↩ Accueil

Vue normale

Reçu aujourd’hui — 23 décembre 2025 7.2.1 🍏 Sites principaux

Meta : l’équipe de rêve dédiée à l’IA se fissure déjà

23 décembre 2025 à 20:36

Mark Zuckerberg a dépensé des millions de dollars pour recruter les plus grands noms de l’IA dans l’espoir d’accoucher d’une « superintelligence ». Mais faire cohabiter des dizaines de génies à grand coup de chèque sera-t-il suffisant ? La stratégie aurait rapidement montré ses limites selon le Financial Times, qui rapporte que Meta peinerait à accorder ses équipes et à se concentrer sur un seul et même projet. Des tensions auraient émergé entre Mark Zuckerberg et Alexandr Wang, chef du laboratoire chargé de mettre sur pied la prochaine génération d’IA de Meta.

Alexandr Wang et Mark Zuckerberg. Image Meta

Si l’entreprise s’en sort bien avec ses lunettes connectées, ses avancées dans le domaine de l’IA ont moins convaincu. Meta a pris du retard sur Google ou OpenAI, son dernier modèle Llama 4 ayant reçu un accueil bien tiède. Certains employés ont rejeté la faute sur un manque de coordination entre les équipes de recherche et les équipes produits ainsi que sur un manque de direction dans le domaine de l’IA. Conséquence : l’action Meta a perdu des centaines de milliards de dollars fin octobre.

Mark Zuckerberg ne s’est pas laissé abattre et s’est depuis quelque temps lancé dans une vaste campagne visant à recruter la crème de la crème de l’IA, débauchant chez Anthropic comme chez OpenAI. Meta a au passage récupéré le chef des modèles d’IA de Cupertino ainsi que de nombreux ingénieurs d’Apple. L’ambition est de créer une « superintelligence personnelle », soit une IA surpassant l'intelligence humaine.

Meta sort le chéquier et débauche le chef des modèles d’IA d’Apple

Meta sort le chéquier et débauche le chef des modèles d’IA d’Apple

Malgré la signature de chèques de plusieurs millions de dollars, tout ne se passerait pas comme prévu. Le chef de l’IA Alexandr Wang aurait déclaré trouver « étouffante » la microgestion exercée par Zuckerberg. En face, certains le trouveraient trop inexpérimenté pour un tel projet. Nat Friedmann, un ancien de GitHub en charge d’intégrer l’IA dans des produits, subirait également la pression du CEO pour accélérer la cadence. Meta a récemment licencié 600 employés de son équipe d'IA afin de faciliter les prises de décision, tandis que certains vétérans ont claqué la porte face à cette vague de nouveaux venus.

IA : Yann LeCun quittera bien Meta à la fin de l

IA : Yann LeCun quittera bien Meta à la fin de l'année

Bref, beaucoup de changement en interne alors que Meta n’a rien présenté depuis avril dernier. Selon les proches du dossier interrogé par le Financial Times, Meta voudrait lancer un nouveau modèle baptisé « Avocado » en début d’année prochaine. Celui-ci ne se baserait pas sur les précédents modèles Llama. Le but serait de proposer un modèle au niveau de Gemini 2.5 au lancement et de Gemini 3 l’été prochain, ce qui n’est pas particulièrement ambitieux quand on voit que Gemini 2.5 a déjà presque dix mois.

Meta pose cependant de grandes espérances sur ce modèle Avocado. Un flop de plus pourrait secouer les rangs de son équipe d’IA, incitant les nouveaux venus à aller voir si l’herbe est plus verte ailleurs. Les investisseurs vont sans doute suivre de près le lancement et les arguments avancés par Meta pour justifier toutes ces dépenses, Mark Zuckerberg investissant également des sommes folles dans des centres de données.

Le logiciel malveillant MacSync évolue et passe au Swift, avec notarisation et signature

23 décembre 2025 à 19:30

Dans le monde des logiciels malveillants qui ciblent macOS, la norme est de passer par des langages de script simples et de tenter de filouter les données des utilisateurs en faisant apparaître de fausses fenêtres de demande de mot de passe pour contourner les protections de macOS. Mais les chercheurs de Jamf viennent de mettre en avant une évolution chez les malandrins : les malwares modernes passent au Swift (un langage de programmation développé par Apple) et sont signés et notariés. De façon très concrète, une app signée est moins surveillée par macOS qu'une app qui ne l'est pas, pour une raison simple : elle provient d'un développeur qui a payé sa dîme et Apple peut bloquer l'app à distance… si elle est remarquée.

L'installeur du logiciel malveillant, dans une image disque. Image Jamf.

C'est une solution à double tranchant pour les hackers qui tentent de voler des données : d'un côté, un logiciel signé et notarié peut être lancé facilement par sa cible, sans devoir passer par des méthodes compliquées (au passage, le malware testé demande toujours de passer par un clic droit > Ouvrir, ce qui n'est pas nécessaire). Mais d'un autre côté, et c'est ce qui est arrivé ici, un logiciel signé et notarié peut être bloqué très facilement par Apple.

C'est un compromis qui repose principalement sur une chose : le malware va-t-il être détecté ? S'il est remarqué rapidement par les équipes d'Apple ou les chercheurs, il devrait être bloqué tout aussi rapidement et donc rendu inutile. Mais si la détection prend quelques jours, les avantages apportés par une app de ce type sont importants : il risque de toucher beaucoup plus d'utilisateurs. Le fait d'être signé et notarié ne permet pas à une app malveillante de faire n'importe quoi, et l'analyse faite par Jamf du code Swift le montre bien : les attaquants doivent tout de même tenter de passer outre certaines protections de macOS pour voler les données. Mais il ne faut pas nier la réalité pour autant : il y a nettement plus de chances que le malware s'incruste dans macOS.

En l'état, les personnes touchées avant le blocage du compte développeur employé sont toujours vulnérables, et les chercheurs recommandent de vérifier la présence des images disque zk-call-messenger-installer-3.9.2-lts.dmg ou co.runtime.helper.b3f9a2.dmg, qui ont été employées pour l'infection. Depuis que le compte employé a été signalé à Apple, le logiciel malveillant est bloqué, mais nous pouvons partir du principe que les personnes à l'origine des apps vont probablement utiliser d'autres comptes de développeurs (ou en pirater), dans un jeu du chat et de la souris qui peut durer assez longtemps.

Apple fait une OPA sur la sécurité dans le cloud

23 décembre 2025 à 18:13

L’opération est passée quasiment inaperçue car elle concerne un domaine très éloigné du grand public : Apple a fait l’acquisition de certains actifs de Styra et a recruté plusieurs de ses cadres cet été. Mais que fait Styra au juste ?

Cette société a créé Open Policy Agent (OPA), un outil permettant de définir et d’appliquer des règles de sécurité et de contrôle d’accès dans des environnements cloud. Très populaire dans le milieu, OPA aide les entreprises à gérer de manière centralisée qui peut faire quoi, à vérifier la conformité de leurs systèmes et à sécuriser leur infrastructure.

Image Styra

Dans un billet de blog publié en août (oui, l’opération est vraiment passée sous le radar), Tim Hinrichs, l’un des cofondateurs de Styra, se veut rassurant : « Apple est un utilisateur enthousiaste d’OPA, qu’elle utilise comme composant clé de son infrastructure d’autorisation pour gérer un vaste portefeuille de services cloud à l’échelle mondiale. L’annonce d’aujourd’hui démontre l’engagement d’Apple envers le projet OPA en réalisant un investissement plus important dans cette technologie et dans sa communauté. »

Le code étant sous l’égide de la Cloud Native Computing Foundation, le projet open source ne changera pas : le code restera libre et continuera d'être géré par la CNCF comme auparavant. Ce qui change, c’est que d’autres produits du portefeuille de Styra deviendront eux aussi open source.

Au vu de la spécificité du domaine, il ne faut pas s’attendre à ce que cette acquisition ait un effet pour les clients lambda. Elle permet essentiellement à Apple de mieux gérer ses propres outils et infrastructures internes. La Pomme a tout de même signalé cette opération à la Commission européenne, comme le DMA l'y oblige.

Que prépare Apple pour 2026 ?

23 décembre 2025 à 18:00
L’année 2026 s’annonce particulièrement chargée pour Apple. Selon les dernières rumeurs concordantes, la firme de Cupertino pourrait lancer plus de 20 nouveaux produits, voire jusqu’à 25 appareils, répartis sur toute l’année. Une feuille de route ambitieuse, mêlant renouvellements classiques, nouvelles catégories de produits et premières briques vers l’Apple du futur.

Le code unique pour les envois AirDrop : comment compliquer les choses pour une tâche simple

23 décembre 2025 à 18:00

AirDrop, sur le papier, est une fonction géniale : elle permet de transmettre des données facilement entre deux appareils, de façon presque magique. Mais dans la pratique, avec le temps, Apple limite de plus en plus cette solution entre deux personnes qui ne se connaissent pas nécessairement, probablement pour limiter les images indésirables ( ). Avec iOS 16.2, Apple avait modifié le comportement sur iPhone : si vous voulez recevoir des données, vous n'avez qu'une fenêtre de dix minutes avant que la technologie ne se limite aux contacts. Avec les versions 26.2 des systèmes d'exploitation, il faut ajouter un code à usage unique.

Apple limite depuis longtemps la possibilité de recevoir des fichiers de n'importe quoi sur iPhone.
iOS 16.2 : Apple limite le partage AirDrop à 10 minutes dans le monde entier, pas uniquement en Chine

iOS 16.2 : Apple limite le partage AirDrop à 10 minutes dans le monde entier, pas uniquement en Chine

Si vous utilisez AirDrop pour échanger des fichiers avec vos propres appareils, des amis ou de la famille, vous ne verrez aucune différence : l'ensemble est globalement fluide et efficace (sauf quand ça ne fonctionne pas, ce qui peut arriver un peu trop régulièrement avec AirDrop). Le changement n'intervient que si vous activez la possibilité de recevoir des messages de n'importe quelle personne aux alentours (Réglages Système > Général > AirDrop et Handoff sur Mac, Réglages > Général > AirDrop sous iOS). Dans les deux cas, vous pouvez choisir Tout le monde, avec une désactivation automatique de l'option après dix minutes sur les iPhone.

Un code à usage unique pour 30 jours

Dans ce cas précis, si une personne vous envoie un fichier, le système d'exploitation va générer un code unique de six chiffres du côté du récepteur. L'émetteur, lui, va devoir entrer ce code pour vous envoyer le fichier. C'est une solution évidente pour éviter les messages indésirables, mais elle ajoute une friction importante dans le processus de partage si vous ne connaissez pas la personne : il va falloir partager le code.

L'émetteur envoie un fichier à une personne qui n'est pas dans ses contacts : le système demande un code.
Du côté du récepteur, une notification apparaît et propose de générer un code unique.
Le code généré doit être tapé par l'émetteur pour valider le transfert.

Une fois que l'émetteur a tapé le code, le fichier est transmis et il n'est plus nécessaire pendant 30 jours. Apple a ajouté un mécanisme qui ajoute automatiquement la personne dans les contacts de façon temporaire du côté de l'émetteur. Il est possible de gérer ce cas précis dans Réglages Système > Général > AirDrop en Handoff (sur Mac, Réglages > Général > AirDrop). L'option Contact AirDrop connus liste les personnes qui ont partagé un code unique, avec la possibilité de supprimer le contact temporaire en question.

La nouvelle option Contacts AirDrop connus liste les contacts temporaires.
Le contact temporaire est là pour 30 jours et peut être supprimé.

D'un côté, Apple complexifie largement les choses : si vous acceptez les fichiers de n'importe qui, il y a une étape supplémentaire pour envoyer et recevoir des fichiers. De l'autre, c'est une protection qui est probablement efficace pour limiter les envois de fichiers indésirables. Et il faut le rappeler, cette étape supplémentaire ne va embêter que ceux qui laissent ouvert AirDrop aux quatre vents, ce qui n'est pas réellement une bonne idée. Notons pour terminer que cette fonction nécessite des systèmes à jour des deux côtés (c'est-à-dire les variantes 26.2 des systèmes d'Apple) et que c'est juste une protection supplémentaire dans le cas des iPhone étant donné qu'il n'est pas possible de recevoir en permanence les demandes issues d'inconnus.

iOS 26 : Apple transforme vos photos en scènes spatiales 3D et ouvre la technologie associée

23 décembre 2025 à 16:53

Depuis le passage à iOS 26, vous avez sans doute remarqué dans l’application Photos la présence d’un nouveau bouton quand vous consultez vos clichés. Si vous n’avez pas encore eu la curiosité d’appuyer dessus, faites-le, le résultat pourrait vous surprendre.

Ce petit bouton sert à convertir vos photos en « scènes spatiales », c’est-à-dire en contenus 3D. La fonction n’est pas totalement inédite : les utilisateurs de Vision Pro peuvent s’amuser avec depuis déjà quelque temps, mais en étant intégrée à iOS 26, elle devient accessible à beaucoup, beaucoup plus de monde.

Vidéo iGeneration

Après un bref calcul effectué par l’iPhone ou l’iPad, la photo en 2D se voit dotée d’un effet de profondeur et de volume. En faisant pivoter son appareil, on peut observer la scène sous un angle légèrement différent, avec l’impression de voir ce qui se trouve derrière ou à côté du sujet. L’effet est particulièrement convaincant sur les images comportant plusieurs plans bien distincts, comme une foule lors d’un concert, un portrait, ou encore des scènes avec de fortes lignes de perspective. Au-delà de l’app Photos, ces scènes spatiales sont également mises à profit pour créer les nouveaux écrans verrouillés animés, ceux avec un effet 3D appliqué aux photos.

Il faut bien distinguer les « scènes spatiales » des « photos spatiales ». Depuis l’iPhone 15 Pro, certains iPhone peuvent capturer des photos spatiales, c’est-à-dire des images enrichies de nombreuses données de profondeur grâce à l’utilisation simultanée de deux objectifs — c’est la raison pour laquelle l’iPhone 16e et l’iPhone Air ne peuvent pas prendre ce type de clichés. Ces photos spatiales peuvent être visualisées directement en 3D dans le Vision Pro.

Le bouton dans Photos pour convertir une photo en scène spatiale. Image iGeneration.

SHARP, une technologie pointue

Les scènes spatiales concernent, elles, les photos classiques en 2D. Comme il n’y a pas (ou peu1) de données de profondeur, il faut une technique pour les convertir en 3D. Cette technologie, baptisée SHARP, vient justement d’être publiée en open source par Apple.

Pour recréer une scène en trois dimensions, le système ne construit pas un modèle 3D classique fait de polygones, mais une collection de « gaussiennes », c’est-à-dire de petits volumes flous assimilables à des nuages de matière, chacun ayant une position, une taille, une orientation, une couleur et une transparence. Un réseau de neurones analyse l’image et prédit presque instantanément l’ensemble de ces paramètres. Une fois la scène ainsi décrite, elle peut être rendue en temps réel pour produire des images photoréalistes depuis des points de vue proches, avec une échelle réelle qui autorise des mouvements de caméra précis. Apple ne précise pas explicitement que SHARP est à la base des scènes spatiales d’iOS 26, mais tout porte à le penser.

Depuis la publication de cette technologie sur GitHub il y a deux semaines, plusieurs développeurs ont commencé à expérimenter avec. Vous pouvez tester facilement SHARP sur le prototype sharp-ml.vercel.app qui se charge de convertir vos images en nuages de points, puis propose une visionneuse pour explorer le rendu.

Le site sharp-ml.vercel.app pour tester facilement SHARP. Image iGeneration.

Le site permet également de télécharger ces nuages de points dans un fichier au format .ply, qui peut s’ouvrir ensuite dans une application de 3D, comme Blender. Il ne serait pas étonnant que cette technologie open source donne rapidement naissance à de véritables applications tierces, si ce n’est pas déjà le cas.

Le nuage de points vu dans Coup d’œil sur macOS. Image iGeneration.

  1. Les photos prises en mode Portrait comprennent en fait des données de profondeur.  ↩︎

Réglages > Général > Stockage

Bien sûr sans bug ça serait moins amusant, Johnny Mnemonic?!?

C'est la première fois que j'utilise cet outil, ou plutôt ces différents outils.

C'est très pratique si on pense à cliquer sur les "i" cerclés : là où je me serais attendu à un message explicatif, c'est à chaque fois un outil spécialisé permettant de trouver ce qui consomme le plus d'espace de stockage et de s'en débarrasser si on le souhaite !

Le "i" cerclé n'est vraiment pas le bon "call to action" dans ce cas, c'est ce qu'on appelle un "anti-pattern", il n'est pas conçu pour inciter à l'action comme le bouton "Stocker dans iCloud..." et c'est pour cette raison que je n'avais jamais essayé ces très bons outils.

Aucun rapport avec le fait que "Stocker dans iCloud..." rapporte à Apple via l'abonnement afférent au-delà de seulement 5 Go, tandis que nettoyer localement ne rapporte rien...

Dans mon cas quelques logiciels, les échantillons GarageBand (que je n'ai jamais utilisé), ma gigantesque bibliothèque perso d'ouvertures aux échecs et ses multiples copies (5 Go chacune), une série télé, la sauvegarde d'un ancien iPhone 12, etc.
Plus de 40 Go récupérés d'un coup...

Pensez à sauvegarder avant bien sûr, et nettoyez un grand coup.

Le Mota, un support de bureau DockKit pour seulement 20 €

23 décembre 2025 à 16:10

Si les stabilisateurs DockKit — une technologie de suivi qui permet à un iPhone de contrôler mécaniquement un support — sont devenus assez courants, il existe une autre catégorie de produit : les supports de bureau. Comitok, qui propose un stabilisateur DockKit à 50 € dont nous vous avons proposé un test, a un produit de ce type, que nous avions raté : le Mota.

Un support simple, mais visiblement efficace. Image Comitok.
Test du Mogo, le stabilisateur iPhone compatible DockKit à seulement 50 €

Test du Mogo, le stabilisateur iPhone compatible DockKit à seulement 50 €

Le Mota n'est pas un stabilisateur, mais bien un support de bureau : il se place sur une surface plane et est parfait pour effectuer un suivi si vous aimez bouger pendant vos conversations FaceTime, par exemple. Il a un gros avantage par rapport aux autres produits DockKit, son prix : 20 € seulement.

Le Mota se place sur un bureau. Image Comitok.

C'est un support assez classique, proche du modèle de Belkin qui était vendu presque dix fois plus cher (et a été rappelé à cause de risques d'incendie). Il propose donc des mouvements sur deux axes, un aimant pour fixer un iPhone compatible (tous les modèles depuis l'iPhone 12 sauf les iPhone SE et 16e) et la compatibilité DockKit. Et c'est tout. Il n'est pas capable de charger un iPhone (contrairement au modèle de Belkin) et ne fait qu'une chose : déplacer l'iPhone pour vous garder dans le cadre quand vous bougez. Comitok propose le strict minimum sur le support lui-même, mais une télécommande permet de contrôler les quelques fonctions.

Dans tous les cas, au vu du prix, c'est un accessoire intéressant pour ceux qui utilisent un iPhone comme webcam (par exemple avec l'Apple TV) ou aiment bouger en parlant. Nous n'avons pas encore essayé ce modèle, mais le Mogo de la même marque offre une implémentation solide de DockKit, donc le Mota est a priori dans le même cas.

Le mini onduleur d'Eaton en promotion à moins de 40 €, pour protéger sa box Internet des coupures de courant

23 décembre 2025 à 15:10

Le mini onduleur Eaton 3S Mini, lancé à 70 €, est en promotion à seulement 38 € sur Amazon. C'est un produit parfait pour protéger une box Internet et garder une connexion en cas de coupure de courant. Si vous êtes en télétravail, c'est un accessoire utile et pas très encombrant pour ne pas vous retrouver sans connexion.

L'onduleur (à droite) va remplacer l'adaptateur secteur (à gauche). Image MacGeneration.

Comme nous l'avons expliqué dans notre test, ce n'est pas un onduleur classique, mais plus l'équivalent d'une batterie externe pour une box ou n'importe quel appareil qui consomme peu. Techniquement, il intègre une batterie lithium-ion (les onduleurs se basent généralement sur des batteries à l'acide) et ne propose pas de prise électrique femelle. Le mini onduleur fonctionne en réalité en remplaçant l'adaptateur secteur d'une box ou de n'importe quel appareil qui consomme moins de 36 W, à la manière d'une alimentation universelle. Il est fourni avec de nombreux embouts circulaires, et peut fournir une tension de 9, 12, 15 ou 19 V (et 36 W au maximum).

Test de l

Test de l'Eaton 3S Mini : le mini onduleur pour les box internet… qui ne convient pas pour toutes

C'est donc une solution parfaite pour les box Internet, qui passent généralement par une prise de ce type et consomment assez peu. Il faudra juste l'éviter si vous avez un des rares modèles qui s'alimente en USB-C. Si la marque met en avant les box Internet, tous les appareils qui nécessitent une des quatre tensions proposées sont compatibles, tant que la puissance maximale reste sous la limite.

Backblaze ne sauvegarde plus le contenu de Dropbox ni d’autres services de stockage

23 décembre 2025 à 14:53

Si vous utilisez Backblaze pour sauvegarder votre Mac, attention à une chose. Plusieurs utilisateurs ont constaté que le service de sauvegarde en ligne ne prenait plus en compte le dossier de Dropbox ni celui d’autres solutions de stockage dans le cloud.

Image MacGeneration

Le changement semble remonter à la version 9.2.2.878 du client Mac. Dans les notes de version, Backblaze indique ceci :

Les versions récentes de macOS peuvent monter des espaces de stockage cloud (par exemple, Google Drive, OneDrive et Dropbox) dans des répertoires locaux, ce qui peut entraîner leur sauvegarde par erreur par le client de sauvegarde. Ces dossiers montés dans le cloud sont désormais détectés et exclus afin d'éviter les problèmes de performance, la consommation excessive de données et les complications lors de la restauration.

Sur son blog, le développeur Michael Tsai fait également état d’absences de sauvegarde concernant iCloud Drive et OneDrive. On pourrait penser que ce comportement est lié au framework File Provider Extension, qui intègre ces services d’une nouvelle façon dans le Finder, mais cela ne semble pas être le cas. Apparemment, Backblaze exclut ces services de manière explicite, sans proposer d’option pour modifier ce choix. En revanche, lorsque Dropbox est utilisé via le client tiers Maestral, les fichiers sont bien sauvegardés, comme nous avons pu le vérifier.

La prudence est donc de mise si vous utilisez Backblaze. Il convient également de rester vigilant avec les sauvegardes locales : les fichiers stockés sur iCloud Drive, Dropbox ou Google Drive ne sont pas toujours réellement présents sur le Mac, ce qui peut les faire passer à travers certaines sauvegardes. C’est pourquoi certains logiciels, comme Carbon Copy Cloner, proposent de télécharger temporairement les fichiers non présents localement afin de les inclure sur un disque dur ou un SSD externe.

Backblaze est facturé 99 $ HT par an pour la sauvegarde complète d’un Mac, avec un historique des fichiers sur un an. Nous avions comparé cette offre il y a quelques mois à plusieurs alternatives, dont Arq Premium et CrashPlan.

Sauvegarde en ligne : peut-on trouver mieux que Backblaze en 2025 ?

Sauvegarde en ligne : peut-on trouver mieux que Backblaze en 2025 ?

Selfix, la protection qui intègre un écran pour améliorer vos selfies et un lecteur de microSD

23 décembre 2025 à 14:40

Le fabricant DockCase, un habitué de Kickstarter, va bientôt proposer un produit intéressant pour les amateurs de selfie : la coque Selfix. Destinée aux iPhone 17 Pro et Pro Max, elle intègre une fonction inédite pour prendre des selfies : un écran AMOLED. Contrairement aux coques qui emploient simplement un miroir, la coque reproduit en réalité ce qu'affiche l'écran principal de votre iPhone, ce qui explique qu'elle est réservée aux iPhone 17 Pro.

La coque en action. Image Selfix.

L'écran ne nécessite pas d'applications pour fonctionner, car il repose sur la sortie vidéo en USB-C de l'iPhone, qui n'est pas proposée sur les iPhone Air. Compte tenu des images, la dalle AMOLED en 480 x 480 doit probablement exposer un moniteur externe plus grand à l'iPhone, tout en n'affichant que la partie centrale. Cette solution astucieuse transforme le petit écran externe en viseur pour les photos, en ne montrant que la partie importante.

L'écran est une copie de l'écran principal. Image Selfix.

L'intérêt principal est évident : il est possible d'utiliser les capteurs placés à l'arrière de l'iPhone (48 mégapixels) au lieu du capteur frontal de 18 mégapixels. Ils sont plus efficaces que ce dernier dans certains cas, comme quand la lumière est faible, et la coque donne accès aux boutons de l'iPhone pour déclencher facilement.

Du stockage optionnel

La coque, qui sera proposée en trois couleurs (beige, rose et noir) intègre aussi un petit accessoire pratique : un lecteur de cartes microSD. Il n'est pas assez rapide1 pour enregistrer des vidéos en ProRes, qui nécessitent des SSD capables d'atteindre 220 ou 440 Mo/s en écriture, mais c'est une solution pratique pour stocker certaines informations. Attention, ce n'est pas une solution qui étend la capacité de stockage de l'iPhone au sens strict du terme, les applications doivent accepter un périphérique externe.

Image Selfix.

Toute la question vient évidemment d'un seul point : le prix. DockCase annonce qu'un financement participatif va être lancé, sans donner de tarifs pour sa coque. Compte tenu de la présence d'un écran et d'un peu d'électronique, elle devrait être a minima aux alentours de 100 €, même si les premiers participants payeront probablement moins que les autres, comme dans tous les bons financements de ce type.


  1. L'UHS-1 permet 104 Mo/s au mieux, et les résultats dépendent des cartes.  ↩︎

Ce coup-ci c'est la Banque Postale qui subit une attaque par DDoS

Je voudrais d'abord dire que je suis effaré et effrayé par ces attaques multiples contre la France.
À ce point, il ne s'agit plus de hasard, mais de volonté de faire du mal, organisée.

Cette fois-ci c'est la Banque Postale attaquée via du DDoS, le DDoS consistant à utiliser un grand nombre d'objets connectés (IoT) comme par exemple des caméras de surveillance publique ou des routeurs Internet, pour saturer les capacités techniques de la proie.
Le but étant de rendre la victime incapable de communiquer effectivement au travers d'Internet, ses serveurs saturés par des millions de requêtes.

Par exemple, au moment où j'écris ces lignes labanquepostale.com ne répond toujours plus!

La Caisse d'épargne et la Banque Populaire pourraient aussi être visées, mais semblent moins affectées.

Pendant ces fêtes de Noël et malgré l'euphorie des derniers achats, que ça soit de beaux cadeaux, de la nourriture festive ou tout ce qui se boit, je recommanderais d'avoir une excellente hygiène numérique, et de se souvenir que l'argent liquide n'a pas besoin d'Internet ou de cloud...

Galaxy Z Fold : Samsung étudierait un second modèle au format proche de celui de l’iPhone Fold

23 décembre 2025 à 12:36

Jamais deux sans trois. En plus des Galaxy Z Flip8 et Z Fold8, Samsung pourrait lancer un troisième smartphone à écran pliable en 2026. D’après etnews, il s’agira d’une déclinaison du Z Fold8 dont le format se rapprocherait de celui de l’hypothétique iPhone Fold.

Galaxy Z Fold7. Image Samsung.

Ce modèle surnommé « Wide Fold » s’ouvrirait toujours comme un livre, mais se distinguerait par un format plus large que haut une fois déplié. Il adopterait ainsi un ratio proche du 4:3 des iPad. Selon le média coréen, l’appareil sera doté d’un écran externe plus petit et moins allongé que celui des Z Fold actuels : 5,4", contre 6,5" pour le Z Fold7. L’écran interne mesurerait quant à lui 7,6" au lieu de 8", avec une surface donc plus large que haute.

Ces caractéristiques sont très proches de celles prêtées à l’iPhone Fold. La semaine dernière, The Information indiquait que le futur smartphone pliable d’Apple pourrait embarquer un écran externe de 5,3" et un écran interne de 7,7", avec un ratio « similaire à celui des plus grands iPad en mode paysage » et un format « plus large que haut une fois déplié ».

De l’iPhone 17e à l’iPhone 20 : les secrets de huit futurs iPhone révélés

De l’iPhone 17e à l’iPhone 20 : les secrets de huit futurs iPhone révélés

Le ratio 4:3 est bien adapté à la lecture de documents, à la consultation de photos ou encore à différents usages créatifs et productifs, comme la retouche d’images. En revanche, il se prête moins bien au visionnage de films, avec l’apparition de larges bandes noires en haut et en bas de l’image.

Samsung renouvelle habituellement sa gamme de smartphones pliables durant l’été. Le « Wide Fold » pourrait toutefois être lancé à l’automne, à une période qui coïnciderait avec celle évoquée pour l’iPhone Fold.

Cyberattaque : les services de La Poste sont toujours dans les choux, des pirates russes revendiquent l'attaque

23 décembre 2025 à 20:55

Mise à jour le 23 décembre à 21 h : Le groupe de hackers pro-russe Noname057(16) a revendiqué la cyberattaque sur sa chaîne Telegram. Celui-ci a déjà été mêlé à des attaques du genre, comme sur le site du ministère de la Justice ou de plusieurs préfectures et autres villes françaises. Selon l’expert en cybersécurité Clément Domingo, chaque revendication est accompagnée d’une propagande pro-russe. La Poste n’a pas confirmé cette piste pour le moment.

Article original : La panne continue chez La Poste. Depuis lundi matin, une panne massive touche les différents services du groupe, de la livraison de colis à sa filiale bancaire. Le problème n’a toujours pas été corrigé ce matin, et il reste impossible d’obtenir le suivi d’un courrier ou d’accéder à ses comptes.

Le site de La Poste ce matin. Image MacGeneration

La panne fait suite à une attaque par déni de service (DDoS) consistant à surcharger les serveurs via l’envoi de multiples de requêtes. Le groupe a indiqué hier que la distribution des colis et des courriers à domicile était perturbée mais assurée. Un gros couac à deux jours de Noël…

Cyberattaque : les sites et apps de la Poste et de la Banque Postale inaccessibles

Cyberattaque : les sites et apps de la Poste et de la Banque Postale inaccessibles

Aujourd’hui, le site de la Poste est de nouveau accessible, mais entrer un numéro de suivi donne une erreur. Sur le site de la Banque Postale, il est indiqué qu’un « incident informatique » rend indisponible l'accès à l’application mobile et à la banque en ligne. Les paiements en ligne restent possibles avec authentification par SMS, tandis que les paiements par carte bancaire ou les virements par WERO sont toujours accessibles.

« La cyberattaque se poursuit » mais a « baissé en intensité » a indiqué sur BFMTV le ministre de l’Économie Roland Lescure. Il a assuré qu’aucune donnée personnelle n’avait été aspirée et que, même sans suivi, les colis restaient bien en cours d’acheminement.

BFM note que deux autres banques ont eu des soucis hier, à savoir la Caisse d'épargne et la Banque populaire. Le groupe BPCE a indiqué qu’il s’agissait d’un incident distinct lié à « un dysfonctionnement temporaire d'un de ses fournisseurs ». Il a depuis été résolu.

Les bandes magnétiques ne sont pas mortes : les LTO-10 (Ultrium) passent à 40 To

23 décembre 2025 à 11:35

Dans le monde informatique grand public, les bandes magnétiques ne sont plus employées depuis très longtemps. Mais dans le monde professionnel, pour l'archivage, elles sont encore très courantes : elles offrent un bon rapport capacité/prix et sont plus pérennes que les disques durs ou les SSD. Fujifilm vient d'annoncer des cartouches LTO-10 d'une capacité de 40 To, pour ceux qui ont de gros besoins de stockage.

Le lecteur de bandes d'Apple des années 80.

Les plus anciens d'entre vous se souviennent peut-être de l'Apple Tape Backup 40SC, un périphérique SCSI qui permettait de stocker 40 Mo sur une bande magnétique dans les années 80. La nouvelle génération permet donc de stocker un million de fois plus de données, et peut atteindre 100 To avec de la compression1. La nouvelle bande de 40 To fait partie de la gamme LTO-10, qui a un défaut : alors que les générations précédentes de lecteurs de bandes avaient une rétrocompatibilité assumée (un lecteur de génération x pouvait lire et écrire les bandes de la génération x-1 et lire celles de la génération x-2), ce n'est pas le cas avec les LTO-10.

Cette bande contient 40 To. Image Fujifilm.

La nouvelle bande de 40 To de Fujifilm mesure 1 337 m et la marque annonce un débit de 400 Mo/s. Comme toujours avec les bandes magnétiques, il n'est pas possible d'accéder à une donnée précise sans dérouler la bande jusqu'à la bonne position, ce qui peut être assez lent. Les bandes magnétiques servent donc essentiellement à l'archivage dit froid : les données sont sauvegardées périodiquement mais normalement rarement accédées.

Bien évidemment, les bandes magnétiques de type LTO ne ciblent pas le grand public, mais il existe tout de même des lecteurs en Thunderbolt pour les entreprises qui utilisent du matériel standard, par exemple. Et certains amateurs récupèrent parfois d'anciennes générations d'appareils pour effectuer des sauvegardes durables et fiables.


  1. Une valeur qui dépend évidemment du type de données. Si le ratio de 2,5:1 peut être atteint sur du texte, ce n'est pas le cas sur des images ou de la vidéo, qui sont généralement déjà compressées.  ↩︎

Apple dépend de plus en plus de Samsung pour la mémoire vive des iPhone

23 décembre 2025 à 11:05

Si Apple n'a pas encore augmenté ses prix sur la mémoire vive — qui sont plus élevés que la moyenne en temps normal —, la RAMpocalypse commence à poser un problème. Selon The Korea Economic Daily, Samsung fournit environ 60 à 70 % des puces de mémoire LPDDR5 des iPhone 17. Dans les iPhone précédents, SK Hynix, un autre fabricant majeur de mémoire, fournissait une plus grande partie de la mémoire.

Samsung fournit beaucoup de LPDDR5. Image Samsung.

La raison principale est simple : tant Micron que SK Hynix ont choisi de produire de la mémoire HBM (employée dans les cartes intégrées dans les serveurs pour l'IA) au détriment de composants comme la LPDDR des smartphones et autres ordinateurs. Mécaniquement, Samsung a donc récupéré une partie de ce marché, car la société coréenne n'a pour le moment pas décidé de diminuer drastiquement sa production.

les puces A nécessitent des composants spécifiques. Images iFixit.

Le problème, selon nos confrères, est qu'Apple demande de la mémoire avec des spécifications très précises. Les iPhone et autres Mac utilisent de la mémoire LPDDR rapide (le MacBook Pro M5 utilise de la LPDDR5X-9600) et Apple veut de la mémoire d'une excellente qualité, sans variations sur la production. Les contrôleurs mémoire des systèmes sur puce sont très sensibles à la qualité de la tension des puces, et donc la production doit être parfaite. Visiblement, Samsung est le seul fabricant capable de fournir de la mémoire adéquate en volume : Micron a fait le même choix que SK Hynix et se concentre sur la HBM et CXMT, le quatrième fabricant majeur (et chinois), est techniquement très en retard sur les autres.

Quel pourrait être l

Quel pourrait être l'impact de la RAMpocalypse sur Apple ?

Dans la pratique, toute la question reste celle de l'impact du prix de la mémoire sur celui de nos appareils. Et l'inconnue principale est le prix qu'Apple paye pour la mémoire : sur les marchés classiques, les composants nécessaires pour 12 Go de LPDDR5 (la quantité présente dans les iPhone Air et 17 Pro) valent actuellement plus de 70 $, contre environ 30 $ en début d'année. Mais Apple ne paye a priori pas ce prix, en tout cas pour le moment.

❌