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TEST FINAL FANTASY TACTICS – The Ivalice Chronicles : 20 ans pour devenir intemporel

12 octobre 2025 à 15:39

Final Fantasy Tactics est paru sur PlayStation en 1997 une première fois au Japon, puis en 1998 aux États-Unis. Ce n’est que 10 plus tard qu’un remake sur PlayStation Portable fut publié en Europe sous le nom de Final Fantasy Tactics: The War Of The Lions. Manque de bol : pas de localisation pour le vieux continent et tout le monde a droit à de l’anglais. Heureusement, et presque 20 ans après l’original, nous avons enfin droit à une version française en 2025. Il est donc enfin temps de découvrir ce titre sous un nouveau jour et de se demander s’il tient la tête haute face à ses aînés, ou si un potentiel nouveau remake le fera dans 30 ans, qui sait ?

Test réalisé sur PS5 à l’aide d’une version numérique fournie par l’éditeur

Quelles sont les nouveautés du remaster de Final Fantasy Tactics ?

Peut-être que vous avez déjà joué à Final Fantasy Tactics sur PlayStation à l’époque et que vous connaissez déjà les mécaniques du jeu ainsi que la richesse de son histoire. Si c’est le cas, vous pouvez vous demander pour quelles raisons vous devriez vous jeter sur cette nouvelle version de Final Fantasy Tactics. Pour vous simplifier la tâche, voici une liste des ajouts apportés par ce remaster. Quant à ceux qui souhaitent en découvrir plus sur l’univers de Final Fantasy Tactics – The Ivalice Chronicles, la suite de notre test est fait pour vous.

  • Graphismes améliorés, semblable à la version originale en version optimale.
  • Possibilité de jouer avec les anciens graphismes grâce un mode classique.
  • Textes en français et doublages de toutes les scènes en anglais ou en japonais.
  • Plus de dialogues de personnages lors des combats, renforçant leur importance dans l’histoire.
  • Rééquilibrage des classes, des compétences, ainsi que des temps de chargements de ces dernières.
  • Affrontements aléatoires optionnels et fuite possible durant les successions de batailles.
  • Amélioration de la visibilité des combats avec l’affichage de l’ordre des tours des personnages et ajout d’une vision aérienne.
  • Possibilité d’accélérer les combats et les dialogues.
  • Sauvegardes automatiques régulières.
  • Trois modes de difficulté disponibles.
  • Cette version ignore les ajouts de la version PSP : The War of the Lions.

Une lutte de classes

En compagnie d’un narrateur et historien se présentant comme un chercheur de vérité, Final Fantasy Tactics nous replonge dans les méandres de l’histoire d’Ivalice. Un continent déjà meurtri par un demi-siècle de guerre avec ses royaumes voisins, et qui se déchire maintenant pour une histoire de succession au trône. Une tragédie qui portera le nom de La Guerre des Lions.

Cet affrontement est vu du point de vue de Ramza Beoulve, le plus jeune fils issu d’une des familles les plus prestigieuses du continent, et qui sera le protagoniste de ce récit. Un noble de cœur et de sang, qui verra ses convictions être mises en branle quand il se confrontera à la cruelle réalité de ce monde avec son ami Delita, qui est de basse extraction. Une série d’évènements viendront briser les liens qui les unissaient et leur rappelleront que personne ne peut échapper au poids de ses origines.

Final Fantasy Tactics - The Ivalice Chronicles : scène de discussion entres personnages
Dès le début jeu, celui-ci pose les questions qui fâchent

Final Fantasy Tactics – The Ivalice Chronicles porte une thématique puissante et, malheureusement, intemporelle, celle de la lutte des classes et des conflits générés par les inégalités. Le jeu ne cherche pas à faire dans la subtilité, au contraire, il présente sans retenues des conflits où les principaux fautifs sont les puissants cherchant à s’accaparer toujours plus de pouvoir, tandis que le peuple souffre et se fait manipuler avec de fausses croyances. C’est d’ailleurs un discours important pour le scénariste du jeu, Yasumi Matsuno, qui rappelle avec une certaine amertume que son message n’a fait que gagner en intensité avec les années.

Malgré l’éclat flamboyant de son idée directrice, Final Fantasy Tactics possède une écriture riche et intelligente. Nous avons enfin l’occasion de profiter enfin de l’excellence des dialogues en français. Il est d’ailleurs intéressant de noter que la traduction anglaise dénote pas mal en comparaison avec la version française, si cette dernière est – parait-il – très proche de la japonaise, les dialogues anglais vont prendre plus de liberté dans les propos des personnages. Un choix osé, mais qui apporte bien plus d’émotions et d’intensité lors de nombreuses scènes, sans jamais se départir ou modifier le sens d’une scène.

Et des scènes, le jeu en regorge. Final Fantasy Tactics nous présente de nombreux personnages qui poursuivent tous des objectifs différents à coups de complots, alliances, trahisons et secrets. C’est une histoire intense qui demande de s’immerger dans son univers, au risque d’en perdre le fil si les parties ne sont pas régulières. Heureusement, un codex nous est fourni avec une description des personnages rencontrés et des royaumes mentionnés. Le plus important est sans doute la chronographie présentant les événements du jeu, avec l’emplacement des personnages majeurs, l’évolution des territoires, le déplacement des armées, ainsi que les propriétaires de certains artefacts très importants dans l’histoire de Final Fantasy Tactics.

Final Fantasy Tactics - The Ivalice Chronicles : Chronographie
Un outil très utile pour s’y retrouver après plusieurs jours passés sans jouer.

Plus beaux que dans vos souvenirs

Mais que serait une bonne histoire sans une belle mise en forme ? Beaucoup moins attrayante, c’est sûr. Si le message de Final Fantasy Tactics est intemporel, les graphismes de sa première version ne le sont pas et les développeurs de ce remaster l’ont bien compris. Final Fantasy Tactics – The Ivalice Chronicles repense les graphismes de sa version PlayStation, mais avec un aspect lissé et un filtre qui permet de garder cet aspect pixel-art qui a fait le charme de ce Tactical RPG avec ses scènes en dioramas iconiques. De plus les interfaces ont été remaniées pour un affichage bien plus agréable et intuitif, notamment avec l’ajout d’une frise de chronologie du combat présente sur le côté, permettant d’ajuster sa stratégie en fonction des tours alliés et ennemis à venir.

Comme mentionné plus haut, Final Fantasy Tactics – The Ivalice Chronicles propose deux versions du jeu : la version optimale avec de nouveaux graphismes, et une version classique avec les anciens, qui profitent tout de même des textes en français, mais sans doublages. Ces deux versions ont des sauvegardes indépendantes l’une de l’autre, mais mis à part pour raviver de vieux souvenirs chez les fans, le mode classique n’est pas très attirant en comparaison au mode optimale. Il aurait été beaucoup plus pertinent de pouvoir passer librement d’une version à une autre pour comparer les évolutions apportées par l’optimisation.

Final Fantasy Tactics - The Ivalice Chronicles : Choix entre le mode la version Optimale et la version Classique
Presque deux jeux en un, mais un mieux que l’autre

Ainsi, Final Fantasy Tactics – The Ivalice Chronicles possède le charme du classique avec la fraicheur de la nouveauté, c’est un très bon travail qui a été apporté sur l’aspect esthétique. En revanche, il est regrettable que les développeurs n’aient pas cherché à apporter de la nouveauté du côté de l’apparence des personnages. En effet, impossible pour nous de ne pas faire une comparaison avec les suites de la version originale que sont Final Fantasy Tactics Advance 1 et 2, qui proposaient à leur époque différents portraits pour refléter les émotions des personnages. Même si l’émotion des scènes de ce remaster est maintenant accentuée par les doublages, il est toujours dommage de voir les visages des protagonistes rester de marbre. Cela aurait également collé avec les cinématiques que l’on peut trouver dans cette nouvelle version du jeu, mais pas assez présentes à notre goût.

Un autre point noir auquel il est impossible de ne pas s’attarder est la musique. Contrairement à ce que l’on espérait, Final Fantasy Tactics – The Ivalice Chronicles n’a pas bénéficié d’une réorchestration et le rendu donne cette impression désormais que les pistes audio sont dépassées par notre époque. Les musiques restent agréables, mais de longues sessions de jeu deviennent épuisantes, dû à la qualité sonore du titre qui nous rappelle que ce n’était pas toujours mieux avant.

Des métiers qui demandent de s’investir

Final Fantasy Tactics est très simple à prendre en main, mais offre une grande complexité de par ses possibilités et les différents paramètres qu’il est souvent nécessaire de prendre en compte. Cette version nous propose trois niveaux de difficulté, dont à priori la plus haute serait équivalente à celle du jeu de base. Notre aventure s’est faite en difficulté classique, qui fut aussi agréable que surprenante, en proposant assez de justesse dans certains combats pour offrir du défi, sans pour autant générer trop de frustration. Certains combats de boss ont tout de même offert leur lot de surprises et de sueurs froides, nous demandant d’ajuster notre stratégie, d’optimiser nos personnages, voire d’aller faire des sessions de grind pour débloquer les compétences nécessaires en enchaînant les combats aléatoires.

Ces compétences sont acquises avec la maîtrise des différents métiers possibles dans le jeu. Une vingtaine de choix sont disponibles, rappelant le système de job des premiers jeux Final Fantasy avec les iconiques Chevalier, Moine ou Mage Noir, mais aussi des plus originaux comme Géomancien ou Samouraï. Il sera nécessaire de correctement planifier sa feuille de route des évolutions de notre équipe pour créer la build la plus optimisée selon les rôles de chacun.

Final Fantasy Tactics - The Ivalice Chronicles  : Menu des équipements et compétences des personnages
Un menu de personnage simple et efficace

La plupart des métiers sont cachés jusqu’à ce que les conditions d’obtention soient remplies, créant ainsi un effet d’attente et de surprise si vous n’avez pas joué au titre original. En revanche, beaucoup de classes de milieu d’évolution ne proposent que très peu d’originalité, ou pire, presque aucun intérêt dans leur développement avec des compétences qui se répètent juste en version améliorée. À nouveau, on aurait aimé retrouver les mécaniques de jeu des métiers des Final Fantasy Tactics Advances, bien plus diversifiées, ce qui aurait été la combinaison du meilleur des deux mondes.

Les risques du terrain

La plupart du temps, il ne sera possible de placer que cinq personnages de son équipe sur le champ de bataille, autant vous dire qu’il est nécessaire de correctement choisir les rôles de chacun et que la moindre absence ou perte d’un personnage se ressent lors d’un combat. Petite mention spéciale à tous ces personnages invités ou alliés, prenant souvent la place d’un membre de notre équipe, qui, en plus d’être souvent en sous-niveau par rapport aux adversaires, vont faire des actions assez incohérentes, comme par exemple s’éloigner le plus loin possible de la personne qu’ils sont censés protéger ou qui ramassent votre butin. L’IA n’a pas bénéficié d’autant de soins que la traduction du jeu, sauf quand elle est contre vous.

De plus, le terrain joue un rôle considérable dans la stratégie, aussi bien par la présence d’éléments naturels que par votre positionnement dans le relief. Il est par exemple bien plus avantageux de prendre le contrôle des hauteurs pour y positionner des archers qui augmenteront leur portée ou des mages qui lanceront des sorts à l’abri, tandis que les arbres peuvent servir à mettre vos guerriers à couvert ou à créer des goulots d’étranglement pour protéger les unités les plus fragiles.

Final Fantasy Tactics - The Ivalice Chronicles : scène de combat
On peut modifier les informations présentes au dessus des personnages pour savoir qui va agir quand

En revanche, dans les endroits exigus, la caméra peut devenir votre ennemie. Final Fantasy Tactics propose des combats en vue isométrique se déroulant sur des dioramas quadrillés qu’il est possible de tourner par angles de 90°. Et étant donné que le placement est essentiel et qu’il est possible d’attaquer dans le vide, un manque d’attention de votre part peut vous faire gâcher une attaque, voire vous faire attaquer un allié contre votre gré. Même la vue aérienne, qui est une nouvelle mécanique de vision du champ de bataille, ne peut vous aider car il est impossible de réaliser une action en la maintenant.

C’est bien, mais c’est peu

Final Fantasy Tactics est une légende dans le domaine des tactical RPG, grâce à son histoire puissante et ses mécaniques de jeu aussi simples à aborder que complexes à maîtriser. Le remaster The Ivalice Chronicles lui rend véritablement hommage en respectant son univers et en le rendant bien plus accessible sur de nombreux points : difficulté, visuel, traductions, interfaces, etc. Mais est-ce que cela justifie son prix qui avoisine les 60 € ? Difficilement pour nous. Il y a encore des aspects qui auraient facilement pu être améliorés, comme l’usage de la caméra trop rigide, les portraits des personnages non animés lors des dialogues, ou simplement certains métiers qui manquent de variété.

De plus, nous avions mentionné qu’une autre version de Final Fantasy Tactics avait été faite sur PlayStation Portable, sous le titre de Final Fantasy Tactics: The War of the Lions. Cette dernière apportait des cinématiques qui auraient pu être retravaillées pour être ajoutées à celles déjà présentes ici. De plus, The War of the Lions apportait aussi deux nouvelles classes de métiers, ainsi que deux personnages déblocables. Garder ces ajouts de la version PSP, avec la richesse des métiers des versions DS aurait ainsi permis d’obtenir le meilleur des trois mondes.

Verdict

Final Fantasy Tactics – The Ivalice Chronicles est un jeu qui parvient à être aussi bien une porte d’entrée pour les nouveaux joueurs qui désirent découvrir les tactical RPG, qu’un renouvellement de l’expérience que vous auriez pu avoir avec sa première version de 1997. Il offre une aventure formidable, facile à prendre en main et qui récompense l’investissement du joueur, que ce soit en suivant son histoire riche ou en optimisant les unités de votre équipe. Il est cependant dommage que cette version se contente du contenu de base du jeu, sans chercher à apporter quelques éléments supplémentaires, ce qui aurait pu briser une certaine linéarité dans les mécaniques actuelles. Néanmoins, Final Fantasy Tactics – The Ivalice Chronicles montre à une nouvelle génération de joueurs qu’il est bien un pilier du jeu de stratégie, dont la mécanique et l’histoire intemporelles sont désormais secondées par une qualité graphique du même niveau.

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Nos coups de cœur indépendants du Tokyo Game Show 2025

Par :Turpdat
12 octobre 2025 à 10:04

Lors du Tokyo Game Show 2025, les grands noms du jeu vidéo étaient là, mais ce sont souvent les jeux indépendants qui parviennent à surprendre et à marquer les esprits. Entre concepts audacieux, styles visuels affirmés et idées de gameplay rafraîchissantes, cette édition n’a pas manqué d’en dévoiler quelques perles. Nous avons donc sélectionné trois titres indépendants qui nous ont particulièrement séduits durant le salon : Soul Blade, Hello Sunshine et Demon Tides. Trois expériences très différentes, mais ô combien séduisantes à leurs manières.

Soul Blade : un side crawler en 2D dessiné à la main. 

Le premier de nos coups de cœur, Soul Blade, est un side scroller en 2D entièrement dessiné à la main et développé par Lightning Bird. On y incarne un jeune sabreur encore novice, chargé par son maître de protéger un mystérieux artefact et vous vous en doutez, tout ne se passera pas comme prévu. Visuellement, le jeu impressionne immédiatement. Sa direction artistique, ses effets de lumière et la palette de couleurs éclatante soulignent des animations 2D sublimes et amusantes, dessinées à la main. Le résultat est fluide, vivant et vraiment bluffant. Mention spéciale également au sound design très convaincant qui favorise l’immersion. Le gameplay repose sur la maîtrise des parades et de l’esquive, offrant un rythme nerveux et dynamique sans paraître trop exigeant. Prévu pour 2026, Soul Blade s’annonce comme une véritable lettre d’amour à la 2D traditionnelle.

Image du jeu Soul Blade
Image du jeu Soul Blade
Image du jeu Soul Blade

Hello Sunshine : un jeu de survie qui donne des coups de chaud

Changement radical d’atmosphère avec Hello Sunshine, développé par Red Thread Games, un jeu de survie à la troisième personne, se déroulant sous la chaleur écrasante d’un monde condamné. Ici, tout a sombré sous l’effet de qui semble être un dérèglement climatique extrême et la lumière du soleil est devenue un ennemi mortel. Dans la peau d’une survivante solitaire, le joueur doit se réfugier dans l’ombre d’un robot géant qui avance à travers les ruines d’une civilisation disparue. Ce concept de gameplay original transforme la simple recherche d’ombre en mécanique de survie centrale : sortir du couvert du robot peut s’avérer fatal. Mais la nuit venue, le froid mordant prend le relais et il faut alors ériger un campement, réparer son équipement et se préparer au lever du jour. Selon les développeurs interrogés, un lien se tissera progressivement entre l’héroïne et le colosse mécanique pour laisser place à une histoire plus profonde. Aucune date de sortie n’a encore été annoncée, mais c’est sans conteste l’un des concepts les plus marquants de la scène indépendante du salon.

Image du jeu Hello Sunshine
Image du jeu Hello Sunshine
Image du jeu Hello Sunshine

Demon Tides : un jeu de plateforme 3D très dynamique et diablement coloré

Enfin, place à Demon Tides, un jeu de plateforme 3D aussi énergique que coloré, signé Fabraz et suite de Demon Turf. Le joueur y incarne une petite démone accompagnée de son équipe déjantée. Embarquez dans une série de biomes très variés, la jeune héroïne possède la capacité de se transformer en différentes créatures, ce qui modifie non seulement son apparence, mais aussi la façon d’aborder les environnements. Le level design, inventif et plein de surprises, encourage l’expérimentation et l’agilité, tandis que le gameplay dynamique et la direction artistique éclatante rappellent les grandes heures des jeux de plateformes. Le résultat est un jeu haut en couleurs, rapide, drôle et terriblement plaisant à prendre en main, prévu pour 2025 sans date précise pour le moment.

Image du jeu Demon Tides
Image du jeu Demon Tides
Image du jeu Demon Tides

Entre la finesse de Soul Blade, l’ingéniosité de Hello Sunshine et l’énergie contagieuse de Demon Tides, ces trois jeux ont été nos coups de cœur indépendants du Tokyo Game Show de 2025.

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PREVIEW On a joué à Nioh 3 lors du Tokyo Game Show 2025

Par :Turpdat
11 octobre 2025 à 17:34

Après deux épisodes marquants, Team Ninja et Koei Tecmo Games reviennent sur le devant de la scène avec Nioh 3. Présenté lors du Tokyo Game Show 2025, nous avons eu l’occasion de poser les mains sur cette suite très attendue pendant une courte session de 15 minutes.

La courte preview disponible à l’essai lors du Tokyo Game Show de 2025 nous a permis d’explorer deux biomes différents et d’affronter quelques ennemis redoutables. Graphiquement parlant, notre session de preview était une véritable claque tant dans le rendu et l’esthétisme des textures que dans la direction artistique mêlant adroitement ambiance inspirée du Japon féodal et de la dark fantasy, signature visuelle propre à Team Ninja. Cependant, il est à noter que cette preview se déroulait sur PC et que nous n’avons pas eu connaissance de la configuration technique de la machine. Il se peut donc que l’ordinateur mis à disposition soit une véritable machine de guerre et nous ignorons si le rendu sera aussi réussi sur PS5 ou sur une configuration PC plus modeste.

Lors de notre courte pérégrination, il nous a semblé que l’un des deux biomes était plus ouvert qu’à l’accoutumée, mais nous ne sommes pas parvenus à savoir si c’était là une véritable nouveauté ou un cas isolé, mais qu’à cela ne tienne puisque l’une des grandes nouveautés de ce Nioh 3 n’est pas là. En effet, Nioh 3 introduit la possibilité de maîtriser deux styles de combat distincts : Samouraï et Ninja. Chaque style possède ses propres postures, équipements et rythmes de jeu, incitant à alterner selon les situations. Le style Samouraï, fidèle à l’esprit des précédents opus, privilégie la puissance brute et la maîtrise du timing et de la parade. À l’inverse, le style Ninja repose sur la vitesse et la mobilité : armes légères, doubles lames et enchaînements rapides offrant un gameplay plus nerveux et acrobatique, idéal pour les joueurs aimant harceler l’ennemi plutôt que de le dominer frontalement. Ce nouveau système de combat incite donc à changer de posture en plein combat, renforçant l’aspect stratégique. Même en quelques minutes, la sensation de fluidité entre les deux approches laissait entrevoir un système riche et prometteur.

Notre session s’est conclue sur un combat de boss face à une créature démoniaque à l’apparence d’un tigre géant. Malgré plusieurs tentatives acharnées, la victoire nous a échappé, preuve que Nioh 3 conserve sa difficulté légendaire et se révélera sans aucun doute être un défi exigeant.

Preview de Nioh 3 lors du Tokyo Game Show de 2025
Preview de Nioh 3 lors du Tokyo Game Show de 2025

La sortie de Nioh 3 est prévue pour le 6 février 2026 sur PlayStation 5 et PC. 

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PREVIEW On a joué à Crimson Desert lors du Tokyo Game Show 2025

Par :Turpdat
10 octobre 2025 à 07:48

Attendu depuis 2019 et maintes fois repoussé, Crimson Desert refait parler de lui. Le nouveau projet ambitieux de Pearl Abyss, studio déjà connu pour Black Desert Online, s’est de nouveau dévoilé lors du Tokyo Game Show 2025. À cette occasion, nous avons pu reprendre en main le jeu pendant près d’une heure.

Développé depuis plusieurs années, Crimson Desert intrigue autant qu’il fascine. Un titre ambitieux qui s’est maintes fois dévoilé en vidéo sur les réseaux et qui a su susciter l’intérêt de nombreux joueurs. En effet, visuellement impressionnant avec la promesse d’un univers riche, profond et visuellement époustouflant, la promesse semble trop belle pour être vraie. Après une première prise en main lors de la Paris Games Week 2024, cette nouvelle session nous a permis de constater les avancées du titre et de mesurer tout ce qu’il reste à accomplir.

Cette version preview tournait sur PC, propulsée par un moteur maison dérivé d’Unreal Engine mais optimisé pour les besoins du studio. Après un court tutoriel aux commandes de Kliff le héros principal et introduisant les mécaniques de combat et les capacités spéciales, Crimson Desert nous propulse littéralement dans les airs, à plusieurs kilomètres d’altitude, avant de nous laisser retomber dans l’immensité de son monde ouvert. D’en haut, la vue est saisissante : plaines verdoyantes, déserts arides, montagnes enneigées, tout s’étend à perte de vue dans une variété de biomes épatante.

La mission de la démo reprenait l’histoire en cours de route et les sous-titres en Japonais n’ont pas facilité notre compréhension. Cependant, il nous a fallu détruire des fortifications à l’aide d’un canon, sauver un allié captif puis capturer un fort ennemi en éliminant son chef. Une structure de mission classique, mais efficace pour éprouver à la fois les déplacements, les combats et l’ampleur du terrain de jeu.

D’un point de vue graphique, Crimson Desert impressionne, mais c’est surtout le nombre de PNJ simultanément affichés qui force le respect. Même si nous ne connaissons pas les spécifications exactes de la machine utilisée pour cette démonstration, nous avons pu constater plus d’une vingtaine de personnages s’affrontant à l’écran tous les dix mètres, sans chute apparente de performance. Lors de notre balade à cheval, le nombre d’ennemis croisés dépassait facilement la centaine, chacun réagissant de manière crédible à notre présence. Loin d’être de simples figurants, ces adversaires se montraient agressifs et réactifs, n’hésitant pas à nous encercler dès que nous marquions une pause. Une densité d’action rare, reste à voir si les versions consoles auront la même puissance de calcul.

Les combats constituent sans surprise le cœur du gameplay, et sur ce point, Pearl Abyss n’a pas fait dans la demi-mesure. Arc, épée, lance… chaque arme possède ses propres enchaînements et spécificités. Le système repose sur une combinaison de coups et de capacités spéciales permettant d’adapter sa stratégie selon les ennemis rencontrés. Certaines attaques étaient particulièrement spectaculaires, voire trop puissantes pour être équilibrées dans l’état actuel du jeu. Mention spéciale à une pluie de flèches explosives capable de nettoyer une zone entière en quelques secondes.

La grande variété de combos rend la prise en main difficile au départ, mais la fluidité de l’animation et le feedback des coups offrent des sensations solides. Avec un peu d’entraînement et une progression linéaire, cela ne devrait pas poser de réels problèmes. Mieux encore, l’environnement réagit aux affrontements : piliers destructibles, éléments interactifs et décors qui s’effondrent sous les coups, l’environnement n’est pas figé et c’est très agréable.

Photo de l’écran lors de la preview du Tokyo Game Show 2025
Photo de l’écran lors de la preview du Tokyo Game Show 2025

Malheureusement, cette version preview n’était pas exempte de problèmes techniques. Nous avons rencontré de nombreux cas de clipping et de popping d’éléments, et même un bug nécessitant le redémarrage complet de la session. Rien d’étonnant pour une version de développement, mais ces instabilités rappellent que Crimson Desert reste un chantier massif encore en phase d’ajustement.

Programmé pour 2026, le prochain titre de Pearl Abyss pourrait bien s’imposer comme l’un des plus grands mondes ouverts de l’année à venir à condition bien évidémment, qu’il se peaufine encore un peu. 

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PREVIEW On a joué à People of Note lors du Tokyo Game Show 2025

Par :Turpdat
9 octobre 2025 à 07:35

Lors du Tokyo Game Show 2025, nous avons eu le plaisir d’être invités par Annapurna Interactive afin de découvrir leurs prochaines éditions. Parmi elles : People of Note, un RPG au tour par tour mêlant combats musicaux, rythme et stratégie.

Dans People of Note, le joueur incarne Cadence, une jeune chanteuse pleine d’ambition, bien décidée à percer dans la cité musicale de Chordia. Pour lancer sa carrière, elle participe à un concours destiné à révéler la prochaine grande star de la pop. Mais face à un jury peu convaincu par son style, Cadence choisit de casser les codes : elle décide de mélanger les genres et de fusionner sa pop avec d’autres courants musicaux. Elle part alors en tournée à la recherche de musiciens de différents horizons pour former un groupe hétéroclite, mais leur harmonie sera vite menacée. Selon la présentation officielle du jeu, des forces obscures œuvrent dans l’ombre pour rompre les équilibres naturels du monde. Une intrigue attirante, que nous n’avons toutefois pu qu’effleurer lors de cette courte session de preview.

Au cours de cette démonstration d’une vingtaine de minutes, nous avons principalement pu découvrir le cœur du gameplay. Nous avons été projetés au beau milieu d’un chapitre déjà entamé, le temps d’affronter quelques adversaires avant un combat de boss plus corsé. People of Note mêle tour par tour classique et jeu de rythme. Chaque attaque, compétence ou bonus peut être optimisé via des QTE : il faut appuyer au bon moment, calé sur le tempo, pour infliger un maximum de dégâts ou renforcer ses alliés. Les premiers ennemis rencontrés servaient d’amuse-bouche, mais le boss final de la démo nous a offert un défi nettement plus relevé. Si le principe du tour par tour rythmé par des QTE n’est pas inédit, sa mise en scène musicale, elle, est plus originale. Les mashups, sortes d’attaques combinées entre deux membres du groupe, en sont l’apothéose. En dehors des combats, le jeu semble également proposer quelques phases d’exploration ponctuées de passages de type puzzle game.

PREVIEW - People of note Système de combat
Système de combat de People of note

Cette courte session nous a laissé une impression très positive. Bien que la démo n’ait dévoilé qu’un aperçu limité de l’univers et du scénario, le mélange entre combat tactique, rythme et ambiance musicale fonctionne déjà bien. Avec sa direction artistique colorée et son univers débordant d’énergie, People of Note pourrait bien devenir l’une des expériences les plus originales du catalogue d’Annapurna Interactive. Reste à savoir si le lore du jeu sera tout aussi captivant, car People of Note est un RPG au tour par tour et seul, le gameplay ne fait pas tout.

Nous avons hâte de découvrir la version finale, prévue pour 2026 sur PC, Xbox Series et PS5.

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PREVIEW On a joué à Demi and the Fractured Dream lors du Tokyo Game Show 2025

Par :Turpdat
9 octobre 2025 à 07:35

Présenté lors du Tokyo Game Show 2025, Demi and the Fractured Dream est le nouveau projet d’action-aventure édité par Annapurna Interactive. Le joueur y incarne Demi, une héroïne guidée par une voix venue de l’au-delà, chargée de sauver le monde onirique de Somnus. Pour ce faire, elle devra traverser une série de royaumes et de biomes aussi merveilleux que périlleux et affronter les trois Bêtes Maudites de la légende qui menacent l’équilibre du monde.

Selon la description officielle du jeu, l’aventure promet un savant mélange d’exploration, de combats et de résolution d’énigmes au sein de donjons. Le jeu mettra à disposition un arsenal varié d’armes et d’outils permettant d’interagir avec l’environnement, tout en dévoilant progressivement les mystères du monde énigmatique de Somnus. Un programme alléchant sur le papier, mais dont la version preview du salon ne laissait entrevoir que partiellement.

Durant notre session de jeu, nous avons été directement plongés au cœur d’un donjon, sans introduction ni contextualisation narrative. Une approche volontairement condensée, pensée pour nous familiariser avec le système de combat et les mécaniques principales. La première prise en main s’est révélée plutôt plaisante : l’ambiance est véritablement fantastique et l’on ressent une légère dimension RPG, notamment à travers la possibilité d’améliorer certaines statistiques de notre héroïne telles que la force, la vitesse ou encore la vitesse d’esquive. Demi dispose également de plusieurs armes et outils à utiliser selon les situations. L’un d’eux, un gigantesque éventail à vent, nous a permis de déplacer des plateformes ou d’activer des mécanismes pour progresser. Une mécanique simple, mais efficace, qui laisse entrevoir des casse-têtes plus complexes dans la version définitive.

Capture d'écran envoyée par l'éditeur
Capture d’écran envoyée par l’éditeur
Capture d'écran envoyée par l'éditeur
Capture d’écran envoyée par l’éditeur
Capture d'écran envoyée par l'éditeur
Capture d’écran envoyée par l’éditeur

Si les premières minutes nous ont séduits, le charme est retombé assez vite. En effet, la version proposée en preview souffrait d’un manque de challenge et d’environnements trop peu détaillés pour être totalement immersifs. Les énigmes, bien que joliment intégrées, se résolvent sans réelle réflexion. Il ne faut toutefois pas oublier qu’il s’agit d’une version de travail, destinée à mettre en avant les bases du gameplay plutôt que la richesse du contenu. Le potentiel est bien là : entre l’esthétique, la promesse d’un univers à explorer et la dimension mystique du scénario, Demi and the Fractured Dream a toutes les cartes en main pour devenir une réelle épopée onirique. 

En l’état, cette démo nous a laissé sur notre faim, mais aussi curieux de découvrir la suite. Si le studio parvient à étoffer les environnements et à proposer des défis plus consistants, le voyage de Demi à travers Somnus pourrait bien se transformer en une aventure mémorable.

Demi and the Fractured Dream est prévu pour 2026 sur PC, Xbox Series et PlayStation 5.

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PREVIEW On a joué à D-topia lors du Tokyo Game Show 2025

Par :Turpdat
9 octobre 2025 à 07:35

Après quelques jours à savourer les joies tokyoïtes à la suite de notre passage au Tokyo Game Show, l’heure est venue de partager nos impressions sur les jeux présents au salon. Parmi eux, D-topia, l’une des prochaines éditions d’Annapurna Interactive. Sous ses airs colorés et son esthétique minimaliste, ce puzzle-game semble cacher une dimension bien plus profonde.

La démo jouable présentée au Tokyo Game Show 2025 nous plongeait dans les premières minutes de l’aventure. On y découvre le protagoniste, un habitant de D-topia, cité futuriste régie par une intelligence artificielle. Chaque résident y vit dans une harmonie apparente, mais sous la surveillance constante de ce système censé garantir l’ordre et la sérénité.

Notre héros se voit confier le rôle de facilitateur, un intermédiaire chargé d’aider les autres habitants à surmonter leurs problèmes pour maintenir la stabilité de la ville. Concrètement, cette mission se traduit par la résolution d’énigmes logiques permettant de débloquer des situations ou de réparer des dispositifs. Ces puzzles, bien que simples dans cette preview, se sont révélés à la fois intelligents et plaisants à résoudre même s’ils étaient trop brefs à notre goût. Un sentiment probablement lié au format de la version présentée sur le salon. En résolvant des casse-têtes, nous avons aperçu un système de niveaux de relations entre les habitants, suggérant des interactions évolutives au fil de nos choix, d’autant que chaque résident semble avoir sa propre histoire, à en croire la description officielle du titre.

La preview se termine par la réparation d’un appareil opérant sous le contrôle de l’IA de D-topia. Alors que l’appareil est non fonctionnel, notre héros le remet en état de marche grâce à quelques puzzles tortueux. Or, notre opérateur avait-il le droit d’opérer sur l’IA toute-puissante censée être parfaite ? C’est ce que nous laisse sous-entendre l’écran de fin, volontairement énigmatique, laissant entrevoir des conséquences bien plus profondes qu’un simple dysfonctionnement technique. Sous ses airs paisibles et colorés, D-topia cache manifestement une double lecture : celle d’un jeu de réflexion zen et accessible, mais aussi celle d’une histoire plus sombre et plus complexe dans un monde dirigé par des algorithmes. La description officielle du jeu, fournie par Annapurna Interactive, pose d’ailleurs une question évocatrice : « Dans un monde où le bonheur est organisé, que signifie trouver un sens à sa vie ? ».

Une esthétique épurée
Une IA omniprésente

En quelques énigmes seulement, D-topia a su piquer notre curiosité. Sa direction artistique lumineuse, son ambiance sobre et son propos philosophique promettent une expérience à la fois apaisante et troublante. Il faudra patienter encore un peu avant de découvrir la version complète du jeu, prévue pour le courant de l’année 2026 sur PC, Xbox et PlayStation.

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Clair Obscur: Expedition 33 franchit les 5 millions de ventes et annonce une mise à jour majeure

8 octobre 2025 à 17:02

Cinq mois après sa sortie, Clair Obscur: Expedition 33 continue de briller. Le RPG français phénomène signe un succès mondial éclatant, en dépassant les 5 millions de copies vendues. Dans la foulée, Sandfall Interactive annonce l’arrivée prochaine d’une mise à jour gratuite avec du nouveau contenu à la clé.

En avril dernier, Clair Obscur: Expedition 33 faisait son entrée dans le monde du jeu vidéo. Cinq mois plus tard, le titre a franchi un cap impressionnant : plus de 5 millions d’exemplaires vendus à travers le monde. Un exploit doublé d’un triomphe musical, puisque la bande originale signée Lorien Testard a dépassé les 333 millions d’écoutes sur les plateformes de streaming.

Le studio basé à Montpellier s’est dite complètement bouleversée par l’engouement des joueurs. Entre fanarts, récits, cosplays et créations en tous genres, la communauté de Clair Obscur: Expedition 33 s’est imposée comme l’un des moteurs de ce succès. Pour célébrer cette étape majeure, une nouvelle mise à jour est en préparation sur toutes les plateformes. Celle-ci inclura un tout nouvel environnement jouable, avec des ennemis inédits et des surprises à découvrir. Chaque membre de l’Expédition bénéficiera en outre de costumes inédits, offrant davantage de possibilités de personnalisation.

Le jeu s’ouvrira à encore plus de joueurs grâce à de nouvelles localisations en tchèque, ukrainien, espagnol latino-américain, turc, vietnamien, thaï et indonésien, portant ainsi le total à 19 langues prises en charge. Et selon Sandfall Interactive, ce n’est qu’un début, et d’autres surprises arriveront bientôt. Pour le moment, cette mise à jour ne dispose pas d’une date de sortie définie.

Clair Obscur: Expedition 33 est disponible depuis le 24 avril 2025 sur PC, PS5 et Xbox Series X|S.

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TEST Little Nightmares III : un cauchemar doux-amer qui fait resurgir les peurs d’enfance

8 octobre 2025 à 15:00

On ne compte plus le nombre de jeux d’horreur qui sortent ces dernières années. Le genre a majoritairement été mis en avant grâce aux streamers diffusant leurs parties en ligne et grâce auxquels le public peut découvrir moult aventures horrifiques tout en épargnant leurs douces nuits. Parmi ces derniers, une licence a su se faire une place toute particulière dans le cœur des amateurs du genre : Little Nightmares. Des jeux où l’on se retrouve dans la peau d’enfants sans aucun moyen de lutter face à un monde hostile et effrayant. Après une préquelle sortie en 2021, Bandai Namco continue d’étendre cet univers délicieusement morbide avec un Little Nightmares III, qui, cette fois-ci, ne comporte aucun lien direct avec ses prédécesseurs.

Testé sur PS5 grâce à une version numérique envoyée par l’éditeur

Little changement

Lorsque Little Nightmares s’est fait connaître au grand public en 2014 sous le nom de Hunger, nous étions loin de nous douter qu’il découlerait de ce jeu toute une franchise. Depuis lors, la licence s’est développée sous plusieurs formats : le jeu mobile, la bande dessinée, le jeu de rôle papier, le podcast et même un projet d’adaptation en stop motion (sans doute pour remplacer le projet de série annoncée en 2017 et dont nous sommes sans nouvelles depuis). D’ailleurs, certains de ces projets ont été annoncés durant un showcase dédié à Little Nightmares, démontrant son succès. De quoi créer un univers solide, dans lequel nos peurs d’enfant les plus viscérales prennent vie.

Et ce n’est pas Little Nightmares III qui fera exception à la règle, puisque ce nouvel opus nous permet d’incarner non pas un, mais deux protagonistes infantiles. Maintenant que Tarsier a été racheté par Embracer, Bandai Namco se retrouve avec une franchise à l’univers bien particulier : quoi de plus logique donc que de la confier au studio qui a œuvré sur plusieurs épisodes de la saga The Dark Pictures Anthology ? Si les deux licences jouent dans des cours bien distincts, Supermassive Games possède logiquement assez d’expérience dans le domaine de l’horreur pour parvenir à capter l’essence même de Little Nightmares.

Nightmares are made of this

Après avoir incarné Six dans Little Nightmares et Mono dans Little Nightmares II, Supermassive Games nous propose ici de choisir directement entre l’un des deux personnages jouables : Low et Alone. Si l’on ne sait rien des héros de l’histoire, on comprend vite que les deux sont amis et ont appris à compter l’un sur l’autre pour survivre dans cet univers oppressant. Nos deux vaillants protagonistes possèdent chacun leur caractéristique propre : tandis que Low dispose d’un arc, Alone est équipée d’une clé à molette. Mais n’espérez pas vous en servir comme d’armes à proprement parler : dans Little Nightmares III, nous ne sommes rien de plus qu’une proie de tous les instants face à des créatures difformes, souvent de taille démesurée d’ailleurs.

Sans doute l’une des zones les plus réussies du jeu

Depuis ses débuts, la franchise a toujours su verser dans une iconographie forte, à grands coups de personnages humanoïdes difformes et dont le design penche parfois vers le body horror, ce sous-genre qui transgresse les limites de la génétique, humaine ou animale, pour donner naissance à des violations physiques du corps. Dans le cas présent, cela se traduit principalement par des corps difformes, des visages boursouflés, voire tuméfiés, des membres de taille aberrante quand il ne s’agit pas de chimères composées de parties du corps humain qui n’ont rien à faire ensemble.

Bien que cette violence visuelle soit omniprésente, Little Nightmares III ne verse étrangement pas dans le gore, mais plutôt dans le choc visuel. Il n’est certes pas étonnant de voir des viscères dégouliner d’un élément du décor que l’on déplace ou des corps en putréfaction. Pour autant, des scènes de violence infligées aux protagonistes ne sont toutefois pas présentes dans le jeu : tout se fait de façon relativement indirecte. Le jeu mise également beaucoup sur l’ambiance et sur ses décors pour l’immersion.

En effet, comme dans un véritable cauchemar d’enfant, tout est extrêmement grand, haut et imposant, tandis que Low et Alone sont fragiles, chétifs et petits. La moindre table est plus grande qu’eux, utiliser une chaise nécessite souvent de l’escalader et monter sur une table demande aux protagonistes de sauter. Il n’est d’ailleurs pas rare de pouvoir se faufiler dans de petits espaces ou de se cacher dans une petite caisse en bois. Et de manière générale, les éléments du décor peuvent être escaladés pour atteindre des trappes ou des conduits d’aération afin d’accéder à une pièce adjacente. Ce sentiment d’impuissance, tant face aux créatures qui ornent ces espaces aussi terrifiants qu’oniriques, fascine autant qu’il glace le sang.

Un peu de douceur dans ce monde de brutes

Hunting Alone and Low

Le gameplay de Little Nightmares a beau avoir gagné en profondeur depuis le premier opus, il n’en reste pas moins très dépouillé. Mis à part les déplacements et les sauts/escalades, Low et Alone peuvent saisir des objets, les lancer ou encore ouvrir des portes, ainsi qu’utiliser leur objet fétiche. Comme nous l’évoquions plus haut, il ne s’agit nullement d’armes à proprement parler, mais avec du travail d’équipe, il sera toutefois possible d’éliminer quelques rares menaces, toujours à des moments bien précis. Pour le reste, il faudra bien souvent prendre la fuite en espérant tomber sur un endroit inaccessible pour les résidents difformes des quatre zones que l’on explore tout au long de l’aventure.

Aussi dépouillé soit-il, le gameplay se met au service des quelques puzzles et énigmes du jeu qui viennent barrer la route de nos deux personnages. La plupart se complètent du premier coup et sont assez basiques, mais certaines peuvent nous laisser tourner en rond quelques minutes pour peu que l’on ne soit pas assez attentif. En effet, la réponse se trouve très souvent sous notre nez et il suffit de bien regarder autour de soi afin de savoir où aller ou par quel endroit passer pour se débloquer. Oubliez donc la notion de challenge, Little Nightmares III ne nécessite pas de grosses capacités de réflexion.

En revanche, il faudra souvent faire preuve de réflexes, et les rares fois où l’on meurt dans le jeu sont généralement des moments où l’on est pris au dépourvu. Qu’il s’agisse d’un monstre débarquant sans prévenir et nous courant après ou bien d’éléments du décor qui s’effondrent, il nous est arrivé de devoir recommencer plusieurs fois une scène car il y a parfois trop peu de temps pour scanner la situation et comprendre où il faut aller. Ce cas de configuration se compte sur les doigts de la main mais s’avère frustrant. On ne meurt pas à cause de la difficulté ou d’un manque de réflexes, mais juste parce qu’on ne nous laisse pas assez de temps pour appréhender tout ce qu’il se passe.

Le jeu nous fait traverser des environnements assez variés, même si peu nombreux en fin de compte

Suivre un ennemi en course, comprendre l’environnement et essayer de trouver une échappatoire dans ce qui semble être une impasse peut parfois faire beaucoup en l’espace de quelques instants, d’autant que l’action est souvent frénétique dans ces moments-là. D’un autre côté, cela accentue l’effet oppressant du jeu, comme si les bruitages inquiétants qui résonnent dans la Sphère étaient des avertissements qu’après le calme vient toujours la tempête. Évidemment, si vous faites partie de ces joueurs qui arrivent à se sortir de ces situations délicates dès le premier coup, le jeu ne vous opposera pas énormément de résistance.

Sauf peut-être lors de phases de plates-formes qui, dues à la 2.5D proposée par le jeu, pourront parfois être un peu délicates. Rien de très compliqué en somme, mais il n’est pas impossible d’avoir l’impression d’être bien placé pour effectuer un saut et de se louper car le personnage que l’on incarne n’était pas assez bien aligné. La caméra et l’effet de profondeur n’aidant pas, c’est quelque chose qui peut arriver régulièrement, surtout que la physique des personnages n’est pas des plus fluides. Cela fait complètement sens dans la mesure où l’on incarne des enfants, mais il est toujours bon de le rappeler.

Court mais intense (surtout à deux)

C’est d’ailleurs sans doute le bon moment pour vous parler de la durée de vie du jeu, qui, à l’instar de ses prédécesseurs, s’avère être assez courte. Comptez environ 5 à 6 heures pour le compléter une première fois, et ajoutez bien quelques heures de plus pour terminer l’intégralité du jeu, pour peu que vous ayez le syndrome de la collectionnite. Quelques secrets sont dissimulés ici et là, en plus d’une poignée de collectibles par niveau, prenant l’apparence de petites poupées. Dommage que les récolter ne débloque pas quelques bonus comme une galerie d’images, des concept arts, un lecteur musical ou bien des éléments documentant la création du jeu.

Voilà qui dépeint parfaitement l’apparence des monstruosités que l’on croise

Little Nightmares III s’avère malheureusement peu généreux à ce niveau-là, ce qui frustrera peut-être ceux qui auront dépensé la quarantaine d’euros nécessaires pour l’acquérir. Même s’il convient de noter que l’éditeur offre la possibilité de jouer en coopération avec le Pass Ami : en téléchargeant ce dernier, il est possible d’inviter un joueur ne possédant pas le jeu à jouer avec nous. Et il sera évidemment possible de compléter l’intégralité du jeu avec cette même personne. On se souvient notamment de It Takes Two et plus récemment Split Fiction pour avoir implémenté cette sympathique possibilité.

À ce titre, précisons que l’édition Deluxe, vendue 20 euros de plus, s’avère être de loin la plus intéressante concernant le rapport qualité/prix. Elle propose, en plus de quelques costumes, le Season Pass donnant accès aux extensions futures ainsi que Little Nightmares Enhanced Edition, qui sortira le même jour. Une aubaine pour ceux qui n’auraient pas encore joué au premier opus.

Les quelques ombres au tableau évoquées ne gâchent pas complètement l’expérience : Little Nightmares III offre une atmosphère délicieusement macabre doublée d’une réalisation digne d’un film d’animation pour public averti. Si l’on a pris du plaisir à le parcourir en solo, c’est bien en coopération en ligne que le titre libère son plein potentiel. Plus que jamais, on y retrouve des influences solides entre Tim Burton et Guillermo del Toro. C’est un jeu sombre dans lequel nos traumas d’enfance ressurgissent, une œuvre courte mais marquante, un voyage vers l’inconnu dans lequel la notion d’espoir semble oblitérée. On regrettera l’absence d’une réelle narration, car le jeu évoque des thèmes forts comme la santé mentale, ainsi que la presque absence de cinématiques (les peu présentes dans le jeu ne durent guère plus de quelques secondes).

Les ombres et éléments du décor permettent de se camoufler en cas de présence non désirée

Avec Supermassive Games aux commandes, on aurait pu s’attendre à une emphase mise sur ces points, mais le studio s’est contenté de reprendre la formule de Tarsier, sans trop y toucher. Comme si l’héritage qui leur a été légué se devait d’être respecté au plus haut point. Ou bien peut-être était-il question pour le studio d’offrir à la communauté un troisième opus respectueux de ses aînés et qui ne trahit jamais ses origines ? Sans dénaturer le matériau de base, le studio britannique livre une copie un peu trop semblable à Little Nightmares et Little Nightmares II, à un tel point que l’on ne s’en serait sûrement pas rendu compte par nous-mêmes si l’info n’avait pas été communiquée. Ce qui ne sera sans doute pas un problème pour les fans – du moins on imagine.

Verdict

Little Nightmares III est une épopée sombre et onirique dans un univers où la présence de nos protagonistes n’est désirée que pour en faire un quatre-heures. L’atmosphère du jeu est maîtrisée de bout en bout, et ce, malgré une aventure qu’on aurait bien vue un peu plus longue. Il faut le savourer en coopération pour en tirer toute la quintessence, et ça tombe bien, avec le pass ami, on peut littéralement parcourir tout le jeu avec quelqu’un n’ayant pas acheté le jeu. Pour le coup, on apprécie que Bandai Namco et Supermassive Games aient suivi ce chemin, qui permettra sans doute au plus grand nombre de découvrir la licence. Malgré des énigmes trop faciles, un léger manque d’originalité et un petit côté frustrant par moments, il n’en reste pas moins un moment agréable : un comble quand on sait que le jeu fait tout pour faire ressurgir nos peurs infantiles. Et sur ce point-là, c’est un sans-faute.

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TEST EA Sports FC 26 : Une première encourageante mais perfectible sur Nintendo Switch 2

Par :Goufixx
7 octobre 2025 à 02:35

Lors de la conférence officielle de présentation de la Nintendo Switch 2, Electronic Arts avait promis un soutien conséquent pour ses franchises sportives sur cette nouvelle console. Il y a quelques semaines, les fans de football américain ont ainsi pu découvrir Madden NFL 26, avec un portage sérieux et soigné. Du côté du ballon rond, les amateurs pourront se tourner vers EA Sports FC 26, disponible simultanément sur Switch 2 et les autres plateformes. Bien que cette version ne soit pas encore parfaite, l’éditeur américain semble suivre le bon chemin.

Test réalisé sur Nintendo Switch 2 grâce à une version numérique – Ultimate Edition fournie par l’éditeur

FIFA/EA Sports FC et Nintendo : une relation compliquée

Contrairement au test de la version PS5 qui sera publié dans quelques jours, ces écrits sont entièrement consacrés à la version Nintendo Switch 2, et plus particulièrement à la qualité de son portage. Pour découvrir en détail les nouveautés de ce cru 2026, nous vous invitons à consulter le test dédié à la mouture proposée sur la console de Sony. Car oui, contrairement aux autres supports qui bénéficient depuis plusieurs années de leur sortie annuelle traditionnelle, EA Sports FC 26 marque le tout premier opus à débarquer sur la Nintendo Switch 2. Il est donc attendu de pied ferme par les acheteurs de la dernière console du constructeur japonais, et pose une première pierre importante pour les années à venir. La relation entre EA Sports FC (anciennement FIFA) et les consoles Nintendo a toujours été mouvementée. Il est donc particulièrement intéressant de se pencher sur cette nouvelle adaptation.

TEST EA Sports FC 26 - Supporters
Les nouvelles transitions sont également présentes dans cette version

En dehors du PC et des consoles PlayStation/Microsoft, EA Sports n’a cessé de proposer des versions alternatives de son jeu de football sur les autres supports. L’exemple le plus marquant reste sans doute la génération Nintendo Wii, où l’éditeur américain alternait entre une version proche de la PS2/PSP et une mouture complètement déjantée, comme le mémorable FIFA 09-All Play. Chaque année, le titre était adapté différemment selon le support, au point qu’il devenait difficile de comprendre la stratégie de l’éditeur jusqu’à l’arrivée de FIFA 14 et des fameuses versions Legacy, connues en France sous le nom de « Essentielle ».

Ces éditions sont réservées aux consoles en fin de vie : la Nintendo Wii, la PSP, la PlayStation Vita, la PS3, la Xbox 360, et plus étonnamment, la Nintendo Switch ont toutes accueilli ce type de mouture. Il s’agit d’une version identique à celle de l’année précédente, avec pour seules nouveautés une mise à jour des équipes, des stades et des maillots. Le gameplay et les modes de jeu, eux, restent strictement inchangés.

TEST EA Sports FC 26 - Menu principal
Les modes de jeu sont tous présents, sans exception !

De FIFA 21 à FIFA 23, les joueurs ont pu profiter d’une version « Essentielle » sur Nintendo Switch, bien que la console était loin d’être en fin de vie. La perte de l’exploitation de la licence FIFA a ensuite conduit Electronic Arts à revoir sa stratégie avec l’arrivée d’EA Sports FC. Depuis, aucune version Essentielle n’est à déplorer sur Switch. Toutefois, une certaine continuité demeure : aucune amélioration notable sur le plan visuel ou du gameplay n’a été apportée depuis plusieurs années. Cette version Nintendo Switch 2 était donc attendue de pied ferme, car EA avait un choix stratégique à faire : se rapprocher des versions PS5/Xbox Series/PC ou rester dans la lignée des moutures PS4/Xbox One. Il semblerait que l’éditeur américain ait opté pour un entre-deux, qui risque de décevoir les joueurs ne disposant que d’une Nintendo Switch 2. Le support s’annonce une nouvelle fois complexe à gérer, avec une version spécifique supplémentaire à développer chaque année.

Un portage qui en a sous le capot

Au premier lancement de la version Nintendo Switch 2, un petit sourire — certes un peu niais — est apparu sur nos lèvres. Nous venions de lancer le tout premier jeu de football pleinement dédié à la dernière console portable de Nintendo. Et pour nous rassurer sur le contenu ainsi que sur les différentes possibilités offertes, l’arrivée des explications concernant l’accessibilité et les nouvelles aides visuelles — comme sur PS5 — a été la bienvenue.

Finalement, cette mouture Nintendo Switch 2 constitue un bel exemple de portabilité en ce qui concerne le contenu déjà disponible sur les autres supports. Le menu principal regorge d’options qui sauront satisfaire aussi bien les habitués que les débutants. Car il faut bien l’admettre : bien que moins technique qu’un NBA 2K, EA Sports FC reste un titre intimidant lors du premier lancement, tant les possibilités sont nombreuses et parfois vertigineuses.

TEST EA Sports FC 26 - Mode Rush
Le mode Rush est de retour cette année !

Heureusement, Electronic Arts a pensé à tout, notamment avec un mode entraînement bien conçu et clairement expliqué, quelle que soit la formule choisie. Dans EA Sports FC 26, on retrouve comme l’année précédente les rencontres traditionnelles en 11 contre 11, mais également le retour du mode Rush, qui oppose deux équipes de cinq joueurs sur un terrain spécialement adapté, rappelant davantage les formats de jeu pratiqués en Five. Bien entendu, des matchs spécifiques pourront être disputés via le mode Coup d’envoi, avec les affichages officiels de l’UEFA Champions League ou des championnats partenaires d’EA (Premier League, La Liga, etc.). On retrouve également des variantes aux règles décalées, qui ajoutent une touche de fantaisie et de dynamisme à nos parties, que ce soit face à l’IA ou entre amis.

Concernant les autres modes de jeu, on retrouve tout ce qui fait le charme — ou non — d’EA Sports FC 26, à commencer par la présence d’Ultimate Team, ou FUT pour les intimes. Toujours aussi décrié qu’apprécié par les joueurs, ce mode est une nouvelle fois de la partie (comme c’était déjà le cas sur Nintendo Switch), avec un modèle économique toujours aussi discutable, notamment parce que toute votre progression de l’année précédente n’est pas conservée… S’ensuit le traditionnel Mode Carrière, enrichi de quelques ajustements visant à coller davantage à la réalité, avec des scénarios dynamiques toujours présents.

TEST EA Sports FC 26 - Ballon qui rentre
Les nouvelles options pour les ralentis permettent d’avoir des plans pertinents

On retrouve également les modes Clubs et Carrière Pro, toujours aussi complets, ainsi que le mode Saisons, permettant de jouer en ligne contre des adversaires du monde entier. Vous l’aurez compris, EA Sports FC 26 débarque complet et dans les temps sur Nintendo Switch 2, pour le plus grand plaisir des fans. Même les ralentis de nouvelle génération sont disponibles dès le lancement. En matière de contenu, on semble donc partir sur un pied d’égalité avec les autres supports — du moins en apparence.

Une immersion troublée par des fausses notes techniques

EA Sports FC n’a qu’un seul véritable concurrent depuis plusieurs années : lui-même. En effet, eFootball est désormais un free-to-play qui peine à convaincre le grand public, tandis que UFL a tenté une percée sur le même modèle économique en fin d’année dernière — sans grand succès. Il ne reste donc plus que l’éditeur américain sur le marché, et cela se ressent dans les nouveautés proposées par EA Sports FC 26, plutôt anecdotiques malgré l’introduction d’un gameplay dit « authentique », qui ralentit le rythme et met davantage l’accent sur la construction. Mais le plus grand mystère concernait le volet technique de cette version Nintendo Switch 2, et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle présente d’importantes lacunes… au milieu de terrain.

La lacune principale — et non des moindres — concerne la fluidité globale du titre, aussi bien dans le menu principal que sur le terrain. Si vous jouez régulièrement sur un autre support, cette version Nintendo Switch 2 fait mal, très mal à la rétine, avec un framerate bloqué à 30 fps qui se ressent dès que l’on prend la console en main. En version portable, on finit par s’habituer à ces conditions, mais il faut admettre que le passage en mode docké est nettement plus compliqué. En portable, le jeu plafonne à une résolution de 900p, tandis que sur un téléviseur, il faudra se contenter d’un maigre 1080p. Pas de 4K, pas de 60 fps, et aucun mode graphique sélectionnable dans les options du jeu : c’est le gros point noir de cette première adaptation. Dommage, surtout quand on sait à quel point la fluidité est cruciale pour un jeu de sport, et plus encore pour son gameplay.

TEST EA Sports FC 26 - Victoire en LDC
La modélisation des visages est l’une des réussites de ce EA Sports FC 26 sur Nintendo Switch 2

Et le problème, c’est que les lacunes techniques ne se limitent pas à la résolution d’affichage ou au framerate : elles s’étendent jusqu’au mode caméra TV, sélectionné par défaut. Les contours des joueurs sont assez grossiers, et le jeu manque clairement de finesse — il y avait moyen de faire mieux, beaucoup mieux. Par curiosité, nous avons consulté à plusieurs reprises les ralentis pour zoomer sur les acteurs du jeu, et le résultat est plutôt correct, avec des modélisations qui, pour certains joueurs, forcent le respect. Même les coachs les plus connus bénéficient d’un rendu très soigné. Cela était déjà le cas dans les précédents épisodes, mais c’est la première fois que les joueurs sur console Nintendo peuvent profiter d’un tel niveau de détail.

Toujours sur la partie technique, EA Sports FC 26 ne bénéficie pas d’une finition irréprochable digne d’un Erling Haaland. Au fil de nos heures de jeu, nous avons été confrontés à plusieurs bugs assez perturbants : des joueurs sans tête, des collisions mal maîtrisées, ou encore des ballons qui ne revenaient pas en jeu après être sortis du terrain. Rien de véritablement catastrophique, mais ces problèmes nuisent clairement à l’expérience proposée. On peut espérer que des mises à jour soient rapidement déployées pour corriger ces dysfonctionnements. Enfin, l’une des lacunes majeures concerne l’absence de cross-play avec les autres supports : vous ne pourrez jouer qu’avec les utilisateurs de Nintendo Switch 2. Une décision qui accentue l’isolement de cette version, Electronic Arts ne proposant aucune connectivité avec les autres plateformes.

Petit retour sur les spécificités propres à cette nouvelle version sur Nintendo Switch 2. Tout d’abord, les contrôles tactiles fonctionnent plutôt bien dans les menus, mais on regrette la lenteur de certains retours en arrière, avec des temps de chargement ponctuels qui viennent perturber l’expérience de jeu. Cela peut sembler anecdotique pour certains, mais comme dans de nombreux jeux de sport aujourd’hui, vous passerez de longues minutes dans les menus à composer votre équipe ou à paramétrer les rencontres. La prise en charge du GameShare est bien présente, tout comme le multijoueur local. Petite subtilité toutefois : si vous jouez avec un casque Bluetooth, il ne sera pas possible d’activer simultanément le multijoueur local ou le GameShare. Un détail à garder en tête pour éviter les mauvaises surprises.

TEST EA Sports FC 26 - Modélisation Luis Enrique
Certains entraîneurs disposent également d’une modélisation exemplaire.

Enfin, il est important de mentionner le positionnement tarifaire de cette version Nintendo Switch 2 par rapport aux autres supports. Le jeu est proposé au prix officiel de 69,99 € — 89,99 € pour l’Ultimate Edition — tandis que la version Nintendo Switch classique est vendue 10 € moins cher, avec une véritable cartouche (accompagnée de données complémentaires à télécharger). Car oui, comme 90 % des éditeurs tiers proposant une version boîte sur Switch 2, Electronic Arts opte une nouvelle fois pour une carte clé de jeu avec EA Sports FC 26. Malgré un manque de communication à ce sujet, sachez qu’une mise à niveau est disponible pour 10 €, permettant de passer de la version Switch classique à la version Switch 2 : une initiative à saluer si vous envisagez de faire évoluer votre matériel prochainement.

Ainsi, il faudra télécharger 68 Go de données via le Nintendo eShop une fois la cartouche insérée pour pouvoir jouer au jeu. On reste donc dans la lignée de ce que propose Split Fiction, avec une taille de données proche des versions consoles de salon, ce qui témoigne d’un manque d’optimisation évident. Rappelons tout de même que Star Wars Outlaws, sur la dernière console de Nintendo, avait vu son poids largement réduit. Autant dire que l’achat d’une microSD Express devient de plus en plus indispensable au fil des sorties, tant les 256 Go proposés par défaut sur la console fondent rapidement avec les installations successives.

Verdict

EA Sports FC 26 est un titre qui reprend les grandes lignes des versions disponibles sur les autres supports, tout en y ajoutant quelques nuances propres à la Nintendo Switch 2 : prise en compte des fonctionnalités de la console, mais avec une technique quelque peu sacrifiée. Textures moins nettes, résolution réduite, rendu en caméra TV peu convaincant, et un framerate bloqué à 30 fps avec un seul mode graphique proposé… Le géant américain a encore une belle marge de progression pour peaufiner le rendu sur cette nouvelle machine. À ce jour, le résultat final reste proche de ce que l’on pouvait observer sur PS4 Pro avec le gameplay des versions supérieures. Pour un premier essai, le bilan est donc plus que correct, mais attention à ne pas céder à la facilité en proposant à terme une édition Legacy, comme ce fut le cas sur la génération précédente. Si vous recherchez un jeu de football sur Nintendo Switch 2, EA Sports FC 26 est plus que recommandable si vous n’êtes pas trop regardant sur la technique. En revanche, si vous n’êtes pas pressé, mieux vaut attendre le prochain cru ou de futures mises à jour majeures.

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Red Dead Redemption 2 bientôt de retour sur consoles modernes ? Ces versions existeraient bel et bien

6 octobre 2025 à 15:37

Un portage de Red Dead Redemption 2 sur consoles next-gen et sur la future Nintendo Switch 2 serait toujours en préparation. Alors que les rumeurs se multiplient depuis des mois, un nouvel indice relance l’espoir des fans du western signé Rockstar Games.

Sorti en 2018 sur PS4 et Xbox One, puis sur PC l’année suivante, Red Dead Redemption 2 reste l’un des titres les plus importants du studio Rockstar. Pourtant, contrairement à GTA V, qui avait bénéficié d’un portage sur plusieurs générations de consoles, le western épique n’a jamais connu de version optimisée pour la PS5 et la Xbox Series.

Les choses pourraient bientôt changer. Selon NateTheHate2, un insider reconnu pour ses informations souvent fiables, les versions pour la current gen de Red Dead Redemption 2 existeraient bel et bien :

@NateTheHate2 Are you absolutely certain with full confidence RDR2 Switch 2/Gen 9 updates exist? Realistically we have October and November, after that it’s likely full steam ahead on marketing for GTA.

— ben (@videotechuk_) October 5, 2025

Cette déclaration ravive les spéculations autour d’une possible annonce prochaine de Rockstar Games ou de sa maison-mère Take-Two Interactive. D’autant plus que des rumeurs évoquent également une version prévue pour la future Nintendo Switch 2, dans le cadre du soutien élargi de Take-Two à la nouvelle console de Nintendo.

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Activision affirme avoir neutralisé 97 % des tricheurs en moins de 30 minutes sur la bêta de Black Ops 7

6 octobre 2025 à 15:21

À l’approche de la fin de la bêta de Call of Duty: Black Ops 7, Activision se félicite des résultats de son système anti-triche RICOCHET. L’éditeur affirme avoir stoppé la quasi-totalité des tricheurs en un temps record, promettant une expérience plus équitable à la sortie du jeu.

Dans une récente mise à jour, les équipes d’Activision ont dévoilé un état des lieux rassurant de la bêta de Call of Duty: Black Ops 7. Selon le studio, 97 % des tricheurs détectés ont été neutralisés en moins de 30 minutes, et moins de 1 % auraient réussi à pénétrer dans une partie. Une performance que Team RICOCHET, le dispositif anti-triche intégré à la franchise depuis plusieurs années, n’a pas manqué de mettre en avant. L’équipe va même jusqu’à affirmer que certains revendeurs de logiciels de triche reconnaissent ne plus avoir de produits fiables à proposer pour Black Ops 7.

RICOCHET s’appuie sur une combinaison d’outils automatisés et de signalements manuels pour identifier les comportements suspects. Activision rappelle d’ailleurs que les signalements des joueurs restent essentiels pour affiner les modèles de détection, renforcer les sanctions et élargir la couverture du système. Autre mesure de sécurité, les joueurs PC ne peuvent accéder à Black Ops 7 que si les options Secure Boot et TPM 2.0 sont activées, un prérequis désormais courant dans les jeux multijoueurs soucieux de limiter la triche.

Dans son message, l’équipe RICOCHET conclut sur une note ambitieuse : la lutte contre la triche est un défi global, mais Activision entend rester à la pointe de ce combat. L’entreprise promet de continuer à ajuster ses protections tout au long de la bêta et au-delà, dans un souci constant de transparence, d’écoute communautaire et d’équité de jeu.

Call of Duty: Black Ops 7 sera disponible le 14 novembre 2025 sur PC, Xbox Series X|S, Xbox One, mais aussi sur les consoles de Sony, PS5 et PS4.

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Halo Combat Evolved : un remake serait en préparation pour les 25 ans de la saga

3 octobre 2025 à 17:11

Alors que la saga Halo s’apprête à fêter les 25 ans de son premier opus, de nouvelles fuites crédibles laissent entendre qu’un remake de Halo: Combat Evolved serait bien en préparation. Le projet impliquerait 343 Industries, avec l’appui d’un studio externe de Virtuos.

Depuis son lancement en 2001, Halo: Combat Evolved a marqué l’histoire du jeu vidéo et imposé la licence comme l’un des piliers de l’écosystème Xbox aux côtés de Gears of War et Forza. À l’approche du quart de siècle de la franchise, les rumeurs autour d’un remake se multiplient, alimentées par des fuites, des teasers subtils et désormais des affirmations croisées de sources réputées fiables.

Selon le créateur de contenu spécialisé MrRebs, le remake serait actuellement en développement avec la participation d’Abstraction Virtuos Studios, basé aux Pays-Bas. Le projet s’appuierait sur un moteur hybride, à l’image de celui utilisé pour le récent Oblivion Remastered. Cette révélation a rapidement été confirmée par le média XboxEra, qui cite à son tour ses propres sources. Si 343 Industries conserverait bien la direction du projet, la collaboration avec Virtuos viendrait soutenir la production.

Autre élément qui attise les spéculations : Microsoft a annoncé un grand événement consacré à l’avenir de la franchise lors du Halo World Championship, prévu le 24 octobre 2025. Une conférence suivie d’un panel détaillé devrait y avoir lieu, et pourrait servir de scène idéale pour lever le voile sur le retour de Combat Evolved. Rien n’est encore officiel, mais l’attente des fans monte, d’autant que le studio multiplie les signaux et les promesses depuis plusieurs mois.

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Découvrez le trailer Kickstarter de Starfinder: Afterlight, le RPG Sci-fi prévu pour 2026

3 octobre 2025 à 16:42

EpiCtellers Entertainment annonce l’ouverture de sa campagne de financement participatif avec un superbe trailer nous présentant son univers et ses personnages. Découvrez ici son trailer de lancement présentant son charmant équipage, son univers riche et son gameplay inspiré par des tactical RPG comme Pathfinder: Wrath of the Righteous ou Baldur’s Gate 3, qui ont fait la renommée du genre.

Starfinder: Afterlight est un RPG au tour par tour, inspiré par les règles de la deuxième édition du jeu de rôle Starfinder, lui-même inspiré par Pathfinder. Il vous sera possible d’y créer votre propre personnage, de recruter des compagnons et d’utiliser un grand nombre de technologies et de pouvoirs magiques, tout cela dans le but de sauver la galaxie de l’annihilation.

Ce trailer nous présente le charme de l’univers de Starfinder: Afterlight, qui présente des personnages capables de faire preuve d’une grande profondeur dans les thèmes abordés, mais également de beaucoup d’humanité à travers des émotions diverses, comme l’humour ou la fierté. Capitaine Khali en est un parfait exemple, démontrant aussi bien de l’assurance que du cynisme pour affronter tous les dangers face à elle. Incarnée par l’actrice Carolina Ravassa (Overwatch, Dragon Age: The Veilguard), cette pirate aventurière vous aidera au travers de vos aventures pour sauver l’univers.

Starfinder: Afterlight met un point d’honneur à enrichir ses aventures au travers des compagnons à l’histoire et la personnalité riche. Les personnages révélés jusqu’à présent sont : Kole (Fred Tatasciore), Tycho (Inel Tomlinson), LU-323 (Melissa Medína) et Sterling (James Alexander). L’équipe est dirigée par rien d’autre que Neil Newbon (Baldur’s Gate 3, Resident Evil Village, Xenoblade 3), qui prend ici le rôle de directeur de doublage, sans que l’on ne sache s’il possède un autre rôle dans ce jeu au tour par tour.

Starfinder: Afterlight est développé par EpiCtellers Entertainment et soutenu par Paizo. Inscrivez-vous à la campagne Kickstarter prévue pour le 7 octobre pour découvrir tout le contenu proposé et ajoutez le jeu à votre liste de souhaits Steam si vous désirez montrer votre intérêt à l’équipe de développement.

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Un projet Donjons et Dragons annulé pour favoriser la licence Payday

2 octobre 2025 à 20:14

Le jeu coopératif Donjons & Dragons connu sous le nom de code Project Baxter vient d’être annulé par Starbreeze qui licencie également une partie de son équipe de développement. Retour sur les raisons de l’annulation du projet et pourquoi c’est désormais sur la licence Payday que la société désire concentrer ses activités.

La première annonce du projet Baxter avait été faite durant le mois de décembre 2023 et prévue pour 2026. Il devait s’agir d’un jeu-service se déroulant dans l’univers de la licence Donjons & Dragons et développé sur Unreal Engine 5.

Le projet Baxter était présenté comme un jeu multijoueur coopératif reprenant les fondamentaux de Starbreeze, avec la possibilité de jouer avec de nombreux joueurs via un système crossplay. Mais ce qui était attendu par de nombreux fans de la licence et engrangeait déjà un certain engagement est finalement annulé par son développeur.

L’annulation du projet aurait été une décision difficile, mais nécessaire selon le PDG Adolf Kristjansson. Le développement d’un jeu-service Donjons & Dragons ne serait pas la cause de cet abandon, mais la licence Payday se révèle être une franchise bien trop appréciée et au potentiel trop important pour que Starbreeze puisse consacrer des ressources à d’autres projets.

« En concentrant nos investissements et nos talents sur ce projet, nous pouvons accélérer la livraison, proposer davantage de contenu aux joueurs et renforcer la position de Starbreeze comme leader incontesté du [jeu de] braquage. Il s’agit de nous concentrer davantage sur la création d’une valeur ajoutée à long terme optimale pour nos joueurs, nos collaborateurs et nos actionnaires. »

Adolf Kristjansson

Une décision qui n’est pourtant pas sans conséquences. Cette déviation des ressources entraîne de nombreux changements de postes, voire des pertes d’emplois parmi les membres de l’équipe chargés de travailler sur le projet Baxter. 44 salariés, prestataires et sous-traitants se sont fait licencier ou ont vu leur mission stoppée. Ceux qui restent sont donc redéployés sur les projets de la licence Payday.

Cette décision d’annuler ce projet aurait coûté à l’entreprise suédoise 255 millions de couronnes suédoises (soit 27,2 millions de dollars environ) en dépréciation des coûts de développement, pour ce troisième trimestre. Cependant, la licence Payday compte plus de 50 millions de joueurs dans le monde et génère près de 4 milliards de couronnes suédoises (soit 427 millions de dollars environ) en chiffre d’affaires brut. Avec ces nouvelles ressources allouées à Payday, Kristjansson pense que la société Starbreeze affichera une trésorerie positive en 2026.

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Xbox Game Pass : Microsoft améliore les formules, supprime l’abonnement annuel et double les prix

1 octobre 2025 à 21:06

Le système d’abonnement de Microsoft fait peau neuve et se décline maintenant en trois propositions différentes pensées pour trois types de joueurs, toutes évaluées en fonction des objectifs de chacun. Désirez-vous avoir accès à une large bibliothèque de jeux, à un cloud ultra-rapide ou simplement avoir accès au mode multijoueur ? Découvrez ici la description des propositions des nouvelles offres du Game Pass de Microsoft : Ultimate, Premium et Essential.

Les maîtres-mots de ce relooking tarifaire de Microsoft sont : souplesse, découverte et choix. En effet, depuis son apparition en 2017, Microsoft ne cesse de se demander comment combler les désirs des joueurs et des développeurs vis-à-vis des nouvelles sorties sur les plateformes de Microsoft. Certains joueurs désirent uniquement se concentrer sur leurs titres favoris, tandis que d’autres préfèrent vivre constamment la sensation de découverte avec toutes les sorties mensuelles possibles sur leur console ou PC. Ces nouveaux abonnements sont une solution trouvée par Microsoft pour répondre aux attentes de chacun.

Ils ressemblent à s’y méprendre à ceux proposés par la concurrence en bleu, mais ne vous y méprenez pas, ils sont bien différents, que ce soit entre eux ou avec les formules proposées par Sony pour sa propre console, que ce soit en termes de jeux accessibles, d’avantages ou de prestations. Voici les propositions de chacune des trois nouvelles formules du Xbox Game Pass :

Encore plus d’avantages et 3 nouvelles façons de jouer avec le Xbox Game Pass ! On t’explique tout : https://t.co/1UB2LCtam9 pic.twitter.com/VX7ggqP4El

— Xbox FR (@XboxFR) October 1, 2025

Les Nouveaux abonnements du Xbox Game Pass

Xbox Game Pass Ultimate

Si jamais vous étiez membre Ultimate, alors vous resterez à cette version. Il s’agit de la version pour les joueurs qui désirent le meilleur, que ce soit en terme de jeux disponibles, de récompenses ou de qualité de streaming.

  • Accessible pour 26,99 € par mois
  • Plus de 400 jeux jouable sur PC, Console et Cloud, comme Blue Prince, Clair Obscur: Expedition 33 et Hollow Knight: Silksong
  • Plus de 75 jeux disponible dès leur sortie dans l’année, comme : Call of Duty: Black Ops 7, High on Life 2, Keeper, NINJA GAIDEN 4 et The Outer Worlds 2.
  • Ubisoft+ Classics et EA Play inclus, donnant accés à des jeux comme : Tom Clancy’s Ghost Recon BreakpointPrince of Persia: The Lost CrownAssassin’s Creed IV: Black Flag
  • Adhésion au Fortnite Crew inclus, prévu pour novembre (Battle Pass Fortnite, dont la valeur estimé à 11.99 € mois)
  • Cloud Gaming illimité avec la meilleure qualité du réseau (temps d’attente réduit au minium et meilleure qualité de streaming)
  • Avantages en jeu, Riot Games inclus
  • Possibilité de gagner jusqu’à 100 000 points (100 €)par an dans le Store grâce au système Rewards, avec divers avantages
  • Mode multijoueur en ligne sur console

Xbox Game Pass Premium

Si vous étiez membre Game Pass Standard, alors vous serez automatiquement transféré sur cette formule. Cette offre est prévue pour ceux désirant avoir un peu de flexibilité dans leurs choix et un peu de valeur sans devoir débourser énormément par mois.

  • Accessible pour 12,99 € par mois
  • Plus de 200 jeux maintenant jouable sur PC, Console et Cloud, comme MinecraftForza HorizonGrand Theft Auto V, Diablo IV et Hogwarts Legacy
  • Les jeux publiés par Xbox seront accessibles durant l’année de leur sortie
  • Cloud Gaming illimité avec une bonne qualité du réseau (temps d’attente raccourci)
  • Avantages en jeu, Riot Games inclus
  • Possibilité de gagner jusqu’à 50 000 points (50 €)par an dans le Store grâce au système Rewards, avec divers avantages
  • Mode multijoueur en ligne sur console

Xbox Game Pass Essential

Si vous étiez membre Game Pass Core, alors vous serez automatiquement transféré sur cette formule. C’est une offre abordable, mais qui propose un confort de jeu et son lot de jeux Xbox.

  • Accessible pour 8,99 € par mois
  • Plus de 50 jeux maintenant jouable sur PC, Console et Cloud, comme HadesCities: Skylines – RemasteredStardew Valley ou encore Warhammer 40,000: Darktide.
  • Cloud Gaming illimité
  • Avantages en jeu, Riot Games inclus
  • Possibilité de gagner jusqu’à 25 000 points (25 €)par an dans le Store grâce au système Rewards, avec divers avantages
  • Mode multijoueur en ligne sur console

À noter que ces prix sont évalués selon les taux de change de chaque région. Ils sont donc susceptibles d’être modifiés en fonction de votre localisation.

Même si Microsoft défend ces nouveaux abonnements en proposant des prix, avantages et services repensés en fonction des besoins des joueurs, il semblerait que l’augmentation soudaine et brutale du prix du Ultimate n’ait pas convaincu les joueurs. À voir si Microsoft revoit ces formules ou parvient à se trouver une base solide d’abonnés qui trouvent ces nouveaux prix justifiés par les avantages.

Nouveaux Jeux du Xbox Game Pass

Ultimate – Disponible dès maintenant

  • Hogwarts Legacy (Cloud, PC et Console)
  • Assassin’s Creed II (PC)
  • Assassin’s Creed III Remastered (Cloud, PC et Console)
  • Assassin’s Creed IV Black Flag (Cloud, PC et Console)
  • Assassin’s Creed IV Black Flag: Freedom Cry (PC)
  • Assassin’s Creed Brotherhood (PC)
  • Assassin’s Creed Chronicles: China (Cloud, PC et Console)
  • Assassin’s Creed Chronicles: India (Cloud, PC et Console)
  • Assassin’s Creed Chronicles: Russia (Cloud, PC et Console)
  • Assassin’s Creed Liberation HD (PC)
  • Assassin’s Creed Revelations (PC)
  • Assassin’s Creed Rogue Remastered (Cloud, PC et Console)
  • Assassin’s Creed Syndicate (Cloud, PC et Console)
  • Assassin’s Creed The Ezio Collection (Cloud and Console)
  • Assassin’s Creed Unity (Cloud, PC et Console)
  • Child of Light (Cloud, PC et Console)
  • Far Cry 3 (Cloud, PC et Console)
  • Far Cry 3 Blood Dragon (Cloud, PC et Console)
  • Far Cry Primal (Cloud, PC et Console)
  • Hungry Shark World (Cloud, PC et Console)
  • Monopoly Madness (Cloud, PC et Console)
  • Monopoly 2024 (Cloud, PC et Console)
  • OddBallers (Cloud, PC et Console)
  • Prince of Persia The Lost Crown (Cloud, PC et Console)
  • Rabbids Invasion: The Interactive TV Show (Cloud and Console)
  • Rabbids: Party of Legends (Cloud, PC et Console)
  • Rayman Legends (Cloud, PC et Console)
  • Risk Urban Assault (Cloud and Console)
  • Scott Pilgrim vs. The World: The Game (Cloud, PC et Console)
  • Skull and Bones (Cloud, PC et Xbox Series X|S)
  • South Park: The Stick of Truth (Cloud, PC et Console)
  • Starlink: Battle for Atlas (Cloud, PC et Console)
  • STEEP (Cloud, PC et Console)
  • The Crew 2 (Cloud, PC et Console)
  • The Settlers: New Allies (Cloud, PC et Console)
  • Tom Clancy’s Ghost Recon Breakpoint (Cloud, PC et Console)
  • Tom Clancy’s Rainbow Six Extraction (Cloud, PC et Console)
  • Tom Clancy’s The Division (Cloud, PC et Console)
  • Trackmania Turbo (Cloud, PC et Console)
  • Transference (Cloud and Console)
  • Trials Fusion (Cloud, PC et Console)
  • Trials of the Blood Dragon (Cloud, PC et Console)
  • Trials Rising (Cloud, PC et Console)
  • UNO (Cloud, PC et Console)
  • Valiant Hearts: The Great War (Cloud, PC et Console)
  • WATCH_DOGS (Cloud, PC et Console)
  • Wheel of Fortune (Cloud and Console)
  • ZOMBI (Cloud, PC et Console)

Premium – Disponible dès maintenant (inclus avec Ultimate)

  • 9 Kings (Game Preview) (PC)
  • Abiotic Factor (Cloud, PC et Xbox Series X|S)
  • Against the Storm (Cloud, PC et Console)
  • Age of Empires: Definitive Edition (PC)
  • Age of Empires III: Definitive Edition (PC)
  • Age of Mythology: Retold (Cloud, PC et Xbox Series X|S)
  • Ara: History Untold (PC)
  • Arx Fatalis (PC)
  • Back to the Dawn (Cloud, PC et Console)
  • BATTLETECH (PC)
  • Blacksmith Master (Game Preview) (PC)
  • Cataclismo (PC)
  • Cities: Skylines II (PC)
  • Crime Scene Cleaner (Cloud, PC et Xbox Series X|S)
  • Deep Rock Galactic: Survivor (Cloud, PC et Xbox Series X|S)
  • Diablo (PC)
  • Diablo IV (PC and Console)
  • An Elder Scrolls Legends: Battlespire (PC)
  • The Elder Scrolls Adventures: Redguard (PC)
  • Fallout (PC)
  • Fallout 2 (PC)
  • Fallout: Tactics (PC)
  • Football Manager 2024 (PC)
  • Frostpunk 2 (Cloud, PC et Xbox Series X|S)
  • Halo: Spartan Strike (PC)
  • Hogwarts Legacy (Cloud, PC et Console)
  • Manor Lords (Game Preview) (PC)
  • Minami Lane (Cloud, PC et Console)
  • Minecraft: Java Edition (PC)
  • Mullet Madjack (Cloud, PC et Xbox Series X|S)
  • My Friendly Neighborhood (Cloud, PC et Console)
  • One Lonely Outpost (Cloud, PC et Console)
  • Quake 4 (PC)
  • Quake III Arena (PC)
  • Return to Castle Wolfenstein (PC)
  • Rise of Nations: Extended Edition (PC)
  • Senua’s Saga: Hellblade 2 (Cloud, PC et Xbox Series X|S)
  • Sworn (Cloud, PC et Xbox Series X|S)
  • Terra Invicta (Game Preview) (PC)
  • Volcano Princess (Cloud, PC et Console)
  • Warcraft I: Remastered (PC)
  • Warcraft II: Remastered (PC)
  • Warcraft III: Reforged (PC)
  • Wolfenstein 3D (PC)

Essential – Disponible dès maintenant (inclus avec Ultimate et Premium)

  • Cities: Skylines Remastered (Cloud and Xbox Series X|S)
  • Disney Dreamlight Valley (Cloud, PC et Console)
  • Hades (Cloud, PC et Console)
  • Warhammer 40,000 Darktide (Cloud, PC et Console)

Cet article Xbox Game Pass : Microsoft améliore les formules, supprime l’abonnement annuel et double les prix est apparu en premier sur JVFrance.

TEST Digimon Story Time Stranger : enfin le jeu que les fans attendaient ?

1 octobre 2025 à 16:00

Annoncé le 8 décembre 2017, soit peu avant la sortie de Digimon Story: Cyber Sleuth – Hacker’s Memory, Digimon Story Time Stranger aura connu un développement pour le moins tumultueux, et accessoirement l’un des plus longs pour un jeu de la franchise. Afin d’éviter d’avoir trop de temps entre la sortie de Hacker’s Memory et Time Stranger, Bandai Namco mettra en chantier des portages des deux opus Digimon Story: Cyber Sleuth ainsi que Digimon Survive, qui ne recevront pas l’engouement escompté. Plus de huit ans après son annonce, le jeu est enfin disponible et, plus que jamais pour un jeu Digimon Story, les ambitions ont été revues à la hausse pour offrir aux amateurs comme aux nostalgiques un résultat digne des attentes.

Test réalisé sur PS5 grâce à une version numérique – Édition Ultimate envoyée par l’éditeur

Petits monstres, grandes histoires

Si la franchise Digimon n’a pas rencontré le succès tonitruant de Pokémon, la licence n’a jamais cessé de tourner et d’abreuver les fans d’œuvres en tous genres. Animes, OAV, web novels ou encore mangas viennent gonfler le lore de ces créatures digitales. Le jeu vidéo n’est évidemment pas en reste et, depuis le premier jeu paru en 1998 sur Sega Saturn, bien des entrées se sont succédé. On dénombre actuellement plusieurs dizaines de jeux sortis, et bien qu’aucun n’ait eu le retentissement de leurs concurrents développés par Game Freak, le duo composé par Cyber Sleuth et Cyber Sleuth – Hacker’s Memory s’est écoulé à plus de 2,5 millions d’exemplaires cumulés. Une performance non négligeable quand on sait que Digimon est bien moins mis en avant que les créatures de poche de Nintendo, qui ne savent rien prononcer d’autre que leur nom.

Pourtant, les débuts vidéoludiques de la franchise furent pour le moins compliqués. À commencer par Digimon World sur PlayStation, le tout premier jeu paru en France. À l’époque, le dessin animé avait commencé sa diffusion et le public connaissait déjà les petites créatures digitales. Malheureusement, le jeu de rôle et d’élevage de Bandai ne marquera pas son époque pour les bonnes raisons : en Europe, le jeu possédait un bug qui empêchait le joueur de le compléter. Ce n’est que plusieurs années après qu’un patch fut mis à disposition en ligne, permettant aux quelques courageux d’enfin finir le jeu de leur enfance. Notons que plusieurs jeux Digimon World verront le jour : le dernier en date, Digimon World: Next Order, est paru en janvier 2017 chez nous et ne nous avait guère convaincus à l’époque.

Et s’il fallait refermer cette introduction sur une anecdote qui vous permettra de briller en société ou encore mieux, dans les allées du salon Paris Games Week auprès des démoïstes du stand de Bandai Namco, sachez que lors de la DigiCon 2022, Kazumasa Habu, le producteur en chef de la série Digimon à l’époque, semblait ouvert à l’idée d’un remake ou d’un remaster a minima du premier Digimon World. La bonne nouvelle dans l’histoire, c’est que Habu-san ne travaille plus sur la série Digimon. Espérons donc que ces jeux d’élevage resteront des reliques du passé et que l’avenir vidéoludique de la série n’en sera que plus radieux.

Dés le début de l’aventure, on retrouve des visages connus

Ça tombe plutôt bien : les deux derniers jeux Digimon Story avaient beau avoir quelques années de retard, ils n’en restaient pas moins des propositions intéressantes qui commençaient sérieusement à jouer des coudes avec leur concurrent direct, dont la qualité des épisodes diminue au fur et à mesure de leur sortie. Le temps de la revanche est-il venu ?

Une attente justifiée ?

Bon, d’accord. On ne va pas chercher à raviver la flamme de la rivalité entre Digimon et Pokémon, déjà parce que les thèmes abordés sont assez différents d’une franchise à l’autre, et ensuite parce que les deux peuvent tout à fait coexister dans le paysage vidéoludique actuel. Néanmoins, difficile de ne pas remarquer le numéro d’équilibriste de Game Freak depuis de nombreuses années et qui ne cesse de courir contre la montre pour répondre aux attentes démesurées de la franchise qu’ils ont initiée. Pendant ce temps, les équipes de chez Media Vision ont pu en profiter pour travailler sur Time Stranger.

Il faut dire que la fanbase Digimon semble être capable de prendre son mal en patience, grand bien leur fasse. Et s’il y a encore du boulot pour arrondir les angles et se faire une place de choix dans la catégorie jeux de rôle, Bandai Namco a eu raison de ne pas presser la sortie de cet opus. Certes, il y a bien eu le discutable Digimon Survive (dont on ne peut pas nier que la proposition fut pour le moins originale, à mi-chemin entre le tactical RPG et le visual novel), pour combler le trou laissé. Certes.

Quelques clins d’œils aux licences de l’éditeur sont présents dans le jeu

Toujours est-il que Time Stranger a su faire une apparition remarquée lors du State of Play diffusé en février de cette année, rappelant au grand public que les monstres digitaux sont loin d’être enterrés chez Bandai Namco. Une belle mise en avant qui va de pair avec l’envie, semblerait-il, d’ouvrir la franchise à un public nouveau : entre des sous-titres en français et une réalisation plus léchée que sur les derniers opus, Digimon Story Time Stranger a su nous aguicher, en plus d’éveiller en nous un sentiment de nostalgie certain.

Sentiment qui s’est manifesté dès la première heure de jeu, puisque les développeurs ont eu la bonne idée de nous permettre de commencer l’aventure avec un Digimon à choisir parmi trois, dont deux très bien connus de ceux qui ont grandi avec le dessin animé. L’autre bonne idée, c’est celle de rendre le jeu moins bavard et d’offrir dès le début de l’aventure quelques doses d’action, évidemment saupoudrées de tutoriels pour nous permettre de prendre en main le tout comme il se doit. J-RPG oblige, on y retrouve ici tous les poncifs du genre – ou presque, mais on y reviendra -, et les dialogues un peu longuets et niais sont évidemment de la partie. Pourtant, et à notre grand étonnement, ils n’ont pas eu raison de notre patience et n’ont pas su nous faire lâcher la manette.

C’est sans doute parce que le jeu se paie quelques belles qualités, à commencer par des combats dynamiques où les Digimon sont plus vivants que jamais. La mise en scène des combats reste particulière dans son traitement des attaques. Dans le cas des capacités à distance, le Digimon est souvent montré de dos en train d’exécuter une animation, tandis que l’effet apparaît directement sur la cible, comme une invocation projetée à distance. Pour les attaques physiques, le principe est similaire : la créature déclenche un mouvement d’assaut sans se déplacer réellement, et l’impact visuel surgit du côté de l’ennemi. Enfin, certaines techniques utilisent des coupes de caméra pour accentuer l’effet, mais ce découpage renforce l’impression d’actions juxtaposées plutôt que d’un affrontement fluide et continu.

Les environnements urbains sont assez dépouillés

Cela reste de l’ordre du détail, qui plus est pour un jeu de rôle au tour par tour, et à plus forte raison lorsqu’il faut animer plus de 450 créatures différentes. Ne vous y trompez pas pour autant, ce point-là fut définitivement une bonne surprise et c’est un vrai plaisir que de découvrir en combat un Digimon fraîchement acquis ou une créature digivoluée après avoir rempli les conditions nécessaires.

La famille ADAMAS

Le jeu dévoile vite son intrigue : le joueur y incarne un agent d’ADAMAS, une organisation secrète qui enquête sur des phénomènes étranges, un peu à la façon des Men in Black ou de la section Fringe. À la suite de récents événements préoccupants qui se sont produits à Shibuya, notre protagoniste est envoyé sur place et fait la connaissance d’une jeune fille, le tout en échappant à un Digimon colossal. Les éléments vont rapidement se mettre en place et mêler voyage temporel ainsi que découverte du monde d’Iliade où vivent les Digimon.

Cette alternance entre monde réel et monde fantastique permet d’alterner les environnements assez régulièrement. Par ailleurs, si les environnements urbains restent assez basiques et fades dans leur approche, Iliade est autrement plus sympathique à visiter, avec des paysages assez colorés pour nous faire oublier les limitations techniques du titre. Pour sa première véritable incursion sur cette génération, la franchise Digimon tente de mettre les petits plats dans les grands tout en faisant avec les moyens du bord, que l’on imagine évidemment plus limités que dans un AAA.

On se retrouve alors avec des modèles 3D franchement convaincants pour les Digimon, ces derniers étant réalisés dans un cel-shading du plus bel effet. Les personnages principaux bénéficient de cette réalisation mais affichent encore des visages très figés et aux expressions très convenues, mais toujours dans le style anime du jeu. On aura sans doute davantage à redire sur les environnements, qui bénéficient de textures souvent baveuses et qui peuvent manquer de détails lorsque l’on s’en approche. On s’y fait vite cependant et, comme nous l’évoquions, certaines zones du jeu sont tout de même parvenues à nous surprendre en matière de direction artistique.

Le Cel-Shading des Digimon et leurs animations sont des plus convaincants

Le scénario nous amène donc à voyager et essaie de rythmer l’aventure dictée par les missions principales qui seront le fil rouge du jeu. Les missions restent dans l’ensemble très basiques, qu’il s’agisse des principales ou des quêtes secondaires. Les quelques phases de puzzle ne demanderont quasiment pas de réflexion, puisqu’il s’agira souvent de trouver un élément, un bouton ou un levier à activer non loin de la plate-forme qui nous empêchait d’avancer. Il y a bien quelques rares fulgurances parfois, mais il ne faut pas en attendre beaucoup à ce niveau-là, ce qui est un peu dommage car cela aurait contribué à l’immersion et aurait été bien plus raccord avec la difficulté du jeu.

Riche et parfois frustrant

En effet, s’il est possible de choisir entre trois modes de difficulté différents au lancement du jeu (Histoire, Normal et Difficile), l’ensemble du jeu se parcourt sans trop de problèmes dès lors qu’on est hors des combats de boss. Ces derniers viennent complexifier l’aventure, apportant des pics de difficulté parfois mal jaugés. Sans doute que les développeurs ont voulu que les joueurs puisent dans tout ce que le gameplay offre en termes de possibilités, à commencer par la digivolution, mais il aurait fallu des ennemis intermédiaires et surtout des adversaires bien moins faibles que les Digimon qui se trouvent dans les donjons que l’on explore, afin de palier à ce sentiment de rupture et d’incompréhension.

On finit vite par s’en accommoder et l’on comprend tout aussi vite qu’il va falloir maîtriser chaque aspect du jeu, en plus de mener à la baguette les Digimon que l’on entraîne. Autant vous le dire tout de suite, rien ne devra être laissé au hasard pour passer les combats de boss. Ces derniers ont d’ailleurs été désignés par le génial Ōgure Ito, plus connu sous le pseudonyme Oh! Great. Les fans de culture nipponne et de mangas reconnaîtront ce sobriquet puisqu’on doit à l’artiste des œuvres comme Tenjō Tenge (Enfer et Paradis) et Air Gear. Le bonhomme a déjà contribué à Digimon Story par le passé ; il n’y a donc rien d’étonnant à le retrouver ici dans les crédits, mais on apprécie que les équipes en charge du jeu aient poussé le partenariat. Sans doute en faudrait-il plus pour insuffler davantage de vie dans les RPG dont nous abreuve le Pays du Soleil Levant.

La Digiferme permet d’entraîner ses Digimon et de les nourrir pour améliorer leur affinité

Comme nous vous l’expliquions, le gameplay propose assez de profondeur une fois passé l’aspect tour par tour propre au genre. Si chaque Digimon possède un attribut (Virus, Anti-Virus, Donnée…) et des éléments qui octroient des compatibilités favorables ou défavorables se traduisant par des bonus ou malus de dégâts, ils possèdent également une personnalité qui détermine la croissance de leurs statistiques et leur compétence de personnalité. La personnalité de chaque Digimon peut être changée durant les conversations ou à l’aide des entraînements à la Digiferme, un lieu accessible via le Cinéma de l’Entremonde et qui permet d’offrir de l’expérience aux Digimon qui s’y trouvent, à hauteur de ce que les Digimon stockés dans la boîte reçoivent.

Monstres et compagnie

Les Digimon peuvent très rapidement s’accumuler puisqu’ici, chaque rencontre avec un Digimon permet de récupérer des données à son sujet. Au bout de 100 % de données récupérées, les données peuvent être converties en Digimon, tout en sachant qu’il est possible d’atteindre jusqu’à 200 % de données pour la conversion d’un Digimon, afin de maximiser ses caractéristiques. Forcément, un Digimon plus rare sera plus compliqué à convertir, puisqu’il faudra l’affronter à plusieurs reprises pour l’obtenir.

Puisque les digivolutions sont non linéaires (chaque Digimon possède plusieurs évolutions différentes, on peut donc faire suivre un chemin d’évolution complètement différent à plusieurs Digimon du même nom), on constate qu’il est vite intéressant d’en convertir autant que possible en données et d’essayer un maximum de combinaisons différentes. D’autant que les Digimon non utilisés peuvent être renvoyés en données contre de l’argent ou bien être consommés pour améliorer d’autres Digimon.

Vous commencez sans doute à prendre conscience de l’immensité des possibilités, et tout cela ne prend pas encore en compte le fait que chaque créature possède une statistique de talent et d’affinité, sur lesquelles on peut influer en combattant avec le monstre en question ou en utilisant des consommables. Par ailleurs, si chaque Digimon possède ses propres compétences spéciales, on peut lui attacher jusqu’à quatre compétences de liaison, qui sont des techniques que l’on peut également détacher et stocker à l’envie. Enfin, deux emplacements d’équipement permettent de personnaliser un peu plus nos créatures.

Le design de certaines zones est clairement plus réussi que d’autres

En marge de cela, notre protagoniste possède un Niveau D’Agent défini par la quantité de points d’anomalie dépensés dans les cinq arbres de compétences disponibles. Ces différents arbres viendront notamment apporter des bonus de statistiques ou d’expérience à un certain type de Digimon, mais pourront aussi apporter de nouveaux Arts Croisés, des techniques spéciales chargées à l’aide de points d’action que l’on récolte en combat.

Vraiment si incontournable ?

Le gameplay se base donc énormément sur les fondations de Cyber Sleuth et Hacker’s Memory en venant creuser l’ensemble. Tout ceci donne au gameplay une richesse incroyable, venant démultiplier les possibilités au combat. Cette grande diversité peut parfois donner le tournis et impose forcément de faire des choix, a minima sur sa première run. Il n’est d’ailleurs pas rare d’apprendre de ses erreurs ; heureusement, le jeu propose quelques pirouettes pour les combler, comme par exemple des donjons rejouables à l’envi afin de récupérer objets, expérience et argent. Parfait pour repartir du bon pied avec un Digimon qui a pris une tournure qui ne convenait finalement pas. Dommage que certains d’entre eux soient cachés derrière des microtransactions, l’un des travers de l’éditeur, auquel Digimon Story Time Stranger n’échappe malheureusement pas.

Si l’on met de côté les habituels Season Pass et extensions, qui sont devenus monnaie courante et contre lesquels nous n’émettons aucun grief particulier, on a un peu plus de mal avec les thèmes musicaux tirés de l’anime pour lesquels il faudra débourser entre 10 et 15 euros pour en profiter tout au long de l’aventure. Le jeu a tellement cette propension à faire appel à la nostalgie qu’on aurait apprécié que les potards soient poussés au maximum sans avoir à sortir la carte bleue une fois de plus, et ce, même pour les possesseurs de l’édition Ultimate vendue 119,99 €. Les thèmes du jeu n’étant pas forcément des plus mémorables, il ne fait aucun doute que des musiques de l’anime auraient fait écho avec l’action des combats et les évènements du scénario. Certaines pistes parviennent pourtant à sortir du lot, mais sans grand étonnement, on se retrouve avec des thèmes efficaces, parfois très rébarbatifs, et qui nous rappellent tout de même que nous sommes en présence d’un jeu qui se fait rattraper par les poncifs du genre.

L’écran de Digivolution est plutôt clair et donne les conditions nécessaires en plus de l’historique de notre créature

On pourrait aussi évoquer les dialogues à choix multiples qui n’ont d’implication que lorsqu’il s’agit d’orienter la personnalité d’un Digimon. Le reste du temps, cela ne changera que brièvement le déroulé de la discussion entre notre protagoniste et les PNJ. Les clichés du shōnen sont aussi de la partie, comme le père qui élève seul sa fille après la disparition de sa femme, la fille qui se traîne un trauma lié à cet évènement, la rencontre d’un personnage un peu craintif et faible au début de l’aventure, puis qui va se retrouver au centre de l’histoire, etc. Rien de très méchant dans le fond : les habitués du genre souriront sans doute face à cette ribambelle de lieux communs. Ce sera sans doute un peu plus dur pour les amateurs de jeux de rôle occidentaux, moins habitués aux discours mièvres et aux personnages qui peuvent donner l’impression de tourner en boucle.

Toujours est-il que les développeurs ont eu l’idée d’ajouter certains éléments qui permettent de venir casser le rythme parfois lancinant des jeux de rôle nippons. En effet, entre la possibilité de passer les combats en mode auto et la vitesse des combats qu’il est possible de multiplier par 2, par 3 ou par 5, on gagne du temps sur les affrontements peu significatifs pour se concentrer sur ceux qui nous importent vraiment. Et puisque les combats ne sont plus aléatoires, les Digimon ennemis étant visibles sous leur forme intégrale et même représentés sur la mini-map sous la forme de points rouges, on nous offre même la capacité de lancer une Digiattaque. En pressant la gâchette R2 sur PS5, un Digimon de notre équipe effectue une attaque sur le Digimon ennemi le plus proche, lui faisant perdre un certain nombre de dégâts.

S’il n’est pas mis KO par cette attaque ou qu’il était accompagné d’un ou plusieurs monstres, le combat se lance avec un avantage non négligeable pour le joueur. Autrement, la répartition de l’expérience et de l’argent se fait comme si le combat avait eu lieu. Des fonctionnalités bienvenues qui ont définitivement rendu notre session de test plus agréable, et on ne serait pas étonnés de voir quelques réfractaires au genre se laisser tenter, ne serait-ce qu’à l’idée de ne pas perdre de temps avec tous les habituels points de friction du jeu de rôle au tour par tour.

Le jeu nous fait visiter assez de zones différentes pour ne pas nous lasser

Finalement, en dehors de quelques ombres au tableau, Digimon Story Time Stranger s’avère être un jeu généreux, aux ambitions louables pour un projet tiré d’une licence que beaucoup ont oubliée et qui s’illustre bien mieux que la concurrence. On se prend au jeu de collectionner les Digimon et de découvrir les évolutions de chacun et c’est avec un plaisir non dissimulé qu’on se prend ce petit shot de nostalgie qui nous ramène plus de 20 ans en arrière. Une lettre d’amour à la franchise culte, un cadeau inespéré pour les fans et un jeu qu’on recommande vivement à tous ceux qui sont lassés des créatures qui ne savent prononcer que leur prénom.

Verdict

Bingo, avec Digimon Story Time Stranger, Bandai Namco offre enfin aux joueurs le jeu Digimon parfait. Si la réalisation est toujours perfectible et les poncifs du JRPG sont bien présents, le plaisir de jeu, lui, ne nous a jamais quittés et la richesse du gameplay conjuguée à la douce nostalgie qu’il a su provoquer en nous ont sans cesse relancé l’intérêt. Attention toutefois, les mécaniques de jeu sont tellement nombreuses qu’il va falloir les maîtriser correctement pour passer les pics de difficulté, ou bien accepter de passer en mode de difficulté Histoire. Avec des sous-titres en français, il ne manquerait plus qu’une localisation intégrale dans la langue de Molière et quelques petites corrections pour parfaire le tout. On n’en attendait rien, mais il faut se rendre à l’évidence : Digimon Story Time Stranger est l’une des bonnes surprises de cette fin d’année.

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Tous les jeux vidéo qui sortiront en octobre 2025

Par :Goufixx
1 octobre 2025 à 14:30

Ce mois d’octobre s’annonce tout simplement exquis avec de très nombreuses sorties attendues. Entre le retour d’un FPS très attendu après deux phases de bêta réussies, une exclusivité PS5 développée par Sucker Punch, mais également le retour des créatures les plus lucratives de la culture pop, il y aura de quoi faire en ce mois d’octobre 2025.

Avec plus de 60 sorties identifiées, octobre est un mois qui nous rapproche un peu plus des fêtes de fin d’année. Pour commencer ce dernier, rien de mieux que de lancer la dernière exclusivité PS5 Ghost of Yotei. Quelques jours plus tard, c’est un jeu de plateformes mêlée à une ambiance horrifique qui arrivera enfin après plusieurs années de développement : Little Nightmares III. On arrive enfin à la moitié du mois avec l’arrivée tant attendue de Battlefield 6 sur consoles et PC. Sur Nintendo Switch et Nintendo Switch 2, Légendes Pokémon : Z-A arrive après trois années d’absence pour la franchise.

Les amateurs de vampires seront ravis de retrouver Vampire: The Masquerade – Bloodlines 2 tandis que le même jour sortira le très prometteur Ninja Gaiden 4. Enfin, la fin du mois sera marquée par l’arrivée Dragon Quest I & II HD-2D Remake un an après la sortie du remake du troisième épisode, mais également de The Outer Worlds 2, édité par Xbox Games Studios.

Le calendrier complet des sorties jeux vidéo d’octobre 2025 :

Date de sortieJeuPlateforme(s)
02/10/2025Ghost of YoteiPS5
02/10/2025The Ancient Magus Bride: Midsummer’s Mirage and the Journey of DreamsPS5 – Nintendo Switch – PC
03/10/2025Digimon Story: Time StrangerPS5 – Xbox Series X|S – PC
03/10/2025Castle of Heart: RetoldPS5 – Xbox Series X|S – Nintendo Switch – PC
06/10/2025Daimon BladesPC
07/10/2025Sonic Wings ReunionPS5 – PS4 – Nintendo Switch – PC
07/10/2025The House of the Dead 2: RemakeNintendo Switch – PC
07/10/2025King of MeatPS5 – Xbox Series X|S – PC
09/10/2025Lost Eidolons: Veil of the WitchPS5 – Xbox Series X|S – PC
09/10/2025FellowshipPC
09/10/2025Blue Protocol: Star ResonanceiOS – Android – PC
09/10/2025Bye Sweet CarolePS5 – Xbox Series X|S – PS4 – Xbox One – Nintendo Switch – PC
09/10/2025AbsolumPS5 – PS4 – Nintendo Switch – PC
09/10/2025Yooka-ReplayleePS5 – Xbox Series X|S – Nintendo Switch 2 – PC
09/10/2025PainkillerPS5 – Xbox Series X|S – PC
10/10/2025PixelJunk Eden 2PS5 – PS4 – PC
10/10/2025NHL 26PS5 – Xbox Series X|S
10/10/2025Little Nightmares IIIPS5 – Xbox Series X|S – Nintendo Switch 2 – PS4 – Xbox One – Nintendo Switch – PC
10/10/2025Ys vs. Trails in the Sky: Alternative SagaPS5 – PS4 – Nintendo Switch – PC
10/10/2025Little Nightmares: Enhanced EditionPS5 – Xbox Series X|S – Nintendo Switch 2 – PC
10/10/2025Dreams of AnotherPS5 – PC
10/10/2025Battlefield 6PS5 – Xbox Series X|S – PC
10/10/2025Disgaea 7 CompleteNintendo Switch 2
14/10/2025Just Dance 2026 EditionPS5 – Xbox Series X|S – Nintendo Switch
15/10/2025BALL x PITPS5 – Xbox Series X|S – Nintendo Switch – PC
16/10/2025Légendes Pokémon : Z-ANintendo Switch 2 – Nintendo Switch
16/10/2025OverthrownPS5 – Xbox Series X|S – PC
16/10/2025ReachPS5 (PS VR2) – PC (Quest 3)
17/10/2025Kaku: Ancient SealPS5 – Xbox Series X|S
17/10/2025KeeperPS5 – Xbox Series X|S – PC
21/10/2025Vampire: The Masquerade – Bloodlines 2PS5 – Xbox Series X|S – PC
21/10/2025Ninja Gaiden 4PS5 – Xbox Series X|S – PC
21/10/2025Jurassic World Evolution 3PS5 – Xbox Series X|S – PC
22/10/2025DispatchPS5 – PC
22/10/2025TOEM: A Photo AdventureiOS – Android
23/10/2025Bounty Star: The Morose Tale of Graveyard ClemPS5 – Xbox Series X|S – PC
23/10/2025Tormented Souls 2PS5 – Xbox Series X|S – PC
23/10/2025Double Dragon RevivePS5 – Xbox Series X|S – PS4 – Xbox One – Nintendo Switch – PC
23/10/2025The Lonesome GuildPS5 – Xbox Series X|S – PC
23/10/2025Full Metal SchoolgirlPS5 – Nintendo Switch 2 – PC
23/10/2025Utawarerumono: ZANPC
23/10/2025Persona 3 ReloadNintendo Switch 2
23/10/2025Plants vs Zombies: ReplantedPS5 – Xbox Series X|S – Nintendo Switch 2 – PS4 – Xbox One – Nintendo Switch – PC
24/10/2025Fast & Furious: Arcade EditionPS5 – Xbox Series X|S – Nintendo Switch
24/10/2025Once Upon a KATAMARIPS5 – Xbox Series X|S – Nintendo Switch – PC
28/10/2025Hyperdimension Neptunia Re;Birth 1 PlusPS4
28/10/2025Simon the Sorcerer OriginsPS5 – Xbox Series X|S – PS4 – Xbox One – Nintendo Switch – PC
28/10/2025WreckreationPS5 – Xbox Series X|S – PS4 – Xbox One – PC
28/10/2025Two Point MuseumNintendo Switch 2
28/10/2025Hyperdimension Neptunia Re;Birth 2 : Sisters GenerationPS4
28/10/2025Hyperdimension Neptunia Re;Birth 3 V GenerationPS4
29/10/2025The Outer Worlds 2PS5 – Xbox Series X|S – PC
30/10/2025ARC RaidersPS5 – Xbox Series X|S – PC
30/10/2025Dragon Quest I & II HD-2D RemakePS5 – Xbox Series X|S – Nintendo Switch 2 – Nintendo Switch – PC
30/10/2025Virtua Fighter 5 R.E.V.O. World StagePS5 – Xbox Series X|S
30/10/2025Mortal Kombat: Legacy KollectionPS5 – Xbox Series X|S – Nintendo Switch 2 – PS4 – Xbox One – Nintendo Switch – PC
30/10/2025Astérix & Obélix : Mission BabylonePS5 – Xbox Series X|S – Nintendo Switch – PC
31/10/2025Tales of Xillia RemasteredPS5 – Xbox Series X|S – Nintendo Switch – PC
31/10/2025Mina the HollowerPS5 – Xbox Series X|S – Nintendo Switch 2 – PS4 – Xbox One – Nintendo Switch – PC
31/10/2025Terminator 2D: No FatePS5 – Xbox Series X|S – PS4 – Xbox One – Nintendo Switch – PC
31/10/2025Turok Trilogy BundlePS5 – Nintendo Switch

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Une mystérieuse mise à jour Steam pour Prototype suggère son retour

1 octobre 2025 à 14:10

Est-ce que vous vous souvenez du jeu Prototype développé par Radical Entertainment et sorti en 2009 sur les consoles de cette époque ? Véritable open world où le joueur incarne le méchant, Prototype avait plutôt bien fonctionné jusqu’à la sortie d’un autre épisode en 2012. Mais depuis, la licence a complétement disparu, jusqu’à aujourd’hui.

Difficile de passer sous les radars des utilisateurs de Reddit. En effet, des membres du subreddit autour de la licence Prototype ont remarqué qu’une nouvelle mise à jour fut proposée pour les joueurs Steam. Sur le papier, rien de bien nouveau, mais un changement majeur est apparu au niveau des crédits du titre, cassant, au passage, le mod Prototype Prototype Fix conçu pour résoudre certains problèmes d’optimisation.

Prototype remaster might just be in the works
byu/StanleyMitchel inPrototypeGame

Du point de vue des crédits, on y découvre l’ajout de référence à Ubisoft Connect mais surtout l’ajout du studio Iron Galaxy. Si ce nom ne vous dit pas grand-chose, ce studio est à l’origine de portages comme Elder Scrolls V : Skyrim, Overwatch ou encore Diablo 3 sur Nintendo Switch ainsi que de nombreux remasters comme The Last of Us Part 1 et 2 ou encore Metroid Prime. Pour les joueurs PC, Iron Galaxy est aussi mis en avant avec Activision Studio, laissant penser à une possible collaboration. En dehors des crédits, une nouvelle carte de test a également été découverte pour la version PC.

En prenant en compte l’ensemble de ces informations, il se pourrait que Prototype voie le jour en version remastérisée, ou peut-être même un remake. Difficile de prévoir l’avenir, mais vous pouvez déjà vous plonger dans ce titre disponible pour une bouchée de pain sur Steam.

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World of Warcraft: Midnight, une date de sortie révélée avec son prix collector

30 septembre 2025 à 20:21

La menace de Xal’atath ressurgit de la nuit et met Azeroth en péril en cherchant à recouvrir le monde de ténèbres avec la tempête du Vide. Au moins on sait quand elle arrive et combien il vous coûtera si vous souhaitez vivre l’aventure dans le royaume elfique de Quel’Thalas avec une version collector de l’extension.

Nous savions déjà que la prochaine extension de World of Warcraft serait pour 2026, comme cela avait été révélé par la feuille de route présentant les trois prochains gros contenus du MMO, à savoir : The War Within, Midnight et The Last Titan. Grâce au dataminer billbil-kun, nous connaissons maintenant la date de la seconde extension de 2026.

Date de sortie de World of Warcraft: Midnight

World of Warcraft: Midnight serait donc prévu pour le 26 février 2026.

Ce début d’année risque donc d’être riche en tensions et émotions pour Azeroth. En plus d’apporter une nouvelle pierre à la grande histoire que possède le jeu World of Warcraft, l’extension Midnight proposera de nouveaux systèmes de personnalisation de décorations d’intérieurs. Mais si en plus de vouloir décorer votre Logis, vous désirez aussi le faire pour votre chez-vous IRL, alors sachez qu’une édition collector est prévue avec des accessoires prévus pour embellir votre espace de jeu.

L’Edition Collector

Selon le rapport du dataminer, l’édition collector de World of Warcraft: Midnight coutera 139,99 € et contiendra le contenu suivant :

  • La clef du jeu Midnight Epic Edition
  • Trois jours d’accès anticipé
  • 30 jours d’abonnement
  • 2 000 Deniers
  • Un Sésame pour le niveau 80
  • Un artbook à couverture rigide
  • un badge collector Midnight
  • une réplique du Dark Hart
  • Tous les autres objets présents en jeu prévus pour les autres versions de l’extension.

À savoir, l’extension World of Warcraft: Midnight sera également disponible en édition de Base, en édition Héroïque et en édition Épique. Ces versions sont déjà disponibles à la précommande sur le site de la boutique de Blizzard.

Une session de questions-réponses avec une présentation détaillée de l’extension est prévue ce 1er octobre pour World of Warcraft: Midnight, sur le site officiel du jeu. N’y manquez pas pour découvrir toutes les autres nouveautés que vous réserve ce nouveau périple en Azeroth.

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PS5 : Une nouvelle DualSense avec batterie amovible arriverait bientôt

30 septembre 2025 à 17:05

La DualSense de PlayStation a déjà subi quelques ajustements mineurs et a d’ailleurs vu la gamme s’étendre avec le modèle Edge, une manette premium pensée pour concurrencer la Xbox Elite Series. Il semblerait qu’une troisième version de la DualSense s’apprête à voir le jour, mais il ne serait pas question d’étendre le catalogue selon les rumeurs.

Ces bruits de couloir, évoquant un nouveau modèle de la DualSense, nous sont rapportés par nos confrères polonais du site PPE. La source qu’ils évoquent se veut relativement fiable, puisqu’elle a auparavant dévoilé la version PS5 de Microsoft Flight Simulator notamment. Toutefois, comme à chaque fois qu’il s’agit de rumeurs, il convient de prendre cela avec des pincettes en attendant une éventuelle officialisation.

Ainsi, cette DualSense, connue sous le nom de DualSense V3 en interne, serait lancée au mois de novembre et proposerait une batterie amovible. Cela permettrait notamment d’utiliser une batterie de plus grande capacité pour ceux qui le souhaiteraient, ou tout simplement de remplacer la batterie de leur manette dans le cas où la capacité de celle d’origine aurait été trop altérée.

La même source évoque par ailleurs une révision de la PS5 Pro qui consommerait 3 % d’énergie en moins que le modèle actuellement vendu et qui contiendrait cette nouvelle DualSense.

In fine, cette DualSense V3 viendrait remplacer le modèle actuellement en vente. Reste à voir si cela concernera également les déclinaisons de la manette sous différents coloris et en éditions spéciales.

En attendant, même si la source semble plutôt fiable et que cette révision de la DualSense paraît pertinente compte tenu du contexte, il convient d’attendre que PlayStation se prononce à ce sujet. Une annonce pourrait être envisagée, étant donné que la marque vient de fêter les 30 ans de la première PlayStation.

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TEST Alien: Rogue Incursion – Evolved Edition : l’évolution ou la régression ?

29 septembre 2025 à 15:00

Pensé à l’origine pour la réalité virtuelle, Alien: Rogue Incursion revient dans une version Evolved Edition jouable sur PC et consoles, sans casque. Une adaptation ambitieuse qui cherche à préserver l’atmosphère suffocante de l’univers tout en s’ajustant aux standards du jeu sur écran traditionnel.

Testé sur PC grâce à une version numérique envoyée par l’éditeur

L’horreur se met à plat

Sorti fin 2024 en réalité virtuelle sur PS VR2, PC VR et Meta Quest 3, Alien: Rogue Incursion plongeait les joueurs dans la peau de Zula Hendricks, une ancienne marine coloniale envoyée sur Purdan pour enquêter sur un complexe secret de Weyland-Yutani. Accompagnée du synthétique Davis 01, elle devait explorer les installations de Gemini Exoplanet Solutions, infiltrées par des Xénomorphes. L’expérience reposait sur une immersion totale : manipulation physique des armes et objets, interface de gestion du corps entier, exploration de couloirs obscurs et résolution de petites énigmes dans un climat de survie.

image d'Alien: Rogue Incursion - Evolved Edition
Une planète peu hospitalière

Salué pour son atmosphère fidèle à l’univers Alien et son utilisation intelligente de la VR, le jeu brillait par son ambiance oppressante et son réalisme sensoriel. Toutefois, il souffrait aussi de faiblesses notables : une IA parfois prévisible, des environnements répétitifs, quelques bugs techniques, problèmes de performances et un rythme inégal qui pouvaient briser la tension. Résultat : des critiques globalement positives, mais mitigées, qui reconnaissaient un excellent premier pas dans la VR horrifique sans en faire un chef-d’œuvre unanime.

Quand l’évolution rime avec simplification

La conversion d’Alien: Rogue Incursion vers cette Evolved Edition a demandé une refonte en profondeur. Conçu à l’origine pour la VR, le titre reposait sur des interactions physiques (manipulation d’armes, fouille manuelle, observation libre via casque). Pour la version flat sur PC et consoles, Survios a dû repenser entièrement les contrôles et l’interface afin de les adapter au duo manette/clavier-souris, en recréant artificiellement des sensations que la VR offrait naturellement. Caméra, champ de vision et déplacements ont également été revus pour éviter lourdeurs et inconfort, tout en tentant de maintenir un rythme de jeu fluide.

image d'Alien: Rogue Incursion - Evolved Edition
Alien: Rogue Incursion – Evolved Edition propose une ambiance fidèle aux films

Alien: Rogue Incursion – Evolved Edition n’est pas un simple portage : elle enrichit l’expérience avec des graphismes améliorés, un son 3D optimisé et un framerate désormais stabilisé à 60 FPS (voire plus si votre matériel le permet), afin de compenser la perte d’immersion physique de la VR. L’intelligence artificielle des Xénomorphes a aussi été retravaillée : plus rapides et adaptatifs. Sur le papier, ils promettent de renouveler la tension et d’éviter l’effet de routine critiqué dans la version originale. Cette mise à jour permet au jeu d’être plus accessible, sans casque, et d’atteindre une audience bien plus large.

Dans l’ensemble, le passage de la VR au format classique sur consoles et PC s’avère globalement réussi sur le plan technique, mais il laisse des traces manette en main. Les niveaux et scripts ayant été initialement pensés pour l’immersion VR, le rythme souffre parfois d’un manque de dynamisme, à l’image des séquences d’action contre les Xénomorphes, qui nous met rarement en difficulté. Malgré tout, le jeu reste appréciable, surtout pour les amateurs de l’univers Alien qui retrouveront une atmosphère proche de celle du film de James Cameron, plus axée sur la tension et la confrontation que sur l’horreur pure.

image d'Alien: Rogue Incursion - Evolved Edition
Les combats manquent quand même de dynamisme

En revanche, la disparition des gestes physiques de la VR, comme la manipulation des gants du PS VR2, a été remplacée par une profusion de QTE. Chaque action de Zula, comme s’agripper, ramper, tourner une valve, repose désormais sur ce système, qui finit par alourdir l’expérience et limiter la variété du gameplay. Si cette solution était presque inévitable pour préserver une part d’interactivité, elle risque de frustrer ceux qui espéraient une adaptation plus organique. Le titre séduira donc surtout les fans les plus dévoués de la franchise, capables de pardonner ces concessions pour profiter de l’ambiance et du lore.

Moins flou que la VR, mais plus rapide à finir

Techniquement, Alien: Rogue Incursion – Evolved Edition propose un ensemble solide d’options graphiques, avec un rendu globalement plus fin que la version VR. La conversion a su éviter les écueils d’échelle qui surviennent souvent lors du passage de la VR au format écran plat, et l’expérience se montre parfaitement lisible sur PC comme sur consoles. Néanmoins, on note encore quelques faiblesses : des textures parfois trop lisses, des bugs d’affichage ou de scripts ponctuels, et une stabilité perfectible au-delà de 120 fps, même avec le DLSS activé.

image d'Alien: Rogue Incursion - Evolved Edition
Le titre tombe très vite dans une boucle de gameplay redondante

Malgré ces réserves, le jeu réussit son adaptation et conserve une ambiance visuelle et sonore immersive. Les environnements bénéficient d’un éclairage retravaillé et d’une ambiance sonore convaincante, ce qui compense en partie la perte d’immersion de la VR. La fluidité à 60 fps reste solide sur PC, et les options proposées permettent d’ajuster l’expérience selon sa machine. Pour un titre initialement pensé pour le casque, le résultat est étonnamment bien maîtrisé.

image d'Alien: Rogue Incursion - Evolved Edition
Le jeu compte beaucoup d’aller-retour et on finit par consulter sa carte régulièrement

En revanche, cette transition a un coût en termes de contenu : la durée de vie se révèle bien plus courte, les manipulations VR qui étiraient artificiellement l’expérience n’étant plus présentes. Il nous aura fallu moins de cinq heures pour atteindre la fin de cette première partie, ce qui laisse un goût d’inachevé en attendant la suite déjà annoncée. Si l’adaptation flat impressionne par sa rigueur technique, elle peine à offrir une aventure suffisamment longue pour pleinement satisfaire au-delà des fans les plus investis.

Verdict

En conclusion, Alien: Rogue Incursion – Evolved Edition est une adaptation honnête, mais inégale : si la conversion de la VR vers le format classique est globalement réussie et que l’ambiance reprend avec fidélité celle de l’univers Alien, le manque de dynamisme hérité de son level design pensé pour la VR, la boucle de gameplay trop répétitive, reposant sur les mêmes séquences de façon répétée, la brièveté de l’expérience et quelques faiblesses techniques ternissent l’ensemble. Les fans hardcores de la franchise y trouveront malgré tout un certain plaisir, notamment grâce à son atmosphère qui évoque directement le film de James Cameron, mais pour les autres, l’expérience risque de paraître trop courte et trop imparfaite pour pleinement convaincre.

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Ryu Ga Gotoku détaille le système de combat de son nouveau Virtua Fighter

26 septembre 2025 à 18:15

Ryu Ga Gotoku lève le voile sur son nouveau volet de la saga Virtua Fighter, un opus qui ambitionne de réinventer les bases de la célèbre licence de combat. Entre nouvelles règles de jeu et mécaniques inédites, le studio japonais entend offrir une expérience à la fois fidèle à l’esprit de la série et tournée vers l’innovation.

Via son nouveau projet Virtua Fighter, Ryu Ga Gotoku souhaite introduire deux façons de s’affronter selon le style recherché par les joueurs. Le mode Standard reprend les fondamentaux : un duel se gagne en épuisant la barre de vie de l’adversaire ou en le projetant hors du ring, la victoire étant acquise au meilleur de trois rounds. Plus audacieux, le mode Révolte propose des retournements de situation dynamiques et un rythme de combat inédit, conçu pour surprendre et renouveler la stratégie.

Au-delà des règles, trois nouveaux systèmes viennent transformer la physionomie des affrontements. Avec le Break & Rush, les coups répétés sur une partie du corps s’accumulent jusqu’à ouvrir la voie à une attaque de brisement, offrant un net avantage offensif. Ce statut persistant d’un round à l’autre accentue la tension et l’aspect tactique de chaque combat. Stunner & Combo Stun met en avant une mécanique de combos fluide et accessible, reposant sur l’introduction d’un nouveau coup spécial, le Stunner. Enfin, Flow Guard renouvelle la défense en misant sur l’élégance et la fluidité des mouvements, tout en s’intégrant naturellement aux autres systèmes.

Vous pouvez retrouver l’intégralité du livestream dédie à la présentation du gameplay de ce nouveau Virtua Fighter ci-dessus. Le jeu ne possède pas de date de sortie précise pour le moment.

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Diablo IV réalise une collaboration avec StarCraft, mais les fans sont déjà déçus

26 septembre 2025 à 13:48

Nous entrons actuellement dans la quatrième et dernière partie de la feuille de route de Diablo 4 avec la deuxième collaboration annoncée. Il s’agira d’une autre franchise appartenant à Blizzard : StarCraft, mais qui ne fait pas l’unanimité avec son maigre contenu.

La saison 10 de Diablo IV vient tout juste de débuter et avec elle la révélation de la nouvelle collaboration annoncée par la feuille de route 2025. Les joueurs de Sanctuaire pourront profiter d’une collaboration avec la licence StarCraft qui commence aujourd’hui et se terminera le 10 octobre.

Malheureusement, – et contrairement à la première faite avec la licence Berserk – aucun élément de gameplay ou de Reliquaire n’est inclus dans cette collaboration avec StarCraft. L’événement se concentre principalement sur la vente de cosmétiques dans les espaces boutiques. Alors que l’on aurait pu s’attendre à quelques invasions de forces ennemies venues tout droit d’un autre univers, il faudra donc se contenter de sortir la carte bleue pour profiter des ajouts de cette collaboration.

Raise some Hell 🔥

Defend Sanctuary in style with new cosmetics featuring characters from @StarCraft.

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— Diablo (@Diablo) September 25, 2025

Chacune des classes de Diablo pourra obtenir un ensemble d’objets ornementaux leur donnant l’apparence de personnages de StarCraft, comme Kerrigan pour le nécrosort ou Zagara pour le nécromancien. Deux compagnons seront également disponibles avec des lots de boutiques différents. Il vous sera ainsi possible d’acquérir une monture Ruée de zerglings et un compagnon Sterling.

Des emblèmes seront également débloquables en regardant du contenu Twitch éligible dans la catégorie Diablo IV pendant que le drop est actif. Il sera nécessaire de regarder 2 heures de contenu pour gagner l’emblème Vers le Dominion, 4 heures pour recevoir l’emblème Ancien du Vide et 6 heures pour obtenir l’emblème Couvée grouillante.

Pour le contenu gratuit, il se débloquera à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 28 septembre. Pas de panique cependant, le contenu reste accessible toute la durée de l’événement. Les joueurs pourront récupérer gratuitement jusqu’à trois emblèmes et trois cosmétiques d’armes pour la masse, l’arme d’hast et l’arbalète à deux mains.

Pour rappel, l’événement de collaboration StarCraft durera jusqu’au 10 octobre.

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