Droits de douane : le lobbying tout en discrétion de Tim Cook

LâactualitĂ© de Beats, ce sont des nouveaux cĂąbles de charge de tous les couleurs, alors il fallait sans doute bien des publicitĂ©s pour accompagner leur sortie. La marque a dĂ©cidĂ© de reprendre ses drĂŽles dâenceintes personnifiĂ©es qui ont fait leur retour lâĂ©tĂ© dernier et qui servent de base Ă des brĂšves vidĂ©os humoristiques. Chacun pourra juger de leur efficacitĂ©âŠ
Une troisiĂšme vidĂ©o est beaucoup plus conventionnelle, mais plus utile pour mettre en avant les qualitĂ©s de ces produits. Ces cĂąbles sont recouverts de tissu, ce qui est toujours plus agrĂ©able, ils sont censĂ©s ĂȘtre trĂšs rĂ©sistants et sâadaptent Ă tous les besoins cĂŽtĂ© charge, y compris les charges rapides. Beats a conçu plusieurs modĂšles, en USB-C et mĂȘme Lightning, et vous pouvez dĂ©sormais les acheter sur lâApple Store. Comptez 24,95 ⏠pour un cĂąble de 1,5 mĂštres, quel que soit la connectique et le coloris (noir, rouge et gris pour tous, bleu en plus pour lâUSB-C).
Netflix a revu à la hausse ses prix en France de l'ordre de 1,5 à 2 ⏠selon la formule. La précédente augmentation avait eu lieu en octobre 2023 et celle d'avant datait de juillet 2021. Si ce rythme est maintenu, il faut s'attendre à voir sa note grimper tous les 18 mois.
Il y a toujours des signes avant-coureurs puisque les Ătats-Unis, le Canada, le Royaume-Uni et d'autres Ă©taient passĂ©s par lĂ en janvier dernier. La France est la seule concernĂ©e pour ce mois d'avril, comme indiquĂ© par Netflix dans sa lettre aux investisseurs.
La nouvelle grille en place montre des augmentations sur toutes les formules sans changement dans leurs caractéristiques :
Le coĂ»t pour un abonnĂ© supplĂ©mentaire passe Ă 5,99 ⏠(+1 âŹ) s'il a une formule avec pub et Ă 6,99 ⏠(+1 âŹ) pour une formule sans pub.
Netflix ne donne plus ses volumes d'abonnés lors de ses communications financiÚres, comme celle publiée hier pour ses résultats du premier trimestre 2025. Son chiffre d'affaires s'est établi à 10,5 milliards de dollars pour ce trimestre contre 9,3 milliards il y a un an et son résultat opérationnel est de 3,34 milliards contre 2,63 milliards pour une marge de 31,7% au lieu de 28,1 %.
Le service prĂ©voit une mĂȘme tendance Ă la hausse pour le trimestre Ă venir. InterrogĂ© sur un possible impact des conditions Ă©conomiques pour ses abonnements, le co-CEO de Netflix, Gregory K. Peters s'est montrĂ© plutĂŽt serein. La situation est stable du point de vue des mouvements d'abonnĂ©s, les rĂ©centes augmentations n'ont pas eu d'effet nĂ©gatif et mĂȘme pendant les pĂ©riodes difficiles Ă©conomiquement, le divertissement comme celui proposĂ© par Netflix ne subit de revers particuliers. Dans le pire des cas, la formule avec pub peut servir de choix de repli pour certains, a expliquĂ© le dirigeant.
Les Dead Kennedys. Mais c'est la face B qui tue!
Que ce soit un thriller, un document historique patriote de la seconde guerre mondiale (merci AndrĂ© Isaac qui me rend fier d'ĂȘtre Français!), une sĂ©rie documentaire sur la faisabilitĂ© de l'enfouissement de dĂ©chets nuclĂ©aires sur la lune, un film sur le voyage dans le temps qui fait lui-mĂȘme voyager dans le temps, ou mĂȘme des clips plus engageants pour moi, tout est lĂ , sur YouTube. Les AmĂ©ricains!
Moi j'aime ça avoir ma musique sur mes appareils, mes clips vidéos aussi, mes séries ou mes films. Sur mes disques durs, dans mes appareils.
Pas question qu'une fournisseur décide demain de les censurer ou de les bannir, comme c'est arrivé pour le livre 1984 chez Amazon (forcément!).
Je veux avoir le contrÎle, ça signifie aussi les avoir sur mes appareils ou des disques durs externes, les sauvegarder, les protéger. J'ai des incunables. J'ai évidemment Metropolis (évidemment Allemand) ou l'inhumaine si Française. Je garde ce qui a du sens.
Vous pouvez choisir de faire confiance aux multinationales Américaines ou d'ailleurs (Spotify!).
Bien sûr vous pouvez avoir confiance en eux, totalement et sans réserve.
Jusqu'au jour oĂč... Oups! Ils ont enlevĂ© des contenus que vous aimiez.
Ou vous vous apercevez que des albums d'un artiste n'y sont pas prĂ©sents, ou mĂȘme l'artiste lui-mĂȘme!
Idem pour les films, les documentaires, les séries. etc.
Dans le cadre de contenus que vous avez légalement le droit de copier, consultez pour cela votre avocat comme à chaque fois que vous installez un logiciel ou que vous signez virtuellement les conditions d'utilisations d'un site web. Dans ce cadre et seulement dans celui-ci, aprÚs validation de votre avocat spécialiste en droit d'auteur. Nous le faisons tous, non?!?
Vous pouvez alors copier localement des contenus.
Je n'engage évidemment pas à de la copie sauvage comme du temps de la cassette audio, du VHS, et autres horreurs qui ont irrémédiablement détruit l'industrie musicale et le cinéma dans les années 70 et 80! Ouhla non! à vos cassettes!
Vade retro Satanas! Consultez un avocat spécialiste en droit d'auteur, comme à chaque fois vous devriez le faire quand vous chantonnez une chanson dans la rue voire sous la douche si d'autres personnes peuvent vous entendre (oui vous bafouez la loi) !
Ceci étant dit et bien dit, quand vous en avez le droit (votre avocat spécialiste en droit d'auteur, blablabla), vous pouvez facilement copier ces contenus à la fois libre de droits et disponible à tous sur Internet sans avoir à signer de contrat d'utilisation avec la multinationale Américaine Alphabet contrÎlant Google, YouTube et tutti-quanti dont vous pouvez légitimement avoir peur.
En voici le mode d'emploi...
Ăa se passe dans le Terminal et sans aucun Ă©diteur comme Nano ou Vi/Vim.
Créez votre répertoire de travail, par exemple ~/youtube pour cela entrez mkdir ~/youtube; cd ~/youtube . Vous pourrez y retourner à tout moment depuis le terminal en tapant cd ~/youtube; ls -lha qui vous y enverra et affichera vos fichiers.
Pour commencer il va falloir installer homebrew: le mode d'emploi ici.
Ensuite avec homebrew, vous allez devoir installer yt-dl avec cette ligne de commande dans le terminal:
brew install yt-dlp
Nous y voici maintenant, vous ĂȘtes dans le terminal et maĂźtre de vos contenus!
Télécharger de la musique libre ou un podcast sans droits d'auteur:
yt-dlp -x --audio-format mp3 {adresse-youtube}
Télécharger une vidéo libre, ou sans droits d'auteurs, de préférence en HD 1080p:
yt-dlp -f "bestvideo[height<=1080]+bestaudio[ext=m4a]" -S vcodec:h264 {adresse Youtube}
Et retenez bien, que si les multinationales AmĂ©ricaines peuvent bafouer le droit d'auteur sans jamais ĂȘtre inquiĂ©tĂ©es, mĂȘme quand piratant des centaines de milliers de contenus et les redistribuant sur Internet (comme Meta/Facebook/etc.), vous ĂȘtes en revanche redevables de sommes faramineuses pour le moindre Ă©cart!
Notez que la cassette en illustration a une face B, célÚbre, merci les Dead Kennedys!
Au fil du temps, les pays imposant des vĂ©rifications strictes concernant lâĂąge des utilisateurs sont de plus en plus nombreux. En France, le cas se prĂ©sente dĂ©jĂ pour les sites Ă caractĂšre pornographique, et lâAustralie a rĂ©cemment dĂ©cidĂ© dâinterdire totalement les rĂ©seaux sociaux aux jeunes de moins de 16 ans.
Câest dans cet Ă©tat dâesprit, comme le rapporte The Verge, que Discord a annoncĂ© dĂ©marrer une expĂ©rimentation au Royaume-Uni et en Australie, visant Ă vĂ©rifier lâĂąge des utilisateurs avant de les laisser accĂ©der Ă certains contenus : quand lâutilisateur reçoit du contenu explicite, ou quand il cherche Ă modifier le filtre floutant ces mĂȘmes images.
La fenĂȘtre qui sâouvre alors demande Ă la personne de choisir parmi deux mĂ©thodes de vĂ©rification de lâĂąge : soit par un scan du visage par intelligence artificielle, soit par une photo de la piĂšce dâidentitĂ©. LâaccĂšs aux contenus explicites ne sera autorisĂ© quâune fois lâune de ces deux mĂ©thodes ayant confirmĂ© lâĂąge de lâutilisateur.
Il semble que la firme place une grande confiance dans le procĂ©dĂ© par IA, ayant indiquĂ© aller jusquâau bannissement dâutilisateurs considĂ©rĂ©s comme trop jeunes par la vĂ©rification. Ceux qui pensent avoir Ă©tĂ© jugĂ©s mineurs par erreur pourront cependant faire appel de la dĂ©cision, ou retenter un scan.
Si Discord a mis en place cette expĂ©rience suite au renforcement des lois de protection des mineurs sur internet au Royaume-Uni et en Australie, lâentreprise nâa pas indiquĂ© si ce process est amenĂ© Ă sâĂ©tendre Ă dâautres pays.
Donald Trump, annonçant 24h aprĂšs les avoir promulguĂ©es la mise en pause des taxes concernant tout un panel de produits dont lâĂ©lectronique, laissait augurer de fortes pressions de la part des entreprises de la tech. Selon le Washington Post, câest encore plus simple : Tim Cook lui-mĂȘme a fait un lobbying consĂ©quent pour Ă©viter quâApple prenne les taxes de plein fouet.
Au vu des rĂ©sultats, il ne fait aucun doute que Tim Cook a rĂ©ussi son coup : les produits de Cupertino sont exempts jusquâĂ nouvel ordre des taxes de 145 % touchant la Chine, et il est plus que probable quâil ait son mot Ă dire dans le texte final. Pourtant, le patron dâApple avait un adversaire de taille, en la personne de Pete Navarro, rien de moins que le conseiller Ă©conomique de la Maison Blanche.
Wilbur Ross, ancien SecrĂ©taire au Commerce sous la premiĂšre prĂ©sidence Trump, a cependant remarquĂ© que Tim Cook Ă©tait trĂšs apprĂ©ciĂ© du 47Ăšme prĂ©sident des Ătats-Unis dâAmĂ©rique :
Tim a de trĂšs bonnes relations avec le prĂ©sident. Il a jouĂ© un rĂŽle important et trĂšs dĂ©licat dans les rĂ©centes dĂ©cisions, son entreprise ayant une grande dĂ©pendance Ă la fois envers la Chine et les USA. [...] En gĂ©nĂ©ral, il est trĂšs respectĂ© parce quâil nâest pas du genre Ă se plaindre en public, il nâest pas geignard, mais au contraire fait montre dâun grand pragmatisme. Ce nâest pas une surprise pour moi de voir ses suggestions Ă©coutĂ©es avec attention.
Ce tĂ©moignage, qui vient confirmer les dĂ©clarations du prĂ©sident des USA lui-mĂȘme quand il a affirmĂ© avoir voulu « aider Tim Cook », montre le poids du patron dâApple par rapport Ă ses camarades. La liste des dirigeants ayant demandĂ© une rencontre avec Donald Trump ces derniers jours est relativement complĂšte, allant de Nvidia Ă Google.
Un porte-parole de la Maison Blanche a rappelĂ© que ces exemptions (terme auquel Donald Trump semble avoir une allergie particuliĂšre, considĂ©rant que les concessions quâil a faites au fil de son prĂ©cĂ©dent mandat ont affaibli la portĂ©e de ses rĂ©formes) nâen Ă©taient pas, et que les appareils Ă©lectroniques, tout comme le reste des produits importĂ©s aux USA, se verront apposer une taxe par la suite. Celle-ci sera cependant discutĂ©e avec les grandes entreprises du secteur, que ce soit Apple, Nvidia ou encore TSMC, et sera directement liĂ©e Ă la motivation du secteur Ă implanter des usines sur le sol US.
Quoi quâil en soit, Tim Cook semble ĂȘtre dans les petits papiers de Donald Trump, et le patron dâApple sait manier la forme et le fond pour se faire entendre du prĂ©sident des USA. Selon Marc Andreessen, investisseur proche de Donald Trump, le prĂ©sident des Ătats-Unis apprĂ©cie particuliĂšrement que Tim Cook vienne lui faire part de ses remarques directement, sans utiliser dâintermĂ©diaires, au contraire des autres dirigeants de la Silicon Valley.
Et cette prĂ©fĂ©rence ne date pas dâhier : dĂ©jĂ durant le premier mandat de Donald Trump, câest lors dâun dĂźner seul Ă seul avec le patron de Cupertino que les taxes sur la Chine (oui, Ă lâĂ©poque aussi) avaient Ă©tĂ© Ă©vitĂ©es.
Les autres patrons ont bien remarquĂ© que lâapproche de Tim Cook Ă©tait payante, et ont appliquĂ© depuis la formule : Mark Zuckerberg et Jeff Bezos ont eux aussi demandĂ© audience lors de dĂźners privĂ©s Ă Mar-a-Lago, rompant avec le cĂŽtĂ© formel des relations prĂ©cĂ©dentes. Mais Tim Cook garde la prĂ©fĂ©rence du chef dâĂtat, comme le note lâĂ©conomiste Joseph Politano : alors quâil a taxĂ© pour plus de 2000 milliards de dollars de produits impossibles Ă produire aux USA depuis le dĂ©but de son mandat, Donald Trump nâa reculĂ© quâĂ la demande dâApple. Encore mieux, la quasi totalitĂ© des exemptions dĂ©cidĂ©es touchent directement les affaires de la pomme, comme le remarque Lori Wallach, directeur de Rethink Trade :
Quand vous regardez les sept catĂ©gories ajoutĂ©es le 2 avril Ă la liste des exemptions, vous remarquez quâelles touchent toutes Ă des produits quâApple fabrique. TrĂšs peu dâautres entreprises peuvent en dire autant.
Si Tim Cook a gagnĂ© la premiĂšre bataille, il va sans dire quâil ne sâendort sĂ»rement pas sur ses lauriers : la guerre commerciale engagĂ©e par Donald Trump est loin dâĂȘtre terminĂ©e, et il devra encore mener bien des assauts au front pour faire en sorte quâApple soit autant que possible Ă©pargnĂ©e par les coups.
Si depuis 2023 la France et lâEurope connaissent une version payante de Facebook pour Ă©viter les publicitĂ©s et surtout la collecte de donnĂ©es privĂ©es, cette option est restĂ©e exclusive Ă lâUnion europĂ©enne et la Suisse. Il semble cependant que Meta ait au moins un temps rĂ©flĂ©chi Ă la possibilitĂ© de lancer cette option aux Ătats-Unis dâAmĂ©rique, comme le rapporte The Verge.
Câest en effet durant les auditions du procĂšs opposant Meta Ă la FTC (Federal Trade Commission) concernant lâaffaire Cambridge Analytica que la COO de lâentreprise, Sheryl Sandberg, a passĂ© un diaporama contenant cette possibilitĂ©. Selon la diapositive contenant cette idĂ©e, les raisons de la proposer Ă©taient claires et sans ambages :
Au final, lâentreprise a prĂ©fĂ©rĂ© rĂ©duire les donnĂ©es accessibles aux partenaires : par dĂ©faut, ils nâont plus accĂšs quâaux nom, prĂ©nom, adresse e-mail et photo des utilisateurs (ce qui est dĂ©jĂ consĂ©quent), et doivent demander des autorisations spĂ©cifiques pour accĂ©der aux posts. Si lâidĂ©e a le mĂ©rite dâĂȘtre gratuite et de toucher tous les utilisateurs sans distinction, elle reste cependant fortement opaque (comme le dit The Verge, les partenaires « signent un contrat », sans plus de prĂ©cisions).
La suite du procĂšs aura possiblement le mĂ©rite dâĂ©claircir les pratiques entre Meta et ses partenaires, et de mettre au jour les diffĂ©rentes dispositions prises (ou non) pour protĂ©ger la vie privĂ©e de ses utilisateurs.
Capture d'écran sur le site France 2
Tiens un sujet de France 2 Ă la foire commerciale de Canton.
Certains produits vont trĂšs probablement ĂȘtre en rupture aux USA, mais pas nĂ©cessairement les plus indispensables, et ça devrait donner un coup de froid Ă Temu qui investi Ă perte pour conquĂ©rir les marchĂ©s occidentaux dont l'AmĂ©ricain (hint: Amazon est mort entre Temu et Alibaba/Aliexpress!).
Mais la Chine veut se refaire en Europe, et je ne vois pas comment sauf à détruire le peu qu'il reste des industries Européennes...
L'offensive chinoise va ĂȘtre intĂ©ressante Ă regarder, en espĂ©rant que ceux qui soutenaient ce pays tout aussi hĂ©gĂ©monique que les USA en apprĂ©cieront les consĂ©quences!
Par effet-de-bord, les exportateurs EuropĂ©ens vont devoir se crĂ©er une filiale aux USA, ou mĂȘme passer un accord avec un distributeur existant en leur vendant Ă prix coĂ»tant, et en ayant une licence sur le droit d'exploitation de leur marque, pour ramener les marges en les dĂ©taxant dans le pays de leur choix!
Là aussi cela devrait avoir des conséquences négatives pour l'UE et la France en terme de revenu de leurs fiscalités.
Pour la marque Appleâą spĂ©cifiquement, et Apple Inc. dirigĂ©e par Tim Cook, il y avait trop de droits de douanes pour ne pas tout perdre avec leur importation de produits dont l'assemblage final se fait en Chine, Foxconn n'Ă©tant pas encore prĂȘt Ă exporter tous les produits des diffĂ©rentes gammes, assemblĂ©s en Inde, vers les USA.
Mais il est trĂšs probable que Tim Cook ai du faire des concessions, si tel est le cas on devrait l'apprendre rapidement!
Si Asus n'est pas la marque Ă laquelle on pense en prioritĂ© quand on parle de bracelets de santĂ© ou de montres, la marque taĂŻwanaise dispose tout de mĂȘme d'une gamme assez large dans ce domaine avec les VivoWatch. La derniĂšre version en date, annoncĂ©e il y a quelques jours, amĂšne une fonction intĂ©ressante : la mesure de la tension artĂ©rielle.
L'Asus VivoWatch 6 Aero est un bracelet dotĂ© d'un petit Ă©cran OLED (1,1 pouce) qui offre de nombreux capteurs. Il intĂšgre des capteurs classiques, comme un capteur de frĂ©quence cardiaque, mais peut aussi mesurer la saturation en oxygĂšne (SpO2) et intĂšgre la possibilitĂ© d'effectuer un Ă©lectrocardiogramme â comme les Apple Watch depuis la Series 4 â et (surtout) celle de mesurer la tension artĂ©rielle. C'est une fonction intĂ©ressante pour certaines maladies, mais Asus ne donne pas beaucoup de dĂ©tails sur sa mise en Ćuvre : les rares appareils compacts qui intĂšgrent cette fonction nĂ©cessitent gĂ©nĂ©ralement une calibration avec un tensiomĂštre classique (plus imposant) ou se limitent Ă indiquer une variation de la tension artĂ©rielle, sans donner de valeurs prĂ©cises.
Le bracelet d'Asus n'a pas encore Ă©tĂ© annoncĂ© pour la France (et n'a pas de prix officiel) mais la page de prĂ©sentation est disponible dans la langue de MoliĂšre, donc il devrait ĂȘtre disponible dans nos contrĂ©es de la mĂȘme façon que le bracelet VivoWatch 5 Aero (vendu environ 130 âŹ). Un des points mis en avant par Asus vient du poids (27 grammes) mais aussi de l'autonomie : Asus annonce jusqu'Ă 7 jours (5 jours dans un usage normal). C'est un pĂ©riphĂ©rique qui cible surtout les personnes qui s'intĂ©ressent uniquement Ă la santĂ©, avec l'intĂ©gration des suivis classiques (comme le sommeil) en plus des donnĂ©es issues des capteurs. Pour ceux qui veulent un pĂ©riphĂ©rique plus complet, Asus propose d'ailleurs de montres connectĂ©es.
Pour terminer, il faut noter que le capteur pour les ECG et celui pour la tension artérielle ne sont pas nécessairement disponibles dans tous les pays. Les deux nécessitent une validation par les autorités, ce qui peut prendre parfois quelques mois.
Quand les défauts des SSD sont mis en avant, un problÚme est généralement mis sur le tapis : l'usure. En effet, les cellules de mémoire flash ont une durée de vie finie, qui dépend de la technologie des puces et des mécanismes de gestion de l'usure. Mais un autre souci, plus insidieux, est rarement mis en avant : celui de la rétention, c'est-à -dire le temps pendant lequel un SSD peut garder vos données sans qu'elles soient corrompues. HTWingNut, un Youtubeur, a tenté de vérifier de façon empirique, si les SSD résistaient bien dans le temps.
Dans la majoritĂ© des cas, les SSD sont donnĂ©s pour une rĂ©tention des donnĂ©es de l'ordre de 10 ans, avec parfois une valeur doublĂ©e pour certains types de mĂ©moire flash. De façon trĂšs concrĂšte, les fabricants considĂšrent donc qu'un SSD neuf (c'est important) devrait garder les donnĂ©es une dizaine d'annĂ©es au moins sans que le SSD soit alimentĂ©. Au-delĂ de cette durĂ©e, il est possible (ce n'est pas systĂ©matique) que les donnĂ©es soient corrompues. Ce problĂšme de rĂ©tention n'en est normalement pas un, sauf si vous avez dĂ©cidĂ© de prĂ©server des donnĂ©es sur un SSD rangĂ© dans un tiroir⊠spĂ©cialement sur un SSD usĂ©. Soyons clairs sur un point avant de continuer : quelle que soit la technologie, espĂ©rer qu'un mĂ©dia fonctionne correctement aprĂšs une dizaine d'annĂ©es sans ĂȘtre utilisĂ© est un pari. Les disques optiques, les disques durs ou les SSD peuvent tomber en panne, et les professionnels tendent Ă employer des solutions pĂ©rennes (mais peu pratiques) comme les bandes magnĂ©tiques. Dans tous les cas, une vĂ©rification rĂ©guliĂšre des sauvegardes n'est pas Ă nĂ©gliger.
Le problÚme mis en avant par HTWingNut, c'est que l'usure réduit la rétention des données, tout comme la chaleur, par exemple. Un SSD rangé dans un endroit surchauffé gardera ses données moins longtemps qu'un modÚle placé au frais. Pour le vérifier, il a choisi quatre SSD Leven JS-600 de 128 Go, des modÚles noname comme il est possible d'en trouver par paquet sur Amazon, par exemple. Ils emploient de la mémoire TLC (trois bits par cellule), une technologie avec une résistance dans le temps moyenne.
La vidĂ©o montre le rĂ©sultat sur deux des quatre SSD, aprĂšs deux ans. Une premiĂšre vidĂ©o montrait le rĂ©sultat aprĂšs un an. Dans chaque cas, un des SSD a reçu 100 Go de donnĂ©es (et c'est tout) et le second a Ă©tĂ© usĂ© avant d'Ă©crire les mĂȘmes 100 Go. L'usure en question est assez importante, avec 280 To Ă©crits. C'est largement plus que la valeur garantie sur ce type de SSD, qui est de 60 To. Les fabricants indiquent en effet gĂ©nĂ©ralement une valeur1 (le TBW) qui est la limite (pessimiste) au-delĂ de laquelle le SSD peut amener des erreurs. Elle dĂ©pend en partie de la technologie â un SSD en TLC sera meilleur qu'un SSD en QLC, avec quatre bits par cellule â mais aussi de la capacitĂ©. Un SSD de 2 To peut mĂ©caniquement encaisser plus de donnĂ©es Ă©crites qu'un SSD de 128 Go.
Le test empirique, qui doit ĂȘtre pris pour ce qu'il est, montre que les deux SSD considĂ©rĂ©s comme neufs n'ont pas posĂ© de soucis de rĂ©tention des donnĂ©es aprĂšs un et deux ans (respectivement). Le modĂšle qui a Ă©tĂ© Ă©teint deux ans a tout de mĂȘme montrĂ© un petit signe de faiblesse, avec quelques erreurs ECC corrigĂ©es directement par le contrĂŽleur. Par contre, le SSD usĂ©, lui, montre des erreurs. Il y a quatre fichiers corrompus sur le SSD aprĂšs deux ans sans alimentation et des secteurs rĂ©allouĂ©s, ce qui indique que le contrĂŽleur a dĂ» aller piocher dans la rĂ©serve de cellules de la mĂ©moire flash. De plus, le nombre d'erreurs ECC corrigĂ©es est trĂšs Ă©levĂ© (plusieurs centaines de milliers). Enfin, le temps de calcul pour la vĂ©rification des donnĂ©es a pris significativement plus de temps : 42 minutes environ, contre Ă peu prĂšs 10 dans les autres cas.
La question de la sécurité de nos données se pose évidemment aprÚs de tels résultats. Mais il faut bien nuancer les choses. PremiÚrement, garder des données importantes sur un SSD bas de gamme éteint et usé est une mauvaise idée au départ, et il n'y avait pas réellement besoin d'un test empirique pour le prouver. DeuxiÚmement, c'est un problÚme qui ne peut toucher que des SSD éteints. Le SSD de votre Mac, normalement, ne devrait pas se trouver dans ce cas de figure, tout comme un SSD externe utilisé réguliÚrement. Et dans tous les cas, nous en revenons aux bases : une sauvegarde réguliÚre est importante, sur un volume vérifié lui aussi de façon réguliÚre. La vidéo, dans un sens, démontre presque par l'absurde ce qu'il ne faut pas faire.
Terminons par un point, lui aussi important : c'est un peu contre-intuitif, mais un vieux média à base de mémoire flash a probablement une rétention plus élevée qu'un périphérique récent. Une vieille clé USB ou une carte mémoire de la fin des années 90 va probablement encore contenir vos photos, alors qu'une microSD noname achetée en 2020 peut les avoir perdues.
Ce n'est pas le cas d'Apple, mais le TBW estimĂ© des SSD des Mac M1, par exemple, est estimĂ© Ă 700 TBW pour les modĂšles de 256 Go. â©ïž
Amazon fait une bonne rĂ©duction sur une configuration du nouvel iMac M4 sorti en novembre. Le modĂšle de milieu de gamme avec l'option de l'Ă©cran nano-texturĂ© (pour attĂ©nuer grandement les reflets) est vendu 1 715 âŹ. C'est 284 ⏠de moins que sur l'Apple Store. Il est dotĂ© de 16 Go de RAM et de 256 Go de SSD (ce qui peut s'avĂ©rer court). Il n'y a que la version en finition argent Ă ce prix.
L'iMac de milieu de gamme est mieux équipé en ports que le modÚle en dessous puisqu'il a l'Ethernet et quatre ports Thunderbolt 4 au lieu de 2. Sa déclinaison de M4 est un cran plus rapide que celle de l'entrée de gamme. En outre son clavier dispose du bouton Touch ID avec son capteur d'empreinte.
Cette version de l'iMac a apporté une meilleure webcam et des claviers et souris rechargeables par USB-C au lieu du Lightning. Quant au processeur M4, il est tout simplement puissant pour cette machine.
Test de lâiMac 24" M4 : haut en couleur
Hyperion Entertainment vient de mettre Ă jour un systĂšme d'exploitation antĂ©diluvien : AmigaOS passe en version 3.2.3. Cette version succĂšde Ă la version 3.2.2 de 2023 et c'est surtout un descendant direct de l'AmigaOS 3.x des annĂ©es 90. La mise Ă jour elle-mĂȘme peut Ă©tonner, mais ce n'est pas une nouveautĂ© : Hyperion Entertainment dispose des droits de la branche 3.1 d'AmigaOS et elle met Ă jour de façon rĂ©guliĂšre le systĂšme d'exploitation pour les quelques aficionados des machines de Commodore.
Mais le point intéressant, c'est qu'il existe d'autres branches d'AmigaOS. Attention, c'est un peu compliqué. Les versions 3.1.x et 3.2.x, portées par Hyperion, dérivent donc du code source de la version développée par Commodore. Pour la comparaison, il faut imaginer (par exemple) une faillite d'Apple dans les années 90 et une société qui continuerait à développer le System 7, plus de trente ans plus tard.
Ensuite, comme le rappelle Next, il y a les branches 3.5 et 3.9. Ces deux versions sont sorties Ă la fin du siĂšcle dernier et dĂ©rivent de la version 3.1 de Commodore (vous suivez ?). La sociĂ©tĂ© allemande Haage & Partner (l'Amiga avait beaucoup de succĂšs outre-Rhin) avait obtenu le nĂ©cessaire pour le dĂ©velopper sous licence de la part des ayants droit de Commodore Ă l'Ă©poque. Cette branche, abandonnĂ©e depuis, est donc plus ancienne que l'AmigaOS 3.2.3 qui vient d'ĂȘtre annoncĂ©, et elle ne fonctionne pas sur tous les modĂšles. Les Amiga â comme les Macintosh des annĂ©es 80 â reposent sur des processeurs de la famille 68000 et si AmigaOS 3.2.x prend encore en charge le 68000 original, ce n'est pas le cas d'AmigaOS 3.5 et 3.9, qui nĂ©cessitent un 68020.
La derniÚre branche officielle est AmigaOS 4.0 et 4.1, eux aussi développés par Hyperion. Cette branche est différente des deux autres, car elle nécessite un Amiga équipé d'une puce PowerPC. En effet, dans les années 90 et 2000, les tentatives d'évolution des Amiga sont passées par le processeur 68060 (qu'Apple n'a jamais employé) mais aussi par des puces PowerPC, comme les Mac. AmigaOS 4.x est donc une version nativement compatible avec les PowerPC, qui abandonne la compatibilité 68000. En parallÚle de ces versions, il existe aussi des systÚmes d'exploitation compatibles, qui implémentent les API d'AmigaOS,et les deux plus connus sont AROS (qui est open source et fonctionne sur de nombreuses architectures) et MorphOS. Ce dernier est un systÚme compatible fermé, qui nécessite un ordinateur à base de PowerPC. Il peut s'agir d'un Mac mais il en existe d'autres.
Notons enfin qu'Hyperion propose une version adaptĂ©e du Kickstart, en version 3.2.3. le Kickstart peut ĂȘtre vu comme l'Ă©quivalent (encore une fois) de la ROM des anciens Macintosh. Cette puce de ROM contient une partie d'AmigaOS, ce qui amĂ©liore les performances dans certains cas. Si vous avez une ROM Kickstart d'une ancienne version avec une version moderne d'AmigaOS, le systĂšme d'exploitation doit copier une partie des donnĂ©es en RAM pour les patcher, et donc une ROM Kickstart Ă jour rĂ©duit l'empreinte mĂ©moire du systĂšme.
Enfin, attention : AmigaOS 3.2 est un systÚme payant, vendu généralement une quarantaine d'euros. Votre vieil Amiga mérite bien ça.
Les camĂ©ras conçues par Reolink sont les premiĂšres Ă recevoir la certification Works with Home Assistant. LancĂ©e lâan dernier, elle identifie des produits qui fonctionnent parfaitement avec la domotique open-source et surtout quâils respectent quelques-uns de ses principes fondamentaux, Ă commencer par un fonctionnement entiĂšrement en local. Câest bien le cas pour les produits Reolink, qui peuvent ĂȘtre associĂ©s aux serveurs du fabricant, mais qui favorisent par dĂ©faut un fonctionnement local, pour le stockage et mĂȘme lâanalyse des images.
MĂȘme si tous les produits conçus par Reolink fonctionneront avec Home Assistant, seule une petite partie de son Ă©norme catalogue est certifiĂ©e. Cela concerne notamment ses deux sonnettes vidĂ©os, en Wi-Fi (130 âŹ) comme en Ethernet PoE (116 âŹ), ainsi que le Home Hub (100 âŹ). Cet enregistreur rĂ©seau peut gĂ©rer jusquâĂ huit camĂ©ras pour stocker leurs enregistrements et il fait aussi office dâalarme.
Voici les caméras « classiques » qui sont certifiées à ce jour :
Dâautres produits conçus par Reolink devraient rejoindre le programme au fil du temps, tandis que toutes celles actuellement en circulation continueront de fonctionner grĂące Ă lâintĂ©gration officielle. Celle-ci est gĂ©rĂ©e par un utilisateur et non le fabricant, ce qui est courant dans lâunivers Home Assistant, mĂȘme si la certification assure que le constructeur est non seulement dâaccord, il pourra mĂȘme donner un coup de main.
Les produits Reolink ne sont pas directement compatibles avec lâapp Maison dâApple, mĂȘme si on peut les y ajouter avec Scrypted⊠ou par le biais de Home Assistant bien sĂ»r, puisque le systĂšme de domotique peut faire office de pont HomeKit pour tous ses accessoires. Ces appareils sont aussi compatibles avec tous les systĂšmes qui gĂšrent les camĂ©ras rĂ©seau, grĂące aux standards ONVIF et RTSP.
macOS Sequoia 15.4.1 Pour Mac, iOS 18.4.1 pour iPhone, iPadOS 18.4.1 pour iPad ainsi que VisionOS 2.4.1 ou tvOS 18.4.1 comblent tous des failles de sécurité importantes et activement exploitées!
Mettez donc Ă jour vos Mac, iPhone, iPad, ïŁżTV ou Vision Pro.
Comme toujours, pensez Ă faire une sauvegarde avant...
Soyons honnĂȘtes : la plupart des services qui promettent de « vous rendre le contrĂŽle de vos donnĂ©es » le font Ă moitiĂ©. Parce que lâessentiel, aujourdâhui, nâest pas seulement dâĂȘtre effacĂ© des courtiers en donnĂ©es bien identifiĂ©s (mĂȘme si câest un excellent dĂ©but), mais de pouvoir agir contre nâimporte quel site qui publie vos informations personnelles sans votre consentement.
Nom, adresse, numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone, profil professionnel... Ce patchwork numĂ©rique qui vous suit et vous trahit, parfois mĂȘme Ă votre insu.
Avec son nouvel abonnement Unlimited, lancĂ© ce lundi 7 avril, Incogni passe un cap dĂ©cisif â et pourrait bien devenir la rĂ©fĂ©rence incontournable du secteur.
Jusquâici, Incogni brillait dĂ©jĂ par son efficacitĂ© Ă contacter les courtiers en donnĂ©es, ces boĂźtes grises qui revendent vos infos Ă qui veut bien payer. En quelques clics, le service engageait Ă votre place des dizaines de demandes lĂ©gales de suppression, avec des rĂ©sultats concrets. Simple, automatique, lĂ©gal.
Mais voilĂ que le plan Unlimited Ă©largit massivement le champ dâaction : dĂ©sormais, les abonnĂ©s peuvent pointer du doigt nâimporte quel site (hors rĂ©seaux sociaux, registres gouvernementaux, blogs et forums) qui expose leurs donnĂ©es personnelles. Le tout via une interface aussi limpide que redoutable, et gĂ©rĂ© ensuite par les agents Incogni eux-mĂȘmes, sans que vous nâayez Ă lever le petit doigt.
Vous tombez sur un site obscur qui liste votre adresse pro ? Une plateforme douteuse qui a recopiĂ© votre profil LinkedIn ? Un agrĂ©gateur de CVs qui vous avait Ă©chappĂ© ? Vous lâindiquez Ă Incogni. Et ils sâen occupent. Ce niveau de contrĂŽle, jusquâici, nâexistait tout simplement pas ailleurs. Câest ce qui fait toute la diffĂ©rence de ce nouveau plan.
Avec lâarrivĂ©e de cette nouveautĂ©, Incogni ajuste aussi lĂ©gĂšrement ses tarifs. Ă partir du 7 avril, lâabonnement annuel passe Ă 7,29 ⏠par mois (facturĂ© en une fois), tandis que la formule mensuelle reste Ă 12,99 âŹ, sans engagement.
Un tarif qui reste trĂšs compĂ©titif si lâon considĂšre :
Et contrairement Ă dâautres acteurs du marchĂ©, Incogni ne fait pas dans le blabla : ici, chaque demande est rĂ©ellement envoyĂ©e, suivie, et documentĂ©e. Le tout dans le respect du RGPD, bien sĂ»r.
Le plan Unlimited ne change pas seulement la vie de ceux qui veulent disparaĂźtre du web. Il rebat aussi les cartes du secteur tout entier. Car jusquâici, les outils de privacy se contentaient souvent de ce que les API et les registres voulaient bien leur donner. Avec cette nouvelle approche proactive, Incogni redonne lâavantage aux individus. Enfin.
Et soyons clairs : on nâattendait pas vraiment dâIncogni quâil rĂ©volutionne son propre modĂšle. Câest pourtant exactement ce qui se passe ici.
Ă lâheure oĂč vos donnĂ©es sont une monnaie dâĂ©change aussi banale que votre carte de fidĂ©litĂ©, ne rien faire revient Ă dire « je suis dâaccord ». Avec Incogni, on passe de la rĂ©signation au rĂ©flexe.
Strava vient de se payer Runna, une autre application dédiée aux amateurs de sport, spécialisée dans la course à pied. Runna est une application britannique surtout connue pour ses mécanismes d'entraßnement : elle propose un systÚme de coach assisté par IA, capable de personnaliser les objectifs en fonction de vos performances et vos objectifs. L'achat par Strava ne devrait par ailleurs rien changer pour les utilisateurs de Runna à court terme. C'est un investissement intéressant pour Strava, car l'app est un peu plus généraliste et Runna devrait donc combler certaines de ses faiblesses.
Il faut noter que Runna dĂ©pend dĂ©jĂ en partie de Strava, car l'app utilise les API de Strava, et que les deux applications reposent sur un abonnement. Runna est facturĂ© 20 $/mois (ou 120 $/an), alors que les fonctions payantes de Strava valent 10 âŹ/mois (ou 60 ⏠à l'annĂ©e). Il est Ă©videmment possible d'imaginer que les deux fusionneront Ă moyen terme, mĂȘme si le CEO de Runna indique que rien ne change pour le moment. Une des forces de Runna vient aussi de son intĂ©gration, c'est par exemple une des rares applications capables de profiter du capteur de frĂ©quence cardiaque des rĂ©cents Powerbeats Pro 2. Notons enfin que les modalitĂ©s de la transaction (comme le prix d'achat) n'ont pas Ă©tĂ© dĂ©voilĂ©es.
Test des Powerbeats Pro 2 : réduction de bruit sur fond de rythme cardiaque
MĂȘme si la vague attendue des PC sous Windows avec une puce ARM n'a pas dĂ©ferlĂ©, Qualcomm continue Ă travailler sur ses puces Snapdragon X. Une rumeur issue d'un blogueur chinois indique que la seconde gĂ©nĂ©ration â qui portera le nom Snapdragon X 2 selon la nomenclature de Qualcomm â devrait offrir un gain de performances de l'ordre de 20 % (18 Ă 22 %).
C'est une valeur dans la moyenne des puces modernes, qui atteignent généralement cette valeur dans un cas bien choisi (par exemple si le test se base sur les unités améliorées de façon significative). Il indique aussi que la fréquence devrait atteindre 4,4 GHz, une valeur plus élevée que celle des variantes actuelles. Si 4,4 GHz est la fréquence de base, une grande partie du gain proviendrait de cette fréquence : elle est de 3,8 GHz au mieux actuellement, et le passage à 4,4 GHz amÚne mécaniquement environ 15 % de gain. Si c'est la fréquence maximale de la puce (le Turbo), le gain proviendrait par contre d'optimisations : le Snapdragon X Elite le plus rapide atteint 4,3 GHz en pointe et 4,4 GHz serait donc une montée en fréquence faible (environ 2,5 %).
Dans les deux cas, il ne faut pas oublier que la partie CPU n'est pas le principal problĂšme des Snapdragon X. Le cĆur Oryon issu des travaux de Nuvia est convaincant dĂšs sa premiĂšre rĂ©vision, avec des performances du mĂȘme ordre que les puces M2 ou les puces x86 du mĂȘme segment. Par contre, la partie GPU demeure assez faible et les problĂšmes liĂ©s Ă la partie logicielle (Windows 11 ARM) bien prĂ©sents.
Test de l'Asus Vivobook S15 : enfin un PC Windows ARM qui tient la route grĂące au Snapdragon X
Notons enfin que les Snapdragon X2 devraient (enfin) avoir de la concurrence : le contrat d'exclusivitĂ© entre Microsoft et Qualcomm se termine officieusement cette annĂ©e et Nvidia et Mediatek devraient entrer dans la danse pour â peut-ĂȘtre â enfin dĂ©mocratiser les PC sous Windows ARM.
B&You rĂ©duit encore le prix de son forfait avec 200 Go de 5G, mais uniquement pour ceux qui sont Ă©galement abonnĂ©s Ă la fibre optique avec lâoffre B&You Pure fibre. Si câest votre cas, alors ce gĂ©nĂ©reux forfait mobile sera facturĂ© 6,99 ⏠par mois seulement, câest 3 ⏠de moins que le prix de base en ce moment pour les nouveaux abonnĂ©s et indĂ©niablement une des meilleures affaires pour qui a besoin dâun gros volume de donnĂ©es mobiles.
En tout, Bouygues Telecom demande 30,98 ⏠par mois pour les connexions Ă internet mobile et fixe. CĂŽtĂ© forfait mobile, outre les 200 Go de donnĂ©es en 5G, vous aurez les appels et SMS/MMS illimitĂ©s en France mĂ©tropolitaine, câest classique, ainsi que 30 Go de data par mois depuis lâUnion europĂ©enne et les DOM. CĂŽtĂ© internet fixe, lâoffre Pure fibre propose des dĂ©bits trĂšs importants avec 8 Gbit/s en tĂ©lĂ©chargement et 1 Gbit/s en envoi de donnĂ©es, une box Wi-Fi 6E et câest tout, il nây a pas dâoffre de tĂ©lĂ©vision. Ce qui nâest pas un problĂšme si vous possĂ©dez une Apple TV, ce ne sont pas les options qui manquent en direct.
Comment regarder les chaĂźnes de tĂ©lĂ© sur lâApple TV : toutes les apps et offres disponibles
PrĂ©cisons que la promotion ne vaut que pour les nouveaux clients, tant en mobile quâen fixe, puisquâelle ne sera appliquĂ©e que lors de la souscription simultanĂ©e aux deux offres. La remise sur le forfait mobile sera active tant que vous resterez abonnĂ© Ă la fibre optique, sinon le prix reviendra Ă 9,99 ⏠par mois.
Synology a annoncĂ©, uniquement sur son site allemand bizarrement, un changement de politique pour ses futurs NAS de la gamme « 25+ » attendus dans le courant de lâannĂ©e. Ces nouveaux produits exigeront un disque dur vendu ou certifiĂ© par Synology pour fonctionner correctement. Si vous insĂ©rez un support de stockage dâune autre marque et qui nâa pas reçu la certification exigĂ©e par le fabricant, vous perdrez une partie des fonctionnalitĂ©s, dont le suivi de lâĂ©tat des disques durs (SMART) qui sera rĂ©servĂ© aux modĂšles pris en charge officiellement.
Cette politique est nouvelle dans la gamme « grand public », mĂȘme si Synology lâavait dĂ©jĂ mise en Ćuvre dans certains modĂšles professionnels. Contrairement Ă ces derniers qui nâacceptent que les modĂšles maison, les nouveaux NAS tolĂ©reront des disques durs certifiĂ©s par le fabricant, dont la liste nâest pas encore connue. Quoi quâil en soit, câest une limitation importante des possibilitĂ©s offertes aux utilisateurs, qui devront se passer dâune partie des fonctionnalitĂ©s ou accepter de rester sur les disques durs officiels. Si les tarifs restent raisonnables face Ă la concurrence (environ 105 ⏠pour 2 To, contre 103 ⏠pour un WD Red de mĂȘme capacitĂ© par exemple), cela reste un bridage logiciel sur un marchĂ© qui Ă©tait jusque-lĂ totalement libre.
Synology prĂ©cise bien que le changement ne concerne que les nouveaux modĂšles attendus dans les prochains mois, les NAS actuels continueront dâaccepter nâimporte quel disque dur sans discuter. Autre concession, les disques durs utilisĂ©s dans un ancien NAS de la marque et transfĂ©rĂ©s dans les derniĂšres gĂ©nĂ©rations seront acceptĂ©s sans problĂšme et offriront toutes les fonctions. Ce nâest quâen partant de disques durs vierges insĂ©rĂ©s dans un nouveau NAS que la limitation interviendra. Ă noter que les SSD semblent Ă©pargnĂ©s par cette nouvelle politique pour le moment.
En contrepartie, Synology promet une nouveautĂ© sur cette gamme de NAS : Ă condition dâutiliser des disques dur approuvĂ©s, on pourra activer la dĂ©duplication Ă lâĂ©chelle du volume, une technique avancĂ©e qui permet de rĂ©cupĂ©rer de lâespace libre en supprimant les copies identiques des fichiers. Est-ce que ce sera suffisant pour faire passer la pilule ? Synology semble un petit peu Ă la traine depuis quelques annĂ©es face Ă des concurrents plus rĂ©actifs, Ă lâimage de la connectique rĂ©seau qui est encore en Ethernet gigabit sur la gĂ©nĂ©ration 2024. Certes, cela devrait enfin changer en 2025 avec la gĂ©nĂ©ralisation du 2.5G, mais cela fait longtemps que les autres constructeurs y Ă©taient passĂ©s et on peut toujours utiliser nâimporte quel disque dur dans leurs produits.
Tout juste une semaine aprĂšs le lancement de ses nouvelles offres en fibre optique, Orange ajuste dĂ©jĂ lâune des formules avec deux changements. La « SĂ©rie SpĂ©ciale Livebox Fibre » est dĂ©sormais affichĂ©e Ă 29,99 ⏠par mois, câest 10 ⏠de moins que lors de la commercialisation initiale. En contrepartie, elle perd la Livebox S au profit dâune Livebox 6, qui avait disparu de la gamme et qui signe ainsi son retour par le biais de cette offre ajustĂ©e.
Lâajustement de prix est forcĂ©ment bienvenu, dâautant que contrairement Ă toutes les autres formules, le prix de cette sĂ©rie spĂ©ciale nâĂ©volue pas aprĂšs la premiĂšre annĂ©e. De fait, si la Livebox Fibre est au mĂȘme tarif les 12 premiers mois, elle devient plus chĂšre au-delĂ (et pas quâun peu : 42,99 ⏠par mois), redonnant lâavantage Ă la sĂ©rie spĂ©ciale. Entre les deux, il y a deux diffĂ©rences : lâoffre standard est associĂ©e Ă une Livebox S au lieu de la 6 et ses dĂ©bits sont plus Ă©levĂ©s, avec 2 Gbit/s en tĂ©lĂ©chargement et 800 Mbit/s en envoi, contre respectivement 1 Gbit/s et 700 Mbit/s sur la sĂ©rie spĂ©ciale.
Perdrez-vous au change en ayant une Livebox 6 au lieu de la S ? En thĂ©orie oui, puisque le modĂšle de sixiĂšme gĂ©nĂ©ration Ă©tait limitĂ© au Wi-Fi 6E quand la nouvelle version passe au Wi-Fi 7. En pratique, ce nâest pas sĂ»r Ă©tant donnĂ© que les nouvelles Livebox abandonnent la bande de frĂ©quence des 6 GHz, avec des rĂ©sultats mitigĂ©s. Au minimum, on peut souligner que ce nâest pas un inconvĂ©nient majeur de la formule moins chĂšre.
Livebox 7 Wi-Fi 7 sans 6 GHz : un retour en arriĂšre en matiĂšre de performances ?
Reste maintenant Ă revoir la « SĂ©rie SpĂ©ciale Just Livebox Fibre » qui nâavait pas dĂ©jĂ beaucoup de sens avant et qui en a encore moins avec cette baisse de prix. Elle est moins chĂšre pendant 6 mois Ă 19,99 âŹ, certes, mais passe ensuite Ă 33,99 âŹ, soit plus que la sĂ©rie spĂ©ciale tout en offrant nettement moins avec sa Livebox 5 dĂ©sormais dĂ©suĂšte et surtout sans tĂ©lĂ©vision incluse.
Vous aviez oubliĂ© lâexistence dâApple Fitness+, le service de fitness dâApple ? Ce nâest pas le cas dâun entrepreneur brestois, qui rĂ©clame 600 000 ⏠à la Pomme dans une affaire de propriĂ©tĂ© intellectuelle, rapporte LâInformĂ©.
LoĂŻc Pajot dirige depuis 2011 un complexe sportif nommĂ© « Fitness Plus » qui dispense des cours de sport en prĂ©sentiel, mais aussi en ligne sur le site Fitnessplus.fr. Apple sâest lancĂ©e sur ce crĂ©neau fin 2020 avec Apple Fitness+, un service permettant de suivre des programmes dâentraĂźnement par le biais dâune application. AprĂšs plusieurs mises en demeure restĂ©es vaines, lâentrepreneur a attaquĂ© en justice Apple, Ă qui il reproche dâavoir copiĂ© la marque de sa salle de sport. Les trois appellations ciblĂ©es sont « Apple Fitness+ », « ïŁż Fitness+ » et « Fitness+ ».
Le gĂ©rant rĂ©clame 300 000 ⏠au titre de contrefaçon ainsi que 300 000 ⏠supplĂ©mentaires pour concurrence dĂ©loyale. « Cette action nâa pas Ă©tĂ© initiĂ©e pour rĂ©cupĂ©rer de lâargent auprĂšs dâApple. Le seul objectif est que cela cesse, quâon ne puisse pas se permettre, en tant que multinationale, dâarriver, dâaccoler son nom commercial Ă une marque antĂ©rieure qui est dĂ»ment exploitĂ©e, et de dire "dĂ©solĂ©, tchao, allez-vous en !" », a soutenu son avocat lors dâune audience le 17 avril au tribunal judiciaire de Paris.
En face, lâavocat dâApple a affirmĂ© quâil Ă©tait tout Ă fait classique dâassocier une marque Ă©tendard Ă des termes trĂšs usuels. Et de souligner quâApple nâa pas fait opposition Ă la nouvelle marque « Fitness Plus » sur fond bleu dĂ©posĂ©e par le dirigeant de la salle de sport en dĂ©cembre 2022 parce que « cette marque nâĂ©tait pas distinctive, elle nâintĂ©resse personne ».
Lâavocat de Cupertino a Ă©galement rĂ©futĂ© tout signe de confusion, car la marque Apple est mondialement connue. De plus, il a fait valoir que « ce service nâest pas accessible si facilement. Il faut un appareil Apple, tĂ©lĂ©charger lâapplication Forme en France ou Fitness+ Ă lâĂ©tranger, puis sâabonner. » Un argument pas tout Ă fait exact, car lâapplication Forme, qui hĂ©berge Fitness+, est prĂ©installĂ©e sur les appareils Apple.
Le jugement sera rendu dans les prochains mois.