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Imaginez un appareil qui surveille chaque mot que vous tapez, refuse d'afficher certains fichiers et vous espionne aléatoirement. Ce n'est pas de la science-fiction dystopique, mais le quotidien technologique en Corée du Nord. Grâce à une enquête fascinante du Youtuber Mrwhosetheboss sur des appareils de contrebande, nous découvrons enfin ce qui se cache dans les entrailles électroniques du régime le plus fermé au monde.
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Bonne nouvelle, les amis, Tor vient d’implémenter CGO (Counter Galois Onion) !
Si ça ne vous dit rien, c’est normal, moi non plus je ne connaissais pas, mais je vais tout vous expliquer !
Jusqu’à maintenant, le réseau Tor protégeait votre anonymat avec du chiffrement en oignon. Plusieurs couches de crypto, une par relais et ça marche bien… sauf qu’il existe une technique vicieuse qu’on appelle les attaques par tagging.
Le tagging c’est quand un attaquant modifie votre trafic chiffré à différents endroits du réseau (genre en ajoutant un marqueur invisible dans certains noeuds), puis il observe ce qui sort de l’autre côté pour vous tracer. C’est comme quand vous collez un traceur GPS dans votre voiture, sauf que là c’est des bits dans du trafic chiffré.
Et de son côté, CGO fait encore mieux que de bloquer cette attaque. En effet, il transforme chaque attaque en auto-sabotage ! Si quelqu’un modifie ne serait-ce qu’un seul bit de votre trafic chiffré, tout le message devient illisible. Et pas seulement ce message… tous les messages futurs de la session deviennent du bruit blanc irrécupérable.
Avec ça en place, l’attaquant se tire une balle dans le pied à chaque tentative.
Derrière ce système, il y a 4 cryptographes qui ont bossé très dur : Jean Paul Degabriele, Alessandro Melloni, Jean-Pierre Münch et Martijn Stam. Ils ont publié leur recherche cette année et ça a été implémenté dans Arti, la version Rust de Tor et l’implémentation C arrive bientôt.
Ce qui change tout, c’est le calcul risque/bénéfice pour les attaquants car avant, tenter de tracer quelqu’un avait peu de conséquences si ça échouait. Mais maintenant, tenter de tracer quelqu’un détruit définitivement votre capacité à surveiller cette personne. Et vous vous en doutez, les agences de surveillance détestent perdre leur accès… Elles préfèrent observer en silence plutôt que de tout casser dans une tentative maladroite. Du coup CGO les force à choisir. Soit rester invisibles, soit tout perdre.
Et puis il y a un autre aspect génial à cette techno, c’est le forward secrecy renforcé que ça engendre car à chaque message, CGO transforme les clés de chiffrement de façon irréversible. Même si un attaquant récupère vos clés actuelles, il ne peut pas déchiffrer les messages précédents car les clés précédentes ont été broyées et remplacées à chaque étape.
CGO remplace aussi l’ancien système d’authentification qui utilisait un digest de 4 bytes par un authenticateur de 16 bytes. C’est donc bien plus costaud et plus difficile à falsifier ainsi qu’à contourner.
Comme d’hab, Tor publie l’algorithme en open source donc vous pouvez vous plonger dans le code si ça vous amuse.
Cette implémentation de CGO est encore expérimentale pour le moment, mais une fois que cela aura été éprouvé par la communauté et testé pendant plusieurs mois, voire des années, ce sera déployé officiellement dans les futurs relais, puis dans les services onion de Tor.
Voilà donc comment Tor fait de chaque tentative de surveillance un auto-sabotage irréversible, et ça les amis, c’est un message qui devrait faire réfléchir pas mal de gens dans des bureaux sans fenêtres.

On est mardi, il est midi, et vous voulez accrocher un câble USB sur le bord de votre bureau. C’est simple, non ? Vous ouvrez votre dossier “STL-A-TRIER-2024” (anciennement “STL-A-TRIER-2023”, lui-même successeur de “STL-A-TRIER-2022”) avec dedans 47 versions de clips pour câbles.
Mais malheureusement, aucun au bon diamètre. Alors vous pétez un plomb et vous allez sur Thingiverse , vous tapez “cable clip”, et là vous obtenez…. 12 000 résultats. Ouin ! Une heure plus tard, vous avez téléchargé 8 nouveaux clips, vous les réimprimez… Et c’est toujours pas le bon diamètre.
Bref, la vie est dure (surtout la vôtre, c’est vrai).
Et bien figurez-vous qu’un développeur de Rennes a décidé un jour de sauter un apéro ^^ pour s’attaquer à ce problème existentiel qui touche tous les possesseurs d’imprimante 3D : la collectionnite aigüe de fichiers STL. Son truc s’appelle Iteration 3D , et c’est donc une plateforme qui génère des modèles 3D paramétriques à la demande.
Ainsi, au lieu de télécharger 50 versions d’un clip avec des diamètres différents, vous générez LE clip de vos rêves avec VOTRE diamètre. 32mm ? Hop. 47mm ? Hop. 18,5mm parce que vous avez un câble bizarre ? Hop aussi.
Sylvain Judeaux, le créateur, a lancé la version beta début 2025 avec déjà plus de 600 fichiers disponibles gratuitement. Ce sont 600 templates donc 600 familles de pièces différentes et chaque template peut générer des centaines, voire des milliers de variations.
C’est de la modélisation paramétrique qui consiste au lieu de figer un objet 3D avec des dimensions fixes, à définir des variables et des relations mathématiques. L’épaisseur, le diamètre, les angles, la taille des trous, les propriétés du matériau…etc, tout devient ajustable. Vous rentrez vos valeurs, le moteur recalcule le modèle, et vous téléchargez votre STL personnalisé.
L’interface propose 3 grandes catégories : les pièces techniques (clips de tuyaux, supports, adaptateurs), les accessoires (boîtes de rangement, organisateurs, poignées), et les formes de base. Il y a aussi un moteur de recherche multi-critères qui permet d’affiner selon les paramètres et de pondérer les résultats pour obtenir ce qui vous intéresse vraiment du premier coup !
Les formats supportés sont le STL et le 3MF, avec une compatibilité STEP en préparation et en bonus, la plateforme gère déjà le multi-pièces et le multicolore.
Bien sûr, vous l’aurez compris, cette façon de faire, ça marche super bien pour les formes géométriques, les pièces techniques, les trucs fonctionnels, par contre, pour les formes organiques ou les objets avec une vraie dimension esthétique, ça reste compliqué. Un support de téléphone, oui, une figurine de dragon, non !
Toute la plateforme est gratuite et accessible ici : iteration3d.fr !
Merci à B0t_Ox pour l’info !

Depuis quelques années, dès qu’un outil open source devient un peu vieux ou bancal, un dev Rust débarque et dit “Attendez mes petits poulets, je vais vous refaire ça au propre”. Ça a commencé avec les outils système comme ripgrep qui a remplacé grep, puis fd qui a ringardisé find, et maintenant ça arrive dans l’impression 3D.
Hé oui, MicroCAD est la preuve que même OpenSCAD, ce vénérable langage de modélisation paramétrique qui existe depuis 2010, n’échappe pas à cette mode de réécriture systématique en Rust.
OpenSCAD, tout le monde le connaît dans le monde des makers et de l’impression 3D car c’est un super IDE / langage qui permet de programmer ses modèles 3D plutôt que de les dessiner à la souris dans Blender. Vous écrivez quelques lignes de code pour générer un engrenage, une brique de Lego, ou n’importe quelle forme géométrique complexe, et en théorie, c’est génial, sauf qu’en pratique, la syntaxe a vachement vieilli, les performances sur les gros modèles sont bofs, et l’écosystème est un peu figé dans la pâté.
Bref, OpenSCAD a 15 ans maintenant, et ça se sent. (Un peu comme moi et mes 21 ans de Korben… Snif la poussière ^^)
C’est pourquoi une équipe de développeurs allemands a décidé de tout reprendre de zéro. Le projet s’appelle µcad (prononcez ça microcad), et c’est la même philosophie qu’OpenSCAD, mais avec une syntaxe moderne inspirée de Rust, avec évidemment de meilleures performances, et une architecture plus solide. Vous pouvez donc toujours composer des formes basiques pour créer des géométries complexes, faire des opérations booléennes, et exporter vos modèles en .STL pour l’impression 3D ou en SVG pour la découpe laser.
L’installation est hyper simple si vous avez Rust sur votre machine :
`cargo install microcad`
Ensuite vous lancez
`microcad export ./examples/bricks/brick.µcad`
et vous avez votre fichier STL prêt à imprimer.
Les exemples sur leur site incluent un spirographe, des briques Lego, et des engrenages donc rien de révolutionnaire, mais c’est le hello world de la modélisation 3D.
MicroCAD est soutenu par le Prototype Fund , un programme qui finance 25 à 30 projets open source tous les six mois. C’est un fond géré par l’Open Knowledge Foundation Deutschland et financé par le ministère fédéral de l’Éducation et de la Recherche allemand. C’est donc une vision stratégique à long terme de la souveraineté numérique de l’Allemagne par l’open source.
Voilà, pendant qu’en France on subventionne des licornes et des startups qui font des apps de livraison, l’Allemagne finance tranquillement son infrastructure logicielle open source. Ils préfèrent bâtir des fondations solides plutôt que de balancer des paillettes au visage de tout le monde.
Le projet vient de sortir en version alpha 0.2.14 , juste à temps pour leur DemoDay. A tester d’urgence donc et on verra à terme si MicroCAD arrive à remplacer OpenSCAD dans le cœur des makers (le fameux Makœur ^^).

Merci à vous de suivre le flux Rss de www.sospc.name.
Vous vous méfiez du désinstallateur de Windows : vous avez raison !
Oui, le moins que l'on puisse dire c'est que le processus de désinstallation traditionnel est loin d'être efficace.
Ce qui fait qu'au bout de plusieurs années et de nombreuses suppressions de programmes votre Système d'Exploitation est rempli de ''déchets'' informatiques oubliés et inutiles.
Sachant qu'en plus, ces derniers peuvent dans certaines conditions être à l'origine de problèmes lors de la réinstallation d'un programme ou l'installation d'un nouveau ayant des fonctionnalités proches d'un prédécesseur.
Je vous propose donc Geek Uninstaller qui est gratuit, léger, portable, efficace et très simple d'utilisation.
Ce programme existe depuis 2012 et est compatible de Windows 7 à 11.
La dernière fois que je vous en ai parlé c'était en mars 2024 avec la version 1.5.2.165 publiée en septembre 2023.
Bonne nouvelle, hier 24 novembre une nouvelle version, la 1.5.3.170 a été publiée, je vous la propose donc.
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