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Moonlock, le nouvel anti-virus pour le Mac conçu par MacPaw

28 octobre 2025 à 16:00

Faut-il un antivirus sur Mac ? La question revient régulièrement. Ce qui est certain, c’est que le succès croissant du Mac — notamment dans le monde de l’entreprise — pousse les éditeurs de sécurité à s’intéresser davantage à notre plateforme.

Faut-il vraiment installer un antivirus sur Mac ?

Faut-il vraiment installer un antivirus sur Mac ?

Dernier venu sur le marché : MacPaw, connu pour CleanMyMac, présente une nouvelle solution baptisée Moonlock. Pour ceux qui associent encore antivirus à interface triste et datée, surprise : l'app dispose d'une apparence qui ne passe pas inaperçue.

Image MacGeneration.

Une installation sans accroc

L’installation ne pose aucun problème particulier. L’application demande simplement les autorisations nécessaires à son bon fonctionnement : installation d’une extension de sécurité et accès complet au disque. Rien d’anormal pour un outil de ce type.

Quitte à débarquer en 2025 sur ce marché, autant ne pas se contenter d’un simple antivirus : Moonlock se divise en six sections principales. Outre un anti-virus, Moonlock embarque notamment un VPN et un inspecteur réseau.

Moonlock, c'est un anti-virus, un inspecteur réseau et un VPN

La première section, qui correspond à l'écran d'accueil du logiciel, est un tableau de bord géant qui affiche les principales informations pour savoir si son Mac est bien protégé, de quand datent les dernières définitions de l'antivirus… L'un des points intéressants de Moonlock, c'est que l'application donne beaucoup de conseils pour aider les utilisateurs à mieux protéger leur Mac et surtout adopter de bons réflexes.

Image MacGeneration.

La deuxième partie, c'est l'anti-virus en lui-même avec un gros bouton scan. Vous avez le droit à trois types de vérifications : rapide, intermédiaire et profond. Manque de bol, il n'y avait aucun virus sur mon Mac.

Image MacGeneration.

Outre le fait d'offrir une protection contre les virus déjà installés, Moonlock se propose également de surveiller les scripts qui s'exécutent en temps réel sur votre Mac.

La troisième fonctionnalité de Moonlock, c'est le fameux VPN destiné à renforcer la sécurité de votre Mac. Ce service-là est assuré par ClearVPN, qui appartient à MacPaw. Vous pouvez choisir la localisation optimale du serveur pour des performances accrues du VPN ou le pays de votre choix. Un inspecteur réseau permet également de bloquer les apps et sites se connectant à certains pays.

Image MacGeneration.

Moonlock dispose également d'une fonctionnalité System Protection qui va étudier les réglages de votre système et vous indiquer les paramètres que vous devriez améliorer pour une sécurité maximale. L'application m’a recommandé pendant mes essais de ne pas utiliser mon Mac comme récepteur AirPlay. C'est effectivement un angle d'attaque en moins pour une personne malintentionnée.

Image MacGeneration.

Enfin, Security Advisor est un peu le prolongement de System Protection. Il s'agit de fiches qui vous donnent des conseils pour améliorer votre sécurité numérique. Il y a de tout, comme utiliser un mot de passe différent pour chaque service, éviter les hotspots Wi-Fi ou encore mettre en place autant que possible la 2FA.

Image MacGeneration.

Le problème des antivirus dédiés à macOS est toujours le même… On parle malgré tout d'une menace qui reste assez théorique sur notre plate-forme. Les problèmes de sécurité sont souvent ailleurs. Reste que la démarche didactique de Moonlock est assez intéressante.

Malheureusement, le logiciel est disponible uniquement en anglais pour le moment. Son interface, qui fait un peu jouet, ne sera pas au goût de tous.

Si vous êtes intéressé, vous pouvez tester l’app gratuitement pendant une semaine. Au-delà, il faudra payer un abonnement à 13,5 € par mois ou 54 € par an pour un seul ordinateur, ou bien acheter une licence finale facturée 150 € par Mac. macOS 13 ou supérieur est nécessaire.

L’iPhone des 20 ans troquerait ses boutons physiques pour des touches haptiques

28 octobre 2025 à 15:47

Apple aurait prévu de grands changements pour les 20 ans de l’iPhone, et devrait notamment passer son téléphone aux boutons haptiques. C’est tout du moins ce qu’affirme le fuiteur chinois Instant Digital, qui a eu de bons tuyaux par le passé. La théorie n’est pas saugrenue étant donné que l’on sait qu’Apple a déjà planché sur un tel concept.

Concept de bouton haptique signé MacRumors.

Apple aurait envisagé l’idée dès l’iPhone 15 Pro. Son ambition serait de remplacer les boutons physiques par d’autres répondant par des vibrations, un peu à la manière du bouton d’accueil des derniers iPhone sans Face ID. Les deux touches de volume fusionneraient, ce qui ne manquerait pas de rappeler les premiers iPhone (ils ont été séparés sur l’iPhone 4). Le bouton d’alimentation/verrouillage passerait également à ce nouveau système.

Baptisé « Projet Bongo » en interne, ces nouveaux boutons disposeraient de leur propre firmware logiciel et d’un mode veille profonde. L’idée serait d’améliorer la résistance du téléphone et son étanchéité grâce à des boutons fixes. Les ingénieurs de Cupertino avançaient bon train sur ce projet en 2023, mais selon des fuites, il n’a pas passé la phase de développement EVT, correspondant aux tests de validation technique. Le concept aurait été remis à plus tard suite à un taux élevé de défaillance matérielle.

Projet Bongo : le concept de boutons haptiques pour iPhone 15 Pro qu

Projet Bongo : le concept de boutons haptiques pour iPhone 15 Pro qu'Apple a finalement mis au placard

Instant Digital croit dur comme fer au retour de ces boutons haptiques, avançant la théorie en avril puis en mai avant de prédire son arrivée sur toute la gamme de produits Apple comme l’iPad ou l’Apple Watch. Il voit maintenant la technologie arriver sur l’iPhone des 20 ans, attendu pour 2027 et qui devrait avoir droit à un gros redesign. Toutes les touches seraient haptiques, le bouton Action et celui de contrôle de l’appareil photo également. Un système de vibration avancée serait mis en place créant au passage du son, qui pourrait être appuyé par des algorithmes spécifiques.

Si les rumeurs disent vrai, Apple préparerait un sacré changement pour l’iPhone 19. L’ambition serait de proposer un écran dépourvu de bordures dont les 4 côtés s'étendraient jusqu'au cadre du châssis. Le rendu serait celui d’une plaque de verre complète, et on peut imaginer que les boutons se mélangeraient donc avec la dalle. Apple pourrait se montrer créative avec ce concept, par exemple avec des boutons changeant d’apparence selon le contexte.

WhatsApp va enfin permettre de gérer le stockage pour chaque conversation

28 octobre 2025 à 15:42
Meta continue d’améliorer la gestion du stockage sur WhatsApp. Apparemment, l’application de messagerie teste actuellement une nouvelle fonction qui permettra aux utilisateurs de contrôler l’espace occupé par chaque discussion, directement depuis la page d’infos d’un chat. Cette avancée est la bienvenue, surtout pour ceux dont la mémoire du téléphone commence à saturer.

MacWhisper 13 adopte une touche de Liquid Glass et la transcription d’Apple incluse avec macOS 26

28 octobre 2025 à 15:10

MacWhisper est un outil bien pratique pour transcrire du contenu audio sur son Mac. Si l’app est née il y a quelques années comme une interface pour exploiter localement les modèles Whisper fournis par OpenAI, d’où son nom, elle a considérablement évolué depuis, au point de devenir un outil qui peut répondre à tous les besoins de transcription, y compris en direct pendant une réunion. La version 13 qui vient de sortir est une mise à jour majeure qui propose une interface à la sauce Liquid Glass et surtout qui exploite les modèles locaux fournis par Apple sous macOS 26.

MacWhisper 13 en action, avec la sélection de modèle et ceux d’Apple visibles en bas à droite. Image MacGeneration.

Côté interface, le développeur parle d’un design entièrement réinventé, ce qui est peut-être un peu exagéré, même s’il y a en effet de nombreux petits changements. L’écran principal permet comme avant de lancer rapidement une transcription ou un nouvel enregistrement. Il gagne aussi un historique des transcriptions, ce qui permet de retrouver facilement un ancien projet. On peut ouvrir plusieurs transcriptions en parallèle et passer de l’une à l’autre via la barre latérale, une tâche qui était nettement plus complexe avec l’ancienne version. MacWhisper 13 est également capable d’ouvrir une transcription dans une deuxième fenêtre, cela peut être utile dans certains cas. Autre ajout intéressant, une file d’attente qui permet d’enchaîner plusieurs transcriptions.

Les utilisateurs de macOS 26 auront aussi une présentation nettement plus arrondie, synonyme d’utilisation de Liquid Glass. Au cœur de l’app, la transcription à proprement parler devrait être plus rapide grâce à Tahoe, avec des gains de 10 % à attendre sur tous les modèles. Si vous êtes pressé, l’app gère aussi le modèle de transcription vocale fourni par Apple, dont le principal avantage, outre son intégration qui évite d’avoir à télécharger un gros modèle, est la rapidité. Si vous disposez de macOS 26, vous pouvez l’activer dans les réglages, sachant qu’il faut choisir les langues et télécharger un petit fichier à chaque fois.

macOS 26 concurrence Whisper avec un modèle de transcription local et très rapide

macOS 26 concurrence Whisper avec un modèle de transcription local et très rapide

Je l’ai testé sur le dernier épisode de Sortie de veille et de fait, c’est un modèle extrêmement rapide. Sur mon Mac Studio de première génération, 14 secondes ont suffi à transcrire ce podcast de 22 minutes et 48 secondes, c’est environ 94 fois plus rapide que la transcription en temps réel. J’ai utilisé en guise de comparaison Parakeet, un modèle de transcription conçu par Nvidia qui présente l’avantage d’être nettement plus rapide que Whisper tout en étant aussi bon, voire meilleur, dans ce rôle. Sur le même Mac et avec le même fichier, l’analyse s’est terminée en 42 secondes, ce qui reste rapide, même si le modèle d’Apple est loin devant sur le chapitre des performances.

La transcription du dernier épisode de Sortie de veille avec le modèle d’Apple à gauche et Parakeet-v3 à droite. Image MacGeneration.

Parakeet garde de solides arguments : il gère de nombreuses langues sans avoir besoin de le guider, là où la transcription d’Apple nécessite d’indiquer la langue à utiliser. Il sait aussi distinguer les interlocuteurs, ce qui est très intéressant dans de nombreux domaines (podcasts, interviews), là où le modèle fourni avec macOS se contente d’un long paragraphe de texte. MacWhisper propose toutes ces options et bien d’autres encore, c’est là tout son intérêt et on pourra choisir le modèle adapté à ses besoins et à son Mac. D’ailleurs, les modèles de transcription d’Apple sont réservés aux Mac Apple Silicon, alors que l’app est compatible avec ceux de l’ère Intel.

Autre modèle d’Apple utilisé avec cette mise à jour, cette fois le modèle Foundation, celui qui sert de base à Apple Intelligence. Il peut servir à résumer une transcription, une tâche qu’il fera en local sur les Mac Apple Silicon sous macOS 26. L’utilisateur peut pointer vers un modèle local via Ollama ou vers des modèles en ligne, comme ceux d’OpenAI, Anthropic ou Google. Parmi les nouveautés de la version 13, MacWhisper peut aussi exploiter ce modèle pour titrer chaque transcription en fonction de ce contenu et l’interface affiche des boutons dédiés à ces différentes tâches.

MacWhisper est une app que l’on peut utiliser sans payer, même s’il faut alors faire une croix sur une bonne partie des fonctionnalités. La transcription avec les modèles d’Apple est gratuite, l’utilisation des modèles Parakeet nécessite de payer pour la version Pro, par exemple. Comptez alors environ 71 € TTC pour une licence, avec un tarif dégressif si vous en achetez plusieurs. L’app nécessite macOS 15 au minimum et son interface est partiellement traduite en français.

L'IA d'Adobe est-elle devenu un véritable studio de production multimédia ?

28 octobre 2025 à 14:52
À l’occasion de sa conférence annuelle Adobe MAX 2025, l’éditeur a dévoilé une vague d’innovations majeures autour de Firefly, Creative Cloud et de ses outils destinés aux entreprises. L’objectif est de fluidifier les workflows, accélérer la création de contenus et intégrer l’IA générative au cœur de toutes ses applications phares.

Les ambitieux projets de Google dans le nucléaire !

28 octobre 2025 à 14:04
Nouvelle étape dans la stratégie énergétique des géants de la tech ! Google a confirmé la signature d’un accord historique avec NextEra Energy pour relancer la centrale nucléaire de Duane Arnold, dans l’Iowa — un site à l’arrêt depuis 2020. Objectif : sécuriser une source d’énergie stable et décarbonée pour alimenter l’expansion rapide de ses infrastructures d’intelligence artificielle.

Lancement de Free TV : Free surpris que TF1 et France TV soient surpris

28 octobre 2025 à 13:15

Mesdames et messieurs, installez-vous confortablement devant votre téléviseur, le grand cirque démarre ! Alors que les cracheurs de feu TF1 et France Télévisions s’insurgent de voir leurs programmes inclus dans Free TV sans avoir été consultés au préalable, l’acrobate Free dit avoir « pris connaissance » de cette récrimination… « avec un peu d’étonnement ».

Quelques programmes disponibles sur Free TV. Image Free.

« Nos contrats nous permettent bien de distribuer leurs chaînes », a déclaré, mine de rien, l’opérateur auprès du journal Le Monde. De fait, Free diffusait déjà les chaînes de TF1 et de France Télévisions dans sa précédente offre, nommée OQEE. Mais celle-ci était réservée à ses abonnés fixe ou mobile, dont le nombre avait servi de référence pour établir le contrat et fixer la rémunération des partenaires.

Or, les nouvelles offres Free TV (gratuite) et Free TV+ (0,99 €/mois pendant un an, avec des chaînes en plus, dont celles de TF1) sont ouvertes à tous et devraient donc attirer des utilisateurs supplémentaires. « Free part du principe que le changement de son offre n’a pas d’impact, alors que le nombre d’utilisateurs concernés nous est inconnu, et que nous perdons le contrôle éditorial sur nos contenus, la maîtrise de la publicité qui leur est associée, et le contrôle sur l’utilisateur lui-même », déplorent TF1 et France Télévisions d’une même voix.

En réponse, Free assure agir dans « l’intérêt de tous » avec ce service qui doit simplifier l’accès à la télévision. L’opérateur affirme aussi qu’il est ouvert au dialogue avec ces partenaires de longue date. Si aucun compromis n’est trouvé, TF1 et France Télévisions menacent de porter l’affaire en justice.

Free lance Free TV, une offre de télé gratuite disponible pour tous

Free lance Free TV, une offre de télé gratuite disponible pour tous

Supervibes améliore Claude Code pour créer des apps iOS prêtes à publier

28 octobre 2025 à 12:30

Supervibes propose une solution native sur le Mac pour créer une app iOS en mode « vibe coding », c’est-à-dire en faisant appel à une intelligence artificielle générative pour écrire le code au lieu de le faire soi-même. C’est une pratique qui s’est développée en même temps que les grands modèles de langage ont prouvé leur habilité à comprendre des instructions exprimées en langage naturel et produire du code (à peu près) fonctionnel. Dans ce domaine, Claude Code conçu par Anthropic tire son épingle du jeu et c’est la solution reconnue comme étant la meilleure pour développer.

Claude Code tourne par défaut dans un terminal et même si on peut désormais l’utiliser dans un navigateur web, il reste un outil générique. Supervibes repose sur ces fondations, en les adaptant toutefois à un contexte particulier, celui du développement d’apps iOS. Ses concepteurs ont développé une interface native pour macOS et surtout optimisé le processus pour prendre en charge les spécificités de l’écosystème Apple. Pour commencer, l’app sait gérer le format des projets Xcode, l’environnement de développement que l’on utilise pour créer des apps iOS. Elle peut ainsi créer un nouveau projet ou bien en ouvrir un existant pour le modifier, normalement sans rompre la compatibilité avec l’outil d’Apple.

L’interface de Supervibes se rapproche de celle de Xcode à l’ouverture et permet de choisir une app ou de créer un nouveau projet. Image Supervibes.

Par rapport au travail réalisé par Claude, les créateurs de Supervibes ont notamment configuré deux serveurs MCP spécifiques. Ce protocole créé par Anthropic permet de définir comment un grand modèle de langage peut réaliser des tâches dans d’autres apps ou services. C’est rapidement devenu un standard pour les « agents », le nom que l’on donne à l’intelligence artificielle générative quand elle fait plus que générer du texte. Claude sait les utiliser directement, ce qui a simplifié le travail des développeurs de cette app, puisqu’elle repose sur ce chatbot.

Grâce à MCP, les « agents » IA prennent le contrôle des tâches… et des ordinateurs

Grâce à MCP, les « agents » IA prennent le contrôle des tâches… et des ordinateurs

Le premier serveur MCP est chargé de contrôler Xcode, pour compiler l’app iOS et afficher le résultat soit dans le simulateur intégré à l’environnement de développement, soit directement sur un iPhone ou iPad. C’est une tâche qu’un développeur d’apps iOS réalise plusieurs (dizaines de) fois par jour et c’est important qu’un outil comme celui-ci en fasse autant. Le deuxième serveur est dédié à Superwall, qui est en réalité le produit principal des créateurs de Supervibes : c’est un kit de développement (SDK) qui permet d’ajouter un « paywall » (interface qui demande de payer) dans les apps iOS, avec des fonctions évoluées pour réaliser des tests sur plusieurs prix ou encore proposer des offres différentes en fonction des utilisateurs.

Supervibes est un outil gratuit que l’on peut utiliser sans intégrer Superwall à l’app produite. En revanche, il repose sur Claude Code et nécessite à cet égard un abonnement payant auprès d’Anthropic (20 $ par mois ou 200 $ par an au minimum). Xcode devra aussi être installé sur le Mac qui fait tourner l’application et si vous voulez publier le résultat, vous aurez également besoin d’un compte développeur payant chez Apple (99 $ par an).

macOS 15 est nécessaire au minimum, l’interface n’est pas traduite en français.

Le permis de conduire à vie, c'est bien fini ! (comment ça va se passer ?)

28 octobre 2025 à 12:02
Le Parlement européen a définitivement adopté, le 21 octobre 2025, une réforme majeure des règles de conduite dans l’Union européenne. Cette directive prévoit notamment une validité maximale de 15 ans pour les permis de conduire, et impose à chaque renouvellement un contrôle médical obligatoire visant à vérifier l’aptitude physique et mentale des conducteurs.

Contrats abusifs avec les opérateurs : Apple fait appel de sa condamnation

28 octobre 2025 à 11:46

Apple est vraiment décidée à faire trainer cette affaire en longueur. Condamnée mi-octobre à verser 48 millions d’euros pour avoir imposé des clauses illégales à Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free en 2013, la Pomme fait appel du jugement. « Nous contestons cette décision, qui concerne une affaire remontant à plus de dix ans, et nous faisons appel », nous a fait savoir un porte-parole. Et d’ajouter sans transition : « Comme toujours, notre priorité est d’offrir des expériences exceptionnelles à nos clients en France et dans le monde entier. »

Image tirée d’une publicité d’Orange pour l’iPhone 16.

Cet appel n’est pas une surprise. Les avocats d’Apple avaient déjà employé jusque-là toutes les méthodes à leur disposition pour repousser l’échéance aussi loin que possible. Et, selon L’Informé, certaines clauses jugées illégales dans les contrats signés en 2013 sont toujours en vigueur. Si tel est le cas, Apple a intérêt à faire durer le bras de fer pour pouvoir maintenir ses pratiques illicites. Interrogée sur ce point, l’entreprise ne nous a pas répondu pour l’instant.

Apple a été condamné pour neuf clauses abusives créant un déséquilibre significatif dans ses relations commerciales avec les opérateurs français. Dans les contrats de 2013, ces derniers étaient notamment contraints de financer l’intégralité des campagnes publicitaires de l’iPhone, avec pour seule contrepartie leur logo apparaissant subrepticement en fin de spot. Une pratique qui, à en juger par les publicités récentes, n’a peut-être pas disparu.

Amazon enclenche l’automatisation et supprime 14 000 postes

28 octobre 2025 à 14:02

Mise à jour à 14 h — Amazon a confirmé la charrette. Contrairement à ce qu’avaient indiqué plusieurs médias, il n’y a pas 30 000 suppressions de postes, mais 14 000. « Les réductions que nous annonçons aujourd’hui s’inscrivent dans la continuité de ce travail visant à nous rendre encore plus solides, en réduisant la bureaucratie, en supprimant des niveaux hiérarchiques et en réaffectant nos ressources afin d’investir dans nos paris les plus ambitieux et dans ce qui compte le plus pour les besoins actuels et futurs de nos clients », a justifié Beth Galetti, la responsable des ressources humaines.

L’intelligence artificielle joue bien un rôle dans ces coupes franches : « Certains se demanderont peut-être pourquoi nous réduisons nos effectifs alors que l’entreprise se porte bien. Cette génération d’intelligence artificielle est la technologie la plus transformatrice que nous ayons connue depuis internet. Elle permet aux entreprises d’innover bien plus rapidement que jamais, tant dans les secteurs existants que dans de nouveaux domaines. Nous sommes convaincus que nous devons nous organiser de manière plus allégée. »

Beth Galetti n’a pas précisé les fonctions ni les régions touchées. La plupart des salariés auront 90 jours pour tenter de se repositionner en interne.


Article original publié le 28 octobre à 10 h 56 — De nombreux employés d’Amazon s’apprêteraient à faire leur carton. D’après plusieurs médias américains, le groupe prévoit de licencier 30 000 personnes à travers le monde à partir d’aujourd’hui même.

Le groupe, qui n’a pas encore commenté cette information, compte actuellement 1,5 million d’employés sur le globe, dont plus des deux tiers travaillent aux États-Unis, principalement dans les entrepôts ou à la livraison. Ces deux activités ne seraient pas directement concernées pour l’instant par les suppressions de postes. Les coupes viseraient essentiellement les employés de bureau, aux fonctions support par exemple.

En juin dernier, Andy Jassy, le CEO d’Amazon, avait préparé les esprits. Dans une lettre adressée à ses employés, il avait prévenu que l’intelligence artificielle allait conduire « à réduire le nombre total des effectifs » dans les années à venir. « Au fur et à mesure que nous déployons davantage d’IA générative et d’agents, cela devrait changer la manière dont notre travail est effectué », expliquait-il.

Si les cols blancs sont les premiers touchés, les travailleurs dans les entrepôts ne sont pas à l’abri non plus. Selon un rapport interne révélé par le New York Times, Amazon vise à automatiser jusqu’à 75 % de ses opérations grâce à l’IA et à la robotique. Les prévisions ne font pas forcément état de licenciements, mais plutôt d’un gel des embauches futures, les machines prenant peu à peu le relais.

Vulcan, le bras robot d

Vulcan, le bras robot d'Amazon qui pourrait remplacer un humain pour vos commandes

La dernière grande vague de suppressions de postes chez la multinationale remonte à 2022, avec 27 000 départs. À l’époque, il s’agissait d’un retour de flamme après les embauches massives liées à la flambée du commerce en ligne pendant la pandémie. Amazon n’est pas le seul grand groupe à licencier en masse : Microsoft a déjà supprimé plus de 15 000 emplois cette année, sur fond de bénéfices records et de course à l’IA.

Amazon publiera ses résultats trimestriels le 30 octobre. Ses derniers comptes faisaient état d’un chiffre d’affaires annuel d’environ 670 milliards de dollars et d’un bénéfice net avoisinant les 70 milliards.

L'IA coûte trop cher ? Amazon s’apprête à supprimer 30 000 postes !

28 octobre 2025 à 09:44
Nouvelle cure d’austérité pour le géant du e-commerce. D'après les médias américains, Amazon s’apprête à lancer une vaste vague de licenciements touchant jusqu’à 30 000 employés de bureau et de cadres dès cette semaine. Il s’agirait de la plus importante réduction d’effectifs menée par l’entreprise depuis 2022, où près de 27 000 postes avaient déjà été supprimés.

DJI utilise son expertise dans les drones pour concevoir ROMO, une gamme de robots aspirateurs

28 octobre 2025 à 10:22

DJI annonce la commercialisation en Europe de la gamme ROMO, trois robots aspirateurs qui sont vendus à partir de 1 199 €. L’entreprise chinoise n’est peut-être pas spécialiste du nettoyage, mais son expertise dans les drones s’est avérée pratique pour créer ces appareils qui doivent naviguer dans un intérieur afin de le nettoyer sans rien casser et en évitant de multiples pièges. D’ailleurs, la gestion de l’espace est assurée par un système maison qui s’inspire de ce que l’on trouve sur les drones de DJI : deux caméras ultra grand-angle associées à un LiDAR se chargent de cartographier chaque pièce et surtout de repérer le moindre obstacle.

Le haut de gamme ROMO P se distingue notamment par son design transparent. Image DJI.

Le constructeur met en avant l’aptitude de son robot à détecter des obstacles de 2 mm seulement, ce qui devrait lui permettre d’éviter les câbles. Même une simple carte posée au sol devrait pouvoir être contournée grâce à ce système, qui repose comme toujours sur une bonne dose d’algorithmes et de machine learning1. Un projecteur est même prévu pour que tout ce mécanisme continue de fonctionner dans le noir, en particulier sous un lit. Il faudra attendre des tests pour évaluer le système face à ses concurrents. Sur le papier, c’est en tout cas un avantage, les autres robots ont besoin d’obstacles plus gros pour les identifier correctement. DJI souligne aussi que le calcul de trajectoire s’inspire de son travail sur les drones et il devrait permettre à son aspirateur de facilement retrouver son chemin.

Le ROMO doit nettoyer votre maison, c’est même son objectif premier. Pour cela, DJI a mis au point un système qui repose sur un aspirateur très puissant : le constructeur annonce 25 000 Pa, ce qui est supérieur à ce que ses concurrents peuvent offrir (en général autour de 20 000). Bien sûr, ce n’est pas le seul aspect qui compte, même si c’est un critère important pour obtenir de bons résultats. Associé à l’aspiration, deux serpillères rotatives viennent nettoyer les sols quand c’est nécessaire. Si l’on trouve dans le robot tout ce qu’il faut pour collecter les débris et gérer l’eau, c’est la base associée qui se chargera de tout récupérer à chaque retour de l’appareil. Elle nettoiera et séchera également les serpillères à chaque passage, un point essentiel pour éviter les mauvaises odeurs.

Le modèle de base affiche un design moins spectaculaire, tout en offrant quasiment les mêmes fonctions pour nettement moins cher. Image DJI.

Pour le lancement, la gamme est composée de trois produits extrêmement proches. Le ROMO S constitue l’entrée de gamme et à 1 299 € (promo de lancement à 1 199 €), c’est déjà un robot aspirateur de luxe. Pour ce prix, vous aurez bien le système de détection d’obstacles et de gestion de l’espace complet, la pleine puissance d’aspiration, le système de serpillères dont l’une peut bouger pour aller dans les coins, une batterie intégrée qui doit offrir jusqu’à trois heures d’autonomie et la base avec son sac à poussière de 2,4 L et ses deux réservoirs d’eau (4 L propre, 3,2 L usée). Ajoutez 300 € et vous pourrez acheter le ROMO A, qui se distingue uniquement par la coque transparente sur le robot et qui semble une très mauvaise affaire.

Le ROMO P se hisse à 1 899 € (1 699 € en promo de lancement) et il se distingue visuellement par sa base transparente, en plus du robot. C’est un choix intrigant pour un aspirateur qui n’est jamais l’appareil le plus propre de la maison, un choix toutefois popularisé par Dyson. Par rapport aux deux autres, il gagne aussi deux petites fonctions supplémentaires : on peut ajouter du parfum pour désodoriser les sols et le sac à poussière de la base ajoute une lampe à UV. Puisque l’on parle d’accessoires, notons que le produit de nettoyage adopte un format propriétaire, tout comme les sacs.

Pour finir, ce robot aspirateur est évidemment connecté en Wi-Fi et on pourra le contrôler par le biais de l’app DJI Home. On devra en réalité le faire par ce biais, car ces produits ne seront pas compatibles avec Matter, en tout cas pas au lancement. Cela veut dire que vous ne pourrez pas les ajouter à l’app Maison et les contrôler par ce biais. En contrepartie, l’app permettra de transformer le robot en une caméra portable et papoter avec ses animaux de compagnie ou surveiller son logement à distance.


  1. Pour une fois qu’un produit ne vante pas l’usage de l’IA…  ↩︎

Promo : le chargeur magnétique pour iPad X33 Pro de Kuxiu à 99,99 € (-17 %)

28 octobre 2025 à 09:35

Si vous utilisez votre iPad comme écran secondaire ou que vous cherchez une belle manière de le ranger sur le bureau, bonne nouvelle : le support/chargeur X33 Pro de Kuxiu est actuellement en promo sur Amazon. Les différents modèles tombent à 99,99 € au lieu de 119,99 € en temps normal, soit 17 % de remise. La ristourne concerne le modèle pour iPad Pro M4/M5 13", pour sa déclinaison 11" ou encore celui pour iPad Pro et iPad Air M2/M3 13".

Image iGeneration

J’ai récemment testé ce produit, qui est assez malin. Il s’agit d’un support en aluminium intégrant un chargeur passant par le Smart Connector de la tablette. On peut ainsi regarder un film ou s’en servir avec Sidecar tout en remplumant la batterie, et cela sans brancher de câble. Le support peut être incliné dans tous les sens, passant facilement de l’horizontale à la verticale.

Kuxiu inclut un câble USB-C vers USB-C dans la boîte, mais pas de bloc de charge. Le système d’aimants est suffisamment fort pour laisser sa tablette sans crainte, et reste stable si l’on dessine ou quand on tape à l’écran.

Avec mon iPad Pro M4, la recharge est efficace étant donné qu’elle monte jusqu’à 18 W. L’accessoire a l’avantage de laisser l’accès libre au port USB-C, que l’on pourra par exemple utiliser pour brancher un SSD. N’hésitez pas à relire notre test pour plus de détails :

Test du Kuxiu X33 Pro Max : un chargeur magnétique pour iPad basé sur le Smart Connector

Test du Kuxiu X33 Pro Max : un chargeur magnétique pour iPad basé sur le Smart Connector

Image iGeneration

Si l’aspect recharge ne vous intéresse pas, on notera que Kuxiu propose une version moins chère faisant office de simple support. La déclinaison pour l’iPad Pro M4 13" est à 79,99 €, tout comme celle de la version 11". Les iPad Air et Pro plus anciens en format 13" sont également concernés, ainsi que les modèles 11". Ils ne sont malheureusement pas en promotion pour le moment, mais on garde l’œil dessus.

DJI ROMO : le géant des drones attaque le marché des aspirateurs robots

28 octobre 2025 à 09:00
DJI, leader du drone, se lance sur le marché ultra-concurrentiel des aspirateurs robots. Le fabricant présente aujourd'hui sa gamme ROMO, qui intègre ses technologies de détection Lidar et fisheye issues des drones pour éviter les obstacles au millimètre. Une entrée par le très haut de gamme, avec un modèle premium à 1899 €.
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