Deux promotions sont proposées en ce moment pour découvrir Apple Music gratuitement ou à petit prix selon votre profil. Shazam, le service d’identification de musique qui appartient à Apple, propose de son côté jusqu’à deux mois d’abonnement offerts en passant par cette page (ou en scannant le code QR ci-dessous). « Jusqu’à », car tout dépend si vous avez été déjà abonné ou non au service de streaming pommé. Selon les cas, vous n’aurez peut-être qu’un mois offert au lieu des deux, vous le saurez en suivant le lien.
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Si vous savez que vous voulez vous abonner à Apple Music, le service propose en cette fin d’année trois mois à 0,99 € sur la formule individuelle en suivant ce lien. C’est une réduction de 10 € sur le tarif de base, mais la promotion est réservée aux nouveaux abonnés exclusivement, vous ne pourrez pas en bénéficier si vous avez déjà été abonné auparavant. Le renouvellement se fera ensuite à 10,99 €, même s’il reste possible d’annuler avant le début du quatrième mois.
Apple propose souvent des réductions sur son service de streaming et on peut souligner que la Pomme est souvent plus généreuse. En septembre dernier, par exemple, on avait trois mois offerts, au lieu des deux associés à Shazam.
Malgré tout, ces offres restent intéressantes si vous découvrez Apple Music ou si vous voulez réessayer le service à moindre frais. Elles dureront au moins jusqu’à la fin de l’année.
Un chercheur en sécurité vient de démontrer que le Dekoda de Kohler, cette caméra qui analyse vos selles, n'offre pas le niveau de protection annoncé. Les images de vos déjections transitent bien par les serveurs de l'entreprise. Voilà qui est gênant !
Avec les iPhone de la cuvée 2025, Apple a ajouté une corde à son arc dans la sécurité de ses puces, le MIE (Memory Integrity Enforcement). Cette technologie permet une bien meilleure protection de la mémoire, et elle nécessite des modifications matérielles dans les puces. Nous n'allons pas vous refaire notre dossier sur le sujet, mais il y a un point intéressant dans le développement de cette fonction : Apple a créé une version de Rosetta adaptée pour émuler les fonctions nécessaire lors des tests.
Le MIE repose sur une technologie ARM qui porte le nom de MTE (Memory Tagging Extension). Et pour tester le tout sur des puces qui n'avaient pas les instructions MTE, Apple a choisi une voie particulière : un émulateur. Et pas n'importe lequel, son propre émulateur : Rosetta. Les commentaires du code open source du noyau d'Apple, mis en ligne récemment, l'explique (vers la ligne 1 300). Un commentaire repéré par Longhorn.
MTE is a hardware security feature available in recent hardware devices. For legacy devices, we support an internal-only readiness tool based on Rosetta that aims at qualifying binaries for the new hardware, but that is not meant to be used in production.
Soit en français :
MTE est une fonctionnalité de sécurité matérielle disponible sur les appareils récents. Pour les appareils plus anciens, nous prenons en charge un outil interne de préparation basé sur Rosetta, conçu pour qualifier les binaires pour le nouveau matériel, mais qui n’est pas destiné à être utilisé en production.
Une version interne de Rosetta, pensée pour convertir du code ARM64 vers du code ARM64, a donc été développée pour tester de nouvelles fonctions. C'est un usage intéressant de la technologie, qui ne se limite donc pas à la translation du code x86 vers le code ARM64.
Ce 5 décembre 2025, une partie du web est à l'arrêt. Si vous n'arrivez plus à accéder à Canvas, LinkedIn ou Perplexity, ne touchez pas à votre box : Cloudflare est encore en carafe. Le géant de l'infrastructure rencontre d'importants problèmes techniques sur ses API, paralysant de nombreux services. Les équipes investiguent, mais la matinée s'annonce difficile pour les internautes.
À Miami, l’art contemporain a une nouvelle fois repoussé les limites du bizarre. Et cette fois, c’est Beeple — l’artiste numérique devenu symbole de la folie NFT — qui signe l’installation la plus dérangeante (et le plus gros buzz du moment) de l’Art Basel 2025.
Le Black Friday est passé, mais le Cyber Week est votre dernière chance d’obtenir la mise à niveau aux mêmes tarifs. La Cyber Week de Godeal24 propose des licences authentiques et à vie : MS Office 2021 Home & Business pour Mac à 44,99 € et MS Office 2019 Home & Business pour Mac à 39,29 € (prix public : 199,99 €). […]
Apple TV vient de lever le voile sur la première bande-annonce officielle de Born to be Wild, sa nouvelle série documentaire dédiée à la faune sauvage. Cette nouvelle production sera disponible dès le 19 décembre prochain et viendra enrichir un catalogue déjà très fourni en contenus documentaires animaliers (très souvent de grande qualité). Une immersion […]
Moins d’un mois après la précédente panne, Cloudflare est de nouveau inaccessible ce matin. C’est le cas au moins pour le site principal du service, qui répond avec une erreur 500, mais aussi pour le site Downdetector, censé détecter ce genre de pannes, mais qui tourne lui aussi sur l’infrastructure du géant américain1. La page de statut de Cloudflare reconnaît l’existence d’une panne depuis peu avant 10 h en France, même s’il ne s’agit en théorie que de ses propres services et non des sites de ses clients.
Oups… Image MacGeneration.
En attendant d’en savoir plus, si vous croisez un site ou une app qui ne fonctionne pas ce matin, sachez que c’est probablement la faute de Cloudflare. Le service gère énormément de sites web et s’il est en panne, de nombreux autres briques tombent mécaniquement. On a bien eu l’occasion de s’en rendre compte lors de la dernière grosse panne, qui a eu lieu le 18 novembre dernier.
À l’époque, c’est une erreur de configuration qui avait conduit à l’arrêt complet des services de Cloudflare, ce qui avait été particulièrement visible. La panne d’aujourd’hui semble plus limitée, mais n’hésitez pas à signaler les sites qui ne fonctionnent plus chez vous.
Mise à jour le 05/12/2025 10:18 : la panne n’a pas duré cette fois, désolé pour tous ceux qui comptaient dessus pour une pause café prolongée. Le site de Cloudflare comme celui de Downdetector sont de retour et l’entreprise signale sur sa page de statut qu’un correctif a été mis en œuvre à 10h12. Le gros bloc rouge reste encore visible, mais si tout se déroule comme prévu, il quittera vite la page.
Au passage, ce nouvel incident a permis de vérifier que le site Downdetector’s Downdetector, qui est censé vérifier si Downdetector fonctionne bien, n’a pas identifié la panne du jour. Dommage, l’idée était bonne… ↩︎
Ubiquiti a annoncé la sortie de trois nouveaux produits, tous réunis par la présence d’un modem 5G. C’est la première fois que le spécialiste américain des réseaux s’intéresse à la cinquième génération des normes cellulaires et il va proposer une gamme assez complète, pour répondre à des besoins différents. Le premier produit qui est d’ores et déjà en vente1 est l’UniFi 5G Max, un routeur 5G pas donné avec ses 430,8 €, mais qui offre des prestations haut de gamme. Il prend en charge deux connexions cellulaires en parallèle grâce à deux emplacements nano SIM et même sa compatibilité avec les eSIM, ce qui lui permet de gérer deux opérateurs différents en même temps.
Ce produit fonctionne uniquement au sein de l’écosystème UniFi, ce n’est pas un routeur 5G indépendant. En contrepartie, il fonctionne parfaitement dans cet écosystème : alimenté en PoE par sa prise Ethernet 2,5G, il pourra servir de connexion à internet (WAN) principale pour toute l’installation, ou bien de « failover » en cas de défaut de la connexion principale. Inutile de le placer à un endroit précis du réseau, tant qu’il est relié à un switch géré par UniFi, il apparaîtra automatiquement dans l’interface et pourra être configuré dans la foulée.
La connexion 5G lui permet de revendiquer plus de 2 Gbps en téléchargement, même si tout dépend du réseau utilisé évidemment. En 4G, il peut encore télécharger jusqu’à 1,6 Gbps grâce à ses quatre antennes intégrées… qui sont bizarrement la seule option, faute de connecteur standard pour une antenne externe plus puissante. À défaut, le constructeur propose des accessoires malins pour améliorer la réception, comme un support de bureau ou même un support destiné à le plaquer contre une fenêtre.
En janvier, Ubiquiti commercialisera aussi le 5G Max Outdoor, une variante destinée à l’extérieur comme son nom le suggère. C’est pratiquement le même produit, avec une variante renforcée et certifiée IPX6 pour résister sous la pluie et une antenne plus puissante, optimisée pour un usage extérieur. Il faudra compter 498 € pour un exemplaire.
Enfin, le Dream Router 5G Max est un routeur UniFi clé en mains, qui intègrera tout le nécessaire pour des déploiements même de bonne taille. À l’intérieur, on retrouve un routeur 5G qui gère lui aussi les eSIM et nano SIM, qui offre des performances excellentes et qui peut suffire comme connexion principale ou secondaire. En plus, Ubiquiti inclut un switch avec quatre prises Ethernet 2,5G (ainsi qu’un SFP 10G pour le relier à la fibre), une borne Wi-Fi 7 tri-bandes qui peut couvrir une grande surface et offrira d’excellentes performances et un lecteur de carte SD qui pourra faire office de stockage pour des caméras et tout l’écosystème UniFi.
Ce grand cylindre de 25 cm de haut sera vendu à partir du mois de février 2026, pour 624 €. Sur le plan technique, c’est l’équivalent du Dream Router 7 qui fait l’impasse sur le modem 5G et qui est vendu nettement moins cher (300 €), alors à vous de voir si la connexion cellulaire justifie le prix plus que doublé.
Même s’il n’est déjà plus en stock… ça part vite. ↩︎
Vous trouvez la batterie de votre AirTag limite ? Vous en avez marre de changer la pile chaque année ? Elevation Lab a pensé à vous avec un accessoire original : une coque pour la petite balise lui greffant deux piles AAA. De quoi ramener l’autonomie à cinq ans pour un accessoire logiquement plus gros.
Il s’agit en fait d’une nouvelle version de la TimeCapsule, présentée il y a maintenant un an. Cette première version fonctionnait à l’aide de deux piles AA pour une autonomie de dix ans. La révision lancée aujourd’hui tient moins longtemps, mais est environ deux fois plus petite.
L’accessoire est fabriqué à partir d’un polycarbonate renforcé sans impact sur la portée Bluetooth ou Ultra Wideband, et reste certifié IP68 pour la protection contre l’eau et la poussière. Attention cependant, car la coque réduit d’environ un tiers le volume de la sonnerie.
Le boîtier est facturé 19,99 $ à l’unité, avec des packs de deux et de quatre proposés respectivement à 29,99 $ et 39,99 $. Elevation Lab recommande d’utiliser des piles AAA au lithium, comme les Energizer Ultimate Lithium, à la fois pour maximiser l’autonomie et limiter les risques de fuite sur un accessoire qu’on n’ouvrira plus pendant plusieurs années.
La première version et cette révision sont vendues sur le site d’Elevation Lab, et ne sont malheureusement pas livrables vers la France. Ils ne sont pas non plus sur Amazon France, mais si vraiment le concept vous intrigue, il existe tout un tas d’accessoires du genre chez les revendeurs. On en trouve à 20 € l’unité ou 28 € les deux.
L’écran de l’iPhone 17 intègre un traitement antireflet conçu pour améliorer la lisibilité en pleine lumière. Cependant, des tests révèlent que l’ajout d’une protection d’écran standard supprime cet avantage en empêchant le contact direct nécessaire entre le verre et l’air. La perte de l’antireflet selon la protection d’écran Le Ceramic Shield 2 utilisé par Apple […]
Apple vient d'annoncer un remaniement majeur de sa direction, marqué par le départ programmé de deux figures clés : Kate Adams, Senior Vice President et General Counsel, et Lisa Jackson, Vice President of Environment, Policy and Social Initiatives.
Après le Model Y Standard, Tesla propose une version légèrement dépouillée de sa berline, baptisée Model 3 Standard et proposée à 36 900€, et offrant 534 km d'autonomie.
Strava vient de publier son 12e rapport annuel Year in Sport, véritable baromètre mondial des pratiques sportives, et un gagnant se détache très nettement par rapport aux autres : l’Apple Watch.
La Leaf est l’une des toutes premières voitures électriques modernes sur le marché et elle a longtemps été la plus populaire, avant d’être détrônée par la Model 3. Depuis sa création à la fin des années 2000, le marché a beaucoup évolué et Nissan a choisi de la renouveler pour une troisième génération, qui évolue franchement sur le style en s’inspirant du monde des SUV, ce n’est pas surprenant. Pour autant, la voiture japonaise reste compacte et elle est même moins longue que sa devancière, tout en étant à peine plus haute et plus large. Surtout, elle se distingue par des batteries bien plus grosses et une autonomie bien plus élevée que sur l’ancienne génération.
La nouvelle Leaf reprend les codes esthétiques des SUV, tout en restant plus compacte qu’on pourrait le croire. Image Nissan.L’arrière évoque davantage une berline surélevée, avec une ligne plongeante qui avantage l’esthétique et l’aérodynamique, au détriment du volume du coffre. Image Nissan.
En effet, alors que l’ancienne Leaf revendiquait une autonomie maximale théorique de 385 km selon la norme WLTP, la nouvelle atteint les 622 km avec la grosse batterie de 75 kWh. Même le modèle d’entrée de gamme, associé à une batterie de 52 kWh, revendique 436 km d’autonomie. De bons chiffres d’autant plus théoriques que Nissan n’a pas encore obtenu ses homologations, mais qu’importe : alors que les deux premières générations n’étaient pas idéales pour les longs trajets, en partie à cause de leur autonomie réduite et surtout à cause d’une charge problématique1, cette nouvelle version devrait être une bien meilleure routière à défaut d’être une reine de l’efficience.
L’ouverture des commandes en France depuis le premier décembre permet par ailleurs de confirmer qu’elle sera vendue à un bon prix, grâce à sa production britannique qui lui ouvre les portes des aides françaises. Ainsi, le modèle de base est affiché à 35 300 € et en tenant compte de la prime « Coup de Pouce véhicules particuliers électriques », on devrait pouvoir l’acheter autour de 32 000 € pour la majorité des foyers. Si vous avez besoin de plus d’autonomie, la Leaf à grosse batterie débute à 40 300 € et les clients français pourront signer un bon de commande inférieur de trois à quatre mille euros selon ses revenus.
L’intérieur a bien évolué et même s’il reste des boutons physiques, la nouvelle Leaf se modernise avec de grands écrans tactiles au centre du tableau de bord. Image Nissan.Le coffre n’évolue pas d’une génération à l’autre et ses 437 litres ne sont pas énormes, même si le grand hayon devrait être pratique. Image Nissan.
En positionnant sa Leaf autour des 37 000 €, Nissan est très bien placé sur le rapport prix/autonomie. Tesla a réussi à caler sa nouvelle Model Y Standard dans les mêmes eaux, mais sa voiture ne propose « que » 534 km d’autonomie. Certes, tout ceci est très théorique et il faudra attendre les retours des premiers clients pour savoir si la nouvelle japonaise tient la route, mais la différence de quasiment 100 km se fera forcément en faveur de la Leaf. D’autant que cette dernière revendique une charge rapide enfin à la hauteur, avec le standard européen CCS et une puissance en pic de 150 kW sur la grosse batterie. Le catalogue d’options reste par ailleurs modeste, même s’il ne faudra compter ni sur la pompe à chaleur, ni sur les sièges chauffants sur les versions de base.
Les commandes ont débuté en France et les livraisons devraient avoir lieu à partir de mars 2026. Les clients les plus rapides auront droit à un an de recharge rapide gratuite sur le réseau de Powerdot, mais si vous voulez prendre votre temps, vous ne devriez pas perdre les aides françaises. En effet, le gouvernement a annoncé le maintien des aides et même une augmentation à venir, dont devrait également bénéficier la Leaf.
Connecteur japonais CHAdeMO de plus en plus rare sur nos routes et charge ralentie par une mauvaise gestion thermique de la batterie, surtout sur la deuxième génération. ↩︎
C’est jour de fête à Battersea : Apple a commencé à projeter de jolis sapins de Noël sur les cheminées de son QG britannique. Ceux-là ont été dessinés sur iPad par des clients à l’occasion d’un concours lancé le mois dernier. Les 24 sapins gagnants défileront chaque soir jusqu’au 24 décembre.
Image Apple
L’évènement ne propose pas que des sapins dessinés par des amateurs, mais aussi d’autres, créés par des célébrités comme Kylie Minogue, Stephen Fry ou Maro Itoje. Apple continue sa tradition d’illuminer Battersea pour les fêtes. Elle l’avait déjà fait en 2023 avec de grands sapins signés David Hockney.
Vidéo Apple
L’année dernière, c’est une immense vidéo de Wallace et Gromit réalisée avec 6 000 photos prises à l’iPhone 16 Pro Max qui qui était diffusée sur les cheminées. Les 24 sapins de cette année peuvent être vus sur le site d’Apple dans un communiqué dédié.
Si vous cherchez une Apple Watch pas chère, c’est le moment ou jamais. Boulanger propose en ce moment l’Apple Watch SE de deuxième génération à seulement 179 €. Il s’agit du modèle 40 mm avec un coloris minuit. C’est un tarif très intéressant : en comparaison, la plus récente SE 3 coûte 90 € de plus chez Apple.
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Cette Apple Watch propose l’essentiel de l’expérience watchOS. Elle permet de suivre son activité sportive, d’avoir ses notifications au poignet et de profiter du suivi de santé (rythme cardiaque, détection des accidents…). La montre n’est plus toute jeune, mais à ce prix, cela reste une montre pertinente pour un propriétaire d’iPhone.
Il faut bien sûr accepter quelques compromis face aux modèles plus récents. Cette SE 2 fait l’impasse sur l’écran toujours allumé, sur la mesure de l’oxygène sanguin, l’ECG ou encore le capteur de température apparu sur les gammes supérieures. Elle garde cependant un boîtier léger, des performances très correctes et toutes les fonctions clefs de watchOS, de la navigation au poignet en passant par Apple Pay.
Cette promo en fait aussi une bonne candidate comme première Apple Watch pour un enfant ou un ado, ou comme montre d’appoint pour le sport. Les poignets les plus fins apprécieront le format 40 mm, plus discret que les gros modèles récents, et ceux qui hésitent à mettre plus de 200 € dans une montre connectée pourront ici découvrir l’écosystème à moindre coût, sans sacrifier l’essentiel.
La SE 3 a apporté plusieurs nouveautés, à commencer par un écran toujours allumé. La montre passe en ce moment de 269 € à 247 € chez Amazon, soit 8 % de moins qu’en temps normal. La charge rapide est désormais de la partie, tout comme les nouveaux gestes permettant de sélectionner l’action principale ou de désactiver une alarme.
À peine trois semaines après la retraite de Jeff Williams et deux jours après l'annonce de celle de John Giannandrea, le renouvellement de l'équipe dirigeante d'Apple se poursuit. L'entreprise a par communiqué de presse annoncé hier soir le départ à la retraite, coup sur coup, de sa...
Apple a dévoilé les lauréats des App Store Awards 2025, distinguant 17 applications et jeux pour leur innovation, leur qualité d’expérience et leur impact culturel. Sélectionnées par les équipes éditoriales de l’App Store, ces créations reflètent l’écosystème en pleine évolution d’Apple, marqué par l’essor de l’IA, du spatial computing et des usages créatifs.
Alors que l’industrie technologique pensait être tranquille après avoir surmonté les crises du Covid et de l’inflation, un nouveau choc secoue les chaînes d’approvisionnement : l’essor dévorant de l’intelligence artificielle. Si cette "boulimie" de composants provoque une flambée des coûts industriels, Apple semble pour l’instant nager à contre-courant en proposant des Mac à des tarifs historiquement bas. Mais jusqu'à quand ce numéro d'équilibriste peut-il durer ?
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Après avoir fait preuve d'une résilience remarquable face à la pandémie puis à la vague inflationniste mondiale, le marché de la tech vacille à nouveau. L'adversaire, cette fois, n'est pas conjoncturel mais structurel : c'est la demande explosive liée à l’intelligence artificielle.
L’IA ne se contente pas de dominer les conversations ; elle aspire littéralement les ressources matérielles. Processeurs, mémoire vive, stockage, systèmes sur puce : l'appétit des géants de l'IA crée des goulots d'étranglement inédits sur la chaîne d'approvisionnement. La conséquence directe est une hausse généralisée des prix industriels et une redéfinition brutale des priorités chez les fondeurs.
La grande pénurie : quand l'IA passe avant tout
Le symbole de ce basculement est TSMC. Le géant taïwanais, qui a annoncé des hausses de prix sensibles pour l'année prochaine, voit sa capacité de production prise d'assaut. Apple, autrefois client roi, doit désormais composer avec la montée en puissance d'acteurs comme Nvidia, dont le patron Jensen Huang multiplie les visites à Taïwan pour sécuriser ses approvisionnements.
Pour d'autres acteurs, la situation n'est plus seulement chère, elle devient critique. Transcend a récemment informé ses clients qu'elle ne recevait plus de mémoire Flash depuis octobre. Plus marquant encore, Micron a décidé de sacrifier sa célèbre marque grand public Crucial (SSD et RAM), incapable de suivre la cadence dans un marché où une barrette de 64 Go de DDR5 se négocie parfois plus cher qu'une console de jeu.
Les analystes prévoient que cette pénurie pourrait durer au moins jusqu'en 2027. Pour assister à un retournement de marché, il faudra soit qu’un crash dans l’IA se matérialise, soit que les industriels accroissent significativement leur capacité de production. Tout cela prendra du temps…
Dans ce contexte de tensions extrêmes sur les composants, la stratégie tarifaire actuelle d'Apple apparaît totalement paradoxale. Il n'a jamais été aussi abordable de s'équiper d'un Mac récent. Ces dernières semaines, il n’était pas rare de pouvoir acheter un MacBook Air pour moins de 800 € !
Loin de vouloir freiner, Apple semble vouloir accélérer cette stratégie agressive. Cupertino préparerait pour 2026 un nouveau MacBook équipé d'un processeur dérivé de l'iPhone, visant un prix d'entrée situé entre 500 et 800 euros. L'objectif est clair : profiter de la fin de vie de Windows 10 pour attirer les utilisateurs de PC vers l'écosystème macOS avec un tarif inédit.
La question qui brûle les lèvres est celle de la durabilité de ce modèle. Si Apple a réussi, à la surprise générale, à maintenir les prix de sa gamme d'iPhone actuelle (profitant même de la baisse du dollar en Europe), l'avenir s'assombrit.
L'équation se complique terriblement pour les futures générations, notamment l'iPhone 18. Entre la hausse généralisée du coût des matériaux et les nouveaux procédés de gravure de TSMC — annoncés comme significativement plus onéreux —, Apple pourrait ne plus pouvoir absorber les surcoûts.
Comment la firme réagira-t-elle ? Si elle refuse d'augmenter ses prix faciaux, elle pourrait recourir à une technique bien connue de la grande distribution : la "shrinkflation". Dans le monde de la tech, cela pourrait se traduire par un retour en arrière douloureux sur les configurations de base. Le cauchemar des utilisateurs pourrait devenir réalité : revoir débarquer des Mac équipés de seulement 8 Go de RAM ou avec un stockage anémique de 128 Go, pour maintenir un prix d'appel psychologique.
L’arme secrète de Cupertino : l'intégration verticale
Face à cette tempête, Apple dispose cependant d'un atout majeur par rapport à une concurrence fragmentée : sa maîtrise quasi totale de la plateforme.
Contrairement aux constructeurs PC dépendants d'Intel, AMD, Microsoft et de multiples assembleurs, Apple conçoit ses puces, ses ordinateurs et ses logiciels. Ce contrôle vertical lui offre des leviers d'optimisation financière et technique uniques. L'exemple du Wi-Fi est parlant : en remplaçant les puces de fournisseurs tiers (comme Broadcom) par sa propre puce maison sur l'ensemble de ses terminaux, Apple réalise des économies d'échelle colossales sur chaque appareil vendu, tout en améliorant l'intégration matérielle-logicielle.
Si la crise des composants menacée par l'IA est un défi pour toute l'industrie, l'intégration verticale d'Apple reste son meilleur bouclier pour protéger ses marges... et peut-être, le portefeuille de ses clients. Mais cette stratégie a malgré tout ses limites…
Selon Bloomberg, Meta s’apprête à sortir la calculette pour ses ambitions virtuelles. Le groupe de Mark Zuckerberg envisagerait de réduire jusqu’à 30 % le budget consacré au métavers l’année prochaine. Rien n’est encore finalisé, mais les équipes qui travaillent sur les casques Quest et sur la plateforme sociale Horizon Worlds seraient clairement dans le viseur.
Le rêve du métavers qui s’essouffle
Ce virage n’arrive pas par hasard. Meta a changé de nom pour se coller à sa vision du métavers et a englouti des milliards de dollars dans des mondes virtuels qui n’ont jamais vraiment trouvé leur public. Entre les avatars un peu tristes et des usages difficiles à installer au quotidien, la promesse d’un nouveau continent numérique n’a pas tenu la cadence espérée. Pendant ce temps, une autre vague a tout emporté sur son passage : l’intelligence artificielle.
Depuis plusieurs mois, Zuckerberg a clairement changé de sujet de conversation. La priorité n’est plus de convaincre la planète de se promener dans Horizon Worlds, mais de développer ce qu’il présente comme une forme d’« IA superintelligente ». Meta enchaîne les recrutements prestigieux dans ce domaine. Dernier nom en date, celui d’Alan Dye, l’ancien patron du design d’interface chez Apple, qui doit superviser l’intégration entre matériel, logiciel et IA sur les futurs produits de Meta. Autrement dit, le cœur du réacteur se déplace.
En interne, le patron de Meta aurait demandé à l’ensemble des divisions de chercher environ 10 % d’économies dans le cadre du budget annuel. La division métavers, regroupée au sein de Reality Labs, serait invitée à faire beaucoup plus d’efforts. Bloomberg évoque des coupes supérieures, qui pourraient se traduire par des licenciements dès janvier dans les équipes directement liées au métavers. Le message est limpide : ce qui rapportera de l’argent à moyen terme sera privilégié, le reste devra se serrer la ceinture.
Reality Labs illustre parfaitement ce changement de ton. Depuis le début de l’année 2021, cette division aurait accumulé plus de 70 milliards de dollars de pertes. À chaque publication de résultats, la note continue de grimper. Tant que les marchés acceptaient le récit du métavers comme pari de long terme, Meta pouvait encaisser ces chiffres rouges sans trop de casse. Dans un contexte où l’IA générative est devenue le nouveau passage obligé de toute grande entreprise technologique, défendre encore des investissements massifs dans des mondes virtuels déserts devient beaucoup plus compliqué.
Les lunettes et wearables IA prennent le relais
Officiellement, Meta ne parle pas d’abandon. La société met en avant un rééquilibrage. Une porte-parole explique ainsi que, au sein du portefeuille Reality Labs, une partie des investissements est déplacée du métavers vers les lunettes et objets connectés dopés à l’IA, en raison du fort potentiel de ce segment, tout en assurant qu’aucun changement plus large n’est prévu. Le discours est rassurant sur la forme, mais dans les faits, les budgets vont très clairement suivre les projets qui montrent déjà des signes de traction, comme les lunettes Ray-Ban Meta et leurs futures déclinaisons.
Meta Ray-Ban. Image WatchGeneration
Un pari relégué au second plan
Pour le métavers, ce tournant ressemble à un aveu à demi-mot. Meta ne va pas couper le cordon du jour au lendemain, les casques Quest et Horizon Worlds vont continuer d’exister, mais ils perdent leur statut de priorité stratégique absolue. Les lunettes et les wearables propulsés par l’IA permettent à Meta de rester dans le matériel tout en collant au récit dominant de l’industrie. L’entreprise peut ainsi raconter aux investisseurs qu’elle travaille sur l’IA, mais dans des produits concrets, vendables et, à terme, potentiellement rentables. Le métavers, lui, repasse en arrière-plan, comme un pari qui n’a pas totalement disparu, mais qui ne mérite plus, pour l’instant, des chèques aussi élevés.
Apple a distribué à ses développeurs et aux testeurs publics une deuxième release candidate de tvOS 26.2 ainsi que du logiciel 26.2 des HomePod, basé comme toujours sur tvOS. Ce deuxième RC arrive seulement un jour après le premier : le numéro de build passe de 23K51 à 23K53, signe qu’Apple a visiblement corrigé un bug de dernière minute.
La mise à jour peut être téléchargée depuis l’app Réglages de l’Apple TV, dans la section Mises à jour logicielles.
Avec tvOS 26.2, Apple introduit la possibilité de créer un profil sans identifiant Apple, ce qui simplifie la gestion des utilisateurs à la maison, notamment pour les invités ou pour les profils très encadrés. On trouve également un mode enfants dédié dans l’app Apple TV, disponible lorsqu’on utilise un profil enfant, avec une interface et des contenus adaptés.
Comme souvent avec tvOS, Apple ne fournit pas de notes de version détaillées pour les bêtas, on ne sait donc pas précisément ce qui change entre la première et la deuxième RC. En général, lorsqu’une RC est mise à jour, c’est qu’un problème bloquant a été repéré pendant les derniers tests.
Une salve complète de mises à jour la semaine prochaine
Sauf surprise de dernière minute, Apple devrait profiter de la semaine prochaine pour mettre en ligne l’ensemble de ses mises à jour en 26.2, ainsi qu’un dernier train de correctifs pour iOS 18 et iPadOS 18. Voici les mises à jour attendues et qui sont actuellement en RC.
iOS 26.2 RC (23C52)
iPadOS 26.2 RC (23C52)
iOS 18.7.3 (22H217)
iPadOS 18.7.3 (22H217)
macOS 26.2 RC (25C56)
macOS 15.7.3 RC 3 (24G419)
macOS 14.8.3 RC 3 (23J220)
watchOS 26.2 RC (23S303)
HomePod Software 26.2 RC (23K53)
tvOS 26.2 RC (23K53)
visionOS 26.2 RC (23N301)
En clair, si tout se passe bien, tous les appareils Apple devraient avoir droit à leur petite mise à jour dans quelques jours.
Nous en parlions pas plus tard qu’hier suite au départ d’Alan Dye pour Meta : le jeu de chaises musicales continue chez Apple, au plus haut de l’entreprise. Ainsi, Lisa Jackson a annoncé sa date de départ, et Kate Adams est remplacée en tant que directrice juridique de Cupertino, comme l’annonce Apple dans un communiqué officiel.
Très peu connue du grand public, Kate Adams tenait depuis 2017 le poste de directrice juridique de la marque, et quittera son poste à la fin 2026 pour le laisser à Jennifer Newstead, tout droit venue de... Meta. Comme quoi, les échanges fonctionnent aussi dans l’autre sens.
La nouvelle venue, si elle provient de Meta, devrait aussi aider aux relations avec l’équipe gouvernementale en place : Jennifer Newstead a travaillé pour deux administrations américaines, celles de George W. Bush et Donald Trump, et a aidé à l’élargissement des pouvoirs de surveillance de l’État après les attentats du 11 septembre 2001. Elle a notamment contribué à la rédaction et à la promotion du Patriot Act du début des années 2000.
La passation de pouvoir ne fera pas forcément dans la simplicité : étant donné l’autre départ prévu, celui de Lisa Jackson, la partie « relations avec le gouvernement » que dirigeait cette dernière va dans un premier temps passer dans le giron de Kate Adams, avant que celle-ci ne passe la main à Jennifer Newstead. Cette dernière aura donc au final le poste de « Directrice juridique et des relations avec le gouvernement », entraînant logiquement la fusion des équipes dédiées.
Car en effet, Lisa Jackson, annoncée sur le départ depuis déjà plusieurs mois, sera officiellement en retraite d’Apple fin janvier 2026. Si elle compte à son actif la réduction de 60 % des émissions de gaz à effet de serre de la pomme, son avenir s’est compliqué suite à l’élection de Donald Trump, son précédent poste de directrice de l’EPA sous l’ère Obama bloquant toute discussion avec l’actuel président des États-Unis d’Amérique (même si Tim Cook a les choses plutôt bien en main, se priver de ce poste compliquait les choses).
Les affaires concernant l’environnement passeront désormais sous la houlette de Sabih Khan, nouveau COO de Cupertino fraîchement nommé après le départ de Jeff Williams en juillet de cette année.
Avec ces modifications dans l’organigramme, Apple se rapproche du gouvernement actuel, ce qui devrait lui permettre des relations facilitées avec le locataire de la Maison Blanche, sans avoir besoin nécessairement de passer par le CEO à chaque fois qu’il faut discuter avec les équipes gouvernementales. D’un autre côté, s’il fallait une preuve que l’écologie n’est plus une priorité pour les entreprises US suite aux décisions du gouvernement Trump, la disparition de la composante environnementale et sociale du poste de Lisa Jackson est un symbole de poids, même si Apple continuera probablement sur la voie qu’elle a tracée.