Projet longuement évoqué depuis la sortie du dernier film de la franchise au cinéma en 2011, la série Harry Potter a été officiellement mise en chantier en avril 2023. Harry, Ron, Hermione et leurs amis vont donc revenir sur le petit écran. Prévu pour être diffusé sur HBO, le show aura sept saisons, chacune adaptant un livre de la saga.
Depuis l’officialisation de cette nouvelle adaptation, de nombreux fans de l’univers de Harry Potter attendent impatiemment de la découvrir. Mais on apprend aujourd’hui une mauvaise nouvelle pour eux. Ainsi, ils vont devoir patienter plus longtemps que prévu avant de pouvoir découvrir la série.
La première saison sans doute pas avant 2027
En février dernier, nous vous avions rapporté que Warner Bros. comptait sortir la première saison de la série Harry Potter en 2026. Malheureusement, cet objectif ne sera sans doute pas atteint. Comme nous l’apprend The Hollywood Reporter, Casey Bloys s’est récemment exprimé sur le sujet. Et le patron de HBO a révélé qu’il faudrait finalement sans doute patienter jusqu’en 2027 pour découvrir les premiers épisodes du show.
En revanche, Casey Bloys a expliqué que le studio cherchait un moyen d’enchaînerle tournage des différentes saisons assez rapidement. Le but étant de ne pas voir les principaux acteurs grandir trop vite par rapport à leurs personnages. Toutefois, il sera difficile de maintenir un rythme élevé pour la production des différentes saisons.
Pas une saison par an ?
Casey Bloys s’est aussi exprimé sur l’écart entre la sortie de chaque saison. Selon le patron de HBO, il est peu probable que de nouveaux épisodes soient proposés chaque année : « Une saison par an sera difficile, mais ça dépend de combien est écrit d’un seul coup. » On comprend donc que les scénaristes vont devoir écrire rapidement si la production veut être capable de tourner les différentes saisons sans une grande pause entre chacune d’elles.
En tout cas, le processus de casting avance en coulisses. Depuis le mois de septembre dernier, la recherche des interprètes de Harry, Ron et Hermione est officiellement lancée. Et récemment, nous avons appris que Mark Rylance était le favori pour décrocher le rôle de Dumbledore.
La série La Cage plonge les spectateurs dans le monde intense du Mixed Martial Arts (MMA). La série suit Taylor Keita, interprété par Melvin Boomer, un jeune combattant amateur rêvant de gloire. Sa vie bascule lorsqu'il se voit offrir une opportunité inespérée de se mesurer à un adversaire redoutable, le propulsant ainsi vers les sommets de l'UFC. Au-delà des combats, la série explore les défis personnels et les sacrifices que Taylor doit affronter pour atteindre son objectif.
Pour apporter une authenticité à la série, Franck Gastambide s'est entouré de figures emblématiques du MMA. Des combattants professionnels tels que Ciryl Gane et Morgan Charrière font des apparitions, ajoutant une dimension réaliste aux scènes de combat.
En seulement deux jours, La Cage s'est hissée à la deuxième place des séries non-anglophones les plus visionnées sur Netflix dans le monde. Ainsi, la série de Franck Gastambide a totalisé 13,6 millions d'heures vues, et s'est imposé dans le Top 10 de plusieurs pays du monde en dehors de l'Hexagone, où elle a rapidement pris la première place du podium.
Un nouveau succès français
Ce succès de La Cage reflète la capacité des productions françaises à rivaliser sur la scène internationale, en proposant des contenus originaux et de qualité. On se souvient du succès rencontré par Furies, ou encore Lupin, deux autres séries françaises qui ont rayonné à l'international.
Connu pour ses comédies telles que Les Kaïra et Pattaya, Franck Gastambide démontre avec La Cage sa capacité à aborder des genres variés. En s'attaquant à l'univers du MMA, il offre une série intense et réaliste, confirmant son talent de réalisateur et sa volonté d'explorer de nouveaux horizons.
Oliver Stone plonge le spectateur dans le monde fascinant d'Alexandre, depuis sa jeunesse en Macédoine jusqu’à ses batailles épiques pour conquérir une grande partie du monde connu.
Le film retrace les campagnes militaires impressionnantes d’Alexandre, notamment sa célèbre victoire contre l'Empire perse à la bataille de Gaugamèles. Mais Alexandre ne se limite pas aux combats : Oliver Stone s’attarde également sur la psychologie de ce souverain visionnaire, abordant ses relations complexes avec ses parents, le roi Philippe II (Val Kilmer) et la reine Olympias (Angelina Jolie), ainsi que son amitié passionnée avec Héphaistion (Jared Leto).
En explorant les motivations profondes d'Alexandre, le film tente de percer le mystère d’un homme qui n’a jamais cessé de défier les limites du possible, tout en restant hanté par le rêve de créer un empire universel.
Colin Farrell incarne Alexandre avec intensité, offrant une interprétation nuancée de ce personnage mythique. Il dépeint un roi jeune, ambitieux et parfois fragile, tiraillé entre son désir de grandeur et ses doutes intérieurs. Farrell explore les multiples facettes de cet homme qui, malgré son succès militaire, reste profondément marqué par sa quête d’immortalité et son besoin d’être aimé et respecté. Autour de lui, Angelina Jolie, Val Kilmer et Jared Leto apportent une dimension dramatique qui met en lumière les relations tumultueuses et complexes d’Alexandre avec son entourage.
Une réalisation ambitieuse et controversée
Oliver Stone, connu pour ses films engagés, aborde Alexandre avec une vision personnelle et audacieuse. Il ne se contente pas de retracer la vie du conquérant, mais propose un film aux accents philosophiques, où la guerre et le pouvoir sont analysés sous un angle psychologique. Cette approche a suscité des débats lors de la sortie du film : certains ont salué la profondeur de la mise en scène, tandis que d’autres ont critiqué les libertés prises avec la réalité historique.
Visuellement, Alexandre se distingue par ses décors impressionnants et ses scènes de bataille à grande échelle, filmées avec un soin particulier pour les détails. La reconstitution de l’Antiquité est immersive et magnifiée par une direction artistique soignée, qui fait revivre les palais, les camps militaires et les paysages exotiques traversés par les troupes d'Alexandre.
Au-delà de la fresque historique, Alexandre s’interroge sur la quête de sens et d’immortalité d’un homme qui a voulu marquer l’Histoire. Oliver Stone propose une réflexion sur les conséquences de l’ambition démesurée et sur les sacrifices nécessaires pour atteindre la grandeur. Le film offre ainsi un regard nuancé sur Alexandre le Grand, en soulignant ses qualités de visionnaire, mais aussi ses faiblesses humaines.
Vingt-quatre ans après la sortie de Gladiator, Ridley Scott s’apprête à dévoiler la suite de son chef-d'œuvre (découvrez notre critique). Ce nouveau film très ambitieux s’intéresse cette fois à Lucius, le fils de Lucilla. Tout comme le personnage de Maximus avant lui, il devra fouler le sable de l’arène.
Depuis la sortie du premier film, de nombreuses rumeurs sur un potentiel Gladiator 2 ont vu le jour. Si celui-ci s’est finalement concrétisé vingt-quatre ans après la sortie du premier opus, une suite très différente aurait pu voir le jour il y a de nombreuses années. Nous aurions alors découvert une histoire totalement improbable.
Nick Cave a écrit une suite totalement folle
Quelques années après la sortie de Gladiator, Russell Crowe a appelé Nick Cave pour lui demander d’écrire un scénario pour une suite. Ce dernier s’est alors mis au travail. Et il a proposé une histoire difficilement imaginable. Dans un podcast avec Marc Maron en 2013, il est revenu sur ce scénario, expliquant que celui-ci mettait en scène un retour de Maximus sur Terre, envoyé pour tuer Jésus-Christ :
« Les Dieux sont en train de mourir au paradis parce que l’un d’entre eux, Jésus Christ, gagne en popularité sur Terre. Et donc les Dieux renvoient Maximus sur Terre pour tuer le Christ et ses adorateurs. »
Nick Cave a donné à son Gladiator 2 le titre de Christ Killer. Le scénario de celui-ci se terminait même par une scène de 20 minutes comprenant « toutes les guerres de l’Histoire, jusqu’à la guerre du Vietnam. » Ayant été transformé en « guerrier éternel », Maximus aurait ainsi traversé les époques.
Le scénario est entièrement disponible à la lecture
Dans son podcast avec Marc Maron, Nick Cave a qualifié son scénario de Gladiator 2 de « chef-d'œuvre ». Pourtant, celui-ci a été refusé. Ce qui n’est pas vraiment une surprise étant donné l’intrigue plus qu’osée proposée par l’artiste australien.
À la place, Ridley Scott a choisi d’adapter un scénario écrit par David Scarpa des années plus tard. Son Gladiator 2 est visible depuis ce mercredi 13 novembre dans les cinémas français. Vous pouvez toutefois lire l’intégralité du scénario écrit par Nick Cave si vous le souhaitez. Celui-ci est disponible en suivant ce lien.
Depuis la fin controversée de la série en 2019, de nombreux fans espèrent une occasion de revivre l'univers de Westeros, mais avec peut-être une conclusion plus fidèle à leurs attentes. L’idée d’un film pourrait être une chance pour Game of Thrones de renouer avec les spectateurs déçus, tout en offrant un spectacle de grande envergure. Casey Bloys, qui semble plutôt enthousiaste, a déclaré (via Variety) : “Nous allons voir s’il y a une histoire digne du grand écran, quelque chose de spectaculaire. Ça pourrait être fun et intéressant.”
Dès l’annonce, les réactions se sont multipliées sur les réseaux sociaux, et le moins qu’on puisse dire, c’est que l’idée de ce film divise. Les fans se répartissent en deux camps : ceux qui sont ravis de retrouver Westeros dans une nouvelle épopée, et ceux qui redoutent une autre déception. Pour de nombreux aficionados, Game of Thrones reste une série mythique, mais l’ombre de la saison 8 pèse toujours lourd. Ces fans craignent que ce nouveau projet ne soit qu’une tentative d'exploiter encore un peu plus la popularité de la saga sans pour autant apporter de réelle innovation.
George R. R. Martin au cœur du projet
L’implication de George R. R. Martin, créateur des romans A Song of Ice and Fire, apporte tout de même un certain espoir à ceux qui attendent une nouvelle approche de l’univers. Son rôle dans le développement laisse entrevoir la possibilité d’un scénario plus proche de l’esprit des livres, une touche narrative qui avait manqué aux dernières saisons de la série. Avec Martin à bord, certains fans espèrent que l’essence même de Game of Thrones pourrait être mieux respectée.
D’autres voient dans cette idée de film une chance d’ouvrir Westeros à une nouvelle génération. Le succès des spin-offs comme House of the Dragon prouve que l’engouement pour la franchise est toujours bien présent, même chez les nouveaux spectateurs. Un film pourrait ainsi séduire à la fois les fans de la première heure et un public plus large, tout en offrant des visuels épiques et une expérience immersive digne des grandes batailles du Royaume des Sept Couronnes.
Vers une franchise à la Star Wars ?
Avec ce projet de film, HBO et Warner Bros. semblent vouloir faire de Game of Thrones un univers étendu, un peu à la manière de Star Wars. Après tout, la franchise a déjà prouvé sa capacité à attirer des millions de spectateurs, et les spin-offs en développement ne cessent d’enrichir le lore de Westeros. Cette expansion peut sembler logique d’un point de vue commercial, mais certains fans redoutent une surcharge de contenus qui diluerait la force de l’histoire d’origine.
Dwayne Johnson sera bientôt de de retour dans Red One. On le verra jouer Callum Drift, le chef de la sécurité du Père Noël, qui doit retrouver ce dernier pour sauver les fêtes de fin d’année suite à son enlèvement. Pour cela, Callum sollicite l’aide de Jack O’Malley, un chasseur de primes incarné par Chris Evans.
Si Red One n’est pas encore sorti, le film a déjà été entaché d’une polémique. En mai dernier, The Wrap a sorti un article mettant largement en cause le comportement de Dwayne Johnson sur le tournage. Le comédien y était accusé d’avoir fait régulièrement pipi dans des bouteilles pour gagner du temps sur le plateau. Surtout, il aurait eu de nombreux retards qui auraient couté très cher à la production. Le média affirmait même qu’il était en moyenne sept à huit heures en retard !
… Dwayne Johnson prend la parole
Alors que l’on attendait la réaction du principal intéressé suite à la publication de l’article de The Wrap, il vient enfin de la donner. À l’occasion de la sortie de Red One, GQ a interrogé Dwayne Johnson sur les accusations dont il a fait l’objet. Il a concédé avoireffectivement fait pipi dans des bouteilles lors du tournage. Et il a avoué avoir eu des retards. Mais il a démenti les chiffres de sept à huit heures donnés dans l’article le mettant en cause :
Oui, ça arrive aussi. Mais pas à ce point. Les chiffres donnés étaient fous. Ridicules.
Jake Kasdan, qui a dirigé Dwayne Johnson dans Red One mais aussi Jumanji : Bienvenue dans la jungle et Jumanji : Next Level, a également démenti une des informations données par The Wrap. Dans son article, le média affirmait qu’en plus de ses retards, l’acteur manquait de temps en temps des journées entières de tournage. Le réalisateur a contredit ces accusations : « Il n’a jamais raté une journée de travail. »
Chris Evans défend son partenaire de jeu
Chris Evans est aussi venu à la rescousse de son partenaire de jeu dans Red One. Il a avoué que les entraînements physiques de Dwayne Johnson l’amenaient à être parfois en retard. Mais il a expliqué que, selon lui, ses retards n’en étaient pas vraiment. Car toute l’équipe du film était au courant de l’organisation de ses journées :
Ce n’est pas comme s’il était en retard de façon imprévue, et je n’appellerais même pas ça être en retard. Il arrive un peu en retard certains matins, mais ça fait partie du plan. Ses entraînements sont inclus dans les calendriers de la production, et tout le monde le sait, donc il arrive quand il est prévu qu’il arrive.
Si l’on en croit les propos de Dwayne Johnson, Jake Kasdan et Chris Evans, l’article publié par The Wrap comportait donc de fausses informations sur les habitudes de l’acteur. Cela n’a pas empêché Red One de recevoir de très mauvaises critiques de la part de la presse avant sa sortie.
Pour le public, le long-métrage sera visible dans les salles nord-américaines à partir de ce vendredi 15 novembre. En France, il n’a pas encore de date de sortie.
Comme souvent dans les films de Claude Lelouch, le réel n’est jamais bien loin de la fiction. Lors de l’avant-première de Finalement à Bordeaux aux côtés de Kad Merad, le réalisateur nous expliquait avoir croisé dans la vraie vie tous les personnages de ses films, avoir entendu tous les dialogues. Et essayé pendant 60 ans, tel un reporter de sa vie, d’être « le témoin de son temps ». Dans son 51ème film, le cinéaste poursuit donc son questionnement du genre humain et des sentiments. Il offre également une profonde réflexion sur les paradoxes de notre époque un peu folle et leur impact sur la santé mentale.
J’avais envie de filmer des parfums de liberté dans un monde où il y en a de moins en moins, où la famille et le travail sont devenus des prisons, avec des réseaux sociaux où l’on ne peut plus rien dire. J’avais envie de faire le portrait d’un homme dont la maladie lui permet de retrouver sa liberté et de dire tout ce qu’il pense.
Les occasions de Lino (Kad Merad) de parler sans filtres sont nombreuses dans le film, au gré des multiples face à face, tantôt drôles, souvent provocateurs et parfois malaisants. Finalement aborde aussi judicieusement les différences de milieux sociaux par le biais des métiers des différents interlocuteurs. Ainsi un éleveur normand (François Morel), une brocanteuse (Clémentine Célarié), un chasseur (Lionel Abelanski) ou encore une écrivaine (Marianne Denicourt). Il ne sera véritablement sincère qu’avec l’agricultrice Manon (Françoise Gillard de la Comédie Française).
Malgré le comportement de Lino au cours de son errance, le spectateur reste toujours empathique envers lui. Ténor du barreau dans les affaires de mœurs, sa qualité première est de parvenir littéralement à se mettre dans la peau de ses clients pour mieux les défendre. Kad Merad a d'ailleurs aimé jouer l’avocat, « le défenseur des causes perdues, celui qui retourne un tribunal ». Claude Lelouche donne très bien à voir comment cet homme brillant, devenu un menteur professionnel, s’est perdu. Désorienté par sa maladie, victime d’hallucinations, il ne supporte plus sa vie. Tel le personnage d’Itinéraire d’un enfant gâté, il prend la fuite, mais en France cette fois-ci. Le réalisateur se joue des apparences parfois trompeuses et mêle habilement le faux au vrai.
Redécouvrir le goût de la vie et de l’amour
On retrouve dans Finalement le tourbillon habituel romantique et musical des histoires entremêlées des personnages lellouchiens, dont les rencontres ne sont jamais le fruit du hasard. Pourtant, le cinéaste estime que c’est encore le hasard qui l’a mis sur le chemin de Kad Merad, rencontre que tous deux qualifient de « cadeau et de petit miracle ». Car ce « personnage tous azimuts qui attire la sympathie et les confidences, qui peut tout mais ne veut plus rien faire » ne lui était pas destiné à l’origine. Mais aucun des acteurs à qui il l’avait proposé ne cochait toutes les cases. Et Kad Merad intègre plutôt avec bonheur la famille de cinéma Lelouch.
Claude ne connait pas son pouvoir mais tous les acteurs qui aiment son cinéma et sa liberté rêvent de tourner avec lui. C’est l’expérience des 60 ans qui me permet d’être à l’aise avec Claude et ce qu’il voulait de moi. Je suis un acteur tout terrain, je suis adaptable, je suis Quad Merad. Je voulais lui rendre cet honneur et la chance qu’il me fait, et qu’il soit content de moi.
Pour la première fois dans un long-métrage, Kad Merad a le temps d’explorer toutes les facettes de son jeu d’acteur, y compris le chant. Claude Lelouch dit même qu’il « a la voix de son pote Yves Montand et chante divinement bien ». En effet, le leitmotiv du générique de fin, en duo avec Barbara Pravi (Barbara, la fille de Léa et Lino), reste longtemps en tête.
Les clins d'œil dans Finalement
Comme toujours dans ses films, Claude Lelouch s’inspire, voire vampirise ses acteurs pour nourrir ses personnages. Et même si, en ayant comme référence Charlot, la veste du vagabond que devient Lino est celle du réalisateur, la casquette est bien celle de l’acteur.
Il faut être très disponible avec Claude, il ne faut pas se poser de questions. Il prend le sel du moment et l’humeur de l’acteur – même si elle est mauvaise, il va s’en servir - c’est un voleur.
La grande Histoire s’invite aussi à pas feutrés dans Finalement, ainsi que les questionnements religieux. Le cinéaste communique tellement son plaisir de tourner en faisant de très nombreux clins d’œil à ses précédents films, qu’on en oublie les habituels excès de sentiments et les grandes leçons de vie. Magie du cinéma, Claude Lelouch a ainsi imaginé dans Finalement que Lino était le fils de la liaison entre Françoise (Françoise Fabian) et Lino Ventura dans La Bonne Année.
On recroise aussi quelques-uns de ses fidèles acteurs, tels Elsa Zylberstein (Léa, comédienne et seconde épouse de Lino) et Sandrine Bonnaire (sa demi-sœur Sandrine), ou encore Michel Boujenah (Michel, son meilleur ami et associé à son cabinet d’avocat). Les fans de Claude Lelouch seront comblés. Et ceux qui ne connaissent pas son univers pourront le découvrir dans cette nouvelle aventure de très bonne facture. D’autant que le 52ème film est à l’ordre du jour, puisqu'une suite de Finalement est prévue, cette fois-ci écrite pour Kad Merad.
Finalement est à découvrir en salles le 13 novembre 2024. Ci dessus la bande-annonce.
Ce n’est pas une production Disney – Lionsgate a donné à La Petite Sirène un sérieux coup de noirceur. Cette version horrifique est prévue pour une sortie digitale le 17 décembre 2024, et le moins que l’on puisse dire, c’est que cette sirène n’est pas celle que nous avons tous vue chanter sous la mer. Avec une classification "R" pour la violence, le langage et la nudité, on est loin de l'univers coloré et joyeux des contes de Disney.
Le film, réalisé par Leigh Scott, suit le Dr. Eric Prince, un archéologue parti en exploration avec ses étudiants dans les eaux des Caraïbes, où ils découvrent un ancien temple païen. Là, Eric tombe sous le charme d’une mystérieuse créature aquatique ressemblant à une sirène, et les choses commencent à basculer du côté obscur. Très vite, cette relation, qui semblait être une simple romance marine, devient une plongée dans un monde sous-marin terrifiant. Eric doit alors choisir entre ce qu’il croit être le "véritable amour" et… la destruction de l’humanité.
Un terrain de jeu pour les réalisateurs de films d'horreur
Alors que le conte original d’Andersen, publié en 1837, est désormais dans le domaine public, les cinéastes d'horreur n’ont plus aucune limite pour explorer les aspects les plus glauques de cette histoire classique. Il semblerait que chaque film ou personnage culte soit désormais une porte ouverte pour des versions revisitées en mode terrifiant, et les réalisateurs s’en donnent à cœur joie. Après tout, pourquoi se contenter de l’innocence des contes de fées quand on peut ajouter quelques monstres et une bonne dose de frissons ?
Si La Petite Sirène version horreur sortira aux États-Unis en décembre, il n'y a pas de date française annoncée.
On n'y croyait plus ! Après des années de fausses rumeurs, Bridget Jones est bel et bien de retour parmi nous. Le quatrième opus de la saga cinématographique basée sur les romans à succès d'Helen Fielding sortira dans nos salles obscures le 12 février 2025 et mettra de nouveau en scène Renée Zellweger dans le rôle de Bridget Jones, mais également Hugh Grant dans celui de Daniel Cleaver.
Ce quatrième film, suite de Bridget Jones Baby sorti en 2016, s'intitule Bridget Jones : Folle de Lui, et est basé sur le troisième roman de la saga paru en 2013 (alors que le troisième film était une intrigue originale).
Adieu Mark Darcy
Dans Folle de lui, Bridget Jones est désormais quinquagénaire et vit une vie de célibataire bien remplie, jonglant entre son rôle de mère et sa carrière. Mais bien sûr, comme toujours, l’amour n’est jamais loin. Suite à la mort de son grand amour, Mark Darcy, Bridget se retrouve veuve et mère de deux enfants. Malgré cette période difficile, elle ne perd pas son optimisme et décide de reprendre les rênes de sa vie sentimentale.
Alors qu’elle tente de naviguer dans ce nouveau chapitre de sa vie, Bridget rencontre un homme plus jeune. Mais comme d'habitude, son ex, Daniel Cleaver n'est jamais bien loin.
Mis en scène par Olivier Van Hoofstadt (le réalisateur de Dikkenek), le film met en scène Artus dans le rôle de Sébastien, un contrôleur de train consciencieux rêvant d'une mutation dans le sud de la France. Pour valider sa promotion, il doit effectuer un dernier trajet de routine.
Cependant, ce voyage se transforme en cauchemar lorsqu'il est confronté à un conducteur excentrique, un collègue jaloux et des passagers tous plus loufoques les uns que les autres.
Cette comédie offre un cocktail explosif de situations absurdes et de quiproquos, mettant en lumière le talent comique d'Artus, qui donne ici la réplique à Elsa Zylberstein.
Le comédien de l'année 2024
Ce nouveau succès démontre une fois de plus l'énorme cote de popularité d'Artus en France. On rappelle que son premier film en tant que réalisateur, Un P'tit truc en plus, est le plus gros succès de l'année 2024, avec près de 11 millions d'entrées.
Sorti en salles le 1er mai 2024, le film raconte l'histoire de Paulo et son père, en cavale, qui trouvent refuge dans une colonie de vacances pour jeunes adultes en situation de handicap, se faisant passer pour un pensionnaire et son éducateur spécialisé.
Avec ces deux comédies acclamées, Artus s'impose comme une figure incontournable de la scène humoristique et cinématographique française. Son humour incisif et sa capacité à aborder des sujets sensibles avec légèreté ont conquis un large public.
Prédictions : Nicolas Cage face à la fin des temps
L’histoire de Prédictions commence en 1959, lorsqu’une école enterre une capsule temporelle contenant des dessins d’enfants. Cinquante ans plus tard, la capsule est ouverte et chaque élève reçoit un dessin. Caleb Koestler, le fils de John Koestler (interprété par Nicolas Cage), reçoit une feuille remplie de suites de chiffres. John, intrigué par ces chiffres, se rend vite compte qu'ils correspondent aux dates de grandes catastrophes et aux nombres de victimes, allant jusqu'à prédire des événements futurs.
L’enquête de John le mène vers une découverte qui dépasse sa compréhension et l’entraîne dans une course contre le temps pour éviter une catastrophe imminente.
Ce scénario, construit comme un puzzle à résoudre, tient en haleine et joue avec la peur de l’inconnu, posant des questions sur la fatalité et notre capacité – ou non – à changer le cours des événements.
Entre rationalité et désespoir
Nicolas Cage incarne ici un personnage complexe et tourmenté, un homme de science confronté à l’inexplicable. Sa performance apporte une intensité palpable à ce rôle de père prêt à tout pour sauver son fils, tout en essayant de maintenir sa rationalité face aux éléments surnaturels qui l’entourent.
Prédictions interroge la notion de prophétie et les limites de notre libre-arbitre : si tout est déjà écrit, avons-nous vraiment un pouvoir sur notre vie ? Cette dimension philosophique apporte une profondeur à l’intrigue, qui saura captiver les amateurs de science-fiction et de mystère.
Reboot de l’anime ayant cartonné dans les années 80, la série en live action Cat’s Eyes s’intéresse aux trois sœurs Chamade. Celles-ci se retrouvent après avoir été séparées pendant des années. Peut de temps après, une œuvre de leur père disparu ressurgit dans une exposition à la Tour Eiffel. Les sœurs décident alors de préparer un casse pour la dérober afin de comprendre ce qui est arrivé à leur père. Mais Quentin Chapuis, capitaine de la BRB, se lance bientôt sur leurs traces.
Suite à sa bande-annonce dévoilée en juillet dernier, Cat’s Eyes vient de dévoiler ses deux premiers épisodes. Ceux-ci ont été diffusés ce lundi 11 novembre sur TF1. Alors, les spectateurs de la chaîne ont-ils apprécié le début de la série ?
Une réception mitigée
D’après les premiers avis spectateurs chez nos confrères d'AlloCiné, le début de Cat’s Eyes a eu droit à une réception contrastée. En combinant la moyenne des avis de 40 spectateurs sur le site, les deux premiers épisodes ont récolté 2,5 étoiles sur 5.
En lisant les avis, il apparait que le début de Cat’s Eyes s’est avéré clivant. Ainsi, bon nombre de spectateurs ont soit adoré, soit détesté ce qu’ils ont vu. Plusieurs estiment que les premiers épisodes sont une « déception », tandis que d’autres saluent notamment les performances des trois actrices principales.
Un carton pour TF1
Sur X, les avis sont également partagés sur les premiers épisodes de Cat’s Eyes. Du côté de ceux qui n’ont pas été convaincus, certains regrettent notamment le choix de s’être écarté de la culture japonaise, ce qui contraste avec l’œuvre originale. Mais d’autres, parmi ceux qui ont apprécié le début de la série, trouvent au contraire que l’esprit de la série animée est bel et bien présente dans cette nouvelle adaptation.
S’il a donc eu un accueil mitigé, le début de Cat’s Eyes a toutefois fait un très bon score d’audience. Selon les chiffres de TF1 Pro, le premier épisode a rassemblé 5,1 millions de téléspectateurs. Pour savoir si les spectateurs seront toujours au rendez-vous pour la suite de la série, il faudra patienter jusqu’à la semaine prochaine. Le troisième et quatrième épisode du show seront diffusés sur TF1 le lundi 18 novembre.
Mon Inconnue : la romcom française avec François Civil et Joséphine Japy
Sortie en avril 2019, la comédie romantique Mon inconnue réalisée par Hugo Gélin réunit à l'écran François Civil et Joséphine Japy. Le film suit l'histoire de Raphaël, un écrivain à succès, et sa femme Olivia, une talentueuse pianiste. Leur rencontre pendant leur adolescence est le début d'une belle histoire d'amour.
Cependant, la vie les emmène dans des directions inattendues lorsqu'un matin, Raphaël se réveille dans une réalité alternative où il n'a jamais rencontré Olivia, et où il est un simple professeur, alors qu'elle a épousé une carrière musicale. Cette prémisse pose la question centrale du film : comment reconquérir sa femme, devenue une parfaite inconnue ?
Dans la lignée des grandes comédies romantiques
Au moment de la sortie du film, le réalisateur Hugo Gélin avait expliqué que l'idée de Mon inconnue était née de son désir de créer une comédie romantique dans une tonalité très française, tout en s'inspirant de classiques anglo-saxons comme Eternal Sunshine of the Spotless Mind, Il était temps, Her, ou encore La Vie est belle. En effet, le réalisateur souhaitait explorer la comédie romantique avec un élément fantastique qui s'immisce dans le récit (ici, la réalité alternative).
L'intrigue du film pose ainsi la question de ce que serait notre existence sans la rencontre avec l'homme ou la femme de notre vie. Hugo Gélin souhaitait trouver un équilibre entre la comédie et le romantisme, en cherchant à éviter le cynisme ou la vulgarité, souvent présents dans les comédies romantiques contemporaines.
Si le duo de Mon inconnue est le point fort du film, les seconds rôles ne sont pas en reste, à commencer par Benjamin Lavernhe, irrésistible dans la peau de Félix, le meilleur ami de Raphaël. Ce dernier avait d'ailleurs décroché une nomination aux César pour sa performance.
Après un tournage difficile, Mission Impossible 8 se dévoile
Sorti l’année dernière, Mission Impossible : Dead Reckoning Partie 1 est le premier film de la célèbre saga d’action à s’être terminé par un cliffhanger. Les fans attendent donc de savoir comment les aventures d’Ethan et de son équipe reprendront et se poursuivront dans le prochain volet.
Comme expliqué en mai dernier, le tournage de Mission Impossible 8 ne s’est pas exactement passé comme prévu. Il a subi plusieurs retards à cause de divers facteurs. En juin dernier, Shea Whigham a partagé l’inquiétude de Tom Cruise sur le délai serré pour terminer le long-métrage à temps. Mais il semblerait que les équipes du film aient bien avancé depuis puisqu’une première bande-annonce vient d’être partagée.
Ethan et son équipe doivent sauver le monde dans la bande-annonce du film
La bande-annonce de Mission Impossible 8 dévoile divers endroits dans lesquels les principaux personnages du film se trouveront. On apprend notamment qu’Ethan fera un nouveau passage à Londres. On voit aussi le retour d’Angela Bassett. Introduit dans le sixième film, son personnage d’Erika Sloane était absent du septième.
Surtout, les images nous promettent un film explosif, avec de nouvelles cascades spectaculaires. Dans cette nouvelle histoire, les enjeux seront également plus élevés que jamais. Suite aux événements du septième film, Ethan et son équipe devront tout simplement sauver toutes les vies sur Terre.
La dernière mission d’Ethan ?
Les dernières images du trailer laissent aussi penser que Mission Impossible 8 pourrait être le dernier film de la saga. Le personnage joué par Tom Cruise demande ainsi à son interlocuteur (que l’on ne voit pas) de lui faire confiance une dernière fois.
Se pourrait-il donc que l’équipe assemblée par Ethan Hunt connaisse sa dernière mission ? Verra-t-on pour la dernière fois Tom Cruise effectuer de folles cascades pour donner vie aux aventures de son personnage ? Le nouveau titre du long-métrage, The Final Reckoning, indique que cette hypothèse est une possibilité concrète.
Mission Impossible 8 sortira le 12 juillet 2025 dans les cinémas français.
L’univers d’Harry Potter prêt à envahir le petit écran
Le monde magique de l’une des sagas les plus célèbres de tous les temps va revenir à l’écran. Douze ans après la sortie du dernier film de la franchise, une série Harry Potter a été officiellement annoncéeen avril 2023. Celle-ci est prévue pour sept saisons, chacune d’entre elles correspondant à un livre de la saga. Elle sera diffusée sur HBO.
En coulisses, les choses continuent d’avancer pour la série Harry Potter. En septembre dernier, le casting pour trouver les nouveaux interprètes de Harry, Ron et Hermione a été lancé. Mais Warner Bros. Television est aussi en quête des acteurs qui incarneront les autres personnages de l’histoire imaginée par J.K. Rowling. Et un nom ressort désormais pour jouer le professeur Dumbledore.
Mark Rylance favori pour jouer Dumbledore
D’après les informations de Variety, Mark Rylance est le premier choix des décideurs de Warner Bros. pour jouer Albus Dumbledore dans la nouvelle série Harry Potter. Ceux-ci n’ont pas encore entamé de négociations concrètes avec l’acteur. Mais ils ont pris contact avec lui pour jauger son intérêt et sa disponibilité.
Contacté par Variety, HBO n’a pas voulu se prononcer sur le sujet. La chaîne a simplement expliqué qu’elle donnerait des informations sur la série seulement lorsque des accords auront été « finalisés » avec les personnes concernées. En d’autres termes, il faudra attendre une communication officielle pour savoir si Mark Rylance sera bel et bien le prochain Dumbledore.
La même formule que celle des films ?
Le fait que Warner Bros. courtise Mark Rylance semble indiquer que le studio souhaite utiliser la même formule que les films pour le casting de sa série Harry Potter. C’est-à-dire mélanger des nouveaux venus avec des acteurs réputés. Si les interprètes des élèves de Poudlard devraient être des comédiens inconnus jusqu’à maintenant, ils devraient donc donner la réplique à de grands noms.
L’une des difficultés de convaincre des acteurs établis de participer à la série sera due à la longueur de celle-ci. Car les comédiens courtisés devront accepter de signer pour apparaître dans sept saisons.
Quels que soient les noms qui le composeront, le casting de la série Harry Potter devrait être annoncé dans les prochains mois. Car le tournage débutera sans doute l’année prochaine, étant donné que la première saison est prévue pour 2026 sur HBO.
Ce qui marque d’emblée dans Le Royaume, c’est la présence du personnage attachant de Leisa (Ghjuvanna Benedetti), qu’on ne lâchera pas de tout le film. Le spectateur est bouleversé par l’intensité de la jeune femme, son regard acéré et sa capacité à comprendre ce qui se joue dans son entourage. En Corse, sous la canicule de l’été 1995, Leisa connaît ses premiers émois amoureux. Elle vit chez sa tante, s’amuse avec ses cousins, va à la plage. Mais tout bascule lorsque son père Pierre-Paul (Saveriu Santucci), chef de clan en fuite, décide de la faire venir à lui.
Par les yeux de Leisa, le réalisateur Julien Colonna fait découvrir, sans jugement ni concession, cette vie dans la clandestinité, alors qu’éclate une nouvelle guerre des clans et des territoires dans le milieu corse. Obligée de mettre sa vie d’adolescente insouciante entre parenthèses, Leisa observe et écoute. Murée dans le silence, n’obtenant pas de réponses à ses questions, elle expérimente l’inconnu, le risque, la peur et le pire, autant que la confiance. Seule femme à évoluer au sein des hommes du clan, qui l’ont vue grandir, elle se fait une raison et prend peu à peu sa place.
Surtout, Leisa apprend à connaître et à aimer son père, qui essaie de tenir sa fille à distance de ses affaires. La complicité de plus en plus forte entre les deux est très belle à l’écran, à l’image de la « terre de contraste, paradisiaque, de drame » qu’est l’Île de Beauté. Le réalisateur module habilement son drame entre la lumière de la Corse et celle de Leisa, et les ténèbres des actes des voyous.
Le père au-delà du voyou
Rencontré à Bordeaux lors de l’avant-première, Julien Colonna, fils du parrain corse "Jean-Jé" Colonna, assure avoir créé« unepure fiction de cinéma ». Certes, il s’est inspiré de la véracité d’un contexte qu’il connaissait, et a puisé dans sa propre relation filiale avec son père. Et en effet, ce sont bien les dommages collatéraux sur les relations d’une fille avec son père, qui sont au cœur de ce drame puissant qu'est Le Royaume.
Est aussi abordé l’impact de cette vie de cavale sur les relations des hommes du clan avec les femmes de leur vie, comme Fabien avec sa mère, ou Ste avec sa femme. Des hommes respectueux de la jeune femme, auxquels elle s’attache aussi, alors que l’étau de la mort se resserre. Le Royaume interroge subtilement sur le continuum de la violence, la reproduction du schéma familial de la vengeance, le poids de l’héritage et la maitrise de son propre destin.
Créant une grande empathie envers tous les personnages, le réalisateur donne brillamment à voir les conséquences des choix de pouvoir et de vengeance sur les vies des proches. Pour le réalisateur, qui a coécrit le film avec Jeanne Herry (Je verrais toujours vos visages), ces notions de choix ont été« un des terreaux les plus fertiles ». Elles ont fait l’objet de très longues discussions philosophiques et d’exploration de leurs sensibilités personnelles.
De leur côté, les deux acteurs, non professionnels, portent remarquablement le film. Le réalisateur a eu un coup de foudre artistique pour Ghjuvanna Benedetti, parmi un casting d’une centaine de jeunes filles. « Sa plus grande gageure était d’être suffisamment fascinante dans son regard et sa présence corporelle taiseuse. D'autant qu'elle n’agissait que par l’écoute, telle une enfant sentinelle avec sa douleur sourde ». Le Royaume, grâce à son histoire et ses acteurs, se révèle donc un premier long-métrage bouleversant, dont l’aspect thriller contrebalance judicieusement avec le ressort intime.
Le Royaume de Julien Colonna, en salles le 13 novembre 2024. Ci-dessus la bande-annonce.
À 86 ans, Ridley Scott n'a aucune intention de prendre sa retraite et tourne avec une énergie intacte. Après l'anecdotique House of Gucci et le raté Napoléon, le cinéaste le plus amusant d'Hollywood donne pour la première fois lui-même une suite à un de ses succès, et pas le moindre : Gladiator. Sans doute aurait-il fallu laisser ce monument du cinéma américain des années 2000 en paix, et ne pas lui donner suite pour cette raison : de movie, ses grandes qualités l'avaient transformé en film, ravissant public et professionnels jusqu'à s'offrir cinq Oscars en 2001.
Mais Ridley Scott, dans sa course folle à l'entertainment, se soucie moins de bâtir un héritage cinématographique que de mettre en scène le "fun" et le "crazy" qu'il assène à chaque interview, comme un enfant recommençant chaque jour la même bataille dans son bac à sable. Alors, prenons-le mot : a-t-on été divertis par Gladiator 2 ?
Un blockbuster à haut régime
Gladiator 2 est un grand divertissement, réussi sur bien des points, parce qu'il connaît ses forces. Des muscles, du sang, et de la bagarre ultra-spectaculaire à volonté. On suit donc Lucius (Paul Mescal), éloigné de Rome par sa mère Lucilla (Connie Nielsen) il y a presque 20 ans, et devenu un citoyen et militaire dans une cité d'Afrique. Lorsque les légions du général Acacius (Pedro Pascal) assiègent sa cité, sa femme est tuée et lui est fait prisonnier.
Repéré par un puissant marchand d'armes, Macrinus, aussi propriétaire d'une écurie de gladiateurs et qui se rêve empereur, il va devenir instantanément le combattant star du Colisée, redoublant naturellement de sauvagerie et de brutalité. Utilisé par Macrinus (Denzel Washington) pour accélérer sa conspiration, Lucius va assumer sa vengeance et son destin - il est le fils et le successeur de Maximus, l'homme et la légende romaine -, et essayer de réhabiliter l'ancien "rêve de Rome".
Séquence de débarquement explosive, combats contre des babouins sanguinaires et contre un rhinocéros de guerre, Colisée transformé en bassin infesté de requins... C'est parfaitement jouissif, mais montées à l'énergie et sans gras - malheureusement sans le "bon" gras du premier film, son souffle épique et son héroïsme -, on passe d'une boucherie à une autre si vite qu'il est difficile de savoir en combien de temps, dans le récit, toute cette histoire se déroule. Et cette histoire, c'est Lucius qui est son seul conducteur et son métronome.
Paul Mescal dans le grand bain (de sang)
Ensanglanté et les yeux d'un bleu mythologique, Paul Mescal s'en tire à merveille et réussit son passage d'égérie masculine du cinéma indépendant à celui de star de blockbuster. Physiquement, il dégage une bestialité presque tranquille et une force qui se donnerait à contre-coeur. Ce paradoxe lui confère un charisme indéniable au moment de trucider ses ennemis, mais ses sentiments ne sont pas clairs et ses motivations apparaissent fondées sur du sable.
Sa vengeance est-elle bien dirigée, sa femme ayant été tuée au combat par une flèche anonyme ? Pour rappel, la vengeance nécessaire de Maximus était née de l'assassinat de sa femme et de son fils par la garde prétorienne, ordonné par Commode, soit une violence autrement plus monstrueuse que celle subie par Lucius. En veut-il à sa mère de l'avoir éloigné ? A-t-il une idée, un "rêve" de Rome comme l'avait son père, général romain et proche de l'empereur Marc-Aurèle dont il considérait l'idéologie ?
Il existe un flou dans Gladiator 2, constitué par une sur-abondance d'intrigues qui se court-circuitent les unes les autres. Rétablir la "grandeur" de Rome ou venger sa bien-aimée pour Lucius ? Le général Acacius, très convaincant Pedro Pascal qui apparaît finalement être le personnage le plus proche du modèle Maximus, oeuvre-t-il pour sauver Rome ou par amour pour Lucilla ? Les co-empereurs Geta et Caracalla, avatars décérébrés - à outrance - de Commode, ont-ils vraiment une fonction dans le récit autre que celle de faire les fous ?
Denzel Washington en aigle impérial...
Parce que tous ces personnages, y compris Lucius, pèchent par un défaut d'écriture et de caractérisation, celui qui prend toute la lumière est évidemment Denzel Washington. L'acteur, un des tout meilleurs de sa génération, livre une performance de prestige, d'autant plus remarquable qu'elle n'est que d'allure. Personne ne sait marcher, rire, lancer des punchlines et tétaniser par sa seule présence aussi bien que lui. Bien sûr, il a déjà été le gangster de Ridley Scott dans American Gangster. Mais dans Gladiator 2, c'est le flic corrompu et machiavélique de Training Day qu'on retrouve, l'odieux et terriblement séduisant Alonzo Harris, rôle pour lequel il a obtenu l'Oscar du Meilleur acteur en 2002.
... au dessus des pigeons
Largement au-dessus de la mêlée, c'est lui qui incarne le mieux l'entreprise de Ridley Scott : du "fun", du "fun" et encore du "fun". Et tant pis pour les aberrations historiques : son personnage a réellement existé, mais sa vie est en partie réinventée pour s'intégrer à la pure fiction de celle de Lucius. Il en va de même pour les frères empereurs fratricides Caracalla et Geta, dont l'histoire véritable est authentiquement spectaculaire, et qu'on retrouve là tordue et balayée à l'arrière-plan. Joseph Quinn et Fred Hechinger, en dépit de leurs performances très volontaires et au diapason de l'énergie du film, apparaissent alors superflus dans une histoire dont ils occupent pourtant le centre.
Divertis sans être emportés
Interrogé sur le cinéma de Martin Scorsese, Jacques Audiard estimait dans une vidéo Konbini que, selon lui, l'auteur de Raging Bull et de Les Affranchis "fabriquait" des films depuis Casino. Une manière de dire que quelque chose s'était perdu, et c'est peut-être ce qui arrive aussi à Ridley Scott qui, après La Chute du faucon noiret à l'exception de quelques films (American Gangster, Robin des Bois, Seul sur Mars, Le Dernier Duel), enquille des réalisations dont on ressent qu'il peut les faire plus qu'il ne veut les faire.
A contrario de Top Gun : Maverick, qui 36 ans après Top Gun faisait le choix du sérieux pour moderniser un univers fun, Ridley Scott fait dans une immaturité assumée alors que Gladiator était bâti sur une extrême gravité. Alors, certes, Gladiator 2 est épique dans ses combats, mais il est souvent risible dans ses dialogues, contrefait dans sa représentation de Rome, et peu aidé par des effets numériques moins performants que ceux du premier film, sorti il y a 24 ans...
Le jeune Lucius n'est ainsi pas l'expérimenté Maximus et son cours dans ce nouveau film Gladiator est peut-être autant divertissant, mais il est bien moins tragique et empathique, en dépit de ses séquences oniriques mythologiques, qui semblent justement incluses pour donner à l'histoire de Lucius le souffle et la grandeur qu'elle n'a pas en elle-même.
Gladiator 2 de Ridley Scott, en salles le 13 novembre 2024. Ci-dessus la bande-annonce.
Inspiré d’un fait réel, Les Sentiers de la Gloire se déroule en 1916 et raconte l’histoire de soldats français forcés d’exécuter une mission suicidaire, ordonnée par des officiers plus soucieux de gloire personnelle que de vies humaines. Lorsque l’assaut échoue, le général Mireau (George Macready), furieux de la défaite, ordonne un procès pour lâcheté à l’encontre de trois soldats, choisis au hasard. Le colonel Dax (Kirk Douglas), un ancien avocat devenu militaire, décide de défendre ces hommes face à une hiérarchie militaire implacable.
Le film met en lumière la brutalité des tranchées et l’inhumanité de certaines décisions de commandement, questionnant la logique de la guerre et les sacrifices absurdes imposés aux soldats.
Dans le rôle du colonel Dax, Kirk Douglas livre une performance bouleversante. Sa rage contenue et son engagement profond pour la justice transforment Dax en un symbole d’humanité dans un monde dévasté par la violence et la corruption. Douglas incarne ce mélange de courage et de dignité, défiant l’autorité militaire et montrant que même dans les pires conditions, l’homme peut se dresser contre l’injustice.
Une mise en scène intense et immersive
Kubrick, avec son style précis et immersif, construit une atmosphère oppressante en suivant les soldats dans les tranchées boueuses et les zones de combat. La caméra de Kubrick se glisse au plus près des visages des soldats, capturant leur terreur et leur résignation, et rendant chaque scène aussi réaliste que saisissante. Cette approche visuelle, innovante pour l’époque, fait du film une expérience qui reste longtemps dans l’esprit des spectateurs.
Si Les Sentiers de la Gloire est ancré dans le contexte de la Première Guerre mondiale, son message transcende le cadre historique pour devenir une réflexion sur l’absurdité de toute guerre. Le film questionne les sacrifices inutiles et la hiérarchie aveugle, un thème qui résonne encore fortement aujourd’hui. La dénonciation de l’injustice et du cynisme des autorités fait de ce film une œuvre intemporelle, qui continue de susciter la réflexion et l’émotion.
Dans Skyfall, James Bond fait face à une menace qui vient de son propre passé, alors qu'un ancien agent du MI6, Raoul Silva (interprété magistralement par Javier Bardem), cherche à se venger de l’agence et, plus précisément, de M (Judi Dench). Après une mission en Turquie qui tourne mal, Bond disparaît puis réapparaît des mois plus tard pour défendre son agence. Il est ici prêt à tout pour protéger celle qui est devenue pour lui bien plus qu’une simple patronne.
Cet opus marque un virage plus intime et psychologique pour Bond. On explore son passé, sa vulnérabilité et sa relation complexe avec M, offrant aux spectateurs une perspective nouvelle et plus humaine du célèbre agent secret.
Un trio d’acteurs puissants
Le casting de Skyfall est l’un de ses plus grands atouts. Daniel Craig reprend son rôle avec une intensité impressionnante, mêlant dureté et sensibilité. Judi Dench, dans son dernier rôle de M, livre une performance émouvante, et son duo avec Bond prend des accents maternels surprenants mais touchants. Enfin, Javier Bardem, en méchant charismatique et inquiétant, donne vie à un Raoul Silva aussi captivant qu’effrayant, apportant une profondeur inédite à son personnage.
Une réalisation soignée signée Sam Mendes
Le réalisateur Sam Mendes, connu pour son sens de l'esthétique et de la mise en scène, a offert à Skyfall une direction artistique spectaculaire. Avec des scènes d’action impressionnantes, des paysages grandioses (de Shanghai aux montagnes écossaises) et une photographie sublime signée Roger Deakins, Skyfall est un régal pour les yeux. Chaque scène est pensée pour marquer les esprits, de l’ouverture sur les toits d’Istanbul à la confrontation finale dans le manoir d’enfance de Bond.
Le succès critique et public de Skyfall
À sa sortie en 2012, Skyfall a non seulement séduit les fans de la saga, mais aussi les critiques du monde entier. Le film a réalisé un chiffre record de plus de 1,1 milliard de dollars au box-office mondial et a remporté deux Oscars, dont celui de la meilleure chanson originale pour "Skyfall" d’Adele, qui a elle-même contribué à faire du film un succès iconique.
Pourquoi revoir Skyfall ce soir ?
Skyfall est bien plus qu’un film d’action ; c’est une immersion dans l’univers complexe de James Bond, un héros qui se dévoile sous un jour plus humain et vulnérable. Avec son scénario solide, ses performances inoubliables et son esthétisme impeccable, ce film est un incontournable pour les amateurs de cinéma. Ce soir, plongez dans cette aventure où passé et présent s’entrecroisent pour livrer un James Bond au sommet de son art.
L'adaptation en série de Cat's Eyes : un projet de longue haleine
Nous avons rencontré au Festival de la Fiction La Rochelle l’équipe de la série Cat’s Eyes. Inspirée du manga de Tsukasa Hojo, la série débute sur TF1 le 11 novembre. Sous le signe de la bonne humeur, les actrices Camille Lou (Tamara), Constance Labbé (Sylia) et Claire Romain (Alexia) nous ont confié comment elles avaient abordé leurs rôles. Les producteurs Benjamin Dupont-Jubien et Mehdi Sabbar, le scénariste Michel Catz et le réalisateur Alexandre Laurent nous ont, quant à eux, raconté le long processus et leur relation particulière avec l’auteur.
Rappelons que les mangas de Tsukasa Hojo ont été vendus à 30 millions d’exemplaires dans le monde. Les aventures des sœurs Chamade ont été adaptées en dessin animé, avec un générique dont les fans français se souviennent encore. Un générique que Camille Lou, Constance Labbé et Claire Romain ne connaissaient pas, n'étant pas de leur génération. Pour Constance Labbé, c'était plutôt Nicky Larson qu'elle regardait avec ses frères, tandis que Camille Lou adorait Totally Spies : « C’est presque mieux qu’on n’ait pas connu ces héroïnes dans notre enfance, car on aurait été tétaniséesen les interprétant ! ».
Des héroïnes rock et hyper modernes
Le scénariste Michel Catz et les producteurs Benjamin Dupont-Jubien et Mehdi Sabbar, tous les trois fans du manga, sont habités par leur vision artistique. Ils ont veillé à « retrouver la justesse émotionnelle ressentie en lisant l’œuvre originale ». Ils ont essayé de garder les caractéristiques du manga, tout en modifiant un peu les personnages. Dans la série, Tam est ainsi beaucoup moins sage et plus en conflit avec Sylia, et Alexia est plus espiègle.
Tsukasa a été touché par le respect et l’amour qu’on a pour son œuvre et par l’angle choisi de la question posée à l'origine de l’histoire. À savoir comment des filles qui ont perdu leur père deviennent des voleuses et de vraies têtes brûlées super fortes.
Dans le synopsis de Cat’s Eyes, Sylia, Tamara et Alexia se retrouvent en effet dans la ville Lumière, après des années de séparation. Une œuvre ayant appartenu à leur père (Grégory Fitoussi), disparu douze ans plus tôt dans le mystérieux incendie de sa galerie d’art, resurgit lors d’une prestigieuse exposition à la Tour Eiffel. Elles décident alors de prendre tous les risques pour la dérober dans l’espoir de comprendre enfin ce qui lui est arrivé.
L’auteur japonais a validé plusieurs étapes depuis la lecture, sept années plus tôt, des premières pages du scénario. Pour lui, il s'agissait d'une « promesse qui lui plaisait beaucoup ».
Il a aimé le principe de l’adaptation à Paris, le mélange d’action et de romance. Ou encore l’invention de personnages ou de situations, comme la romance de Sylia.
Tsukasa est également venu à Paris et a rencontré l’équipe. Le réalisateur lui a « montré les moodboards, les décors, les costumes - dont les codes couleurs du manga ont été respectés -et les coiffures » Des coiffures brunes pour les trois sœurs dans le manga que les auteurs ont préféré dissocier dans la série.
Tsukasa nous a dit : "sentez-vous libres, amusez-vous" ! On s’est senti dédouané et sa confiance en notre vision nous a donné des ailes !
Sur le plateau, l’auteur a ainsi vu fonctionner la parfaite alchimie entre les trois sœurs. Car c’était bien le défi majeur que de parvenir à créer le sentiment de sororité, parmi les 200 comédiennes auditionnées. Constance Labbé a « ressenti dès leur rencontre la bonne énergie entre elles trois ». Camille Lou reconnaît qu’elles « ont vraiment eu de la chance car leur complicité est réelle ». Mais c’est manifestement la préparation physique qui les a rapprochées, à la fois « fun et crevante », les mettant toutes dans des « zones d’inconfort et de stress ».
Trois actrices soudées par l'émotion
Elles se sont toutes entrainées à l’escalade et Camille Lou a également suivi une préparation sportive en course. Elles ont été « rassurées par des professionnels et accompagnées dans les chorégraphies de combats et de cascades ». Des cascades qu’elles n’effectuent pas toutes, notamment celle de la Tour Eiffel, dans laquelle Camille est doublée par la gymnaste Chloé, testeuse des parcours Ninja Warrior. Alexandre Laurent, qui n’aime pas du tout tricher avec les fonds verts, tenait absolument à tourner dans des décors naturels. Dans un univers crédible d’un « Paris magnifié et fantasmé à la Amélie Poulin », le réalisateur a ainsi commencé le tournage sur la Tour Eiffel, que l’on voit dans les 2 premiers épisodes.
On n’a pas eu le temps d’avoir peur car le rythme du tournage était intense : on ne pouvait pas improviser ! Il fallait dompter cette dame de fer.
Camille confirme qu’« à 30 mètres de haut, il y a des rires et des larmes qui surgissent tout de suite, ce que ne permet pas le studio ou un gymnase où on est à 4 mètresdu sol ». Elle a aussi découvert que « la Tour Eiffel bouge et que les escaliers ne cachent pas du tout le vide qu’on voit constamment, donnant le vertige à tout le monde ». Un vertige « parfois compliqué à gérer » pour Claire Roman, qui reconnait l’avoir caché quand elle a passé le casting.
Trois autres lieux emblématiques sont également mis en valeur dans Cat’s Eyes. Ainsi le Louvre, le Château de Versailles ou encore la Monnaie de Paris. Camille Lou garde encore le souvenir dans ce lieu « de devoir se retourner et se jeter la tête en bas par -6 degrés à 5 heures du matin ». On voit en effet à l’écran à quel point les trois actrices complices ont donné de leurs personnes. Toute l’équipe reconnait d’ailleurs que le tournage était « humainement très fort ».
Les producteurs et le réalisateur ont accordé une attention particulière à la musique, veillant à un « univers musical contemporain avec des clins d’œil au côté pop des années 80 ». La musique de chaque épisode tient ainsi compte des situations et des émotions des sœurs, prenant volontairement le contrepied de l’image et rappelant le fameux générique français.
Enfin, les producteurs de Cat’s Eyes ont envie d’une saison 2, mais ils savent qu’elle dépendra du succès de la saison 1. Alors que les équipes ont été contraintes de tourner l’hiver et de finir en mars, en raison des Jeux Olympiques durant l’été, Camille Lou pose toutefois une condition pour la nouvelle saison : « éviter la pluie !».
Cat's Eyes créée par Michel Catz est diffusée sur TF1 à partir du 11 novembre 2024. Propos recueillis au Festival de Fiction La Rochelle le 13 septembre 2024 par Sylvie-Noëlle T.
Netflix : quels nouveaux films arrivent cette semaine ?
Le mois de novembre sur Netflix continue de dévoiler ces nouveautés. Cette semaine encore, la plateforme au logo rouge va proposer plusieurs nouveaux longs-métrages à ses abonnés. On pourra par exemple retrouver Margot Robbie et sa team dans Birds of Prey le 14, le très stressant 13 Hours signé Michael Bay le 15, l'intégrale de Madagascar le 16, ou encore Zero Dark Thirty avec Jessica Chastain le 17. Le même jour, la comédie signée Alain Chabat, Santa & Cie débarquera, pour un Noël avant l'heure !
L'agenda des nouveaux films
My Boo (11/11)
Love in Contract (11/11)
Monster High : Un lycée pas comme les autres (14/11)
Birds of Prey et la fantabuleuse histoire de Harley Quinn (14/11)
Un/Happy For You (15/11)
13 Hours (15/11)
Rédemption (15/11)
Kaiji (15/11)
Mon histoire (16/11)
Little Italy (16/11)
Madagascar (16/11)
Madagascar 2 (16/11)
Les Pingouins de Madagascar : Le film (16/11)
Sisters (16/11)
The Hunt (16/11)
Zero Dark Thirty (17/11)
Santa & Cie (17/11)
Netflix : quelles nouveautés séries arrivent cette semaine ?
Pas grand-chose à se mettre sous la dent cette semaine côté nouveautés séries sur Netflix. Mais il y a déjà bien à faire avec la très attendue saison 2 d'Arcane, ajoutée le 9 novembre, ainsi que La Cage de Franck Gastambide, qui est déjà disponible.
On retiendra cependant la partie 2 de la saison 6 de la série Cobra Kai, qui connaît un très beau succès sur Netflix depuis la première saison.
La Grande Evasion : l'histoire vraie derrière le film
Sorti en 1963 et réalisé par John Sturges, La Grande Évasion est bien plus qu’un simple film de guerre. Ce chef-d'œuvre du cinéma retrace une histoire vraie, celle de l’évasion de masse de 76 prisonniers alliés du camp de Stalag Luft III, un camp de prisonniers de guerre de haute sécurité en Pologne, conçu pour résister à toute tentative de fuite. Avec ses personnages mémorables, dont l’iconique capitaine Virgil Hilts, incarné par Steve McQueen, le film nous plonge au cœur de cette incroyable opération, où ruse, courage et solidarité étaient les seules armes.
Le scénario de La Grande Évasion est inspiré du livre éponyme de Paul Brickhill, ancien prisonnier de guerre et participant à l’évasion. Les faits se déroulent en mars 1944, lorsque des officiers britanniques, américains et du Commonwealth, enfermés dans le camp Stalag Luft III, un camp réputé infranchissable, décident de s’organiser pour une évasion massive. En creusant trois tunnels – surnommés "Tom", "Dick" et "Harry" – les prisonniers mettent au point une opération impressionnante de précision et de discrétion. Bien que l’évasion n’ait pas eu le dénouement escompté, elle reste l’un des actes de résistance les plus audacieux de la guerre.
Une reconstitution impressionnante
La Grande Évasion se distingue par sa minutieuse reconstitution de l’évasion, en prenant soin de montrer les techniques utilisées par les prisonniers pour creuser les tunnels, fabriquer de faux papiers et se déguiser. Les décors et accessoires rappellent avec précision l’ambiance des camps de l’époque, et le film offre une immersion totale dans la réalité de ces soldats prêts à risquer leur vie pour leur liberté. Bien que certains éléments aient été romancés pour le grand écran, l’essence de l’évasion, ainsi que le courage des hommes impliqués, est parfaitement retranscrite.
Le film, bien que centré sur l’action et la solidarité, ne cache pas les conséquences dramatiques de cette évasion. Sur les 76 prisonniers ayant réussi à s’évader, seuls trois ont réellement atteint la liberté. La majorité des autres ont été capturés et, en représailles, 50 d’entre eux ont été exécutés sur ordre d’Hitler. Cet acte tragique a eu un impact fort sur la suite de la guerre et a inspiré un hommage poignant à ces hommes, dont le sacrifice est devenu un symbole de résistance.