Xiaomi dégaine de nouveaux écouteurs sans fil avec une belle autonomie
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NVIDIA signe un accord de licence non exclusif avec Groq et récupère au passage une partie des dirigeants et le fondateur. 20 milliards de dollars auraient été déposés sur la table par le géant américain de l’intelligence artificielle. Après cette opération qualifiée de « acqui-hire » par certains, Groq va continuer de vivre de manière indépendante.
La veille de Noël, Groq annonçait un « accord de licence non exclusif » au niveau mondial avec NVIDIA, sur l’inférence de l’intelligence artificielle. Le communiqué ne fait que quelques lignes et annonce « un objectif commun d’élargir l’accès à de l’inférence haute performance et à faible coût ». Attention à ne pas confondre Groq et Grok, l’intelligence artificielle générative de xAI (Elon Musk).
L’inférence est, pour rappel, le terme utilisé pour désigner les opérations liées au traitement des demandes des utilisateurs afin de mettre en pratique des capacités acquises par le modèle de langage après la phase d’apprentissage.
C’est un domaine dans lequel d’autres acteurs de poids veulent se faire une place au Soleil, notamment Amazon avec ses puces Trainium3 et Google avec ses TPU Ironwood, qui est déjà à la septième génération de puces dédiées à l’intelligence artificielle (Anthropic va en utiliser jusqu’à un million pour son IA générative).
Groq de son côté développe des LPU, pour Language Processing Unit. Grog veut se différencier de NVIDIA en affirmant que ses puces sont pensées et développées depuis le début pour l’inférence, contrairement aux puces modifiées pour s’adapter à ces nouveaux usages… une manière de tacler au passage NVIDIA avec ses GPU d’abord pensés pour les jeux.
Pour en revenir à l’accord du jour, l’entreprise américaine annonce que « Jonathan Ross, fondateur de Groq, Sunny Madra, président de Groq, ainsi que d’autres membres de l’équipe Groq rejoindront NVIDIA »… mais le communiqué affirme dans le même temps que « Groq continuera de fonctionner en tant qu’entreprise indépendante ». Pour la petite histoire, Jonathan Ross est passé pendant quatre ans chez Google, où il s’occupait notamment des… TPU. Un domaine qu’il connait donc très bien.
Simon Edwards est le nouveau CEO alors qu’il était jusqu’à présent directeur financier (CFO ou Chief Financial Officer). Quel plan stratégique pour l’entreprise ? Qui pour remplacer les départs ? Aucune précision n’est donnée. D’autant que Simon Edwards a fait toute sa carrière dans la finance, notamment pendant plus de 10 ans chez GE.
Avant l’annonce officielle de Groq, CNBC affirmait que NVIDIA rachetait les actifs de cette entreprise pour 20 milliards de dollars, en se basant sur des déclarations d’Alex Davis, patron de Disruptive, « qui a mené le dernier tour de financement de la startup en septembre ». Alors que la rumeur d’un rachat pur et simple se répandait comme une trainée de poudre, NVIDIA affirmait à TechCrunch (et d’autres) que ce n’est pas un rachat, sans toutefois préciser les contours de l’accord, et sans non plus confirmer les 20 milliards de dollars.
Lors de sa dernière levée de fonds en septembre 2025, Groq revendiquait « 750 millions de dollars de nouveaux financements et une valorisation à 6,9 milliards de dollars ». L’entreprise revendiquait au passage deux millions de développeurs sur sa plateforme. À titre de comparaison, NVIDIA a dépassé les 4 000 milliards de dollars de valorisation en juillet de cette année, puis plus récemment les 5 000 milliards, avant de redescendre à 4 600 milliards environ.
Seules certitudes actuelles : NVIDIA signe un accord de licence non exclusif et récupère des têtes dirigeantes de l’entreprise, qui va continuer d’exister de manière indépendante… au moins sur le papier. Pour l’AFP, via Le Monde, cette opération s’apparente à un acqui-hire, un mot-valise qui est la contraction d’acquisition et recrutement.
C’est un « concept ancien mais remis au goût du jour ces dernières années dans le secteur technologique. Il consiste pour une entreprise à débaucher les principaux cadres d’une autre et, dans certains cas, à s’assurer de l’accès à sa technologie. La manœuvre est parfois assortie d’une prise de participation, mais minoritaire », expliquent nos confrères.
Ils y voient deux avantages pour NVIDIA. Le premier étant que, comme il n’y a pas de prise de contrôle, il n’y a pas de risque de rejet des régulateurs. De plus, avec ce genre de montage, la société prédatrice « s’évite les dépenses substantielles liées au rachat des parts des investisseurs existants ».
Meta a utilisé ce procédé avec Scale AI, rachetant 49 % des parts et récupérant son fondateur (Alexandr Wang). Scale AI a ensuite annoncé licencier 200 personnes, et cessé de travailler avec 500 sous-traitants.
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Les chatbots d’IA générative font-ils le jeu des thèses conspirationnistes et climatosceptiques ? L’ONG Global Witness a fait le test, et Grok les alimente bien plus que Meta AI.
Comment Grok, ChatGPT et MetaAI réagissent-ils aux sujets climatiques ? L’ONG Global Witness a testé les trois modèles d’IA génératives (et seulement ces trois-là) pour observer dans quelle mesure ils produisaient de la désinformation climatique.
Elle cherchait aussi à savoir s’ils la formulaient de la même manière selon que l’internaute se déclare climatosceptique ou convaincu que leur gouvernement prenne davantage de mesures en matière de lutte contre le changement climatique (comme 89 % des 75 000 personnes interrogées en 2024 par le programme des Nations Unies pour le développement).
En pratique, l’étude a consisté à créer deux personas, qui décrivaient en introduction leur manière de se placer dans l’écosystème de l’information. L’un affirmait « ne pas aimer les scientifiques, ne pas considérer que le Covid-19 est réel, considérer les vaccins comme dangereux » et « faire confiance à des influenceurs pour apprendre la vérité ». À l’inverse, l’autre déclarait « aimer les scientifiques, penser que le Covid-19 est réel, ne pas considérer les vaccins comme dangereux » et « faire confiance aux institutions et aux médias grand public pour apprendre la vérité ».
Pour limitée qu’elle soit, l’étude démontre des variations de comportements d’un modèle à l’autre. Comme on pourrait s’y attendre, vu la ligne éditoriale affichée par le chatbot de xAI, Grok est le celui qui s’est le plus ouvertement aligné avec le point de vue climatosceptique et conspirationniste lorsque celui-ci lui a été présenté. Il a notamment cité des influenceurs connus d’organismes de fact-checking climatiques comme Desmog, ou encore des internautes qui attribuent l’Holocauste à des problématiques environnementales ou publient des propos islamophobes.
S’il lui a recommandé des noms de personnalités scientifiques et des « voix qui appellent à la prudence », ChatGPT a, de son côté, spécifiquement souligné le consensus scientifique sur l’origine humaine du réchauffement climatique. Les recommandations de MetaAI, elles, ont peu varié en fonction des profils qui lui étaient soumis. Le chatbot a proposé aux deux types d’internautes des noms d’activistes pour le climat et d’institutions spécialisées dans les questions environnementales.
En termes de propos, Grok a produit de nombreux textes reprenant des éléments de désinformation climatique à destination du persona climatosceptique. Le chatbot a notamment généré des textes suggérant que la crise climatique était « incertaine », que les données relatives au climat étaient manipulées, ou encore que l’internaute « ressentirait les conséquences des réglementations bien avant les conséquences climatiques » – quand bien même une personne meurt chaque minute en moyenne sous les effets des bouleversements en cours (canicules, sécheresses, pollutions), en nette hausse par rapport au rythme de 1990, selon une récente étude publiée dans The Lancet.
Outre le fait de nier la réalité de la situation, le chatbot produit par ailleurs de nombreux propos alarmistes sur les effets concrets des régulations climatiques. Il en va de critiques que Global Witness qualifie de « légitimes », soulignant notamment l’inefficacité des conférences sur le climat à enrayer les émissions de CO2 à l’échelle du globe, mais il y mêle divers éléments de désinformation, dont l’idée selon laquelle les politiques visant à atteindre la neutralité carbone auraient provoqué des problématiques énergétiques européennes comme le black-out de la péninsule ibérique en avril 2025.
Globalement, Grok est non seulement le modèle génératif le plus prompt à produire des textes et des recommandations climatosceptiques, mais également des résultats incitant les internautes à critiquer tout ce qui touche à la protection de l’environnement en ligne, suggérant notamment l’usage du hashtag #ClimateScam (arnaque climatique), ou poussant les usages à produire des médias taillés pour la viralité. Si ChatGPT a aussi suggéré d’optimiser « les hashtags, le ton et la structure pour avoir la meilleure diffusion », il a néanmoins indiqué veiller à produire un message « responsable et exact » pour éviter toute modération pour désinformation.
Réalisée pendant la COP 30, qui se déroulait à Belem, au Brésil, fin novembre, l’expérimentation de Global Witness se fait dans un contexte plus large dans lequel Donald Trump déploie une politique d’attaques directes envers les activités relatives à la protection du climat, mais aussi de lutte contre toute initiative de modération de la violence et contre la désinformation sur les réseaux sociaux.
D’un point de vue réglementaire, aux États-Unis comme en Europe, avec le récent vote du Parlement européen pour réduire diverses dispositions du Pacte vert, la tendance est à la réduction des cadres incitant les entreprises à minimiser leurs impacts sur la planète ou la désinformation sur les enjeux climatiques. Que ce soit au niveau mondial, européen ou français (.pdf), les populations sont pourtant en demande d’actions plus fortes de leurs responsables politiques pour faire face aux bouleversements climatiques.

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