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Reçu aujourd’hui — 17 décembre 2025 7.1 📜 Résumé - Tech.

Windows 11 : consentement obligatoire avant que les agents IA accèdent aux fichiers

Par :Wael.K
17 décembre 2025 à 17:04

Windows 11 verrouille les accès des agents IA : sans feu vert explicite, pas de fouille dans vos fichiers. Microsoft active un cadre de consentement obligatoire qui s’applique dossier par dossier et agent par agent.

Repérée en premier par Windows Latest, la mise à jour discrète du 5 décembre du document consacré aux fonctionnalités agentiques expérimentales clarifie désormais le fonctionnement du consentement, des autorisations et des connecteurs d’agents dans les versions Preview 26100.7344 et ultérieures.

Windows 11 : un consentement granulaire pour les agents IA

Dans la documentation des fonctionnalités agentiques en préversion expérimentale, Microsoft précise que six emplacements sont protégés par défaut : Bureau, Documents, Téléchargements, Musique, Images et Vidéos. Sans accord explicite, aucun agent ne peut y accéder. Le système fonctionne au cas par cas : l’autorisation accordée à un assistant ne vaut pas pour les autres, et rien n’est activé sur une installation standard tant que l’utilisateur ne l’a pas choisi.

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Lorsqu’un agent tente d’ouvrir des fichiers, Windows affiche une interface de consentement. L’utilisateur peut accorder un accès permanent, imposer une ré-autorisation à chaque interaction, ou refuser. Chaque assistant dispose d’un panneau de réglages dédié pour ajuster ces droits a posteriori. Microsoft teste aussi des connecteurs distincts pour interagir avec des apps système comme l’Explorateur de fichiers et Paramètres, séparément des permissions sur les dossiers. Cette approche modulaire permet, par exemple, d’autoriser un agent à modifier des réglages tout en lui interdisant l’accès aux photos ou aux documents personnels.

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Sécurité : protection contre les attaques par injection croisée

Microsoft rappelle que les agents IA peuvent halluciner, produire des erreurs et exposer à des risques concrets. Les attaques liées aux agents autonomes se multiplient, en particulier l’injection croisée de prompts : des instructions malveillantes dissimulées dans des documents ou des éléments d’interface détournent l’agent de sa tâche. D’après l’éditeur, cela pourrait conduire à installer des malwares, divulguer des moyens de paiement ou réaliser d’autres actions nuisibles. Avant d’activer ces fonctions expérimentales, l’aspect sécurité doit primer. Comme le résume Microsoft, « l’opt-in garantit que les installations standard restent inchangées ».

A lire : Gaming Copilot Windows 11 : pourquoi les gamers crient au scandale

Source : windowslatest

Rapidus AI‑Agentic Design: des outils IA pour le 2 nm dès 2026

Par :Wael.K
17 décembre 2025 à 16:42

Rapidus AI‑Agentic Design prend forme : le fondeur japonais dévoile une suite d’outils d’IA pensée pour accélérer la conception au nœud 2 nm, avec un lancement échelonné à partir de 2026.

Rapidus AI‑Agentic Design : une pile d’outils IA pour le 2 nm

Rapidus rebaptise sa plateforme Raads en Rapidus AI‑Agentic Design Solution, élément clé de sa vision RUMS (Rapid and Unified Manufacturing Service). Dès 2026, la société proposera ces outils avec un process design kit et des reference flows. Le cœur du dispositif repose sur deux briques : Raads Generator, un outil EDA basé sur des LLM capable de convertir des spécifications en données de conception RTL optimisées pour le procédé 2 nm de Rapidus ; et Raads Predictor, dédié au debug RTL et à l’optimisation en vue du placement & routing, avec une estimation rapide du PPA (power, performance, area).

Le flux annoncé est direct : les équipes saisissent idées et spécifications dans Raads Generator pour obtenir le RTL, puis injectent ce RTL et des Synopsys Design Constraints (SDC) dans Raads Predictor afin d’anticiper le PPA du silicium fabriqué par Rapidus. Selon l’entreprise, utiliser Raads à côté des EDA existants permettrait de réduire le temps de conception de 50 % et les coûts de 30 %. D’après Rapidus, « il deviendra un agent d’IA pour la conception de dispositifs de pointe ».

Feuille de route 2026 et intégration en fab IIM‑1

Après Generator et Predictor, Rapidus prévoit en 2026 plusieurs modules complémentaires : Raads Navigator / Raads Indicator pour l’assurance qualité et l’assistance via LLM, Raads Manager pour générer une hiérarchie de layout minimisant le temps de design, et Raads Optimizer pour rechercher les paramètres optimisant le PPA grâce au ML/IA.

La stratégie s’adosse à la montée en puissance de l’usine IIM‑1 (Innovative Integration for Manufacturing). En juin 2025, plus de 200 équipements avancés y ont été interconnectés pour un automated material handling system entièrement nouveau, dédié au prototypage 2 nm GAA. En juillet, Rapidus a indiqué le démarrage des prototypes chez IIM‑1, avec des caractéristiques électriques déjà relevées sur les premières galettes. IIM‑1 introduit par ailleurs un traitement single‑wafer sur l’ensemble des étapes de fabrication.

Lire aussi : Rapidus viserait des puces 1,4 nm en 2029, une deuxième usine prévue pour 2027

Source : TechPowerUp

Ryzen 7 9850X3D aperçu chez des revendeurs, prix précoce au-dessus du 9800X3D

Par :Wael.K
17 décembre 2025 à 16:37

Ryzen 7 9850X3D repéré avant l’heure, avec un tarif au-dessus du 9800X3D et un boost annoncé à 5,6 GHz. Selon plusieurs listings, AMD préparerait l’arrivée de ce modèle Zen 5 avec 3D V-Cache dans les prochaines semaines, soit début 2026.

Ryzen 7 9850X3D : 8 cœurs, 120 W et 5,6 GHz en boost

D’après les informations disponibles, le Ryzen 7 9850X3D conserverait une configuration 8 cœurs pour un TDP de 120 W, tout en grimpant à 5,6 GHz en fréquence boost, soit +400 MHz par rapport au Ryzen 7 9800X3D. Il n’est pas clair si AMD a modifié le design ou la révision du CPU, ou s’il a simplement affiné l’existant pour tenir ces fréquences plus élevées.

AMD Ryzen 7 9850X3D repéré chez un revendeur suisse à 473.55 CHF.

En Suisse, Orderflow.ch a listé la puce à 473,55 CHF, environ 20 % au-dessus du 9800X3D chez le même revendeur. Ailleurs, chez SHI, la page produit indiquerait un statut en rupture avec arrivée prévue (« backordered »), à un prix courant de 553 dollars, soit environ près de 70 dollars de plus que le 9800X3D à son lancement. À titre indicatif, 553 dollars représentent autour de 510 à 520 euros selon le change.

Capture fiche processeur AMD Ryzen 7 9850X3D chez un revendeur au prix de 553 dollars

Des prix à manier avec prudence

Ces montants restent provisoires. Les intégrations via API distributeur peuvent exposer des fiches non finalisées, des tarifs temporaires ou des placeholders. Comme le rappelle la source, « les prix préliminaires sont rarement exacts », et il faut s’attendre à des ajustements une fois l’embargo levé.

Côté calendrier, il semblerait que le lancement du Ryzen 7 9850X3D soit visé autour du CES 2026. Aucun signe concret du modèle à double 3D V-Cache évoqué par la rumeur ; à ce stade, il pourrait arriver lors du salon, peu après, ou ne jamais voir le jour.

Lire aussi : Ryzen 7 9850X3D : un premier leak le montre propulsant la DDR5 à 9 800 MT/s

Source : VideoCardz

Fallen Sword II annoncé pour 2026 : le MMO culte revient sur PC et mobile

Par :Wael.K
17 décembre 2025 à 16:29

Fallen Sword II revient en Q3 2026 avec une promesse claire : moderniser un classique tout en gardant son ADN. Le studio écossais Hunted Cow Games confirme une sortie PC et mobile, avec liste de souhaits déjà ouverte sur Steam. Fallen Sword II reprend l’univers d’Erildath, ses systèmes de craft et ses guildes, mais ajoute un déploiement multiplateforme et des visuels actualisés.

Fallen Sword II : la relève d’un vétéran du navigateur

Capture d’écran promotionnelle Fallen Sword II sur PC et mobile montrant interface HUD, graphismes 3D haute fidélité, textures détaillées et compatibilité GPU multicœur

Lancé en décembre 2006 depuis un petit bureau à Elgin, le premier Fallen Sword a connu une ascension fulgurante : plus de 250 000 joueurs en trois mois, puis plus d’un million à la fin de la première année. Près de vingt ans plus tard, le MMORPG par navigateur revendique plus de trois millions d’inscrits et des centaines de guildes encore actives. Le cofondateur Andrew Mulholland résume l’attachement du studio : « Fallen Sword a toujours été plus qu’un jeu pour nous », ajoutant que la suite veut « honorer cet héritage » tout en invitant une nouvelle génération.

Capture d'écran du MMO Fallen Sword II montrant interface HUD, effets lumineux, modèles 3D et détails graphiques pour PC et mobile

Hunted Cow Games conserve les piliers qui ont fait la longévité du titre : un esprit MUD, des événements portés par la communauté, et des systèmes de fabrication poussés. Fallen Sword II promet de les revisiter avec un gameplay modernisé, un rendu plus soigné et une expérience fluide en cross‑platform entre PC et mobile.

Classes, combats et progression

Annonce Fallen Sword II 2026 sur PC et mobile, capture d'écran promo avec interface HUD, graphismes 3D, textures haute résolution, optimisation GPU et compatibilité multi-plateforme

Le scénario place à nouveau le joueur dans la peau d’un Champion choisi par les dieux pour repousser l’ombre d’Imaar. Six voies héroïques structurent la progression : Warrior, Mage, Rogue, Guardian, Cleric et Ranger. Le cœur du gameplay s’articule autour de combats au tour par tour nerveux, avec gestion des faiblesses élémentaires, invocations d’entités alliées et arsenal d’armes et de sorts.

Les Gauntlets introduisent des parcours à rencontres imprévisibles, boss marquants et butins d’exception, assortis de pièges de donjon. Côté artisanat, le trio craft, Alchemy et Gemforge sert à forger des armes, brasser des potions et enchanter l’équipement pour affiner son build.

La dimension sociale reste centrale : création ou adhésion à une Guilde, construction de structures pour renforcer le groupe et affrontements coopératifs contre des Titans menaçant Erildath, avec des batailles à grande échelle.

Fallen Sword II est prévu au troisième trimestre 2026 sur PC et plateformes mobiles, avec wishlist disponible dès maintenant sur Steam.

Source : TechPowerUp

Sapphire RX 9070 XT Phantom Link : unboxing d’un modèle prêt pour l’ASUS BTF2.0

Par :Wael.K
17 décembre 2025 à 16:25

Surprise du jour : la Sapphire RX 9070 XT Phantom Link réapparaît dans un unboxing Bilibili avec une unité en boîte, laissant penser que la mise en rayon n’a pas été abandonnée après près de six mois d’attente depuis Computex 2025.

Sapphire RX 9070 XT Phantom Link : double alimentation, câblage plus propre

Le design Phantom Link introduit chez Sapphire un connecteur dédié aux cartes mères ASUS BTF2.0, comme la ROG Crosshair X870E Hero BTF récemment testée, où l’alimentation haute puissance du GPU est positionnée à l’arrière du slot PCIe. La carte conserve également une prise 12V-2×6, permettant une installation traditionnelle tout en offrant, sur une plateforme compatible, un câblage nettement plus propre.

Carte graphique Sapphire RX 9070 XT Phantom Link posée sur son emballage lors de l'unboxing, vue du carénage Nitro+ et du con

D’après la vidéo de Gossip Master sur Bilibili, Sapphire intègre un indicateur de conflit et une logique de protection : si Phantom Link et le 12V-2×6 sont branchés simultanément, la carte passe en autoprotect et ne boote pas, avec une LED visible via une petite fenêtre pour signaler le problème.

rog crosshair x870e hero btf power 600w 12V 2x6

Contrairement à l’ASUS RTX 5090 ROG Matrix, qui peut cumuler les deux pour augmenter la puissance disponible, la RX 9070 XT Phantom Link interdit ce double branchement. Le module Phantom Link est amovible s’il gêne des composants près du PCIe, ce qui le rend optionnel et exploitable sur toute carte mère moderne.

Sécurité d’alimentation et révision du chemin de câble

Vue rapprochée de la Sapphire RX 9070 XT Phantom Link sortie de sa boîte, connecteur Phantom Link visible, prête pour Asus BTF 2.0

Sapphire a récemment répondu aux cas de défaillance de connecteurs 16 broches signalés sur ses modèles Nitro+, précisant que la cause venait des câbles ou adaptateurs et non des GPU. Dans la vidéo, la RX 9070 XT Phantom Link exhibe aussi un canal de routage de câble revu, vraisemblablement pour offrir plus d’aisance au rayon de courbure et réduire les contraintes près du connecteur. « Un LED indique le conflit de branchement », rappelle la source, soulignant l’accent mis sur la protection.

Il semblerait que ce modèle en packaging retail confirme une sortie encore à l’étude. Aucun tarif ni date n’est communiqué pour l’instant.

Source : VideoCardz

RTX 50 : NVIDIA préparerait une forte baisse d’approvisionnement au 1er semestre 2026

Par :Wael.K
17 décembre 2025 à 15:31

RTX 50 en tension dès 2026 ? Selon des sources asiatiques, NVIDIA préparerait un ajustement de capacité qui pourrait compliquer l’accès aux modèles « best value » de la série Blackwell.

RTX 50 : un approvisionnement réduit d’après Board Channels et Benchlife

D’après un rapport attribué à Board Channels, NVIDIA prévoirait en 2026 une baisse de production des GPU GeForce RTX 50 liée à des pénuries mémoire. Le volume disponible au premier semestre 2026 pourrait être 30 à 40 % inférieur à celui du premier semestre 2025. Le problème ne se limiterait pas à la VRAM GPU : il toucherait la GDDR6 et la GDDR7 pour cartes graphiques, ainsi que la mémoire utilisée sur le canal DIY grand public, y compris la mémoire liée aux cartes mères.

geforce rtx 50 partner cards

Benchlife appuie la rumeur sans chiffrer la réduction, mais précise les références susceptibles d’être affectées en premier : GeForce RTX 5070 Ti et GeForce RTX 5060 Ti 16 Go. Ces deux modèles sont souvent perçus comme les options au meilleur rapport performances/prix dans la gamme Blackwell RTX 50.

PNY RTX 50 Series 1

Les deux fuites proviennent de médias asiatiques à l’historique correct, Benchlife étant généralement considéré comme plus fiable. Prudence toutefois : ces signaux ne reflètent pas forcément les marchés mondiaux. Board Channels évoque notamment un recul d’approvisionnement lié à la Chine continentale. Comme le résume la source, « nous le saurons assez vite », rappelant le caractère non confirmé de ces informations.

Quelles conséquences pour le DIY et les cartes « value » ?

Si ces coupes se materialisent, les RTX 5070 Ti et 5060 Ti 16 Go pourraient se raréfier au 1er semestre 2026, avec des tensions possibles sur les prix et la disponibilité dans le canal retail. La pression sur la GDDR6 et la GDDR7, combinée aux besoins mémoire plus larges du DIY, pourrait étendre l’impact au-delà des seules cartes graphiques.

GeForce RTX 5060 Ti 16G GAMING TRIO OC box 01

Pour les joueurs, le contexte devient de plus en plus préoccupant. Après avoir subi l’impact du minage de cryptomonnaies par le passé, ils pourraient désormais faire face aux effets directs de la montée en puissance de l’IA. Les premières tensions sont déjà visibles, notamment sur le marché de la mémoire, où les prix de la RAM connaissent une hausse marquée, laissant craindre des pénuries plus sévères et une inflation durable des composants PC.

Source : Benchlife

Firefox navigateur IA : Mozilla nomme un nouveau CEO et promet un « navigateur IA moderne »

Par :Wael.K
17 décembre 2025 à 15:13

Firefox navigateur IA : Mozilla change de cap avec l’arrivée d’Anthony Enzor-DeMeo à la tête de l’organisation, et annonce la transformation du célèbre butineur en « navigateur IA moderne ».

Firefox navigateur IA : la vision du nouveau CEO

Mozilla, l’éditeur derrière l’un des derniers navigateurs non basés sur Chromium, confie la direction à Anthony Enzor-DeMeo. Sous son impulsion, Firefox doit évoluer vers un logiciel « moderne » intégrant l’IA, tout en conservant une ligne de conduite centrée sur la confiance et la transparence. La communauté s’inquiète d’un virage trop marqué, les utilisateurs historiques privilégiant des solutions rapides et légères plutôt que des couches d’IA lourdes, mais Mozilla tente de fixer un cadre clair.

mozilla ia

Le nouveau patron insiste sur trois axes. D’abord, donner de l’agence aux utilisateurs sur le fonctionnement des produits. Il affirme que « l’IA doit toujours être un choix » et rester désactivable simplement, avec des contrôles lisibles et une compréhension nette des usages des données et de la vie privée. Ensuite, aligner le modèle économique sur la confiance via une monétisation transparente et perçue comme utile. Enfin, faire grandir Firefox au-delà du navigateur, en un écosystème de logiciels de confiance, avec Firefox comme produit ancre.

Confiance, monétisation transparente et écosystème

Anthony Enzor-DeMeo met en avant la force de la marque et la portée mondiale de Firefox, ainsi que le savoir-faire de Mozilla pour bâtir des logiciels indépendants et fiables à l’échelle. Objectif affiché : devenir « l’entreprise de logiciels de confiance », avec un navigateur qui intègre des fonctions IA explicites et désactivables, et une offre élargie de logiciels complémentaires. Selon la déclaration, l’utilisateur doit comprendre « pourquoi une fonctionnalité fonctionne de cette manière et quelle valeur elle apporte ».

Source : blog.mozilla.org

Gemini 3 Flash est officiel : Google met à jour son chatbot et son moteur de recherche

17 décembre 2025 à 17:01

Un mois après Gemini 3 Pro, l'actuel meilleur modèle du marché, Google déploie Gemini 3 Flash, sa version moins chère et beaucoup plus rapide. Ce nouveau modèle pourrait rapidement devenir un des plus utilisés au monde : il va être intégré à Gemini, Google Search et à d'autres services Google.

Un vélo plus rapide qu’une voiture ? La dérive dangereuse des engins débridés

17 décembre 2025 à 17:00

Les véhicules électriques légers sont devenus omniprésents dans les villes françaises. Ils séduisent de plus en plus d’usagers… parfois au mépris des règles de sécurité. À Marseille, un fait divers spectaculaire illustre jusqu’où peuvent mener certaines dérives.

L’article Un vélo plus rapide qu’une voiture ? La dérive dangereuse des engins débridés est apparu en premier sur Toms Guide.

[Offert] Karen Hao : « Les empires de l’IA étouffent l’innovation »


17 décembre 2025 à 16:45
C'est l'heure de l'alliance rebelle
[Offert] Karen Hao : « Les empires de l’IA étouffent l’innovation »


La relation d’OpenAI au travail de ses employés comme des entraîneurs de données, celle de Sam Altman à la consommation énergétique de son entreprise, la manière dont l’industrie freine la recherche scientifique en IA… Next a parlé de tous ces sujets avec la journaliste et autrice d’« Empire of AI » Karen Hao.

Pour les fêtes de fin d’année, Next vous offre cet article initialement paru le 16 juillet 2025 et réservé aux abonnés. Pour lire les prochains entretiens dès leur publication, abonnez-vous !


En 2015, une dizaine de personnalités de la Silicon Valley – parmi lesquelles l’informaticien Illya Sutskever ou les entrepreneurs Sam Altman, Greg Bockman et Elon Musk – se réunissent pour créer une nouvelle entité. Son nom ? OpenAI. Son but ? Faire avancer la recherche en intelligence artificielle. Sa spécificité, publicisée jusque dans son nom ? Être une organisation à but non lucratif, ouverte ou reposant sur les principes de l’open source, dont l’objet serait de faire progresser les connaissances communes, partagées, dans ce domaine informatique de plus en plus prisé qu’est l’intelligence artificielle.

Le projet attire tout de suite l’attention. Il est, après tout, financé par de grands noms : Altman, Brockman et Musk eux-mêmes, le cofondateur de LinkedIn Reid Hoffman, la venture capitalist et ex-collègue de Sam Altman chez Y Combinator Jessica Livingston, le financier Peter Thiel…

En quelques années, la promesse initiale évolue. En 2018, Elon Musk part avec pertes et fracas, critiquant le manque de résultats d’OpenAI et les risques de conflit d’intérêt à venir, alors que Tesla développe ses compétences en matière d’IA. De quasi-ONG de financement de la recherche en IA, OpenAI devient une société privée, de plus en plus secrète.

Fin 2023, un an à peine après que la publication du robot conversationnel ChatGPT a fasciné le grand public par ses capacités de génération de texte et d’image, nouveau coup de tonnerre. Sam Altman, à la tête du projet depuis ses débuts, est d’abord licencié de son poste de CEO par le conseil d’administration, remplacé par l’ex-directrice de la technologie Mira Murati, avant de reprendre sa place.

Aux premières loges de ces multiples rebondissements se trouve une journaliste, Karen Hao, d’abord employée par la MIT Technology Review, puis le Wall Street Journal, et actuellement freelance pour diverses publications dont le magazine états-unien The Atlantic. Première journaliste à obtenir l’accès à la start-up, Karen Hao a depuis continué d’enquêter sur ses activités et celles de l’industrie au sens large, jusqu’à publier Empire of AI, Dreams and nightmares in Sam Altman’s Open AI (Penguin Random House, non traduit), en mai 2025. Elle s’est entretenue avec Next.

« Sam Altman a réussi à créer une ferveur quasi religieuse pour la création d’une intelligence artificielle générale »

>> Vous montrez clairement que l’intelligence artificielle (IA), ou même la notion d’intelligence artificielle générale, varie beaucoup dans l’industrie, au point que ses promoteurs semblent pouvoir toujours l’adapter aux nouveaux problèmes qui les intéressent. Comment est-ce possible ?

L’idée originale de l’intelligence artificielle est de recréer l’intelligence humaine à l’aide d’ordinateurs. Mais il n’y a pas de consensus scientifique sur ce qu’est l’intelligence humaine, ce qui explique que la définition de l’IA évolue régulièrement au fil du temps. L’intelligence artificielle générale (AGI) obéit à la même logique : il ne s’agit que d’un re-positionnement, c’est une manière de se différencier des produits et services existants.

OpenAI s’inscrit dans cette grande tradition d’incapacité à définir ce que l’IA signifie vraiment. L’entreprise utilise tout de même une définition explicite : pour elle, les AGI sont des « systèmes autonomes qui surpassent les humains dans la plupart des tâches à valeur économique ». Ils la définissent donc surtout comme des machines d’automatisation du travail. Mais dans certains cas, il arrive que Microsoft et OpenAI parlent d’AGI comme de systèmes qui seraient capables de générer cent milliards de dollars ou mille milliards de dollars. Une telle définition est totalement différente de celle de la machine à automatiser le travail.

Au sein d’OpenAI, il y a aussi une blague qui circule, selon laquelle si vous demandez leur avis à 13 chercheurs, vous obtiendrez 16 définitions différentes de l’AGI. Donc oui, on manque de clarté, et je pense que l’entreprise profite parfois de ce manque de précision pour continuer à faire ce qu’elle veut.

>> Deux des définitions que vous venez d’évoquer sont néanmoins très liées à des enjeux économiques, et notamment à celle de l’automatisation du travail humain. Pourtant, sans étiquetage des données, sans entraînement humain des systèmes, il n’y aurait pas d’IA. Pourriez-vous résumer quel est le rapport de Scale AI, l’un des sous-traitants essentiels d’OpenAI en annotation de données, aux travailleurs ?

Scale AI est une plateforme qui met en relation les entreprises d’IA avec des travailleurs contractuels pour des tâches telles que l’étiquetage de données, la modération de contenu ou le renforcement à partir du feedback humain (RLHF), quand les gens envoient des requêtes aux modèles et les classent pour essayer d’orienter le type de réponse de ces technologies. Scale AI a ouvert avant l’explosion des LLM, lorsqu’il existait plus de modèles d’IA différents, sur l’idée de fournir du travail humain de haute qualité à bas coût aux entreprises d’IA.

Or, ils ont découvert quasi accidentellement que le Venezuela était un très bon endroit pour trouver ce genre de personnels. Lorsque le pays a traversé une grave crise économique, il a coché trois cases : des personnes très éduquées, une très bonne connexion internet, et des gens désespérés de trouver du travail, donc prêt à s’employer pour des salaires très bas. Cette expérience est un peu devenue leur méthode classique d’intervention, qu’ils ont réutilisée ailleurs. Quand la pandémie a frappé, Scale AI s’est tourné vers tous les pays où les économies se sont retrouvées en souffrance, et où de nombreux travailleurs très qualifiés devenaient disponibles pour des salaires bas, faute de trouver d’autres emplois.

Sur chacun de ces marchés, l’entreprise a fonctionné de la même manière : elle commence par proposer de bons salaires en échange des tâches d’entraînement, puis quand de nombreuses personnes ont pris l’habitude d’en faire leur source principale de revenu, ScaleAI se met à réduire nettement le montant des rémunérations, ou à mettre les travailleurs en concurrence pour les mêmes tâches. Ils et elles se retrouvent coincés dans des situations franchement instables, incapables de garantir s’ils vont travailler, combien ils gagneront pour leurs tâches, quelles seront leurs heures de travail, le tout sans prestations ni Sécurité sociale.

>> Dans une interview pour le média Synth, vous expliquiez que les employés d’OpenAI n’ont aucun équilibre entre travail et vie privée. Comment comprendre le rapport de cette entreprise au travail ?

Si beaucoup d’entre eux n’ont pas d’équilibre entre vie professionnelle et vie privée, c’est parce qu’Altman a réussi à créer une ferveur quasi religieuse dans la culture d’entreprise, à la fois pour l’AGI et pour la mission d’Open AI à faire en sorte que l’AGI profite à toute l’humanité. Lorsque vous pensez remplir une sorte d’objectif religieux, il est logique que vous vous y adonniez au maximum. Si vous croyez vraiment que le travail que vous effectuez chaque jour peut soit apporter l’utopie, soit empêcher l’humanité de sombrer dans la dystopie, cela crée des conditions propices au surmenage et à une association complète de votre identité à votre travail.

Cela dit, la façon dont OpenAI positionne ses produits, ou ce qu’elle fait réellement et les impacts qu’elle a sur le travail en général, cela produit surtout de l’exploitation. Tous les travailleurs qui contribuent à la production de ces technologies, partout sur la planète, sont exploités. Comme OpenAI adopte une définition économique de l’AGI, l’entreprise est naturellement encline à produire des technologies qui automatisent des emplois, ce qui est une forme d’exploitation du travail.

À mon sens, s’ils ont choisi cette définition, c’est parce que mesurer ce qui est considéré comme « un travail économiquement viable » est relativement simple. Si vous essayez de créer une AGI, il s’agit d’un objectif plutôt facile à se fixer et à suivre pour savoir si vous avez atteint votre but. C’est également un objectif très pratique si vous voulez gagner de l’argent. Si vos machines sont capables d’effectuer un « travail économiquement viable », les dirigeants paieront pour, et bien, y compris pour automatiser leurs propres travailleurs.

« L’expansion de ces entreprises risque de nous faire retourner à une ère impériale »

>> Outre les enjeux que cela pose en termes de travail, ce type d’orientation a un réel impact environnemental. Sam Altman a par exemple déclaré qu’une « fraction significative » de l’énergie produite sur Terre devrait être allouée à l’IA, quand bien même cette énergie est produite de manière très carbonée aux États-Unis. Pourquoi y a-t-il si peu de réactions sur le sujet ?

Il me semble que le grand public est encore loin d’avoir compris les enjeux que l’IA pose, aussi bien sur le travail que sur l’environnement, ou même sur la recherche en IA. Côté environnemental, en l’occurrence, les data centers ont beau être immenses, ils sont souvent relativement cachés, placés dans des lieux lointains du public, à des endroits que les médias couvrent moins… Tout cela fait que les usagers classiques de l’IA n’ont pas encore pris conscience de ses impacts sur la santé, sur la consommation d’eau, sur l’énergie.

Ils s’en rendent d’autant moins facilement compte que l’industrie pousse très clairement le discours selon lequel l’intelligence artificielle tomberait du ciel, serait un produit mystique, le résultat d’une forme de magie. Et toute cette rhétorique participe à leur logique impériale.

>> Pourquoi est-ce que la notion d’empire vous a paru nécessaire, pour décrire ces entreprises privées ?

C’était d’abord une manière de mettre en évidence l’ampleur des ambitions de ces entreprises. Elles parlent de domination mondiale, au sens propre, elles consolident de tels pouvoirs économiques et politiques qu’elles deviennent comparables à des empires… Cela permet aussi de souligner que leurs comportements, le fait de revendiquer des ressources qui ne leur appartiennent pas comme étant les leurs, celui d’exploiter d’immenses quantités de main-d’œuvre, celui de monopoliser la production de connaissances, tout cela correspond à des logiques impériales.

L’immense majorité des chercheurs en IA aujourd’hui travaillent pour ou sont financés par l’industrie, ce qui nous empêche de bien comprendre les vraies limitations de ces technologies, puisque les entreprises n’ont aucun intérêt de travailler sur ces sujets. Imaginez ce qui arriverait si la plupart des chercheurs sur le climat étaient payés par les entreprises des énergies fossiles. C’est à peu près la situation dans laquelle nous sommes aujourd’hui dans l’IA : les systèmes ont énormément de défauts, mais moins de 5 % de la recherche produite se penche sur ces problèmes.

Il y a aussi la dimension religieuse, ce récit d’opposition entre les bons et les mauvais empires, où les « bons » auraient besoin de devenir des empires pour vaincre les mauvais, car si les mauvais empires gagnent, alors l’humanité risque sa survie… Toute cette rhétorique ressemble à celle des empires du passé.

Si vous comprenez qu’il s’agit de logiques impériales, alors vous comprenez que la conclusion de l’expansion de ces entreprises est le retour aux empires, soit l’inversion de la tendance vers plus de progrès et de démocratie. En l’occurrence, les fondements de la démocratie sont en train de s’éroder. Pour moi, l’enjeu est vraiment celui-là : comprendre que le risque fondamental est celui de retourner en arrière, vers de nouveaux régimes impériaux.

« Les régulateurs doivent cesser de croire que la Silicon Valley agit pour l’intérêt général »

>> Dans Empire of AI, vous décrivez une fascination des représentants politiques pour Sam Altman et une réticence à réguler l’IA qui rappelle nettement la fascination pour Mark Zuckerberg que Sarah Wynn-Williams décrit dans Careless People (Macmillan, 2025, non traduit). Dans quelle mesure faudrait-il que cela change ?

Les régulateurs devraient apprendre du passé, cesser de croire que l’élite de la Silicon Valley agit dans l’intérêt de la population, du grand public, de la société dans son ensemble. Ils devraient réfléchir de manière très critique à la manière de s’assurer que les entreprises technologiques continuent de fournir leurs services, mais sans bâtir d’empires, car ce sont deux choses différentes.

Les gouvernants devraient réfléchir aux meilleures manières de réglementer les entreprises d’IA, non seulement en se penchant sur celles qui veulent produire des modèles d’IA, mais aussi en encadrant les données sur lesquelles ces entreprises sont autorisées à entraîner leurs modèles ; en se penchant sur l’interprétation des lois sur les droits d’auteur pour protéger le travail des artistes, des écrivains et des créateurs ; en s’intéressant à l’endroit où ces sociétés sont autorisées à construire des centres de données, à la quantité et aux sources d’énergie qu’elles ont droit d’utiliser, à la quantité d’eau douce à laquelle elles ont le droit de recourir. Il faudrait qu’ils régulent le type de protocoles de test auxquels les constructeurs d’IA doivent soumettre leurs systèmes avant de les déployer ; s’intéresser à l’impact de ces systèmes sur les enfants et sur les autres groupes vulnérables…

Très souvent, je finis par entendre que trop de réglementation pourrait faire disparaître l’innovation. C’est un discours trompeur, car en réalité, ne pas réglementer empêche l’innovation. Ces entreprises en sont arrivées à un point où elles n’ont plus aucune raison de faire quoi que ce soit pour l’intérêt public. Ce sont des entités totalement égoïstes, qui freinent clairement l’innovation.

Au cours du premier trimestre de cette année, près de 50 % des financements du capital-risque sont allés à OpenAI et Anthropic : c’est un coût d’opportunité énorme pour le reste du domaine de l’IA, mais aussi pour le reste de l’industrie technologique. Ces entreprises verrouillent une grande partie de l’innovation, ce qui réduit la capacité d’innover dans de nombreux autres domaines.

>> Comment comprenez-vous les récents mouvements d’employés d’OpenAI vers Meta ?

Il y a eu ces discussions autour des 100 millions de dollars de packages offerts par Meta…. À mon sens, ça illustre surtout la folie du montant des capitaux qui circulent dans cet espace. Peut-être que les régulateurs devraient commencer à plafonner les compensations que les entreprises offrent à leurs candidats.

Pour moi, cet épisode illustre à quel point ces entreprises sont dirigées par des personnes à l’ego démesuré, qui se battent les unes contre les autres pour créer leur propre version de l’IA, pour remodeler l’IA à leur image. L’une de mes plus grandes critiques à l’encontre de ces entreprises est qu’elles n’ont aucune structure de gouvernance : ce qu’elles font est purement basé sur les caprices et les décisions prises par la poignée de personnes à leur tête.

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On a besoin de contestation démocratique depuis la base. Les gouvernants doivent faire leur travail, mais les gens ne peuvent pas attendre qu’ils réagissent, car ces entreprises ont été si efficaces pour capturer les gouvernements que peu de politiciens dans le monde adoptent des positions fortes pour les réglementer.

Des centaines de communautés protestent déjà contre la construction de centres de données, construits sans préoccupation de leur usage d’eau douce. Ces protestations ralentissent déjà leur développement, elles forcent l’ouverture de débats sur la question de savoir si oui ou non nous en avons besoin. D’autres personnes exercent leur droit à la vie privée pour tenter d’empêcher les entreprises d’exploiter leurs données. Des artistes se battent pour tenter d’obtenir de meilleures interprétations de la loi sur les droits d’auteur, ou bien utilisent des outils comme Nightshade, qui permet de faire en sorte que, si les sociétés d’IA utilisent leurs œuvres dans leurs données d’entrainement, alors celles-ci dégradent le modèle.

Il existe de multiples formes de protestation dans lesquelles les gens s’engagent et qui me paraissent être des formes de contestation démocratique. Nous avons autant besoin de cela que de faire en sorte que les régulateurs se réveillent.

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