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Un des plus grands films de guerre de Clint Eastwood quitte Netflix mais est désormais dispo en 4K

1 juin 2024 à 15:38

American Sniper : un sommet de Clint Eastwood

Longtemps présent dans le catalogue de Netflix, American Sniper s'en est allé le 31 mai dernier. Mais pas de panique ! Car en attendant de, peut-être, retrouver cet excellent film de Clint Eastwood sur la plateforme Max (lancée le 11 juin), Warner Bros. a eu la bonne idée de sortir (depuis le 29 mai) un coffret Steelbook Blu-ray 4K Ultra HD du long-métrage. Un choix d'autant plus pertinent que, 10 ans après sa sortie en salles (2015 en France), American Sniper demeure l'un des meilleurs films de guerre. Sûrement même le plus grand film qui traite de la guerre d'Irak, avec Zero Dark Thirty (2013) et Un jour dans la vie de Billy Lynn (2017).

Pour rappel, American Sniper raconte l'histoire de Chris Kyle, un sniper connu pour avoir tué 160 personnes lors de la guerre en Irak. Ne serait-ce que par ce record macabre et par la glorification qui en a été faite, il s'agit d'un personnage complexe et ambiguë. Et c'est toute la force de Clint Eastwood d'en avoir tiré un portrait aussi particulier, loin de faire simplement l'éloge du soldat, mort le 2 février 2013 après son retour d'Irak.

American Sniper ©Warner Bros.
American Sniper ©Warner Bros.

Comme le cinéaste le dit lui-même, American Sniper n'est "pas un film pro guerre, mais un film qui en montre les dégâts". Le film s'attarde ainsi à la fois sur la vie de famille de Chris Kyle, que sur la mission qu'il s'est fixé (en tant que sniper) de sauver les autres soldats lorsqu'il est sur le front. Le réalisateur montre avant tout l'humain. Un homme faillible, qui suit certains principes sans réfléchir et dont le destin tragique sera finalement représentatif d'une Amérique qui n'a plus rien de glorieux et qui s'est perdue dans ce conflit.

Les origines du projet et l'entraînement de Bradley Cooper

Énorme succès à sa sortie (plus de 547 millions de dollars de recettes pour un budget de seulement 58 millions de dollars) et nommé à 6 reprises pour une récompense aux Oscars, American Sniper aurait sans doute été très différent entre les mains de quelqu'un d'autre. Ce qui était proche d'arriver, puisque Steven Spielberg était le premier réalisateur impliqué sur ce projet initié par le scénariste Jason Hall (qui voit en ce soldat un Achille des temps modernes). Ce dernier, après avoir lu l'autobiographie de Chris Kyle, a pu le rencontrer pour établir son scénario. Bradley Cooper a ensuite rapidement rejoint le projet. C'est finalement après la mort de Chris Kyle, et avec le soutien de Taya Kyle et de ses longues conversations avec Jason Hall, que le film est véritablement entré en production, lorsque Warner Bros. contacta Clint Eastwood pour lui confier la réalisation.

Cette préparation, et la vision intéressante de chacun sur Chris Kyle et le film, sont racontées dans les bonus du coffret 4K d'American Sniper. C'est aussi là qu'on découvre une partie du tournage à Rabat, au Maroc, pendant 2 semaines. Et comment Kevin Lacz, véritable soldat du SEAL, s'est impliqué, au point d'apparaître devant la caméra dans son propre rôle. L'entraînement intense de Bradley Cooper est aussi évoqué. L'acteur ayant dû passer de 84 kg à 107 kg, il a pour cela soulevé de la fonte pendant des mois et mangé 6000 calories par jour. C'est ce qui lui a permis de soulever réellement des poids de 200 kg lors d'une scène du film, juste avant le premier retour d'Irak de Chris Kyle. Enfin, le comédien a pu s'entraîner au tir avec des balles réelles pour se mettre véritablement dans la peau de ce soldat qu'il incarne.

Les bonus du coffret 4K

Outre ce document (titré L’histoire d’un soldat : Le parcours d'American Sniper), d'une durée de 31 minutes, on retrouve dans le coffret 4K d'American Sniper un ensemble généreux de compléments, qui peuvent malgré tout donner parfois un sentiment de redite. Sont présents en bonus :

  • L’histoire d’un soldat : Le parcours d'American Sniper (31’)
  • Chris Kyle : L’homme derrière la légende (30’) - centré sur la vie du soldat avec notamment l'intervention des personnages l'ayant côtoyé en Irak.
  • Clint Eastwood : Un nouvel héritage – le cœur du héros (15’) - qui revient sur la figure héroïque si particulière dans la filmographie de Clint Eastwood.
  • Navy SEALs : Guerre et paix (29’) - autour de l'unité militaire américaine.
  • Conséquence de la guerre : le coût de l’héroïsme (20’)
  • Le making-of d’American Sniper (28’)
  • Gardien (4’) - une vidéo promotionnelle.
American Sniper Coffret 4K ©Warner Bros.
American Sniper Coffret 4K ©Warner Bros.

Enfin, là où Warner Bros. ne déçoit pas, c'est avec l'édition collector et son superbe package. Dans un coffret cartonné, on retrouve ainsi :

  • Un Steelbook du film.
  • Les disques 4K et Blu-Ray du film
  • Un poster double face au Format A3.
  • 5 Cartes Postales.
  • Un livret de 32 pages avec des notes de production.

C'est donc avant tout un bel objet proposé par Warner Bros., en plus de remettre en avant le film dans la meilleure résolution actuellement (2160p Ultra Haute Définition et DTS-HD Master Audio 5.1). Ce coffret American Sniper Steelbook Blu-ray 4K Ultra HD est disponible dans les points de vente comme la Fnac ou Amazon.

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44 ans après, ce péplum érotique culte au tournage complètement fou ressort au cinéma

1 juin 2024 à 08:31

Caligula : un péplum érotique qui vire au cauchemar

Pour les historiens, Caligula n'est autre que le troisième empereur romain qui régna seulement 4 ans, de 37 à 41. Mais pour les cinéphiles, il s'agit surtout d'une œuvre hallucinante, un péplum érotique cultissime réalisé par Tinto Brass et porté par des acteurs de renom. On y trouve en effet Malcolm McDowell, Helen Mirren ou encore Peter O'Toole. Des grands noms du cinéma qui se sont retrouvés embarqués dans un projet très compliqué, imaginé par Bob Guccione, créateur du magazine pornographique Penthouse. L'homme d'affaires a un jour eu la bonne idée de se lancer dans la production cinématographique. Et tant qu'à faire, autant le faire avec un péplum ambitieux supposé raconter la venue au pouvoir de Caligula et sa vie de décadence faite d'orgies et de débauches.

Sur le papier, pourquoi pas. Sauf que rien ne se déroula comme prévu, en dépit de moyens impressionnants - 300 techniciens, 24 semaines de tournage au lieu des 16 prévues initialement et 200 000 mètres de pellicules utilisés. Car dès le début, les relations entre le réalisateur Tinto Brass, le scénariste Gore Vidal, et le producteur Bob Guccione furent conflictuels. Le tournage de Caligula débuta avant même que les décors ne soient terminés, obligeant les équipes à courir après le temps. Et plusieurs incidents eurent lieu durant la production, comme on peut le lire dans le dossier de presse du film.

Lors du tout premier jour de tournage une figurante se fait attaquer par un matin napolitain - une race de chien qui était notamment utilisé dans les arènes pour combattre les lions. Son bras en sang, elle est rapidement amenée à l’hôpital. Tinto Brass est furieux qu’aucun des cameramen n’ait pensé à filmer cette attaque...

Une production chaotique à tous les niveaux

Un incident parmi d'autres, comme le véritable coup d'épée reçu par l'interprète d'un garde qui, dans le film, se fait éventrer. Ou l'attitude folle de Tinto Brass qui, dans une volonté de réalisme absolu, alla, durant une scène d'orgie, jusqu'à "effectuer directement un cunnilingus à l'une des "penthouse pet" présente, afin de démontrer ce qu’il souhaite obtenir comme résultat".

Caligula The Ultimate Cut ©Bac Films
Caligula The Ultimate Cut ©Bac Films

Tout le tournage de Caligula a ainsi été chaotique (une figurante aurait même été violée par cinq autres figurants dans des tunnels adjacents, mais refusa de porter plainte, craignant pour sa sécurité). Et cela continua jusqu'au montage. Bob Guccione ne voulait pas uniquement apporter les financements du film, et comptait bien livrer sa propre vision. Voyant que les images filmées par Tinto Brass n'était pas comme il le souhaitait, il alla filmer lui-même, et en cachette, des séquences d'orgies pornographiques. Comme on l'évoquait dans notre précédent article sur le sujet, le réalisateur avait privilégié pour ces scènes "une collection de figurantes naines et obèses au détriment des hardeuses engagées par l'expert Guccione" (via Libération).

La version Ultimate Cut arrive en salles

Résultat, Tinto Brass fut mis à la porte au moment où il pensait s'attaquer au montage, et renia ensuite ce film qu'il considéra comme "un film de cul, luxueux, certes, mais vulgaire". Ce qui n'empêcha pas Caligula de devenir une œuvre culte et fascinante. Pas pour ses qualités cinématographiques, mais pour la folie qui en ressort. Une folie qui donna lieu à plusieurs versions (dont une non-censurée de 144 minutes), avant que le distributeur Bac Films ne vienne proposer une version Ultimate Cut de 178 minutes. Celle-ci avait d'abord été présentée au Festival de Cannes en 2023. Un an plus tard, le public pourra découvrir en salles ce long-métrage hors norme, à partir du 19 juin. Toujours dans le dossier de presse, le distributeur écrit :

À quoi aurait ressemblé le film si Bob Guccione n’avait pas mis ses pattes dessus ? Depuis le début du nouveau millénaire, plusieurs projets ont tenté de présenter une version alternative. Aucun n'a abouti. Jusqu'à maintenant.

Outre la restauration du film, ce nouveau montage de Caligula contient des éléments du scénario original qui n'avaient pas été tournés. Ainsi, on y trouve une séquence d’ouverture créée pour le générique de début et animée par Dave McKean. La narration, totalement absente de la version de 1980, a été restaurée. Des effets visuels ont permis de rehausser des arrière-plans plats. Et l'utilisation de l'IA et d'une technologie audio de pointe ont permis de supprimer les bruits de plateau et les bruits mécaniques présents sur des références audio enregistrées sur place. Un résultat unique donc, à découvrir en salles le 19 juin.

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Chris Hemsworth dans un prochain crossover très attendu ?

31 mai 2024 à 14:20

Chris Hemsworth, de super-héros à Transformers

Chris Hemsworth enchaîne depuis des années les blockbusters. Surtout depuis qu'il est devenu le Thor du MCU (Marvel Cinematic Universe), en 2011. L'acteur a ainsi participé à huit longs-métrages (plus un caméo) super-héroïques de l'univers de Marvel. Mais à côté, il a également participé aux sagas SOS Fantômes et Men in Black, a porté les films d'action Tyler Rake avant de rejoindre l'univers de Mad Max avec Furiosa (actuellement en salle). Enfin, le comédien pourra bientôt ajouter à son CV la franchise Transformers, puisqu'il a prêté sa voix à Optimus Prime pour le prochain film d'animation, Le Commencement (le 23 octobre en salles). Une expérience dans le monde des Autobots qui pourrait ne pas être la seule pour Chris Hemsworth.

Le crossover avec G.I Joe pourrait avancer avec l'acteur

En effet, on apprend par Deadline que le comédien serait actuellement en discussions avec Paramount pour rejoindre le crossover prévu entre la saga Transformers et G.I Joe. Pour rappel, ces deux univers proviennent à l'origine des jouets de la firme Hasbro. Plusieurs films G.I Joe ont déjà vu le jour, dont le dernier en date, Snake Eyes (2021). Et alors qu'un crossover avec Transformers avait déjà été évoqué il y a 10 ans, c'est avec la sortie de Transformers – Rise of the Beasts (2023) que le projet s'est concrétisé. Grâce à une scène post-générique qui réunissait les deux licences. Puis, Paramount a confirmé ce prochain film, quelques mois plus tard, lors de la CinemaCon.

Pour le moment, rien n'a filtré sur ce futur crossover. On ne sait pas qui le réalisera, mais on peut s'attendre à ce qu'il s'agisse d'une suite directe de Rise of the Beasts, qui a tout de même rapporté 439 millions de dollars dans le monde. Chris Hemsworth pourrait être le premier nom associé à ce gros projet, et pourrait faire avancer la production. Néanmoins, un deal n'a pas encore été confirmé pour l'acteur. Si cela venait à être le cas, il serait intéressant de voir quel rôle il tiendra dans ce prochain film. S'il reviendra en tant qu'Optimus Prime (peu probable puisque Peter Cullen en est la voix emblématique dans les films live et les séries d'animation), ou dans un nouveau rôle, d'humain ou d'Autobot...

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Ce soir à la TV : Liam Neeson dans un remake caché d'un classique du cinéma français

31 mai 2024 à 09:53

Ice Road : Liam Neeson sur la glace

Si on se penche sur la filmographie de Liam Neeson de ces dernières années, il faut bien admettre que tout n'a pas été d'une grande qualité. L'acteur a enchaîné les films d'action et les thrillers, pour des résultats inégaux. Cependant, dans le lot, Ice Road s'est révélé une assez bonne surprise. Réalisé par Jonathan Hensleigh, le long-métrage met à l'honneur le comédien en lui donnant de nombreuses choses à faire sur une route de glace dangereuse. Comme on l'écrivait dans notre critique, Liam Neeson "fait ici preuve d'une implication sans faille et semble prendre son rôle à cœur". Ce qui fait clairement la différence par rapport à d'autres productions où l'acteur se limitait au minimum.

 Ice Road ©Metropolitan Filmexport
Ice Road ©Metropolitan Filmexport

De plus, Ice Road peut compter sur un scénario efficace qui tire son inspiration d'un grand film français. En effet, l'histoire se déroule dans le Grand Nord canadien. Alors qu'une mine de diamants vient de s'effondrer et de piéger une trentaine de mineurs, une mission de sauvetage est organisée. Pour leur venir en aide, il faut transporter du matériel spécifique sur les lieux du drame. Une équipe de conducteurs de camion (parmi lesquels se trouvent Laurence Fishburne et Amber Midthunder) va alors devoir amener trois camions jusqu'à la mine. Mais pour cela, il leur faudra traverser 500 km en passant par le lac Winnipeg, gelé à cette période de l'année.

Un air de déjà-vu

C'est donc l'histoire d'une mission quasi-suicidaire impliquant une traversée dangereuse pour les conducteurs de ces poids lourds. Un concept qui n'est pas sans rappeler l'excellent Le Salaire de la peur (1953). Dans ce film d'Henri-Georges Clouzot, l'intrigue se déroule en Amérique centrale et voit un puits de pétrole prendre feu. Une compagnie propose alors 2000 dollars à quatre hommes qui devront conduire deux camions remplis de nitroglycérine. La route étant périlleuse et l'explosif particulièrement instable, leurs chances de réussite sont bien maigres...

Des années plus tard, William Friedkin réalisa à son tour une adaptation du roman de Georges Arnaud (1950) - dont est tiré Le Salaire de la peur -, avec Le Convoi de la peur (1977). Puis, en 2024, Netflix a mis en ligne une nouvelle version signée Julien Leclercq, avec Franck Gastambide et Alban Lenoir. Officiellement, Ice Road n'est pas un remake de ces films, mais le réalisateur n'a pas caché s'en être inspiré. À cela s'ajoute le roman Des souris et des hommes de John Steinbeck, autre influence importante pour Jonathan Hensleigh.

Une suite en préparation

La proposition du cinéaste a en tout cas été suffisamment efficace pour attirer le public. Ice Road est sorti en août 2021 dans les salles françaises, et n'avait alors cumulé que 80 000 entrées. Mais à l'étranger, le film a bénéficié de sorties sur les plateformes de streaming. Sur Netflix aux États-Unis, et sur Prime Video pour le Royaume-Uni. Ainsi, même si le film n'a pas rapporté énormément au box-office mondial (seulement 7,5 millions de dollars), les producteurs ont estimé que suffisamment de monde s'y était intéressé pour vouloir développer une suite. En février 2024, on apprenait que Liam Neeson reprendrait son rôle dans Ice Road 2 : Road to the Sky aux côtés de Fan Bingbing. Cette fois, c'est dans un bus en direction du haut de l'Everest que se trouvera le héros au moment où un groupe de mercenaires l'attaqueront lui et d'autres touristes... Le film n'a pas encore de date de sortie, mais sera disponible sur Prime Video en France.

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Après À travers ma fenêtre, cette nouvelle série espagnole avec Clara Galle va cartonner sur Netflix

31 mai 2024 à 09:12

Nicole Wallace et Clara Galle réunies sur Netflix

Netflix a connu un beau succès en 2022 avec À travers ma fenêtre, une romance espagnole tirée du roman éponyme d'Ariana Godoy. Porté par Clara Galle et Julio Peña, le film a donné lieu à deux suites, qui ont été produites à une vitesse impressionnante - avec un troisième opus sorti en début d'année. Quelques mois après avoir quitté Raquel et Ares, les abonnés de la plateforme de streaming vont pouvoir retrouver l'actrice Clara Galle avec un nouveau programme : Ni una más. Sauf qu'en plus d'avoir dans son casting l'interprète de Raquel, la série est portée par une autre comédienne révélée récemment, cette fois sur Prime Video. C'est en effet Nicole Wallace, vue dans À contre-sens (une romance espagnole entre After et Fast & Furious) et dont la suite sera bientôt dévoilée, qui tient le rôle principal de ce teen drama espagnol.

En faisant se rencontrer les vedettes d'À travers ma fenêtre et d'À contre-sens, Netflix a mis toutes les chances de son côté pour s'assurer un nouveau succès. D'autant que Gabriel Guevara (À contre-sens) y apparaît également, aux côtés d'Aïcha VillaverdeJosé Pastor et Teresa de Mera. De quoi ravir les fans de ces productions espagnoles, qui seront néanmoins surpris de retrouver ce casting dans un récit sombre et éprouvant.

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L'histoire de Ni una más

L'histoire suit Alma (Nicole Wallace), une lycéenne qui peut compter sur ses deux amies d'enfance, Greta (Clara Galle) et Nata (Aïcha Villaverde). Leur quotidien est bouleversé lorsque l'une d'entre elles se fait violer. Alma se rend alors au lycée un matin et installe une banderole avec écrit dessus : "Attention ! Ici se cache un violeur !".

Nicole Wallace - Ni una más ©Netflix
Nicole Wallace - Ni una más ©Netflix

C'est la première scène de la série et donne le ton d'un programme qui vise à dénoncer les violences sexuelles. Le show revient ensuite 4 mois plus tôt pour nous révéler notamment le caractère brûlant d'Alma. Ce qui fera que malheureusement personne dans son lycée ne croira ses accusations. Certains y voyant un moyen de se faire remarquer. Sauf qu'un compte Instagram va faire de nouvelles révélations qui vont encore plus bouleverser le lycée. Dès lors, tout le monde cherchera la vérité. Et les spectateurs auront 8 épisodes pour la découvrir.

Créée par Miguel Sáez Carral et José Manuel LorenzoNi una más est disponible sur Netflix depuis le 31 mai.

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"Je veux être claire" : la réalisatrice de The Acolyte met en garde les "fans" de Star Wars

30 mai 2024 à 16:02

The Acolyte : les promesses de la prochaine série Star Wars

D'ici quelques jours, Disney+ proposera The Acolyte, une nouvelle série issue de l'univers de Star Wars. Un show qui s'éloignera grandement des précédentes productions, The MandalorianLe Livre de Boba FettObi-Wan KenobiAndor ou encore Ahsoka, puisque celles-ci se déroulaient à des périodes déjà présentés dans les films. Pour The Acolyte, c'est un bond de 100 ans en arrière qui attend le public. Plus précisément, durant l'ère de la Haute République, à une époque où la paix règne et où les Jedi n'ont pas vraiment de raison de s'inquiéter. Seulement, un nouvel ennemi va faire son apparition et plusieurs Jedi vont périr. Une enquête devra alors être menée, notamment par Maître Sol (Lee Jung-jae), qui découvrira ainsi l'existence d'un Sith.

Un vent de nouveauté devrait donc souffler avec The Acolyte. Pas forcément sur la forme, mais par ce récit qui nous éloigne de tous les événements connus jusqu'à présent. Ce qui n'empêchera pas des personnages emblématiques de la prélogie d'apparaître dans la série. Mais à part quelques exceptions, on pourra donc découvrir des nouveaux personnages dès le 4 juin sur Disney+.

Alors que la date de diffusion se rapproche, les équipes de The Acolyte ont rencontré les journalistes pour parler du show. À cette occasion, nous avons d'ailleurs pu discuter avec une partie du casting (dont Amandla Stenberg, au premier plan de la série Star Wars). Notre interview sera à découvrir prochainement. Le New York Times (via Variety) a de son côté déjà partagé un article après avoir discuté avec Leslye Headland, la réalisatrice du show. Cette dernière a l'intention d'amener sa propre vision dans l'univers de Star Wars (la série est comparée à Kill Bill et La Reine des neiges) et sait qu'il faudra se confronter à la virulence de certains fans.

"Je ne les considère pas comme des fans"

Comme l'explique l'article, une partie de la communauté Star Wars n'a cessé de réagir à certains choix de Disney, depuis que le studio a racheté la licence à George Lucas. Les critiques visant généralement les représentations de minorités. The Acolyte n'a d'ailleurs pas été épargnée puisque dès la mise en ligne de la bande-annonce, on pouvait voir des commentaires de trolls renommer la série The Wokelyte.

Leslye Headland a donc réagi à ce genre de remarque et a tenu à prévenir ceux qui viendraient uniquement déverser des propos haineux.

En tant que fan, je sais à quel point certaines histoires de Star Wars ont été frustrantes par le passé. Je l'ai ressentie moi-même. Je maintiens mon empathie pour les fans de Star Wars. Mais je tiens à être claire. Je ne considère pas comme un fan quiconque se livre au sectarisme, au racisme ou à des propos haineux.

Star Wars The Acolyte ©Disney+
Star Wars The Acolyte ©Disney+

Difficile d'aller contre les propos de Leslye Headland. Car c'est une chose de ne pas aimer des films ou des séries Star Wars en raison de choix artistiques ou de la tournure d'une histoire. C'en est une autre de critiquer des acteurs ou des actrices pour autre chose que leur jeu. D'autant que l'univers Star Wars a plus d'une fois montré des personnages féminins forts ou des personnes de couleur, sans que cela ne dérange qui que ce soit par le passé. On pense notamment à Mace Windu, Leia, Padmé ou encore Lando Calrissian. Dans le cas de The Acolyte, l'actrice afro-américaine Amandla Stenberg (The Eddy) et la star sud-coréenne Lee Jung-jae (Squid Game) sont donc au premier plan de la série. Et, spoiler alert, ils nous ont plutôt convaincus.

The Acolyte sera à découvrir le 4 juin sur Disney+.

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L'Exorciste : le prochain film sera une "nouvelle version radicale"

30 mai 2024 à 15:01

L'Exorciste : la saga encore une fois relancée

Certains auraient aimé que L'Exorciste (1973) en reste là, et ne donne pas lieu à une saga. À commencer par son réalisateur, William Friedkin, qui n'a jamais caché son rejet des suites de son film d'horreur culte. Mais à Hollywood, on voit généralement les choses autrement. C'est ainsi qu'un reboot a vu le jour en 2023. Titré L'Exorciste : Dévotion, le film de David Gordon Green n'a pas eu le succès espéré par le studio de production Blumhouse. Les critiques ont égalment été désastreuses. Pourtant, un nouveau film est toujours attendu. Il faut dire que Blumhouse a dû dépenser 400 millions de dollars pour obtenir les droits de la licence. On peut donc comprendre que le studio souhaite rentabiliser leur investissement.

Reste que David Gordon Green a finalement quitté la suiteThe Exorcist : Deceiver, qui devait être le deuxième opus d'une trilogie. Une bonne nouvelle est tout de même arrivée, puisque c'est Mike Flanagan qui a pris la suite du réalisateur d'Halloween (2018). Un nom apprécié par les amateurs d'horreur et de fantastique. Ce dernier aurait visiblement de l'ambition et beaucoup de liberté pour ce prochain film, comme en témoigne un article de Variety.

Un nouveau film "audacieux et terrifiant"

On apprend d'abord par le média américain que le film L'Exorciste de Mike Flanagan ne sera pas une suite du film de David Gordon Green (la trilogie ayant été abandonnée), mais une "toute nouvelle histoire". Et celle-ci serait même "une nouvelle version radicale" et une proposition "audacieuse". Il semblerait donc que Blumhouse souhaite amener de la nouveauté dans la franchise et s'éloigner de ce qui a été fait pour l'instant. Reste à savoir ce que signifiera ce virage "radical".

Mike Flanagan a en tout cas voulu rassurer les fans en expliquant l'importance qu'a eu L'Exorciste de William Friedkin dans sa carrière.

L'Exorciste est l'une des raisons pour lesquelles je suis devenu cinéaste, et c'est un honneur d'avoir la chance d'essayer quelque chose de frais, d'audacieux et de terrifiant dans son univers.

Le réalisateur aurait donc une vision bien particulière de ce prochain film L'Exorciste. De quoi faire oublier les précédentes productions ? On l'espère...

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18 500 heures de contenus et une série française très attendue annoncées pour la plateforme Max

30 mai 2024 à 14:20

Max : les offres à retenir

Déjà présent dans 20 pays d'Europe et aux États-Unis, la plateforme de streaming Max va enfin être lancé en France. Prévu pour le 11 juin, le service de Warner Bros. Discovery pourrait bien venir concurrencer Netflix. Pour s'y préparer, une conférence de presse était organisée ce jeudi 30 mai. L'occasion de rappeler les trois offres qui seront proposées. Il y aura ainsi la possibilité de souscrire à Max Basic avec pub (5,99€/mois), offrant 2 appareils simultanés et du Full HD / Max Standard (9,99€/mois), avec 2 appareils simultanés, du Full HD, 30 contenus à regarder hors connexion avec en plus un accès aux chaînes de télévision de la marque : Boomerang, Carton Network, Cartoonito, CNN International, Discovery Channel, ID, TCM Cinéma, TLC, Warner TV et Warner TV Next / et Max Premium (13,99€/mois), qui donne accès à 4 appareils simultanés, au Full HD ou 4K avec le son Dolby Atmos, 100 contenus à regarder hors connexion, et l'accès aux chaînes de télévision de la marque.

Un détail important a été annoncé pour les abonnements avec publicité. Ces pubs seront de l'ordre de 3min par heure en moyenne. Enfin, rappelons que pour 5e de plus, il sera possible de s'abonner aux chaînes sportives Eurosport 1 et Eurosport 2. Par contre, il ne sera pas nécessaire de débourser cette somme pour suivre les Jeux Olympiques de Paris. Max diffusera en intégralité l'événement via tous les abonnements. Des émissions seront proposées avec plus d'une soixantaine de consultants et la possibilité de revivre des moments forts de chaque compétition.

Un catalogue imposant dès le 11 juin

Le plus important avec l'arrivée de Max demeure son catalogue. Les organisateurs promettent grâce à celui-ci une "plateforme unique". Dès le lancement, la plateforme de streaming aura de quoi occuper les abonnés puisque ce n'est pas moins de 18 500 heures de contenus qui seront disponibles (sans compter le sport). Cela comportera des classiques du cinéma de Warner Bros. et des séries cultes comme Les Soprano, Vampire Diaries ou Friends (comme on vous l'annonçait ici). Durant les mois qui suivront, des nouveautés importantes s'ajouteront au catalogue, comme Barbie ou Dune qui seront disponibles avant la fin de l'année.

Du côté des séries, il y aura la saison 2 d'House of the Dragon (prévue pour le 17 juin) qui devrait attirer du monde. Puis, comme prévu, les abonnés pourront découvrir la nouvelle série Max Originals The Penguin, prévue pour cet automne. Le préquel de Ça, Welcome to Derry, la série Harry Potter et Dune: Prophecy viendront ensuite.

Une série française sur Merteuil des Liaisons dangereuses

L'arrivée de Max en France signifie aussi qu'il y aura des programmes français. La série Une amie dévouée avec Laure Calamy qui jouera "la mythomane du Bataclan" avait déjà été annoncée. Celle-ci sera disponible à l'automne prochain. Et nous avons également pu voir des images de Malditos (2025), une ambiance de western sur une guerre de clans dans le milieu gitan, avec Damien Bonnard et Céline Sallette. Ou encore Vivre avec nos morts (2025), une comédie qui sera portée par Manu Payet et Noémie Lvovsky.

Une amie dévouée ©Max
Une amie dévouée ©Max

Mais la plus grande surprise est venue d'une série titrée Merteuil. Malgré la volonté du service des programmes de développer avant tout "des séries contemporaines avec davantage de récurrence" (même si des mini-séries seront aussi proposées), il s'agira bien d'une série en costumes. Comme son titre l'indique, la série sera une relecture des Liaisons dangereuses, cette fois du point de vue de la marquise. Celle-ci sera interprétée par Anamaria Vartolomei, à nouveau dirigée par Jessica Palud, réalisatrice de Maria (présenté à Cannes). À ses côtés seront présents Vincent Lacoste (Valmont), Diane Kruger (Rosemonde) et Lucas Bravo (Gercourt). Un programme qui s'annonce ambitieux et qu'on attend de pied ferme. En voici le synopsis officiel :

Pour être l’héroïne de sa propre vie, elle va briser celle des autres. La jeune Isabelle de Merteuil, humiliée par Valmont, perd son honneur et son rang. Ivre de colère, elle se lance dans une vertigineuse ascension, défiant toute morale et tout pouvoir, des bas-fonds libertins jusqu’à la cour de Louis XV. Au bout de sa lutte pour la liberté, un choix l’attend, déchirant, entre l’amour et la vengeance.

Enfin, la série documentaire Maintenant ou jamais : FC Montfermeil est aussi une nouveauté annoncée, prévue pour 2025.

Comment s'abonner à la plateforme Max ?

Max sera disponible dès le 11 juin sur mobile (Apple et Android) via une application. Il sera aussi possible de s'abonner via Canal+ et Prime Video, ou en souscrivant un abonnement via sa box Free, Orange ou SFR. Une application sera aussi proposée sur les téléviseurs Samsung et LG, via Fire TV ou Chromecast, ou encore sur les consoles Playstation et XBox.

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43 ans après sa sortie, ce film traumatisant avec la plus grande performance d'actrice revient sur grand écran

29 mai 2024 à 16:46

Possession : un film culte avec Isabelle Adjani au sommet

Peut-on parler de grande performance d'actrice sans évoquer celle d'Isabelle Adjani dans Possession (1981) d'Andrej Zulawski ? Certainement pas. L'actrice (peut-être la meilleure française) y étant époustouflante. Impossible d'oublier sa prestation habitée dans ce film hallucinant à plus d'un titre. D'ailleurs, sa performance a grandement aidé Possession à acquérir un statut de film culte. Et il est aujourd'hui considéré comme l'un des meilleurs de tous les temps.

L'influence du long-métrage se ressent encore aujourd'hui. Arkasha Stevenson, la réalisatrice de La Malédiction : L'Origine, nous avait par exemple parlé de cette référence assumée dans son film, et de sa tentative (réussie) d'hommage à Isabelle Adjani. Par sa performance, la comédienne avait marqué la cinéaste, plus particulièrement lors d'une séquence folle dans le métro (voir vidéo ci-dessous).

Quand j'ai vu cette scène pour la première fois, j'ai sangloté. Je n'avais jamais rien vu de tel. Je n'avais jamais vu une femme comme ça à l'écran.

Pour rappel, Possession débute au moment où Marc rentre de voyage et retrouve sa femme Anna et leur fils à Berlin. Seulement, sa femme a changé et ne parvient plus à lui montrer la moindre affection. Le couple se déchire petit à petit, et Anna va se montrer de plus en plus violente. Elle décide finalement de quitter leur domicile, et part vivre seule dans un immeuble quasi-vide. Mais elle devient de plus en plus étrange, voire dangereuse, tout comme Marc, paranoïaque et prêt à engager un détective privé pour espionner sa femme.

Un film traumatisant pour l'actrice

Les lectures qu'on peut faire de Possession sont nombreuses. Mais il ressort principalement une critique du communisme et du totalitarisme dans ce Berlin du début des années 1980, au pied du Mur. Ou comment le climat de l'époque se traduit par la paranoïa, la folie, la violence et l'hystérie des personnages. L'ajout d'éléments fantastiques (une créature sexuelle et des doubles des protagonistes) renvoient par ailleurs à la capacité de cette société à engendrer des monstres, et participent à déstabiliser le spectateur.

Isabelle Adjani - Possession ©Tamasa Distribution
Isabelle Adjani - Possession ©Tamasa Distribution

Enfin, il faut encore mettre en avant la prestation monstrueuse d'Isabelle Adjani qui lui a valu un prix d'interprétation féminine au Festival de Cannes en 1981, et un César de la meilleure actrice en 1982. Pour autant, la comédienne ne garda pas un très bon souvenir de cette expérience. En 2018, elle déclara au Inrockuptibles :

J'étais très consciente de la perversité qui se jouait. À la fois ça me dégoûtait, et en même temps, j'ai fait la soumise dans la grotte, j'ai marché dans le long tunnel qui menait à ce que devait être le film.

Des années plus tôt, en 2002, elle avait également fait part de son malaise à Studio Magazine, racontant que le tournage de Possession lui avait couté énormément.

Je dois à la mystique d'Andrzej Żuławski de m'avoir révélé des choses que je ne voudrais jamais avoir découvertes... Possession, c'était un film infaisable, et ce que j'ai fait dans ce film était tout aussi infaisable. Pourtant, je l'ai fait et ce qui s'est passé sur ce film m'a coûté tellement cher... Malgré tous les prix, tous les honneurs qui me sont revenus, jamais plus un traumatisme comme celui-là, même pas... en cauchemar !

Possession à revoir au Champs-Élysées Film Festival

Déjà en 2021, le film était ressorti dans les salles françaises. Si vous l'aviez raté à ce moment-là, ou simplement si vous souhaitez (re)découvrir sur grand écran cette œuvre fascinante, ce sera possible grâce au Champs-Élysées Film Festival. Les organisateurs ont dévoilé par communiqué de presse les sélections officielles des compétitions de films français et de longs-métrages américains indépendants. Mais aussi une section thématique dédiée aux "Tueuses". 4 courts-métrages et 8 longs-métrages composent cette section présentée comme "une célébration de puissants personnages féminins au travers de films cultes et intemporels". Parmi ces films, on trouve Chromosome III (1979) de David Cronenberg, Les Prédateurs de Tony Scott (1983) et donc Possession d'Andrej Zulawski.

Cette 13e édition du Champs-Élysées Film Festival se déroulera du 18 au 25 juin dans plusieurs salles de la célèbre avenue parisienne. Au Publicis Cinémas, au Balzac, au Lincoln, au Club de l'étoile et au Cinéma Mac-Mahon. Les dates de projection de Possession n'ont pas encore été annoncées. Vous pouvez vous rendre sur le site du festival pour plus d'informations.

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Disney+ : voici les nouveautés de juin, avec des programmes à ne surtout pas manquer

29 mai 2024 à 15:26

Les nouveautés de Disney+ en juin

Pour le mois de mai, Disney+ avait ajouté à son catalogue un nombre important de films et de séries. En juin, il y aura encore de bonnes choses à découvrir, mais principalement du côté des programmes longs. Avec seulement Cruella (28 juin) et L'Homme qui murmurait à l'oreille des chevaux (28 juin), on ne peut pas dire que les longs-métrages de fiction dominent ce mois-ci. Mais le service de streaming va bien compenser en proposant dès le 7 juin la nouvelle série Star Wars, The Acolyte. Un programme qu'on attend avec impatience puisqu'il se déroulera 100 ans avant les événements des films imaginés par George Lucas, à une époque où les Jedi ne semblent pas être inquiétés. Jusqu'à ce qu'un ennemi inconnu se mette à les éliminer... On vous laisse vous faire une idée de la série avec la bande-annonce ci-dessous :

Après cela, les abonnés de Disney+ pourront découvrir la série dramatique Sur les ailes de la chance (19 juin), portée par Joey King et Logan Lerman. Il s'agit de la véritable histoire d’une famille juive séparée au début de la Seconde Guerre mondiale. Une série qui devrait donc passionner et émouvoir le public. Sinon, pour davantage de légèreté, il sera possible de (re)voir deux cartons de TF1. D'abord la saison 4 de HPI, actuellement en diffusion et qui rejoindra le catalogue de Disney+ dès le 14 juin. Puis Mercato (26 juin), qui avait attiré du monde lors de sa diffusion en mars dernier.

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Tous les nouveaux films et les nouvelles séries en juin

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Cette série historique scandaleuse et très attendue arrive sur Canal+

29 mai 2024 à 14:27

Mary & George arrive enfin sur Canal+

Canal+ a depuis longtemps maintenant affiché son intérêt pour les séries historiques. Que ce soit avec ses Créations Originales, comme Versailles ou Marie Antoinette (qui reviendra pour une saison 2), ou en allant chercher à l'étranger des programmes de ce genre, comme avec Catherine the Great (co-production de HBO et Sky Atlantic). Une fois de plus, la chaîne cryptée semble avoir déniché une pépite puisqu'elle s'apprête à diffuser Mary & George, une des séries les plus attendues. Un programme issu du roman The King's Assassin de Benjamin Woolley, lui-même basé sur la liaison entre Jacques Ier et George Villiers, le 1er duc de Buckingham. Une liaison mise en place par la comtesse de Buckingham, la mère de George Villiers...

Voici le synopsis officiel de Mary & Geroge : L'histoire vraie et scandaleuse de Mary Villiers, comtesse de Buckingham, qui, dans l'Angleterre du XVIIè siècle, a utilisé son fils George afin qu'il séduise le roi Jacques Ier et devienne son amant tout-puissant. À force d’intrigues, la famille Villiers est devenue la plus titrée et la plus influente que la cour d’Angleterre n'ait jamais connue.

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Julianne Moore et Nicholas Galitzine dans une histoire de manipulation

Si le show est si attendu, c'est d'abord pour son casting. On y trouve en effet Julianne Moore, dont on connait si bien le talent (on l'a vue récemment dans May December). Mary & George n'est pas sa première série. Elle est apparue plus d'une fois sur le petit écran, notamment en portant Histoire de Lisey (2021) sur Apple TV+. À ses côtés, on retrouve Nicholas Galitzine pour incarner son fils, George Villiers. Ce dernier est en pleine ascension. Après avoir touché un large public avec Nos cœurs meurtris (2022) sur Netflix, le comédien a aussi fait les beaux jours de Prime Video grâce aux comédies romantiques My Dear F***ing Prince (2023) et L'Idée d'être avec toi (2024). Enfin, le roi est incarné par un visage bien connu, habitué aux seconds rôles, en la personne de Tony Curran (Your Honor, Underworld 2).

Mary & George ©Canal+
Mary & George ©Canal+

Présentée comme une série "mêlant séduction, intrigues et complots politiques" Mary & George a déjà convaincu hors de France. Elle a en effet été diffusée le 5 mars au Royaume-Uni, puis un mois plus tard aux États-Unis sur Starz. La presse étrangère en avait alors dit beaucoup de bien (96% d'avis positifs sur Rotten Tomatoes). De son côté, Vogue a présenté la série comme "un drame historique aux contours malsains", mené par ce "personnage historique fascinant" qu'était Mary Villiers, véritable reine des manigances.

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Où et quand voir Mary & George ?

Composée de 7 épisodes de 52 minutes, Mary & George sera à découvrir sur Canal+ à partir du lundi 3 juin. Trois épisodes seront proposés ce soir-là, puis deux pour les semaines suivantes. L'ensemble sera également disponible sur myCANAL. Enfin, le documentaire Mary & George & Me sera aussi diffusé par la chaîne. Alexa Chung y rencontre l'équipe de la série pour parler de la création de l'œuvre, ainsi que des historiens et des experts de la période jacobéenne pour en savoir plus sur la culture, la mode et la société des années 1600.

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Le futur de l'animation est là selon Guillermo del Toro

29 mai 2024 à 14:01

Guillermo del Toro amoureux d'un prochain film d'animation

Bien connu pour ses films en live action, de L'Échine du Diable (2001) à La Forme de l'eau (2017) en passant par Blade 2 (2002), les Hellboy (2004 et 2008), Le Labyrinthe de Pan (2006) ou encore Pacific Rim (2013), Guillermo del Toro s'y connait aussi un peu en animation. Il en est d'ailleurs un grand défenseur. Après avoir remporté l'Oscar du Meilleur film d'animation en 2023 pour Pinocchio (co-réalisé avec Mark Gustafson), le réalisateur déclarait dans son discours : "l'animation, c'est le cinéma. Ce n'est pas un genre ou une catégorie à part".

En effet, l'animation est encore souvent mal considérée, vu par certains comme des productions pour jeune public, ou moins importantes que le "cinéma traditionnel". Ce qui est évidemment faux. Et il est toujours bon qu'un cinéaste comme Guillermo del Toro le rappelle.

Toujours attentif à ce qui se fait dans l'animation, le réalisateur aime aussi partager sur les réseaux sociaux ce qui lui plait en la matière. Il a ainsi fait l'éloge d'un prochain film d'animation, Flow, qu'il voit comme le futur de l'animation. C'est du moins ce qu'il espère devant les premières images révélées par le réalisateur Glints Zilbalodis.

Si pouvais avoir un voeu pour le futur de l'animation, ces images en seraient l'amorce magnifique et époustouflante.

C'est quoi Flow ?

Présenté dans la sélection Un Certain Regard au 77e Festival de Cannes, Flow a en effet marqué les esprits. Les toutes premières critiques ont été publiés et permettent au film d'obtenir un score de 100% sur Rotten Tomatoes. L'histoire suit un chat qui se réveille dans un monde envahi par l'eau et où les humains semblent avoir disparu. Avec un petit groupe d'animaux, le chat va se réfugier sur un bateau. Ils devront alors apprendre à cohabiter malgré leurs différences.

Il y a quelque chose de très poétique et d'intrigant devant ces images, qui ne comportent aucun dialogue. Ce sera également le cas dans le film, avec "une approche assez contemplative et tournée vers la nature" (via 3DVF). La qualité visuelle est aussi indéniable, avec un style bien particulier qui ne vise pas le réalisme parfait dans le design des animaux, mais présente malgré tout de superbes décors. Enfin, l'idée de suivre l'aventure d'un chat n'est pas sans rappeler l'excellent jeu Stray, dont une adaptation serait prévue.

Flow ©UFO Distribution
Flow ©UFO Distribution

On doit donc Flow à Glints Zilbalodis, qui signe son deuxième long-métrage après Ailleurs (2019). Le film est cette fois co-produit par Dream Well Studio, Take Five et Sacrebleu Productions. En attendant une date de sortie dans les salles françaises, Flow sera projeté en avant-première au Festival d'animation d'Annecy qui se tiendra du 9 au 15 juin.

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La bonne blague de Tom Cruise à Glen Powell pendant Top Gun Maverick

29 mai 2024 à 10:46

Glen Powell, une révélation de Top Gun : Maverick

Assez souvent, lorsque Tom Cruise se lance dans un projet, cela rapporte, et pas qu'un peu. La preuve avec Top Gun : Maverick, qui a vu le retour de l'acteur dans la peau de Pete Mitchell, alias Maverick, 36 ans après Top Gun (1986). Un second opus qui a cartonné dans le monde, rapportant plus d'1,4 milliard de dollars. Pas vraiment de quoi impressionner Tom Cruise. Mais pour les acteurs à ses côtés, comme Miles Teller et Glen Powell, cela peut changer une carrière. Pour ce dernier, on a clairement vu un changement de notoriété récemment. L'acteur enchaîne les projets intéressants et a tout d'une future star.

On l'a ainsi vu dans la comédie romantique Tout sauf toi (2023), qui a été un succès solide. On attend maintenant de le voir dans Hit Man et prochainement dans Twisters. Mais alors que l'avenir semble radieux pour Glen Powell, tout aurait pu s'arrêter avant même la sortie de Top Gun : Maverick. C'est du moins la pensée qui a pu lui traverser la tête lorsque Tom Cruise lui a fait une blague dans un hélicoptère.

Un tour en hélicoptère avec Tom Cruise

C'est à l'occasion d'un portrait de GQ que Glen Powell a raconté cette drôle d'anecdote. Alors que l'équipe de Top Gun : Maverick devait tourner des reshoots du film, Tom Cruise a proposé à son collègue de le ramener à Londres depuis les studios Pinewood. La star de Mission Impossible a alors pris les commandes de l'hélicoptère et a fait croire à un problème mécanique avant de faire plonger l'appareil.

Tom fait "oh non, oh non" et il a commencé à faire plonger l'hélicoptère au-dessus de Londres.

Glen Powell - Top Gun Maverick
Glen Powell - Top Gun : Maverick ©Paramount

Glen Powell a visiblement cru à cette farce puisqu'il a pensé qu'il allait y passer, mais que, même mort, la notoriété de Tom Cruise le dépasserait.

Je me suis dit : "Est-ce que je vais être le type anonyme qui meurt avec Tom Cruise dans un trou fumant au milieu de Londres ?".

L'acteur s'amuse évidemment de cette situation et de cette blague de Tom Cruise, qui a bien entendu redressé l'appareil et ramené Glen Powell sain et sauf. Mais cela traduit du caractère de la star, à la fois très impliqué sur ses tournages et qui sait se montrer attentif aux personnes avec qui il travaille. D'ailleurs, Glen Powell a eu droit à plusieurs conseils précieux de la part de Tom Cruise. Ce dernier lui expliquant par exemple que, pour qu'un film soit un succès mondial, il faut "transmettre des émotions universelles et toucher à des angoisses auxquelles tout le monde peut s'identifier". À voir si le comédien parviendra à mettre à profil ces conseils pour la suite de sa carrière, mais Glen Powell apparaît véritablement comme une future star d'Hollywood.

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Ce soir à la TV : un des plus gros échecs de Jason Statham par le réalisateur qui l'a révélé

29 mai 2024 à 09:43

Revolver : le plus gros échec du duo Jason Statham/Guy Ritchie

Si Jason Statham est aujourd'hui une star planétaire, capable de porter sur ses épaules n'importe quel film d'action, sa carrière n'aurait peut-être pas été la même sans sa rencontre avec Guy Ritchie. C'est lui qui lui donne son premier rôle dans Arnaques, Crimes et Botanique (1998). Le duo s'est ensuite retrouvé pour Snatch : Tu braques ou tu raques (2000), qui donna à Jason Statham encore plus de notoriété. On pouvait donc s'attendre à ce que leur troisième collaboration soit encore plus fructueuse, mais ce ne fut pas le cas, bien au contraire.

Après avoir enchaîné les succès avec Le Transporteur (2002) et Braquage à l'italienne (2003), Jason Statham collabora une nouvelle fois avec Guy Ritchie pour Revolver (2005). Un film d'escrocs qui fut un bide au box-office. Réalisé avec un budget supérieur à 20 millions de dollars, le long-métrage n'en rapporta que 7 millions. Et les "rares" personnes qui l'ont vu n'ont pas vraiment été emballées. Du côté de la presse, les critiques ont été très négatives pour la plupart. À l'époque, Le Monde écrivait par exemple : "La partie polar du récit est hideusement caricaturale, la dimension schizophrène est caricaturalement hideuse".

Revolver ©EuropaCorp Distribution
Revolver ©EuropaCorp Distribution

Le média français n'était pas le seul de cet avis, puisque Revolver a obtenu une note moyenne ­de 2,1/5 sur Allociné, et à peine 15% d'avis positifs sur Rotten Tomatoes. Ce n'est pas plus glorieux du côté du public puisque la note moyenne d'Allociné est là seulement de 2,3/5, et que le score sur Rotten Tomatoes grimpe uniquement à 56%.

Une arnaque trop complexe

Revolver est donc un échec à tous les niveaux. Malgré la volonté de Guy Ritchie de faire un film sur une arnaque suprême, le long-métrage est en effet difficile à suivre. Dans le dossier de presse de l'époque, le réalisateur expliquait avoir mis trois ans à écrire le scénario, alors que Snatch ne lui avait pris que trois mois. La difficulté pour lui ayant été de partir d'un concept simple d'une escroquerie et de l'enrober "dans une intrigue haletante avec beaucoup d'action". Le cinéaste s'est peut-être un peu trop compliqué la tâche, en dépit d'une base intéressante.

On suit dans Revolver Jake Green (Jason Statham) un joueur compulsif qui sort de sept ans de prison. Une fois dehors, il se rend chez le truand Dorothy Macha (Ray Liotta) pour qui il a fait ces années de prison, dans l'espoir qu'il paye sa dette. Sauf que Macha voit les choses autrement et tente de l'éliminer. C'est grâce à l'intervention du mystérieux Zach qu'il parvient à s'en sortir. Seulement, Jake va aussi apprendre qu'il n'a plus que trois jours à vivre. Trois jours durant lesquels les rencontres et les retournements de situation vont s'enchaîner jusqu'à perdre totalement le spectateur...

Heureusement, la collaboration entre Jason Statham et Guy Ritchie ne s'est pas arrêtée sur cet échec. Des années après Revolver, le duo s'est retrouvé pour le très efficace Un homme en colère (2021), qui rapporta plus de 100 millions de dollars dans le monde. Leur cinquième film ensemble, Operation Fortune: Ruse de guerre (2023), a ensuite été, lui aussi, un échec commercial, mais moindre comparé à Revolver.

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Succès surprise et improbable sur Netflix pour ce film d'action de 2017, jamais sorti en salles

28 mai 2024 à 14:47

Security : un film qu'on n'attendait pas dans le top 10 Netflix

Avec Netflix, il est souvent facile de prévoir le succès de grosses sorties, même s'il arrive que certaines dépassent les attentes. Dernièrement, on n'était pas vraiment étonné de voir le public se jeter sur les séries Fiasco ou Furies (cette dernière a d'ailleurs cartonné dans le monde). Mais il arrive aussi que la magie des algorithmes fasse remonter des œuvres que personne n'attendait, et dont on ne savait même pas qu'elles étaient dans le catalogue de la plateforme. C'est ce qu'il s'est passé ces derniers jours avec Security, un film d'action inédit en salles, qui était sorti directement en DVD en France en 2017. Aux États-Unis, le long-métrage avait eu droit à une sortie limitée, tout comme dans plusieurs autres pays. Ce qui explique, en partie, pourquoi Security était passé inaperçu il y a 7 ans.

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Réalisé par le Canadien Alain DesRochers, Security a pour argument de vente la présence d'Antonio Banderas dans le rôle principal. L'acteur y joue un ancien Marine devenu agent de sécurité d'un centre commercial. Lorsqu'une jeune fille se retrouve poursuivie par un gang lourdement armé qui souhaite l'empêcher de témoigner à un procès, l'homme n'hésite pas longtemps à venir à son secours. Une intrigue qui pourrait rappeler lointainement Equalizer avec Denzel Washington, qui voyait le comédien passer de simple vendeur dans un magasin de bricolage à un ex-agent surentraîné décidé à venger une jeune fille.

Pas le meilleur d'Antonio Banderas

Beaucoup de choses diffèrent évidemment avec Security, et le public ne s'y était pas trompé. Sur Rotten Tomatoes, le film avec Antonio Banderas affiche un score de seulement 34% d'avis positifs. Un score décevant, mais pas le pire pour l'acteur espagnol. Spy Kids 3 (2003) étant par exemple à seulement 25% d'avis positifs. Ce n'est pas mieux sur AlloCiné, qui indique une moyenne de 2,4/5 pour les spectateurs, tandis que sa note sur IMDB est de 5,7/10.

Antonio Baneras - Security ©Metropolitan Filmexport
Antonio Baneras - Security ©Metropolitan Filmexport

Il est donc étonnant de voir ce film d'action se faire une place actuellement dans le top 10 des films les plus vus en ce moment sur Netflix France. Car il y a bien mieux avec Antonio Banderas à (re)découvrir dans le catalogue de la plateforme de streaming. Comme par exemple les deux films Zorro. Et si vous souhaitez seulement voir des bons films d'action avec une légende du cinéma, les deux premiers Equalizer avec Denzel Washington sont disponibles sur Netflix, tout comme l'excellent Man on Fire, à revoir sans hésitation.

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Horizon : ça s'annonce mal pour le western de Kevin Costner

28 mai 2024 à 14:02

Horizon : une folie de Kevin Costner

Durant le 77e Festival de CannesKevin Costner est venu présenter son nouveau western : Horizon : Une saga américaine - Chapitre 1. Une œuvre très ambitieuse, puisque, comme l'indique le titre, il ne s'agit que d'une première partie de l'immense fresque que souhaite raconter l'acteur et réalisateur sur l'Histoire de l'Amérique. Plus précisément, sur une période de 15 ans, avant et après la Guerre de Sécession.

Pour cela, Kevin Costner a participé au financement avec son argent personnel, injectant au budget au moins 38 millions de dollars. Cela lui a permis de réaliser ce premier film de trois heures, qui sortira en salles le 3 juillet en France. Mais également le second, déjà tourné et qui sortira à peine deux mois après le chapitre 1, le 11 septembre. Sauf que la saga Horizon ne s'arrêtera pas là. Kevin Costner a commencé le tournage d'un troisième film, et il envisage au moins un quatrième. Le but du cinéaste étant de proposer un voyage au cœur de cette Amérique en développement, plutôt qu'une intrigue classique. Une manière de bouleverser le genre du western.

Un chapitre 1 qui ne convainc pas

Cependant, s'il y a une certaine audace dans ce projet fou qu'on ne peut que saluer, le résultat demeure décevant. Ou du moins, pas à la hauteur de ces ambitions affichées par Kevin Costner. En dépit de sa beauté visuelleHorizon : Une saga américaine - Chapitre 1 ne nous a pas entièrement convaincus par cette approche du récit, d'après nous trop éparpillé. Ce qui n'empêche une volonté de notre part d'en découvrir davantage, comme on l'expliquait dans notre article.

Horizon : Une saga américaine - Chapitre 1 ©Metropolitan FilmExport
Horizon : Une saga américaine - Chapitre 1 ©Metropolitan FilmExport

Mais alors que les retours du Festival de Cannes sur le film étaient globalement mitigés, Horizon : Une saga américaine - Chapitre 1 a vu l'agrégateur Rotten Tomatoes partager les premières critiques du long-métrage. Et le score sur le site est encore moins glorieux que ce qu'on pensait, avec 33% d'avis positifs à partir de 21 critiques (américaines pour la plupart). Voilà qui pourrait inquiéter Warner Bros., qui a donc daté les deux premiers films Horizon, et alors que le troisième est en production.

Bien entendu, l'important pour le studio sera les chiffres au box-office. On a par ailleurs déjà vu des films être enfoncés par la presse et cartonner en salles (comme la saga Venom). Mais il ne fait aucun doute que ces avis très négatifs n'aideront pas ce chapitre 1, et il faudra surveiller de près les chiffres du premier week-end d'exploitation aux États-Unis, le 28 juin prochain. En cas d'échec, on n'imagine pas comment Warner Bros. réagira pour les films suivants.

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À couteaux tirés 3 : une des meilleures actrices du moment et un acteur de Challengers au casting

28 mai 2024 à 11:21

À couteaux tirés 3 : une nouvelle enquête pour Benoit Blanc !

La production À couteaux tirés 3 est en marche ! Il y a quelques jours, le réalisateur Rian Johnson donnait des premiers éléments sur cette troisième enquête de Benoit Blanc, le détective incarné par Daniel Craig, après À couteaux tirés (2019) et Glass Onion : Une histoire à couteaux tirés (2022). À savoir un titre, Wake Up Dead Man, A Knives Out Mystery, qui pourrait être un indice sur la tournure de ce prochain film. Le cinéaste ayant précisé que ce qu'il aimait particulièrement avec les whodunnits était cette possibilité d'aborder différents genres du cinéma...

Suite à cette annonce du réalisateur, on attendait d'en savoir plus sur le casting qui accompagnera Daniel Craig. Car les précédents films avaient réuni un lot de stars, avec, entre autres, Ana de ArmasChris EvansLaKeith StanfieldJamie Lee CurtisToni ColletteMichael Shannon et Katherine Langford pour le premier, et Edward NortonJanelle MonáeKathryn HahnKate HudsonDave Bautista, ou encore Madelyn Cline pour le second film. L'attente n'aura pas été longue avant que les premiers noms de la distribution d'À couteaux tirés 3 soient annoncés. Parmi ceux-là, il y a le nom d'une actrice très en vue en ce moment, pour qui 2024 est une année quasi-parfaite.

Cailee Spaeny et Josh O'Connor face à Daniel Craig

En effet, à en croire Deadline, la comédienne Cailee Spaeny aurait été engagée pour jouer dans le film Netflix. Déjà en fin d'année 2023, on prévoyait dans un article qu'elle marquerait 2024. Et cela s'est confirmé. Cailee Spaeny s'est montrée excellente dans Priscilla(3 janvier 2024) de Sofia Coppola, où elle incarne Priscilla Presley, face à Jacob Elordi en Elvis. Elle avait d'ailleurs été récompensée à la Mostra de Venise en 2023 pour sa performance. Après cela, on a pu la voir au premier plan de Civil War (17 avril) face à Kirsten Dunst. On attend désormais avec impatience de la voir dans Alien: Romulus (14 août), pour lequel elle tient le rôle principal. Les premières images d'elle dans le film donnent en tout cas très envie.

Cailee Spaeny - Civil War ©Metropolitan Filmexport
Cailee Spaeny - Civil War ©Metropolitan Filmexport

En plus de Cailee Spaeny, Deadline affirme que Josh O'Connor aura, lui aussi, un rôle dans À couteaux tirés 3. L'acteur fait également beaucoup parler de lui ces derniers temps. Après avoir incarné Charles III dans The Crown (2019-2020), il atteint un autre niveau de notoriété grâce à Challengers, aux côtés de Zendaya et Mike Faist. Ce sont donc deux stars montantes que dirigera Rian Johnson pour son film. Il n'y a pas encore de détails sur les personnages qu'ils y interpréteront. Et d'autres noms devraient rapidement les rejoindre, car À couteaux tirés 3 est prévu pour 2025 sur Netflix.

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Ce soir à la TV : ce western méconnu de Clint Eastwood que Sergio Leone aurait pu réaliser

28 mai 2024 à 09:16

Clint Eastwood : après la trilogie de Sergio Leone

Clint Eastwood n'a pas attendu Sergio Leone pour travailler à Hollywood. Mais c'est indéniablement grâce au réalisateur italien que l'acteur a vu sa carrière basculer. Déjà avec la série Rawhide (1959-1965), le comédien avait montré qu'il pouvait être à l'aise dans le genre du western. Sauf que lorsque Sergio Leone l'a choisi pour jouer dans Pour une poignée de dollars (1964), c'est un mythe qui a été créé. Celui du héros mutique et mystérieux, qui reviendra ensuite dans Et pour quelques dollars de plus (1965) et Le Bon, la Brute et le Truand (1966). Une trilogie ancrée dans l'inconscient collectif, et une trop courte collaboration entre le cinéaste et l'acteur. Les amoureux du genre auraient sans doute aimé voir le duo se réunir une nouvelle fois. Et cela aurait pu être le cas avec Pendez-les haut et court (1968), un film un peu oublié de Clint Eastwood, dans la lignée des westerns spaghetti de Sergio Leone.

Dans Pendez-les haut et court, Clint Eastwood interprète Jed Cooper, un homme accusé à tort d'avoir abattu un homme. Après avoir été lynché, il est finalement reconnu innocent. Craignant qu'il ne décide de se venger, le juge Fenton le nomme marshal et lui demande de retrouver les hommes qui se sont attaqués à lui, mais en respectant la loi.

Pendez-les haut et court, une simple imitation de wstern spaghetti ?

Après le succès de Clint Eastwood avec Sergio Leone, l'acteur est devenu une vedette très demandée. C'est ainsi qu'il a pu créer sa société de production The Malpaso Company et avoir un contrôle artistique important sur ses films. Pendez-les haut et court a été son premier projet avec cette société et il a immédiatement ses choix. Notamment au scénario, auquel il a effectué des changements (comme pour la scène de la pendaison). Le comédien a également validé la présence de Ted Post à la réalisation. Un homme que Clint Eastwood avait pu croiser sur Rawhide, et qu'il retrouvera pour Magnum Force (1973).

Clint Eastwood - Pendez-les haut et court ©MGM
Clint Eastwood - Pendez-les haut et court ©MGM

À l'évidence, la consigne donnée à ce réalisateur de séries télévisées était de reproduire le style de Sergio Leone. Et ce, jusque dans la musique, composée par Dominic Frontiere "à la manière" d'Ennio Morricone. Car malheureusement pour Clint Eastwood, Leone ne pu le diriger une quatrième fois, trop occupé par Il était une fois dans l'Ouest. Le film est d'ailleurs sorti la même année que Pendez-les haut et court. Et des deux, on sait bien que c'est le film de Leone qui reste en mémoire.

Pour autant, Pendez-les haut et court a été un beau succès au box-office à sa sortie en salles. Et même si toute la presse n'a pas été emballée (Variety y voyant "une mauvaise imitation américaine d'un western spaghetti"), beaucoup reconnaissent tout de même des qualités au film. Dans une volonté de le réhabiliter, Screenrant a par exemple écrit que le film "s'inscrit tout à fait dans le style sombre et révisionniste des  westerns spaghetti que Leone a popularisés", même s'il "manque le flair cinématographique du (cinéaste italien)".

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Lara Croft Tomb Raider : en plus de Daniel Craig, ce détail fait un lien avec James Bond

28 mai 2024 à 08:46

Angelina Jolie, première Lara Croft au cinéma

Après avoir connu un grand succès auprès des gamers, Lara Croft s'est exportée sur grand écran avec une première adaptation au cinéma en 2001. Réalisé par Simon West, Lara Croft: Tomb Raider met en scène Angelina Jolie dans le rôle iconique de l'archéologue. Une archéologue un peu spéciale qui se balade généralement avec un mini-short et deux flingues. Dans le film, elle hérite un jour d'une mystérieuse horloge qui contiendrait un artefact capable de contrôler le temps et l'espace. Le genre de pouvoir qui intéresse les Illuminati, une organisation secrète qui n'hésite pas à prendre d'assaut le manoir de Lara pour s'en emparer. Après quoi l'héroïne va parcourir le monde, du Cambodge à Venise, pour arrêter ces criminels.

Angelina Jolie - Lara Croft Tomb Raider ©Paramount Pictures
Angelina Jolie - Lara Croft Tomb Raider ©Paramount Pictures

Si Angelina Jolie n'était au début pas le choix préféré des fans du jeu vidéo, elle s'est avérée plutôt convaincante dans ce rôle. Dans le film, elle est une incarnation fidèle, à l'image du personnage à l'époque. Comme l'évoquait EW dans un article, "malgré la réputation d'Angelina Jolie d'être un peu compliquée", la comédienne s'est donnée à fond pour jouer Lara Croft, bataillant même avec des tarentules au Cambodge sans jamais se plaindre. Elle a également tenté de faire plusieurs cascades elle-même, sans trop se soucier de sa sécurité, comme l'expliquait Simon West.

Elle n'avait pas peur, et on passait une partie de notre à essayer de la persuader de mettre son harnais de sécurité. Je devais lui dire : "Non, tu ne peux pas sauter de 30 mètres à travers la pièce, parce que tu n'es pas Lara Croft et que lorsque tu toucheras le sol, tu ne pourras pas te relever".

Ce qui n'a pas empêché Angelina Jolie de se faire une déchirure des ligaments de la cheville lors du tournage...

Daniel Craig déjà à l'aise avec l'arme de James Bond

Outre Angelina Jolie, on retrouve au casting de Lara Croft: Tomb Raider un Daniel Craig qui n'était pas encore la star qu'on connaît. Le Britannique était encore loin d'imaginer qu'il allait incarner James Bond quelques années plus tard. 007 étant alors porté par Pierce Brosnan. Pour autant, il y a dans Lara Croft: Tomb Raider un détail qui faisait déjà un lien entre Daniel Craig et le célèbre agent secret. À savoir, son arme.

Dans le film, Daniel Craig interprète Alex West, un autre aventurier que croise Lara Croft. Si l'héroïne se défend avec ses Heckler & Koch USP Match, Alex a de son côté l'occasion d'utiliser, à la fin de Tomb Raider, un Walther P99. Bien sûr, la majorité des James Bond ont porté une variante, avec le Walther PPK. Mais 007 a dû se servir du P99 durant plusieurs longs-métrages. D'abord dans Demain ne meurt jamais (1997), puis dans les deux films suivants avec Pierce Brosnan. Après cela, Daniel Craig a une fois tiré avec cette arme dans Casino Royale (2006), qui l'introduisait dans le rôle iconique. Ce n'est qu'à partir de Quantum of Solace (2008) que James Bond est revenu au fameux Walther PPK.

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Netflix : la suite du drame turc qui a bouleversé les spectateurs en 2022 cartonne sur la plateforme

27 mai 2024 à 15:46

Reste la vie 2 est dispo sur Netflix

Le 21 mars 2022, les abonnés de Netflix s'attendaient sûrement à découvrir un drame romantique classique avec Reste la vie. Seulement, le film turc a privilégié la tragédie à la romance, en mettant en scène Melisa (Aslı Enver), une mère célibataire atteinte d'une maladie incurable. Cette dernière vit chaque instant qu'il lui reste avec son fils de six ans. Elle songe néanmoins à l'avenir et à qui pourrait s'occuper de lui lorsqu'elle ne sera plus là. C'est ainsi qu'elle rencontre Firat(Kaan Urgancıoğlu), un bel homme habitué à faire la une des magazines. Bien qu'ils ne semblent pas vraiment fait l'un pour l'autre, tous les deux vont se rapprocher et vivre un instant de bonheur.

Lors de sa mise en ligne sur Netflix, Reste la vie avait bouleversé le public. Car pas de retournement de situation et de guérison miracle pour Melisa. Ainsi, à la fin du long-métrage, cette dernière laissait derrière elle son fils Can (Mert Ege Ak) et Firat. De quoi briser le cœur de nombreux spectateurs et spectatrices. Mais suite au succès du film, Netflix a surtout commandé un deuxième opus : Reste la vie 2. Toujours réalisé par Ketche, le drame est disponible sur la plateforme depuis le 23 mai, et a immédiatement attiré l'attention des abonnés.

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Moins de larmes mais toujours de l'émotion dans la suite

En effet, quelques jours après son arrivée sur le service de streaming, Reste la vie 2 s'est placé dans le top 10 des nouveautés les plus vues sur Netflix en France, en 3e position. Dans cette suite, on retrouve Firat, qui n'est visiblement pas au mieux depuis la mort de Melisa, il y a un an. On le découvre en effet ivre et qui peine à rentrer chez lui lors de la première scène de Reste la vie 2. L'homme est dans une phase d'autodestruction, mais doit se ressaisir. Car il doit désormais s'occuper de son fils (révélation du premier opus). Le film met ainsi d'abord l'accent sur la relation entre ce père et son enfant, qui se découvre l'un et l'autre, et leur souffrance en l'absence de Melisa. C'est alors qu'une nouvelle rencontre va venir bouleverser leur quotidien.

Reste la vie 2 ©Netflix
Reste la vie 2 ©Netflix

Alors qu'ils discutent dans un café, Firat et son fils sont interrompus par Sezen (Melisa Aslı Pamuk), une femme qui leur demande d'être moins bruyant, expliquant qu'elle doit travailler. Cette dernière se montre peu sympathique, et n'hésite pas à briser le rêve de Can qui aimerait remonter dans le temps. Une rencontre un peu tendue qui aurait pu s'arrêter là. Sauf que lors d'une soirée, et en étant encore ivre, Firat recroise la route de Sezen. Une romance va alors débuter entre eux, et ils découvriront l'un et l'autre les drames de leur passé.

Si le public avait été très touché par le premier film, Reste la vie 2 se montre moins tragique, même si l'émotion est au rendez-vous. Une proposition qui devrait convaincre les adeptes de ce genre de production Netflix.

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Quand voir en salles la Palme d'or et les autres films récompensés au Festival de Cannes 2024 ?

27 mai 2024 à 11:10

Festival de Cannes : quand voir la Palme d'or au cinéma ?

Le 77e Festival de Cannes s'est terminé le samedi 25 mai 2024 avec une cérémonie de clôture bien menée par Camille Cottin en maîtresse de cérémonie. Après une dizaine de jours durant lesquels le Jury présidé par Greta Gerwig a pu découvrir tous les films en compétition, il restait à remettre les prix et la fameuse Palme d'or. C'est ainsi Anora de Sean Baker qui a succédé à Anatomie d'une chute en recevant cette récompense. Le film devient ainsi la première Palme d'or américaine depuis Tree of Life en 2011. Les détails sur le palmarès sont à retrouver dans notre article.

Mais alors que le Festival de Cannes réunit principalement des professionnels du cinéma et la presse, le grand public devra patienter encore un peu avant de pouvoir découvrir cette nouvelle Palme d'or. En effet, Anora sera distribué en France par Le Pacte, mais n'a pas encore de date de sortie. C'est également le cas de The Substance, le body horror avec Demi Moore et Margaret Qualley, qui a remporté le Prix du scénario. Le long-métrage est daté pour le 20 septembre 2024 aux États-Unis, mais rien n'a été communiqué pour la France pour le moment.

Les films primés et datés en France

L'inconnu demeure aussi pour Les Graines du figuier sauvage (Prix spécial du jury) et Grand tour (Prix de la mise en scène). Par contre, deux films primés arriveront bientôt dans nos salles, dès cet été. C'est le cas de Kinds of Kindness, nouveau film de Yorgos Lanthimos après Pauvres créatures, qui réunit Emma Stone, Margaret Qualley et Jesse Plemons. Ce dernier a remporté le Prix d'interprétation masculine pour sa performance, qui sera à découvrir au cinéma le 26 juin.

Après cela, c'est le Prix d'interprétation féminine qui sera à l'honneur dans les salles françaises. Le 21 août, le public pourra voir Emilia Perez de Jacques Audiard. Pour ce film (voir notre avis), également récompensé du Prix du Jury, l'ensemble du casting féminin a été primé : Karla Sofía GascónZoe SaldañaSelena Gomez et Adriana Paz.

Emilia Perez ©Pathé
Emilia Perez ©Pathé

Enfin, quelques semaines plus tard, sortira All We Imagine As Light un film franco-indien sur l'identité et l'amitié féminine à Mumbai, qui a été récompensé du Grand Prix. Il s'agissait du premier film indien en compétition au Festival de Cannes depuis 30 ans, et il sera à découvrir le 2 octobre.

D'autres sorties à retenir et les reprises des autres sections

D'autres films présentés lors du 77e Festival de Cannes ont marqué les esprits. Qu'ils soient hors compétition ou dans des sections annexes. Parmi ceux-là, on retient d'abord Horizon : Une saga américaine, Chapitre 1, l'ambitieux western de Kevin Costner qui sortira en France le 3 juillet. Soit une semaine après un autre gros projet, cette fois français : Le Comte de Monte-Cristo. Le long-métrage porté par Pierre Niney sera au cinéma dès le 28 juin. Viendra ensuite L'Amour ouf (16 octobre) de Gilles Lellouche. Enfin, on vous conseille aussi de noter dans vos agendas les sorties de Maria avec Anamaria Vartolomei (19 juin) et de la Palme Dog, Le Procès du chien (11 septembre), qui nous ont convaincu.

Enfin, sachez que de nombreux films présentés au 77e Festival de Cannes seront proposés en avant-première au public dans une poignée de salles. Ainsi se tiendra, à Paris et en banlieue parisienne, la reprise de la Quinzaine des Cinéastes du 5 au 16 juin. La sélection Un Certain Regard sera, elle, à découvrir du 29 mai au 4 juin au cinéma parisien L'Arlequin, et du 29 mai au 3 juin au MK2 Quai de Seine. Et pour ce qui est de la Semaine de la critique, c'est à la Cinémathèque française que cela se passera, du 5 au 10 juin.

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