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Things utilise un nouveau moteur en Swift pour synchroniser ses données vers le nuage

La dernière grande nouveauté de Things, le gestionnaire de tâches de Cultured Code, est quasiment invisible et pourtant essentielle. L'éditeur allemand a publié un billet dans lequel il explique avoir remis à plat Things Cloud, son architecture serveur utilisée pour la synchronisation des données de son application (celle-ci tourne sur Mac, iPhone, iPad, Apple Watch et Vision Pro). Cultured Code fait partie de ses éditeurs qui ont préféré développer eux-mêmes ce système plutôt que se reposer sur iCloud (qui n'a pas toujours été d'une fiabilité exemplaire à ses débuts)

L'éditeur explique avoir fait confiance à Swift, le langage de développement d'Apple, pour la refonte du centre nerveux de Things Cloud. Ce dernier avait été conçu il y a 14 ans et ses limites et faiblesses devenaient de plus en plus prégnantes.

L'architecture serveur pour Things. Image Culture Code.

Cultured Code a commencé à évaluer Swift, pour une utilisation côté serveur et pas seulement pour ses logiciels client, en développant de petits modules. Pierre après pierre, ce choix s'est affirmé et Cultured Code peut dorénavant utiliser le même langage pour ses applications que pour une bonne partie de l'infrastructure logicielle qui assure la synchronisation de leur contenu (il y a plus de détails techniques ici).

Les deux moteurs de synchronisation ont fonctionné en parallèle afin de vérifier que le nouveau se comportait correctement et la bascule entre les deux plateformes a été opérée à la fin de l'année dernière. Les derniers ajustements ont eu lieu le mois dernier. Pour l'utilisateur, la transition s'est faite, a priori, de manière transparente. L'éditeur de Stuttgart affirme que son nouveau système est plus rapide pour ses utilisateurs et plus robuste et aisé à faire évoluer pour ses concepteurs, et ce pour la prochaine décennie au moins.

La Freebox Pop S passe à 24 €/mois et gardera ce prix pendant 5 ans

Il y a quelques semaines, Free lançait la Freebox Pop S, une offre Internet sans la télévision mais avec un débit de 5Gb/s. En avril, l'offre était à 25 €/mois, mais Free vient de diminuer son prix : elle passe à 24 €/mois. Et en plus de cette diminution de 1 €, Free indique que le prix est garanti pendant 5 ans.

La Freebox Pop. Image Free.

La Freebox Pop S est une bonne solution pour ceux qui ne veulent pas de la télévision (il existe de nombreuses alternatives) et demandent uniquement une connexion à Internet. La Freebox Pop est une Freebox milieu de gamme qui offre du Wi-Fi 7 (sans la bande des 6 GHz) et une prise Ethernet à 2,5 Gb/s. Elle ne permet pas de profiter pleinement du débit de l'offre (5 Gb/s) mais elle offre tout de même un gain intéressant par rapport à une connexion à 1 Gb/s. L'offre est sans engagement, Free peut rembourser jusqu'à 100 € sur les frais de résiliation d'un autre opérateur et il est possible d'obtenir un répéteur Wi-Fi 7 sur demande. C'est donc une offre intéressante pour faire des économies, surtout avec un prix qui ne changera pas dans les cinq prochaines années… et c'est évidemment une réponse à l'offre B&You Pure fibre.

Ne dites plus Cortex X925 ou Cortex A520 mais Arm Lumex Ultra ou Lumex Nano

Arm (la société) vient d'annoncer un changement de nomenclature pour ses différentes (et nombreuses) puces. Le but est de simplifier les noms, avec évidemment un peu de marketing. Au lieu de parler de Neoverse N1, de Cortex X925 ou de Cortex A5201, la marque a choisi des noms plus simples et une déclinaison des gammes proche de celle d'Apple.

Un des logos mis en avant par Arm. Image Arm.

Le changement s'effectue d'abord sur la cible. Les puces pour les serveurs restent les Neoverse, un nom employé depuis quelques années. Pour les appareils mobiles, Arm a choisi Lumex, qui va donc a priori remplacer le nom Cortex. La marque introduit aussi le nom Niva pour les PC (pour le moment, ils utilisent uniquement des puces Qualcomm), Zena pour tout ce qui touche aux véhicules et Orbis pour le monde des objets connectés.

Le second changement va venir des chiffres qui définissent les gammes. Actuellement, les cœurs avec un 5 en début de nom sont l'entrée de gamme (basse consommation), les modèles 7 sont les cœurs qui offrent un compromis entre performances et consommation et les cœurs 9 (ou X) sont ceux qui offrent des performances élevées au détriment de la consommation. Ces choix peu compréhensibles par le public sont remplacés par Pico, Nano, Pro, Premium et Ultra, à la manière d'Apple (il manque le Max). Nous pouvons supposer que le successeur d'un cœur comme le Cortex X925 (le haut de gamme de 2025) va donc s'appeler Lumex (1 ?) Ultra, par exemple. Les détails exacts ne sont pas connus, mais l'entrée de gamme devrait probablement prendre le nom Nano, et les modèles intermédiaires le nom Pro ou Premium, etc.

Image Arm. Montage iGeneration

Enfin, la gamme Mali (les GPU de la marque) ne devrait pas réellement changer de nom. Dans tous les cas, c'est une simplification qui n'en est pas une (quel que soit le nom, le public ne s'intéresse en réalité pas nécessairement au type de système sur puce) mais qui permet à Arm d'avoir des noms un peu reconnaissables face aux Snapdragon 8 Gen 3, Snapdragon X Elite et autres Apple M4 Max, ou tout du moins plus simple à retenir que Cortex A725.


  1. Respectivement une puce pour les serveurs, la version haut de gamme des cœurs pour les systèmes sur puce de smartphones et la version basse consommation des cœurs en question.  ↩︎

Quel est le point commun entre tado° et Taylor Swift ?

20 mai 2025 à 11:06
Pour célébrer le cap symbolique du million de foyers connectés à ses thermostats intelligents, la start-up munichoise tado° a dévoilé un bilan énergétique des plus impressionnants, à savoir 8,5 millions de mégawattheures d’énergie économisés. Ce qui correspond au bas mot à près de 250 000 concerts de Taylor Swift ou 1 million de tours du monde en voiture électrique !

Une nouvelle puce Ethernet 10 Gb/s chez Realtek, pour casser les prix

Depuis quelques années, l'Ethernet s'accélère, même dans le monde grand public. La version à 2,5 Gb/s est devenue la norme dans les PC et dans les adaptateurs USB, et celle à 5 Gb/s débarque peu à peu aussi. Mais l'Ethernet à 10 Gb/s reste pour le moment une norme assez onéreuse, notamment au niveau des composants. Une nouveauté pourrait tout de même changer la donne : l'arrivée de Realtek avec la puce RTL8127A.

La société taïwanaise tend en effet à proposer des produits corrects à un prix faible — les adaptateurs 2,5 Gb/s à moins de 30 € utilisent une puce Realtek — avec deux avantages. Le premier, c'est que les pilotes sont soit génériques, soit proposés pour la majorité des systèmes d'exploitation. Le second, c'est que les fabricants de cartes mères, de PC portables ou de cartes d'extension travaillent fréquemment avec Realtek.

Une carte Realtek avec une puce RTL8126 (5 Gb/s). Image Amazon.

La RTL8127A avait été montrée il y a quelques mois et elle est maintenant prise en charge directement dans le noyau Linux (6.16). Les informations disponibles indiquent que la puce prend en charge le PCI-Express 4.0, ce qui devrait permettre la création de cartes en PCI-Express 1x et une intégration plus simple qu'avec les autres puces. Actuellement les cartes Ethernet 10 Gb/s se dénichent aux alentours de 60 à 70 €, et l'arrivée de Realtek devrait réduire les coûts et démocratiser l'intégration des puces dans les cartes mères.

Ethernet à 10 Gb/s : comment en profiter sur Mac (1/2)

Ethernet à 10 Gb/s : comment en profiter sur Mac (1/2)

Espérons que Realtek ne s'arrête pas en si bon chemin et décide de proposer les deux composants nécessaires à une réelle généralisation de l'Ethernet à 10 Gb/s : une puce pour les adaptateurs USB (probablement la RTL8158) et une seconde pour la conception de switchs Ethernet 10 Gb/s moins onéreux.

QuickScan le scanner de poche gratuit améliore sa fonction d'importation

Le scanner de poche QuickScan s'améliore encore avec quelques fonctions pratiques pour cette app toujours gratuite. Pour cette version 8.4, son développeur (français) a revu la fonction d'importation — par exemple lorsqu'on veut transformer rapidement plusieurs documents ou photos en PDF et rendre leur contenu textuel indexable. Désormais, si vous sélectionnez un lot de fichiers, vous avez le choix de les traiter séparément. QuickScan ne produira plus un seul gros fichier, il y en aura autant que vous en avez importé et chacun pourra conserver son nom d'origine.

Réglages d'importation puis OCR et export automatique des fichiers vers le bureau du Mac. Image iGeneration.

Le contenu de ces documents devrait être ensuite mis à disposition de Spotlight, à l'intérieur comme en dehors de l'app, pour des recherches sur leur contenu. L'app effectuant toujours un OCR en même temps qu'elle scanne ou importe des documents. Pour l'heure toutefois, un problème fait qu'une recherche Spotlight ne fonctionne correctement qu'au sein de l'app. En dehors, seul le nom du document peut ressortir. Le développeur de QuickScan est en contact avec Apple, le bug pourrait bien être du côté du moteur de recherche. Enfin, pour les amateurs d'automatisation avec Raccourcis, trois actions ont été ajoutées : importer des fichiers, ouvrir Document et scanner vers le favori (un lieu de rangement qu'on privilégie).

Image iGeneration.

QuickScan porte bien son nom et demeure une excellente petite app pour scanner des documents en tout genre, avec beaucoup plus de possibilités que n'en offre Notes. On peut automatiser des actions (comme envoyer automatiquement sur le bureau de son Mac, via Fichiers, tout ce que l'on scanne ou désigner un service de stockage en ligne, définir des noms types pour les fichiers exportés, utiliser des widgets, etc.) L'app est gratuite, elle ne nécessite aucun partage d'informations, l'auteur incite simplement ses utilisateurs à lui faire un don si on l'utilise fréquemment.

Apple recrute le designer logiciel en chef de Nothing

Vidée de quasiment tous ses membres historiques, l’équipe de design d’Apple accueille un nouveau venu en la personne de Mladen M. Hoyss. Ce designer basé à Berlin s’est fait connaitre autour de 2018 en cocréant le Blloc, un smartphone monochrome minimisant les distractions.

Mladen M. Hoyss. Image Nothing.

Depuis, celui qui se présente comme « un designer industriel qui s’est complètement immergé dans le logiciel », a rejoint Nothing, qui produit des smartphones et des écouteurs qui sortent du lot. En tant que directeur de la création logicielle, il a supervisé le développement de Nothing OS 2.0. Dans une interview donnée fin 2024, il décrit le parti pris de cette surcouche pour Android comme une « esthétique fonctionnelle » :

Par exemple, casser le système de grille rigide d’Android est, je pense, un aspect qu’aucun de nos utilisateurs ne peut percevoir directement, mais qui joue un rôle fondamental dans l’architecture du design. Cette approche était au départ fonctionnelle, mais elle donne aussi vie à l’esthétique. En nous affranchissant de la grille standard, nous avons construit une nouvelle base qui nous permet d’être plus créatifs et plus libres dans nos choix de conception. Cette liberté s’étend à la disposition des éléments, au type de widgets que nous pouvons créer et à leur comportement à l’écran.

Nothing OS 2.0

S’il a fait savoir qu’il avait rejoint l’équipe de design d’Apple, Mladen M. Hoyss n’a pas précisé sur quels projets précis il allait travailler, culture du secret de Cupertino oblige. « Tim Cook, n’hésite pas à me contacter si tu as besoin d'un coup de main pour tes produits », a plaisanté Carl Pei, le fondateur de Nothing, à l'annonce du départ de son cadre.

Comme promis, Nanoleaf abandonne Thread au profit du Wi-Fi dans son nouveau ruban lumineux

20 mai 2025 à 09:00

Nanoleaf annonce un nouveau ruban lumineux connecté qui a une particularité par rapport à sa gamme historique : s’il est toujours compatible avec le standard Matter, il ne fait plus appel à Thread pour la partie matérielle et privilégie au contraire le Wi-Fi. Le fabricant était pourtant l’un des pionniers pour adopter cette norme de connexion sans fil dérivée du Zigbee et poussée par Apple grâce à son intégration d’une puce dédiée dans les HomePod et Apple TV récents. Néanmoins, l’accessoiriste avait prévenu qu’il comptait délaisser Thread et revenir au Wi-Fi, ce que ce nouveau ruban montre bien.

Le ruban en action. Image Nanoleaf.

Grâce au Wi-Fi, vous n’aurez besoin d’aucun matériel spécifique pour l’exploiter, si ce n’est un réseau sans-fil en place chez vous (2,4 GHz uniquement). Sa compatibilité avec Matter le rendra d’office compatible avec l’app Maison d’Apple, avec Home de Google ou encore Alexa d’Amazon et évidemment Home Assistant et tous les autres écosystèmes de domotique qui ont adopté le standard. Sur le plan technique, ce ruban lumineux mesure cinq mètres et il est RGBIC, ce qui veut dire qu’on peut l’utiliser pour afficher des couleurs différentes sur toute la longueur. Chaque ruban est découpé en petits segments qui peuvent afficher une couleur spécifique, soit en la sélectionnant à la main dans l’app du fabricant, soit en appliquant une scène fournie. Toutes les fonctionnalités de l’écosystème Nanoleaf sont également présentes, comme la synchronisation avec la musique ou avec un écran.

Contrairement au ruban Essentials toujours en vente et toujours en Thread pour le moment, ce nouveau produit adopte un aspect uni où l’on ne voit pas les LED sous-jacentes. Il est aussi souple, pour permettre une installation artistique en créant la forme de votre choix, voire écrire des lettres avec le ruban. Nanoleaf précise que l’on ne peut pas l’allonger ni le raccourcir, il faudra ainsi prévoir une installation qui demande pile 5 mètres. Un contrôleur physique permettra aussi de gérer la lumière sans passer par la domotique, si vous préférez ce mode de fonctionnement. Ce nouveau ruban devrait être en vente dès aujourd’hui sur la boutique de Nanoleaf pour 90 €.

On peut même utiliser le ruban pour former un message et le choix des couleurs fait le reste. Image Nanoleaf.

Nanoleaf annonce aussi un éclairage d’extérieur qui a la particularité d’être alimenté par un petit panneau solaire fourni et qui n’est pas connecté du tout, étrangement. Le contrôle sur l’éclairage se fait avec une télécommande fournie, le panneau solaire servant à allumer et éteindre la lampe en fonction de la luminosité. Néanmoins, impossible de les contrôler depuis la domotique, tout devra se faire par cette télécommande à l’ancienne. Ces éclairages sont en précommande sur le site officiel pour 54 € le lot de deux.

Comment activer Google Traduction par défaut sur l'iPhone et l'iPad

20 mai 2025 à 09:04
Dans sa dernière mise à jour, Google Translate pour iPhone et iPad prend désormais en charge une nouvelle fonctionnalité introduite avec iOS 18.4 : la possibilité de définir une application de traduction par défaut sur votre appareil Apple. Cette avancée -discrète- reste significative dans l’ouverture d’iOS à davantage d’applications tierces.

Saracroche bloque aussi les appels indésirables sur de vieux iPhone avec iOS 15

Saracroche, la petite app de filtrage des appels indésirables va pouvoir exercer ses talents sur davantage d'iPhone. Son auteur l'a mise à jour pour la rendre compatible avec iOS 15 et prendre en charge bien plus de modèles, ce système ayant été proposé à l'origine pour les 6s et 6s Plus minimum. Ça vaut le coup de l'essayer si vous avez un proche équipé d'un vieil iPhone qui essuie aussi des vagues d'appels de démarchage.

Image iGeneration

Plusieurs d'entre nous utilisent Saracroche et l'historique des appels témoigne de sa capacité à bloquer les appels indésirables. Ce ne sera pas un sans-faute, mais sa valeur ajoutée est indéniable. Saracroche est gratuite, elle utilise la base de données de l'Arcep contenant un peu plus de 11 millions de références. Il faudra patienter un instant au lancement de l'app pour la récupérer, mais c'est ensuite tout. L'interface reste minimaliste, il n'y a aucun autre réglage. Cette mise à jour 1.5 apporte d'autres améliorations dans la détection des numéros.

Saracroche, une candidate de plus pour bloquer les appels indésirables

Saracroche, une candidate de plus pour bloquer les appels indésirables

Google Traduction peut devenir le traducteur par défaut d'iOS

Google Traduction peut maintenant se substituer à l'app d'Apple pour traduire les textes depuis iOS. Dans sa dernière mise à jour, Google Traduction indique qu'il est maintenant possible de la désigner comme app par défaut pour toutes les tâches de traduction.

Image iGeneration.

C'est une possibilité offerte depuis iOS 18.4. La procédure est expliquée, mais il suffit de se rendre dans Réglages puis Apps puis Apps par défaut et sélectionner le logiciel de Google dans la rubrique ad-hoc.

À partir de là, c'est Google Traduction et non plus Traduire d'Apple qui sera appelé à l'aide, par exemple lorsqu'on sélectionne un mot dans un texte et qu'on appelle la fonction de traduction dans le menu contextuel. On ne devrait pas perdre grand-chose à laisser Traduire de côté, on perdra peut-être moins de temps à télécharger constamment des dictionnaires et à corriger la détection automatique de la langue du mot recherché.

Google Traduction intégré dans iOS. Image iGeneration.

La possibilité d'attribuer la fonction de traduction d'iOS à une app tierce n'est que le dernier exemple en date. On peut aussi modifier ce réglage pour l'App Store (et mettre celui d'Epic), le navigateur web (Opera, Chrome, etc.), l'app Téléphone (ex WhatsApp mais on perdra les SMS/MMS), l'app Messages (WhatsApp aussi pourquoi pas), l'app de navigation (Google Maps), l'app de courriel (Outlook, Gmail ou Spark mettons), le gestionnaire de mots de passe (Bitwarden par exemple ou Chrome, Opera) et celui des cartes de paiement sans contact. Une rubrique pour le filtrage des appels est également là, mais Apple ne propose rien, ce sera forcément une solution tierce.

Image iGeneration.

Correction à 9h40 : Waze ne peut pas encore être désignée comme app par défaut pour la navigation.

index.feed.received.yesterday — 19 mai 20257.2.1 🍏 Sites principaux

Retour de « Fortnite » sur l’App Store : Apple doit trancher ou s’expliquer en justice

Apple n’a toujours pas validé le retour de Fortnite sur l’App Store américain. Un retard qu’elle va bientôt devoir justifier… face à un juge. Bloomberg rapporte que la juge Yvonne Gonzalez Rogers (en charge du procès Apple contre Epic) a donné à la Pomme jusqu’au 27 mai pour résoudre le problème, sans quoi un responsable devra se présenter devant elle pour s’expliquer.

Si Fortnite est disponible dans l’Union européenne depuis août dernier via les boutiques alternatives, ce n’est pas encore le cas de l’App Store américain. Les choses ont bougé peu après le gros revers subi par Apple dans son procès antitrust l’opposant à Epic. Tim Sweeney, le CEO du groupe, avait promis un retour de Fortnite sur l’App Store en une semaine. L’entreprise estime être dans les clous étant donné qu’elle passe par son compte suédois pour rétablir Fortnite, une app qui n’a selon elle plus aucune raison d’être bannie.

Apple mord la poussière face à Epic, mais ne rend pas les armes

Apple mord la poussière face à Epic, mais ne rend pas les armes

« Apple est tout à fait capable de résoudre ce problème sans autre procès ou audience », a écrit la juge Yvonne Gonzalez Roger dans une ordonnance partagée par Tim Sweeney sur Twitter. Apple a jusqu'au 21 mai pour déposer une réponse expliquant son point de vue. Si Cupertino s’exécute, Epic aura jusqu'au 23 mai pour rétorquer. Ce micmac se ressent jusqu’en Europe, étant donné que le jeu a été débranché sur iOS en attendant sa validation aux États-Unis.

En interne, Apple aurait développé un chatbot « à la hauteur de ChatGPT »

Apple s’est pris les pieds dans le tapis avec son nouveau Siri : annoncé l’année dernière lors de la WWDC, la fonction a été repoussée aux calendes grecques et Cupertino a carrément supprimé plusieurs publicités le mentionnant. Après avoir passé un coup de balai dans ses équipes, la direction a donné un sérieux coup de collier depuis le début 2025. Cette réorganisation semble porter ses fruits, et certains employés affirment qu’Apple a fait des progrès monstrueux en 6 mois. Elle disposerait même d’un chatbot « à la hauteur des versions récentes de ChatGPT ».

Cette affirmation a été obtenue par Bloomberg, qui a analysé en détail la catastrophe du nouveau Siri dans le week-end. On peut y lire que plusieurs dirigeants d'Apple s'efforcent à faire de Siri un véritable concurrent du ChatGPT, dont une version serait testée en interne. L’idée de laisser à l'assistant la capacité de chercher sur le web pour croiser des données de sources multiples serait sur la table. Le projet serait bien avancé selon Mark Gurman, qui explique que « certains cadres [d’Apple] le considèrent comme égal aux versions récentes de ChatGPT ».

La direction serait aussi « optimiste » par rapport à une autre fonction en retard, à savoir celle permettant à Siri de mieux interagir avec les applications d’iOS pour simplifier l'utilisation de l'iPhone par la voix. Apple dispose désormais de bureaux dédiés à l’IA à Zurich, où les employés travaillent d’arrache-pied sur un Siri dopé au LLM n’ayant plus aucun lien avec l’original.

Reste à voir s’il sortira un jour, et surtout, quand. Ce ne sera sans doute pas pour iOS 19, Cupertino ayant prévu de jouer la prudence cette année en se contentant de quelques améliorations et évolutions des fonctions déjà disponibles pour Apple Intelligence. En attendant, d’autres chatbots pourraient faire leur apparition dans le système, comme le Gemini de Google ou le moteur de Perplexity.

Apple condamnée en Russie pour de la « propagande LGBT »

Apple a été condamnée à une amende en Russie au motif d'une « propagande LGBT ». Une cour de justice de Moscou a condamné Apple à trois amendes totalisant 7,5 millions de roubles, soit l'équivalent de 83 000 €. Une somme dont la Pomme pourra s'acquitter sans problème, mais sans que l'on connaisse tous les détails de ce qui a conduit à ce jugement.

Reuters explique que le représentant d'Apple Distribution International ltd a demandé à ce que l'audience se tienne à huis clos et aucun détail supplémentaire n'a été donné à la presse.

Apple a été reconnue coupable de trois infractions administratives liées à la promotion de « relations sexuelles non traditionnelles ». C'est l'une des multiples obsessions délirantes du gouvernement de Vladimir Poutine qui considère le mouvement international LGBT comme extrémiste et qualifie ses soutiens de terroristes.

Apple paye 12,5 millions d’euros d’amende… en Russie

Apple paye 12,5 millions d’euros d’amende… en Russie

iPadOS 17.7.8 est en ligne après les bugs de déconnexion de la 17.7.7

Apple a lancé la semaine dernière iPadOS 17.7.7, une mise à jour dédiée aux tablettes plus anciennes comme l’iPad 6 et l’iPad Pro 10,5" / 12,9" de 2017. Si elle colmate une trentaine de failles de sécurité, elle a aussi apporté son lot de problèmes en déconnectant par exemple automatiquement les utilisateurs dans certaines applications. La mise à jour avait été débranchée dans la foulée, et Apple a corrigé le tir ce soir avec l’arrivée d’iPadOS 17.7.8.

Après avoir installé iPadOS 17.7.7, certaines apps demandaient d’entrer son compte et son mot de passe à chaque ouverture. De plus, il fallait également refaire le parcours des demandes d'autorisation du premier lancement (notifications, suivi, etc.). Ce bug était sans doute lié aux différents correctifs apportés par la mise à jour, particulièrement nombreux.

iPadOS 17.7.7 comble des failles de sécurité pour l’iPad 6 et des anciens iPad Pro

iPadOS 17.7.7 comble des failles de sécurité pour l’iPad 6 et des anciens iPad Pro

Cette version 17.7.8 est disponible via le parcours classique ( Réglages -> Général -> Mise à jour logicielle). Apple ne précise pas directement si le problème est corrigé, se contentant d'indiquer que la mise à jour « apporte d'importants correctifs de sécurité et est recommandée à tous les utilisateurs ».

Le tracker Whoop trébuche sur son propre modèle d’abonnement

Oups ! En dévoilant début mai sa nouvelle version, Whoop s’est attiré les foudres de ses clients existants. Ce tracker d’activité, qui jouit d’une certaine notoriété, est particulier : il n’a pas d’écran, on peut le porter ailleurs qu’au poignet… et il est disponible uniquement sur abonnement. C’est ce dernier point qui a posé problème récemment.

Image Whoop

Jusque-là, Whoop promettait à ses clients abonnés depuis au moins six mois un remplacement gratuit de leur tracker dès qu’un nouveau modèle sortait. Une manière de justifier un système dans lequel l’appareil cesse de fonctionner dès que l’abonnement est résilié. Sauf qu’en présentant sa dernière version, le fabricant a changé les règles du jeu et rendu payant (à hauteur de 49 $) le passage du Whoop 4.0 à 5.0. Cela a logiquement entraîné une grosse bronca de la part des clients lésés. Whoop a finalement fait machine arrière… mais de manière partielle uniquement.

Ceux qui ont au moins 12 mois d’abonnement restants peuvent bénéficier gratuitement du Whoop 5.0. Mais ceux qui ont moins d’un an restant doivent toujours payer un supplément s’ils veulent le nouveau tracker. Et l’entreprise d’expliquer qu’elle n’a jamais voulu offrir une mise à niveau gratuite pour ses abonnés de six mois et que le billet qui comprenait cette mention était erroné.

Image Whoop

Si ce système tarabiscoté et ce changement de pied soudain ne vous ont pas effrayé, sachez que le Whoop 5 est censé être plus précis et avoir une meilleure autonomie (14 jours) que son prédécesseur. Il analyse tout un tas de données corporelles : récupération, sommeil, cycle menstruel, VO₂ max, ECG, tension artérielle… La formule la plus abordable coûte 199 € par an. On insiste dessus : c’est un abonnement annuel. Au bout d’un an, il faut repasser à la caisse si vous voulez continuer à utiliser l’appareil. De quoi largement relativiser le prix d’une Apple Watch.

L’antenne Starlink Mini pour les globe-trotters en promo à 199 €, son prix le plus bas

Moins d’un an après son lancement, l’antenne Starlink Mini est déjà à moitié prix. Vendue au départ 399 €, son prix a chuté depuis à 300 € et elle fait maintenant l’objet d’une promotion inédite. Elle est disponible temporairement à 199 € à la Fnac, chez Darty et chez Boulanger. Vous pouvez économiser 10 € supplémentaire en passant la commande sur Rakuten (le produit est vendu par Darty), à condition de saisir le code « CLUBR10 » juste avant l’achat.

L'antenne Starlink Mini à côté d'un MacBook 12" pour l'échelle. Image MacGeneration.

L’antenne Starlink Mini est une antenne compacte qui permet de se connecter au réseau satellitaire de Starlink (l’abonnement dédié à la mobilité démarre à 40 €/mois avec 50 Go de données). Pas beaucoup plus encombrante qu’un MacBook Pro, elle peut facilement être transportée en voyage pour se connecter à internet d’à peu près n’importe où dans le monde. Elle offre des performances sans fil correctes et peut fonctionner sur une batterie USB-C. C’est globalement une bonne solution pour le public visé. Vous pouvez en savoir plus dans notre test publié récemment :

Test de l

Test de l'antenne Starlink mini, parfaite pour ceux qui aiment voyager

Amazon commercialise cette antenne et la version standard depuis peu, mais sans appliquer la grosse réduction disponible ailleurs.

L'iPhone 17 Air ferait le poids d'un iPhone SE avec l'écran d'un 16 Plus

Le portrait-robot de l'iPhone 17 « Air » se complète avec des informations sur son poids et la capacité de sa batterie. Le blog sud-coréen yeux1122 avance un poids d'environ 145 grammes pour ce téléphone aussi grand qu'un iPhone 16 Plus (sa diagonale d'écran serait de 6,6" contre 6,7" pour le Plus). Il n'y a pas eu d'iPhone de 145 grammes, mais plusieurs ont été très proches et tous étaient de petits formats en comparaison.

  • iPhone 13 mini à 140 grammes
  • iPhone 6s à 142 grammes
  • iPhone SE 2 à 148 grammes

Si le chiffre se confirme, cet iPhone ferait mieux que le Galaxy Edge avec ses 163 grammes et un écran de 6,7" également. La batterie du nouveau Samsung est a priori plus importante avec ses 3 900 mAh alors que l'iPhone en aurait une de 2 815 mAh. Ces caractéristiques proviendraient d'un lot d'échantillons d'un test de production.

Image yeux1122.
Galaxy S25 Edge et une maquette d'iPhone 17 Air. Image yeux1122

Plusieurs choses pourraient aider avec cette batterie. Il y a l'utilisation du modem C1 d'Apple, inauguré sur l'iPhone 16e en début d'année. Puis un contrôle plus fin de la consommation par iOS 19 et l'IA et peut-être encore le recours à une génération de batteries plus récente à la densité accrue. Reste que la finesse annoncée de ce modèle suggère des compromis sur l'autonomie, mais Apple tablerait sur une durée à même de contenter la majorité des clients de ce modèle.

D’après les estimations internes d’Apple, entre 60 % et 70 % des utilisateurs devraient pouvoir tenir une journée sans avoir à le recharger, indiquait une précédente rumeur. Apple estime que ce chiffre navigue entre 80 % et 90 % pour les autres modèles de la gamme. Pour tenter de régler le problème, Apple a développé un étui qui permettrait de recharger le téléphone, à l’image sans doute de la défunte Smart Battery Case.

iPhone 17, 17 Pro (Max), 17 Air : prix, fiche technique, date de sortie… Toutes les nouveautés d’après les rumeurs

iPhone 17, 17 Pro (Max), 17 Air : prix, fiche technique, date de sortie… Toutes les nouveautés d’après les rumeurs

Perplexity va intégrer des achats via PayPal

19 mai 2025 à 16:30
Perplexity a annoncé une nouvelle fonctionnalité d’achat intégrée à son chatbot, en partenariat avec PayPal. Cette solution permettra aux utilisateurs de finaliser des transactions directement dans l’interface, sans passer par des sites tiers, une première face à ChatGPT ou Gemini.

OWC présente un dock Thunderbolt 5 rassemblant 11 ports

Petit à petit, le choix en dock Thunderbolt 5 s’élargit. OWC dévoile un nouveau modèle, nommé simplement « Thunderbolt 5 Dock », qui comprend 11 ports au total. Il intègre notamment trois ports Thunderbolt 5 (les caractéristiques du quatrième port USB-C ne sont pas précisées) pour profiter des débits maximums avec des appareils derniers cri, comme le MacBook Pro M4 Pro et le SSD LaCie Rugged Pro5. Branché à un Mac, il peut gérer jusqu’à deux écrans 6K.

OWC Thunderbolt 5 Dock

La station d’accueil a aussi trois ports USB-A (un 5 Gb/s et deux 10 Gb/s) pour relier des périphériques plus anciens et son port Ethernet prend en charge les connexions jusqu’à 2,5 Gb/s. En façade, on trouve également deux lecteurs de cartes (microSD et SD 4.0 UHS-II), une entrée/sortie audio 3,5 mm et un bouton d’alimentation.

Ce dock fabriqué en aluminium est dépourvu de ventilateur pour un silence garanti. Il délivre jusqu’à 140 W à l’ordinateur, ce qui est suffisant pour tous les MacBook, y compris l’impressionnant MacBook Pro 16" M4 Max. Le produit utilise lui-même une alimentation externe.

Le Thunderbolt 5 Dock sera bientôt en précommande à 329 $ (environ 290 € HT). Les livraisons sont prévues à partir de juillet. OWC commercialise également une station plus petite et moins chère. D’autres marques (Anker, Kensington, Ugreen…) ont d’ores et déjà lancé des docks Thunderbolt 5 incluant une dizaine de ports. Ils sont tous vendus autour de 400 €.

iOS 19 : deux améliorations cibleraient de nouveaux marchés stratégiques pour Apple

Outre une toute nouvelle interface, iOS 19 pourrait comprendre des nouveautés beaucoup plus spécifiques. D’après Mark Gurman, Apple va soigner son système d’exploitation pour des marchés sur lesquels elle mise de plus en plus : les Émirats arabes unis, l’Arabie Saoudite et l’Inde. Un clavier bidirectionnel permettrait de passer facilement de l’arabe à l’anglais et un stylet virtuel dédié à la calligraphie serait disponible pour les utilisateurs d’Apple Pencil.

Tim Cook lors d’un voyage à Abou Dabi, la capitale des Émirats arabes unis, fin 2024. Image Apple.

Ces trois pays représentent des relais de croissance potentiellement importants pour Apple alors que le commerce avec la Chine est de plus en plus compliqué. La firme de Cupertino va ouvrir dans les prochaines semaines sa boutique en ligne en Arabie saoudite et à partir de l’année prochaine ses premiers Apple Store physiques.

iOS 19 devrait aussi inclure des nouveautés qui intéresseront les utilisateurs du monde entier, comme une optimisation de l’autonomie, des améliorations d’accessibilité et une synchronisation de la connexion Wi-Fi à travers les appareils dans les hôtels.

Avant un iOS 19 très attendu, retour sur l

Avant un iOS 19 très attendu, retour sur l'interface des 18 versions d'iOS

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