La frontière entre mathématiques et art reste extrêmement ténue. Cette affirmation s’applique aussi à la science des matériaux et l’art du papier japonais. La grille à motifs développée par des chercheurs ne semble guère spéciale au premier regard. Pourtant, dès qu’on tire la petite ficelle dépassant sur le côté, le quadrillage se transforme rapidement en ... Lire plus
Apple possède une liste noire d’individus qu’elle rêverait de faire disparaître. Mark Gurman de Bloomberg divulgue constamment les plans de Cupertino tandis que l’analyste Ming-Chi Kuo partage régulièrement des informations issues de sa surveillance de la chaîne d’approvisionnement. Mais le YouTuber Jon Prosser trône en tête de cette liste des ennemis publics qu’Apple tente désespérément ... Lire plus
Les fans pourront découvrir comment se termine la saga Avatar quoi qu’il arrive selon James Cameron. Le troisième volet Avatar: Fire and Ash triomphe actuellement dans les salles obscures tandis que les quatrième et cinquième films sont programmés pour 2029 et 2031. Le réalisateur joue toutefois la carte de l’ambiguïté concernant leur production effective. Les ... Lire plus
La saison 5 de Stranger Things a déjà livré plusieurs moments mémorables durant son deuxième chapitre. Certains surviennent même dans le même épisode. Une scène domine néanmoins les discussions entre fans et on ne peut les blâmer. Elle constitue probablement l’un des passages les plus touchants et puissants de toute la série. Cette séquence a ... Lire plus
Les professionnels du cinéma anticipent des performances colossales pour Avengers: Doomsday. Le Marvel Cinematic Universe traverse une période creuse depuis quelques années, hormis les triomphes de Spider-Man: No Way Home et Deadpool & Wolverine. Le studio mise énormément sur sa prochaine sortie majeure prévue pour décembre 2026. Avengers: Doomsday présentera la prochaine menace d’envergure pour ... Lire plus
Les adaptations vidéoludiques de Yu-Gi-Oh! se limitent généralement à des simulations du jeu de cartes à collectionner agrémentées d’éléments tirés de l’anime. Les rares titres sortant de ce cadre, tels que Falsebound Kingdom, demeurent cantonnés aux plateformes obsolètes, privant ainsi les amateurs d’options diversifiées. Face à cette situation, un créateur passionné d’animation japonaise du nom ... Lire plus
Ridley Scott figure parmi les cinéastes les plus reconnus de l’industrie cinématographique, avec une filmographie impressionnante traversant de multiples genres. Des titres comme Gladiator, Blade Runner, Napoleon, Alien ou Hannibal ont marqué durablement l’imaginaire collectif. Mais comment se positionnent ses œuvres spécifiquement ancrées dans la science-fiction et la fantasy ? Le réalisateur britannique a su ... Lire plus
Le flashback captivant de l’arc Elbaph touche à sa fin en élucidant les circonstances entourant la disparition tragique de Harald. Initialement conçu pour expliquer le décès du monarque le plus vénéré d’Elbaph, ce retour en arrière s’est étendu bien au-delà des attentes. La narration a retracé l’intégralité du parcours du roi, incluant les événements survenus ... Lire plus
La célèbre recommandation de ne jamais toucher aux classiques originaux trouve parfois des exceptions remarquables, particulièrement dans l’univers du cinéma d’épouvante. Tandis qu’Hollywood persiste à recycler des titres iconiques avec des résultats souvent décevants, certaines réinterprétations parviennent à égaler voire surpasser leur matériau source. C’est précisément le cas d’un remake marquant du début des années ... Lire plus
Attention : cet article révèle des éléments majeurs de l’intrigue du manga Jujutsu Kaisen Modulo. Écrite par le créateur originel Gege Akutami et illustrée par Yuji Iwasaki, cette série séquelle courte a vu le jour en septembre dernier. Le manga a rapidement conquis un public considérable après sa sortie, et son succès ne cesse de ... Lire plus
Ça va ? Vous avez passé un bon Noël ? Bien mangé ? Les cadeaux étaient cool ? Tant mieux pour vous, car de son côté, Tim Cook, a passé le sien à se faire lyncher sur X parce qu'il a posté une illustration de lait et cookies pour promouvoir
Pluribus
, la nouvelle série Apple TV+.
Pourquoi me direz-vous ? Et bien parce que tout le monde est persuadé que c'est de la bonne vieille image générée par IA.
Faut dire qu'il y a pas mal d'indices qui sèment le doute... John Gruber de Daring Fireball a été le premier à tirer la sonnette d'alarme en pointant du doigt des détails bien chelous dans l'image. Le carton de lait affiche à la fois "Whole Milk" ET "Lowfat Milk" sur ses étiquettes. Comme si le designer avait voulu cocher toutes les cases en même temps ^^ Et le labyrinthe "Cow Fun Puzzle" sur le carton ? Ben il est impossible à résoudre. Enfin si, mais uniquement en passant autour du labyrinthe, pas dedans. C'est de l'IA tout craché.
D'ailleurs, Ben Kamens, un expert qui venait justement de publier un article sur les labyrinthes générés par IA, a confirmé que l'image présentait les "caractéristiques typiques" des IA qui galèrent avec ce genre de truc. Et Gruber a aussi fait remarquer qu'on ne voit jamais de puzzles sur des cartons de lait (qui sont cireux et difficiles à imprimer) mais plutôt sur des boîtes de céréales. Comme si l'IA avait mélangé deux concepts...
Apple TV+ a répondu en créditant un certain Keith Thomson comme artiste, précisant que l'œuvre avait été "créée sur MacBook Pro". Sauf que personne n'a tagué ce Keith Thomson et quand Slashdot l'a contacté, le bonhomme a refusé de commenter spécifiquement le projet, se contentant de dire qu'il "dessine et peint toujours à la main et utilise parfois des outils numériques standard".
Traduction : Un esquive de niveau olympique.
Le plus marrant dans tout ça c'est que Sundar Pichai de Google a posté une boule à neige générée par IA le lendemain avec le watermark Gemini bien visible, et tout le monde a trouvé ça "trop mignon".
Deux poids deux mesures ^^
Maintenant y'a une théorie alternative qui circule. Certains pensent que les "erreurs" seraient en fait intentionnelles... Que ce serait des références à la série Pluribus elle-même qui parle d'une intelligence collective... Le message de Cook aurait en fait été adressé à "Carol", le personnage principal joué par Rhea Seehorn. Une sorte de méta-promotion qui aurait mal tourné ? J'y crois pas une seconde...
Je pense plutôt que Keith Thomson était en famille, qu'il avait autre chose à foutre, que de toute façon il déprime parce que Midjourney ou un autre sait reproduire son style à la perfection et qu'il s'est dit "Pourquoi je me ferais chier le cul à peindre des cookies de merde pour Apple alors que je suis en train de jouer aux Lego avec mes petits enfants ?". Bah ouais, pourquoi ? Ce n'est qu'une théorie mais c'est la mienne...
Bref, que ce soit de l'IA, de l'art volontairement buggé pour la promo, ou juste un artiste qui a fait des choix bizarres, cette histoire illustre parfaitement le climat actuel. Les gens sont tellement bombardés d'images IA et ont tellement rien à foutre de leurs journées qu'un vrai artiste avec 30 ans de carrière peut se retrouver accusé de "triche" à tort ou à raison, parce que son labyrinthe est mal foutu.
Si vous utilisez MongoDB, accrochez-vous bien parce que là, c'est du lourd. Une faille critique baptisée MongoBLEED vient d'être découverte et elle touche à peu près toutes les versions de MongoDB sorties depuis 2017. Sept ans de versions vulnérables, c'est un chouette record, je trouve ^^.
Le problème avec cette CVE-2025-14847, c'est qu'elle exploite la compression zlib des messages. En gros, quand un attaquant envoie un message compressé mal formé avec des paramètres de longueur trafiqués, MongoDB se met à recracher des bouts de sa mémoire heap sans broncher. Et dans cette mémoire, on peut trouver des trucs sympa genre des mots de passe, des tokens d'authentification, des clés de chiffrement... Bref, le jackpot pour un attaquant.
Le pire dans tout ça c'est que y'a pas besoin d'être authentifié pour exploiter la faille. Si votre instance MongoDB est accessible depuis le réseau, n'importe qui peut s'y connecter et commencer à siphonner votre mémoire. C'est exactement le même genre de cauchemar que
Heartbleed
en 2014, d'où le petit surnom affectueux.
Du coup, qui est concerné ?
Hé bien à peu près tout le monde... Les versions 3.6.0 jusqu'à 8.0.16 sont touchées, ce qui représente selon les chercheurs de
Wiz
environ 42% des environnements cloud. Il y aurait donc plus de 87 000 instances MongoDB exposées sur Internet et le problème, c'est que depuis le 26 décembre 2025, des exploitations actives ont été détectées dans la nature. Joyeux Noël !!
La bonne nouvelle, c'est que le fix est simple. Soit vous mettez à jour vers une version patchée (8.2.3+, 8.0.17+, 7.0.28+, 6.0.27+, 5.0.32+ ou 4.4.30+), soit vous désactivez la compression zlib en attendant. Pour ça, c'est dans la config réseau de MongoDB, paramètre compressors qu'il faut virer le zlib.
Pour vérifier si vous êtes vulnérable, un petit nmap sur le port 27017 avec le script mongodb-info vous dira quelle version tourne. Vous pouvez aussi regarder les logs réseau pour détecter des connexions suspectes avec des messages compressés anormalement petits suivis de réponses anormalement grandes. C'est le signe qu'un petit malin est en train de vous pomper la mémoire.
Bref, si vous avez du MongoDB qui traîne quelque part, c'est le moment de faire un petit tour dans vos infras. Parce que là, c'est quand même d'une faille qui permet à n'importe qui d'aspirer vos données sensibles sans même avoir besoin d'un mot de passe.
Ubisoft en a fait les frais et ça pique !
La scène de l’intelligence artificielle vient de connaître un séisme en cette fin d’année 2025. La startup chinoise Zhipu AI, opérant à l’international sous le nom de Z.ai, a dévoilé son dernier-né : GLM-4.7. Ce modèle open source ne se […]
Sur 320 474 colis passés au crible, 25 % des produits hors textile étaient non conformes. Parmi les infractions, les agents des douanes ont identifié des contrefaçons de produits cosmétiques et des appareils électriques dépourvus de marquage ou de notice. On trouvait aussi des jouets qui ne respectaient tout simplement pas les normes de sécurité.Les...
Selon le média sud-coréen The Bell, le constructeur peine à trouver le tarif parfait pour les Galaxy S26, Galaxy S26+ et Galaxy S26 Ultra. Il y a une raison, la flambée des coûts de production.Le prix du Galaxy S26 est compliqué à fixerCar vous le savez, et nous en avons parlé dans nos colonnes, plusieurs composants importants voient leur prix gonfle...
Chaque jour nous dénichons pour vous des promos sur les produits High-Tech pour vous faire économiser le plus d’argent possible. Voici la liste des bons plans du jour (valable au moment où nous écrivons ces lignes) : Les stocks des produits sont limités, les prix peuvent donc remonter …
Vous aussi vous avez un dossier « Notes » qui ressemble à un cimetière d'idées ? Des fichiers texte avec des noms genre « truc_important.txt » ou « a_voir_plus_tard.md » que vous n'avez jamais revus depuis 2019 ? Hé bien j'ai ce qu'il vous faut pour enfin donner un sens à tout ce bordel !
Blinko
c'est une app de prise de notes qui utilise l'IA pour vous aider à retrouver ce que vous avez noté, même quand vous avez complètement oublié les mots exacts que vous aviez utilisés. Le principe c'est du RAG (Retrieval-Augmented Generation), c'est-à-dire que l'IA va fouiller dans toutes vos notes et vous ressortir les infos pertinentes quand vous posez une question. Genre « c'était quoi ce truc que j'avais noté sur les serveurs NAS ? » et hop, l'IA vous retrouve tout.
Et le truc cool c'est que ça tourne 100% en local sur votre serveur. Pas de cloud américain de Donald, pas de données qui se baladent chez les affreux OpenAI ou Google... vos notes restent bien au chaud chez vous. Pour ceux qui comme moi sont un peu paranos avec leurs données perso, c'est exactement ce qu'il nous faut les amis !
L'interface est super clean avec deux modes de saisie. Y'a d'abord le mode « Blinko » pour les notes éphémères qui s'archivent automatiquement au bout d'un moment, genre une idée qui vous passe par la tête ou un truc à faire. Et y'a le mode « Note » pour les contenus permanents que vous voulez garder sur le long terme, avec du Markdown, des images, et tout ça. Du coup vous pouvez aussi bien capturer une pensée qui vous traverse que rédiger un article entier.
Côté installation, c'est du Docker avec un script qui fait tout pour vous. Une ligne de commande et c'est parti :
Le script va alors vous configurer tout le bazar avec PostgreSQL derrière (obligatoire pour la base de données). Y'a aussi Docker Compose si vous préférez personnaliser, tout est documenté sur le repo.
Une fois lancé, vous accédez à l'interface sur le port 1111 et vous pouvez commencer à balancer vos notes. Y'a même une démo en ligne sur
demo.blinko.space
(test / test) si vous voulez tester avant de vous lancer.
Le projet est open source sous licence GPL-3.0, c'est codé en TypeScript avec Next.js et comme je vous le disais, PostgreSQL derrière, donc c'est du solide. Et y'a même des apps natives pour macOS, Windows, Android et même Linux via Tauri si vous voulez un truc plus intégré que le web.
Bref, si vous cherchez une solution de prise de notes self-hosted avec de l'IA intégrée pour enfin retrouver ce que vous avez noté il y a 3 ans, Blinko c'est le top du top !
Vous avez déjà fait transcrire une interview ou un podcast par un service en ligne ? Vous savez, ces trucs qui vous demandent de créer un compte, de filer votre carte bleue, et d'accepter que vos fichiers audio soient envoyés sur des serveurs quelque part dans le cloud américain pour être analysés par des IA qu'on ne connaît pas. Le tout pour 100 balles par an si vous avez de la chance, et beaucoup plus si vous dépassez le quota ridicule de 20 heures par mois...
Hé bien y'a une alternative qui va vous plaire :
Scriberr
! C'est une app de transcription audio complètement open source et surtout, qui tourne 100% en local sur votre machine. Pas de cloud, pas de données qui se baladent, pas d'abonnement mais juste vous, avec votre serveur (ou votre laptop si vous avez un GPU correct), et vos fichiers audio qui restent bien au chaud chez vous.
Scriberr utilise des modèles de reconnaissance vocale de pointe comme NVIDIA Parakeet, Canary ou les fameux modèles Whisper. Du coup la qualité de transcription est vraiment au niveau des services payants, voire meilleure sur certains accents ou langues moins courantes. Et cerise sur le gâteau, vous avez l'alignement temporel au niveau du mot, ce qui veut dire que vous pouvez savoir exactement à quelle seconde chaque mot a été prononcé.
Mais le truc qui m'a vraiment tapé dans l’œil avec cet outil, c'est la détection automatique des locuteurs. Vous savez, cette fonctionnalité qu'on appelle "diarization" dans le jargon et qui permet d'identifier qui dit quoi dans une conversation. Comme ça, fini les transcriptions où tout le monde parle mais on ne sait pas qui c'est. Là, Scriberr vous découpe tout proprement avec des étiquettes pour chaque intervenant.
Et comme si ça suffisait pas, y'a aussi l'intégration avec Ollama ou n'importe quelle API compatible OpenAI. Du coup vous pouvez non seulement transcrire vos enregistrements, mais aussi leur poser des questions, générer des résumés, ou carrément avoir une conversation avec le contenu de vos transcriptions. Genre vous demandez "c'est quoi les points clés de cette réunion ?" et hop, l'IA vous fait un résumé. Pratique pour les feignasses comme moi qui détestent se retaper 2 heures de réunion pour retrouver une info.
Côté installation, c'est du Docker classique ou alors Homebrew si vous êtes sur Mac. Un petit
`brew tap rishikanthc/scriberr && brew install scriberr`
et c'est parti mon kiki. Pour Docker, y'a des images pour CPU et GPU (CUDA), et ça supporte toutes les générations de cartes NVIDIA depuis les GTX 1000 jusqu'aux RTX 50 series toutes récentes.
Le premier lancement peut prendre quelques minutes parce que ça télécharge les modèles de reconnaissance vocale, mais une fois que c'est fait, les relances suivantes sont quasi instantanées. Y'a même un Folder Watcher qui surveille un dossier et transcrit automatiquement tout ce qui arrive dedans, parfait si vous voulez brancher ça sur un workflow automatisé avec n8n ou autre.
Bref, si vous êtes podcaster, journaliste, chercheur, ou juste quelqu'un qui a régulièrement besoin de transcrire des trucs sans vouloir filer ses données à Google ou payer un abonnement, Scriberr c'est exactement ce qu'il vous faut. C'est du self-hosting comme on l'aime, c'est à dire open source, respectueux de la vie privée, et qui fait le taf sans chichi.
Vous utilisez Word pour bosser et j’imagine que vous avez vu passer le fameux Copilot de Microsoft à 30 balles par mois pour les pros ? Ouais, ça pique un peu le porte-monnaie surtout quand on a déjà nos propres clés API OpenAI ou Gemini qui traînent et sur lesquelles on claque un smic tous les mois.
Hé bien Word GPT Plus c'est justement un add-in open source qui intègre l'IA directement dans Microsoft Word, et qui vous permet d'utiliser vos propres clés API au lieu de payer un énième abonnement. Avec ça, vous pouvez générer du texte, traduire, résumer, reformuler... le tout sans quitter votre document.
Mais le truc vraiment cool, c'est le mode Agent. Là, l'IA a accès à plein d'outils qui lui permettent de manipuler directement votre document Word. Genre insérer du texte, formater des paragraphes, créer des tableaux, gérer les signets, faire des rechercher-remplacer... Vous lui dites "formate tous les titres de section en Heading 2" et hop, c'est fait. C'est pas juste un chatbot dans une sidebar, c'est carrément un assistant qui peut agir sur votre document.
Côté fournisseurs IA, vous avez le choix entre OpenAI (GPT-4, GPT-3.5, et même les modèles compatibles comme DeepSeek), Azure OpenAI si vous êtes en entreprise, Google Gemini, Groq pour les modèles Llama et Qwen, et même Ollama si vous voulez faire tourner vos LLM en local sans envoyer vos données quelque part. Et ça, c'est top pour ceux qui bossent sur des documents confidentiels.
Y'a aussi des Quick Actions bien pratiques genre traduction en plus de 40 langues, amélioration de texte, réécriture académique, résumé automatique, correction grammaticale... Bref, les classiques mais directement accessibles dans Word.
Pour l'installer, c'est hyper simple. Vous téléchargez le fichier manifest.xml depuis le repo GitHub, vous le mettez dans un dossier partagé sur votre machine, et vous l'ajoutez dans Word via Insertion > Mes compléments > Dossier partagé. Pas besoin de coder quoi que ce soit. Y'a aussi une option Docker pour ceux qui veulent l'héberger eux-mêmes ou le déployer sur un serveur.
Niveau vie privée, vos clés API et vos prompts perso sont stockés localement dans le navigateur intégré à l'add-in Word. Y'a pas de serveur intermédiaire qui récupère vos données, sauf si vous configurez vous-même un proxy. Vos documents restent ainsi bien au chaud chez vous.
Par contre, faut Word 2016 minimum, Word 2019, 2021 ou Microsoft 365 sur Windows. Et ça marche uniquement avec les fichiers .docx.
Bref, si vous voulez avoir ChatGPT ou Gemini directement dans Word sans vous ruiner avec un abonnement Copilot, c'est exactement ce qu'il vous faut. Et comme c'est open source sous licence MIT, vous pouvez auditer le code si vous êtes du genre méfiant.
Vous jouez à Rainbow Six Siege ? Hé bien félicitations, vous êtes maintenant virtuellement millionnaire ! Enfin... l'étiez, parce que tout ça va être annulé.
Rainbow Six Siege X, le jeu d'Ubisoft victime d'un hack massif
Ce week-end, Ubisoft s'est fait pirater comme des jambons et pas qu'un peu. Des hackers ont réussi à distribuer 2 milliards de R6 Credits à TOUS les joueurs du jeu. Au tarif Ubisoft (15 000 crédits pour 99,99 dollars), ça représente environ 13,33 millions de dollars de monnaie virtuelle offerte gracieusement. Sympa les pirates ^^
Mais attendez, c'est pas tout ! Les attaquants ont également débloqué absolument tous les cosmétiques du jeu pour tout le monde, y compris les skins réservés aux développeurs que personne n'était censé avoir. Et pour couronner le tout, ils se sont amusés avec le système de bannissement du jeu. Résultat, des milliers de joueurs se sont retrouvés bannis puis débannis au hasard, pendant que le fil d'actualité des bans affichait des messages satiriques visant Ubisoft et ses dirigeants.
Les messages de ban détournés par les hackers formaient des phrases trop "golri", arf arf... (
Source
)
Du coup, le streamer KingGeorge a immédiatement lancé l'alerte : "Ne vous connectez pas au jeu, ne dépensez pas de Renown, ne dépensez pas de Rainbow Credits". Sage conseil, parce que par le passé, Ubisoft a déjà banni des joueurs pour leurs propres erreurs. Pas cool.
Peu après le début du bordel, Ubisoft a donc coupé les serveurs et la marketplace pour tenter de contenir les dégâts. Les serveurs de Rainbow Six Siege sont toujours hors ligne au moment où j'écris ces lignes, sans ETA de retour. La bonne nouvelle, c'est qu'Ubisoft a confirmé qu'aucun joueur ne sera banni pour avoir dépensé les crédits reçus pendant l'incident, et qu'un rollback de toutes les transactions depuis 11h UTC est en cours.
Maintenant, le truc vraiment chaud c'est la méthode utilisée car selon le groupe de recherche en sécurité VX-Underground, plusieurs groupes de hackers auraient exploité Ubisoft en même temps. L'un d'eux aurait utilisé une faille MongoDB récemment découverte, baptisée MongoBleed (CVE-2025-14847). Cette vulnérabilité permet à n'importe qui de siphonner la mémoire des serveurs MongoDB exposés, récupérant au passage des credentials, des tokens d'authentification et des clés. Un PoC public circule depuis le 26 décembre et environ 87 000 instances MongoDB seraient vulnérables dans le monde (mettez à jour, hein !!).
Un autre groupe prétend avoir aussi utilisé cette faille pour se balader dans les dépôts Git internes d'Ubisoft et voler des archives de code source remontant jusqu'aux années 90. Ces affirmations restent non vérifiées pour l'instant, mais si c'est vrai, c'est du lourd...
Bref, si vous avez un compte Ubisoft, je vous conseille vivement de changer votre mot de passe et de retirer vos moyens de paiement enregistrés, au cas où. Et pour Rainbow Six Siege, patience, ça va revenir... probablement avec un rollback qui effacera tous ces beaux cadeaux empoisonnés.