Vous vous souvenez de Nokia ? La société finlandaise a eu son heure de gloire dans les années 90 et 2000, avant un rachat de sa division mobile en 2013 par Microsoft, qui a abandonné la marque quelques années plus tard. Nokia a ensuite vendu son nom (sous licence) au fabricant HMD Global, qui a commercialisé des téléphones et des smartphones sous la marque Nokia pendant des années, avant de l'abandonner peu à peu. Les derniers modèles, comme le Skyline, sont distribués sous la marque HMD. Nous nous sommes évidemment concentrés sur la téléphonie mobile dans le monde grand public pour ce résumé (Nokia est un acteur majeur dans les télécommunications), mais il y a un point intéressant tout de même : la société finlandaise ne semble pas vouloir disparaître de ce marché.
Le Community Manager de Nokia, sur Reddit, est en effet assez clair, comme l'explique Android Authority : la marque cherche un fabricant d'appareils mobiles d'envergure pour des opportunités de collaborations, en liant une page du site de la marque. De façon très concrète, l'accord avec HMD Global qui a permis à la marque d'utiliser le nom Nokia était prévu pour 10 ans et se termine donc en 2026. Nous pouvons donc supposer que Nokia va chercher un autre partenaire pour que le nom de Nokia ne disparaisse pas des téléphones et smartphones grand public, en jouant sur la nostalgie de certains. Car si Nokia n'a pas vraiment brillé depuis le début des années 2000, les Lumia et quelques modèles HMD ont tout de même eu un petit succès et certaines suites de chiffres, comme 3310, restent dans l'imaginaire collectif près de 25 ans plus tard.
La majorité des boîtiers et des SSD externes vendus ne dépasse pas 10 Gb/s sur les Mac (environ 1 Go/s), parce qu'Apple ne prend pas en charge l'USB 3.2 Gen 2x2. Mais il y a heureusement une solution : l'USB4 à 40 Gb/s. La norme, disponible depuis les Mac équipés d'une puce M1, permet d'atteindre 3,6 Go/s et est même plus rapide que le Thunderbolt 4. Un boîtier Orico à cette norme est justement en promotion pour le moment, à 73 € au lieu de 96 €.
C'est un boîtier externe fourni avec un câble USB4 et un adaptateur USB-C vers USB-A. Il accepte n'importe quel SSD M.2 (du 2230 au 2280), mais nous vous conseillons d'intégrer un modèle PCI-Express 4.0 pour saturer l'interface USB4 (comme le Crucial P3 Plus). Contrairement au ZikeDrive que nous avons testé, un modèle assez massif refroidi passivement, le modèle d'Orico est refroidi activement, pour éviter la surchauffe du SSD et des pertes de performances. Vous n'éviterez pas les nuisances sonores (Orico n'indique pas si le ventilateur est asservi à la température) mais les performances seront plus constantes. La puce employée est la même que la majorité des modèles de type : le contrôleur ASM2464.
L'USB4 arrive enfin : test du boîtier ZikeDrive, pour un SSD externe plus rapide
Si Nothing lance régulièrement de nouveaux produits au design transparent, l’entreprise a également une marque plus abordable nommée CMF. Celle-ci vient de présenter sa Watch 3 Pro, un wearable pensé pour les sportifs et vendu moins de 100 €. La montre embarque un écran AMOLED de 1,43" 10 % plus grand que le modèle précédent. Son GPS bi-bande est maintenant plus précis.
Cette édition améliore le capteur de fréquence cardiaque et le suivi du sommeil. On nous promet plus de 130 modes pour les sportifs avec des conseils de course générés par IA. Le concept se base sur ChatGPT et peut aider à créer des plans d’entraînements. CMF explique qu’il est possible de papoter avec l’assistant depuis son poignet, par exemple, pour lui demander de prendre une note ou de passer un coup de fil.
L’accessoire est désormais certifié IP68, ce qui fait que l’on pourra l’utiliser dans l’eau. Il peut suivre l'oxygène dans le sang, le stress et propose des exercices de respiration guidés. On y trouve également des outils pour la santé des femmes ainsi que des rappels pour l'inactivité et l'hydratation. On notera que le fabricant a abandonné son système de lunettes interchangeables qui permettait de personnaliser sa montre.
La Watch 3 Pro fonctionne avec l'application Nothing X, et une intégration avec Santé est disponible. L’autonomie annoncée est de 13 jours « en utilisation normale » et de 4 jours et demi avec l’écran toujours allumé. Elle est vendue pour 99 € sur le site du fabricant, où elle est disponible en 3 couleurs : orange, gris clair et gris foncé. Elle sera sans doute lancée dans les semaines qui viennent sur Amazon.
Dans le monde grand public, la capacité des SSD se limite habituellement à 8 To, même si Apple propose la possibilité de monter à 16 To dans le Mac Studio. Mais dans le monde professionnel, la limite est bien plus haute : Kioxia, une société issue de Toshiba, a annoncé un modèle de 245 To, le LC9.
C'est un SSD NVMe interfacé en PCI-Express 5.0 (4x) capable d'atteindre 12 Go/s en lecture, une valeur élevée. En écriture, c'est un peu plus faible, avec seulement 3 Go/s. La raison est simple : pour atteindre une telle capacité, Kioxia emploie de la mémoire QLC (4 bits par cellule) avec une densité hors norme. Chaque composant intègre 32 couches et peut contenir jusqu'à 8 To de données. L'endurance annoncée est en écriture par jour, avec un facteur de 0,3, soit la possibilité d'écrire 30 % de l'espace tous les jours. En partant sur une garantie de 5 ans, le modèle de 245 To peut donc accepter environ 135 Po d'écriture.
Le LC9 est prévu en format 2,5 pouces (U.2, un format qui reprend le 2,5 pouces du SATA avec un connecteur PCI-Express) et en E3.S, un format physique légèrement plus grand (112 x 76 x 7,5 ou 16,8 mm) que le 2,5 pouces (100 x 70 x 7,5 à 15 mm). Dans ces deux formats, la capacité maximale est de 122 To (122 800 Go). La version de 245 To (245 760 Go), elle, est en E3.L, une version plus longue (142 x 76 x 7,5 ou 16,8 mm). Kioxia ne donne pas le prix des SSD LC9, mais tant la capacité que les performances montrent qu'ils ciblent évidemment les entreprises qui ont un budget élevé.
Le spécialiste de la domotique pas chère Meross vient de lancer un nouveau détecteur de fumée : le MA151. Il est compatible Matter pour peu que vous ayez un hub MSH450 et a l’avantage d’être 3-en-1. Il combine détection de fumée, détection d'intrusion et de sabotage (si quelqu’un venait à essayer de le décrocher) en un seul appareil.
Le fabricant vante une alarme de 85 dB qui s’entend sur 3 mètres, tandis que le hub active en parallèle une seconde sirène de 110 dB. Il est possible d’ajouter une automatisation afin de couper l'alimentation d’appareils gourmands en cas d’incendie. On pourra également le lier à des détecteurs de porte et de présence, le détecteur de fumée faisant alors office de sirène.
Sur la fiche produit, Meross explique utiliser des capteurs avancés pour éviter les fausses alertes, par exemple en cas de vapeur. Il fonctionne à l’aide de piles AA remplaçables d'une durée de vie de 3 ans. Le détecteur est disponible pour 30 $ sur le site de Meross et arrivera sans doute par la suite sur la boutique Amazon du fabricant.
Alors que les références d'écrans 6K pouvaient se compter sur les doigts d'une main d'un yakuza jusqu'il y a peu — l'Apple Pro Display XDR à 5 500 € sans le pied et le Dell U3224KBA, trouvable pour la moitié du prix —, les annonces se succèdent dans ce domaine. Asus a annoncé son ProArt PA32QCV (1 385 €), Acer le ProCreator PE320QXT ou LG l'UltraFine 6K 32U990A. Mais une marque a un modèle qui est visiblement disponible : Kuycon.
Le G32P est annoncé pour 1 700 $ aux États-Unis et semble disponible. La marque, elle, le vend dans nos contrées pour 1 800 €, avec une disponibilité d'ici la fin du mois d'août. Le premier point à noter est que la dalle n'est pas la même que celle d'Apple ou Asus : les deux marques annoncent une définition de 6 016 x 3 384, Kuycon est en 6 144 x 3 456. La diagonale est la même (32 pouces), mais les caractéristiques techniques sont plus faibles. La marque annonce une fréquence de rafraîchissement de 60 Hz (probablement fixe), un contraste de 2000:1 avec la technologie Nano IPS Black de LG et une luminosité de 500 cd/m². Le HDR est visiblement pris en charge, mais la luminosité maximale est la même (500 cd/m²), ce qui est trop faible pour des effets saisissants. La marque annonce une couverture de 99 % de l'espace DCI-P3, ce qui est devenu un classique.
Il est fourni avec un câble HDMI, un adaptateur VESA, un câble DisplayPort, une clé USB de 8 Go et deux adaptateurs USB-C vers USB-A. La connectique comprend une entrée DisplayPort 2.1, une entrée HDMI 2.1 et une entrée USB-C compatible DisplayPort 2.1. L'écran est capable de fournir 100 W à un ordinateur portable. Et s'il n'intègre pas de haut-parleurs, il a une sortie jack 3,5 mm pour récupérer l'audio. Attention, s'il propose bien un hub USB avec deux prises USB-C, elles sont limitées à l'USB 2.0 (480 Mb/s). Une limite classique dans ce genre de moniteurs, liée au fait qu'il n'est pas Thunderbolt mais USB-C. La bande passante nécessaire pour afficher en 6K ne permet en effet pas de laisser passer en parallèle un débit suffisant pour de l'USB 3.0.
Son positionnement tarifaire reste tout de même assez moyen : Asus va proposer un modèle plus complet et moins cher… et sans copier sans vergogne l'esthétique du modèle d'Apple.
Free continue d’améliorer son forfait à 19,99 € par mois. L’opérateur de Xavier Niel a annoncé que 4 nouveaux pays allaient rejoindre la longue liste des pays éligibles à l’enveloppe de data à l’étranger. Il s’agit du Vietnam, de la Tanzanie (y compris Zanzibar), de la Moldavie et des Palaos. Ces nouvelles zones sont activées sans manipulation nécessaire de la part de l’abonné.
Le forfait Free 5G inclut 35 gigas par mois dans un total de 117 destinations. On y retrouve une très grande partie des pays européens, mais aussi les États-Unis, le Canada, l’Australie, la Chine ou la Russie. L’opérateur améliore régulièrement son offre et a ajouté l’année dernière la Corée du Sud, Hong-Kong/Macao et l’Égypte. Une carte est disponible en ligne pour voir les pays couverts, qui n’a pas encore été mise à jour avec les 4 petits derniers.
Le forfait Free 5G est facturé 19,99 € par mois, ou 9,99 € pour les abonnés Freebox Pop. Il est sans engagement et comprend 350 Go dans l’Hexagone, les débits étant réduits au-delà. L’offre inclut depuis quelque temps un abonnement de 12 mois à la plateforme d’IA Le Chat de Mistral.
Avec l'ouverture de l'accès à la puce NFC par l'Europe, Apple Pay perd peu à peu son pré fermé dans l'iPhone. Il y a eu Curve Pay en France, bientôt PayPal en Allemagne et maintenant MB WAY au Portugal.
La dernière version de l'application du service de paiement, qui n'est pas disponible ici, permet en effet de remplacer Apple Pay par MB WAY dans l'app Cartes de l'iPhone. Il est donc possible d'effectuer un paiement sur un terminal de la même façon qu'avec Apple Pay. MB WAY est un peu l'équivalent de Wero dans le reste de l'Europe : le service permet du paiement entre utilisateurs en employant un numéro de téléphone, mais permet aussi de créer une carte virtuelle pour des paiements classiques, à travers un terminal ou même un code QR. Une fois le service intégré à l'iPhone, il suffit d'approcher le smartphone d'un terminal pour payer en s'authentifiant.
Après plus de 10 ans de développement, Intel vient de tirer le rideau sur Clear Linux OS, sa distribution optimisée pour le matériel maison. Lancée en 2015, ses binaires sont compilés en utilisant des réglages conçus spécifiquement pour les processeurs Intel. Le système était minimaliste, mais avait l’avantage d’être modulaire et d’embarquer un outil d’optimisation automatique des performances.
Dans un communiqué, Intel indique qu’il n’y aura plus de mise à jour de sécurité, de correctifs ou de maintenance. Les utilisateurs sont donc invités à migrer vers un autre système, tandis que le dépôt GitHub va bientôt être archivé.
Soyez assurés qu'Intel reste profondément investi dans l'écosystème Linux, en soutenant activement et en contribuant à divers projets open source et distributions Linux de façon à assurer la compatibilité et optimiser les composants Intel.
Intel n’a pas donné de raison à cet arrêt soudain, mais on peut imaginer que le projet coûtait cher à maintenir pour un nombre d’utilisateurs marginal. Clear Linux OS s’appuyait sur son propre système de gestion des paquets et de mise à jour, ce qui nécessite des ressources techniques importantes. Le projet n’est probablement plus une priorité à l’heure où l’entreprise est en difficulté : son CEO a récemment admis qu’Intel n’était plus dans le top 10 des boîtes de semi-conducteurs.
Deux boutiques LDLC spécialisées dans l'univers Apple ont baissé le rideau dans le courant du mois. Les magasins de Marseille et de Mauguio dans le Sud sont définitivement fermés depuis le 10 juillet.
Depuis 2017 LDLC avait investi dans un réseau de revendeurs agréés Apple en achetant des enseignes telles que BIMP (propriété d'Olys restée une filiale de LDLC) qui avait elle même absorbé iTribu. De ce jeu de poupées russes étaient sortis 16 magasins LDLC agréés Apple. Les 14 qui restent sont à Lyon, Champagne au Mont d'Or, Grenoble, Annecy, Besançon, Chambéry, Clermont-Ferrand, Nîmes, Perpignan, Saint-Étienne et Valence. LDLC avait obtenu un agrément Apple dès 2013.
En juin dernier, le Groupe LDLC qui comprend plusieurs enseignes, dont Rue du Commerce depuis l'été dernier, a généré un chiffre d'affaires annuel de 534,5 millions d'euros en baisse de 7,6 % et une perte de 10,9 millions contre 200 000 euros l'année précédente. En mars, deux plans de sauvegarde de l'emploi (PSE) avaient été approuvés pour des salariés de LDLC et de sa filiale Olys avec 88 licenciements économiques à la clef (68 postes d'un côté, 20 de l'autre) sur un effectif de 1 149 personnes.
Dans le communiqué de juin, Olivier de la Clergerie, Directeur général du Groupe LDLC, déclarait : « L’exercice 2024-2025 a été marqué dans son ensemble par un environnement économique et politique complexe conduisant les consommateurs à faire preuve de prudence et les entreprises à différer certains investissements impactant ainsi son niveau d’activité ». Et de tabler sur un rebond à venir : « La demande en produits high-tech est appelée à se renouveler sous l’effet des innovations technologiques et des besoins croissants des consommateurs. »
[Mise à jour à 11h45] : Sollicité sur les raisons de ces fermetures, LDLC nous a répondu : « Le Groupe LDLC n’a pas de commentaire à faire. Ces fermetures se font dans le cadre du PSE annoncé le 3 mars 2025. »
LDLC porte à 5 ans la garantie sur les Mac, PC et iPhone
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