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Aujourd’hui — 16 septembre 2024CinéSérie

Le Fil : la sordide histoire vraie à l'origine du thriller de Daniel Auteuil

16 septembre 2024 à 16:51

Le Fil, grand thriller de la rentrée

Pour cette fin d'été, le cinéma français offre un bon nombre de films très réussis. Parmi ceux-là, certains viennent de l'édition du Festival de Cannes 2024. Il y a par exemple Le roman de Jim et Emilia Pérez, ainsi que Le Fil, nouvelle réalisation de Daniel Auteuil. Celui-ci, thriller judiciaire sombre et retors, après sa réception chaleureuse sur la Croisette, est ainsi dans les salles depuis le 11 septembre 2024 (notre critique ici).

Brillamment mené, Le Fil raconte l'histoire de Jean Monier (Daniel Auteuil), avocat pénaliste qui revient à une affaire de meurtre, des années après avoir fait acquitter un coupable et récidiviste. Marqué par cette expérience, il n'avait plus défendu d'accusé de meurtre depuis, mais le cas de Nicolas Milik (Grégory Gadebois) le touche et l'obsède. Celui-ci, accusé du meurtre de sa femme, clame son innocence. Mais rien n'indique qu'il est innocent, et les quelques éléments de preuves du dossier semblent au contraire le désigner coupable. Envers et contre tout, convaincu de son innocence, Jean Monier va le défendre et espérer son acquittement.

Une terrible histoire vraie (SPOILERS)

Le Fil s'inspire d'un premier récit, publié par Maître Mô sur son blog en 2011 et intitulé Au Guet-apens. Ce récit, l'avocat Jean-Yves Moyart l'a fait comme il le faisait pour les autres, en assumant sa subjectivité, ses doutes, en expliquant sa relation à son "client". Ainsi, plus que l'affaire en elle-même, l'idée est de raconter des émotions, un cheminement de pensée, des humanités dans un tribunal, face aux crimes et à la machine judiciaire qui traite ces crimes. C'est ainsi cette personnalité, celle d'un avocat et de ses failles, qui fait la ligne directrice du film de Daniel Auteuil.

Mais les faits de ce récit subjectif, l'affaire dont s'occupe Jean Monier dans Le Fil et Jean-Yves Moyart lui-même dans son texte, est bien une histoire vraie, survenue une dizaine d'années avant le récit de 2011. Les faits sont réels, mais les prénoms ont été changés.

Cette affaire de meurtre concerne, un matin dans un petit village du Nord, la découverte dans un fossé du corps de Geneviève, égorgée dans la nuit. Tout de suite, les soupçons pèsent sur son mari Ahmed, le couple et parents de 6 enfants s'étant violemment - et à nouveau - disputés la veille. Ahmed s'est rendu au bar de son ami Roger pour s'en plaindre, et Geneviève, ivre et furieuse, est alors partie seule dans la nuit. Devant la police, Ahmed nie en bloc. Il n'a pas tué sa femme, ni seul ni avec Roger, avec qui il a pourtant évoqué, tard dans son bar la nuit du meurtre, vouloir s'en "débarrasser".

La dénégation totale

Ahmed ne cessera jamais de nier. Les témoignages s'accumulent, la compagne de Roger raconte que celui-ci est rentré ivre la nuit du meurtre, et s'est effondré tout habillé sur le lit en soufflant "putain je l'ai fait, je l'ai fait...". Dans son bar, l'arme que tout désigne comme celle du crime est vite retrouvée, un couteau de survie cranté avec une poignée "américaine", fraîchement nettoyé. Mais les deux hommes nient.

L'instruction de l'affaire prend du temps, et Ahmed et Roger sont détenus pendant celle-ci, chacun dans une prison différente. Pendant la détention, avant leur procès, Roger meurt. L'avocat, saisissant l'opportunité de faire admettre à Ahmed que Roger a tué sa femme - les éléments matériels tendant à accuser plus Roger du geste qu'Ahmed -, tente alors de le convaincre de "charger" son ancien ami. Peine perdue, parce qu'Ahmed refuse que Roger soit accusé, et maintient que Roger n'a rien fait.

Le Fil
Le Fil ©Zinc.

Ahmed ne se défend pas très bien, et ne fait pas bonne impression aux jurés de la cour d'assises. Mais le dossier est très fragile. Aucun mobile n'apparaît : si Ahmed avait un temps pensé au divorce, il n'était pas allé au bout de cette idée. Et il n'aurait tiré aucun bénéfice financier ni du divorce ni de la mort de sa femme. Et surtout, il apparaît à l'avocat comme très amoureux de sa femme, et protecteur de ses enfants. Les éléments à charge sont réels et bien établis, mais il manque le mobile : puisqu'il n'est pas irresponsable ou déraisonnable, "pourquoi" Ahmed aurait-il tué sa femme ? L'avocat le ressent trop profondément, il en est convaincu : Ahmed est innocent.

Des aveux d'abord mystérieux... (SPOILERS)

À l'issue du délibéré, les jurés et les magistrats de la cour d'assises jugent Ahmed coupable et le condamnent à 20 ans de réclusion criminelle. Effondré, stupéfait, déçu, l'avocat se rend aux côtés d'Ahmed, dans la geôle du tribunal, avant son départ pour la prison. Alors qu'il vient pour essayer de lui remonter le moral et lui proposer de faire appel de la décision, il tombe violemment des nues. Souriant, Ahmed lui fait alors un terrible aveu.

Allez, Maître, je ne pouvais pas vous le dire vraiment, je sais que je vous aurais déçu … Mais oui, je l’ai fait. Je l’ai fait… C’est pour ça que je ne voulais pas que vous accusiez Roger, quand il était encore en vie, le malheureux : il était là, il a tout vu, mais tout ce qu’il a fait, c’est me laisser prendre son couteau …

Sonné, l'avocat articule néanmoins un "pourquoi ?". À cette question, Ahmed ne répond rien et se contente de secouer la tête. Détruit par ses illusions, terrassé par l'aveu de son client qu'il pensait viscéralement innocent, l'avocat pense que l'affaire s'arrête là, et qu'il n'obtiendra jamais d'Ahmed le mobile du meurtre.

Une résolution entière tardive

Mais sept ans plus tard, la brigade des mineurs contacte le cabinet de l'avocat, déclarant qu'ils ont un Ahmed en garde à vue et que celui-ci demande à lui parler. Parce que Ahmed est détenu depuis sa condamnation pour meurtre, l'avocat réalise que c'est vraisemblablement pour des faits antérieurs qu'il est placé en garde à vue. Ahmed va alors lui raconter un passé familial aussi secret que terrifiant, et expliquer alors pourquoi il a tué sa femme...

C'est ainsi, dans un épilogue terrifiant et saisissant, que se conclut Le Fil, le film étant très fidèle à l'histoire vraie du récit de Maître Mô, et dont on ne dévoilera pas ici les ultimes et terribles éléments.

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"Je ne sais pas comment décrire une bouse pareille" : Alexandre Aja déteste ce film

16 septembre 2024 à 15:28

Alexandre Aja, une carrière bien menée à Hollywood

Alexandre Aja s'est fait remarquer en réalisant le film d'horreur Haute Tension (2003). Son deuxième long-métrage n'a pas été un grand succès (seulement 110 000 entrées en France), mais a tapé dans l'œil des adeptes de film de genre. Mais aussi d'Hollywood. Le cinéaste français a ainsi enchaîné avec La Colline a des yeux (2006), remake du film de 1977 de Wes Craven. Le film cumula plus de 70 millions de dollars de recettes dans le monde, et permis à Alexandre Aja de poursuivre sa carrière américaine. Ont ainsi suivi Mirrors (2008) avec Kiefer Sutherland, et Piranha 3D (2010) le quatrième volet de la saga initiée par Joe Dante en 1978. Si ces trois films ont tous eu des suites, Alexandre Aja n'en a dirigé aucune.

Piranha 3D ©Wild Bunch Distribution
Piranha 3D ©Wild Bunch Distribution

Pourtant, plus d'une fois, le réalisateur a songé à revenir sur une de ses propres œuvres, en se demandant à chaque fois s'il pourrait faire mieux que le film précédent. Il songerait d'ailleurs encore aujourd'hui à mettre en scène sa vision de La Colonie à des yeux 2, comme il nous le confiait lors de la promotion de son dernier long-métrage, Mother Land (en salles le 25 septembre).

L'idée d'une suite est présente assez systématiquement. À la sortie de La Colline a des yeux, on avait une suite en tête, avec un pitch complet. Finalement, c'est un autre pitch qui a été proposé et qui a été fait. J'ai décidé de ne pas le faire parce que cette histoire ne me plaisait pas plus que ça. Mais c'est vrai qu'aujourd'hui je considère encore l'idée de pouvoir éventuellement revenir à La Colline avec la suite à laquelle on avait pensé il y a de ça quelques années.

Le mauvais coup des Weinstein pour Piranha 3D

Concernant les autres suites, celle de Mirror a été réalisée "sans (qu'il) ne soit au courant". Tandis que pour Piranha 3D, Alexandre Aja avait une idée très précise de ce qu'il voulait faire pour un second opus. Le réalisateur s'est malheureusement fait court-circuiter par la boîte de production Dimension Films, filiale de The Weinstein Company, qui a, des mots du cinéaste, donné naissance à "une bouse".

Dimension et les Weinstein ont essayé de faire un hold-up en faisant... Je ne sais même pas comment décrire une bouse pareille. C'était un truc ni fait ni à faire qui porte préjudice en plus au film qu'on a fait. Donc c'est dommage.

Un succès pour Alexandre Aja, mais pas pour la suite

Avec Piranha 3D, Alexandre Aja a proposé une comédie horrifique fun et décomplexée, qui voit la ville de Lake Victoria en Arizona être confrontée à des centaines de piranhas préhistoriques libérés d'une grotte sous-marine en pleine période de Spring Break. Si le tournage du film s'était plutôt bien déroulé pour le réalisateur, le montage avait été plus tendu sous la pression des Weinstein. Le long-métrage a tout de même été bien rentable puisqu'il a rapporté plus de 83 millions de dollars de recettes pour un budget estimé à 24 millions de dollars.

Quant à la suite, Piranha 2 3D, l'échec a été impressionnant puisqu'il a de son côté engrangé seulement 8 millions de dollars. Les pertes ont tout de même été minimes étant donné que le long-métrage n'a coûté que 5 millions de dollars. En France, Piranha 2 3D n'est même pas sorti en salles, uniquement en édition vidéo deux ans plus tard. Enfin, Alexandre Aja devrait enfin réaliser la suite d'un de ses films, avec Crawl 2, actuellement en préparation.

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Shōgun : la série phénomène bat un record de récompenses

16 septembre 2024 à 14:20

Shōgun, un pari largement réussi

Après une première adaptation sortie en 1980, qui avait rencontré un beau succès, les fans du roman éponyme de James Clavell ont pu découvrir cette année la série Shōgun. Celle-ci nous propose de suivre les destins de trois personnages dans le Japon du XVIIème siècle : un marin protestant dont le bateau s’est échoué sur les rives japonaises, l’un des membres du Conseil des régents qui montre une forte curiosité pour lui et une traductrice chrétienne chargée de traduire les propos de ce marin.

Séduire avec un remake n’est jamais simple. Pourtant, c’est précisément ce qu’a réussi à faire la série créée par Rachel Kondo et Justin Marks. Shōgun a été unanimement applaudie à sa sortie, grâce à son attention portée aux détails historiques, la beauté de ses images ou encore la performance de ses acteurs. Elle est même devenue la série la plus vue de toutes celles des services de streaming de The Walt Disney Company. Le show s’est aussi distingué en battant un record de récompenses.

Le show explose le record d’Emmys remportés en une année

Comme rapporté par Variety, Shōgun a battu le nombre de récompenses reçu lors des Emmy Awards en une année. La série avait déjà battu ce record la semaine dernière lors des Creative Arts Emmys, la première partie des Emmys. Elle avait récolté 14 trophées, dépassant John Adams et ses 13 statuettes. Et lors de la deuxième partie de la cérémonie, ce lundi 16 septembre, elle a étendu son record avec quatre nouvelles victoires.

Alors que le précédent record était donc de 13 trophées remportés la même année, Shōgun a ainsi fait largement mieux. Avec 18 trophées, la série a établi un nouveau score qui sera difficile à battre. Parmi les trophées remportés, le show a reçu celui de meilleure série télévisée dramatique. Hiroyuki Sanada et Anna Sawai ont aussi été sacrés respectivement meilleur acteur et meilleure actrice.

La série va se poursuivre

Pour rappel, Shōgun ne va pas s’arrêter en si bon chemin. Deux nouvelles saisons du show sont en préparation. On ne sait pas encore de quoi elles parleront. Peut-être emprunteront-elles des éléments d’autres livres de la Saga asiatique de James Clavell. En tout cas, comme expliqué en juin dernier, les créateurs de la série savent comment son histoire se terminera. Ils assurent également que la deuxième saison sera « plus sombre ». En revanche, il faudra sans doute attendre un bon moment avant de pouvoir la découvrir.

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Après un succès surprise à l'étranger, cette comédie avec Artus cartonne sur Netflix France

16 septembre 2024 à 14:00

Après Un p'tit truc en plus, Artus cartonne (encore) sur Netflix

Artus a surpris tout le monde avec sa comédie Un p'tit truc en plus, qui met à l'honneur des personnes en situation de handicap. Le film a battu des records au box-office français, et a dépassé d'autres comédies cultes. Avec plus de 10 millions d'entrées cumulées, on peut dire que l'acteur et réalisateur est au sommet en ce moment. Pour autant, s'il est populaire depuis quelques années maintenant, il n'avait pas connu le même succès trois ans plus tôt avec Pourris gâtés.

Dans le long-métrage de Nicolas Cuche, Artus partage l'affiche avec Gérard JugnotCamille Lou et Louka Meliava. Le premier interprète le père des trois autres. Puisque ces derniers sont devenus de vrais enfants gâtés, qui dépensent l'argent de leur père, riche, celui-ci décide de leur donner une leçon en leur faisant croire qu'il est ruiné (et eux avec). Pour la première fois de leur vie, ils vont devoir gagner de l'argent par eux-mêmes.

Pourris gâtés ©Apollo Films
Pourris gâtés ©Apollo Films

À sa sortie en salles, Pourris gâtés avait attiré environ 442 000 spectateurs et spectatrices. Autant dire qu'avec un tel casting, on aurait pu s'attendre à mieux. Néanmoins, le long-métrage s'est bien rattrapé à l'étranger, grâce à Netflix ! En effet, peu de temps après son exploitation dans les salles françaises, la comédie a rejoint le catalogue de Netflix à l'étranger. Titré alors Spoiled Brats, le film avait atteint le top des films en langue non-anglaise les plus regardés de l'histoire de la plateforme, avec 27 millions de vues comptabilisées au 5 décembre 2021.

Pourris gâtés dans le top de Netflix France

Trois ans plus tard, les abonnés de la plateforme en France peuvent à leur tour rattraper Pourris gâtés. Et ils ne se sont pas fait prier puisque le long-métrage, mis en ligne le dimanche 15 septembre 2024, s'est déjà positionné dans le haut du top 10 des films les plus vus en ce moment. Il est, à ce jour, deuxième, juste derrière Uglies, une production Netflix avec Joey King.

Une seconde vie en France donc pour Pourris gâtés, qui au passage est une adaptation libre du film mexicain Nosotros los Nobles de Gaz Alazraki. Ce succès pourrait s'expliquer par la présence d'Artus, mais pas que. Dans tous les cas, l'acteur est décidément sur tous les écrans en ce moment, et il ne va pas s'arrêter là. Dès le 16 octobre, c'est sa voix qu'on pourra entendre dans le film d'animation Croquette le chat merveilleux.

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Ce soir à la TV : ce polar avec des stars françaises a été un échec et considéré comme un nanar

16 septembre 2024 à 10:22

Fleuve noir, un polar validé par Nanarland

Dans le genre du polar, le cinéma français a su faire des propositions de qualité. Les films de Jean-Pierre Melville en sont la preuve. Mais la réussite n'est pas toujours au rendez-vous avec ce genre si codifié qui peut facilement basculer dans la banalité, ou pire. C'est là qu'on trouve Fleuve noir, long-métrage d'Erick Zonca dans lequel on retrouve au casting Vincent CasselRomain DurisSandrine Kiberlain ou encore Charles Berling. Une belle distribution pour ce film noir qui met en scène un commandant de police usé, qui enquête sur la disparition d'un adolescent. Pour l'aider dans son affaire, le professeur particulier du garçon propose ses services mais se montre un peu trop intéressé par cette affaire.

Fleuve noir ©Mars Distribution
Fleuve noir ©Mars Distribution

Les avis sur Fleuve noir ont pour le moins divergé. Certaines critiques ont été très positives. Sur CinéSérie, notre critique écrivait à l'époque de la sortie du film : "Vincent Cassel et Romain Duris se livrent à un duel dans un excellent polar qui explore les méandres de la condition humaine". De même que Première y voyait "un film chaotique mais passionnant, dominé par la composition bigger than life de Vincent Cassel". Cependant, beaucoup de retour de la presse ont été bien moins élogieux. Tel Télérama, qui estimait que "rien ne fonctionne dans ce polar glauque", tandis que Le Monde trouvait que "Fleuve noir accumule les clichés du genre, et (que) Vincent Cassel cabotine jusqu’au grotesque".

Pour autant, le plus embarrassant est ailleurs pour Fleuve noir, qui à sa sortie en salles n'a cumulé que 294 000 entrées. En effet, Nanarland a "validé" le film. Ce qui, d'après les critères du site spécialisé dans les nanars, n'est jamais rassurant...

Une mauvaise ambiance sur le tournage ?

Enfin, outre la sortie en salles qui n'a pas été un grand succès pour Fleuve noir, sa production n'aurait pas été évidente non plus. C'est d'abord Sandrine Kiberlain qui, à quelques mois de la sortie du film, affirmait qu'elle n'avait pas aimé cette expérience, et refusait en conséquence de parler du long-métrage. Erick Zonca a par la suite été présenté comme "un réalisateur assez dur" par le journaliste Patrick Cohen, qui affirmait que Gérard Depardieu avait quitté le plateau "au bout de six jours" à cause de l'ambiance sur le tournage. Et que "plusieurs témoignages" iraient dans ce sens. Chose qu'a nié Erick Zonca. L'acteur a par contre bel et bien quitté le tournage et Vincent Cassel a été appelé au dernier moment pour le remplacer.

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Le nouveau film de Mélanie Laurent sur un célèbre braqueur se dévoile

16 septembre 2024 à 09:36

Mélanie Laurent s'attaque à un célèbre braqueur

Après une parenthèse sur Netflix avec Voleuses (2023), Mélanie Laurent revient sur Prime Video avec une nouvelle réalisation, trois ans après Le Bal des folles (2021). L'actrice et réalisatrice s'est à nouveau intéressée à une vraie histoire avec Libre, qui raconte le récit d'un Arsène Lupin du XXème siècle. En effet, la cinéaste a choisi de mettre en scène Bruno Sulak, un flamboyant braqueur qui a marqué l’histoire du banditisme par ses braquages non violents de multiples bijouteries. Tout en étant activement recherché par le commissaire George Moréas, le criminel est parvenu à s’échapper de prison à plusieurs reprises et à retrouver son amante Annie, devenant ainsi l’ennemi public numéro 1 des années 80.

Lucas Bravo - Libre ©Prime Video
Lucas Bravo - Libre ©Prime Video

Pour incarner le braqueur Bruno Sulak, Mélanie Laurent a fait appel à Lucas Bravo (Emily in Paris). À ses côtés, on retrouvera Léa Luce Busato et Yvan Attal dans les rôles principaux. Rasha Bukvic (Respire), Steve Tientcheu (Aka), David Murgia (La Nuit du 12), Léo Chalié (Le Monde de Demain) et Slimane Dazi (Ourika) complètent la distribution.

Une bande-annonce prenante pour Libre sur Bruno Sulak

À quelques semaines de la mise en ligne de Libre sur Prime Video, la première bande-annonce (en une d'article) a été dévoilée par le service de streaming. Comme on peut le voir sur ces images, Mélanie Laurent a tenté de reproduire fidèlement l'ambiance des années 1980. De plus, on note que le long-métrage devrait s'attarder sur la compagne de Bruno Sulak. Dans le dossier de presse, la cinéaste a d'ailleurs précisé son intension de casser les codes des films criminels, "généralement très testostéronés".

J’aimais ce personnage de femme très forte, qui cassait les codes des films criminels, généralement très testostéronés, avec des mecs qui restent entre mecs et des filles cantonnées aux rôles de potiches ou de prostituées – dans des univers très masculins, on a du mal à éviter ces écueils-là. Ce qui m’a plu chez Bruno, c’est qu’il avait à ses côtés cette femme, la femme de sa vie, avec qui il braquait.

Mélanie Laurent a aussi insisté sur le fait que Bruno Sulak n'utilisait pas la violence, comme on peut le voir sur ces images. La réalisatrice a alors pensé, dès le récit, au film Arrête-moi si tu peux de Steven Spielberg. Sur ces images, on pense cependant davantage à Heat avec le face-à-face dans le train entre Bruno Sulak et le commissaire.

Libre sera à découvrir le 1er novembre sur Prime Video.

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Ces trois prochaines séries françaises à ne pas manquer

16 septembre 2024 à 08:57

Lors de la 26e édition du Festival de la Fiction de La Rochelle, qui s’est clôturée le 15 septembre, 23 fictions françaises ont été présentées en compétition aux professionnels et au public, en présence des équipes. L'occasion de découvrir un aperçu de prochains programmes qui devraient faire parler d'eux. En voici déjà trois qui, selon nous, seront à ne pas manquer.

Iris

Ça parle de quoi Iris ? Comme tout le monde, Iris a une tête. Seulement, sa tête n’est pas exactement comme celle de tout le monde. Et sa bouche non plus, qui dit des choses que les autres bouches ne disent pas. Son petit ami, sa cousine, un caviste, un gardien de musée… La liste de ceux qu’elle pousse à bout s’allonge chaque jour. Mais finalement, la première à en pâtir, c’est Iris. Et l’amour ? Quand on ne fait rien comme les autres, on le trouve loin des clichés…

Au casting – La première série (6×26′) de et avec Doria Tillier est co-réalisée avec Jean-Baptiste Pouilloux et co-scénarisée avec Constance Verluca. On croise aussi dans Iris (récompensée par le prix de la Meilleure série de 26’) les comédiens François MorelJeanne Balibar, Pascale Arbillot, Anaïde Rozam et Denis Podalydès.

Notre avis Iris plonge le spectateur dans l’univers singulier, fantaisiste et jubilatoire de Doria Tillier. Iris est professeur des écoles, écrit un livre pour enfants et sa particularité est de tout prendre au pied de la lettre, de vouloir tout comprendre de la vie et de ses interlocuteurs Si le ton est comique et décalé, grâce aux dialogues percutants et au comique de situations très maîtrisé, la réflexion se veut également profonde. Car ces personnes sans filtres, dont le cerveau est en ébullition permanente et qui s’adaptent en permanence aux codes et aux normes de la vie en société, souffrent aussi de solitude. Doria Tillier réussit brillamment à rendre son héroïne très attachante.

À voir où ? Iris sera diffusée prochainement sur Canal +

Flashback

Ça parle de quoi Flashback ? Elsa Letellier, agent de la Police Scientifique de Lyon, a choisi sa carrière en hommage à son père, Josselin, assassiné mystérieusement il y a 30 ans. Alors que l’affaire va être prescrite, Elsa se retrouve propulsée en 1994 quelques mois avant le meurtre de son père. Elle va profiter de ce « voyage » pour se rapprocher de lui et devenir sa coéquipière pour empêcher sa mort, sans jamais lui révéler sa véritable identité. Sauf que tout les oppose ! Leur collaboration s’annonce explosive…

Au casting – La série de (6×52‘), récompensée par une mention spéciale des séries de 52’, est réalisée par Vincent Jamain et Stephen Cafiero. Flashback est porté par Michaël Youn, Constance Gay et Olivia Côte.

Notre avis – Cette comédie policière familiale fait voyager dans le temps avec émotion et subtilité. Même si l’idée n’est pas nouvelle, elle fonctionne plutôt bien. Le spectateur se prête aisément à la convention de base et s’amuse des rapports conflictuels entre le père de 1994 avec sa fille venue de 2024 et du regard porté l’un sur l’autre. La confrontation des deux époques est maligne, aussi bien en termes de décors, que de situations, de vocabulaire et de dialogues. Une belle surprise !

À voir où ? Flashback sera diffusée prochainement sur TF1

Signalements

Ça parle de quoi Signalements ? L’unitaire de 95’ s'inspire du parcours de Laurence Jambu, une femme remarquable qui va affronter seule tout le système associé à la maltraitance de la petite enfance pour sauver sa nièce Karine, victime de sa propre famille. Elle obtiendra gain de cause après plus de 10 ans d’une lutte acharnée. Le film est une magnifique histoire d’amour qui rend hommage à ces deux femmes. Laurence aime Karine comme ses propres enfants. Karine fera tout pour que la justice reconnaisse le combat de sa tante.

Signalements  ©FranceTélévisions
Signalements  ©FranceTélévisions

Au casting –Réalisé par Eric Metayer et scénarisé par Catherine Ramberg et Clement Michel, la fiction est portée par Cécile Bois (récompensée par le prix de la Meilleure comédienne), Odile Vuillemin et Bruno Solo.

Notre avis – Signalements évoque avec pudeur le courage et la détermination d’une femme inquiète pour sa nièce de la maltraitance de ses parents défaillants. Face à un sujet cher au co-réalisateur avec Andréa Bescond (Les Chatouilles), le spectateur est sidéré par le double combat des deux héroïnes. D’une part les réactions hostiles des proches, et d’autre part la rigidité navrante des institutions procédurières, alors que la vie d’une petite fille est en jeu. Signalements raconte beaucoup du chemin qu'il reste encore à faire pour protéger les enfants en France.

À voir où ? Signalements sera diffusé prochainement sur France Télévisions


Le Jury à l'ouverture du festival ©Sylvie-Noëlle pour CineSerie

Equipe de A l'épreuve, Meilleur Unitaire ©Sylvie-Noëlle pour CineSerie

Gustave Kervern Meilleure réalisation pour Je ne me laisserai plus faire, ©Sylvie-Noëlle pour CineSerie

Equipe de Enjoy, Meilleur Scénario ©Sylvie-Noëlle pour CineSerie

Jean-Désiré Augnet, Jeune espoir masculin dans Enjoy ©Sylvie-Noëlle pour CineSerie

Fortune de France, Meilleure interprétation masculine ©Sylvie-Noëlle pour CineSerie

Equipe de Nismet, Meilleure série de 52' ©Sylvie-Noëlle pour CineSerie

Equipe de Flashback, mention spéciale Série 52' ©Sylvie-Noëlle pour CineSerie

Equipe de Iris ©Sylvie-Noëlle pour CineSerie

Equipe de Iris, Meilleure série 26' ©Sylvie-Noëlle pour CineSerie

Equipe du chapitre 2 Des gens bien ordinaires, Meilleure Série 20' ©Sylvie-Noëlle pour CineSerie

Capucine Valmary, Jeune espoir féminin dans Bénie soit Sixtine ©Sylvie-Noëlle pour CineSerie

Le palmarès du 26e Festival de la Fiction de La Rochelle :

  • Meilleur Unitaire :  À L'ÉPREUVE  (France TV) réalisé par Akim Isker, avec Frankie Wallach et Bernard Campan, qui a également obtenu le Prix de la presse étrangère Unifrance
  • Meilleure Série 52’ : NISMET  (ARTE France) réalisée par Philippe Faucon
  • Mention spéciale décernée à la Série 52’ : FLASHBACK  (TF1) réalisée par Vincent Jamain et Stephen Cafiero, avec Michaël Youn et Constance Gay
  • Meilleure Série 26' : IRIS  (Canal +) de et avec Doria Tillier
  • Meilleure Série moins de 20' : Saison 2 de DES GENS BIEN ORDINAIRES (Canal +) réalisée par Ovidie
  • Meilleure Réalisation : Gustave Kervern pour l'unitaire JE NE ME LAISSERAI PLUS FAIRE (ARTE France) avec Yolande Moreau et Laure Calamy
  • Meilleur Scénario : la série ENJOY (France TV-Slash) réalisée par Lionel Meta, également récompensée par le prix du Jeune espoir ADAMI masculin pour Jean-Désiré Augnet
  • Meilleure Interprétation masculine : un doublé des comédiens Nicolas Duvauchelle et Guillaume Gouix dans la série FORTUNE DE FRANCE (France TV)
  • Meilleure Interprétation féminine :  Cécile Bois dans SIGNALEMENTS (France TV) de Eric Metayer
  • Prix du Jeune espoir ADAMI féminin : Capucine Valmary dans BÉNIE SOIT SIXTINE (France TV) de Sophie Reine
  • Meilleure Musique : Eric Neveux pour la série SENTINELLES-UKRAINE (CINÉ+ OCS Signature) réalisée par Jean-Philippe Amar

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Hier — 15 septembre 2024CinéSérie

Netflix : les nouveautés films et séries du 16 au 22 septembre 2024, vous allez pleurer !

15 septembre 2024 à 14:42

Netflix : les nouveaux films de la semaine

La semaine du 9 septembre, Netflix avait déjà fait plaisir à ses abonnés cinéphiles, avec notamment l'arrivée de Dune ce dimanche 15 septembre, ou encore du film Uglies, qui est déjà classé numéro 1 du Top 10.

Et on continue la semaine du 16 septembre, avec des nouveaux films qui arrivent sur la plateforme. Les larmes sont garanties devant Le Tombeau des Lucioles, qui sera en ligne dès ce lundi 16. Sorti en 1988, ce film d'animation raconte l'histoire tragique de Seita et Setsuko, un frère et une sœur qui tentent de survivre après la destruction de leur ville par les bombardements pendant la Seconde Guerre mondiale au Japon.

Orphelins et livrés à eux-mêmes, ils luttent pour trouver de la nourriture et un abri, alors que la guerre continue de ravager leur pays. Ce film est un puissant récit sur les horreurs de la guerre, vu à travers les yeux innocents des enfants, et est encore considéré comme l'un des films les plus tristes du cinéma.

Toujours ce 16 septembre, Netflix mettra en ligne le film Reste un peu de et avec Gad Elmaleh, sorti au cinéma en novembre 2022. Dans cette comédie autobiographique, l'humoriste et acteur incarne son propre rôle, et met en scène une réflexion intime sur sa foi et son parcours spirituel. Le film raconte le retour de Gad en France après avoir passé plusieurs années aux États-Unis. À travers des interactions avec sa famille et son entourage, il explore ses questionnements sur la religion, notamment son attirance pour le catholicisme, alors qu’il vient d’une famille juive.

Le 20 septembre, Netflix mettra en ligne son film original Ses trois filles, porté par Elizabeth Olsen, Natasha Lyonne et Carrie Coon. Présenté au Festival International du Film de Toronto, le drame explore les relations entre trois sœurs, en froid, alors qu'elles se rendent au chevet de leur père mourant, à New York.

Parmi les autres nouveautés, on retrouvera Asteroid City de Wes Anderson le 21 septembre, et le classique Pulp Fiction le 22 septembre.

Les nouveautés séries de la semaine

Côté séries, les amateurs d'histoires vraies sordides seront ravis de retrouver, le 19 septembre, la saison 2 de l'anthologie "Monstres", qui avait débuté avec la série Dahmer. Cette fois-ci, Netflix s'intéresse à une autre histoire vraie glaçante : celle de Lyle et Erik Menendez.

Ces deux frères américains ont été reconnus coupables du meurtre de leurs parents, José et Kitty Menendez, en 1989 à Beverly Hills. Leur procès a captivé l'Amérique dans les années 90, notamment en raison des révélations sur les abus qu'ils auraient subis de la part de leur père. La série explore à la fois les événements qui ont conduit au meurtre et le procès médiatique qui a suivi, plongeant ainsi dans une nouvelle tragédie criminelle.

Autre série très attendue qui arrive cette semaine sur Netflix : Twilight of the Gods. Cette série d'animation imaginée par Zack Snyder qui sera disponible le 19 septembre, est une relecture des mythes nordiques, à travers une histoire centrée sur une femme en quête de vengeance.

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Ce soir à la TV : une star du cinéma se dévoile entièrement nue dans cette comédie

15 septembre 2024 à 13:25

Les joies de la colocation pour Gilles Lellouche et Louise Bourgoin

En 2017, Dominique Farrugia réalise Sous le même toit, une comédie romantique avec un joli casting principal : Gilles Lellouche et Louise Bourgoin. C’est une première pour le réalisateur et ancien membre de Les Nuls, puisque c’est un collaboration inédite qui le sort de la zone de confort qu’il s’était tracée avec ses trois précédents longs-métrages, tous portés par Franck Dubosc (L’amour c’est mieux à deux, Le Marquis, Bis). Avec Sous le même toit, parmi ses films les plus personnels, Dominique Farrugia traite avec humour et tendresse du couple et de la séparation, et fait un clin d’oeil à son premier film Delphine 1 - Yvan 0, puisque les personnages principaux portent les mêmes prénoms.

Sous le même toit
Sous le même toit ©EuropaCorp

Delphine et Yvan divorcent. Alors que sa situation financière ne lui permet pas de retrouver un domicile, Yvan se rappelle qu'il détient 20% de la maison de son ex-femme. Il revient alors vivre chez Delphine, dans ses 20%. Les deux ex vont découvrir les joies de la colocation forcée...

Cette comédie, dans laquelle le réalisateur glisse comme dans Bis quelques émotions plus graves et fines que celles de la simple partition potache, rassemble au cinéma un peu plus de 650 000 spectateurs. Une performance bien moindre que celle de Bis, qui en avait attiré plus d’1,5 million. Pourtant, ce n’est pas faute d’avoir tout donné, notamment de la part du casting et de Gilles Lellouche particulièrement.

Gilles Lellouche a chaud dans Sous le même toit

L’acteur et réalisateur, figure du cinéma français contemporain, s’est en effet complètement abandonné à l’écriture et à la direction de Dominique Farrugia. Au point même de se mettre entièrement nu pour une des séquences les plus drôles de Sous mon toit, lorsque Yvan se promène en tenue d’Adam devant la mère de Delphine et ses amies, aussi choquées que séduites. Au sujet de cette séquence, Gilles Lellouche racontait :

(Je redoutais) celle où Yvan se balade tout nu devant la mère de Delphine. Tout bêtement parce que je déteste me balader nu devant des femmes en train de me photographier avec leurs portables ! (Rires).

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Couleurs de l'incendie : le film est-il basé sur une histoire vraie ?

15 septembre 2024 à 10:55

Couleurs de l'incendie : du roman au film

Le film Couleurs de l'incendie, réalisé par Clovis Cornillac et sorti en 2022, est l’adaptation du roman éponyme de Pierre Lemaitre. Ce dernier est également l'auteur de Au revoir là-haut, premier volet d'une trilogie consacrée à la période de l'entre-deux-guerres, et adapté au cinéma en 2017 par Albert Dupontel.

Mais alors, le film Couleurs de l'incendie est-il tiré d’une histoire vraie ? Si le contexte historique du film est authentique, l'intrigue et les personnages sont, quant à eux, le fruit de l'imagination de Lemaitre. Il s’agit donc d’un récit de fiction qui s’appuie sur des événements réels, tout en prenant certaines libertés romanesques pour créer une intrigue captivante.

Couleurs de l'incendie se déroule dans la France des années 1930, une décennie marquée par la crise économique mondiale et la montée des tensions politiques. L'auteur, Pierre Lemaitre, expliquait dans une interview à Marianne que ce sont les thèmes de la fraude fiscale des années 1920, 1930 et 1940 qui ont servi de point de départ pour l’écriture du roman. À travers ces éléments historiques, il voulait brosser le portrait d’une époque tout en se concentrant sur des événements moins connus. Ainsi, le contexte du film s’inscrit dans une réalité historique, mais l’histoire racontée est avant tout romanesque.

Pierre Lemaitre prend également l’exemple d’Ernest Mercier, créateur de la Compagnie française du pétrole (qui deviendra plus tard Total), pour construire le personnage de Gustave Joubert (Benoît Poelvoorde), un magnat de l'industrie dans le film. Joubert incarne la montée de la technocratie et de la puissance industrielle qui caractérise les années 1930. C'est une sorte de caricature des grands industriels de l'époque, un parallèle volontaire fait avec les figures contemporaines. Ainsi, tout en prenant des éléments historiques réels, Lemaitre les adapte pour construire une fiction à part entière.

Des personnages de fiction sur fond de vérités historiques

Le personnage central de Couleurs de l'incendie est Madeleine Péricourt, héritière d’une grande fortune familiale, incarnée par Léa Drucker. Ce personnage est purement fictif, mais Pierre Lemaitre s’est appuyé sur des faits sociaux et politiques de l'époque pour construire son parcours. L’un des aspects importants du film est la place des femmes dans la société des années 1930. À cette époque, les femmes n'avaient ni le droit de voter, ni celui de signer des chèques, et Lemaitre s’est associé à une historienne, Camille Cleret, pour rendre le parcours de Madeleine plus crédible dans ce contexte. Le film montre une femme déterminée à se battre pour conserver et diriger l'empire familial, malgré les obstacles institutionnels et sociaux qui se dressent devant elle.

Pierre Lemaitre s'intéresse particulièrement aux personnages féminins dans Couleurs de l'incendie, notamment à travers le rôle de Madeleine. Dans cette œuvre, il explore la condition des femmes après la Première Guerre mondiale, une période où elles avaient pris une place plus importante dans la société en raison de l’absence des hommes partis au front. Cependant, après la guerre, elles ont dû renoncer à certains droits et avantages qu'elles avaient gagnés pendant le conflit. Ce contraste est au cœur du personnage de Madeleine, qui se bat dans un monde dominé par les hommes.

Une fiction riche en échos historiques

Si Couleurs de l'incendie n’est pas directement basé sur des événements réels ou sur des personnages historiques, il s’inscrit dans une période riche en bouleversements économiques et politiques. Le film, tout comme le roman, s'inspire de cette réalité pour tisser une intrigue complexe qui reflète certains enjeux de l'époque, tels que la montée des élites technocratiques, la corruption ou encore la position des femmes dans une société patriarcale. Lemaitre explique que, bien qu'il n’ait pas cherché à faire un lien direct avec l’actualité, les résonances entre les années 1930 et certaines situations contemporaines ne sont pas anodines.

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Netflix : un des plus gros succès de 2021 est dispo, c'est impressionnant !

15 septembre 2024 à 10:24

Dune est disponible sur Netflix France

Dune, réalisé par Denis Villeneuve, est désormais disponible sur Netflix France. Sorti en 2021, ce film de science-fiction, adapté du roman éponyme de Frank Herbert, est l'une des plus grandes réussites cinématographiques de cette année-là. Avec son succès à la fois critique et commercial, Dune s’est imposé comme une référence du genre, en particulier grâce à sa réalisation soignée et à son impressionnant casting. Le film a également marqué le début d’une nouvelle ère pour la saga, dont le deuxième volet est sorti en 2024, et un troisième film est actuellement en préparation.

Dune est une adaptation du premier tome de la saga littéraire écrite par Frank Herbert en 1965. L’histoire se déroule dans un futur lointain, sur la planète désertique Arrakis, aussi appelée Dune. Cette planète est la seule source d'une substance extrêmement précieuse, l’épice. Le film suit Paul Atréides, incarné par Timothée Chalamet, un jeune homme qui se retrouve au cœur de complots politiques, mystiques et militaires autour du contrôle de cette planète.

Denis Villeneuve, connu pour ses réalisations ambitieuses comme Blade Runner 2049 ou Premier Contact, a réussi à transposer à l'écran l'univers complexe et riche de Dune, souvent considéré comme difficile à adapter. Plutôt que de condenser l'intrigue en un seul film, Villeneuve a pris la décision de scinder le récit en plusieurs volets afin de mieux explorer les thèmes philosophiques et écologiques du roman d’Herbert.

Un succès critique et commercial

Dune a été salué pour sa fidélité à l’œuvre originale, son esthétisme visuel et son casting prestigieux.  Autour de Timothée Chalamet, on retrouve Rebecca Ferguson, Oscar Isaac, Zendaya, Jason Momoa, ou encore Josh Brolin.

Visuellement, Denis Villeneuve a su capturer la majesté et la brutalité du désert d’Arrakis à travers des plans larges et immersifs, pour créer une atmosphère grandiose et oppressante, décuplée par la bande originale signée Hans Zimmer.

En termes de box-office, Dune a engrangé plus de 400 millions de dollars à travers le monde, malgré les contraintes liées à la pandémie. Le film a également été un succès aux Oscars, en remportant six statuettes, dont celles des meilleurs effets visuels, de la meilleure musique originale et du meilleur son. Il s'agit du film le plus récompensé cette année-là.

En attendant Dune 3

Après la sortie du deuxième volet en février 2024, qui poursuit l’histoire de Paul Atréides, un troisième film est déjà en préparation. La saga cinématographique de Dune continue d'explorer les enjeux politiques, mystiques et personnels au cœur de l’univers imaginé par Frank Herbert, avec toujours Denis Villeneuve à la réalisation.

L’arrivée de Dune sur Netflix France va permettre à un nouveau public de découvrir cette œuvre ambitieuse. Pour ceux qui n'ont pas eu l'occasion de le voir en salles, c'est une opportunité idéale pour se plonger dans cet univers riche et captivant.

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Ce soir à la TV : Brad Pitt affronte des assassins dans ce film d'action du réalisateur de John Wick

15 septembre 2024 à 08:01

Bullet Train : Brad Pitt, un assassin pas comme les autres

Brad Pitt est de ces acteurs dont l'aura influe sur les rôles. Mettre ce comédien dans une tenue ringarde ou le faire jouer un personnage maladroit permet de décupler l'effet humoristique. Comme dans Burn After Reading (2008), avec ce look improbable de Brad Pitt. Ou dans Bullet Train (2022), dans lequel la star apparaît avec un bob sur la tête et de grosses lunettes de vue. Sans oublier le nom de code de son personnage : Coccinelle. Une combinaison qui rend l'assassin qu'il interprète dans le film tout de suite sympathique car difficile à prendre au sérieux. D'autant plus lorsqu'on apprend qu'il est extrêmement malchanceux et qu'il serait responsable malgré lui de la mort d'innocents à chacune de ses missions.

C'est donc à contrecœur qu'il accepte une nouvelle mission, présentée comme une simple livraison d'une mallette, qu'il doit récupérer dans un train. Bien sûr, les choses ne seront pas si faciles. Puisque dans ce même train se trouvent d'autres tueurs qui ont, soit également un contrat sur cette mallette, soit l'envie de se venger de Coccinelle. Son trajet entre Tokyo et Morioka s'annonce donc mortel.

Bullet Train ©Sony Pictures Releasing France
Bullet Train ©Sony Pictures Releasing France

La présence de Brad Pitt est le premier intérêt de Bullet Train. L'acteur est particulièrement amusant dans son style négligé qui donne l'impression qu'il n'est pas du tout professionnel. Mais le film bénéficie aussi d'autres visages connus, parmis lesquels Aaron Taylor-JohnsonBrian Tyree HenryJoey KingZazie BeetzHiroyuki Sanada ou encore Sandra Bullock, qui communique à distance avec Coccinelle. L'action proposée par David Leitch (saga John Wick) est quant à elle parfois un peu bordélique, mais l'ensemble reste plaisant (voir notre critique).

Un succès sur tous les écrans

À sa sortie en salles en août 2022, Bullet Train n'a pas eu de mal à assurer sa rentabilité. Réalisé avec un budget d'environ 85 millions de dollars, le long-métrage a récolté quasiment 240 millions de recettes dans le monde. En France, il avait cumulé plus d'1,5 million d'entrées. Et il n'y a pas qu'au cinéma que le film de David Leitch a attiré du monde. Deux ans après son exploitation en salles, Bullet Train a cartonné sur Prime Video. Un succès qui a dû faire plaisir avant tout à Aaron Taylor-Johnson, qui a donné de sa personne sur le tournage. En effet, l'acteur s'est blessé à la main en filmant une séquence de combat, et s'est même évanoui. Si à cet instant le comédien n'était pas ravi, il a donc pu se consoler par la suite en voyant le joli score de Bullet Train.

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À partir d’avant-hierCinéSérie

Il y a 30 ans, un des meilleurs films français sortait au cinéma et lançait la carrière d'une star

14 septembre 2024 à 10:23

Léon de Luc Besson fête ses 30 ans

Il y a 30 ans jour pour jour, le 14 septembre 1994, le film Léon réalisé par Luc Besson sortait dans les salles françaises. Ce thriller dramatique, à mi-chemin entre l’action et l’émotion, a non seulement renforcé la réputation du réalisateur à l'international, mais a également lancé la carrière d'une jeune actrice prometteuse, Natalie Portman, âgée de seulement 12 ans au moment du tournage.

Le film raconte l’histoire de Léon (Jean Reno), un tueur à gages solitaire vivant à New York, qui voit sa vie basculer le jour où il recueille Mathilda (Natalie Portman), une jeune fille de 12 ans dont la famille vient d’être brutalement assassinée par un agent corrompu de la DEA, interprété par Gary Oldman. Mathilda, déterminée à se venger de la mort de son petit frère, se rapproche de Léon, espérant qu'il lui apprenne les méthodes pour devenir une tueuse. Au fil du film, une relation complexe, entre affection et admiration, se développe entre Léon et Mathilda.

Un premier rôle impressionnant

Dans le rôle de Léon, Jean Reno incarne un personnage taciturne et attachant. Son interprétation a largement contribué à faire de ce personnage un anti-héros mémorable du cinéma. Léon est à la fois brutal et vulnérable, un homme renfermé sur lui-même, dont l'existence est bouleversée par cette rencontre inattendue. C’est d’ailleurs ce contraste entre la violence de son métier et la relation quasi paternelle qu'il développe avec Mathilda qui donne toute sa profondeur au film.

À l’âge de 12 ans, Natalie Portman, dans son tout premier rôle au cinéma, impressionne par sa maturité et son jeu d’actrice (même si elle dit aujourd'hui trouver le film problématique). Mathilda, entre innocence et désir de vengeance, est un personnage complexe, et Portman parvient à capturer toute la douleur et la détermination de cette jeune fille brisée par la violence. Ce rôle a immédiatement propulsé Natalie Portman sous les projecteurs, et a fait d'elle l'une des actrices les plus douées de sa génération.

On ne se lasse pas de revoir son casting pour le film :

Lors de sa sortie au cinéma en France, Léon avait attiré trois millions et demi de spectateurs, soit le septième plus grand succès de l'année 1994. Il avait été nommé à sept reprises aux César (dont meilleur film, meilleur acteur et meilleur réalisateur), mais n'en avait remporté aucun.

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Netflix : il y a 17 ans, Denzel Washington sortait sa meilleure réplique dans ce grand film de gangsters

14 septembre 2024 à 08:15

Denzel Washington monstrueux dans American Gangster

La carrière de Denzel Washington est immense. On ne compte plus les prestations remarquables de l'acteur, sous la houlette de réalisateurs de renom. On pourrait parler de ses quatre collaborations avec Spike Lee. Mais c'est peut-être devant la caméra de deux frères qu'il s'est montré le plus charismatique. De ses cinq films avec Tony Scott, on retient avant tout Man on Fire (2004) et Déjà vu (2006). Avec Ridley Scott, il y aura bientôt Gladiator 2 (le 13 novembre en salles), dans lequel il s'annonce déjà mémorable. Avant cela, le cinéaste l'avait dirigé dans American Gangster (2007). Denzel Washington y incarne un vrai criminel, Frank Lucas, et sort un grand moment de cinéma avec une réplique culte pour les fans du comédien.

American Gangster ©Universal Pictures
American Gangster ©Universal Pictures

Basé sur l'article The Return of Superfly de Mark Jacobson, le film de Ridley Scott montre la montée de la criminalité et du trafic de drogue à New York à la fin des années 1960. Un bouleversement venu de Frank Lucas qui profita de la présence des troupes américaines au Viêt Nam pour récupérer de l'héroïne pure et revendre sa drogue à un prix beaucoup plus bas que la concurrence. L'inspecteur Richie Roberts, joué par Russell Crowe, va alors tout faire pour l'arrêter. Mais l'arrestation de Frank Lucas va surtout révéler une importante corruption au sein des forces de l'ordre et de la DEA grâce à la coopération de Frank.

Sans être le film le plus remarquable de Ridley Scott, American Gangster reste un polar bien mené. Le vrai Frank Lucas aurait d'ailleurs grandement apprécié le film, tout en précisant que seulement une petite partie de l'œuvre était vraie. Le reste relevant de la fiction pour davantage d'effets dramatiques.

Un "My man" dont on ne se lasse pas

American Gangster a été un succès lors de sa sortie en salles, rapportant 266 millions de dollars de recettes dans le monde. Le film doit beaucoup à la présence de Denzel Washington, qui a tenté de faire ressortir la personnalité de Frank Lucas plutôt que de l'imiter. Pour cela, l'acteur a pu rencontrer l'ancien gangster et apprendre directement de lui.

Je n'ai pas tenté de l'imiter, mais de faire ressortir son charme, qui est le trait dominant de sa personnalité. Je lui ai seulement demandé de ne me divulguer aucune information qui pourrait m'obliger à témoigner contre lui !

Cet aspect charmeur ressort notamment dans une réplique que Denzel Washington répète à plusieurs reprises dans le long-métrage. Un "My man" (Mon gars) qui lâche tantôt avec enthousiasme, tantôt avec admiration aux personnes avec qui il passe des deals. C'est là qu'on voit la variété de jeu du comédien, capable de sortir ces deux mots de différentes manières et de dire bien plus par son attitude. Et si la répétition de cette phrase tout au long du film aurait pu, à la longue, devenir ridicule, c'est évidemment la classe de Denzel Washington qui l'emporte. La preuve avec la compile ci-dessous :

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Emily in Paris saison 4 : la comédienne qui incarne Geneviève est la fille d'un célèbre réalisateur français

13 septembre 2024 à 15:00

Emily in Paris : la saison 4 est terminée sur Netflix

Pour la première fois depuis le début de sa diffusion, la dernière saison de la série Emily in Paris a été diffusée en deux parties sur Netflix. Et la deuxième partie a été mise en ligne ce jeudi 12 septembre. L'occasion pour les fans du show d'enfin découvrir les cinq derniers épisodes de cette quatrième saison dans laquelle Emily débarque dans une nouvelle ville (et a un nouveau prétendant).

L'épisode 6 débute alors que toute l'équipe de l'Agence Grateau se prépare pour les vacances de Noël. Emily a prévu de rentrer à Chicago pour passer les fêtes en famille, tandis que Gabriel et Camille fêtent Noël ensemble, à Megève, avec les parents de cette dernière. Mais en raison d'une tempête, l'avion pour Chicago est annulé, et Emily se retrouve à devoir passer le réveillon à Megève avec Gabriel, Camille, et la famille, ce qui ne l'enchante pas vraiment. Se rendant compte que Gabriel donne toujours la priorité à Camille, Emily décide de le quitter, et de rentrer à Paris. Mais sur la piste, elle a tout de même eu le temps de croiser la route de Marcello, un bel italien, qu'elle va recroiser quelques jours plus tard en France...

De son côté, Sylvie a la surprise de voir débarquer chez elle Geneviève, la fille illégitime de son époux Laurent. Elle lui propose un job d'assistante à l'agence, et Emily doit la prendre sous son aile. Une arrivée qui va malgré tout provoquer quelques petites tensions.

Qui est la jeune comédienne qui incarne Geneviève ?

Pour camper ce nouveau personnage d'Emily in Paris saison 4, Netflix a jeté son dévolu sur Thalia Besson, la fille de Luc Besson et de Virginie Besson-Silla, âgée de 23 ans. Ça n'est pas la première fois que cette dernière apparaît à l'écran, puisqu'elle avait déjà joué dans les productions de son père, Valérian et la Cité des mille planètes, ainsi que Arthur, malédiction. Son rôle de Geneviève dans Emily in Paris est, à ce jour, le plus important, et il devrait lui offrir de nouvelles belles opportunités.

Si une saison 5 est officialisée par Netflix, elle devrait être de retour à l'écran.

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Dexter est de retour dans le teaser de la série préquel avec Sarah Michelle Gellar

13 septembre 2024 à 14:20

Retour en arrière pour Dexter avec Original Sin

Diffusée de 2006 à 2013, Dexter a marqué le paysage des séries de cette époque. Ses épisodes nous faisaient suivre le quotidien d’un brillant membre du département de criminologie au sein de la police de Miami, qui s’avère aussi être… un tueur en série. Après la suite New Blood, les fans de cet univers vont bientôt pouvoir découvrir un préquel. Showtime proposera ainsi bientôt la nouvelle série Original Sin. Ce préquel nous embarquera en 1991, c’est-à-dire quinze ans avant le début de la série principale. On y suivra le jeune Dexter à ses débuts en tant que stagiaire au sein du département de criminologie de la police de Miami. On le verra adopter un certain code de conduite lui permettant de contrôler ses pulsions meurtrières en ciblant des personnes spécifiques à éliminer.

De premières images pour la série

Showtime a mis en ligne le premier teaser de Dexter: Original Sin. D’après ces images, la série nous montrera tous les éléments de la jeunesse du personnage principal qui ont fait de lui le tueur que nous connaissons. Ces premières images sont aussi l’occasion de découvrir Patrick Gibson dans le rôle-titre. On y voit aussi Christian Slater dans celui d’Harry Morgan et Molly Brown dans celui de Debra. Sarah Michelle Gellar et Patrick Dempsey sont également introduits. Ils jouent respectivement des personnages du nom de Tanya Martin et Aaron Spencer. De son côté, Christina Milan est la nouvelle interprète de Maria LaGuerta. Elle succède à Lauren Vélez, son interprète dans la série originale.

La diffusion commencera en décembre

Cette bande-annonce nous tease aussi un retour phare. Car si le célèbre tueur a donc un nouveau visage, Michael C. Hall est tout de même présent dans la série. L’interprète du principal personnage dans la série originale prête sa voix aux pensées intérieures de sa version plus jeune.

Le premier épisode de Dexter: Original Sin sera diffusé le 13 décembre prochain sur Showtime aux États-Unis. En France, c’est Paramount+ qui proposera la série à partir de la même date.

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Camille Razat (Emily in Paris) en souffrance dans un "Whiplash" version piano

13 septembre 2024 à 14:00

Camille Razat et Mélanie Robert en jumelles prodigieuses

Après plusieurs apparitions au cinéma, Camille Razat est devenue une incontournable de la série Emily in Paris (depuis 2020) sur Netflix. Aux côtés de Lily Collins, l'actrice française joue Camille Lalisse, qui prend sous son aile l'héroïne à son arrivée à Paris. Le succès du show a permis à la comédienne de voir sa notoriété grandir, et on attend désormais de la voir davantage dans des rôles principaux. Ce sera le cas prochainement avec Prodigieuses, réalisé par Frédéric Potier et Valentin Potier, et dans lequel elle partage l'affiche avec Mélanie Robert. Cette dernière est également passée par le petit écran en jouant Manon Bastide dans Un si grand soleil (2018-2020).

Prodigieuses ©Apollo films
Prodigieuses ©Apollo films

Tiré d'une histoire vraie, Prodigieuses présente Claire (Camille Razat) et Jeanne (Mélanie Robert), deux jumelles qui rejoignent une prestigieuse école de musique. Toutes deux pianistes virtuoses, elles vont être confrontées à un professeur tyrannique, Klaus Lenhardt. Mais étant donné que leur père a tout sacrifié pour qu'elles deviennent les meilleures dans leur domaine, les deux jeunes femmes ne voudront rien lâcher. Ce qui deviendra plus compliqué avec la découverte d'une déminéralisation osseuse dont souffre Claire, ce qui a pour conséquence de fragiliser ses mains. Et qui se déclarera aussi chez Jeanne.

Un Whiplash français et au pinao

Entre ce pitch et la bande-annonce dévoilée par Apollo Films, difficile de ne pas penser naturellement à Whiplash, le premier long-métrage Damien Chazelle dans lequel un jeune batteur de jazz est poussé à bout par son professeur. Ce dernier se montrant impitoyable pour atteindre la perfection. Les oppositions entre Miles Teller et J.K. Simmons ont rendu le film mythique. On devrait retrouver certains éléments de Whiplash dans Prodigieuses, avec l'accent mis sur la douleur physique à surpasser et l'impact psychologique. À cela s'ajoutera le rapport des jumelles entre elles, avec la naissance d'une rivalité inévitable, et avec leur père. Franck Dubosc interprète ce dernier, et Isabelle Carré joue son épouse.

Prodigieuses sera à découvrir en salles le 20 novembre.

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The Dark Knight Rises : le jour où Christian Bale a fait très peur à Tom Hardy

13 septembre 2024 à 11:45

Tom Hardy face à Christian Bale

Les deux acteurs britanniques Tom Hardy et Christian Bale n'ont pour le moment travaillé qu'une seule fois ensemble. Et c'était pour un film mémorable, The Dark Knight Rises, sorti en 2012 et conclusion de la fabuleuse trilogie Batman de Christopher Nolan. Dans celui-ci, Tom Hardy incarne Bane, l'antagoniste principal, et il se montre particulièrement impressionnant dans ce rôle, ayant pour l'occasion considérablement développé sa corpulence et musculature.

Bane (Tom Hardy) - The Dark Knight Rises
Bane (Tom Hardy) - The Dark Knight Rises ©Warner Bros.

"Je vais pas être capable de survivre à ça"

Lors de la sortie de The Dark Knight Rises, Tom Hardy avait raconté avec humour sur le plateau du talk show de Jonathan Ross sa première rencontre avec Christian Bale, alors que les deux acteurs se trouvaient à Los Angeles pour essayer leurs costumes et faire des screen tests. Confiant parce qu'il s'était physiquement transformé pour le rôle, Tom Hardy pensait alors qu'il impressionnerait Christian Bale... Mais la rencontre a tourné dans un autre sens.

J'avais pris du poids, et je me sentais très fort. Je m'étais entraîné. Je rentre dans la caravane et je vois Christian qui est assis là. Il n'avait pas de t-shirt, juste une veste sur lui. Je vois ses bras, je le regarde et je me dis : "Oui, je vais facilement gérer ça." (rires). J'enfile mon costume, je vais sur le plateau, et là je vois cet énorme personnage qui apparaît, qui fait presque 3 mètres de haut et 2 de large, avec ses oreilles pointues. Je le regarde et là c'est lui qui me regarde et il dit : "Oh oui. Je suis Batman." (rires)

Christian est terrifiant en Batman. Il m'a regardé droit dans les yeux et je me suis dit : "Je vais pas être capable de survivre à ça".

Le reste appartient à l'histoire, avec leur affrontement dans The Dark Knight Rises pour donner une conclusion en apothéose à la trilogie portée par Christian Bale.

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Jamais sorti au cinéma, ce drame intimiste avec Ryan Reynolds est dispo gratuitement

13 septembre 2024 à 11:26

Under Pressure avec Ryan Reynolds est dispo gratuitement

Chaque semaine, de nouveaux contenus cinématographiques arrivent sur la plateforme de streaming de France Télévisions, avec notamment des films inédits. C'est une nouvelle fois le cas cette semaine avec l'arrivée du long-métrage Under Pressure, jamais sorti au cinéma en France, et porté par un excellent duo d'acteurs : Ryan Reynolds et Ben Mendelsohn.

Sorti en 2015 aux États-Unis, ce film réalisé par Ryan Fleck et Anna Boden, nous plonge dans l'univers des joueurs compulsifs et des paris. Ce drame explore les conséquences de l'addiction au jeu à travers un road trip qui conduit ses personnages à travers le sud des États-Unis. Le film, loin des grandes productions hollywoodiennes, mise sur une approche plus intimiste et réaliste.

L'intrigue suit Gerry (Ben Mendelsohn), un homme d'âge moyen en difficulté, endetté à cause de son addiction au jeu. Au cours d'une partie de poker, il rencontre Curtis (Ryan Reynolds), un joueur plus insouciant et charismatique. Ensemble, ils décident de traverser les États-Unis pour se rendre à une grande partie de poker à La Nouvelle-Orléans, espérant que la chance leur sourira enfin. Le film se concentre sur leur voyage et sur la manière dont chacun des personnages tente de résoudre ses problèmes personnels tout en cherchant à renverser le cours de sa vie.

Jamais sorti au cinéma

Malgré un joli casting, Under Pressure n'a eu droit qu'à une sortie limitée au cinéma dans le monde. En France, il n'est sorti qu'en DVD en octobre 2016, après une présentation au Festival du cinéma américain de Deauville. En 2015, il avait été présenté au très prestigieux festival de Sundance aux États-Unis, où il avait été très bien accueilli. Sur Rotten Tomatoes, le film dispose d'une excellente moyenne de 91% de critiques positives, mais d'une note spectateurs largement inférieure, de 55%.

Pour le visionner gratuitement sur le site France.TV il vous suffit de vous abonner, et le tour est joué.

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Ce soir à la TV : une comédie française culte des années 90 qui a marqué des millions d'enfants

13 septembre 2024 à 10:56

Génial, mes parents divorcent ! : un film culte des années 90

Sorti en 1991, Génial, mes parents divorcent ! est une comédie familiale française réalisée par Patrick Braoudé. Ce film, qui aborde le thème du divorce à travers les yeux des enfants, est devenu un classique du cinéma familial des années 90 en France. S'appuyant sur une approche humoristique et légère, le film traite d’un sujet sensible, tout en restant accessible à un large public.

L'intrigue de Génial, mes parents divorcent ! suit l’histoire de Julien (Adrien Dirand), un enfant de 12 ans, dont les parents sont en plein divorce. Il est rejoint par plusieurs de ses camarades de classe, eux aussi concernés par des situations familiales similaires. Les enfants, confrontés aux bouleversements émotionnels et aux conflits parentaux, décident de s’organiser à leur manière pour tirer parti de cette situation. À l'école, deux clans s'affrontent : le clan des enfants de divorcés, et le clan des enfants de parents mariés. Et tous les moyens sont bons pour agrandir leurs rangs.

Face aux disputes et au remaniement de leur quotidien, ils trouvent des moyens ingénieux de naviguer à travers cette période difficile, parfois en utilisant l'humour, parfois en agissant de façon plus subversive pour forcer la main de leurs parents à... divorcer.

Un succès au long cours

À sa sortie, Génial, mes parents divorcent ! n'a pas connu un très grand succès au cinéma (avec à peine un demi-million de spectateurs), mais le film est devenu culte lors de sa sortie en VHS, puis au fil de ses multiples diffusions télévisées. Il est aujourd'hui considéré comme l'un des longs-métrages français les plus emblématiques des années 90.

Si le film ne traite pas le divorce avec une profondeur psychologique intense, il offre un divertissement qui parvient à toucher petits et grands, tout en ouvrant la discussion sur un sujet toujours d’actualité.

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Les fans de Zack Snyder vont adorer cette prochaine série Netflix

13 septembre 2024 à 10:35

Zack Snyder revient avec Twilight of the Gods

Après Rebel Moon - Partie 2 : L'Entailleuse, le prochain projet de Zack Snyder arrivera dans quelques semaines, toujours sur Netflix. Cette fois, il s’agira d’une série d’animation. Avec Twilight of the Gods, le scénariste et réalisateur nous proposera une relecture des mythes nordiques, et une histoire centrée sur une femme en quête de vengeance. Le festival d’Annecy a déjà eu un avant-goût de la série plus tôt cette année. Zack Snyder est venu y présenter Twilight of the Gods le 12 juin dernier. Dans peu de temps, les abonnés Netflix pourront à leur tour découvrir le show. Avant cela, la plateforme de streaming en a dévoilé la bande-annonce (en une d'article).

Une bande-annonce épique pour la série d’animation

La bande-annonce de Twilight of the Gods présente Sigrid, la principale protagoniste de la série. Après être tombée amoureuse d’un homme à qui elle a sauvé la vie pendant une bataille, elle s’apprête à se marier avec lui. Mais Thor, désapprouvant cette union, laisse éclater sa colère, massacrant la famille de Sigrid. Dans Twilight of the Gods, Thor se présente donc cette fois comme un antagoniste. Après son massacre de la famille de Sigrid, cette dernière est en quête de revanche contre le fils d’Odin. Pour cela, elle fait appel à Loki. Celui-ci lui demande alors de rassembler ses guerriers pour avoir une chance d’arriver à son but.

La série sera visible dans quelques jours

Dans la série de Zack Snyder, on retrouvera des personnages qu’on a notamment pu croiser dans le MCU. Mais cette fois, leurs rôles seront bien différents. Cette relecture des mythes nordiques arrivera dans quelques jours sur Netflix. Les huit épisodes de Twilight of the Gods y seront mis en ligne le jeudi 19 septembre prochain. On ne sait pas encore si Zack Snyder a prévu plusieurs saisons pour sa série. Si le succès est au rendez-vous pour la première, on peut imaginer que le cinéaste poursuivra sa collaboration avec Netflix via une deuxième saison. En revanche, d’après The Wrap, le géant du streaming a choisi d’annuler les prochains projets situés dans l’univers d’Army of the Dead. Devant la réception peu enthousiaste des deux premiers opus de Rebel Moon, cette saga pourrait, elle aussi, s’arrêter là.

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Matt Reeves a une excellente nouvelle pour les fans de Batman

13 septembre 2024 à 10:15

Matt Reeves ira au bout

Si certains fans ont pu s'inquiéter du futur des nouveaux films The Batman, qu'ils se rassurent. Tout va bien pour The Batman 2, dont le scénario est en cours de finalisation et qui entrera en tournage en 2025. Matt Reeves et ses équipes ont pour Batman l'idée de développer tout un univers. Ainsi, la prochaine diffusion de la série The Penguin, conçue pour elle-même mais aussi comme un pont entre The Batman et The Batman 2, poursuivant l'arc narratif de l'antagoniste Oswald "Oz" Cobblepot, est une autre assurance que le futur de cet univers est très ambitieux.

Dans une interview exclusive accordée à Collider, Matt Reeves est allé plus loin encore que l'horizon de The Batman 2. En effet, il s'est exprimé sur le plan d'une trilogie de films. Un plan déjà évoqué mais qui ne garantissait pas pour autant la réalité d'un The Batman 3. Convaincu d'être sur la bonne voie avec The Batman 2 et The Penguin, il a donc réassuré les fans en indiquant que c'était bien l'objectif.

Oui, c'est toujours le plan. Ce que je veux dire, c'est qu'on est bien sur le chemin qu'on a tracé.

La bonne idée du Pingouin

Il y aura donc bien un The Batman 3, sauf dans le cas où The Batman 2 serait un échec total. Ce qui, sauf surprenante catastrophe, ne devrait pas arriver. Et pour s'assurer que les attentes et la pression soient contrôlées, les producteurs et créateurs de ce nouveau cycle Batman ont eu la bonne idée de braquer les projecteurs non pas sur Bruce Wayne/Batman mais bien sur Oswald "Oz" Cobblepot, aka "The Penguin", désigné comme le principal antagoniste du Chevalier noir dans cette nouvelle histoire. Bien sûr qu'on y retrouvera vraisemblablement The Riddler ainsi que le Joker, mais c'est bien l'histoire et l'ascension du Pingouin dans le monde criminel de Gotham qui est principale.

Oswald "Oz" Cobblepot (Colin Farrell) - The Batman
Oswald "Oz" Cobblepot (Colin Farrell) - The Batman ©Warner Bros.

De cette manière, Robert Pattinson peut se préparer au tournage de The Batman 2 loin des regards et protéger le mystère, pendant que Colin Farrell, interprète de Oswald "Oz" Cobblepot, "détourne" l'attention. Une idée brillante puisque les vilains et anti-héros ont la cote, et que Colin Farrell est un grand acteur qui mérite toute l'attention qu'on peut lui porter.

The Penguin est introduit dans "The Batman" comme un personnage de niveau moyen, un peu négligé et moqué, qui n'est pas encore aux yeux des autres le caïd que nous avons appris à connaître dans cet univers. C'était donc délibéré car je voulais - bien qu'il ne s'agisse pas de l'origin story de Batman -, je voulais les origin stories de ces autres personnages, de la Rogues Gallery, et que cette histoire soit dès le début le point d'entrée du film suivant.

Matt Reeves comme Christopher Nolan ?

Cette idée de trilogie n'a rien d'original ou de neuf. En effet, depuis le Batman de Tim Burton en 1989, la stratégie de Warner Bros. et des studios DC est de procéder par la production de trois films dirigés par un seul et même réalisateur. Ainsi, après Batman, le défi, c'est bien Tim Burton qui devait aussi réaliser Batman Forever, mais la relation dégradée entre les studios et le réalisateur ont conduit à son remplacement par Joel Schumacher. Et celui-ci, après l'échec de son deuxième film Batman et Robin en 1997, est tout simplement remercié et le troisième film prévu est annulé. Une nouvelle série de films, phénoménale celle-ci, est alors lancée en 2005 avec Christopher Nolan aux commandes pour la trilogie The Dark Knight.

Matt Reeves tient donc bien la barre jusque-là. Il va falloir néanmoins attendre pour découvrir The Batman 2, qui est prévu dans les salles françaises pour le 30 septembre 2026. Si celui-ci fait honneur à The Batman et à son succès critique comme populaire, alors il sera définitivement acté que The Batman 3 verra bien le jour, et que Matt Reeves, comme Christopher Nolan, aura l'occasion de conclure une brillante trilogie.

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