Nouveau rebondissement dans la guerre froide entre les deux licences, Nintendo vient tout juste d’essuyer un coup dur avec le rejet d’un de ses brevets spécialement conçu pour s’assurer l’exclusivité d’une mécanique de capture de créatures de la part du Japan Patent Office (JPO). Une nouvelle surprenante qui pourrait bien devenir une faille majeure dans la défense de Nintendo et capable de changer le paradigme du monde du jeu vidéo actuel.
Cela fait maintenant plus d’un an que le conflit juridique entre Pocketpair et Nintendo continue, notamment sur l’intégration de fonctionnalités dont Pokémon revendique l’appartenance. En septembre 2024, Nintendo et The Pokémon Company ont officiellement entamé une action en justice contre Palworld pour violation de trois brevets déposés la même année. Ces brevets concernaient la capture de monstres à partir d’objets, un système de remise en liberté, ainsi qu’un principe de transition lors de l’utilisation de montures ou de véhicules. Une attaque qui avait forcé Pocketpair à modifier la mise en scène de ses mécaniques.
Ces trois brevets déposés en 2024 sont par ailleurs des dérivés d’autres brevets principaux datant d’avant 2021 et auraient été remis à jour pour lutter spécifiquement contre l’appropriation de mécaniques de jeux dont Nintendo revendique dorénavant l’exclusivité.
Mais un dernier coup de théâtre vient créer la surprise : un de ces brevets n’avait pas encore été approuvé jusqu’à maintenant. Il s’agit du dépôt n°2024-031879, qui concerne des mécaniques de combat impliquant l’utilisation d’objets de capture et la prise en compte d’une jauge chiffrée pour déterminer la réussite d’une action, comme un changement d’état.
Ce brevet déposé par Nintendo et The Pokémon Company pour s’assurer l’exclusivité de ces mécaniques vient d’être rejeté car il ne présentait pas d’innovations particulières ou comme cité dans le document « la présence d’étapes inventives ». Parmi les exemples de jeux cités pour justifier cette décision, on retrouve les mentions de :
ARK : Survival Evolved (2015) : pour ses mécaniques de captures et ses combats qui se déclenchent après celles-ci.
Monster Hunter 4 : qui possède un principe de pièges et d’objets anesthésiants.
Craftopia : un autre jeu de Pocketpair, avec un système de monstres capturables.
Kantai Collection : un jeu sur navigateur proposant une jauge de progression lors des combats.
Pokémon GO : avec un système de capture et une jauge déterminant sa réussite selon les actions du joueur.
Selon l’examinateur Kazumasa Nakamura, l’article 29(2) du Patent Act japonais mentionne qu’une invention ne peut être brevetée si elle peut être aisément conçue par un professionnel du domaine à partir de travaux existants. Les idées de Nintendo étant considérées comme évidentes pour un développeur compétent, elles ne remplissent pas le critère de « présence d’étapes inventives » et ne sont pas des innovations réelles, comme le soulignait également Pocketpair pour sa défense.
Néanmoins, ce rejet n’est pas définitif. Nintendo possède 60 jours pour faire appel et présenter de nouveaux arguments pour soutenir la validité de ce brevet ou amender sa demande. Si le rejet est confirmé, il sera également possible pour Nintendo de saisir la Cour d’appel spécialisé en propriété intellectuelle.
Malgré ces derniers recours, il s’agit là d’une aubaine qui peut ouvrir de nouvelles possibilités pour Pocketpair, mais aussi pour l’ensemble du monde du jeu vidéo. Désormais, des jeux ont été cités pour argumenter autour de la validation d’un brevet. Il ne s’agit plus seulement de brevets existants qui servent d’objets d’antériorité, mais de exemples concrèts capable de justifier un ressenti dans les mécaniques et de présenter des similarités.
Ce rejet du brevet nᵒ 2024-031879 peut grandement impacter les deux autres brevets de captures (JP7505852 et JP7545191) également liés au système de capture de monstre déposés par Nintendo et The Pokémon Company. Une aubaine que pourrait utiliser Pocketpair pour remettre en question la validité de ces accusations, argumentant que l’utilisation de ces mécaniques de jeu de Palworld ne porte pas atteinte aux droits d’auteur de Nintendo, mais s’appuie sur celles présentes depuis des années dans divers jeux existants d’autres studios.
Palworld se trouve maintenant dans une situation qui pourrait lui devenir avantageuse et ouvrirait la voie à l’apparition de nombreux jeux avec des systèmes similaires à Pokémon, à moins que Nintendo ne parvienne à trouver une nouvelle protection juridique pour assurer sa position.
Après un mois d’octobre ultra musclé avec des sorties de qualité de toute part, il est temps de passer au mois de novembre. Dernier véritable mois puisque les fêtes de fin d’année arrivent à grands pas, les éditeurs s’empressent donc de sortir leurs productions pour qu’elles puissent potentiellement se trouver au pied du sapin. Découvrez les principaux titres à surveiller pour ce nouveau mois.
Il y en aura une nouvelle fois pour tous les goûts en ce mois de novembre. Comme c’est la coutume depuis plusieurs années, Call of Duty: Black Ops 7 sera disponible sur consoles et PC avec une disponibilité immédiate pour les abonnés au Xbox Game Pass. Novembre marquera également le retour de la franchise de gestion de football avec Football Manager 26 après avoir manqué la saison 2024/2025. Le ballon rond sera également présent dans Inazuma Eleven: Victory Road, si le titre ne souffre pas une nouvelle fois d’un nouveau report…
Les joueurs Nintendo Switch 2 auront également la possibilité de mettre la main sur plusieurs exclusivités avec les arrivées de Hyrule Warriors : Les Chroniques du Sceau et de Kirby Air Riders. SEGA déploiera aussi Yakuza Kiwami et Yakuza Kiwami 2 avec une traduction française, avant une sortie sur les autres plateformes le mois prochain. Les amateurs de stratégie en temps réel pourront mettre la main sur le très prometteur Anno 117 : Pax Romana. Enfin, Escape From Tarkov arrivera enfin dans sa version 1.0 après plusieurs années en bêta, bien qu’uniquement sur PC.
Le calendrier complet des sorties jeux vidéo de novembre 2025
Date de sortie
Jeu
Plateforme(s)
04/11/2025
Europa Universalis V
PC
04/11/2025
Age of Empires IV
PS5
04/11/2025
Let’s Sing 2026
PS5 – Xbox Series X|S – PC
04/11/2025
Satisfactory
PS5 – Xbox Series X|S – PS4 – Xbox One
04/11/2025
Windstorm: The Legend of Khiimori
PS5 – Xbox Series X|S – Nintendo Switch 2 – PC
04/11/2025
Football Manager 26
PC
04/11/2025
Football Manager 26 Console
PS5 – Xbox Series X|S
04/11/2025
Football Manager 26 Mobile
iOS – Android
04/11/2025
Football Manager 26 Touch
iOS
05/11/2025
Sonic Rumble
PC – iOS – Android
06/11/2025
Hyrule Warriors : Les Chroniques du Sceau
Nintendo Switch 2
06/11/2025
Syberia Remastered
PS5 – Xbox Series X|S – PC
06/11/2025
Dinkum
Nintendo Switch
06/11/2025
Unbeatable
PS5 – Xbox Series X|S – PC
07/11/2025
Anima: Gate of Memories I & II Remaster
PS5 – PS4 – Nintendo Switch – PC
07/11/2025
Dark Deity 2
PS5 – Xbox Series X|S
10/11/2025
Ambrosia Sky
PC
10/11/2025
Telenet Shooting Collection
PC
11/11/2025
Possessor(s)
PS5 – PC
11/11/2025
Goodnight Universe
PS5 – Xbox Series X|S – Nintendo Switch 2 – Nintendo Switch – PC
11/11/2025
Rue Valley
PS5 – Xbox Series X|S – Nintendo Switch – PC
11/11/2025
Lumines Arise
PS5 – Xbox Series X|S
11/11/2025
Sacred 2: Fallen Angel Remaster
PS5 – Xbox Series X|S – PC
12/11/2025
Winter Burrow
Xbox Series X|S – Xbox One – Nintendo Switch – PC
13/11/2025
Inazuma Eleven: Victory Road
PS5 – Xbox Series X|S – Nintendo Switch 2 – PS4 – Xbox One – Nintendo Switch – PC
13/11/2025
Anno 117: Pax Romana
PS5 – Xbox Series X|S – PC
13/11/2025
Atelier Ryza Secret Trilogy Deluxe Pack
PS5 – Nintendo Switch 2 – PS4 – Nintendo Switch – PC
13/11/2025
Yakuza Kiwami
Nintendo Switch 2
13/11/2025
Yakuza Kiwami 2
Nintendo Switch 2
13/11/2025
PUBG: BATTLEGROUNDS
PS5 – Xbox Series X|S
14/11/2025
Where Winds Meet
PS5 – PC
14/11/2025
Code Violet
PS5
14/11/2025
Dragon Ball Sparking Zero
Nintendo Switch 2 – Nintendo Switch
14/11/2025
Call of Duty: Black Ops 7
PS5 – Xbox Series X|S – PS4 – Xbox One – PC
14/11/2025
Monster Hunter Stories
Xbox One
14/11/2025
Monster Hunter Stories 2 : Wings of Ruin
Xbox One
15/11/2025
Escape From Tarkov
PC
17/11/2025
Solo Leveling: Arise Overdrive
PC
17/11/2025
The Berlin Apartment
PS5 – Xbox Series X|S – PC
17/11/2025
Indika
Nintendo Switch
18/11/2025
Morsels
PS5 – Xbox Series X|S – Nintendo Switch – PC
18/11/2025
Marvel’s Deadpool VR
PC (Meta Quest 3)
18/11/2025
Bob L’Eponge : Les Titans des Marées
PS5 – Xbox Series X|S – Nintendo Switch 2 – PC
19/11/2025
Demonschool
PS5 – Xbox Series X|S – PS4 – Xbox One – Nintendo Switch – PC
19/11/2025
Moonlighter 2: The Endless Vault
PC
20/11/2025
Kirby Air Riders
Nintendo Switch 2
20/11/2025
R-Type Delta: HD Boosted
PS5 – Xbox Series X|S – PS4 – Nintendo Switch – PC
20/11/2025
Stalker 2: Heart of Chornobyl
PS5
20/11/2025
Outlaws + Handful of Missions: Remaster
PS5 – Xbox Series X|S – PS4 – Xbox One – Nintendo Switch – PC
20/11/2025
Neon Inferno
PS5 – Xbox Series X|S – PS4 – Xbox One – Nintendo Switch – PC
21/11/2025
Terrifier: The ARTcade Game
PC
21/11/2025
Japanese Drift Master
Xbox Series X|S
24/11/2025
Constance
PC
24/11/2025
Cross Blitz
PC
25/11/2025
Project Motor Racing
PS5 – Xbox Series X|S – PC
26/11/2025
Detective Instinct: Farewell, My Beloved
Nintendo Switch – PC
26/11/2025
Terminator 2D: No Fate
PS5 – Xbox Series X|S – PS4 – Xbox One – Nintendo Switch – PC
Dans un peu plus d’un mois, la dernière exclusivité de l’année signée Nintendo sortira sur les consoles Nintendo Switch. Il s’agit bien sûr de Metroid Prime 4: Beyond, un titre au développement tumultueux qui aura fait couler beaucoup d’encre dans le paysage médiatique vidéoludique. Nous avons pu essayer ce FPS lors de la Paris Games Week 2025 pendant une quinzaine de minutes, et cette première approche s’est révélée relativement concluante.
Preview réalisée sur Nintendo Switch 2 lors de la Paris Games Week 2025
Depuis l’annonce officielle de la Nintendo Switch 2, Metroid Prime 4: Beyond était testable sur la plupart des salons où l’éditeur japonais était présent. Et pour cause : le titre développé par Retro Studios met en avant les capacités de la Switch 2, avec un framerate pouvant atteindre jusqu’à 120 images par seconde, ainsi qu’une jouabilité enrichie grâce à la prise en charge du mode souris. Pour cette courte session de jeu, nous avons retrouvé la même séquence que celle présentée lors de la Gamescom, tenue l’été dernier.
Quelques précisions sur les conditions de test : la séquence, d’une quinzaine de minutes, s’est déroulée sur un grand écran, avec deux Joy-Con configurés pour le mode souris. Le démonstrateur présent à nos côtés nous a précisé que le jeu était réglé sur le mode Performance, soit un affichage en 1080p avec un framerate de 120 images par seconde. Le mode Qualité, basé sur du 4K/60 fps, n’était pas disponible lors de notre essai. Le gameplay débute par une superbe cinématique, non générée par le moteur du jeu, ce qui se ressent également dans la cinématique de conclusion.
Samus devrait avoir de plus en plus de pouvoirs au fil de l’aventure
Après cette introduction, un rappel des événements s’affiche à l’écran sous forme de textes défilants, évoquant la saga Star Wars. Une fois ce cadre narratif posé, place à l’action. On retrouve Samus dans son armure emblématique, en vue FPS dynamique. Les premières sensations sont grisantes : le jeu est fluide et, contrairement à Légendes Pokémon Z-A, il est globalement abouti graphiquement. Hormis quelques textures qui trahissent la compatibilité avec la Switch classique, l’ensemble tourne parfaitement, sans ralentissements.
Côté jouabilité, le mode souris divisera sans doute. Les joueurs aux grandes mains préféreront probablement la manette Pro pour une prise en main optimale. Le Joy-Con droit permet de déplacer la caméra, tandis que le Joy-Con gauche gère les déplacements via son joystick. Il faut un temps d’adaptation, et l’on peut se demander combien de joueurs adopteront cette configuration. Cela dit, la précision est au rendez-vous, et les aides à la visée, comme le verrouillage automatique, rendent l’expérience agréable.
Les environnements de ce Metroid Prime 4: Beyond devraient être variés
Bien que la difficulté soit restée modérée lors de nos premiers affrontements, le rythme est nerveux, avec un feeling proche de DOOM, notamment grâce à une vitesse de déplacement soutenue. Samus dispose de son bras mitrailleur classique et d’une arme secondaire plus puissante, mais aux munitions limitées. La session s’est conclue par un affrontement contre un boss aux points faibles bien visibles et aux patterns faciles à anticiper.
En dehors des combats, Samus peut explorer librement, et le joueur aura naturellement envie de scanner tout ce qui l’entoure. Cette fonctionnalité permet d’en apprendre davantage sur les objets et les interactions disponibles. Par exemple, elle nous a permis de comprendre comment ouvrir certaines portes en tirant rapidement sur des voyants affichés à l’écran. Samus peut toujours se transformer en boule pour accéder aux zones étroites, et une carte est disponible à tout moment. Petit bémol : cette carte ne peut être explorée qu’avec le joystick, et non avec la souris, un choix discutable qui mériterait une optimisation avant la version 1.0.
Verdict
Cette première et courte séquence de gameplay à laquelle nous avons pu jouer s’est révélée enthousiasmante. Avec une fluidité irréprochable et un système de combat dynamique, Metroid Prime 4: Beyond a tous les atouts pour s’imposer – d’autant plus que les jeux en vue à la première personne ne sont pas légion sur la console de Nintendo. En revanche, reste à savoir s’il sera nécessaire d’avoir joué aux précédents opus pour bien comprendre la trame scénaristique de ce quatrième épisode. Une production qui mérite donc, sans aucun doute, votre attention lors de sa sortie le 4 décembre prochain sur Nintendo Switch et Nintendo Switch 2.
Le jeu d’escalade à succès Peak va bientôt se doter d’un nouveau biome. Celui-ci permettra d’escalader des arbres jusqu’à leurs cimes tout en évitant soigneusement, tous les dangers.
Peak, le jeu d’escalade coopératif développé par Landfall en partenariat avec Aggro Crab poursuit son ascension spectaculaire, ayant déjà atteint près de 10 millions d’exemplaires vendus depuis sa sortie, le jeu comptabilise des dizaines de milliers de joueurs quotidiens selon steamDB. Fort de cet engouement, les développeurs viennent d’annoncer l’arrivée d’un nouveau biome forestier, prévu pour le 5 novembre.
Ce nouveau biome devrait proposer de nouvelles mécaniques et de nouveaux équipements. L’objectif, selon Landfall, est de renouveler la difficulté et la variété des environnements sans trahir l’esprit du jeu d’origine, fondé sur la précision, la maladresse assumée et la coopération.
Sortis à l’origine sur Famicom à la fin des années 1980, Dragon Quest I & II reviennent aujourd’hui dans un somptueux remake HD-2D signé ARTDINK et la Team Asano, sous la supervision de Square Enix.
Ces versions modernisées redonnent vie aux deux premiers volets de la légendaire série de JRPG en alliant nostalgie et confort moderne. Fidèle à l’esprit des jeux d’origine, le remake introduit également plusieurs éléments d’exploration et de collection inédits, dont les fameuses mini médailles, objets aussi discrets que précieux. Découvrez dans ce guide à quoi servent les mini médailles dans Dragon Quest I & II HD-2D et comment s’en servir.
Attention, ce guide n’explique pas encore où utiliser les mini médailles dans Dragon Quest 2
À quoi servent les mini médailles dans Dragon Quest 1 & 2 ?
Mais à quoi peuvent bien servir ces petites pièces dorées ? Les mini médailles sont des objets à collectionner disséminés un peu partout dans le monde de Dragon Quest I & II HD-2D. Vous pourrez en trouver dans des coffres, des vases, des tonneaux ou encore cachées dans des recoins inattendus des villages et des donjons. Leur but est simple : elles peuvent être échangées contre des récompenses.
Où échanger ses mini médailles dans Dragon Quest 1 ?
Dans Dragon Quest 1, les mini médailles sont à échanger auprès du Roi Médaille dans son château. Pour rencontrer ce monarque collectionneur, il faudra toutefois être prêt à prendre des risques. Le Roi Médaille réside tout au sud-ouest de la carte, dans une région reculée et dangereuse. Les monstres y sont puissants, et il est conseillé d’avoir atteint le niveau 20 minimum avant de s’y aventurer.
L’emplacement du château du Roi des MédailleLe château du Roi Médaille
Une fois arrivé au château du Roi Médaille, vous pourrez échanger vos trouvailles contre des dotations exclusives. Chaque palier de médailles collectées vous donnera droit à une récompense unique : des objets rares et des équipements puissants à mesure que vous progressez dans la collecte desdites médailles.
Le Roi Médaille en personne à qui échanger lesdites médailles dans Dragon Quest 1
Ces échanges valent largement l’effort, d’autant que certains de ces équipements peuvent considérablement faciliter les combats les plus exigeants du jeu tels que celui du Dragon Vert. Prenez le temps de fouiller chaque tonneau, d’ouvrir chaque coffre et de fouiller chaque vase : le Roi des médailles saura récompenser votre sens du détail.
Sortis à l’origine sur Famicom à la fin des années 1980, Dragon Quest I & II reviennent aujourd’hui dans un remake HD-2D développé par ARTDINK et la Team Asano. Fidèle aux jeux originaux, mais modernisé grâce à une direction artistique somptueuse et de nombreuses améliorations de gameplay, ce remake nous replonge dans les histoires qui ont fait entrer la licence dans les légendes vidéoludiques.
Dans Dragon Quest I du remake de Dragon Quest I & II HD-2D, nous incarnons le descendant du héros légendaire Elric, parti seul délivrer le monde du mal. Parmi les affrontements les plus mémorables de l’aventure, le Dragon Vert se dresse comme un véritable test avant la libération de la princesse. Découvrez dans notre guide comment vaincre le dragon vert dans Dragon Quest I HD-2D sans finir en cendres.
L’équipement requis pour vaincre le Dragon Vert dans Dragon Quest I HD-2D
Avant toute chose, assurez-vous d’avoir atteint le niveau 20. C’est le seuil à peu près nécessaire pour disposer d’une bonne réserve de PV, de PM. Sans une réserve suffisante de PM et de PV, le combat sera vite écourté puisque le dragon dispose de nombreux PV et est bien plus endurant que notre héros. Il faudra donc vous soigner fréquemment.
Ensuite, rendez-vous dans la grotte des nains, au fond d’une chambre isolée à déverrouiller grâce à la clé magique (et non la clé de voleur), vous pourrez récupérer l’armure tectonique dans un coffre. Cette pièce d’armure réduit considérablement les dégâts de feu et fait toute la différence face au souffle brûlant du Dragon Vert. Sans elle, le combat devient bien plus risqué.
Emplacement du coffre contenant l’armureLes caractéristiques de l’armure tectonique
Stratégie de combat pour tuer le dragon vert
Comme évoqué, le dragon vert est un véritable sac à PV. Le combat peut vite s’éterniser si vous ne réalisez pas assez de dégâts. La compétence Lame du dragon sera indispensable pour infliger de lourds dégâts et l’armure tectonique vous permettra de résister aux attaques de feu.
L’armure tectonique minimise les dégâts de feuLame du dragon inflige de lourds dégâts au dragon vert
Ouvrez les hostilités avec Lame du dragon pour profiter de son efficacité contre les créatures draconiques. Utilisez Danse d’esquive et Défense ultime pour limiter les dégâts et survivre aux attaques physiques. Gardez un œil sur votre santé : ne laissez jamais vos PV descendre en dessous de la moitié, car un coup de queue critique peut vite être fatal.
Lorsque la barre de vie du Dragon Vert passe à la moitié et que son nom devient jaune, le combat change de rythme : le monstre gagne en vitesse temporairement et attaque deux fois par tour. À partir de là, concentrez-vous sur la défense et les soins. Enfin, si vos PM commencent à manquer pour vous soigner, la compétence Patate chaude peut renvoyer une partie des dégâts subis : une option risquée, mais efficace en dernier recours.
La patate chaude : ultime rempart face à un manque de PM
Une fois tué, le Dragon Vert libère la princesse, ouvrant la voie à la suite de votre aventure et à de nouveaux défis.
Un nouveau bruit de couloir relance l’espoir des fans : Valve travaillerait actuellement sur la bande-annonce de Half-Life 3. Après des années de silence autour de la mythique franchise, cette rumeur suggère que le studio préparerait non seulement le retour de Gordon Freeman, mais aussi une communication éclair, à la manière de Half-Life: Alyx.
Selon la dernière vidéo de Tyler McVicker, publiée dans l’épisode des HLX Files sur YouTube, Valve aurait entamé la production du trailer de Half-Life 3, ou HLX, nom de code supposé du projet. McVicker précise que, contrairement aux grands studios traditionnels, la firme de Gabe Newell adopterait une stratégie de communication bien plus discrète et resserrée.
En effet, alors que la plupart des studios publient un premier aperçu près d’un an avant la sortie d’un jeu, Valve privilégierait une annonce et un lancement presque simultanés. Une approche déjà éprouvée avec Half-Life: Alyx, dont la révélation avait précédé la sortie de quelques mois seulement. McVicker rappelle aussi que créer une bande-annonce trop tôt dans le développement conduit souvent à « fabriquer » des séquences scénarisées qui ne reflètent pas fidèlement le jeu final. Valve chercherait donc à éviter cet écueil en ne montrant le titre qu’une fois qu’il sera véritablement prêt.
Toutefois, cette rumeur doit être accueillie avec prudence : aucune fuite de données ni confirmation officielle ne vient étayer ces affirmations. Pour l’heure, le mystère entourant Half-Life 3 reste entier, mais le simple fait que l’on reparle d’un trailer suffit déjà à raviver la flamme des fans en attente depuis plus de quinze ans.
Les fans attendaient avec impatience l’arrivée d’un nouvel Animal Crossing sur Nintendo Switch 2. Ils ont finalement été partiellement entendus… En effet, Nintendo a annoncé aujourd’hui l’arrivée de Animal Crossing: New Horizons – Nintendo Switch 2 Edition, une version améliorée du jeu sorti en 2020 sur Nintendo Switch. Et ce n’est pas tout : une mise à jour majeure, la version 3.0, sera également disponible pour l’ensemble des joueurs.
Et un de plus sur Nintendo Switch 2 ! Après Super Mario Party Jamboree ou encore Kirby et le monde oublié, c’est au tour d’un nouveau jeu Nintendo d’arriver dans une version estampillée Nintendo Switch 2 Edition. Ainsi, Animal Crossing: New Horizons – Nintendo Switch 2 Edition sortira le 15 janvier 2025, en même temps que la mise à jour 3.0. Comme pour toutes les versions Nintendo Switch 2 Edition, le jeu sera proposé en version physique et numérique. À noter que la version physique fonctionnera aussi bien sur Nintendo Switch que sur Nintendo Switch 2, avec les améliorations prévues. Pour les possesseurs du jeu sur Nintendo Switch, une mise à niveau payante sera proposée, probablement autour de 20 €.
Parmi les nouveautés de cette édition, on notera une amélioration de la définition avec davantage de détails, la prise en charge du mode souris — notamment dans l’interface, l’organisation de votre maison ou la création de motifs personnalisés. Un nouvel objet sera également disponible à la vente en jeu : le mégaphone, qui utilisera le microphone intégré à la console pour localiser les habitants de votre île. Enfin, le mode en ligne s’étoffe avec la possibilité d’accueillir jusqu’à 12 joueurs simultanément sur votre île, ainsi qu’une intégration de Gamechat pour discuter pendant vos balades insulaires.
La mise à jour 3.0, gratuite et également disponible pour les joueurs sur Nintendo Switch, apportera de nombreuses nouveautés. Un hôtel fera notamment son apparition, dirigé par la famille d’Amiral, et vous pourrez y aménager les chambres grâce à une nouvelle monnaie dédiée. Plus de 9 000 objets pourront désormais être stockés, tandis que Resetti vous aidera dans l’aménagement de votre île. Il sera également possible de créer jusqu’à trois îles de rêve, offrant de nouvelles zones d’aménagement avec une taille et une topographie personnalisables — que vous pourrez même partager avec des amis.
Pour conclure, plusieurs collaborations sont à prévoir, notamment avec la société allemande LEGO, qui proposera des objets en lien avec sa marque. Si vous possédez des Amiibo The Legend of Zelda, il sera possible d’obtenir des objets inspirés de la série, ainsi que des bruitages bien connus.
Une large bande-annonce récapitulant l’ensemble des nouvelles fonctionnalités dédiées à la version Nintendo Switch 2 et à la mise à jour 3.0 a été dévoilée ci-dessous :
En attendant, Animal Crossing: New Horizons est toujours disponible sur Nintendo Switch.
Microsoft a publié les résultats financiers de son premier trimestre pour l’exercice fiscal 2026, révélant une période difficile pour sa division Xbox. Les ventes de consoles ont chuté de 29 % sur un an, entraînant une perte estimée à 113 millions de dollars par rapport à l’année précédente.
Il ne fait pas bon vivre chez Xbox, entre la hausse des coûts de l’abonnement à l’Xbox Game Pass et le chiffre d’affaires global qui baisse, la fin d’année risque d’être morose. En effet, le chiffre d’affaires de la branche jeu vidéo s’établit désormais à 5 508$ milliards contre 5 621$ sur l’exercice fiscal de la même période l’année dernière, soit une baisse de 2%.
Alors que le jeu principal de ce mois de novembre 2025 avait fuité en début de semaine, nous étions toujours dans l’attente de connaître les deux autres titres de la sélection des jeux PlayStation Plus pour ce mois de novembre 2025. L’annonce officielle est enfin tombée, et nous pouvons dire qu’il y en aura pour tous les goûts.
Après le leak de Stray ce lundi, PlayStation devait communiquer sur les deux autres jeux offerts dans le cadre du programme PlayStation Plus. Rappelons que ces jeux sont récupérables peu importe la formule choisie pour votre abonnement (Essential, Extra ou Premium). Sans plus tarder, voici la liste complète avec l’ajout d’un jeu de course ainsi qu’un simulateur de bataille :
Stray (PS5/PS4)
EA Sports WRC 24 (PS5)
Totally Accurate Battle Simulator (PS4)
Les jeux cités ci-dessus seront disponibles pour les abonnés dès le mardi 03 novembre 2025 à 11h00. Et si vous ne savez toujours pas quelle offre PlayStation Plus est faite pour vous, nous avons justement un guide qui vous permettra de choisir l’abonnement PS Plus le plus approprié à vos envies et besoins.
Nous ne présentons plus la série Dragon Quest, forte de plus de 95 millions d’exemplaires vendus à travers le monde au fil de ses onze opus principaux. Depuis la sortie du tout premier épisode en 1986, cette franchise de JRPG a accompagné plusieurs générations de joueurs, portée par ses combats au tour par tour iconiques et sa bande originale enchanteresse. Près de quarante ans après ses débuts, Dragon Quest I nous revient, accompagné de son cadet Dragon Quest II, dans un remake HD-2D développé par ARTDINK et la Team Asano, agrémenté de quelques nouveautés bienvenues.
Testé sur Nintendo Switch grâce à une version numérique envoyée par l’éditeur
Sortis à l’origine sur Famicom et NES à la fin des années 1980, ces deux jeux font aujourd’hui leur retour sous la forme de remakes ambitieux en HD-2D. Ce style visuel si particulier, à la fois rétro et moderne, est désormais la marque de fabrique de la Team Asano, passée maître dans cet art. Ce rendu, à présent bien connu, sied particulièrement bien aux remakes de RPG classiques, puisqu’il conserve le charme original tout en modernisant l’expérience. La formule n’est d’ailleurs pas nouvelle pour Square Enix, qui avait déjà sorti en début d’année le remake HD-2D de Dragon Quest III, salué par la rédaction pour sa fidélité et sa réussite visuelle. On pourrait par ailleurs s’interroger sur l’ordre de sortie de ces remakes, puisque le troisième opus précède les deux premiers. La raison est simple : Dragon Quest III est un préquel des épisodes I et II. Commencer par celui-ci permet donc de mieux comprendre la genèse du monde et des héros. Néanmoins, cette logique narrative peut prêter à débat puisqu’une majorité des optimisations apportées aux remakes se retrouvent sur ces trois opus. Dans Dragon Quest III, nous incarnions Elric, un héros légendaire ayant vaincu les forces du mal pour sauver son royaume. Dans Dragon Quest I & II, nous suivons les descendants de ce héros mythique à travers des époques différentes et des royaumes ayant évolué au fil des siècles.
Que l’aventure commence !
Une épopée classique mais toujours aussi charmante
Dans Dragon Quest I, alors que l’archidémon terrassé par Elric refait surface à la tête d’une armée de monstres, son descendant jure fidélité au roi et part seul à l’aventure pour libérer le monde du mal. Dragon Quest II se déroule quant à lui plusieurs générations plus tard dans le même univers. Trois royaumes prospèrent depuis la victoire du héros légendaire et de son descendant, mais une nouvelle invasion démoniaque vient rompre cette ère de paix. Les princes et princesses desdits royaumes, descendants eux aussi d’Elric, s’unissent alors à leurs tours pour affronter les forces du mal et sauver leur monde.
Vous l’aurez compris, l’histoire principale ne brille pas par sa complexité, il s’agit après tout de celle de jeux qui ont près de 40 ans et à l’époque, l’imagination était vite limitée par les capacités techniques des consoles. Toutefois, bien que la quête principale soit simpliste, elle brille d’un charme certain et a bénéficié de nombreux ajouts bienvenus au sein des deux opus et sur toutes les transversales : nouvelles scènes, donjons inédits, ennemis supplémentaires, révision du système de combat, HUD modernisé, et bien plus encore. Sans oublier que produire un remake d’un jeu vieux de quarante ans représente un défi de taille : il y a plus d’éléments à créer qu’il n’y en a à récupérer sur les opus d’origine. Il faut souvent reconstruire intégralement plutôt que simplement moderniser.
Se promener de ville en ville est un vrai plaisir
Une difficulté adaptée et des améliorations techniques bienvenues
Dragon Quest I & II HD-2D Remake proposent dans ses deux jeux, trois niveaux de difficulté similaires à ceux du remake du troisième opus : Dragonnet, Dragon et Draconien. Il est possible de changer de difficulté à tout moment. Pour le bien de ce test, nous avons choisi le mode Dragon, la difficulté standard. Ne vous y trompez pas : même en difficulté classique, le jeu reste exigeant. Les jeux de l’époque étaient particulièrement difficiles et assez peu guidés. Dans ce remake, tout a été globalement simplifié, néanmoins les combats restent mortels si la préparation est insuffisante. Il n’est pas rare de foncer vers un objectif, de rouler sur les ennemis de la zone sans grande difficulté et puis, de se heurter à un mur en combattant un boss impossible à vaincre, nous poussant alors à rebrousser chemin pour gagner de l’expérience ou opter pour un meilleur équipement. Ce remake introduit aussi des améliorations de confort, comme les sauvegardes automatiques après chaque combat, rendant la sauvegarde manuelle dans les églises quasi obsolète, ou la possibilité de prendre sa revanche contre un boss immédiatement après une défaite.
Un dragon vert sauvage apparaît
Les combats, toujours au tour par tour, nécessitent réflexion et anticipation. Dans Dragon Quest I, le héros combat seul et dans le II, on contrôle une équipe de quatre personnages. À l’inverse de Dragon Quest III, il n’est pas possible de choisir sa classe, mais le personnage a un rôle implicite : tank, DPS, soutien ou soigneur. Les affrontements accueillent désormais plusieurs ennemis simultanément, modernisant la formule. Comme dans le remake du III, les combats peuvent se dérouler à trois vitesses : normale, rapide et très rapide afin d’accélérer les actions. Des tactiques automatiques permettent elles aussi d’accélérer les combats en déléguant le choix des actions aux personnages : priorité aux soins, économie de mana, sans pitié, etc. Ce système, loin d’être gadget, révèle parfois les faiblesses des adversaires et s’adapte intelligemment au contexte. Il est même possible de paramétrer les priorités de sorts ou d’attaques, permettant de construire de vraies stratégies à long terme. Le pilotage automatique est non seulement un gain de temps lors des combats sans intérêt, mais aussi très intéressant puisqu’il permet d’identifier les points faibles des différents adversaires.
Pas de pitié pour les faiblards
Un remake à la fois moderne et authentique
Pour satisfaire les joueurs modernes sans trahir les puristes, Dragon Quest I & II HD-2D Remake intègre de nombreuses améliorations de fond. Le doublage intégral en japonais et en anglais renforce l’immersion et la compréhension du scénario. Nous avons privilégié la version japonaise sous-titrée en français, et le résultat est remarquable. L’interface utilisateur a été refondue, identique à celle du remake du III : plus complète, mais toujours un peu archaïque. Notons également que les menus du premier épisode laissent croire que l’équipe peut s’agrandir, ce qui n’est pas le cas. La faute à un modèle d’interface commune aux trois jeux. Par ailleurs, un onglet d’aide fait lui aussi son apparition et permet d’en apprendre davantage sur les mécaniques du jeu (raccourcis, sauvegardes, sorts, etc). Le jeu laisse aussi le choix aux joueurs d’afficher ou non les marqueurs de quête sur la carte pour une expérience plus authentique. Sans lesdits marqueurs, il faudra alors parler à bon nombre de PNJ pour découvrir les indices sur notre destination. Pour les amateurs de défis du genre, le journal de conversations fait partie des autres nouveautés notables et accessibles à tout moment, il permet de relire les dialogues importants. D’autres petites nouveautés à la marge, mais bienvenues font aussi leur apparition contrairement aux opus d’origine. Comme le fait de ne pas avoir à s’équiper d’une torche lorsque l’on pénètre dans une zone sombre, le joueur le fait automatiquement.
Des ajouts de confort
Sublimé par une réalisation HD-2D impeccable sous Unreal Engine, le jeu est une merveille visuelle, notamment grâce à ses jeux de lumière : cavernes illuminées par des puits de lumière, réverbération de la lumière du jour sur l’eau, crépitement d’une torche dans l’obscurité. Chaque décor est un régal pour les yeux et Team Asano a encore une fois de plus réalisé un travail remarquable sur ce remake. De plus, de nouvelles cinématiques viennent enrichir l’expérience, tout comme des environnements inédits, à l’image du nouveau monde sous-marin dans Dragon Quest II. Toutefois, les innombrables ajouts permettent d’enrichir l’expérience et la narration du titre en donnant davantage de profondeur à l’univers et au scénario. Enfin, impossible de conclure ce test sans évoquer la bande originale légendaire de Dragon Quest, interprétée ici par l’Orchestre symphonique métropolitain de Tokyo. Nous pourrions passer des soirées entières avec le thème du menu principal en fond sonore tellement celui-ci est magistral. Composée par Koichi Sugiyama, la BO sublime l’aventure, même si certains thèmes peuvent paraître un peu répétitifs selon les zones.
Les environnements sont très jolis
Nous n’avons constaté aucun bug sur la version 1.0.1 de notre test et celle-ci nous a offert des chargements rapides, même en mode portable. Nous supposons d’ailleurs qu’un bon nombre de ces chargements sont artificiels, mais ils rappellent avec nostalgie les temps de chargement des anciens opus. La version Nintendo Switch 2 profitera de graphismes améliorés, à l’instar de la mise à jour gratuite du remake du III. Attention toutefois : contrairement à ce dernier, il n’est pas prévu que la version Switch 1 bénéficie d’une mise à jour vers la version Nintendo Switch 2. Il est donc préférable d’acheter la version correspondante à votre console.
Verdict
Avec Dragon Quest I & II HD-2D Remake, Square Enix et la Team Asano signent une relecture exemplaire de deux monuments du JRPG. Ces versions modernisées conservent le charme et la simplicité des jeux d’origine, tout en leur offrant une seconde jeunesse grâce à une direction artistique somptueuse, une bande-son orchestrale magistrale et de nombreuses améliorations de confort. En modernisant les combats, les interfaces et l’exploration, les studios ont sublimé la nostalgie sans la trahir. Si l’on peut regretter quelques archaïsmes d’époque et une difficulté parfois inégale, ces remakes s’imposent comme une redécouverte incontournable pour les fans de la saga comme pour les néophytes. Une porte d’entrée idéale avant de se lancer dans Dragon Quest III HD-2D.
Amazon a annoncé une profonde réorganisation de sa branche jeux vidéo, marquée par une réduction massive des effectifs et un recentrage stratégique sur ses activités les plus rentables. En conséquence, sa division MMO est vidée de ses effectifs et New World ne sera plus alimenté.
C’est de Bloomberg que nous tenons ces informations, plus de 14 000 postes sont supprimés à travers l’ensemble du groupe, avec un impact particulièrement fort sur les studios de développement d’Irvine et de San Diego. Dans une note interne adressée au personnel, on apprend que la société va réduire considérablement ses investissements dans le développement de jeux AAA, en particulier dans le secteur des MMO. Cette décision met fin à plusieurs projets d’envergure, notamment le suivi du MMO New World ainsi qu’un jeu non annoncé basé sur Le Seigneur des Anneaux, désormais suspendu. Les serveurs de New World resteront actifs jusqu’en 2026 et la mise à jour Nighthaven sera la dernière.
Cette restructuration marque un tournant majeur pour Amazon Games, qui semble renoncer à la course aux MMO après plusieurs années de tentatives mitigées. Amazon souhaite désormais concentrer ses efforts sur les domaines où elle dispose d’un avantage compétitif, comme Luna, son service de cloud gaming, ou encore des projets exploitant l’intelligence artificielle. De son côté, le studio montréalais d’Amazon poursuivra le développement de March of Giants, un titre de stratégie encore en production.
Plusieurs rassemblements ont eu lieu dans New World depuis cette annonce et les messages de soutiens aux développeurs licenciés et les messages de mécontentements fusent sur les réseaux sociaux. Il est fort regrettable qu’un jeu sorti en 2021 soit d’ores-et-déjà condamné en 2026 alors qu’il a connu et qu’il connaît encore de nombreux adeptes selon SteamDB et malgré qu’il ait été récemment porté sur consoles. Des initiatives comme la pétition Stop Killing Games qui avait fait parler d’elle en début d’année en récoltant des millions de signatures aurait pu changer la donner en Europe, mais celle-ci est restée pour le moment, lettre morte.
New World players are gathering in Windsward across servers after the news today that the game will no longer be updated
Hideo Kojima, le créateur de Metal Gear Solid et Death Stranding, aurait pu s’aventurer dans l’univers de Matrix. Mais ce projet, initié après la sortie du premier film culte des Wachowski, n’a jamais vu le jour : Konami, son éditeur, a tout simplement refusé d’en entendre parler.
En 1999, peu après la sortie du premier Matrix, les Wachowski, fascinés par le travail de Kojima, approchent le studio japonais Konami pour lui proposer de développer un jeu vidéo inspiré de leur film. À l’époque, Kojima est déjà reconnu mondialement : Metal Gear, Metal Gear 2 et Metal Gear Solid ont connu un succès critique et commercial éclatant. L’idée d’un Matrix dirigé par lui faisait donc rêver.
Selon Chris Bergstresser, ancien vice-président de la division licences de Konami, les Wachowski se sont rendus au siège de l’entreprise pour présenter leur idée directement à Kojima. Accompagnés de leur artiste conceptuel, ils déclarent :
Nous voulons vraiment que vous fassiez le jeu Matrix.
Mais après traduction, Kazumi Kitaue, alors producteur exécutif, tranche immédiatement : un Non catégorique. Fin de la discussion. Les membres de l’équipe, raconte Bergstresser, ont été profondément déçus de voir passer une telle opportunité, même si tout le monde a ensuite profité de la première japonaise du film et de son afterparty.
Avec le recul, la décision de Kitaue s’explique facilement : à l’époque, Konami était déjà entièrement mobilisé sur la saga Metal Gear Solid. Entre MGS2 (2001) et MGS3 (2004), Kojima et ses équipes connaissaient une période d’intense créativité, qui allait marquer durablement l’histoire du jeu vidéo. Finalement, c’est en 2003 que sortira Enter the Matrix, développé par Shiny Entertainment, un jeu qui, sans être à la hauteur des ambitions des Wachowski, témoignera de ce que Matrix aurait pu devenir sous la houlette de Kojima.
Un tournant historique se profile dans l’univers du jeu vidéo : les frontières entre Xbox et PlayStation s’effacent peu à peu. Selon de récents rapports, la prochaine console de Microsoft permettra d’accéder à des titres de Sony, tels que God of War, Spider-Man ou Ghost of Tsushima.
Un changement de paradigme se dessine : celui de la fin des exclusivités strictes. Microsoft a déjà ouvert la voie en publiant plusieurs de ses titres majeurs, comme Starfield, Forza Horizon 5 et Halo, sur les plateformes concurrentes. De son côté, Sony a commencé à assouplir sa position, notamment avec la sortie de Helldivers 2 sur Xbox plus tôt cette année.
Selon Jez Cordon, journaliste chez Windows Central, la prochaine Xbox adoptera une approche plus proche du PC, intégrant directement des plateformes telles que Steam, Epic Games Store et Battle.net. Cette évolution permettra non seulement de lancer des jeux comme World of Warcraft depuis la console, mais aussi d’installer presque n’importe quel titre compatible Windows. En pratique, cela signifie que des exclusivités PlayStation, disponibles sur PC via Steam ou Epic, deviendront accessibles sur Xbox, sans passer par une sortie officielle sur la console.
Cette ouverture des écosystèmes redéfinit la notion même d’exclusivité. Si certaines fonctionnalités emblématiques de la Xbox, comme les succès et le Gamerscore, pourraient ne pas être prises en charge pour ces titres, l’avantage pour les joueurs est clair : un accès élargi à des décennies de contenus et une liberté de choix sans précédent.
Alors que c’est dans deux petits jours que Sony annoncera officiellement les jeux offerts aux abonnés PlayStation Plus pour novembre 2025, un célèbre leaker a déjà mis la main sur l’un d’entre-eux. Et pour une fois, il s’agit d’un jeu qui avait déjà été proposé aux abonnés, bien qu’il fallait disposer d’un abonnement spécifique.
Si on vous dit un jeu offert aux abonnés PlayStation Plus Extra ou Premium lors de sa sortie intiale le 19 juillet 2022, cela vous dit-il quelque chose ? Autre indice : le héros principal est un petit chat roux au charisme indéniable. Vous l’avez certainement compris, l’un des jeux de ce mois de novembre 2025 n’est rien d’autre qu’un titre qui a eu une excvlusivité temporaire console PlayStation. C’est le leaker désormais bien connu billbil-kun qui l’a annoncé dans les colonnes de Dealabs ce jour.
Le premier jeu offert ce mois de novembre 2025 est donc Stray. Le titre développé par BlueTwelve Studio sera proposé dans deux versions, à savoir PS5 et PS4. N’oublions pas que suite au lancement réussi du titre, ce dernier est paru sur toutes les consoles jusqu’il y a quelques mois sur la Nintendo Switch. Deux autres jeux seront également proposés, restez donc à l’écoute lors de l’annonce officielle prévue ce mercredi 29 octobre 2025.
Pour rappel, Stray est disponible sur PS5, Xbox Series X|S, PS4, Xbox One, Nintendo Switch et PC.
Après trois années d’absence, la franchise Pokémon fait enfin son retour sur Nintendo Switch — et pour marquer le coup, quoi de mieux qu’une version pensée pour la toute dernière console du constructeur japonais. Souvent critiquée pour sa technique en retrait, la série n’en demeure pas moins un univers chéri par des millions de fans à travers le monde. Avec Légendes Pokémon Z-A, la question se pose : la magie opère-t-elle toujours ? Nous avons exploré Illumis, cette ville emblématique bien connue des joueurs, pour vous livrer nos impressions.
Test réalisé sur Nintendo Switch 2 grâce à une version numérique envoyée par l’éditeur
Une représentation utopique de Paris
Il y a désormais treize ans, Illumis illuminait la Nintendo 3DS avec la sortie de Pokémon X/Y. Depuis, nous n’avions plus eu l’occasion d’y retourner. Deuxième épisode de la sous-franchise après un Légendes Pokémon Arceus convaincant qui avait su renouveler une formule en perte de souffle en 2022, ce nouvel opus marque également une grande première dans l’histoire de Nintendo : il s’agit tout simplement du premier jeu Pokémon à sortir en version native sur Nintendo Switch 2. À noter que la version physique Nintendo Switch 2 contient également le jeu dans sa version Switch classique — idéal pour ceux qui envisagent de passer prochainement à la nouvelle console.
Divers marchands et de nombreuses boutiques se trouveront sur votre chemin
Ce Légendes Pokémon Z-A nous ramène donc à Illumis… et uniquement à Illumis. Bien que la ville soit plutôt vaste, on aurait apprécié explorer autre chose que les toits et les rues de cette capitale parisienne que beaucoup arpentent déjà au quotidien. Cela dit, les habitants d’Illumis ont de la chance : la ville est d’une propreté presque irréelle – on se croirait à Kyoto. Mais cette propreté n’est pas seulement le fruit d’un bon entretien virtuel, elle reflète surtout le travail des développeurs, qui livrent un titre dans la continuité visuelle des précédents opus.
Malheureusement, si les personnages et les Pokémon bénéficient d’animations globalement correctes, l’ensemble reste lisse, sans relief, et tout simplement indigne des capacités de la Nintendo Switch 2. Aucun reflet à l’horizon, des textures de basse qualité recyclées à l’excès, des toits et des rues qui se ressemblent. Seuls les Pokémon apportent un peu de variété. Même sur Switch 2, le moteur graphique peine à afficher un nombre satisfaisant d’éléments à l’écran. Résultat : popping fréquent, aliasing visible, et une distance d’affichage très limitée. Il n’est pas rare de voir des Pokémon ou des dresseurs surgir sans prévenir, attirant l’attention de manière involontaire.
Les combats deviennent musclés dès l’arrivée des Mega-Évolutions
Terminons ce bilan technique sur une note plus positive : les créatures disposent d’une modélisation honorable, et les effets visuels durant les combats sont plutôt réussis. Côté performance, le jeu s’en sort globalement bien :
En mode portable sur Nintendo Switch : 720p / 30 fps
En mode portable sur Nintendo Switch 2 : 1080p / 60 fps
En mode docké sur Switch : 800p à 1080p / 30 fps
En mode docké sur Switch 2 : 1080p à 4K / 60 fps
Malgré les nombreux effets visuels en combat, aucune baisse de framerate n’a été constatée sur Switch 2. Les temps de chargement sont également réduits, avec moins de 15 secondes pour se retrouver dans Illumis une fois le jeu lancé depuis le menu de la console. Mention spéciale aux menus du jeu : ils sont clairs et bien organisés. Pour un jeu comme Pokémon, la navigation hors du jeu se doit d’être fluide et intuitive. On apprécie le fait que toutes les fonctionnalités soient rangées au bon endroit et avec intuitivité, ce qui nous évite de perdre de précieuses minutes à trouver l’emplacement de tel ou tel objet.
Alors la zone, ça dit quoi ?
La faune et la flore sont au cœur des priorités de l’équipe dirigeante d’Illumis. Et pour cause : les deux activités principales du jeu ne se déroulent pas au hasard dans les rues, mais bien dans des zones délimitées et pensées pour le bien-être des dresseurs et des Pokémon. On retrouve ainsi plus d’une vingtaine de zones dédiées à la capture et à la découverte des nombreuses espèces présentes dans la ville. Le scénario met en avant les méga-évolutions et une intrigue liée à la technologie et à l’environnement. L’histoire progresse par chapitres, mêlant exploration urbaine, affrontements stratégiques et enjeux sociaux. On retrouve ainsi des quêtes principales mais également des missions annexes qui pour certaines sont totalement anecdotiques mais auront à défaut le mérite de récupérer de précieuses ressources.
L’interface proposée est hyper intuitive.
L’occasion est donc idéale de remplir un nouveau Pokédex qui n’attend que votre perspicacité et votre patience. Avec plus de 230 Pokémon déblocables, les amateurs de collection auront de quoi faire. La diversité est au rendez-vous : des Pokémon issus de toutes les générations, de la première à la neuvième, sont présents. Il y en aura pour tous les goûts. Comme d’habitude, certaines créatures ne seront capturables qu’en respectant des conditions spécifiques : discrétion, cycle jour/nuit, ou tout simplement avec de la chance.
Pour capturer un Pokémon, deux approches s’offrent à vous : une capture discrète, en évitant d’être repéré ou bien réduire sa jauge de vie avant de tenter votre chance. Comme dans les autres jeux de la franchise, plusieurs types de Balls sont disponibles. La plupart peuvent être récupérées dans les rues via les nombreux collectibles disséminés sur votre chemin. Même si l’argent est relativement facile à obtenir – notamment grâce aux combats – sachez que les Poké Balls ratées peuvent être récupérées auprès d’un PNJ situé à côté de chaque Centre Pokémon.
Les starters de la première génération sont également à Illumis
Une fois la nuit tombée, Illumis change radicalement de visage. Exit les zones de capture, place aux zones de combat. C’est ici que vous pourrez faire évoluer votre rang, en partant du rang Z avec pour objectif d’atteindre le rang A. Comme pour la capture, la discrétion joue un rôle clé : elle offre un bonus de dégâts non négligeable. Même si la méthode peut sembler peu orthodoxe, l’avantage stratégique est réel. Une fois la nuit passée, votre nombre de victoires génère un multiplicateur appliqué à toute la monnaie récupérée dans les rues, vous permettant ainsi de faire grandir votre porte-monnaie.
Un gameplay qui atteint le rang de légende
Vous l’aurez compris, Légendes Pokémon Z-A n’est pas un épisode principal de la série, et il s’autorise donc quelques libertés en matière de jouabilité. Et pour le coup, l’ensemble est très prenant, hautement addictif, et il devient difficile de lâcher la manette – seule la batterie de la console a réussi à nous forcer à faire une pause. Ici, le joueur a plus de contrôle de son Pokémon, et contrairement aux épisodes traditionnels, il ne s’agit pas d’un jeu au tour par tour. Vous déplacez votre Pokémon, mais aussi votre personnage, en temps réel. Il faut donc prendre des décisions rapidement et attaquer sans tarder. Chaque attaque utilisée impose un temps de recharge variable selon sa puissance.
Il faudra enchaîner les combats pour progresser dans la hiérarchie des dresseurs
Vous pouvez également switcher rapidement entre les membres de votre équipe. Comme toujours, il s’agit de choisir le bon Pokémon au bon moment pour prendre l’ascendant sur l’adversaire. Autre nouveauté : les Pokémon ne disposent plus de PP pour leurs capacités, et il est même possible de modifier leurs attaques à tout moment via le menu du jeu. Une capacité oubliée n’est donc jamais perdue : vous pouvez la réattribuer à tout moment hors combat.
Même logique pour les évolutions, qui ne sont plus automatiques. Le jeu vous avertit lorsqu’une évolution est possible, mais c’est à vous de l’activer manuellement via l’interface dédiée. En clair, Légendes Pokémon Z-A vous laisse la main sur toutes les actions, sans jamais vous imposer de décisions. Combiné à des temps de chargement très courts – en tout cas sur Nintendo Switch 2 – on prend plaisir à déambuler dans les rues d’Illumis à la recherche du moindre dresseur ou Pokémon.
Votre Motismart vous servira de stop-chûte
Enfin, comme dans les derniers opus, l’ensemble de votre équipe reçoit de l’XP à l’issue de chaque combat, et non uniquement les Pokémon ayant participé activement. Le farm est donc toujours présent, mais moins intense que dans certains épisodes précédents.
Un rythme de jeu controversé
Exploration, combats, captures et narration : Légendes Pokémon Z-A propose un large panel des mécaniques qui ont façonné la franchise ces dernières années. Encore faut-il que l’ensemble soit suffisamment dynamique pour éviter l’ennui. Et honnêtement, les quatre premières heures de jeu ont été particulièrement laborieuses de notre côté : on enchaîne les dialogues interminables censés poser les bases d’une intrigue qui peine à captiver. Le rythme est lent, presque soporifique, et après une personnalisation du personnage via un éditeur assez classique et sans réelle profondeur, on sent que les développeurs ont voulu installer une atmosphère mystérieuse – mais celle-ci ne prend jamais vraiment.
Ramoloss est l’un des Pokémon qui dispose d’une Méga-Évolution
Il faudra patienter six à huit heures de jeu, selon votre rythme, pour débloquer enfin la première Méga-Évolution et commencer à ressentir un vrai plaisir en combat. À partir de là, l’intensité monte d’un cran. Mais jusque-là, le jeu nous freine constamment dans notre exploration, nous ramenant dans le droit chemin et nous empêchant de fouiller librement les recoins de la carte. Frustrant, surtout quand on croise des collectibles à portée de main… que le jeu refuse de nous laisser récupérer, prétextant que ce n’est pas le bon chemin. Une limitation difficile à justifier en 2025.
Malgré les efforts pour étoffer le lore avec de nombreux personnages et dialogues – dont certains franchement gênants avec des possibilités de réponse sans intérêt – il manque un élément fondamental pour un jeu de cette envergure : un doublage complet. Certes, la franchise n’a jamais proposé de voix, mais il serait temps de se mettre à la page. D’autant plus que les jeunes joueurs, cible naturelle de la série, pourraient avoir du mal à suivre les nombreuses instructions uniquement textuelles, malgré les aides visuelles disponibles sur la carte.
Les personnages manquent globalement de charisme
Enfin, mention spéciale à l’OST, fidèle à la tradition Pokémon : on retrouve des thèmes retravaillés issus de la saga, ainsi que de nouvelles compositions qui font mouche, notamment lors des combats. On regrettera simplement le manque de variété et l’absence d’un jukebox pour écouter librement ces morceaux dans le jeu. Peut-être une fonctionnalité à venir via l’application Nintendo Music, qui sait ?
Verdict
Légendes Pokémon Z-A est un titre prenant, porté par un gameplay dynamique qui donne envie d’y revenir encore et encore. Grâce à un système de combat remanié, atteindre le rang A, symbole du meilleur dresseur, s’est révélé particulièrement gratifiant. En revanche, difficile de passer sous silence une direction artistique datée et une technique en retrait, indignes des capacités de la Nintendo Switch 2. Le level-design peu inspiré d’Illumis n’aide pas à rendre l’exploration agréable, malgré les bonnes intentions. Au final, les fans de la franchise y trouveront sans doute leur compte et parviendront à faire abstraction des limites techniques. Les autres, en revanche, risquent de passer leur chemin — sans rancune.
Du contenu non prévu pour la saison 1 de Battlefield serait prêt à être prochainement publié lors d’une mise à jour. Selon un dataminer, il pourrait bien s’agir du fameux mode Battle Royale annoncé pour une sortie en dehors du contenu des saisons.
Portant le nom de code Granite, ce contenu supplémentaire a été dévoilé par le compte d’actualités ModernWarzone à partir du datamining de l’application EA. Selon les informations découvertes, il pourrait bien s’agir d’un mode Battle Royale prévu pour ce 28 octobre, le même jour que le début de la saison 1.
BREAKING: A new content drop for Battlefield 6 that is NOT Season 1 codenamed “Granite” with release date of October 28th has been datamined from the EA App.
Think it’s safe to say this is the BF6 Battle Royale.
Pour rappel, c’est un peu plus tôt dans le mois que Battlefield Studios a déclaré qu’un mode de jeu de type Battle Royale serait une des premières intégrations en dehors du contenu des saisons. Sans révéler de date d’intégration au contenu de base.
Il y a beaucoup plus à espérer au-delà de nos campagnes de saisons alors que notre équipe continue d’examiner les données fournies par Battlefield Labs, les commentaires des joueurs et nos idées complètement nouvelles pour l’avenir, en commençant par une nouvelle version passionnante d’un Battle Royale sur Battlefield
Si vous désirez en apprendre plus sur le contenu gratuit de la saison 1 et ses trois vagues prévues pour sortir entre octobre et décembre, découvrez notre article à ce sujet.
À l’instar de ce qu’avait proposé Bethesda avec The Elder Scrolls V: Skyrim, Fallout 4 suit le même chemin avec l’annonce d’une Anniversary Edition. Dans seulement quelques jours, les joueurs pourront replonger dans cette aventure post-apocalyptique via une édition ultra-complète.
Le FPS de Bethesda s’apprête à faire son grand retour. Après avoir déployé dans la confusion les mises à niveau vers PS5 et Xbox Series XS, le studio américain annonce une nouvelle version du jeu regroupant l’intégralité du contenu sorti à ce jour, accompagnée de quelques bonus. Fallout 4 Anniversary Edition sera disponible en édition numérique uniquement à partir du 10 novembre 2025 sur PS5, Xbox Series XS, PS4, Xbox One et PC. Une version Nintendo Switch 2 est également en développement, avec une sortie prévue en 2026, sans date précise pour le moment.
Cette nouvelle édition comprendra :
Le jeu de base
Les extensions : Automatron, Far Harbor, Nuka-World et les packs d’atelier
Plus de 150 éléments du Creation Club
Les Créations, pour enrichir encore davantage l’expérience
Une bande-annonce a d’ailleurs été diffusée pour l’occasion, présentant en détail le contenu de cette édition anniversaire.
En attendant, Fallout 4 est toujours disponible sur PS5, Xbox Series X|S, PS4, Xbox One et PC.
Microsoft a de la suite dans les idées. Après la sortie du premier épisode de Gears of War sur PS5 il y a quelques semaines, c’est au tour d’un autre mastodonte de la marque verte de faire son entrée sur PlayStation. Le géant américain a annoncé l’arrivée, prévue pour 2026, de Halo: Campaign Evolved sur l’ensemble des plateformes actuelles — à l’exception de la Nintendo Switch 2.
Après des mois de rumeurs, la vérité éclate enfin en ce début de week-end. Pour la première fois de son histoire, la franchise Halo va sortir du giron Xbox et PC. Halo: Campaign Evolved sera donc disponible en 2026 sur PS5, Xbox Series XS et PC, avec une sortie day one dans le catalogue Xbox Game Pass. Les joueurs PlayStation peuvent d’ores et déjà ajouter le jeu à leur liste de souhaits sur le PlayStation Store.
Comme son nom l’indique, il s’agit d’un remake de la campagne du tout premier épisode, Halo: Combat Evolved, sorti en 2001 sur Xbox. Grâce à l’Unreal Engine 5, le jeu bénéficiera de nouveaux graphismes, de cinématiques retravaillées, et d’une expérience modernisée. En revanche, pas de mode multijoueur : seule la campagne sera jouable, en solo, en écran partagé jusqu’à deux joueurs (uniquement sur console), ou en coop en ligne jusqu’à quatre joueurs, avec cross-play et cross-progression.
Du contenu inédit sera également de la partie, avec l’ajout de trois missions préquelles et de nouvelles armes. Une première vidéo de gameplay de treize minutes a d’ailleurs été dévoilée sur la chaîne YouTube officielle de la franchise, offrant un aperçu prometteur de cette refonte très attendue.
En attendant, Halo: The Master Chief Collection est toujours disponible sur Xbox et PC.
En ce mois d’octobre particulièrement chargé en sorties, l’éditeur français Microids tente tant bien que mal de tirer son épingle du jeu avec les versions consoles de KAKU: Ancient Seal. Si ce jeu de plates-formes ne vous dit rien, c’est tout à fait normal. Après plus d’un an en accès anticipé, il est finalement sorti en version 1.00 sur PC en juillet 2024, et débarque désormais sur les consoles de dernière génération, à l’exception notable de la Nintendo Switch, pour l’instant mise de côté. Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’habit ne fait pas le moine.
Test réalisé sur PS5 Pro grâce à une version numérique envoyée par l’éditeur
Rétablir l’équilibre du monde : telle est votre mission
Comment une course-poursuite dans la neige avec un (Kinder) Piggy peut-elle finir par rétablir l’équilibre du monde ? C’est une excellente question, et même nous, en écrivant ces lignes, nous nous demandons encore comment nous en sommes arrivés là. Dans ce jeu développé par BINGFOBELL (un studio chinois fondé en 2016), vous incarnez Kaku, un jeune homme qui semble être l’élu chargé de restaurer l’équilibre du monde. Pour l’épauler, il pourra compter sur plusieurs compagnons, dont Piggy, un petit cochon rose au regard innocent, aussi craquant qu’utile. Ce fidèle acolyte dispose de plusieurs pouvoirs, comme la capacité de nous déguiser ou de nous téléporter vers des zones d’amélioration de compétences, avec notamment des salles bonus qui vous feront suer par moments.
Malheureusement, le scénario reste anecdotique et peu engageant, malgré la présence de nombreux collectables à récupérer. Notre principal regret réside dans le fait qu’il y avait matière à proposer une aventure narrative plus prenante, mais les efforts des développeurs se sont clairement concentrés sur le gameplay. Kaku devra explorer quatre territoires principaux, chacun lié à un élément : ciel, terre, eau et feu. À travers ces zones, il devra récupérer les âmes élémentaires pour tenter de rétablir l’équilibre. Mais cette quête sera semée d’embûches, avec des ennemis peu commodes qui ne vous laisseront que peu de répit. Le bestiaire est plutôt imposant, avec de nombreuses créatures à affronter, chacune dotée de sa propre palette de coups. Les boss, quant à eux, vous donneront du fil à retordre, et il faudra apprendre leurs enchaînements pour espérer les vaincre.
Ces portails vous permettront d’améliorer votre jauge de vie, d’endurance et de pouvoir spécial
Comptez un peu plus d’une dizaine d’heures pour boucler l’aventure principale, et environ trente heures pour terminer le jeu à 100 % et décrocher le fameux trophée platine sur PS5. Si vous souhaitez prolonger l’expérience ou relever un véritable défi, plusieurs niveaux de difficulté sont disponibles et peuvent être modifiés à tout moment via le menu Paramètres. De notre côté, nous avons joué en difficulté normale et avons trouvé l’expérience globalement équilibrée même si, une fois les améliorations débloquées et le gameplay maîtrisé, les derniers ennemis ne posent plus vraiment de problème. Rappelons enfin que le jeu est proposé à 29,99 € en version dématérialisée, avec une dizaine d’euros supplémentaires pour la version physique. Il serait donc injuste de le comparer à un AAA vendu deux fois et demi ce prix.
Une version PS5 qui manque de polish
Après une première version parue en 2023 sur Steam, KAKU: Ancient Seal a fait son petit bonhomme de chemin, bénéficiant de nombreuses améliorations au fil des mises à jour. Le dénouement logique du projet était bien entendu sa sortie sur consoles, exclusivement sur PS5 et Xbox Series XS. Tournant sous Unreal Engine, nous espérions que le titre soit à la hauteur de nos attentes. Les premières images laissaient entrevoir une production colorée, évoquant nos meilleurs souvenirs du genre plates-formes : Rayman, Spyro, ou plus récemment Kena: Bridge of Spirits. Mais une fois le jeu récupéré et lancé, force est de constater que la douche fut froide.
Le chara-design, peu inspiré, peine à susciter l’attachement, notamment envers Kaku, qui ne nous a transmis aucune émotion positive durant une dizaine d’heures de jeu. Difficile de s’attacher aux personnages, et l’absence de doublages ne fait qu’accentuer ce sentiment, tant certaines lignes de dialogue peuvent s’avérer particulièrement laborieuses. En revanche, les principaux thèmes musicaux bien que peu marquants font le travail et nous accompagne tranquillement dans notre quête.
Bien que colorés, les environnements ne sont pas à tomber par terre
Dès la première cinématique, une querelle entre les deux héros s’affiche via le moteur in-game, avec un rendu assez grossier. Bien que la 4K soit supportée sur notre téléviseur, le résultat manque d’éclat, et surtout, le jeu souffre d’un manque de stabilité préoccupant. Sur PS5 Pro, des baisses de framerate surviennent régulièrement, que ce soit en combat ou à la sortie d’un point de sauvegarde. Difficile de comprendre pourquoi ce portage tourne si mal, d’autant que les environnements sont plutôt vides et peu détaillés. On a l’impression qu’il manque encore quelques semaines de développement pour atteindre une véritable version 1.00.
Et les problèmes ne se limitent pas à l’aspect graphique. Bien que le jeu propose une traduction française, celle-ci est incomplète. Certaines interfaces, notamment celles expliquant les mouvements ou les infographies liées à l’évolution des capacités sont concernées. Pire encore, malgré une profusion de dialogues à faire défiler, certaines phrases comportent des fautes d’orthographe importantes, voire n’ont aucun sens. Comme évoqué plus haut, nous espérons que des mises à jour viendront corriger ces lacunes. Car en l’état, KAKU: Ancient Seal ressemble à un portage précipité, manquant de soin. Et pourtant, une fois plongé dans l’univers du jeu, il devient difficile d’en sortir, preuve qu’un certain potentiel existe, malgré les défauts.
Des mécaniques de jeu maîtrisées mais connues des habituées
Doté d’une vue à la troisième personne, KAKU: Ancient Seal reprend plusieurs formules déjà validées par des titres majeurs du patrimoine vidéoludique. L’inspiration de The Legend of Zelda: Breath of the Wild se fait sentir dans l’exploration, avec très peu d’informations disponibles sur la carte. On aime ou on n’aime pas, mais les vrais aventuriers apprécieront de parcourir librement ce vaste monde ouvert, sans être guidés par une multitude de points d’intérêt. Le jeu propose également un système d’énergie classique : on s’amuse à cueillir tout ce qui est possible pour restaurer sa barre de soin ou renforcer sa défense face à des ennemis redoutables. Grâce aux différents camps rencontrés, un peu de cuisine permet de transformer ces ingrédients en plats offrant davantage de résistance. À noter qu’il n’est pas possible de se téléporter partout : seuls certains points de la carte deviennent accessibles une fois le casse-tête d’une tour résolu.
Notre personnage dispose de plusieurs capacités malgré son jeune âge : roulade, frappe, saut, visée, tir… Le combo saut + roulade sera utilisé à foison pour atteindre des zones a priori inaccessibles, même si très vite, Piggy nous viendra en aide avec un pouvoir sorti de nulle part. Si les premiers combats peuvent sembler ardus, l’acquisition de compétences via un arbre dédié et l’amélioration des outils facilitent grandement la progression. Des éclats de cristaux sont régulièrement obtenus et permettent de tout faire évoluer : matériel, compétences, objets lancés, et même les aliments consommés. Face à un ennemi faible, il ne faut donc pas hésiter à l’éliminer pour récupérer quelques cristaux, monnaie principale du jeu, parfois combinée à d’autres ressources pour certains objets spécifiques.
Vous pouvez commencer par explorer la zone de votre choix
Les combats sont assez intenses, surtout face aux boss. Le joueur dispose de plusieurs options : combat rapproché ou attaque à distance grâce au lance-pierre. Toutes les stratégies sont envisageables pour venir à bout des ennemis. Cette phase prend une dimension RPG avec la possibilité de personnaliser son héros, aussi bien sa tenue que ses armes. Il faudra choisir son lance-pierre et son arme de corps à corps parmi celles débloquées au fil de l’aventure, sachant qu’il n’existe aucune boutique : seule la progression et la persévérance sont récompensées. Il est également possible d’y attacher des pierres runiques pour améliorer certaines statistiques du personnage. Le titre ne brille pas par son originalité, mais il récite correctement sa partition. La prise en main est cohérente et contribue positivement à l’envie d’explorer librement les quatre territoires principaux du jeu.
Verdict
KAKU: Ancient Seal est une surprise, aussi bien manette en main que sur le plan technique. Reprenant la formule à succès de plusieurs mastodontes de ces dernières années, le jeu parvient à offrir du plaisir dans l’évolution du personnage et l’exploration des vastes régions mises à disposition. Cependant, il faut reconnaître que l’ensemble manque d’originalité, aussi bien dans les intentions de gameplay que dans une direction artistique très générique, qui n’apporte finalement pas grand-chose de neuf. De plus, la version PS5 souffre encore de sérieuses carences techniques, avec une optimisation insuffisante à ce jour. Cela dit, le titre est proposé à un tarif accessible, avec en prime une durée de vie généreuse. Il mérite sans doute qu’on lui laisse sa chance… dans quelques mois, après le déploiement de mises à jour successives qui devraient stabiliser l’expérience de jeu.
Sur Pokémon TCG Pocket, chaque booster ouvert sur mobile génère du frisson. Ce petit moment d’excitation, celui où tout peut arriver. Dans la vraie vie, Evocards, une boutique française spécialisée dans les cartes Pokémon – mais également d’autres TCG -, cultive la même sensation avec une approche très concrète de la collection. Et sa nouvelle collection Ultra-Premium vient justement de sortir. Cette dernière est pensée pour les passionnés autant que pour les joueurs curieux
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Une boutique française qui mise sur la confiance
Depuis quelques temps, Evocards semble s’imposer comme l’une des nouvelles références dans le milieu des revendeurs du TCG Pokémon. Pas de promesses floues ni de délais interminables : les précommandes sont claires et les produits bien emballés en plus d’un service client qui semble disponible – une qualité rare dans le secteur. Certains chanceux peuvent même trouver un booster en cadeau dans leur commande, comme en attestent les avis clients Evocards. Cette fiabilité a permis à la boutique de se faire un nom auprès des collectionneurs, qui se doivent de redoubler de méfiance face aux arnaques et aux contrefaçons.
Des coffrets premium exclusifs pour raconter l’histoire de votre collection
La nouvelle collection exclusive Evocards Ultra-Premium va au-delà du simple produit dérivé. Chaque coffret est livré avec un coffret acrylique gravé et numéroté, en édition limitée (100 exemplaires chacun) pour appuyer l’aspect exclusif de chaque objet. Le design est sobre, élégant, et met en valeur les cartes qu’il renferme. L’idée est de sublimer l’objet sans trahir l’univers Pokémon.
Ces protections gravées ne sont pas qu’un accessoire. Elles témoignent d’un vrai soin pour la valeur des cartes, à la fois sentimentale et financière. Dans un marché où les tirages limités ou les éditions spéciales prennent de la valeur au fil du temps (comme le confirment les tendances relevées sur Cardmarket, plateforme de référence du TCG en Europe), la proposition d’Evocards a du sens.
Les coffrets s’accompagnent d’un tapis de jeu collector, d’une deck box premium, de 65 sleeves (pochettes de protection), d’une pièce métallisée et de 6 dés marqueurs. Ces derniers sont vendus entre 199,99 € et 229,99 € et sont actuellement en précommande.
Du virtuel au réel : une même émotion
En jouant à Pokémon TCG Pocket, on redécouvre ce plaisir simple d’ouvrir un booster, d’espérer et de tomber sur une carte rare. Evocards s’inscrit dans la même logique, mais dans le monde physique. L’un nourrit l’autre : les joueurs du mobile se reconnectent au plaisir de la collection réelle, et les collectionneurs retrouvent dans le jeu une nouvelle manière de vibrer.
Les Coffrets Ultra-Premium Evocards, avec leur design gravé et leur numérotation unique, incarnent cette passerelle entre les deux mondes. C’est une invitation à redonner du sens à l’objet, à sortir les cartes du simple statut de produit dérivé et à rentrer dans le marché du TCG Pokémon.
Collectionner, c’est avant tout une question d’émotion. Celle qu’on ressent en ouvrant un booster virtuel sur Pokémon TCG Pocket, en déchirant un booster dans la vraie vie ou en soulevant le couvercle d’un coffret exclusif Evocards. Dans tous les cas, on retrouve ce même frisson : celui de la découverte, de la rareté, du lien avec un univers qu’on aime depuis notre enfance. Evocards ne cherche pas à surfer sur la mode. La boutique prolonge, à sa manière, ce que Pokémon a toujours su créer : un attachement sincère, une passion partagée, et ce goût irrationnel pour les cartes qu’on garde précieusement au fil des années.
Alors que Metroid Prime 4 s’apprête à sortir le 4 décembre 2025, les fans de la saga ont bien du mal à (re)découvrir les précédents épisodes. Mais une lueur d’espoir brille : le producteur historique de la série, Kensuke Tanabe, évoque lui-même l’idée d’un remake de Metroid Prime 2: Echoes dans un nouvel ouvrage consacré à la trilogie.
Dans Metroid Prime 1-3: A Visual Retrospective, disponible le 28 octobre, Kensuke Tanabe revient sur le développement des trois premiers épisodes et sur le mode multijoueur introduit dans Metroid Prime 2: Echoes. Le créateur se montre nostalgique, mais aussi ouvert à l’idée d’un retour du jeu :
Retro Studios a terminé le mode multijoueur sans compromettre la qualité… À l’époque, il était conçu pour le jeu local, donc peu de joueurs ont pu en profiter. S’il devait être refait, je serais ravi que davantage de gens puissent le découvrir.
Une déclaration qui relance les espoirs d’un Metroid Prime 2: Echoes Remastered, d’autant que le remake de Metroid Prime sorti en 2023, salué par la critique, semblait amorcer un retour progressif de la trilogie sur Switch. Pourtant, à quelques semaines de la sortie du quatrième opus, les fans n’ont toujours aucun moyen officiel de jouer à Metroid Prime 2 ou 3 sans dénicher un vieux disque GameCube ou Wii.
La dernière compilation disponible, Metroid Prime Trilogy sur Wii, est aujourd’hui un objet de collection rare, et aucune version n’a rejoint le catalogue Nintendo Switch Online, malgré l’ajout récent de jeux GameCube. Quant aux spin-offs comme Metroid Prime Hunters ou Pinball, ils restent bloqués sur leurs supports d’origine.
En attendant, Metroid Prime 4 promet de conclure l’année en beauté, tandis que le livre de Tanabe offrira un précieux regard en coulisses sur la création d’une série culte. Et qui sait, peut-être qu’un jour, les aventures de Samus sur Aether et au-delà bénéficieront enfin du même traitement de luxe que le premier Prime.
Metroid Prime 4 sera disponible le 4 décembre 2025 sur Nintendo Switch et Switch 2.
Alors que la presse spécialisée et les joueurs relèvent de nombreux points négatifs sur le titre, Pokémon Legends: Z-A signe un lancement impressionnant avec plus de 5,8 millions d’exemplaires vendus à travers le monde en seulement une semaine.
Selon les chiffres officiels communiqués par Nintendo Japon et ses près de 6 millions d’exemplaires vendus à travers le monde, Pokémon Legends: Z-A se place parmi les meilleurs démarrages de la Nintendo Switch 2. En revisitant la formule, Pokémon Legends: Z-A a su attirer une vaste communauté de joueurs dès sa sortie malgré des retours plus que mitigés de la part des joueurs et de la presse spécialisée : plusieurs critiques dénoncent un monde ouvert jugé trop restreint et répétitif ou encore, des problèmes techniques récurrents, tels que des chutes de performance ou des bugs visuels. Ces points faibles rappellent ceux déjà observés lors des précédents lancements de la série, notamment avec Pokémon Écarlate et Violet.
Mais malgré ces défauts, le jeu bénéficie de la force de la marque Pokémon, dont chaque sortie parvient à mobiliser un public fidèle et intergénérationnel. Notre test arrivera quant à lui très prochainement.
Initialement attendu pour la fin d’année sur Nintendo Switch 2, Elden Ring: Tarnished Edition ne sortira finalement qu’en 2026. Bandai Namco a annoncé la mauvaise nouvelle ce jour via ses réseaux sociaux, confirmant que le projet nécessitait davantage de temps de développement.
Les joueurs avaient pourtant pu tester cette version lors de la Gamescom 2025, mais les premiers retours s’étaient révélés particulièrement critiques, pointant du doigt une optimisation très insuffisante. Face à ces retours, Bandai Namco a choisi de poursuivre le travail sur ce portage ambitieux.
Rappelons que Elden Ring était initialement sorti sur PS4 et Xbox One, ce qui rendait son adaptation dans de bonnes conditions sur Switch 2 plus qu’envisageable. Toutefois, cette Tarnished Edition semble encore loin d’être prête. Pour l’heure, aucune date précise n’a été communiquée, si ce n’est une fenêtre de sortie désormais fixée à 2026.
En attendant, Elden Ring est toujours disponible sur PS5, Xbox Series X|S, PS4, Xbox One et PC.