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Aujourd’hui — 20 mai 2024CinéSérie

Ce soir à la TV : inspiré de faits réels, ne manquez pas ce drame bouleversant et magnifique

20 mai 2024 à 08:18

Une vie cachée : un drame superbe et éprouvant de Terrence Malick

En 2019 Terrence Malick aurait bien pu remporter une nouvelle Palme d’Or au Festival de Cannes avec Une vie cachée, huit ans après The Tree of Life (2011). Cette année-là, c’est Parasite de Bong Joon-ho qui l’avait remportée. Un grand film à n’en pas douter. Mais la proposition du réalisateur La Ligne rouge (1998) et Le Nouveau Monde (2005) était alors, d’après nous, éminemment supérieure.

Comme on l’écrivait dans notre critique, avec Une vie cachée, on retrouvait Terrence Malick à son meilleur. Le réalisateur y poursuivant ses réflexions sur la religion, la croyance et la foi, avec une approche plus conventionnelle que ses précédentes œuvres (A la merveilleKnight of CupsSong to Songs). Il offrait de plus une réflexion universelle et humaniste, et parvenait à bouleverser par sa manière si singulière de capturer l’instant. Les présences du directeur de la photographie Jörg Widmer et du compositeur James Newton Howard jouant également un rôle important dans les émotions provoquées.

Il est alors bien dommage que seulement 220 000 spectateurs aient découvert ce chef-d’œuvre en salles lors de sa sortie. Un rattrapage s’impose alors pour ceux qui sont passés à côtés. Car « Terrence Malick touche au sublime » (Le Journal du Dimanche) avec ce « très grand film » (L’Express), « d’une beauté terrassante sur la foi et le doute » (Première).

L’histoire tragique de Franz Jägerstätter

Avec Une vie cachée, Terrence Malick raconte l’histoire d’un martyr de la Seconde Guerre mondiale. Tiré de la biographie d'Erna Putz, le film relate la vie de Franz Jägerstätter (1907-1943), un fermier autrichien qui refusa de prêter allégeance à Hitler et qui devint objecteur de conscience en s’opposant au régime. Séparé de sa femme Franziska Jägerstätter et de leurs deux enfants, il fut d’abord emprisonné, à Linz puis à Berlin. Durant cette période, il put communiquer avec sa femme qui tenta de le faire libérer.

Une vie cachée ©UGC
Une vie cachée ©UGC

Mais en dépit des pressions et des menaces reçues par son épouse et leurs enfants dans son village, Franz refusa de revenir sur sa décision. Une vie cachée montre ainsi la soumission des autres membres du village et leur hostilité croissante, qui ira, pour certains, dans le sens du régime nazi.

C’est grâce à la correspondance de Franz avec Franziska, recueillie par Erna Putz, et aux recherches du pacifiste américain Gordon Zahn, que cette histoire fut racontée, avant que Terrence Malick ne la mette en images. Exécuté le 9 août 1943 à 36 ans, dans un garage de la prison Brandenburg de Berlin, Franz Jägerstätter fut par la suite reconnu pour son courage. Ainsi, c’est en 2007 qu’il fut déclaré martyr et béatifié par l’Église catholique.

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Hier — 19 mai 2024CinéSérie

Cannes 2024 : on a vu un film unique avec une actrice remarquable qui n'a pas de dialogue

19 mai 2024 à 17:23

Le grand retour de Jia Zhangke à Cannes

6 ans après le superbe Les Éternels (2018), et après avoir réalisé le documentaire Swimming Out Till the Sea Turns Blue (2020), Jia Zhangke était de retour au 77e Festival de Cannes avec Caught by the Tides (en Compétition). Avec ce film, le réalisateur chinois ne change pas ses habitudes, dirigeant une fois de plus Zhao Tao (son épouse) dans un récit en trois temps. Il y raconte l'histoire d'un amour raté, d'une rupture et d'une tentative de se retrouver, dans un voyage étonnant de 2001 à 2023 en passant par 2006. Ce qui permet alors au cinéaste de "montrer l'essence même de ce qu'est la vie en Chine" disait-il en conférence de presse, et de dresser le portrait d'un pays en reconstruction permanente.

Une fusion d'images unique

La reconstruction, il l'aborde dans la forme même de son film, avec une première partie fascinante dans son travail de l'image. Le long-métrage s'ouvre (presque) sur un groupe de femmes qui chantent tour à tour des chants populaires. La mise en scène (des regards caméra et un format 4:3) donne une impression de documentaire. Puis apparaît finalement Zhao Tao, en pleine danse, dans un format 16:9. L'actrice semble rajeunie, et c'est le cas, puisque Jia Zhangke a utilisé pour Caught by the Tides des rushs de ses précédents films (le projet remonte à 2001). Et il ajoute enfin à cela des images d'archives issues de provinces où se déroule le film.

Caught by the Tides ©Ad Vitam
Caught by the Tides ©Ad Vitam

Jia Zhangke mélange ces images, y incruste même des photographies, et donne ainsi à son œuvre une forme unique et passionnante. On ne sait alors plus ce qui relève du vrai ou du faux, de la réalité ou de la fiction. D'autant plus lorsque la captation d'une caméra de surveillance se met à fusionner avec la comédienne fétiche du cinéaste dans un instant grandiose. Ce qui n'empêche pas ce dernier de faire preuve d'une certaine virtuosité avec sa caméra, comme avec ce long travelling latéral qui filme les passants d'une rue, dont certains semblent s'amuser de la présence de l'appareil.

Zhao Tao toujours aussi remarquable

C'est dans cette première partie que Caught by the Tides est le plus intéressant sur la forme. C'est aussi là que la musique, omniprésente dans le film, est la plus électrisante, allant du métal à l'électro-pop des années 2000 en passant par le trip hop, et avec toujours ces chants populaires chantés ici et là par des inconnues. Une musique qui remplace d'une certaine manière la parole du personnage de Zhao Tao, qui n'a ici aucun dialogue. De quoi faire passer Anya Taylor-Joy pour une vraie pipelette avec ses 30 lignes de dialogues dans Furiosa. Ce qui n'empêche pas Zhao Tao de dire énormément par les émotions qu'elle transmet et son regard. La comédienne livre là une prestation remarquable, comme à son habitude.

Zhao Tao - Caught by the Tides ©Ad Vitam
Zhao Tao - Caught by the Tides ©Ad Vitam

Son personnage est une femme comme une autre, qui voit son compagnon la quitter du jour au lendemain, en 2001. Ce dernier ayant besoin de trouver autre chose, il quittera une ville du nord de la Chine pour une zone au sud-ouest du pays. C'est dans cette région que Zhao Tao ira ensuite, dans l'espoir de le retrouver, mais ne fera finalement que déambuler dans des rues en travaux. Nous sommes cette fois en 2006, et la Chine fête l'obtention des JO de 2008. Un "simple" repère historique pour Jia Zhangke qui s'attarde sur l'attachement à un amour qui n'existe plus. Ou, plus globalement, sur le parcours de toute sa génération qui voit le temps passer et l'humanité s'éloigner de plus en plus. Jusqu'en 2023, en période de Covid, où les masques ont remplacé les visages, et où les robots qui occupent les centres commerciaux tentent, eux, inlassablement de communiquer.

Caught by the Tides de Jia Zhangke était présenté en Compétition Officielle au 77e Festival de Cannes. Le film sortira prochainement en salles.

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Cannes 2024 : on a vu une comédie géniale de Laetitia Dosch avec Jean-Pascal Zadi, François Damiens et un chien

19 mai 2024 à 16:43

Le Procès du chien : un premier long réussi pour Laetitia Dosch

On connaissait le talent d’actrice de Laetitia Dosch depuis sa révélation en 2017 dans Jeune femme, présenté à l’époque au Festival de Cannes dans la section Un Certain Regard et récompensé de la Caméra d’or. C’est dans cette même section que la comédienne est revenue sur la Croisette avec Le Procès du chien, mais cette fois avec, aussi, la casquette de réalisatrice. Un premier long-métrage qu’il lui aura demandé 4 ans de travail.

Sur le papier, on s’attendait à une comédie sympathique, un peu décalée, pour raconter l’histoire vraie du maître d’un chien accusé de morsures répétées et qui fut au centre d’un procès très médiatisé en Suisse en 2015. « Les gens avaient fait des pétitions, s’étaient beaucoup impliqués, affrontés », indiquait Laetitia Dosch dans une interview pour le Festival de Cannes, ouvrant déjà le champ des possibles pour dépasser la simple farce. Bien sûr, on s’amuse tout du long devant Le Procès du chien, mais le film dépasse rapidement sa situation loufoque.

Une comédie drôle et intelligente

Laetitia Dosch a un génie comique indéniable, autant dans son écriture (co-écrit avec Anne-Sophie Bailly) que dans son interprétation et ses choix de réalisation. Elle se donne ici le rôle d’Avril, une avocate qui enchaîne les cas désespérés et les échecs qui vont avec. Une femme sympathique, juste et émotive, exactement comme on imagine la comédienne. Par une voix-off, la sienne, elle partage les pensées de son personnage et montre ainsi ses incertitudes, sa colère et ses difficultés à agir comme elle le voudrait. Comme lorsqu'elle annonce que sa prise de parole se fera par une voix grave et assurée, mais que tout l’inverse se produit.

Laetitia Dosch - Le Procès du chien ©Bande à Part Productions
Laetitia Dosch - Le Procès du chien ©Bande à Part Productions

C’est ainsi le portrait authentique d’une femme d’aujourd’hui à laquelle n’importe qui peut s'identifier. À ses côtés, on retrouve un François Damiens, comme toujours excellent, dans le rôle du maître malvoyant. Mais aussi Jean-Pascal Zadi, génial en dresseur, chargé de s’occuper de l’animal durant son procès. C’est d'ailleurs, dans un premier temps, par lui que notre rapport au chien va être questionné. Et de là découleront des réflexions bien plus poussées sur notre société.

Intelligemment, Laetitia Dosch amuse autant qu’elle fait réfléchir sur les questions de consentement, sur la place des femmes, la difficulté à se révolter (Avril est harcelée par son patron) et notre humanité dans son ensemble. Car ce « simple » procès de chien divise l’opinion public. Notamment, lorsqu’est pointé, par la partie civile, une misogynie supposée de l’animal qui, jusqu’à présent, ne s’est attaqué qu’à des femmes. Ce qui aurait pu être une absurdité de plus provoque un véritable chaos dans une société prête à s’embraser - avec une montée inquiétante du fascisme.

Laetitia Dosch - Le Procès du chien ©Bande à Part Productions
Le Procès du chien ©Bande à Part Productions

Tout cela pourrait sembler un peu trop gros. Mais la maîtrise de Laetitia Dosch avec Le Procès du chien permet de garder un équilibre parfait. Un équilibre qui donne une comédie pétillante et intelligente, qui parvient même à bouleverser au moment du verdict. Une comédie « absurde, trouble et soulevant beaucoup de questions », dirait même Laetitia Dosch. On ne pourra pas dire mieux.

Le Procès du chien de Laetitia Dosch sortira en salles le 11 septembre 2024. Le film était présenté au 77e Festival de Cannes dans la sélection Un Certain Regard.

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Cette comédie hilarante avec Cate Blanchett et Denis Ménochet a fait fureur à Cannes 2024

18 mai 2024 à 23:14

Rumours : panique au G7

Il fallait bien de quoi se détendre un peu le samedi 18 mai au 77e Festival de Cannes, alors qu'étaient présentés en Compétition le film chinois Caught by the Tides de Jia Zhangke, et le nouveau Jacques Audiard, Emilia Perez. Pour cela, la comédie satirique Rumours (Hors compétition) n'a pas fait défaut. Réalisé par Galen JohnsonEvan Johnson et Guy Maddin, le film a provoqué l'hilarité des personnes présentes dans la salle, lors de la projection presse. Et ce, dès l'affichage des interprètes et de leurs rôles respectifs, ainsi que du texte introductif donnant une idée de la tournure du long-métrage.

C'est en effet en s'inspirant des dirigeants des sept nations composant le G7 et de leurs réunions annuelles pour gérer les crises, que les cinéastes ont imaginé leur comédie. Pour incarner ces dirigeants, leur casting s'avère parfait. Avec Cate Blanchett en représentante de l'Allemagne, Denis Ménochet en président français, ou encore Charles Dance en président des États-Unis. Avec eux s'ajoutent Roy Dupuis (Canada), Nikki Amuka-Bird (Royaume-Uni), Takehiro Hira (Japon) et Rolando Ravello (Italie). L'ironie faite sur les véritables leaders est évidente rien qu'avec ces choix d'interprètes, tous excellents.

Une satire fantastique

Ce petit groupe se retrouve donc pour discuter d'une déclaration préliminaire sur une crise mondiale. Mais encore faudrait-il identifier cette crise... C'est d'abord au cours d'un repas que les dirigeants se mettent à brasser de l'air, utilisant toute forme de rhétorique pour donner l'impression d'avancer. La qualité d'écriture est indéniable dans Rumours, car il n'est pas si aisé de mettre en scène des conversations construites sur du vide. Tout le concept du film repose sur cet art de parler pour ne rien dire. Un concept qui a ses limites malgré tout sur un long-métrage de 2 heures, qui aurait mérité d'être resserré. Mais qu'importe, car encore une fois, on ne compte plus les passages hilarants.

Rumours
Rumours

Que ce soit en poussant les clichés des traits de caractères de chacun : le Français barbant qui se croit plus intelligent que tout le monde, le Canadien bellâtre et trop sensible, l'Italien constamment à la ramasse, ou encore le vieil Américain en fin de parcours et nostalgique. En parodiant des codes de différents genres de cinéma : le polar paranoïaque en noir et blanc, le soap opéra avec saxo ringard en fond sonore ou encore le cinéma fantastique des années 80. Ou en mettant les protagonistes dans une situation volontairement ridicule : après le réveil de momies vieilles de 2000 ans, les dirigeants sont livrés à eux-mêmes au milieu d'une forêt.

Rumours moque donc l'inaction des grandes nations face aux crises mondiales, et leur habilité à tourner les choses en leur faveur grâce à de beaux discours. On pense à la crise climatique actuelle, mais cela s'applique à bien d'autres, tandis que le long-métrage évoque des précédents sommets. Le tout avec de belles propositions de mise en scène, tantôt envoutantes, tantôt orgasmiques, à l'image de sa conclusion aussi délirante qu'inquiétante quand on pense à la faculté de nos leaders à apaiser les foules par le panache plus que par les actes.

Rumours était présent au 77e Festival de Cannes Hors Compétition. Le film sortira prochainement.

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À partir d’avant-hierCinéSérie

Ce soir à la TV : cruelle scène de strip-tease dans un grand western de Gary Cooper, affaibli par un cancer

18 mai 2024 à 07:01

L'Homme de l'Ouest : un western marqué par le cancer de Gary Cooper

Après avoir signé avec La Porte du diable (1950), Anthony Mann enchaîna les films dans ce genre avec, entre autres, Les Affameurs (1952) et L'Homme de la plaine (1955). Puis c'est en 1958 qu'il livre peut-être son meilleur film : L'Homme de l'Ouest. Le film débute avec l'attaque d'un train dans lequel se trouvent une danseuse, un joueur de casino et surtout Link Jones, un hors-la-loi repenti. Ils trouvent alors refuge auprès de l'ancien gang de Link. Mais ses anciens complices vont en profiter pour qu'il les aide à dévaliser une banque, et n'hésiteront pas à s'en prendre à ceux qui accompagnent Link.

L'Homme de l'Ouest est, comme souvent chez Anthony Mann, un film qui s'appuie sur des personnages au passé trouble. Plus précisément sur un héros complexe, torturé, "en proie à la soif de vengeance et à l’instinct de mort", comme l'écrivait Télérama. Le genre de figure que développera encore plus Sam Peckinpah par la suite, et qui apparaît ici sous les traits de Gary Cooper. Alors que le cinéaste avait pour habitude de tourner avec James Stewart (six films ensemble), c'est bien à Gary Cooper qu'il donne les clés de cette œuvre sombre, dernier grand western de chacun.

Gary Cooper - L'Homme de l'Ouest ©United Artists
Gary Cooper - L'Homme de l'Ouest
©United Artists

Dedans, il faut bien avouer que Gary Cooper impressionne et semble, comme évoqué précédemment, plus torturé que jamais. Il faut dire qu'à l'époque l'acteur luttait contre un cancer et en était grandement affaibli au moment du tournage - il décède quelques années plus tard en 1961. Cela se ressent, mais ne l'empêche pas d'être fidèle à lui-même, tout en sobriété, et d'offrir là une belle performance.

"Des scènes parmi les plus cruelles"

Pourtant, si L'Homme de l'Ouest est aujourd'hui considéré comme un film culte, il ne fut pas porté aux nues lors de sa sortie. Peu s'extasièrent devant, si ce n'est Jean-Luc Godard, qui estimera qu'il s'agit ni plus ni moins du meilleur film de l’année 1958. Pourtant, le western était plutôt osé pour l'époque. Outre sa représentation de personnages ambigus, L'Homme de l'Ouest peut se montrer extrêmement cruel lors de séquence forte. La simple séquestration du groupe de Link dans une ferme isolée s'avère particulièrement inquiétante. Principalement à cause de Dock Tobin, le chef de la bande, fou et terrifiant, bien incarné par Lee J. Cobb. On atteint même un pic de tension lorsque l'antagoniste force la chanteuse Billie (Julie London) à effectuer un strip-tease devant tout le monde.

Julie London - L'Homme de l'Ouest ©United Artists
Julie London - L'Homme de l'Ouest
©United Artists

Link assiste alors impuissant à la scène, menacé par le couteau de Dock Tobin. Tout passe ainsi par les regards échangés entre Gary Cooper et Julie London. Télérama disait d'ailleurs que L'Homme de l'Ouest contient, avec ce passage et "la scène (des cheveux de Julie London) dénoués par le chef (...) parmi les plus cruelles" séquence du cinéma.

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Annoncée il y a 5 ans, cette série dérivée de Spider-Man est finalement annulée

17 mai 2024 à 14:21

Avant Spider-Man Noir, il y avait une série sur Silk

Les fans de l'univers de Spider-Man ont eu une bonne nouvelle cette semaine, puisqu'il a été annoncé qu'une série live centrée sur Spider-Man Noir (personnage présent dans Spider-Man: New Generation) était en préparation avec Nicolas Cage. Sauf que si ce projet a eu le feu vert d'Amazon MGM Studios, un autre plus ancien n'a pas eu la même chance. Il y a bientôt cinq ans, on évoquait le développement d'une série sur Silk, une jeune femme américano-coréenne qui a été introduite dans l'univers de Spider-Man en 2014. Mais alors qu'on l'avait un peu oublié depuis le temps, il semblerait que le projet soit finalement mort et enterré.

L'idée de consacrer du temps à Silk n'était pourtant pas absurde. Rappelons que le personnage, de son vrai nom Cindy Moon, était apparu dans Spider-Man : Homecoming et Avengers : Infinity War, sous les traits de Tiffany Espensen. Il s'agissait alors seulement d'un personnage secondaire, et Cindy n'était alors pas encore dotée de pouvoir. Cela n'a visiblement pas été suffisant pour motiver Amazon MGM Studios puisque, d'après Deadline, le studio aurait décidé d'arrêter les frais avec le développement de ce show.

Un développement de 5 ans qui n'a rien donné

Le média américain rappel que le projet avait été approuvé il y a deux ans. Angela Kang (The Walking Dead) y travaillait en tant que showrunner, après avoir repris le poste qu'occupaient avant elle Lauren Moon, puis Tom Spezialy. On comprend ainsi que trois scénarios ont dû être proposés ces dernières années sans qu'aucun ne parvienne à satisfaire pleinement Amazon MGM Studios. Le studio dispose malgré tout encore de droits pour développer des séries dérivées de l'univers de Spider-Man, mais celle sur Silk aurait été "rendue" à Sony Pictures Television qui chercherait actuellement à revendre le projet à quelqu'un d'autre.

On peut donc toujours espérer voir la super-héroïne débarquer un jour sur une autre plateforme que Prime Video, pourquoi pas via une collaboration avec Disney+ et Marvel. Mais pour le moment, Il vaut mieux se faire une raison sur le sort de Silk.

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Brad Pitt chez le réalisateur de Top Gun Maverick : ce film à 300 millions de dollars a une date de sortie

17 mai 2024 à 10:57

Brad Pitt et Joseph Kosinski se lancent dans la F1

En avril 2023, on apprenait que Brad Pitt allait se transformer en pilote de Formule 1 pour un prochain film ambitieux dirigé par Joseph Kosinski. De quoi donner envie quand on voit ce qu'a proposé le cinéaste avec Top Gun : Maverick (2022). On peut d'ailleurs s'attendre à une approche similaire portée sur le réalisme quand on voit les détails de la production. En effet, pour s'assurer d'être le plus crédible possible, la production a décidé de poser ses caméras au sein même du championnat de F1, permettant ainsi à l'acteur d'apparaître aux côtés de vrais pilotes. Le dimanche 9 juillet 2023, le Grand Prix de Grande-Bretagne a ainsi vu les équipes de Joseph Kosinski se balader dans le paddock pour tourner de premières images. L'occasion pour Brad Pitt de s'afficher avec la tenue de l'écurie APXGP, une équipe fictive qu'il rejoint dans le film titré Apex.

Aux dernières nouvelles, l'acteur jouera un pilote des années 1990 victime d'un terrible accident. Son ami (Javier Bardem) propriétaire d'APXGP va alors faire appel pour que le vétéran et un jeune prodige (Damson Idris) aident l'équipe à obtenir enfin des points dans le championnat. Le tournage d'Apex a malheureusement pris du retard en raison de la grève des acteurs et des actrices à Hollywood (fin 2023). Mais la production va enfin reprendre, à en croire le producteur Jerry Bruckheimer, qui a annoncé la reprise du tournage dès la semaine prochaine.

300 millions de dollars de budget et une sortie en 2025 pour Apex

Jerry Bruckheimer ne s'est pas arrêté là puisqu'il a également discuté du film avec People, expliquant que Brad Pitt a dû s'entraîner pendant "quatre ou cinq mois". Ce qui lui a permis ensuite de conduire vraiment un bolide. Mais à quelle vitesse ? Le producteur s'est bien gardé de le dire, affirmant que "la compagnie d'assurance le tuerait s'ils savaient".

On nous promet en tout cas une expérience immersive, notamment grâce à l'utilisation de caméras IMAX et la volonté de Joseph Kosinski de tourner des images réelles plutôt que d'utiliser des effets numériques (CGI). C'est ce que le réalisateur a précisé auprès de Collider : "C'est exactement l'approche de la Formule 1... Filmer de vraies courses et de vraies voitures et les capturer, ce sera un défi énorme, mais passionnant pour moi".

Brad Pitt et Damson Idris sur le tournage d'Apex
Brad Pitt et Damson Idris sur le tournage d'Apex

Enfin, il semblerait qu'Apple, qui produit Apex, ait vu les choses en grand pour que Joseph Kosinski et Brad Pitt puissent mettre en boîte ce film. Les derniers rapports évoquent un budget de 300 millions de dollars ! Un budget impressionnant qui pourrait s'expliquer par la grève évoquée précédemment. Car depuis, une nouvelle saison de Formule 1 a débuté, avec des voitures au design différent. On imagine alors que peu d'éléments tournés l'été dernier pourront être utilisés et que la majorité devra être filmé à nouveau.

Dans tous les cas, pour tenter de rentabiliser cette super-production, Apple souhaiterait sortir le long-métrage dans les salles (notamment IMAX donc) à partir du 27 juin 2025 aux États-Unis. Comme pour Killers of the Flower Moon et Napoléon, après son exploitation, Apex arrivera sur la plateforme de streaming Apple TV+. On ne sait pas encore quel studio se chargera de la sortie au cinéma. Mais étant donné l'ambition du projet, nul doute qu'Apple devrait trouver un collaborateur pour s'en charger.

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"Effroyable nanar" ou "expérience de cinéma phénoménale" ? Megalopolis de Coppola divise à Cannes

17 mai 2024 à 10:11

Megalopolis : le retour de Francis Ford Coppola

C'est peu dire que Megalopolis était attendu cette année au Festival de Cannes. Présenté cette année en Compétition officielle, le film n'est ni plus ni moins qu'une nouvelle folie de Francis Ford Coppola, réalisateur de la trilogie Le Parain, d'Apocalypse Now ou encore de Dracula. Son dernier long-métrage, Twixt (2011), remonte maintenant à 13 ans, et rien n'a été facile pour monter Megalopolis. Le cinéaste a en effet dû financer lui-même le film à hauteur de 120 millions de dollars. Et si Le Pacte a accepté de le sortir en France, Megalopolis n'a toujours pas de distributeur aux États-Unis à l'heure où nous écrivons ces lignes. Mais alors que le film a enfin été montré à Cannes, les retours de la presse risquent d'en refroidir plus d'un.

Megalopolis ©Le Pacte
Megalopolis ©Le Pacte

En effet, Megalopolis a particulièrement divisé les premiers spectateurs. Il faut dire que le film semble être une expérience très particulière, généreuse et bordélique, en atteste même le synopsis : La ville de New Rome doit absolument changer, ce qui crée un conflit majeur entre César Catilina, artiste de génie ayant le pouvoir d’arrêter le temps, et le maire archi-conservateur Franklyn Cicero. Le premier rêve d’un avenir utopique idéal alors que le second reste très attaché à un statu quo régressif protecteur de la cupidité, des privilèges et des milices privées. La fille du maire et jet-setteuse Julia Cicero, amoureuse de César Catilina, est tiraillée entre les deux hommes et devra découvrir ce qui lui semble le meilleur pour l’avenir de l’humanité.

L'équipe de Megalopolis au 77e Festival de Cannes ©Isabelle Vautier pour CINESERIE
L'équipe de Megalopolis au 77e Festival de Cannes ©Isabelle Vautier pour CINESERIE

Le film divise à Cannes

Comme on l'écrivait dans notre avis, pour nous, Megalopolis est "du jamais vu", "une expérience précieuse" qui, en dépit d'un "grand n'importe quoi" assumé, "finit par toucher pleinement au cœur". Nous le caractérisions même de "grand cinéma, dans sa folie, son refus des limites et des conventions, ses idées esthétiques et sa réflexion méta sur le temps qui passe". Et nous ne sommes pas les seuls chez CinéSérie à avoir apprécié la proposition de Francis Ford Coppola. Pour le journaliste Damien Leblanc, le film est "inclassable, unique, dément". Du côté d'Indiewire, David Ehrlich se dit fan de cet "autoportrait criard, épique et tout à fait singulier", tandis que Bilge Ebiri dit avoir "apprécié chaque seconde" du long-métrage.

Sauf que pour d'autres, l'expérience Megalopolis n'a pas été aussi plaisante. En atteste Jérôme Lachasse, qui y a vu "un effroyable nanar (...) avec des acteurs en roue libre". Pour Le Nouvel Obs, le film "vire à la triste farce". Alexandre Janowiak va encore plus loin en estimant qu'il serait "peut-être le moment opportun pour l'Empereur Coppola d'arrêter le cinéma". Pire encore pour Kevin Maher du Times, qui a vécu "138 minutes abrutissantes de thèmes mal conçus, de scènes à moitié terminées, de jeux d'acteurs plats, de salades de mots de dialogue et d'images laides, le tout apparemment à la recherche d'une histoire qui n'existe pas".

La scission est forte donc chez les journalistes qui ont vu Megalopolis, qui obtient, au moment où nous écrivons, ces lignes seulement 50% d'avis positifs sur Rotten Tomatoes. Une note néanmoins en progression par rapport aux 38% annoncés dans un premier temps par Discussing Film. Nul doute que le film continuera de diviser, même auprès du public, lors de sa sortie en salle prochainement.

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Ce soir à la TV : noté 4,6/5, c'est un des plus beaux films d'amour, César du meilleur film étranger en 2001

17 mai 2024 à 11:03

In the Mood for Love, le chef-d'œuvre de Wong Kar-wai

S'il avait au moins marqué l'esprit de Quentin Tarantino avec Chungking Express (1994), Wong Kar-wai a obtenu une renommée mondiale quelques années plus tard avec In the Mood for Love (2000). Un drame romantique dans lequel on retrouve les thématiques du réalisateur hongkongais et qui aurait pu lui valoir une Palme d'or au Festival de Cannes 2000. Seulement, cette année-là, le jury, présidé par Luc Besson, lui avait préféré Dancer in the Dark de Lars von Trier. En guise de lot de consolation, l'acteur Tony Leung Chiu-wai était reparti avec le Prix d'interprétation masculine, avant que les César ne décernent au long-métrage le prix du Meilleur film étranger en 2001.

Une récompense méritée pour In the Mood for Love, considéré à juste titre comme un des plus grands films de l'histoire du cinéma. En 2016, la BBC avait demandé à 177 critiques de cinéma du monde entier de faire un classement des meilleurs films du XXIe siècle, ce qui avait permis au film de Wong Kar-wai de se positionner en deuxième position. Le long-métrage est aussi régulièrement cité dans les tops des plus grands films romantiques. Et avec une moyenne de 4,6/5 sur Allociné, basée sur 26 titres de presse, on peut dire qu'In the Mood for Love a fait l'unanimité.

Un amour impossible pour Tony Leung Chiu-wai et Maggie Cheung

Mais revenons-en à ce qui fait la grandeur de ce magnifique film d'amour, qui a pourtant connu un tournage très compliqué (long de 15 mois, avec des changements de scénario et de lieu de tournage, et un montage final d'1h38 au lieu des 2h10 imaginées initialement par Wong Kar-wai). Un film qui serait plutôt sur l'amour impossible, comme toujours chez Wong Kar-wai. C'est à Hong Kong, en 1962, que M. Chow (Tony Leung Chiu-wai) et Mme Chan (Maggie Cheung) vont se croiser dans un appartement dont un immeuble où ils louent chacun une chambre avec leurs conjoints respectifs. Des conjoints qu'on ne verra jamais, mais qui entameront une relation secrète. M. Chow et Mme Chan vont découvrir qu'ils ont tous les deux été trompés, et se rapprocher dans leur malheur...

In the Mood for Love ©Paradis Films
In the Mood for Love ©Paradis Films

Les relations amoureuses ne sont jamais simples chez Wong Kar-wai. Dans son cinéma, les protagonistes se retrouvent au mauvais endroit, au mauvais moment, et ne peuvent jamais véritablement vivre leur amour tant qu'ils n'ont pas découvert qui ils sont et leur place dans le monde (le rapport au temps et l'espace est primordial chez Wong Kar-wai). Il faudra par exemple au personnage de Faye Wong dans Chungking Express un voyage en Californie avant de pouvoir revenir aux côtés du personnage joué par Tony Leung Chiu-wai.

Dans In the Mood for Love, c'est donc une énième rencontre manquée qui se profile pour ces deux êtres trahis par leurs conjoints, obligés de vivre dans le mensonge pour ne pas éveiller les soupçons des autres personnes qui vivent dans leur immeuble. C'est ainsi que Mme Chan et M. Chow, qui n'ont pourtant rien à se reprocher, se retrouveront à veiller toute une nuit dans la chambre de ce dernier, après le retour de leurs propriétaires, de crainte d'être jugés.

La beauté visuelle et sonore avec Yumeji's Theme

Si la beauté tragique et poétique d'In the Mood for Love est indéniable, la mise en scène de Wong Kar-wai atteint également un niveau d'élégance prodigieux, bien aidée par la présence de Christopher Doyle à la photographie. Le cinéaste filme avec douceur ses personnages qu'il immortalise dans des ralentis envoutants. Une forme d'érotisme se dégage même de cette œuvre, qui fait passer la sensualité par les regards et les détails - il faut voir Maggie Cheung monter et descendre des escaliers en talons. Tony Leung Chiu-wai et Maggie Cheung ont rarement été aussi beaux et élégants (les qipaos que portent Maggie Cheung sont sublimes).

Maggie Cheung - In the Mood for Love ©Paradis Films
Maggie Cheung - In the Mood for Love ©Paradis Films

Enfin, In the Mood for Love ne serait peut-être pas ce qu'il est sans son thème musical, aussi célèbre que le film. Pourtant, si Yumeji's Theme de Shigeru Umebayashi est généralement associé au film de Wong Kar-wai, il s'agit en réalité d'un morceau qui apparaît à l'origine dans Yumeji (1991) de Seijun Suzuki. Vous pouvez le réécouter avec la vidéo ci-dessous, un montage qui met à l'honneur le chef-d'œuvre de Wong Kar-wai :

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Légende du cinéma, kung fu et guerre de gangs, ce film d'action met le feu à Cannes

17 mai 2024 à 10:10

City of Darkness : entre modernité et nostalgie

Connu en Chine pour avoir dirigé la trilogie The Monkey King (2014-2018), le réalisateur hongkongais Soi Cheang nous avait mis une claque dernièrement avec Limbo (2023), un sublime polar en noir et blanc, entre Seven et Memories of Murder. Depuis ce film (sorti à Hong Kong en 2021), le cinéaste ne s'est pas tourné les pouces. Il a tourné Mad Fate, prévu pour cet été, et Twilight of the Warriors: Walled In, présenté en séance de minuit au Festival de Cannes 2024 sous le titre City of Darkness. Une séance qui en a mis plein les yeux, tant le film est un pur plaisir d'action, entre modernité et hommage au cinéma hongkongais des années 1980.

Sammo Hung - City of Darkness ©Metropolitan FilmExport
Sammo Hung - City of Darkness ©Metropolitan FilmExport

Un hommage qu'on ressent dès le casting, puisque Soi Cheang a réuni pour l'occasion une légende des films d'art martiaux et des visages connus du cinéma hongkongais en général. C'est ainsi qu'on retrouve l'emblématique Sammo Hung, qu'il ne faudrait évidemment pas réduire à la série Le Flic de Shanghaï tant sa carrière en impose. À ses côtés se trouvent Richie Jen (Jackie Chan à Hong Kong, Breaking News) et le charismatique Louis Koo (La Légende de Zu, Election). Dans City of Darkness, tous les trois représentent une ancienne génération de criminels. Des boss vieillissants, mais toujours influents, qui ont connu une guerre de gangs sanglante par le passé.

Désormais, dans les années 1980, la paix règne puisque chaque gang reste sur son territoire. Jusqu'au jour où Chan Lok-kwun (Raymond Lam), un migrant clandestin, se réfugie dans la Citadelle de Kowloon, après avoir échappé aux Triades de Mr. Big (Sammo Hung). C'est là qu'il fait la rencontre de Tornade (Louis Koo), le boss des lieux, qui accepte de le prendre sous son aile.

Une citadelle délabrée comme décor d'un pur film d'action

Après avoir filmé Hong Kong comme une ville-poubelle dans Limbo, Soi Cheang présente à nouveau un décor bien particulier avec la citadelle de Kowloon. Un véritable lieu qui fut détruit en 1993. C'est ainsi une ville délabrée en plein Hong Kong qu'on découvre. Mais le réalisateur parvient à en tirer une certaine beauté par cette architecture étonnante. De plus, il y a du bon dans cet endroit, grâce aux valeurs de Tornade, qui dirige les lieux. Par cette figure héroïque, le cinéaste ne montre pas un  simple criminel, mais un homme d'honneur qui tente d'agir au mieux.

Et il en va de même pour trois jeunes amis qui vont se lier d'amitié avec Lok-kwun. Un quatuor se forme alors pour incarner la nouvelle génération qui subira les conséquences d'un ancien conflit. Ou comment le passé vient toujours troubler le présent...

City of Darkness ©Metropolitan FilmExport
City of Darkness ©Metropolitan FilmExport

Il y aurait bien des choses à dire sur City of Darkness et ses thématiques, ou encore son choix d'évoquer une part de l'Histoire d'Hong Kong de cette manière - à une période si compliquée, à cause d'un régime chinois toujours plus violent et dominateur. Il n'est aussi certainement pas anodin que Soi Cheang ait proposé une œuvre aussi nostalgique, où l'accent est mis sur l'amitié et la solidarité. Mais au-delà de son sous-texte, le film demeure avant tout un pur film d'action, violent et dynamique. Rappelant dans un premier temps The Raid (2011), City of Darkness tend au fur et à mesure vers le wu xia en réutilisant son folklore et les capacités exceptionnelles des combattants. Un brin de "magie" qui se mêle parfaitement au style brut de Soi Cheang. L'action atteint alors son paroxysme dans son dernier acte presque épuisant, mais en même temps si jouissif.

City of Darkness était présenté en Séance de Minuit au Festival Cannes 2024. Le film sortira en salles le 4 septembre. Découvrez ci-dessus la bande-annonce.

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Return to Silent Hill : cette première image va ravir les fans

16 mai 2024 à 15:56

Un nouveau Silent Hill réalisé par Christophe Gans

Près de 20 ans se sont écoulés (18 pour être exact) depuis que Christopher Gans nous a fait vivre un cauchemar sur grand écran avec Silent Hill (2006). Tiré de la licence de jeu vidéo éponyme, le film était une proposition fascinante et visuellement superbe. Surtout, le public avait été au rendez-vous puisque le long-métrage avait rapporté quasiment 100 millions de dollars dans le monde pour un budget de 50 millions de dollars. Cela aurait pu motiver le réalisateur du Pacte des loups à rempiler pour une suite.

Mais ce ne fut pas le cas. À la place, M. J. Bassett a mis en scène le bien moins marquant Silent Hill: Révélation (2012). Cependant, une décénie plus tard, Christophe Gans nous a informés qu'il préparait enfin un nouveau film issu de l'univers de Silent Hill, titré Return to Silent Hill. Mieux encore, il s'agira d'une adaptation du jeu Silent Hill 2, avec tout de même un changement important.

Pyramid Head se montre en image

On attend toujours de savoir quand le film sortira et on espère pouvoir découvrir une première bande-annonce d'ici peu. Avant cela, Variety a dévoilé en exclusivité une première image de Return to Silent Hill. Sur cette photo, on retrouve un personnage iconique de la licence Silent Hill : Pyramid Head. Un bourreau imposant qui, comme son nom l'indique, a une tête en forme de pyramide métallique et traine avec lui une énorme épée. Découvrez l'image ci-dessous :

Return to Silent Hill
Return to Silent Hill via Variety

Cette photo a été présenté en avant-première au Marché du film du Festival de Cannes. C'est tout ce qui nous est proposé pour le moment. Mais, pour rappel, on sait que Jeremy Irvine (Cheval de guerre) tiendra le premier rôle. Enfin, voici le synopsis de Return to Silent Hill :

Guidé par les ombres de son passé, James Sunderland retourne à Silent Hill pour retrouver son amour perdu, Mary Crane. Mais la petite ville sombre et oppressante n'est plus le lieu de ses souvenirs. Il rencontre des personnages qui lui semblent trop familiers et qui essaient de l'empêcher de chercher Mary. Plus il recherche Mary, plus il se demande s'il est toujours dans la réalité - ou s'il est tombé dans le sombre monde souterrain de Jacob Crane.

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28 ans après sa sortie, cette comédie avec Adam Sandler va avoir une suite sur Netflix

16 mai 2024 à 14:45

Une vieille comédie d'Adam Sandler remise au goût du jour

Adam Sandler est depuis des années une personnalité importante à Hollywood. L'humoriste s'est fait connaître sur scène, et notamment avec le Saturday Night Live, avant de s'imposer au cinéma dans des comédies décalées. Ce qui ne l'a pas empêché de prouver dans d'autres registres (encore dernièrement avec Spaceman). Reste que la comédie demeure le genre où il s'exprime le plus, et Netflix a compris qu'il fallait lui faire confiance (Murder Mystery et sa suite).

La plateforme de streaming a justement décidé de collaborer une nouvelle fois avec Adam Sandler, et a visé pour cela un des premiers films du comédien. Un film qui date de 28 ans et qui, en France, n'avait eu droit qu'à une sortie en DVD. Il s'agit d'Happy Gilmore (1996), qui chez nous avait eu droit au titre Terminagolf.

Le retour du Terminagolf sur Netflix

Variety a confirmé que Netflix allait développer une suite de cette comédie qui à l'époque avait rapporté près de 40 millions de dollars au box-office mondial pour un budget estimé à 12 millions de dollars. Réalisé par Dennis Dugan, Happy Gilmore mettait en scène Adam Sandler dans le rôle d'un hockeyeur qui quelques problèmes à gérer sa colère et qui se retrouve avec une dette importante après avoir oublié de payer ses impots pendant une décennie. C'est alors qu'il se découvre un talent caché pour le golf. Il va donc décider de changer de voie et se lancer un nouveau sport qui pourrait lui rapporter gros, et l'aider à sauver la maison de sa grand-mère.

Terminagolf ©Universal
Terminagolf ©Universal

Outre Adam Sandler, le casting du film comprenait Julie Bowen, Frances Bay, Carl Weathers et Christopher McDonald. Ce dernier aurait été un des premiers à apprendre la nouvelle. En mars de cette année, il avait déclaré :

J'ai vu Adam (Sandler) il y a environ deux semaines et il m'a dit : 'Tu vas adorer ça'. J'ai dit : 'quoi ?'. Il dit : 'Que dirais-tu de ça'
et il m'a montré la première version d'Happy Gilmore 2. (...) Je me suis dit : 'C'est génial !' Les fans l’exigent, bon sang !

On peut donc s'attendre à ce que Christopher McDonald reprenne son rôle dans cette suite aux côtés d'Adam Sandler. On ne sait pas si d'autres acteurs reviendront pour Happy Gilmore 2. Netflix n'ayant pas donné davantage d'informations pour le moment.

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Un trailer terrifiant pour le nouveau cauchemar d'Alexandre Aja avec Halle Berry

16 mai 2024 à 14:00

Halle Berry dans le nouveau Alexandre Aja

Alexandre Aja est de retour aux affaires ! Le réalisateur français, qui avait terrifié les spectateurs et les spectatrices avec Haute tension (2003) avant de s'exporter aux États-Unis pour proposer un remake de La Colline a des yeux (2006) a mis en boîte un nouveau thriller horrifique : Never Let Go. Et alors qu'Oxygène (2021 sur Netflix) lui avait permis de diriger Mélanie Laurent, c'est cette fois Halle Berry qui tentera de survivre devant sa caméra.

L'histoire suivra une famille qui vit dans une foret où rôde un esprit maléfique. Sauf que leur sécurité et leur environnement seront remis en question lorsque l'un des enfants se demandera si le mal existe vraiment… Si ce synopsis reste assez vague, la première bande-annonce dévoilée (vidéo en une) permet de se faire une meilleure idée de ce qui nous attend. On comprend en effet avec ces images que la mère, jouée par Halle Berry, pourrait avoir caché des choses à ses enfants. Pourtant, il semble vraiment y avoir des créatures aux alentours. Le seul moyen de leur échapper étant de rester attaché à une très longue corde qui leur permet de s'enfoncer dans la nature.

Never Let Go ©Lionsgate
Never Let Go ©Lionsgate

Basé sur un scénario de Kevin Coughlin et Ryan Grassby, et produit notamment par Shawn Levy (Deadpool & Wolverine), Never Let Go s'annonce très inquiétant, avec une ambiance qui n'est pas sans rappeler le cinéma de M. Night Shyamalan. D'autant que le film d'Alexandre Aja pourrait bien avoir un twist... En tout cas, le réalisateur semble plus que jamais de retour à un très haut niveau pour nous effrayer.

Un été sous le signe de l'horreur

Il faudra patienter encore un peu avant de pouvoir découvrir le film d'Alexandre Aja, puisque sa sortie est prévue pour le 25 septembre dans les salles françaises. Avant cela, on surveillera de près d'autres propositions horrifiques très alléchantes. D'abord Les Guetteurs (12 juin), réalisé par Ishana Night Shyamalan et dont le trailer est à découvrir ici. Puis Longlegs (10 juillet), qui a eu des premiers retours excellents. Sans oublier qu'Alien Romulus est lui prévu pour le 14 août. Il y aura donc de quoi faire pour les adeptes du genre durant ces prochains mois.

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John Wick : un nouveau spin-off annoncé sur un des meilleurs assassins de la saga

16 mai 2024 à 10:02

John Wick : une franchise qui continue de grandir

En 2014, qui aurait cru que John Wick, une sympathique série B avec Keanu Reeves en quête de vengeance, produite pour 20 millions de dollars, donnerait naissance à une franchise aussi lucrative ? Probablement pas grand monde. Mais Chad Stahelski et David Leitch ont trouvé une bonne recette pour attirer le public et ont ainsi développé trois autres films. Le dernier en date, John Wick : Chapitre 4 (2023), qui a rapporté plus de 427 millions de dollars dans le monde, devait être les adieux de Keanu Reeves dans le rôle de l'ancien tueur à gages. Mais depuis Chad Stahelski s'est montré optimiste au sujet d'un éventuel retour de l'acteur.

John Wick chapitre 4 ©Lionsgate
John Wick : Chapitre 4 ©Lionsgate

Dans tous les cas, la franchise ne compte pas s'arrêter là. Fin 2023, le public a pu découvrir un premier spin-off avec la série The Continental (disponible sur Prime Video) qui revient sur la jeunesse de Winston (joué par Ian McShane dans les films). Puis, il y aura le film Ballerina, tiré d'un personnage de danseuse qui apparaissait furtivement dans John Wick : Parabellum (2019). Un long-métrage porté par Ana de Armas et qui a malheureusement été repoussé d'un an, au 6 juin 2025. Et, évidemment, Lionsgate (le studio qui détient les droits de John Wick) ne va pas ce contenter de cela puisqu'un autre film dérivé vient d'être annoncé.

Donnie Yen de retour dans un spin-off sur Caine

On apprend par Deadline que Lionsgate aurait trouvé un accord avec Donnie Yen pour qu'il reprenne son rôle de Caine. Un assassin aveugle qui a affronté John dans le dernier opus. Le personnage a clairement marqué les esprits par son charisme et son combat acharné avec le héros. Parmi tous les assassins que ce dernier a dû affronter, Caine se place clairement dans le haut du panier. Adam Fogelson, président de Lionsgate, a d'ailleurs déclaré à son sujet :

Dès l'instant où Donnie Yen est apparu à l'écran dans John Wick : Chapitre 4, il a captivé le public et créé un lien authentique et émotionnel qui a laissé une marque indélébile et a incité les fans à en redemander.

Le média américain précise que le film qui sera consacré au tueur devrait se dérouler à Hong Kong. C'est du moins là-bas que sera tourné le long-métrage l'année prochaine. Dès lors, on ne devrait pas voir ce spin-off avant 2026. Logique étant donné que Ballerina arrivera dans les salles en 2025. Enfin, le film avec Donnie Yen ne devrait pas être un préquel, mais il permettra de poursuivre l'arc narratif de Caine après les événements de John Wick 4, et après avoir été libéré de ses obligations envers la Grande Table.

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The Last of Us : voici les premières images de la saison 2 !

16 mai 2024 à 09:03

The Last of Us : un carton pour l'adaptation du jeu vidéo

HBO a fait très fort avec The Last of Us. En adaptant un des meilleurs jeux vidéo de ces dernières années, porté par un récit éprouvant, la chaîne américaine a pris le risque de se mettre à dos de nombreux fans. Mais les créateurs Craig Mazin et Neil Druckmann (créateur du jeu) sont restés fidèles à l'œuvre d'origine et ont ainsi convaincu un large public (joueurs et autres). Ainsi, la série est devenue un énorme succès, dès la diffusion du premier épisode. Avec 4,7 millions de spectateurs aux États-Unis, The Last of Us a enregistré le second meilleur démarrage d'une série depuis 2010 pour HBO. Et tout au long de la saison les chiffres ont été impressionnants (8,1 millions de spectateurs pour l'épisode 8).

Mais s'il y a une critique qu'on peut faire aux producteurs de The Last of Us, c'est le temps qui va séparer la diffusion des deux premières saisons. Le final a été diffusé il y a plus d'un an, le 12 mars 2023. Mais les prochains épisodes n'arriveront pas tout de suite. Le tournage a pris du retard, notamment à cause de la grève des acteurs et des actrices à Hollywood (fin 2023). Résultat, la saison 2 de The Last of Us ne devrait pas arriver avant 2025.

La saison 2 se dévoile

Pour nous faire patienter, HBO et Max (la plateforme de Warner qui arrivera en France en juin) ont tout de même dévoilé de premières images. Pas au travers d'un teaser, mais avec deux photos. On y retrouve d'abord Pedro Pascal, qui incarne toujours Joel, puis Bella Ramsey qui reprend son rôle d'Ellie. Bien sûr, pour le public qui ne connaît que la série, ces images peuvent paraître assez classiques. Mais les joueurs de The Last of Us II devraient, eux, penser à des passages du jeu vidéo.

The Last of Us saison 2 ©Max
The Last of Us saison 2 ©Max
The Last of Us saison 2 ©Max
The Last of Us saison 2 ©Max

L'image de Joel pourrait venir d'une confrontation entre le héros et Ellie après une soirée à Jackson. Par contre, celle d'Ellie ne nous rappelle pas grand-chose. Mais on notera son équipement, un fusil, clairement mis en avant. N'hésitez pas à nous dire si cette photo vous inspire autre chose. Sinon, en attendant la mise en ligne d'une première bande-annonce, il est toujours possible de (re)voir la saison 1 de The Last of Us sur Prime Video. Retrouvez également ici notre avis sur la série.

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La suite de cette romance espagnole va vous réchauffer cet hiver, voici les premières images !

15 mai 2024 à 16:02

À contre-sens : le retour de la romance sur Prime Video

Les adeptes de romances pour jeune public craignaient peut-être de ne plus rien avoir à se mettre sous la dent après la fin des sagas After et À travers ma fenêtre. Mais pas de panique, car l'été dernier Prime Video a proposé à ses abonnés À contre-sens, l'adaptation de Culpa Mía (2017), premier roman de la trilogie littéraire Culpables de Mercedes Ron. Le service de streaming avait donc de la matière pour poursuivre l'histoire d'amour en Noah (Nicole Wallace) et Nick (Gabriel Guevara). Du moins, à condition que le public réclame la suite.

Étant donné le succès du premier opus, qui s'est retrouvé dans le top 10 des titres les plus regardés dans plus de 190 pays, soit le plus gros succès de l'histoire de Prime Video pour un film Original en langue non anglaise, le service a logiquement validé À contre-sens 2. Sa production n'a pas tardé, ce qui va permettre à Prime Video de le mettre en ligne d'ici quelques mois, dès cet hiver. C'est en effet via un communiqué de presse qu'on apprend qu'À contre-sens 2 sortira en décembre 2024.

Un synopsis et des photos pour À contre-sens 2

Si la date exacte doit encore être précisée, on peut déjà se faire une idée de ce qui nous attendra dans ce second opus. D'abord avec un synopsis révélé par Prime Video, puis avec une série de photos qu'on vous laisse découvrir ci-dessous :

L'amour entre Noah et Nick semble indéfectible, malgré les manœuvres de leurs parents pour les séparer. Mais le travail de Noah et l'entrée de Nick à l'université ouvrent leur vie à de nouvelles relations. L'apparition d'une ex-petite amie en quête de vengeance et de la mère de Nick aux intentions peu claires va ébranler les fondements non seulement de leur relation, mais aussi de la famille Leister elle-même. Lorsque tant de personnes cherchent à détruire une histoire d'amour, celle-ci peut-elle vraiment bien se terminer ?

À contre-sens 2 ©Prime Video
À contre-sens 2 ©Prime Video
À contre-sens 2 ©Prime Video
À contre-sens 2 ©Prime Video
À contre-sens 2 ©Prime Video
À contre-sens 2 ©Prime Video
À contre-sens 2 ©Prime Video
À contre-sens 2 ©Prime Video
À contre-sens 2 ©Prime Video
À contre-sens 2 ©Prime Video
À contre-sens 2 ©Prime Video
À contre-sens 2 ©Prime Video

Comme pour le premier film, À contre-sens 2 a été réalisé par Domingo González. Nicole Wallace et Gabriel Guevara reprennent logiquement leurs rôles. Il en va de même pour Marta Hazas (Rafaela), Iván Sánchez (William), Victor Varona (Lion) et Eva Ruiz (Jenna). Les nouveaux venus seront Goya Toledo (Anabel), Gabriela Andrada (Sofía), ainsi qu'Álex Béjar (Briar), Javier Morgade (Michael), Felipe Londoño (Luca), et Fran Morcillo (Simón).

Rendez-vous en décembre sur Prime Video pour découvrir À contre-sens 2.

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Après Anthracite, Camille Lou rejoint un casting de stars pour l'adaptation d'une célèbre BD

15 mai 2024 à 14:30

Camille Lou devient Natacha

Camille Lou est désormais bien connue du grand public. Sur le petit écran, la comédienne a participé à des séries importantes de TF1 comme Le Bazar de la Charité (2019), Je te promets (2021-2023) ou encore Les Combattantes (2022). Dernièrement, c'est sur Netflix que l'actrice a fait parler d'elle avec Anthracite, qui a fait un carton en France et dans le monde, avec plus de 58 millions d'heures de vues enregistrés après trois semaines.

Aujourd'hui, on apprend que TF1 Studio a décidé de faire une nouvelle fois confiance à Camille Lou pour l'adaptation cinématographique de Natacha, la célèbre BD de Gos et François Walthéry publiée à partir de 1970. Et elle ne sera pas seule puisque Variety annonce un casting impressionnant pour l'entourer.

Natacha hôtesse de l'air ©Dupuis
Natacha hôtesse de l'air ©Dupuis

En effet, outre Camille Lou, le film Natacha, presque hôtesse de l'air verra apparaître Vincent DedienneFabrice LuchiniDidier BourdonElsa ZylbersteinIsabelle Adjani et Baptiste Lecaplain. On ne sait pas encore quels personnages chacun incarnera, bien que tout semble indiquer que Camille Lou sera Natacha. De plus, comme le précisait Le Parisien en 2021 lors de l'annonce du projet, l'histoire du long-métrage n'adaptera pas un album en particulier, mais racontera un récit original dans l'univers de la BD.

Un tournage imminent

Variety a d'ailleurs donné des détails à ce sujet puisqu'on y verra "Natacha qui, depuis toute petite, rêve de devenir hôtesse de l'air pour s'affranchir des contraintes d'une époque où les femmes sont censées rester à la maison. Alors que son rêve est sur le point de devenir réalité, elle se retrouve contre son gré dans une aventure sur les traces d'une bande de voleurs qui ont volé la Joconde".

Cette aventure se déroulera en 1970 mais "avec des sujets et des préoccupations de notre époque" expliquait Vanessa Djian, directrice de Daïdaï Films (qui co-produit le film) auprès du Parisien, avant d'ajouter :

Elle montre qu'on peut être sexy et féministe, porter des talons hauts et être plus maline, plus forte que les hommes. Il y a peu de grandes figures comme cela au cinéma. Ça fait des années que je rêve de pouvoir l'adapter. Et Noémie Saglio adore aussi le personnage.

C'est en effet Noémie Saglio (Connasse, Plan cœur, Parents d'élèves) qui réalisera le film Natacha après avoir co-écrit le scénario avec Laurent Turner. Le tournage débutera très prochainement, dès ce 27 mai en région parisienne, dans le nord de la France, sur la Côte d'Azur et en Italie. Aucune date de sortie n'a été précisée.

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Tomb Raider : enfin des nouvelles de la série live action

15 mai 2024 à 10:16

Tomb Raider : la série de Phoebe Waller-Bridge est confirmée

Il y a des projets qui savent se faire attendre. C'est le cas de la série Tomb Raider, qu'on nous annonçait en développement il y a déjà plus d'un an maintenant. Une nouvelle adaptation forcément attendue de la franchise de jeux vidéo, après les deux films avec Angelina Jolie (en 2001 et 2003) et le reboot de 2018 avec Alicia Vikander. Il faut dire que, du côté des jeux vidéo, la licence a aussi eu droit à un coup de neuf avec un reboot dirigé par Crystal Dynamics et Square Enix (après le rachat d'Eidos Interactives). Un jeu Tomb Raider sorti en 2013 qui tendait davantage du côté du survival, et qui donna lieu à deux suites, Rise of the Tomb Raider (2015) et Shadow of the Tomb Raider (2018).

Il y a donc de la matière avec Tomb Raider, mais la série live qui avait été annoncée n'a pas bougé pendant un an. Jusqu'à aujourd'hui avec une annonce faite par Amazon MGM Studios qui vient nous rassurer. Dans un communiqué de presse, le studio a confirmé cette série Tomb Raider commandé à Phoebe Waller-Bridge (Fleabag, Mourir peut attendre). Cette dernière devrait rapidement proposer un scénario, et officiera également comme productrice exécutive. Cette confirmation peut sembler anecdotique, mais va permettre au projet d'avancer réellement désormais.

Des séries, des films et un jeu vidéo

Pour le moment, rien n'a été divulgué sur l'histoire. Le communiqué de presse indiquant seulement que "la série est basée sur le jeu vidéo emblématique Tomb Raider, qui suit les aventures de l'archéologue et aventurière de renommée mondiale Lara Croft". De plus, Jennifer Salke, la directrice d'Amazon MGM Studios, s'est montrée rassurante en déclarant que "les fans et les nouveaux venus peuvent s'attendre à des aventures exaltantes qui honorent l'héritage de ce personnage emblématique".

De plus, Amazon a rappelé que son deal avec Crystal Dynamics impliquera le développement de séries Tomb Raider, mais aussi de films. D'autres histoires avec Lara Croft sont donc en préparation et seront à découvrir prochainement sur Prime Video. À cela s'ajoutera un nouveau jeu vidéo multiplateforme qui n'a pas encore de titre.

Enfin, même s'il faudra attendre encore un moment avant de voir la série de Phoebe Waller-Bridge entrer en tournage, il sera bientôt possible de retrouver Lara Croft sur Netflix, avec la série d'animation Tomb Raider : La légende de Lara Croft, prévue pour cette année.

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Ce soir à la TV : sorti il y a 20 ans, c'est un des meilleurs films de super-héros et Vin Diesel aurait pu jouer dedans

15 mai 2024 à 09:31

Hellboy et les super-héros des années 2000

Au début des années 2000, Hollywood a fait de sacrées propositions en matière de films de super-héros. Il n'y a qu'à voir cet enchaînement X-Men (2000), Spider-Man (2002), Blade 2 (2002) et X-Men 2 (2003). Des œuvres marquantes et originales, très différentes de ce qui se fait désormais dans ce genre. À cette liste restreinte, n'oublions pas Hellboy (2004), la première adaptation des comics de Mike Mignola réalisée par Guillermo del Toro. Après avoir proposé le violent Blade 2, le réalisateur mexicain restait dans un univers super-héroïque sombre et fascinant, en y ajoutant sa patte qu'on connaît bien.

Le film débute en 1944, durant la Seconde Guerre mondiale, alors que Raspoutine tente d'ouvrir un portail pour faire venir un démon sur Terre. Une tentative empêchée par l'armée américaine et un jeune scientifique du nom de Trevor Bruttenholm, spécialiste dans l'occulte. Sauf qu'une créature parvient malgré tout à sortir de ce portail, un petit être rouge avec une queue et une main en pierre que Bruttenholm adopte et nomme Hellboy.

Hellboy ©Dark Horse Entertainment
Hellboy ©Dark Horse Entertainment

La suite se déroule ensuite dans les années 2000. Hellboy a bien grandi et effectue des missions pour le BPRD (Bureau of Paranormal Research and Defense) aux côtés d'Abe Sapien. Sauf que le démon n'a pas très bon caractère et il va faire vivre un enfer à John Myers, une nouvelle recrue chargée de s'occuper d'Hellboy. De plus, le héros rouge continue de penser à Liz Sherman, une femme qui peine à contrôler ses capacités pyrokinétiques et qui a décidé de se faire interner. Cette routine qui tient à un fil va être bouleversée par la résurrection de Raspoutine par ses disciples...

Pas de Hellboy sans Ron Perlman

Même si Hellboy n'est pas parfait, et que sa suite Hellboy II : Les légions d'or maudites (2008) lui est largement supérieur, ce premier opus demeure une proposition passionnante, et sort du lot dans le genre super-héroïque. Guillermo del Toro y présente tout un tas de créatures étranges, voire terrifiantes, à l'image de Kroenen, le fidèle de Raspoutine qui cache sous sa tenue de nazi un corps ravagé. L'humour du cinéaste fonctionne également bien, tout comme l'émotion que suscitent ses personnages. Un résultat qu'on doit en partie au casting, à commencer par Ron Perlman, qui semble être né pour incarner Hellboy.

L'acteur à la carrure et à la voix imposantes est un fidèle de Guillermo del Toro (Cronos, Blade 2, Pacific Rim, Nightmare Alley). Pourtant, le réalisateur n'était pas loin de devoir se passer de lui. Car les producteurs avaient d'abord songé à Vin Diesel, qui venait d'enchaîner Pitch Black (2000), Fast and Furious (2001) et xXx (2002). La star était bien plus identifiable que Ron Perlman, et semblait donc un bon choix pour tenir le rôle principal de ce film de super-héros. Deux autres noms avaient aussi circulé, ceux de Nicolas Cage et de Dwayne Johnson. Mais Guillermo del Toro et Mike Mignola souhaitaient tous les deux faire de Ron Perlman le fameux démon rouge, et ils sont parvenus à imposer leur choix, et vin Diesel tourna Les Chronique de Riddick (2004) à la place.

Aux côtés de Ron Perlman, John Hurt, Selma Blair et Rupert Evans sont aussi très convaincants, tout comme Doug Jones qui se cache derrière le costume d'Abe. Malheureusement, Hellboy n'a pas eu le succès qu'il méritait, avec quasiment 100 millions de dollars récoltés à travers le monde pour un budget estimé à 66 millions de dollars. Heureusement, ce score mitigé n'a pas refroidi Dark Horse Entertainment qui a laissé Guillermo del Toro proposer une suite sublime qui a été un peu plus rentable.

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La Planète des singes Suprématie : que devient la jeune Nova (Amiah Miller) ?

15 mai 2024 à 07:49

La Planète des singes Suprématie : une superbe conclusion pour César

En 2017, La Planète des singes : Suprématie venait conclure une excellente trilogie initiée avec La Planète des singes : Les Origines (2011), et poursuivit avec La Planète des singes : L'Affrontement (2014). Tirée du roman de Pierre Boulle, cette nouvelle relance de la franchise - après la saga avec Charlton Heston (dans deux films sur cinq) et la version de Tim Burton (2001) - a marqué les esprits grâce à l'utilisation de la motion capture pour donner vie aux singes. Une qualité visuelle indéniable et impressionnante qui atteint son paroxysme dans ce troisième opus réalisé par Matt Reeves. Rappelons que, depuis, la saga a été relancée une nouvelle avec La Planète des Singes : Le Nouveau Royaume (en salles le 8 mai 2024), qui se déroule des centaines d'années après Suprématie.

La Planète des singes Suprématie ©20th Century Studios
La Planète des singes : Suprématie ©20th Century Studios

Dans La Planète des singes : Suprématie, César et sa tribu sont plus que jamais en danger tandis qu'un colonel s'est donné pour mission d'éliminer tous ces singes intelligents. Après avoir été attaqué en pleine nuit, César découvre que sa femme et son fils ont été tués. Il va alors laisser son peuple partir sans lui vers un nouveau territoire, et ira, avec Maurice, Luca et Rocket, à la recherche des militaires responsables de ce massacre. Ces derniers s'étant regroupés dans un camp de travail où ils exploitent les singes avec l'aide d'une poignée de gorille qui ont rejoint leurs rangs.

 Qui est Amiah Miller, l'actrice qui joue Nova ?

Durant son parcours, César va apprendre que le virus qui a éradiqué une grande partie de la population, continue de faire des dommages chez les humains, certains perdants leur voix. C'est ce qu'on commence à comprendre lorsque le trio fait la rencontre de Nova, une jeune fille muette. Un personnage qui amène beaucoup d'émotion dans le film et qui donne une note d'espoir. Car la plupart des humains se montrent sans pitié. Mais l'innocence de cette enfant, capable de s'émouvoir du sort des singes, aidera César à ne pas basculer moralement.

Amiah Miller (Nova) - La Planète des singes Suprématie ©20th Century Studios
Amiah Miller (Nova) - La Planète des singes : Suprématie ©20th Century Studios

C'est Amiah Miller qui incarne la jeune Nova dans La Planète des singes : Suprématie. Âgée de 13 ans à la sortie du film, la comédienne n'en était pas à son premier rôle. Dès ses dix ans, elle participa à quelques séries et téléfilms. Puis, en 2016, on avait pu la voir incarner une version jeune de Teresa Palmer dans le film d'horreur Lights Out, avant d'apparaître dans un épisode de MacGyver (2016).

Pourtant, avant de se lancer dans cette carrière d'actrice, cette jeune fille originaire d'une petite ville de Virginie, n'y semblait pas prédestinée. Elle se décrivait en effet, dans un article de The Hollywood Reporter, comme "très timide" et avouait n'avoir pu "parler à personne d'autre qu'à (sa) famille pendant très longtemps". Ce qui ne l'a pas empêchée de débuter dans le mannequinat en posant dans des magazines dès son enfance.

Quelle suite pour la comédienne ?

Capable de pleurer sur commande durant le tournage de La Planète des singes : Suprématie, Amiah Miller a impressionné les équipes autour d'elle, alors qu'elle n'avait que 11 ans au moment de filmer. Mais grâce à cela, la comédienne a été révélée à un large public. Ce film demeure certainement son meilleur à ce jour, puisque, après cela, elle a participé à des longs-métrages moins mémorables. Amiah Miller continue néanmoins sa carrière, et il est d'ailleurs possible de la voir au premier plan de la comédie horrifique L'Exorcisme de ma meilleure amie (2022), disponible sur Prime Video. Elle est également créditée sur deux films actuellement en post-production : Burn Alive et Hold Your Breath.

Enfin, lorsqu'elle ne tourne pas, Amiah Miller continue de travailler pour des marques prestigieuses - comme avec Chanel, qui en a fait une de ses égéries -, et elle se balade à travers le monde, même à Paris. Un séjour dont elle a partagé plusieurs photos récemment sur son compte Instagram.

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Spider-Man : une série live action avec Nicolas Cage est en préparation !

14 mai 2024 à 14:23

Spider-Man Noir en chair et en os avec Nicolas Cage

Si vous pensiez que Nicolas Cage allait bientôt prendre des vacances et s'éloigner des plateaux, vous aviez tort. L'acteur enchaîne les projets depuis longtemps et il ne compte pas s'arrêter. Il y a quelques jours, on apprenait qu'il allait participer à un film d'horreur sur l'enfance de Jésus. Avant cela, Nicolas Cage devrait monter les marches du Festival de Cannes pour la présentation de The Surfer en séance de minuit. Sans parler de la sortie prochaine de Longlegs (10 juillet), un autre film d'horreur qui a reçu d'excellents premiers avis.

Mais alors que son actu' est déjà bien remplie, Nicolas Cage a eu le temps de discuter avec Amazon pour le développement d'une prochaine série Spider-Man en live action. Une série qui sera un dérivé du film d'animation Spider-Man: New Generation (2018).

Spider-Man New Generation ©Sony Pictures France
Spider-Man New Generation ©Sony Pictures France

En effet, d'après Deadline, Nicolas Cage va reprendre son rôle de Spider-Man Noir. S'il avait uniquement donné sa voix au personnage dans le film d'animation réalisé par Bob PersichettiPeter Ramsey et Rodney Rothman, il devra cette fois apparaître en chair et en os. Ou du moins derrière le costume sombre de ce détective privé qui évolue dans le New York des années 1930. Comme l'indique le média américain, l'histoire de cette série titré Noir suivra cet homme "vieillissant et malchanceux (...) obligé de se confronter à sa vie passée en tant que seul et unique super-héros de la ville".

La série Noir bientôt sur Prime Video

Ce projet de série n'est pas totalement nouveau puisque Deadline rappelle qu'il était en développement depuis l'année dernière sous la direction d'Oren Uziel (22 Jump Street) et de Steve Lightfoot (The Punisher) qui seront les showrunners du programme. Harry Bradbeer (Fleabag, Killing Eve) devrait de son côté réaliser les deux premiers épisodes, tandis que Phil Lord et Christopher Miller seront présents en tant que producteurs (comme pour New Generation). Reste que la présence de Nicolas Cage demeure le plus intrigant. Katherine Pope, présidente de Sony Pictures Television Studios s'est en tout cas montrée ravie de sa présence :

Nous sommes absolument ravis que Nicolas Cage joue dans cette série ! Personne d'autre ne pouvait apporter autant de pathos, de douleur et de cœur à ce personnage singulier.

L'univers du Spider-Verse va donc continuer de s'agrandir après Spider-Man: Across the Spider-Verse (2023), suite de New Generation, et Spider-Man: Beyond the Spider-Verse, le troisième opus qui se fait toujours attendre. Du côté de la série, on peut faire confiance à Amazon MGM Studios pour proposer un programme de qualité. Le studio a dernièrement connu un gros succès avec Fallout, qui a été aussitôt renouvelée pour une saison 2. Enfin, même si aucune date de tournage ou de diffusion ont été précisées, il a été confirmé que Noir sera diffusé sur MGM+ aux États-Unis et sera disponible dans le reste du monde sur Prime Video.

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