Y’a un truc que j’adore avec Apple, c’est quand ils nous font des petits moves de génie en douce, sans que personne s’en rende compte. Et en voici un que
John Gruber de Daring Fireball
vient de débusquer.
Vous ne le savez peut-être pas mais la Russie vient de bloquer des tas de services comme Whatsapp, Snapchat ou encore FaceTime sur son territoire. Officiellement, c’est parce que le FSB (les services secrets russes) ne peut pas espionner les appels chiffrés de bout en bout.
Toutefois, bizarrement, iMessage continue de fonctionner là-bas.
Alors pourquoi ?
Hé bien parce qu’Apple a conçu iMessage de façon à ce qu’il soit techniquement impossible à bloquer sans casser toutes les notifications push de l’iPhone. Et ça, les amis, c’était apparemment prévu dès le départ, car quand Apple a lancé iMessage en 2011, les opérateurs télécom ne désiraient qu’une chose : LE BLOQUER !
Pensez donc, un service de messagerie gratuit qui allait tuer leur poule aux SMS d’or ! Sauf qu’Apple avait anticipé le coup et a fait en sorte qu’iMessage utilise le même canal que le service APNs (Apple Push Notification Service), c’est à dire celui qui gère TOUTES les notifications de TOUTES vos apps. Ainsi, si vous bloquez iMessage sur un réseau, vous bloquez aussi les notifs de Gmail, Twitter, WhatsApp, et absolument tout le reste. Et pour les opérateurs, c’était inacceptable commercialement car ils auraient perdu des millions de clients en plus de se prendre un procès au cul de la part d’Apple.
Et c’est exactement pour cette même raison que iMessage fonctionne encore aujourd’hui contre les régimes autoritaires. La Russie peut donc bloquer FaceTime parce que c’est un service séparé avec ses propres ports mais iMessage c’est tellement imbriqué dans l’infrastructure de base d’iOS que le bloquer reviendrait à rendre les iPhone à moitié inutilisables.
Et aucun pays ne peut se permettre ça, même pas la Chine.
Après, la Russie n’est pas tendre avec le reste des messageries.
Facebook, Instagram, Twitter, Discord, LinkedIn
, tous sont bloqués et YouTube est tellement ralenti qu’il est devenu inutilisable. WhatsApp et Telegram ont perdu les appels vocaux quand à Signal et Viber, ils sont bannis.
Et ce qui est malin dans le design d’Apple, c’est que tout passe par le port 5223 en TLS (ou le 443 en fallback) et les messages sont chiffrés de bout en bout avec des clés que même Apple ne possède pas. Donc le gouvernement russe peut regarder passer les paquets si ça l’amuse, il ne verra que du bruit. Et s’il veut filtrer ce bruit spécifiquement, il coupera aussi les notifs de toutes les apps russes.
Bref, Apple a construit un bouclier anti-censure directement dans l’architecture d’iOS, et personne ne s’en était rendu compte jusqu’à aujourd’hui. Bien joué !
J’sais pas si vous vous souvenez, mais le RSS c’était LA révolution du web dans les années 2000 et moi, je suis toujours un fan absolu de ce format ! Alors pendant que tout le monde se laisse gaver le cervelet par les algos de Twitter, Facebook et compagnie, moi je continue de suivre mes sources d’info préférées via RSS. Et je suis également l’un des derniers médias tech / blogs tech grand public à proposer un
flux RSS complet
avec tout dedans et pas un truc tronqué avec juste le titre et deux lignes pour vous forcer à cliquer.
Ceux qui me suivent encore via le flux RSS, vous êtes mes gars et filles sûr(e)s !
Mon problème vous l’aurez compris, c’est que la plupart des sites web ont abandonné leur flux RSS sans oublier que Twitter, Instagram, YouTube, TikTok… aucun de ces services ne propose de flux natif.
Heureusement, pour les furieux comme vous et moi, y’a
RSSHub
, un projet open source qui permet de générer des flux RSS pour à peu près n’importe quel site web.
RSSHub peut s’auto-héberger et permet de scraper les sites qui n’offrent pas de RSS pour ensuite générer des flux à la volée. Le projet supporte des centaines de sources différentes telles que YouTube, Twitter, Instagram, Telegram, Spotify, TikTok,
Bilibili
(vous connaissiez ?), et des tonnes d’autres plateformes chinoises et occidentales. En gros, si un site existe, y’a probablement une route RSSHub pour lui.
Pour l’utiliser, vous avez donc deux options. Soit vous utilisez une
des instances publiques listées ici
, soit vous déployez votre propre instance via Docker. La deuxième option est recommandée si vous voulez éviter les limitations de débit des instances publiques et garder vos abonnements privés, évidemment.
Et pour faciliter la découverte des flux disponibles, le même développeur (DIYgod) a créé
RSSHub-Radar
, une extension navigateur disponible pour Chrome, Firefox, Edge et Safari. Comme ça, quand vous visitez un site, elle vous montre automatiquement tous les flux RSS disponibles, qu’ils soient natifs ou générés par RSSHub. Super pratique donc pour ne plus jamais rater un flux caché.
D’ailleurs, en parlant de RSS, c’est impossible pour moi de ne pas mentionner
Aaron Swartz
, ce génie qui a contribué à créer le format RSS 1.0 alors qu’il n’avait que 14 ans en 2000. Ce mec a aussi co-fondé Reddit, co-créé Markdown (le format que vous utilisez sur GitHub, Discord et partout ailleurs), travaillé sur Creative Commons, et développé
SecureDrop
pour protéger les lanceurs d’alerte.
Sa vision d’un web ouvert et accessible à tous reste plus pertinente que jamais. Malheureusement, il nous a quittés en 2013 à seulement 26 ans, harcelé par la justice américaine pour avoir voulu libérer des articles scientifiques. Une perte immense pour le web libre.
Bref,
RSSHub
c’est le truc à installer si vous voulez arrêter de vous faire gaver par les algos. Pour moi, le RSS c’est encore aujourd’hui la meilleure façon de rester maître de sa veille et je trouve ça vraiment dommage que les gens aient “oublié” à quel point c’était génial…
Vous croulez sous les documents PDF, les images scannées et les paperasses diverses et variées qui traînent un peu partout sur votre serveur et sur votre disque dur ? Et bien y’a un projet open source qui pourrait bien vous simplifier la vie…
Ça s’appelle
Readur
, et c’est une plateforme de gestion documentaire plutôt moderne codé en Rust pour le backend et en TypeScript/React pour l’interface. Il combine une interface facile à prendre en main, je trouve, avec de l’OCR plutôt balèze qui va scanner tous vos documents pour en extraire le texte et le rendre cherchable.
Comme ça, vous balancez vos fichiers (PDF, images, fichiers texte, documents Office…) via un petit drag-and-drop des familles et Readur fait le reste !
Sous le capot, ça utilise Tesseract pour la reconnaissance de caractères, et gère même plusieurs langues simultanément avec détection automatique, donc pour ceux qui bossent avec des docs multilingues, c’est plutôt chouette…
Pour la recherche, ça repose sur une base PostgreSQL full-text avec plusieurs modes de recherche : simple, par phrase, fuzzy (recherche approximative), ou booléen, ce qui va vous permettre de retrouver n’importe quel bout de texte dans n’importe lequel de vos documents en quelques secondes.
Et si vous avez déjà vos fichiers stockés ailleurs, pas de stress puisque Readur peut se synchroniser avec WebDAV, des dossiers locaux ou du stockage S3. Il y a même un système de surveillance de dossiers qui détecte automatiquement les nouveaux fichiers et les intègre sans que vous ayez à lever le petit doigt. Pratique pour les feignasse comme moi.
Côté authentification, c’est du costaud avec JWT, bcrypt, et support OIDC/SSO pour ceux qui veulent l’intégrer dans leur infra existante et y’a aussi un système de rôles (Admin/User) et tout un tas d’étiquettes avec codes couleur pour organiser vos documents comme bon vous semble.
Pour l’installer, du Docker classique :
git clone https://github.com/readur/readur
cd readur
docker compose up --build -d
Et hop, l’interface est accessible sur localhost:8000. Pour le mot de passe, dans la doc, il est écrit que c’est admin / readur2024 mais c’est faux. Le mot de passe est généré en random au lancement du conteneur Docker. Faut juste regarder dans les logs de Docker et vous pourrez le changer après coup.
Niveau config minimale, comptez 2 cœurs CPU, 2 Go de RAM et 10 Go de stockage donc ça peut le faire sur un NAS ou un petit PC. Et pour de la prod sérieuse avec plein de documents, visez plutôt 4 cœurs ou plus , +4 Go de RAM et un bon SSD de minimum 50 Go.
Voilà, si vous cherchez une alternative auto-hébergeable à
Paperless-ngx
ou
Papermerge
avec une stack moderne en Rust, Readur mérite clairement le coup d’œil.
– Article invité, rédigé par Vincent Lautier, contient des liens affiliés Amazon –
On ne va pas se mentir, le marché des batteries externes MagSafe est devenu une véritable jungle où chaque fabricant y va de sa petite brique en plastique qui chauffe autant qu’elle charge. C’est souvent la même rengaine : c’est pratique, mais c’est épais, ça vieillit mal et, soyons honnêtes, ce n’est pas toujours très rassurant d’avoir une chaufferette chimique plaquée contre son téléphone à 1200 balles.
C’est là que la
KUXIU S2
entre en scène avec une promesse assez audacieuse : intégrer la technologie “Solid-State” ou état solide dans un format grand public. Sur le papier, c’est plus de sécurité, une meilleure densité énergétique et une durée de vie prolongée. J’en teste une depuis quelques semaines, et ma foi, c’est validé.
Le cœur du sujet ici, c’est évidemment cette fameuse technologie de batterie à état solide. Contrairement aux batteries Lithium-Ion classiques qui baignent dans un électrolyte liquide inflammable, la
S2
utilise un électrolyte semi-solide sous forme de gel. Concrètement, cela change la donne en matière de sécurité car même percée par un clou, la batterie ne prend pas feu et ne dégage pas de fumée, là où une batterie classique nous gratifierait d’un dangereux feu d’artifice. Mais l’argument qui fera mouche chez ceux qui gardent leur matériel longtemps, c’est la durabilité. KUXIU annonce que cette batterie peut encaisser plus de 1000 cycles de charge tout en conservant 80 % de sa capacité initiale, ce qui représente une durée de vie environ deux à trois fois supérieure à celle des batteries externes traditionnelles qui fatiguent souvent après 300 ou 500 cycles.
Dès la prise en main, on sent qu’on n’est pas sur du gadget d’entrée de gamme. La marque a fait l’effort d’un châssis en alliage d’aluminium, le tout dans un format ultra-fin d’à peine 10 millimètres d’épaisseur pour un poids contenu de 145 grammes. C’est dense, c’est froid au toucher et ça respire vraiment la solidité. Côté intégration, elle s’aligne parfaitement au dos des modèles d’iPhone équipés de MagSafe, et elle fonctionnera aussi avec la plupart des Android équipés d’une coque aimantée, puisqu’elle est compatible Qi2.
Elle délivre donc une puissance de 15W pour les iPhone compatibles, permettant de passer de 0 à 42 % en une trentaine de minutes, ce qui est nettement plus rapide que les 7,5W des batteries magnétiques non certifiées. J’ai également noté une gestion thermique bien supérieure à la moyenne ; la technologie à état solide chauffe bien moins que ses concurrentes liquides, ce qui est rassurant pour la santé de la batterie de votre iPhone sur le long terme. Pour les plus pressés, le port USB-C est bidirectionnel et permet une charge filaire classique jusqu’à 20W, tout en autorisant le “pass-through” pour charger la batterie et le téléphone simultanément.
Au rayon des fonctionnalités bien pensées, j’apprécie particulièrement le mode “faible courant” activable par une double pression sur le bouton, idéal pour recharger des AirPods ou une montre connectée sans que la batterie ne se coupe inopinément.
Bref, la KUXIU S2 est une excellente surprise qui justifie son tarif un peu plus élevé par une technologie réellement innovante. Si vous cherchez un accessoire jetable, passez votre chemin, mais si vous voulez une batterie durable, sécurisée et qui ne transforme pas votre poche en fournaise, c’est sans doute l’une des meilleures options actuelles. L’investissement initial est amorti par cette durée de vie doublée voire triplée, ce qui en fait paradoxalement un choix économique et écologique sur le long terme ! Elle est disponible ici, sur Amazon !
Merci à vous de suivre le flux Rss de www.sospc.name.
Ce n'est pas un secret le désinstallateur de Windows est feignant !
Oui, lorsqu'il désinstalle un programme il laisse des résidus.
En vérité il ne laisse pas grand-chose, mais au bout de plusieurs centaines de désinstallation cela finit par engorger le disque dur !
Mais surtout, il faut savoir aussi que certaines traces laissées peuvent entrer en conflit avec un autre logiciel et même bloquer toute réinstallation du logiciel précédemment installé ! :wacko:
Quoiqu'il en soit, il faut le dire, pour une fois la faute n'incombe pas qu'à Microsoft.
Oui, le problème vient aussi des programmeurs qui ne se contentent que du minimum lors de la création de leurs désinstalleurs. Windows se contente de ne lancer que ce dernier sans chercher à savoir s'il y aurait des fichiers ou dossiers oubliés...
Revo Uninstaller dans sa version gratuite est déjà excellent, il va s'acharner à vérifier qu'il ne reste aucune trace du soft dont vous voulez vous débarrasser.
La dernière version dont je vous ai parlée est la 2.6.2 publiée en octobre 2025.
Une nouvelle version estampillée 2.6.5 a été publiée hier 09/12/2025, je vous la propose donc.
Il y a des fois où on a purement et simplement oublié où sa voiture est garée sur le parking. C’est alors que les applications de navigation GPS peuvent nous aider à retrouver nos esprits, avec des fonctions dédiées sur Waze ou encore Apple Plans. Du côté de Google Maps, la version pour iPhone se dote enfin d’une fonction tant attendue : l’enregistre...
Selon une nouvelle proposition des autorités américaines, les touristes de dizaines de pays, dont ceux de l'Union Européenne, pourraient devoir fournir un historique de leurs activités sur les réseaux sociaux des cinq dernières années comme condition d'entrée aux États-Unis. Cette nouvelle condition concernerait les ressortissants de ces pays qui peuvent actuellement séjourner aux États-Unis pendant 90 jours sans visa, à condition d'avoir rempli un formulaire ESTA (Système électronique d'autorisation de voyage). Avant de réserver votre voyage et vos billets pour la Coupe du Monde de football, sachez que la situation reste incertaine, malgré les efforts de la FIFA pour influencer Trump. Si vous comptez toujours partir, il est important de noter que l'assurance voyage standard ne couvre pas le refus de visa ou d'entrée sur le territoire. L'assurance CFAR couvre environ 50 % des frais. (Lire la suite)
Le patron de Fiat vient de l'annoncer : sa Topolino, clone technique de la Citroën Ami, va être vendue aux États-Unis. La minuscule voiture électrique sans permis risque d'y rencontrer un problème de taille…
Le Parlement de Berlin a adopté l'une des réformes les plus intrusives en matière de libertés civiles de ces dernières années. Un amendement à la loi sur la sécurité et l'ordre publics redéfinit les relations entre les citoyens et les institutions de l'État. La coalition CDU-SPD, soutenue par l'AfD, a fait adopter un ensemble de mesures autorisant la surveillance policière dans les espaces numériques et physiques. La sénatrice Iris Spranger a souligné la nécessité de moderniser les services de surveillance à l'ère du chiffrement des communications, des cyberattaques et des menaces terroristes. Les critiques pointent du doigt une contradiction avec les principes de protection de la vie privée qui ont caractérisé l'approche berlinoise en matière de surveillance depuis des décennies. Les débats les plus vifs ont été suscités par les dispositions relatives à la surveillance des sources de télécommunications et des recherches internet. Aux termes des paragraphes 26a et 26b, la police est habilitée à intervenir sur les appareils numériques. Cela inclut l'installation de logiciels espions sur les smartphones et les ordinateurs, ainsi que l'interception du contenu des communications avant et après chiffrement. Si l'intervention à distance s'avère impossible, la loi autorise les agents à pénétrer physiquement dans un domicile pour accéder au matériel. Cette position marque un changement par rapport à celle de Berlin, qui interdisait auparavant des pratiques similaires. La ville rejoint ainsi les Länder qui autorisent l'installation de chevaux de Troie appartenant à l'État lors d'opérations discrètes menées dans des domiciles privés. Des experts en sécurité informatique soulignent que le fait de dissimuler les vulnérabilités des systèmes à des fins policières accroît le risque d'attaques contre tous les utilisateurs. Des juristes remettent également en question la constitutionnalité de cette mesure, arguant que la confusion entre espionnage numérique et physique viole les droits fondamentaux.
La réforme comprend également de nouvelles dispositions relatives aux caméras corporelles. L'article 24c autorise leur activation au domicile des policiers lorsqu'ils estiment qu'il existe une menace pour la vie ou la santé des agents. Le gouvernement présente cette mesure comme une protection pour les policiers lors de leurs interventions. Les organisations de la société civile soulignent qu'elle introduit la surveillance dans les sphères les plus intimes de la vie privée. L'article 26e autorise la police à mener des enquêtes générales sur les antennes-relais de téléphonie mobile. Cela signifie qu'elle peut obtenir des informations sur tous les téléphones se connectant à une antenne spécifique à un moment précis. Cette méthode lui permet de suivre les déplacements de personnes non impliquées dans l'enquête, y compris ceux de manifestants. L’alinéa 24d introduit quant à lui les systèmes de reconnaissance automatique des plaques d’immatriculation et leur vérification immédiate dans les bases de données. L’alinéa 24h étend les pouvoirs de police afin d’y inclure la prise de contrôle des drones si les conditions opérationnelles le justifient. L'article 28a ouvre la voie à la reconnaissance faciale et vocale des résidents à partir de contenus publiés en ligne. La police peut combiner les images de vidéosurveillance avec les images et vidéos des réseaux sociaux, ce qui permet des procédures d'identification plus automatisées. Une autre modification, inscrite au paragraphe 42d, autorise l'utilisation de données réelles pour l'entraînement des systèmes d'intelligence artificielle. Images, enregistrements et contenus de messages peuvent servir à créer et tester des modèles. Les critiques estiment que cela contrevient au principe de limitation des finalités et pourrait mener à la création de bases de données quasi-archivistiques pour l'analyse algorithmique.
Désormais, la police peut maintenir les personnes en détention jusqu'à cinq jours, et jusqu'à sept jours dans les affaires de terrorisme. Ce débat s'est déroulé dans un contexte de protestations du mouvement « La Dernière Génération », dont les militants ont été emprisonnés à plusieurs reprises pour de courtes durées. L'organisation NoASOG a qualifié la loi d'attaque contre la société civile. La Société pour les droits civiques a annoncé son intention de saisir la Cour constitutionnelle. La commissaire à la protection des données de Berlin, Meike Kamp, a décrit ce « cheval de Troie » d'État comme une attaque frontale contre la sécurité des données des citoyens et a souligné les graves préoccupations constitutionnelles qu'il soulève. Berlin s'est forgée une réputation de ville privilégiant la protection de la vie privée et limitant la surveillance. Les réformes de l'ASOG marquent un revirement de situation. Le champ d'application de ces nouveaux pouvoirs englobe, dans un cadre juridique unique, la possibilité d'entrer physiquement dans un domicile, d'intercepter des communications numériques et d'analyser des données grâce à l'intelligence artificielle. La frontière entre sphère publique et sphère privée devient de plus en plus floue. Le verdict final appartiendra à la justice allemande. Celle-ci décidera si, au nom de la sécurité, une transformation aussi profonde des fondements de la protection de la vie privée est possible dans un pays longtemps considéré comme un modèle pour le reste de l'Europe. (Lire la suite)
La Linux Foundation a annoncé mardi la création de l'Agentic AI Foundation, une organisation visant à établir des normes uniformes et neutres pour superviser le développement des infrastructures d'agents d'IA. Cette initiative fait suite au chaos croissant qui entoure une technologie devenue à la fois source d'admiration et d'échecs retentissants. Les agents d'IA sont des systèmes qui combinent des modèles d'apprentissage automatique à la capacité de manipuler d'autres logiciels. Concrètement, ils peuvent faire fonctionner des navigateurs, exécuter des commandes dans un environnement de développement et même interagir avec les systèmes d'exploitation. Le secteur aborde cette catégorie d'outils avec une prudence croissante. Gartner a avancé que de nombreuses entreprises abandonneraient les projets basés sur des agents en raison d'un manque de valeur commerciale démontrée. Néanmoins, la Fondation Linux a décidé de jouer un rôle d'arbitre neutre au sein de cet écosystème en développement.
La nouvelle organisation est lancée avec un ensemble spécifique de technologies. Anthropic a contribué le protocole MCP (Model Context Protocol), un mécanisme permettant d'intégrer de grands modèles de langage à des outils. Block a contribué le projet Goose, développé comme un framework open source pour les agents. OpenAI a publié AGENTS.md, un document décrivant les principes de définition des agents sous la forme d'un fichier README lisible par machine. « OpenAI a toujours pensé que des protocoles partagés et pilotés par la communauté étaient essentiels au bon fonctionnement de l'écosystème des agents. C'est pourquoi nous avons publié le code source d'éléments constitutifs clés comme l'interface de ligne de commande Codex, le kit de développement logiciel Agents et maintenant AGENTS.md », a déclaré Nick Cooper, membre de l'équipe technique d'OpenAI. Jim Zemlin, directeur exécutif de la Linux Foundation, a souligné que la gouvernance collaborative vise à garantir la transparence et la stabilité qui font défaut aux initiatives dépendant d'entreprises individuelles. Selon lui, seul un modèle de gouvernance ouvert permet un développement durable des infrastructures d'intelligence artificielle. Nick Cooper, membre de l'équipe technique d'OpenAI, a souligné que les agents d'IA nécessitent des protocoles fiables et l'accès à des outils permettant de créer un écosystème cohérent. Il a insisté sur le fait qu'OpenAI publie depuis longtemps des composants essentiels au développement d'agents, notamment l'interface de ligne de commande Codex et le kit de développement logiciel Agents.
Les annonces officielles des entreprises soutenant l'AAIF étaient empreintes d'optimisme. Pourtant, le développement d'agents se heurte à des réalités difficiles. Microsoft aurait revu à la baisse ses prévisions concernant la plateforme Azure Foundry, chargée de la création d'agents, même si l'entreprise a assuré à CNBC que ses objectifs de vente globaux pour ses services d'IA restaient inchangés. Google est critiqué suite à des incidents impliquant son agent logiciel Antigravity, basé sur Gemini. Des failles de sécurité ont été découvertes peu après son lancement, et un bug a entraîné l'effacement du disque dur du développeur. Replit a connu une situation similaire lorsque son agent d'IA a effectué des opérations ayant provoqué une perte de données dans sa base de données de production. L'ampleur de ces erreurs a suscité un avertissement officiel de la part de Gartner. Les analystes ont conseillé aux entreprises d'interdire l'utilisation des navigateurs basés sur des agents. Malgré cela, les entreprises continuent de déployer des systèmes d'automatisation pilotés par des modèles de langage, même face à des erreurs retentissantes comme celle d' Air Canada , dont le chatbot a entraîné des conséquences juridiques coûteuses.
Gartner prévoit que d'ici 2028, le nombre d'agents commerciaux utilisant l'IA sera dix fois supérieur à celui des commerciaux traditionnels. Les analystes estiment également que moins de 40 % des équipes commerciales constateront une amélioration de leur productivité. Le décalage entre enthousiasme et efficacité est devenu un sujet de débat majeur concernant les agents commerciaux. La création de la Fondation Agentic AI marque une nouvelle étape. D'une part, le secteur se dote d'une plateforme centrale pour la standardisation des infrastructures ; d'autre part, les défis opérationnels et d'image se développent plus rapidement que les outils conçus pour les gérer. Reste à savoir si une fondation neutre sera capable de maîtriser un écosystème qui a déjà échappé au contrôle des entreprises individuelles. (Lire la suite)
La bonne vieille tablette tactile trouve toujours sa place dans nos foyers. Pour savoir laquelle choisir, de la petite tablette pas chère aux iPad Pro les plus puissants, vous êtes au bon endroit. Voici notre sélection des meilleures tablettes du marché.
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Le FSR d'AMD change de visage. Redstone est la prochaine évolution de sa suite technologique pour améliorer les performances et la qualité de vos jeux en 2026.
Développé par NipoBox, Bomb Kitten est un jeu de puzzle 2D en vue de dessus qui rend hommage à Bomberman, tout en tentant de le réinventer. Reprenant les mêmes mécaniques, il propose une série d'énigmes à résoudre. Tout comme pour Kotenok, la première impression que donne Bomb Kitten, le dernier opus de NipoBox et Eastasiasoft, est amère. La raison ? La jaquette, inexplicablement déconnectée du jeu et manifestement créée par intelligence artificielle, dont certains aspects sont flagrants. De plus, et toujours par rapport à Kotenok, ce choix stylistique est incohérent et inapproprié, produisant une imagerie qui ne correspond pas à l'esprit du jeu. La raison est simple : Bomb Kitten est un jeu en pixel art très rudimentaire , rappelant notamment Bomberman. La jaquette le confirme sans équivoque. De plus, le protagoniste est décrit comme portant une cape rouge, visible dans le jeu et dans sa description, alors que la jaquette présente un chat sans cape, vêtu d'une combinaison rouge façon Super Mario. Mais abstraction faite de la jaquette, même du point de vue narratif, on se retrouve avec une œuvre qui n'a rien à dire, tout simplement parce qu'elle ne veut rien dire. C'est un titre qui se concentre uniquement sur la résolution d'énigmes spécifiques à un seul thème, qui, précisément, reprennent et simplifient la formule éprouvée de Bomberman . On se retrouve donc face à une suite linéaire de 50 niveaux , tous très rapides et sans intérêt, pour une durée totale très courte. Le protagoniste ne prononce pas un mot et son personnage reste assez anonyme. Même les ennemis sont peu nombreux et monotones, changeant au gré des biomes. Chaque biome propose dix défis. On affronte aussi bien des escargots sautillant d'un bout à l'autre que d'étranges petits monstres nous lançant des objets mortels. C'est tout. Hormis un vague clin d'œil à Bomberman , accompagné d'une bonne dose de nostalgie, Bomb Kitten n'offre rien d'autre en termes d'histoire ou de scénario. Autrement dit, nous devrons relever cinquante défis où il nous faudra partir du point A et atteindre le point B. C'est tout. (Lire la suite)
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Le nouveau cerveau "Pro" de l'écosystème Hue de Philips est sorti sur le marché lors de l'IFA 2025 en septembre. Il est déjà proposé dans un pack de découverte avec des ampoules pour (re)partir sur une bonne base. Le pack Hue Bridge Pro s'affiche à 134,99 euros au lieu de 199,99 euros sur Amazon.
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