du Club iGen. Deux fois par mois, nous approfondissons un sujet lié à Apple ou au monde de la tech.
Le 6 juin 2005, Steve Jobs annonçait l’abandon de l’architecture PowerPC pour un passage aux processeurs Intel. Le CEO justifiait cette décision par l’impossibilité de construire les produits envisagés en restant sous PowerPC, louant au passage la feuille de route ambitieuse d'Intel. Si cette annonce en a inquiété certains, la transition s’est faite de manière fluide : Apple n’aura eu besoin que de quelques mois pour tourner la page.
Cupertino avait fait en sorte que cette petite révolution se passe en douceur pour les utilisateurs. Rosetta permettait aux Mac Intel de lancer des apps PowerPC, tandis que des binaires universels étaient déjà présents pour plus de clarté. En plus d’une puissance accrue, le passage sous Intel laissait également la possibilité aux plus frileux d’installer Windows, un argument intéressant pour les clients venant du monde du PC.
L’ère Intel aura duré 15 ans. Le 22 juin 2020, Apple annonçait l’abandon d’Intel pour un passage vers ses propres puces ARM. Avec le recul, comment s’est déroulée l’époque Intel ? Quelles étaient les relations entre le fondeur et son client ? Autant d’aspects sur lesquels nous revenons dans ce nouvel épisode de Kernel Panic, en compagnie de Pierre et de Jean-Baptiste Leheup du blog l’Aventure Apple.
Œuvre monumentale du grand Ridley Scott (Blade Runner, Alien le 8ème Passager, Gladiator), Napoléon montre le personnage historique sous un angle épique et pour tout dire très personnel. Cette vision particulièrement singulière de l’empereur Bonaparte est portée par un Joaquin Phoenix comme d’habitude très inspiré (trop dirons certains). Sorti en salles au début de l’année […]
La Commission européenne annonce sanctionner Apple d’une amende de 500 millions d’euros et Meta de 200 millions d’euros pour violation du Digital Markets Act (DMA). Il s’agit des premières pénalités prononcées dans le cadre de ce règlement européen visant à encadrer les géants du numérique. Ce n’est pas une surprise toutefois, elles étaient attendues. Une […]
C’est un front inédit dans le paysage médiatique français. Près de 200 médias, publics et privés, ont décidé d’assigner en justice Meta, la maison mère de Facebook et Instagram, pour pratiques publicitaires illégales. Ils entendent remettre en cause son modèle économique reposant sur le ciblage ultraprécis des utilisateurs, rendu possible par la collecte massive -et selon eux illégale- de données
Après avoir investi massivement dans les technologies d’intelligence artificielle, les Émirats arabes unis franchissent un nouveau cap. Le pays a annoncé vouloir s’appuyer sur l’IA non seulement pour rédiger de nouvelles lois, mais aussi pour réviser et modifier la législation existante. Cette initiative sans précédent à l’échelle mondiale suscite forcément autant de fascination que d’inquiétude.
OpenAI serait intéressé par un achat de Chrome, si Google devait effectivement le vendre. C’est ce qu’a indiqué Nick Turley, le responsable produit de ChatGPT, à l’occasion du procès qui oppose le département de la justice des États-Unis (DOJ) à Alphabet, comme le rapporte le site The Information. Pour rappel, la procédure judiciaire en cours s’intéresse à la position dominante du géant de la recherche et la conclusion semble tourner en faveur d’une vente contrainte du navigateur web créé par Google. Le DOJ a justement fait appel à OpenAI pour prouver que des acteurs majeurs de la tech américaine pourraient être intéressés par une acquisition.
La future icône de Chrome ? Image MacGeneration.
Du point de vue du concepteur de ChatGPT, acheter Chrome aurait en effet tout son sens. Le navigateur web le plus populaire au monde pourrait faire une grande place à l’intelligence artificielle la plus populaire au monde et rapporter à OpenAI encore plus d’utilisateurs. On pourrait en outre imaginer des intégrations plus profondes, puisque ChatGPT remplace de plus en plus les moteurs de recherche traditionnels et pourrait même interagir avec les pages web affichées par le navigateur.
L’idée d’un navigateur maison n’est pas nouvelle pour OpenAI, qui aurait même travaillé sur un prototype l’an dernier. On ne sait pas si l’idée a avancé, peut-être que l’attaque du DOJ contre Google incite l’entreprise de Sam Altman à attendre pour voir ce qui se passera de ce côté.
Naturellement, l’échange dans une cours de justice n’est pas une négociation commerciale et rien ne dit que le concepteur de ChatGPT ait les moyens pour acheter Chrome. C’est d’ailleurs l’un des plus gros défis de cette idée de forcer Alphabet à vendre le navigateur : évaluer ce qu’il vaut est difficile, mais il y aurait de toute manière peu d’entreprises capables de mettre le prix, sans créer une nouvelle position dominante derrière.
Quoi qu’il en soit, une vente serait dans l’intérêt d’OpenAI, qui aurait plus de chance de faire de son produit l’un des moteurs de rechercher proposés par défaut dans Chrome. Dans les échanges entre avocats, il est aussi apparu que Google a refusé d’ouvrir son moteur de recherche pour alimenter ChatGPT, malgré les demandes de négociations d’OpenAI. Ce dernier a aussi essayé de convaincre les fabricants de smartphones vendus aux États-Unis d’installer ChatGPT, sans succès. Ce serait aussi à cause du poids dominant de Google, d’après le représentant de l’entreprise.
Google est un MVNO (c'est-à-dire un opérateur virtuel) aux États-Unis, avec son offre Google Fi. Celle-ci vient de fêter ses 10 ans et Google propose quelques nouveautés pour fêter ça. Si Google Fi peut être une option intéressante si vous allez aux États-Unis et que vous avez besoin d'un forfait local rapidement — les offres sont compatibles eSIM —, elle montre surtout que la France est un pays de cocagne pour les forfaits mobiles.
Un Américain qui appelle Xavier Niel pour le supplier de venir dans son pays. Image Google.
La nouvelle offre, proposée pour 35 $ par mois, offre des appels et des SMS illimités, mais se limite à 30 Go de données… et sans possibilités de partager les données via Wi-Fi. Au-delà de cette limite, le débit est réduit à 256 kb/s. C'est un point qui peut sembler étonnant vu de notre pays, mais le partage de connexion n'est proposé que sur les offres plus onéreuses et avec une limite mensuelle plus faible que l'enveloppe de données totale. Pour 35 $, l'offre fait payer les appels vers les autres pays, n'offre pas de données à l'étranger et ne peut pas être utilisée dans une tablette ou un PC portable équipé d'un modem.
Les deux autres offres classiques sont tout aussi limitées et onéreuses : pour 50 $/mois, vous aurez 50 Go de données (dont 25 Go en partage), les appels vers le Canada et le Mexique mais pas de données en roaming. Il faudra payer 65 $ par mois pour 100 Go de données (dont 50 Go en partage), 50 Go à l'étranger et la possibilité d'utiliser l'offre dans une tablette. Google propose aussi une offre qui se limite aux données, qui peut sembler intéressante pour les voyageurs : compatible eSIM (une nouveauté), elle est proposée pour 20 $. Mais il y a une contrainte qui peut sembler ridicule (encore une fois) : les données ne sont pas incluses et sont facturées 10 $ pour 1 Go, avec un maximum de 15 Go au total. Si vous avez besoin d'une offre, celle à 35 $ est donc plus intéressante.
Pour rappel (pour nos amis belges), les opérateurs français intègrent parfois plus de 200 Go de données dans des forfaits à une dizaine d'euros, sans limitations particulières sur l'usage en partage de connexion et avec une enveloppe de données assez large pour un usage à l'étranger dans l'Union européenne.
Intel, qui n'est plus vraiment un géant des semi-conducteurs, va mal, nous l'avons déjà expliqué en long et en large. Et ça ne s'améliore pas : alors que les résultats trimestriels devraient tomber demain et que le cours de l'action est passé sous les 20 $1, des rumeurs indiquent que la société pourrait annoncer des coupes franches dans les effectifs. Les chiffres s'apparenteraient même à une saignée, avec environ 20 % de ses employés.
Lip-Bu Tan ne doit pas sourire pour le moment. Image Intel.
Intel avait déjà supprimé environ 15 000 postes en août 2024, à un moment où la société avait environ 125 000 employés. Fin 2024, Intel avait officiellement 108 900 employés, mais il ne sont déjà plus que 99 000 selon le site de la marque actuellement, comme l'a remarquéNext. Les 20 % avancés par Bloomberg représentent donc environ 20 000 personnes.
Lip-Bu Tan, qui a pris la succession de Pat Gelsinger (mis à la retraite en décembre 2024), veut réduire la bureaucratie et retrouver une culture d'entreprise basée sur l'ingénierie. En parallèle, Intel a aussi récemment revendu une partie d'Altera. La société spécialisée dans les FPGA — des puces programmables — avait été rachetée en 2015 pour 16,7 milliards de dollars. Intel avait ensuite décidé de rendre son indépendance à Altera en 2024, tout en gardant son contrôle, avant de revendre 51 % de la filiale à un fonds d'investissement (Silver Lake) pour 4,3 milliards de dollars il y a quelques jours.
xAI vient de dévoiler un nouveau mode vocal pour son chatbot Grok (Lien App Store – Gratuit – iPhone/iPad), accompagné d’une fonctionnalité baptisée Grok Vision qui permet à l’IA de « voir » son environnement direct via la caméra du smartphone. À l’instar de ChatGPT ou Google Gemini, Grok Vision permet aux utilisateurs — pour l’instant uniquement […]
Top ou flop ? Si beaucoup questionnent les choix d'Apple en matière de développement et de déploiement d'Intelligence Artificielle, Morgan Stanley penche pour la première solution ! Selon les résultats de la dernière enquête AlphaWise, les fonctionnalités dopées à l’IA intégrées dans les appareils Apple auraient été très bien accueillies par les utilisateurs américains, et ce, au-delà des prévisi
Depuis le 18 avril, Netflix diffuse iHostage, un thriller inspiré de faits réels, à savoir l’incroyable prise d’otages de février 2022, qui a eu lieu dans un Apple Store situé en plein centre d'Amsterdam. La plateforme dévoile aujourd'hui les coulisses de ce film, réalisé par Bobby Boermans, et plus particulièrement du magasin en question.
Smash Smash (4,8 €) est la dernière app de Simon Støvring, à qui l’on doit notamment Festivitas, une app qui décorait le Dock et la barre des menus avec des guirlandes lumineuses. Le développeur reste sur le même créneau des apps amusantes, inutiles et donc indispensables, même si l’ambiance est très différente. Ici, il s’agit de détruire (virtuellement) l’écran de son Mac, à l’aide d’une série d’outils, du bon vieux marteau à la tronçonneuse, en passant par un lance-flamme ou un fusil laser. Le clou du spectacle, c’est toutefois la boule de démolition qui explose l’écran en mille morceaux.
Les différents outils mis à disposition de l’utilisateur énervé de Smash Smash. Image MacGeneration.
C’est assez jouissif et très bien réalisé avec des sons réalistes associés à chaque outil : c’est impeccable si vous ressentez le besoin de vous défouler, sans détruire pour de bon votre Mac. Les effets produits par Smash Smash sont visibles en permanence, au-dessus des fenêtres des autres apps. Une raclette est disponible pour « nettoyer » une partie des effets, ou alors on peut quitter l’app et retrouver un Mac flambant neuf. La boule de démolition nécessite un accès à l’écran (comme pour les apps de visioconférence), les autres effets fonctionnent même sans.
Smash Smash est distribuée via Gumroad, avec un prix de base libre, mais fixé à 4 € HT, soit environ 4,8 €. macOS 13.6 est nécessaire au minimum et l’app n’est pas traduite en français, même si elle n’a pas réellement de texte à traduire de toute manière.
En définitive, la Commission européenne n’a pas eu peur de fâcher Donald Trump et vient de condamner Apple et Meta à payer respectivement 500 et 200 millions d’euros d’amende pour avoir violé les règles du Digital Markets Act.
Le Vision Pro d’Apple est le premier casque XR à proposer des avatars réalistes. Un nouveau brevet récemment déposé en Europe révèle comment Apple a concçu ce système d’avatar. Le système utilise des antennes spécialisées intégrées dans le casque Vision Pro pour détecter les expressions faciales et les gestes de la main, sans contact physique. […]
Apple TV+ a dévoilé il y a quelques heures un premier aperçu de sa prochaine série documentaire d’aventure, The Wild Ones, dont la diffusion mondiale débutera sur le service de streaming le 11 juillet 2025. Anciennement intitulée Endangered Planet, cette série en six épisodes suit une équipe d’experts animaliers de haut niveau dans leurs expéditions […]
Le beat them all TMNT: Shredder’s Revenge Mobile (Lien App Store – Gratuit – iPhone/iPad) est arrivé sur mobile au mois de janvier 2023, et en ces temps anciens, le titre était alors jouable uniquement par les abonnés Netflix. Bonne nouvelle donc pour les amateurs des Tortues Ninja, le jeu est disponible depuis quelques jours […]
La saga des cookies tiers dans Chrome se termine, et après près de six ans d'atermoiements, le résultat n'est pas très glorieux : Google, par la voix d'Anthony Chavez, vient d'annoncer que rien n'allait changer.
À l'origine, Google voulait donc se débarrasser des cookies tiers, ces petits fichiers qui permettent de vous suivre d'un site à un autre et qui contiennent aussi des informations intéressantes, comme la possibilité de ne pas vous reconnecter à chaque visite d'un site. Le mécanisme, au fil du temps, a été dévoyé pour permettre aux fournisseurs de publicités de suivre les internautes et de récolter des données privées. Google avait proposé un système de « Privacy Sandbox », un mécanisme de suivi — il faut rappeler que Google vit essentiellement de la publicité — censé permettre un ciblage publicitaire tout en préservant votre vie privée.
Mais l'abandon des cookies, reporté au fil du temps jusqu'en 2024, ne s'est pas fait dans Chrome. L'été dernier, Google annonçait une nouvelle fonction pour tenter de régler le problème… mais elle ne verra donc finalement pas le jour.
Le communiqué de Google, même s'il tourne un peu autour du pot, est donc assez clair : rien ne va changer. Selon Anthony Chavez, il y a trop d'avis divergents entre les éditeurs, les développeurs, les autorités de régulation et l'industrie de la publicité (et encore une fois, pour rappel, Google a plusieurs rôles dans cette liste) pour tenter de modifier les choses. Vous devrez donc vous contenter des réglages actuels dans Chrome pour éviter d'être suivi… ou tenter de passer à un navigateur plus respectueux de votre vie privée.
La Commission européenne vient d'annoncer l'infliction d'une amende de 500 millions d'euros à l'encontre Apple pour non respect du Digital Markets Act (DMA), plus spécifiquement pour les limitations de l'App Store qui empêche les développeurs de rediriger leurs utilisateurs vers des canaux...
Les premiers écouteurs de Sennheiser avec des fonctionnalités de suivi de santé sont actuellement en promotion au meilleur tarif observé depuis le lancement.
À l’heure où l’or flirte avec les 3000 euros l’once, la Chine continue d’innover avec un nouveau type d’automate : des distributeurs de recyclage d’or, capables d'analyser et de fondre vos bijoux, puis d’envoyer l’argent directement sur votre compte bancaire.
La Commission européenne a décidé de sanctionner financièrement Apple et Meta pour des manquements aux règles du Digital Markets Act. Dans le même temps, une autre enquête visant Apple a été close, la Pomme ayant procédé aux modifications recommandées.
Pour Apple c'est une douche écossaise. D'abord, une amende de 500 millions d'euros lui est infligée, après une enquête ouverte l'été dernier sur la manière dont elle applique les règles du Digital Markets Act (Législation sur les marchés numériques). Bruxelles reproche à Apple de ne pas en avoir fait assez pour permettre aux développeurs sur l'App Store de promouvoir leurs offres d'abonnement disponibles en dehors de la boutique. Lesquelles ne sont plus soumises aux 30 ou 15 % de commission.
L'app de Spotify peut montrer les formules d'abonnement proposées sur son site, mais ça s'arrête là. Un tap sur l'une d'elle ouvre une page d'assistance sur le site de Spotify et on ne peut pas faire grand-chose de plus. Image iGeneration.
Les enquêteurs européens avaient soulevé plusieurs points problématiques : sur la possibilité d'affichage des prix de ces formules concurrentes ; sur le chemin fastidieux imposé par Apple aux clients pour aller profiter de ces offres et sur la commission qu'elle continue de percevoir si la transaction à l'extérieur est réalisée dans les 7 jours suivant l'utilisation du lien pour sortir de l'app (27 % ou 12 % en cas de renouvellement). « L'entreprise n’a pas réussi à démontrer que ces restrictions sont objectivement nécessaires et proportionnées », justifie la Commission.
Bruxelles ordonne à Apple de supprimer les obstacles techniques et commerciaux qui compliquent cette redirection vers des offres extérieures. Le montant de l'amende tient compte de la gravité de ces manquements et de leur durée. Apple a 60 jours pour s'exécuter avant de nouvelles pénalités.
Mise à jour : Apple a réagi à l'annonce de l'amende par une déclaration et son intention de faire appel :
Les annonces d’aujourd’hui sont un nouvel exemple de la façon dont la Commission européenne cible injustement Apple dans une série de décisions qui sont mauvaises pour la vie privée et la sécurité de nos utilisateurs, mauvaises pour les produits, et qui nous obligent à donner gratuitement notre technologie. Nous avons consacré des centaines de milliers d’heures d’ingénierie et apporté des dizaines de modifications pour nous conformer à cette loi, dont aucune n’a été demandée par nos utilisateurs. Malgré d’innombrables réunions, la Commission continue de modifier les règles du jeu à chaque étape du processus. Nous ferons appel et continuerons à dialoguer avec la Commission dans l’intérêt de nos clients européens.
Des clients européens dont Apple ne précise pas à quel moment ou de quelle manière elle les a sondés pour connaître leur opinion et agir au nom de leur intérêt.
Dans le même temps, la commission referme un autre dossier sans annoncer de sanctions. Elle considère qu'Apple a fait le nécessaire dans iOS pour donner le choix à l'utilisateur de changer de navigateur facilement (un nouvel écran est affiché, il n'y a plus à aller nécessairement dans les réglages) et de remplacer des applications clefs d'Apple, préinstallées, par des apps concurrentes.
Meta est également sanctionné avec une amende de 200 millions d'euros. Elle a trait à l'offre faite depuis 2023 aux utilisateurs de Facebook et de Meta de refuser de partager leurs données personnelles en échange d'un abonnement payant qui retire des contenus publicitaires personnalisés :
La Commission a jugé que ce modèle n'était pas conforme au DMA, car il ne donnait pas aux utilisateurs le choix, requis, d'opter pour un service utilisant moins de données personnelles, mais qui équivaut par ailleurs au service de « publicités personnalisées ». Le modèle de Meta ne permettait pas non plus aux utilisateurs d'exercer leur droit de consentir librement à l'utilisation de leurs données personnelles.
En novembre 2024, après des échanges avec la Commission, Meta a modifié son offre en ajoutant une nouvelle option. L'utilisateur peut choisir un accès gratuit avec des publicités sur mesure qui, d'après Meta, exploitent moins de données à caractère personnel . L'étude de cette option n'est pas terminée et les échanges avec Meta à son sujet se poursuivent. L'amende porte donc sur les agissements antérieurs à cette nouvelle formule, lorsque de mars à novembre 2024, l'utilisateur n'avait d'autre choix que de livrer ses données pour de la pub personnalisée ou payer.
Tout comme Apple, Meta aura un motif de satisfaction. La Commission a considéré que le Facebook Marketplace n'entrait plus dans la définition des contrôleurs d'accès soumis au DMA :
La Commission a constaté que Marketplace comptait moins de 10 000 entreprises utilisatrices en 2024. Meta n'atteint donc plus le seuil pertinent qui laisse présumer que Marketplace est une passerelle importante permettant aux entreprises utilisatrices d'atteindre les utilisateurs finaux.
En plein rétropédalage, Apple a bien été contrainte de revoir sa communication sur Apple Intelligence, et ce, après une enquête officielle. Cette dernière n’a pas tenu face aux exigences de transparence, et la firme vient d’être épinglée par la National Advertising Division aux États-Unis.
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On connaissait déjà les dimensions précises du futur iPhone 17 Air, mais c'est la première fois qu'on le voit en vidéo, tout du moins sous la forme d'un modèle industriel nous permettant d'apprécier sa grande finesse par rapport aux modèles Pro. C'est Unbox Therapy qui nous propose le...