Les 3 bonnes nouvelles de la semaine
Parce que l’actualité est parfois déprimante, on a sélectionné 3 informations réjouissantes.


Contre toute attente, une planète rocheuse ultra-chaude, qui aurait dû être un simple caillou stérile, révèle une atmosphère épaisse. Elle orbite si près de son étoile que sa surface est un océan de magma.
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On savait qu'une nouvelle série dérivée de The Big Bang Theory était dans les cartons depuis 2023, Mais son contenu restait bien mystérieux. Heureusement, HBO Max dévoile enfin les contours de Stuart Fails to Save the Universe. Date de sortie, casting, histoire... Voici tout ce que l'on sait sur ce spin-off très attendu.
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La série fantastique phare de Netflix vient de revenir pour une saison 5, trois ans après la précédente. Bandes-annonces, date de sortie, casting... Voici tout ce que l'on sait sur la conclusion épique de Stranger Things.

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Alors que les premiers épisodes de la saison 5 squattent toujours le top 10 de Netflix depuis leur sortie, le 27 novembre 2025, les frères Duffer viennent de donner de précieux indices sur la suite de Stranger Things. Et visiblement, nous ne sommes pas prêts pour ce qui nous attend.

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Lors d'un récent épisode de son émission, Kim Kardashian a révélé qu'un scan cérébral avait montré des "trous" dans son cerveau, attribués à une faible activité de son lobe frontal due au stress. Si le diagnostic a de quoi alarmer, la communauté scientifique exprime de sérieux doutes sur la validité de la technologie utilisée, la tomographie par émission monophotonique (SPECT), la qualifiant de méthode scientifiquement non fondée pour de telles conclusions.

Amazon vient de lancer une nouvelle fonctionnalité dans son app Kindle iOS qui risque de faire grincer pas mal de dents du côté des auteurs et éditeurs. Ça s’appelle “Ask this Book” et c’est un chatbot IA intégré directement dans vos bouquins.
Le principe c’est de pouvoir poser des questions sur le livre que vous êtes en train de lire. Genre “c’est qui déjà ce personnage ?”, “il s’est passé quoi dans le chapitre 3 ?” ou “c’est quoi le thème principal ?”. Et l’IA vous répondra instantanément avec des réponses “sans spoilers” basées sur le contenu du livre.
Notez que les réponses de l’IA ne peuvent être ni copiées ni partagées, et seuls les acheteurs ou abonnés Kindle Unlimited y ont accès.
Bon, sur le papier, c’est plutôt pratique pour ceux qui comme moi, reprennent un bouquin après plusieurs semaines et qui ont oublié la moitié des personnages, sauf que voilà, y’a un gros problème.
Amazon a confirmé que cette fonctionnalité est activée par défaut et qu’il n’y a aucun moyen pour les auteurs ou les éditeurs de retirer leurs livres du truc. Et même si certains auteurs râlent, Amazon refuse de leur dire quoi que ce soit, aussi bien sur les conditions légales qui leur permettent de proposer ça ni au sujet des détails techniques sur comment ils empêchent les hallucinations de l’IA ou si les textes sont utilisés pour entraîner leurs modèles. Encore une fois, du grand art niveau transparence.
Du côté de l’industrie du livre, ça passe donc plutôt mal. Beaucoup de détenteurs de droits vont probablement considérer ça comme une œuvre dérivée non autorisée, voire une violation directe du copyright et ça tombe plutôt mal niveau timing, vu que récemment, plusieurs auteurs ont déjà attaqué des boîtes d’IA en justice pour avoir aspiré leurs textes sans permission.
Alors pour l’instant, la fonctionnalité n’existe que sur l’app Kindle iOS aux États-Unis mais Amazon a déjà annoncé vouloir l’étendre aux liseuses Kindle et à Android l’année prochaine et pour le monde entier.
Bref, Amazon continue de faire du Amazon… déployer d’abord, poser des questions jamais.

Vous avez toujours voulu créer des workflows d’agents IA mais vous avez la flemme de coder tout ça à la main ? Hé bien y’a un projet open source qui va vous faire plaisir. Ça s’appelle Sim Studio et c’est une plateforme qui permet de construire des workflows d’agents IA de manière visuelle, un peu comme sur Figma.
Le principe c’est d’avoir un canvas sur lequel vous glissez-déposez des blocs : des LLMs, des outils, des connexions à des services tiers comme Slack, Gmail, Supabase ou Pinecone. Vous reliez tout ça avec des flèches et hop, vous avez votre workflow qui tourne. Pas besoin d’écrire une seule ligne de code si vous voulez pas.
Et le truc sympa c’est qu’il y a un Copilot intégré qui peut générer des nœuds, corriger les erreurs et améliorer vos flows directement à partir de langage naturel. Vous lui décrivez ce que vous voulez et il vous pond les blocs correspondants. Pratique pour les feignasses comme moi.
Côté fonctionnalités, c’est plutôt complet. Vous pouvez connecter différents modèles (des LLMs hébergés mais aussi des modèles locaux), brancher des bases de données vectorielles pour que vos agents puissent répondre à des questions basées sur vos propres documents, et contrôler finement comment chaque outil est utilisé.
Et une fois votre workflow prêt, vous avez plusieurs options pour le déployer. Soit vous le déclenchez manuellement, soit vous le transformez en API, soit vous le programmez pour qu’il tourne périodiquement. Y’a même moyen de le faire réagir à des webhooks, genre quand vous recevez un message Slack, ou de le déployer comme un chatbot standalone.
Le projet est backé par Y Combinator et ils annoncent déjà plus de 60 000 développeurs qui utilisent la plateforme. De plus, c’est SOC2 et HIPAA compliant, donc niveau sécurité c’est du sérieux pour ceux qui bossent dans des environnements exigeants.
Niveau déploiement, bien sûr, vous avez le choix. Soit vous utilisez leur version cloud sur sim.ai , soit vous self-hostez le bazar avec Docker Compose ou Kubernetes. Pour les paranos qui veulent garder le contrôle total sur leurs données, c’est possible de tout faire tourner en local avec Ollama.
Pour l’installer en local, c’est assez simple. Vous pouvez lancer directement avec npx simstudio ou passer par Docker. Niveau technos, le projet utilise Next.js, PostgreSQL avec pgvector, et ReactFlow pour l’éditeur visuel.
Bref, si vous cherchez un outil pour bricoler des workflows d’agents IA sans vous prendre la tête avec du code, c’est open source et gratuit .
Merci à Letsar pour la découverte !

Vous pensiez que les technologies de surveillance chinoises étaient 100% chinoises ? Hé bien pas du tout. Une enquête passionnante d’AP vient de révéler que le gouvernement chinois utilise massivement des logiciels américains pour traquer ses propres citoyens, y compris ceux qui ont fui aux États-Unis.
L’histoire de Li Chuanliang est assez flippante. Cet ancien fonctionnaire chinois était en convalescence d’un cancer sur une île coréenne quand il a reçu un appel urgent lui disant de ne surtout pas rentrer en Chine. Quelques jours plus tard, un inconnu le prend en photo dans un café. Terrorisé à l’idée que la Corée du Sud le renvoie chez lui, Li s’enfuit aux États-Unis avec un visa touristique et demande l’asile.
Mais même là-bas, à New York, en Californie, au fin fond du désert texan, le gouvernement chinois a continué à le traquer. Ses communications ont été surveillées, ses biens saisis, ses déplacements suivis dans des bases de données policières. Et le pire, c’est que plus de 40 de ses proches ont été identifiés et détenus, y compris sa fille enceinte. Comment est-ce qu’ils ont fait ? Hé bien via différente méthodes, donc une qui consiste à remonter toutes les interactions humaines jusqu’aux chauffeurs de taxi grâce à la reconnaissance faciale.
Et c’est là que ça devient vraiment dingue car la techno utilisée pour contrôler les fonctionnaires chinois à l’étranger depuis une décennie vient en grande partie de la Silicon Valley. Des boîtes comme IBM, Oracle et Microsoft ont vendu leurs logiciels au Bureau d’Investigation des Crimes Économiques chinois.
IBM a notamment vendu son logiciel de surveillance i2 à cette division et des emails qui ont fuité montrent que ce même logiciel a été copié par Landasoft, un ancien partenaire d’IBM, puis revendu aux commissions disciplinaires chinoises. Le truc incluait des fonctions comme la “gestion des personnes associées” et le tracking des réservations d’hôtel.
Et les chiffres donnent le vertige car rien que l’année dernière, cette techno a permis d’identifier et de “punir” près de 900 000 fonctionnaires en Chine, soit presque 5 fois plus qu’en 2012. Et à l’international, plus de 14 000 personnes, dont environ 3 000 fonctionnaires, ont été ramenées de force en Chine depuis plus de 120 pays via les opérations “ Fox Hunt ” et “ Sky Net ”.
IBM a bien précisé qu’ils ont revendu cette division en 2022 et qu’ils ont des “processus robustes” pour garantir une utilisation responsable mais bon, oausi c’est un peu tard les gars.
Maintenant, pour Li, l’avenir est incertain car l’administration Trump a gelé toutes les demandes d’asile. Du coup, s’il ne rentre pas en Chine, il risque un procès par contumace et s’il est condamné et expulsé, c’est la prison à vie qui l’attend.
Bref, la prochaine fois qu’on vous parle de surveillance chinoise, n’oubliez pas d’où viennent les outils.

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Grosse semaine sur les vidéos, alors même qu'une partie de la Team était de nouveau à Taïwan pour le EHA Tech Tour 2025, c'est dire que l'on a gazé pour vous proposer pas moins de 4 vidéos. Et pour les produits de la semaine en vidéo, nous vous avons proposé pas moins de trois écrans déjà, avec les ASUS ROG Strix XG27AQWMG, BenQ Mobiuz EX271UZ et ASUS ROG PG27AQWP-W. Des modèles qui sont tous clairement dédiés aux gamers.Nous avons aussi parlé d'un boitier cette semaine, avec le HAVN BF360 FLOW. […]
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